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 Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés

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Lanaelle
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MessageSujet: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 12:46

Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés 3r89Kb-banniere-crimes-de-guerre-des-Allies




En Europe
► Canada
► France
► Royaume-Uni
► Etats-unis
► Pologne
► Union Soviétique
► Renvoi forcé de prisonniers soviétiques
► Non-bombardement des voies ferrées menant aux camps d’extermination
Dans le Pacifique
► Chine
► Australie
► Viols et mutilations
► Etats-unis
► Nagasaki et Hiroshima






Les crimes de guerre des Alliés ont été des violations des lois de la guerre commis par les forces militaires des Alliés  au cours de la Seconde Guerre mondiale .

Un crime de guerre  ne peut être commis que par un militaire en période de guerre et dans le cadre d'opérations de guerre. Le même crime commis par des civils, ou par des militaires en dehors d'une situation de guerre, est qualifié de crime terroriste, voire de crime de droit commun. La victime d'un crime de guerre peut être soit un civil, soit un militaire désarmé qui s'est rendu et bénéficie de ce fait du statut de prisonnier de guerre .

Le travail forcé des prisonniers de guerre  peut aussi être un crime de guerre dans la mesure où il ne respecte pas la Convention de Genève.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_des_Alli%C3%A9s


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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 15:39

Europe

► Canada


Lors de la bataille de Sicile, des soldats canadiens ont exécuté des prisonniers de guerre allemands.

Durant la Bataille de Caen, en conséquence de l’exécution de soldats de la 3e D.I canadienne à l'Abbaye d'Ardenne  juin 1944, les soldats canadiens décidèrent de ne plus épargner les soldats allemands de la Waffen-SS  fait prisonniers : soit par des exécutions sommaires soir par des "passages à tabac" (cf. illustration).





Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés ID89Kb-soldat-allemand-prisonnier
Soldat de la 12e division SS Hitlerjugend "passé à tabac" après sa capture dans le secteur de Carpiquet à l'été 1944.




► France

Le massacre d'Abbeville  du 20 mai 1940 est l'exécution sommaire par des soldats français de 21 civils arrêtés administrativement par le gouvernement belge et livrés dans la débâcle aux autorités françaises. À proximité du lieu de l'exécution, se trouve encore aujourd'hui une rue nommée en hommage au lieutenant René Caron, ayant participé au massacre (certains prisonniers ayant été tués à coups de crosses et de baïonnettes), fusillé par les Allemands pour sa participation au massacre. Cet hommage est implicitement un hommage au massacre commis par ces militaires français.

Appelés en Italie les « marocchinate », des crimes sont commis en 1944 en Ciociaria , par l'armée d'Afrique  du corps expéditionnaire français en Italie, à l'encontre des populations civiles italiennes. Selon l'historiographie, plusieurs milliers de personnes ont été victimes de violences (homicides, viols, pillages).

Après le débarquement de Provence  dans le sud de la France et l'effondrement allemand en août 1944, un grand nombre d'Allemands ne pouvant pas s'échapper de France se sont rendus aux Forces françaises de l'intérieur . Des prisonniers allemands de la Wehrmacht , de la Gestapo  ou des SS  sont exécutés par la Résistance française. Des actions de représailles et de vengeance frappent également les personnes considérées comme collaborationnistes , les vichystes  et les miliciens , 10 000 à 11 000 d'entre eux sont sommairement exécutés par les FFI  et les soldats de l'Armée française de la Libération  lors de l'Épuration à la Libération en France .

Il est difficile de considérer explicitement toutes les exécutions sommaires par des maquisards comme des crimes de guerre étant donné la situation confuse de l'époque. Toutefois la mise à mort d'un soldat ou d'un combattant qui a rendu les armes et qui s'est constitué prisonnier est un crime de guerre caractérisé.

• À Cahors, le 20 août : 15 collaborateurs sont fusillés sans jugement par les FFI. Parmi les fusillés figurait Florent Schroetter qui sera déclaré par le ministère de la défense "mort pour la France" plus de soixante ans après les faits, en 2009  .
• À Merdrignac  , le 12 juillet 1944, exécution par les maquis FFI de Jeanne Coroller  , avec le capitaine de corvette Christian Le Mintier, sa femme, sa fille et sa bonne alsacienne, avec viols et tortures.
• Le 24 août 1944, au Grand-Bornand   : 77 miliciens  , sur 97 jugés, sont fusillés par les FTP et l'AS  .
• Le 28 août 1944, à Vieugy : 44 prisonniers allemands, dont des hommes de la SS Polizei Regiment 19[/b]  , sont fusillés par les FFI   en représailles du massacre de Saint-Genis-Laval  .
• Le 2 septembre 1944, à Habère-Lullin   : 40 prisonniers allemands sont fusillés dans le château par les FFI en représailles du massacre de Saint-Genis-Laval   et de celui du 25 décembre 1943  . Le même jour, à Grenoble   : six miliciens  , sur douze jugés, sont condamnés à mort et fusillés.
• Le 9 septembre 1944, à Coussay-les-Bois   : 22 soldats allemands sont fusillés par les maquisards. Le même jour, dix prisonniers allemands sont exécutés à Landévant.
• Le 13 août 1944, à Saint-Cyr, en représailles du massacre de six habitants, plusieurs auxiliaires féminines de l'armée allemande sont fusillées dans le cimetière du village, par des FFI ou par des parachutistes SAS  français.
• Le 29 septembre 1944, à Saint-Julien-de-Crempse   : 17 soldats allemands sont fusillés par les maquisards de la Dordogne en représailles du massacre de 17 habitants un mois plus tôt.


► Royaume-Uni

Dans ses carnets, présentés et annotés par le célèbre critique militaire anglais Lidell-Hart, Rommel fait état de massacres de prisonniers germano-italiens par la 2e division néo-zélandaise. Or, il advint que le général Clifton, commandant la 6e brigade néo-zélandaise (partie intégrante de la 2e division) tomba entre les mains des Italiens. Rommel se le fit amener à son PC et lui demanda sèchement des explications sur ces crimes de guerre. Le général Clifton reporta la responsabilité de ces crimes sur les Maoris, qu'il présenta comme des sauvages incontrôlables. Rommel ne crut pas un seul instant ces accusations. Il faut préciser que les Maoris, recrutés de force par les britanniques ne constituaient qu'une petite partie de la division, une infime partie des sous-officiers et aucun officier. Il leur aurait été difficile de commettre seuls ces crimes.
L'historien allemand Jörg Friedrich affirme que la décision de Winston Churchill   de bombarder l'Allemagne entre janvier et mai 1945 a été un crime de guerre.

• Durant la Bataille de Normandie, les soldats de la 49e division d'infanterie britanniques traitèrent les prisonniers allemands, notamment de la SS   avec un grande sévérité suite aux massacres de canadiens à Abbaye d'Ardenne  . Des exécutions sommaires furent relevées. Cela pris une telle ampleur que la division pris le surnom "d'ours égorgeur" en considérant le blason de l'unité qui était un ours polaire.
• Bombardement le 3 mai 1945 des navires de transport Cap Arcona, Thielbek et Deutschland par la RAF dans la mer Baltique  , tuant environ 12 000 déportés que l'armée allemande faisait transiter vers des refuges en Suède.
• Après la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, la plus grande partie des militaires allemands valides restent prisonniers pendant des années au Royaume-Uni et en France où ils sont contraints au travail forcé, ce qui est contraire au statut de prisonnier de guerre. En 1946, le Royaume-Uni détient plus de 400 000 prisonniers allemands. En 1947, le Ministère de l'Agriculture s'oppose à la libération des Allemands prisonniers car ils représentent 25 % de la main-d'œuvre agricole.
• L'historien Donald Bloxham  affirme que le bombardement de Dresde, les 13 et 14 février 1945 a été un crime de guerre. Les forces alliées ont conclu qu'une attaque aérienne sur la ville allemande de Dresde était militairement justifiée par le principal motif que la ville était défendue.



► États-Unis


Les principaux crimes de guerre américains étaient les bombardements massifs et répétés  par l'US Army de centres de villes historiques ne comportant que des populations civiles, y compris des villes ouvertes, l'exécution de prisonniers de guerre allemands, les sévices et les humiliations contre les populations civiles allemandes, les travaux forcés imposés aux prisonniers de guerre.
• Les très nombreux viols commis par les soldats américains pendant la libération de la France , en particulier en Normandie, puis les viols de femmes allemandes pendant l'occupation de l'Allemagne . Un dossier, secret pendant la guerre, rendu public seulement en 2006 révèle que les soldats américains ont commis 400 crimes d'ordre sexuel en Europe, dont 126 viols  en Angleterre, entre 1942 et 1945. Une étude réalisée par Robert J. Lilly estime qu'un total de 14 000 femmes civiles en Angleterre, en France et en Allemagne, dont 11 040 pendant l'occupation de l’Allemagne, 3 620 pendant la libération de la France, et 2 040 en Angleterre, ont été violées par les G.I américains pendant toute la Seconde Guerre mondiale.




Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés HD89Kb-prisonniers-allemands-fusilles
Photo montrant l'exécution de troupes SS dans un dépôt de charbon lors de la libération du camp de concentration de Dachau par les troupes américaines le 29 avril 1945 (photo de l'armée américaine)



• En représailles contre le massacre de Baugnez où 80 prisonniers de guerre américains sont tués dans la bataille des Ardennes, une trentaine de soldats allemands prisonniers sont assassinés près de Chenogne en Belgique le 1er janvier 1945.
• Le massacre de Dachau est un crime de guerre commis par des soldats américains contre des membres de la SS lors de la libération du camp de concentration de Dachau le 29 avril 1945.
• Le massacre de Biscari commis par des soldats américains contre 74 prisonniers italiens et allemands, la plupart italiens.
• le massacre de Canicattì, commis contre des civils italiens par le lieutenant-colonel McCaffrey. Une enquête confidentielle a été faite, mais McCaffrey n'a jamais été accusé. Il est mort en 1954. Cet incident est resté pratiquement inconnu jusqu'à ce que Joseph S., dont le père a été témoin, l'eut publié.
• Lors de l'Opération Husky en juillet 1943, huit civils non armés italiens ont été tués par les troupes américaines.
Opération Teardrop : huit des survivants, membres de l'équipage du sous-marin allemand U-546 coulé par les Américains ont été torturés par des militaires américains. L'historien Philip K. Lundeberg a écrit que le passage à tabac et la torture des survivants était une atrocité singulière motivée par le besoin des interrogateurs d'obtenir rapidement des informations sur ce que les États-Unis pensaient être une future attaque allemande. En effet, les Américains croyaient que le sous-marin se rapprochait de la côte américaine armé de bombes volantes V1. Après la guerre, les Alliés ont reconnu que les sous-marins n'étaient cependant pas porteurs de ces missiles.


• Dans son autobiographie, l'aviateur américain Chuck Yeager a évoqué les atrocités qu'il avait ordre de commettre contre les civils allemands : « Des atrocités furent commises par les deux camps. (…) Une zone de cinquante miles sur cinquante à l'intérieur de l'Allemagne fut assignée à nos soixante-quinze Mustangs et ils reçurent l'ordre de mitrailler tout ce qui bougeait. Le but était de démoraliser la population allemande. (…) Si quelqu'un avait refusé de participer (et, autant que je me souvienne, personne ne refusa), il aurait probablement été traîné en cour martiale. » Yeager ajoute que, lors d'un briefing, il murmura à son voisin : « Si nous faisons des choses pareilles, nous devrons vraiment nous efforcer d'être dans le camp des vainqueurs. » Il conjecture que, pour faire commettre ces atrocités, le haut commandement se donnait pour excuse l'imbrication entre armée et population civile dans l'Allemagne du temps de guerre : « Le fermier qui labourait son champ de pommes de terre nourrissait peut-être des troupes allemandes. Et parce que l'industrie allemande était détruite par les bombardements incessants, la fabrication de munitions était devenue une industrie artisanale, dispersée à travers le pays dans des centaines de maisons et de fabriques locales, ce qui était l'excuse des Britanniques pour les tapis de bombes et les bombes incendiaires sur cibles civiles. En guerre, les militaires hésiteront rarement à frapper des civils qui sont dans le chemin ou à prendre des civils pour cible pour diverses raisons stratégiques. »


Près du village français de Audouville-la-Hubert, trente prisonniers allemands (probablement de la Wehrmacht) ont été massacrés par des parachutistes américains.

L'historien Pierre Lieb a constaté que de nombreuses unités américaines et canadiennes ont reçu l'ordre de ne pas faire de prisonniers lors du débarquement de Normandie. Si ce point de vue est correct, il peut expliquer le sort des 64 prisonniers allemands (sur 130 capturés) massacrés.


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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 15:42

► Union Soviétique


L'Union soviétique n'avait pas signé la convention de Genève  (1929) relative au traitement des prisonniers de guerre. Après l'occupation par l'Union soviétique des divers territoires conformément aux protocoles secrets du pacte germano-soviétique , l'Armée rouge et le NKVD se livrèrent à de nombreux crimes de guerres dans ces régions. Un de ces protocoles stipulait que les deux parties avaient l'obligation de prendre des mesures coordonnées pour prévenir et empêcher toute action de résistance à l'occupation. Ainsi, concernant la Pologne  :

« Aucune des deux parties ne tolèrera sur son territoire d'agitation polonaise quelconque qui menacerait le territoire de l'autre partie. Chacune écrasera sur son propre territoire tout embryon d'une telle agitation, et les deux s'informeront mutuellement de tous les moyens adéquats pouvant être utilisés à cette fin. »

Dans ce contexte, l'un des massacres les plus marquants commis par le NKVD  (police politique soviétique) est le massacre de Katyń  en 1940 où des milliers d'officiers polonais prisonniers furent tués d'une balle dans la nuque.








Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés HD89Kb-memorial-de-katyn
Mémorial du massacre de Katyń.




À la fin de la guerre, dans les villes passées ou repassées sous occupation soviétique, les militaires de l'Armée rouge ont commis des [a4b4ae]viols[/color]  en masse de femmes, souvent d'une grande brutalité, notamment en Allemagne. Environ dix pour cent des deux millions (estimation) de victimes sont mortes de leurs blessures, ont été assassinées ou se sont suicidées. D'autres ont pratiqué des avortements  dans des conditions précaires et un certain nombre en est mort. Il y a eu aussi en 1946 dans tous ces territoires des naissances de « petits Russes » dont beaucoup furent abandonnés ; d'autres ont été élevés mais, n'ayant pas été désirés, ont rarement eu une éducation équilibrée et de qualité. À titre d'exemple, la ville de Demmin  sur la côte baltique allemande se livra le 30 avril 1945 sans combat à l'Armée rouge . Cela ne lui épargna pas les atrocités des soldats soviétiques qui se montrèrent d'une grande brutalité envers la population. À la suite des viols, meurtres et pillages commis à l'occasion du 1er mai, il y eut un grand nombre de suicides. Au cours de deux jours, il y eut environ un millier de victimes civiles, sur une population de dix mille habitants.

L'Armée rouge se livra également au pillage (tout comme les USA de façon similaire avec l’operation « Paperclip » ), sans attendre que des réparations de guerre soient chiffrées (par exemple au Traité de Paris de 1947 ). Elle a procédé à deux types de pillages, aussi bien en territoire ennemi (Allemagne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie...) qu'en territoire allié (Pologne, Yougoslavie, Roumanie et Bulgarie après leur retournement...) :
• le pillage organisé, portant sur les infrastructures du pays conquis et nécessitant une mise en œuvre par des ingénieurs et des techniciens capables de démonter usines et machines, par des marins et pilotes capables de diriger navires et avions, par des officiers du renseignement polyglottes capables de trouver les ressources et documents recherchés, par des scientifiques capables de déménager des instituts de recherche, et bien sûr par des logisticiens capables d'organiser le transport du butin vers l'URSS par rail, route ou mer ;
• le pillage informel et improvisé, portant sur les biens meubles des populations civiles et sur les commerces du pays conquis, exercé par les hommes de troupe et leur hiérarchie immédiate, et utilisant la logistique militaire pour envoyer à leurs familles leurs butins, sauf pour les objets en métaux ou pierres précieuses dont la détention par des particuliers était interdite et qui devaient obligatoirement être remis aux officiers d'intendance, chargés de les collecter pour l'Armée rouge, mais qui récompensaient les soldats selon les quantités apportées, en numéraire, alcools ou jours de permission.

Enfin, les réquisitions brutales et répétés dans ces territoires déjà exsangues ont provoqué la famine d'après-guerre  qui fut à l'origine de nombreux cas de cannibalisme  ou plus exactement d'anthropophagie  et qui explique pourquoi le bloc de l'Est  n'a pas connu le baby boom d'après-guerre , caractéristique de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Ultérieurement, dans les rares cas où les autorités communistes  reconnurent l'existence de cette famine (généralement niée), elles l'attribuèrent à une sécheresse.

Cette attitude dure était couverte et officiellement encouragée par la hiérarchie, pour « venger » les crimes nazis en territoire soviétique  (Ilya Ehrenbourg ). Cette violence s'est aussi exercée à l'encontre des « collaborateurs » : terme qui, pour le NKVD, pouvait englober tout citoyen soviétique n'ayant pas activement résisté à l'occupant.

Si la mémoire  des exactions de l'Armée rouge et du NKVD reste une plaie ouverte dans certains des pays concernés (Finlande, Pays baltes, Pologne, Roumanie, Hongrie…) , l'opinion occidentale ne s'y est guère intéressée[/b] et seulement dans certains cercles universitaires ou bien d'orientation politique de droite.


► Renvoi forcé de prisonniers soviétiques

Les prisonniers de guerre soviétiques ayant survécu à la captivité allemande étaient accusés par les autorités soviétiques de collaboration avec les nazis  et ainsi assimilés aux citoyens soviétiques ayant combattu avec les Allemands contre Staline (Armée Vlassov  et Armée russe anticommuniste ).




Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés ID89Kb-extermination-en-masse-des-juifs
« L'extermination en masse des Juifs en Allemagne occupée et en Pologne », note de la République de Pologne adressée aux Nations unies en 1942.



Les Alliés occidentaux livrèrent de gré ou de force à l'URSS près de 1 600 000 citoyens soviétiques, alors que Staline  considérait publiquement et officiellement la capture ou la capitulation de ses soldats ainsi que le travail forcé de ses civils en Allemagne comme un acte de trahison de leur part et qu'à leur retour, la déportation au Goulag  attendait plus de 80 % d'entre eux. Ainsi, de nombreux anciens prisonniers de guerre ou travailleurs forcés furent traités en coupables à leur retour, souvent forcé, au pays, et allèrent former la génération d'après-guerre des captifs du Goulag. Ce sort ne concernait pas seulement les prisonniers soviétiques, mais aussi des prisonniers roumains, qui combattaient contre l'Allemagne nazie depuis août 1944 et y furent capturés.


► Non-bombardement des voies ferrées aux camps d’extermination


À partir de 1942  et de la mise en œuvre de la « solution finale », malgré les alertes de Rudolf Vrba , de Jan Karski  (un évadé de Katyń, membre du service de renseignement de la Résistance polonaise ), du gouvernement polonais en exil et des organisations juives qui insistèrent sur la nécessité de détruire les voies ferrées servant à amener les déportés aux camps d'extermination nazis , de telles opérations ne furent pas jugées prioritaires par les Alliés et la Shoah put se poursuivre au même rythme : ce choix fut parfois rétrospectivement qualifié de « complicité de crime contre l'humanité » .


Dans le Pacifique


► Chine

R.J. Rummel indique qu'il existe peu d'informations concernant le traitement général des prisonniers japonais capturés par les forces nationalistes chinoises au cours de la seconde guerre sino-japonaise  (1937-1945).

Quelques exemples de crimes de guerre commis par les forces chinoises :
• En 1937, près de Shanghai, des meurtres, des tortures et des agressions ont eu lieu contre les prisonniers de guerre japonais et les civils chinois accusés de collaboration (en 1996, des photos montrant des soldats nationalistes chinois impliqués dans des exécutions arbitraires par décapitation ainsi que des actes de torture sont publiées).
• La mutinerie de Tung-chow en août 1937 : des soldats chinois recrutés par le Japon se sont mutinés et ont changé de camp à Tongzhou, Pékin, avant d'attaquer et de tuer 280 civils japonais.
• Les Troupes nationalistes dans la province de Hubei, en mai 1943, ont ordonné l'évacuation de villes entières, puis le « pillage » de celles-ci. Tous les civils qui ont refusé et/ou n'ont pas pu quitter la ville, ont été tués.


► Australie

Selon Mark Johnston, « le meurtre de Japonais non armés était commun » . Le commandement australien a tenté de faire pression sur les soldats australiens pour qu'ils fassent effectivement des prisonniers japonais, mais les troupes se sont montrées réticentes. Lorsque les prisonniers étaient capturés « il a souvent été difficile d'éviter de les tuer avant qu'ils aient pu être interrogés» . Selon Johnston, ce comportement dissuada très vraisemblablement certains soldats japonais de se rendre aux Australiens.

Le major-général Paul Cullen a indiqué que le meurtre de prisonniers japonais dans la campagne Kokoda Track « n'était pas rare ». Il a également déclaré qu'il pensait que les meurtres étaient compréhensibles, mais qu'ils lui avaient laissé un sentiment de culpabilité.


► Viols et mutilations


Il a été affirmé que des soldats américains ont violé des femmes d'Okinawa au cours de la bataille d'Okinawa en 1945.




Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés HD89Kb-lieutenant-US-Navy
Un lieutenant de l'US Navy avec un crâne japonais



L'historien Oshiro Masayasu (ancien directeur des Archives historiques de préfecture d'Okinawa) écrit, sur la base de plusieurs années de recherches : « Peu de temps après le débarquement des Marines américains, toutes les femmes d'un village, sur la péninsule de Motobu, sont tombées entre les mains des soldats américains. À l'époque, il n'y avait que des femmes, des enfants et des personnes âgées dans le village. En effet, tous les jeunes hommes avaient été mobilisés pour la guerre. Peu de temps après l'atterrissage, les Marines ont « nettoyé » le village tout entier, mais n'ont trouvé aucun signe de forces japonaises. Profitant de la situation, ils ont commencé « la chasse aux femmes » en plein jour et celles qui se cachaient dans des abris de village ou à proximité des raids aériens étaient regroupées une par une » .

Toutefois, les civils japonais insulaires qui se rendaient « étaient souvent surpris par le traitement humain qu'ils recevaient de l'ennemi américain » en comparaison des atrocités commises à leur encontre par les troupes japonaises métropolitaines.

Il y eut aussi 1 336 viols signalés au cours des dix premiers jours de l'occupation de la préfecture de Kanagawa, après la reddition du Japon.

Un nombre assez important de membres des forces armées des États-Unis se sont livrés à des mutilation de morts de guerre japonais sur le théâtre du Pacifique. La mutilation de soldats japonais inclut la prise de parties de corps comme « souvenirs de guerre » et « trophées de guerre » . Dents et crânes étaient les « trophées » les plus communément pris, bien que d'autres parties du corps ont également été collectées.


► États-Unis


Les Bombardements stratégiques sur le Japon, sur le front pacifique, qui firent entre 300000 et 1 million de morts, notamment via l'usage d'armes incendiaires sur les centres-villes civils japonais, sont souvent cités comme crime de guerre des états-unis. Ils se concluront par les bombardements atomiques de Nagasaki et Hiroshima (voir ci-dessous).


► Nagasaki et Hiroshima


Les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, du fait qu'ils portaient volontairement sur le centre de villes ne comprenant aucun objectif ni défense militaire, et qu'ils ont tué presque exclusivement des civils, ont été considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, mais aucune information n'a été ouverte. Voir également le Débat sur les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_des_Alli%C3%A9s


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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 22:04

Lois de la guerre

Le droit de la guerre est une expression pour désigner les lois, en général coutumières, sur lesquelles s'entendent les peuples ennemis lorsqu'ils sont en guerre.

Elles sont très anciennes, attestées aussi bien dans l'Antiquité que chez les peuples premiers, et comprennent la manière de commencer une guerre et ses enjeux, les moyens de combattre qui sont considérés comme déloyaux, le statut et les droits des otages, des ambassadeurs, des arbitres, des combattants, des civils et des prisonniers, les trêves et les traités, la manière de terminer la guerre et de faire la paix.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_la_guerre


Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés 6YzrIb-barre-D


Travail forcé des prisonniers de guerre

Le travail forcé des Allemands après la Seconde Guerre mondiale fait référence à l'utilisation par les Alliés de civils allemands et soldats capturés pour les travaux forcés durant les années suivant la Seconde Guerre mondiale (et dans certains cas beaucoup plus longtemps).

Le sujet de l'utilisation d’Allemands pour le travail forcé comme réparation avait été abordé lors de la conférence de Téhéran en 1943, où Joseph Staline exigea 4 000 000 de travailleurs allemands.

Le travail forcé fut également inclus dans le projet de plan Morgenthau de septembre 1944, et fut inclus dans le protocole final de la conférence de Yalta en janvier 1945, où il fut sanctionné par le premier ministre britannique Winston Churchill et le président américain Franklin D. Roosevelt.

En mars 1947, environ 4 000 000 d'Allemands étaient utilisés comme main-d’œuvre forcée.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_forc%C3%A9_des_Allemands_apr%C3%A8s_la_Seconde_Guerre_mondiale


Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés 6YzrIb-barre-D



Waffen-SS


La Waffen-SS (littéralement « escadron de protection en armes ») était la branche militaire de la Schutzstaffel (SS), dont elle constitua l'une des composantes les plus importantes avec la SS générale (Allgemeine SS), le service de sécurité (Sicherheitsdienst) et les unités à tête de mort (SS-Totenkopfverbände).

Elle fut conçue à l'origine par Heinrich Himmler comme une armée raciale et politique, uniquement constituée de nationaux-socialistes convaincus, soumis à de sévères critères de sélection notamment basés sur les théories raciales nazies. Au fil du temps, et surtout à partir de la fin de l'année 1942, elle intégra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche (personnes d'origine germanique mais hors du Reich) et des malgré-nous alsaciens et mosellans dans une première phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupés, de la Belgique à l'Albanie, du Danemark à l'Ukraine, sans se soucier de leur éventuelle origine germanique. Ces unités non allemandes furent largement majoritaires à partir de 1944, avec près de 700 000 hommes sur un total de près d'un million de membres de la Waffen-SS pendant toute la durée du conflit. Avec des motivations diverses, allant de l'engagement nazi ou des convictions anticommunistes jusqu'aux conflits ethniques locaux, les unités étrangères de la Waffen-SS furent un appoint important aux opérations militaires allemandes.

Présentes sur tous les fronts de 1939 à 1945, à l'exception de l'Afrique du Nord, les unités de la Waffen-SS se révélèrent d'engagement variable : nombre d'entre elles firent preuve d'une grande combativité, essentiellement sur le front de l'Est, à partir de 1943. Elles se singularisèrent par le nombre de leurs exactions et de leurs crimes sur tous leurs théâtres d'opérations.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Waffen-SS



Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés 6YzrIb-barre-D


Massacre d’Abbeville


Le massacre d'Abbeville est une exécution sommaire survenue le 20 mai 1940 dans la ville française d'Abbeville. 21 personnes arrêtées sur le territoire belge, et suspectées par l'administration belge d'être des espions ou des collaborateurs potentiels, sont passées par les armes sans jugement par une compagnie de l'armée française en pleine débâcle lors de la bataille de France.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Abbeville


Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés 6YzrIb-barre-D


Armée d’Afrique

Le nom d'Armée d'Afrique, comme on désignait l'armée française d’Algérie puis d'Afrique du Nord, désignait l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires de l'AFN ou Afrique française du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie.

Le terme « Armée d'Afrique » n'a pas de signification institutionnelle, mais plutôt le sens général de forces de souveraineté stationnées en Algérie française, en Tunisie et au Maroc durant la période coloniale de 1830 à 19622. Intégrée aux forces armées métropolitaines, l'Armée d'Afrique se distinguait de l'Armée coloniale. Elle comprenait des formations composées en majorité voire en totalité d'Européens, d'une minorité de Juifs séfarades et d'autres constituées en grande partie d' « Indigènes », les proportions variant d'un corps à l'autre.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le terme d'armée d'Afrique restera attaché au corps expéditionnaire français en Italie et à la 1re armée française.

Les régiments de l'Armée d'Afrique venant en majorité de l’Algérie française (Légion étrangère, Zouaves et Tirailleurs) sont les plus décorés de l'Armée française juste après le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), appartenant aux troupes coloniales.

Elle est dissoute en 1962, mais des unités maintiennent son souvenir comme le 1er régiment de tirailleurs (Épinal), le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (Canjuers), le 1er régiment de spahis (Valence), le 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique (Camp de la Valbonne) et le 40e régiment d'artillerie (Camp de Suippes).

Le 5e Régiment de Tirailleurs Marocains, en garnison à Dijon, n'a été dissous qu'en 1965.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_d%27Afrique_(France)[/color][/color]
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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 22:07

Forces françaises de l’intérieur (FFI)

Les Forces françaises de l'intérieur (FFI) sont le résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée : l'Armée secrète (AS, gaulliste, regroupant Combat, Libération-Sud, Franc-Tireur), l'Organisation de résistance de l'armée (ORA, giraudiste), les Francs-tireurs et partisans (FTP, communistes), etc.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_fran%C3%A7aises_de_l%27int%C3%A9rieur

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Les collaborationnistes


La collaboration en France est, entre 1940 et 1944, l'action et le travail commun, menés de façon choisie par le régime de Vichy dirigé par le maréchal Pétain, avec l'Allemagne nazie occupant le territoire français.

Elle consiste d'une part en une collaboration d'État, annoncée de prime abord sans exclusive avec tous les États voisins, dans sa partie spécifique avec l'État Allemand. Celle-ci est proclamée lors du discours radiodiffusé du 30 octobre 1940. Le maréchal Pétain y fait part de sa rencontre avec Hitler, de sa décision d'avoir accepté, en violation de l'engagement interallié du 28 mars 1940, le principe d'une collaboration avec le Troisième Reich, selon des modalités à préciser, et de la responsabilité qu'il en prend devant l'histoire. Il invite les Français à le suivre dans cette voie. Ce même mois d'octobre 1940, Pétain promulgue en France des lois antisémites.

Cette collaboration consiste aussi, d'autre part, en d'autres formes de collaboration plus informelles auxquelles se livrent des Français en dehors de l'appareil d'État.

On peut distinguer trois sortes de collaboration :
• la collaboration d'État menée par le régime de Vichy, mettant notamment la police française au service de l'idéologie nazie dans les rafles de juifs ;
• les collaborationnistes, d'idéologie fasciste, qui prônent le principe de la collaboration politique et l'entrée en guerre aux côtés de l'Allemagne (Rassemblement national populaire (RNP), Parti populaire français (PPF) ou militaires (LVF) ;
• la collaboration économique d'industriels et banquiers (patronat français). Collaboration privée volontaire agréée par décrets vichystes : modèle allemand de concentration économique (élaboré par von Schnitzler de IG Farben). Association de capitaux (sociétés mixtes), cartels franco-allemands, spoliation des concurrents sur le marché européen, pillage allemand (compensation) alimenté par l'Office central de répartition des produits industriels (OCRPI). Une partie de cette collaboration privée est aussi considérée comme une collaboration technique imposée par les vainqueurs.

À la suite de Philippe Burrin, les historiens parlent de « collaboration au quotidien » pour désigner un certain nombre de comportements significatifs, mais ne relevant pas de l'engagement politique actif : rapports personnels cordiaux entretenus avec des Allemands, envoi de lettres de dénonciation à la police ou à la Gestapo (trois à cinq millions de lettres anonymes en France, soit une moyenne de 2 700 lettres par jour11, 50 % étant motivées par l'espoir d'une récompense en argent, 40 % relevant de raisons politiques, 10 % de vengeances12), chefs d'entreprises sollicitant d'eux-mêmes des commandes de l'ennemi, relations amoureuses affichées avec des soldats de l'armée d'Occupation, voire des membres de la Gestapo, etc.

Il peut y avoir recouvrement entre la collaboration d'État et le « collaborationnisme » : de nombreux collaborationnistes parisiens, certains partisans convaincus de la victoire allemande et de l'idéologie nazie, sont ainsi entrés au gouvernement de Vichy.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_France


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Les vichystes


Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique dirigé par Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, situé en zone libre.

Après le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régime est dès lors désigné sous le nom d’« État français ». Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy ».

Les Allemands, qui occupent d’abord le Nord et l’Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l’administration française sous l’autorité d’un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l’État français », puis met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, et d'opposants politiques (dont les communistes), rafles de Juifs étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n’est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d’utilité publique8 et contribue aussi à l’effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.

Considérant que la République française n’a jamais cessé d’exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy


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Miliciens


La Milice française, souvent appelée simplement la Milice, était une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le régime de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les « déviants » dénoncés par le régime de Vichy et les collaborateurs fascistes. C'était aussi la police politique et une force de maintien de l’ordre.

Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française, et officier Waffen-SS.

Organisation de type fasciste, elle se voulait un mouvement révolutionnaire, à la fois antirépublicain, antisémite, anticommuniste, contre le capitalisme international, pour le corporatisme, nationaliste et autoritaire1. Elle sembla avoir ambitionné de devenir l’équivalent d'un parti unique de l’État français. Sa montée en puissance marqua en tout cas, selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann, la fascisation finale du régime de Vichy.

Comme les nazis, les miliciens usaient couramment d'arrestations arbitraires, de délation, de torture, de rafles, d'exécutions sommaires et arbitraires, voire de massacres. Leur pratique systématique de la violence et leurs nombreuses exactions, tout comme leur collaborationnisme jusqu’au-boutiste, contribuèrent à les faire rester très minoritaires au sein d’une population qui les haïssait et les rejetait largement. La Milice n’eut jamais plus de 35 000 membres (29 000 adhérents en automne 1943 selon Francis Bout de l'An, sur lesquels, d’après le chef du service des effectifs, l’enseigne de vaisseau Carus, seulement 10 000 étaient actifs). Même après son développement en zone nord, la Milice ne dépassera jamais 15 000 militants réels au total.

Leur hymne était Le Chant des cohortes.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Milice_fran%C3%A7aise


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Armée française de libération


L'Armée française de la Libération est l'Armée française réunifiée, résultant de la fusion de l'Armée d'Afrique giraudiste et des FFL gaullistes, qui, après avoir participé aux campagnes de Tunisie et d'Italie, débarque avec les Alliés pour reconquérir la France en 1944 et qui entre en 1945 en Allemagne pour obtenir sa capitulation et l'occuper jusqu'en 1955.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_fran%C3%A7aise_de_la_Lib%C3%A9ration


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Epuration


L’épuration à la Libération en France visait les personnes ayant collaboré avec les autorités d’occupation nazies ou considérées comme telles.

Une épuration politique et antisémite par le régime de Vichy avait eu lieu entre 1940 et 1944.

À la Libération, avant que les cours de justice et chambres civiques ne soient créées et installées, et à la faveur des mouvements de foules où la joie, le désir de vengeance et les règlements de comptes se mêlent, résistants et populations s’en prennent aux collaborateurs, ou considérés comme tels. L’épuration extra-judiciaire entraîna la mort d'environ 9 000 personnes dont un tiers par des résistants, notamment les FTP. Le député socialiste Adrien Tixier, ministre de l’Intérieur en mars 1945, affirme aux représentants de De Gaulle que 105 000 assassinats ont eu lieu entre août 1944 et mars 1945, un chiffre largement repris dans le public à l’époque. Ces exécutions sont alors l’objet d’une légende noire, où les chiffres deviennent de vrais arguments dans les tentatives de réhabilitation de certains collaborationnistes. Sans omettre les « profiteurs » de l’épuration qui eurent l'occasion de créer de toutes pièces des éléments d’accusation afin de s'approprier des biens (par enchères convenues et interposées) ou d'assouvir leur vengeance à l'encontre de certains.

Par la suite, l’épuration judiciaire prend le relais. Elle s’exerce par l’entremise de tribunaux d’exception : la Haute Cour de justice, les cours de justice, et les chambres civiques pour les actions non réprimées par le code pénal. Le jury d'honneur juge les élus. L’épuration légale concerne plus de 300 000 dossiers, dont 127 000 entraînent des jugements et 97 000 des condamnations, les peines allant de 5 ans de dégradation nationale à la peine de mort. Soucieux de réduire rapidement la fracture entre les Français, le gouvernement de la République française vote trois amnisties pour les épurés, dès 1947, puis en 1951 et 1953.

L'épuration touche tous les secteurs d’activité et toutes les couches de la société.

L’épuration est très rapidement un sujet polémique. Les premiers à écrire sur ce thème sont les épurés eux-mêmes ou les épurateurs, ce qui ne favorise pas la neutralité des propos. De plus, les journaux d’extrême droite, ainsi que les anciens vichystes ou leurs avocats relaient la légende noire de l'épuration, avançant des chiffres de massacres et d'exécutions souvent exagérés.

Le cinquantenaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, au milieu des années 1990, fut l’occasion de nombreuses études permettant d’éclairer d’une lumière nouvelle cette période extraordinaire, au sens propre du terme, qu’est la Libération. Ce fut également le moment de synthétiser l’ensemble des travaux concernant celle-ci.

Les dernières enquêtes réalisées par le Comité d’histoire de la Seconde Guerre mondiale (CHDGM) et son successeur, l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP), donne pour 84 départements (sur 90 en 1945) le chiffre de 8 775 exécutions sommaires lors de l’épuration extra-judiciaire, auxquels il faut ajouter environ mille cinq cents condamnations à mort prononcées entre 1944 et 1951, par la Haute Cour de justice et les cours de justice (791 ou 767 suivant les enquêtes), et par les cours martiales (769 pour 77 départements selon l’IHTP). En outre, environ dix mille condamnations à l'indignité nationale sont prononcées.

L’épuration aurait donc fait au total entre 10 000 et 11 000 morts, l’essentiel des exécutions sommaires ayant eu lieu immédiatement après la Libération (date qui a varié selon les régions).

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https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89puration_%C3%A0_la_Lib%C3%A9ration_en_France
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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 22:10

Jeanne Coroller


Jeanne Coroller, dite Coroller-Danio, née le 25 mai 1892 à Mordelles et assassinée le 13 juillet 1944, dans la forêt de La Hardouinais à Merdrignac, est une militante autonomiste bretonne et une femme de lettres.

Son nom d'auteur était Jeanne Cécile Danio, elle signait J.C. Danio, Jeanne de Coatgourc'han, Gilles Gautrel et Gilesse Penguilly.


Son père est un écrivain de langue bretonne, Eugène Coroller (1857-1923) plus connu sous le pseudonyme de Gweltaz. Ce grand ami de Théodore Hersart de la Villemarqué est un descendant du colonel Coroller, membre de l’état-major de Georges Cadoudal, Il est aussi le fondateur de "Feiz ha Breiz" et le président du "Breuriez ar Brezonnek". Bretonne également, sa mère est Pauline de Farcy de Beaumont (1858-1932).

Née à Mordelles en 1892, Jeanne Cordelle épouse le 19 février 1924 à Trédaniel, René Chassin du Guerny (veuf en premières noces de Cécile Loir-Mongazon) et lui donnera sept enfants dont Rozenn (1958), mariée en 1939 avec Yves Chevillotte, François, Armelle, mariée en 1960 avec Yves Chevillotte, Marie-Hélène, Yvonne-Jeanne (Vonig) et Yannick marié en 1958 avec Geneviève Méric de Bellefon.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Coroller-Danio


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FTP

Les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), également appelés Francs-tireurs et partisans (FTP), est le nom du mouvement de résistance intérieure française créé à la fin de 1941 par la direction du Parti communiste français.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Francs-tireurs_et_partisans


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AS

L’Armée secrète (AS) est un regroupement de résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale, créé en septembre 1942.

Cette structure de combat est issue du regroupement des formations paramilitaires des trois plus importants mouvements de résistance « gaulliste » de la zone sud : Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_secr%C3%A8te_(France)

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SS Polizei Regiment 19


Le SS Polizei Regiment 19, (abréviation : SS-Pol-Rgt 19) que l'on peut traduire en français par 19e régiment SS de police, était une unité de police militaire de la police de l'ordre nazi (Orpo) pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a sévi en Slovénie et en France.


Le Polizei Regiment 19 est créé en juillet 1942 à Bled, à partir des 72e, 171e et 181e bataillons de police, et tenait garnison dans le sud de la Styrie et dans la Carniole. Il reçoit la dénomination SS-Polizei le 24 février 1943.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/SS_Polizei_Regiment_19


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Massacre de Saint-Genis-Laval


Le massacre du fort de Côte-Lorette ou massacre de Saint-Genis-Laval désigne l'exécution par les occupants allemands d'environ 120 détenus de la prison Montluc au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval le 20 août 1944.


Contexte

Après le débarquement de Normandie le 6 juin 1944 et celui de Provence le 15 août, la défaite du troisième Reich se précise et les forces d'occupation nazies intensifient la fréquence et la violence des tueries dont ils se rendent coupables. Selon Henri Amouroux,
« Montluc est le vivier où les Allemands puisent, quand bon leur semble, qui bon leur semble, ceux qu'ils veulent tuer ». Dans les mois qui précèdent la libération de Lyon, plusieurs centaines de détenus de la prison sont exécutés arbitrairement, dont une centaine de Juifs entre le 17 et le 21 août à l'aérodrome de Bron.


Déroulement

Le matin du 20 août 1944, la Sicherheitspolizei de Lyon, dirigée par Werner Knab et Klaus Barbie, extrait environ 120 détenus de la prison Montluc. Les otages sont emmenés dans deux cars, accompagnés de six voitures dans lesquelles se trouvent des Allemands et des miliciens français, au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval, où ils arrivent vers 8h30.

Les otages sont fusillés par petits groupes dans la maison du garde attenante au fort. Un seul, un
« malgré-nous »  du nom de René Wehrlen, peut s'échapper sans être repris.

Après la fusillade, les bourreaux incendient la maison avec de l'essence et du phosphore, puis la font exploser. Parmi les victimes, on compte plusieurs figures de la résistance locale, comme Daisy Georges-Martin, François Boursier et Roger Radisson.

Conséquences

En représailles, et dans le but de sauver le millier de prisonniers détenus à Montluc, le commissaire de la République Yves Farge donne l'ordre d'exécuter 84 prisonniers allemands des Forces françaises de l'intérieur en Haute-Savoie. Il fait savoir par courrier à Werner Knab que toute nouvelle exécution de prisonniers français entraînerait l'exécution d'otages allemands, dont le chef d'un contingent de police capturé par les FFI dans la Loire. Le 23 août au soir, le préfet André Boutemy donne les clés de Montluc à Yves Farge. La prison est libérée onze jours avant la libération de Lyon qui a lieu le 3 septembre 1944. Quarante-quatre prisonniers allemands sont exécutés le 28 août à Annecy, et quarante autres au château d'Habère-Lullin le 2 septembre, sur les lieux où les nazis avaient abattu 25 jeunes le soir de Noël 1943.

Le 21 août, une équipe mortuaire de la Croix-Rouge arrive sur place pour dégager et identifier les corps. Les restes sont placés dans 88 cercueils, mais le nombre précis de victimes est inconnu, certains des cercueils ne contenant que des fragments osseux et des débris. En 2014, le travail d'identification n'est pas terminé : un peu plus de 80 victimes seulement ont été identifiées.

Le 22 août, le cardinal Gerlier exprime son indignation à Knab dans un courrier où il affirme qu'il est « indigne d’une civilisation chrétienne ou simplement humaine, de mettre à mort de cette manière »  et que « ceux qui en portent la responsabilité sont à jamais déshonorés aux yeux de l’humanité ». Des obsèques sont célébrées à Saint-Genis-Laval le 23 août en présence de Gerlier, alors que les Allemands occupent encore la ville.

Chaque année, la commune de Saint-Genis-Laval organise fin août une cérémonie officielle de commémoration.

L'ASPAL se charge encore aujourd'hui de collecter des archives et de retrouver les familles des victimes pour cette commémoration.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_du_fort_de_C%C3%B4te-Lorette


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Massacre du 25 décembre 1943


Le massacre d'Habère-Lullin est un crime de guerre perpétré par des policiers allemands le jour de Noël 1943 dans le but de briser l'organisation de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale et de marquer les esprits. Il a eu lieu à l'occasion d'un bal dans le château d'Habère-Lullin en Haute-Savoie et a causé la mort de 25 jeunes hommes ainsi que de 6 autres morts en déportation. À la libération, les résistants des Forces françaises de l'intérieur ont exécuté 40 prisonniers allemands dans le même village le 2 septembre 1944.


Contexte


Des groupes de résistants se sont constitués dans la vallée dès 1942 auxquels viennent s'ajouter des camps de réfractaires au service du travail obligatoire (STO) à partir du printemps 1943 qui sont soutenus par la population. Notamment, le foin réquisitionné est brulé en mars et des armes sont parachutées au col des Moises au mois d'août. Ces activités font l'objet de rapports d'agents du Parti populaire français et des premières opérations de police sont menées contre les camps.


La tragédie


Le gardien de la paix Cazeaux reçoit pour mission de s'infiltrer et de détecter les filières de résistants. Il arrive à Habère-Lullin le 10 décembre en compagnie de trois réfractaires après qu'ils se sont fait refouler du camp de réfugiés des Charmilles en Suisse. Il s'installe au château qui est alors occupé par des bûcherons inscrits à l'agence Todt et travaillant pour la scierie Bourgeois de Thonon.

Un couple de jeunes Marseillais arrive à la même époque et se dit aussi réfractaire. Ils poussent à l'organisation de bals qui se déroulent chaque dimanche à partir du mois de novembre et attirent la jeunesse de la vallée. Celui du 25 décembre se tient au château d'Habère-Lullin et regroupe jusqu'à 80 personnes. À 23 heures, le mitron du boulanger vient annoncer que les Allemands allaient arriver après avoir été prévenu par le maire d'Annemasse, Deffaugt, par téléphone. Cependant, personne ne le croit.

Le 26 décembre, à 1 h du matin, après avoir encerclé le château, la 9e compagnie du IIIe bataillon du 28e régiment de police SS "Todt" commandée par le capitaine SS Lottmann tente de rassembler tout le monde dans la grande salle. Mitraillés, deux jeunes sont tués en essayant de sortir par les fenêtres et un autre alors qu'il sortait du bal tandis que d'autres parviennent à se cacher au rez-de-chaussée.

Dans la grande salle, la cinquantaine de garçons et de filles sont interrogés et doivent défiler devant Cazeaux. D'un signe de la tête, celui-ci indique s'il s'agit d'un habitué ou non. Ceux qui ont été identifiés sont exécutés d'une balle dans la nuque. Leurs corps sont ensuite recouverts de paille et d'essence et le château est incendié. En partant, les Allemands exécutent encore le fromager car il était soupçonné de ravitailler le maquis.

Les autres jeunes sont tout d'abord incarcérés à l'hôtel Pax à Annemasse qui sert alors de prison. Il y a 17 garçons et 9 filles. Les Bourgeois, les propriétaires du château, sont également arrêtés chez eux à Thonon avant d'être relâchés deux jours plus tard. Les filles sont libérées le 30 décembre, suivies le lendemain par le plus jeune des garçons qui n'avait pas encore 18 ans. Parmi ceux qui restent, un groupe est envoyé travailler dans une filature à Leipzig tandis que 8 autres sont déportés, notamment au
camp de Flossenbürg. Parmi les déportés, seuls 2 survécurent.

La version officielle publiée dans la presse de l'époque est la suivante :
« Les Allemands cernèrent le château d'Habère-Lullin où se trouvaient les maquisards. Ils l'attaquèrent avec des lance-flammes et des grenades incendiaires et mitraillèrent les jeunes gens qui cherchaient à s'enfuir par les fenêtres. Le château a brulé et on peut estimer à vingt-cinq au moins le nombre de jeunes qui ont péri carbonisés. »


Les suites


La résistance soupçonnait le couple de Marseillais d'être impliqué dans ces évènements. Le jour de l'enterrement des victimes et le lendemain de la libération de la Marseillaise, un commando de neuf personnes se rend donc chez eux pour les enlever et les interroger. Leur détermination est renforcée par le fait que le préposé aux PTT les informe qu'il a capté un appel téléphonique annonçant que la Gestapo viendrait les chercher le lendemain matin. Après les avoir trouvés en train de faire leur valise, les hommes du commando les emmènent dans la cave d'un chalet et les fouillent. Ils découvrent une carte montrant que l'homme appartient à la Kriegsmarine de Toulon et celui-ci avoue entre autres qu'il travaille à l'hôtel Pax d'Annemasse, siège de la Gestapo. Convaincus de leur culpabilité, ils les fusillent sur le champ. Cette culpabilité a toutefois été récemment remise en question.

Cazeaux a été condamné à mort le 7 octobre 1948 par le tribunal militaire de Lyon pour avoir signalé la présence des maquisards au château.

À la libération, le
2 septembre 1944, les FFI ont exécuté 40 prisonniers allemands à Habère-Lullin. Cet événement fait suite aux massacres de détenus de la prison Montluc à Lyon par l'armée allemande et à la menace faite par Yves Farge d'exécuter des prisonniers allemands en représailles. Bien qu'Yves Farge ait obtenu les clés de la prison dès le 23 août et que les prisonniers de Montluc aient été libérés, les préparatifs de l'exécution continuent. Un premier groupe de 44 prisonniers allemands est exécuté à Annecy tandis qu'un autre groupe est tout d'abord rassemblé à l'usine de la CIME à Saint-Pierre de Rumilly avant d'être embarqué au bout d'une semaine pour être fusillé par groupe de cinq sur un lieu symbolique, les ruines du château d'Habère-Lullin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Hab%C3%A8re-Lullin
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SAS

Le Special Air Service (SAS) est une unité de forces spéciales des forces armées britanniques, mise au point en 1941 en Égypte par le lieutenant David Stirling alors qu'il séjournait à l'hôpital après un accident de parachute.

Cette unité s'est fait connaître pendant la Seconde Guerre mondiale en se livrant à des raids audacieux menés sur les arrières des lignes allemandes en Afrique du Nord. Pour se renforcer, elle a intégré des unités étrangères, en particulier françaises (1re compagnie d'infanterie de l'air) et grecques (bataillon sacré). À la fin de la campagne du désert (Libye, Cyrénaïque, Crète et Tunisie) elle rejoint la Grande-Bretagne pour se restructurer en vue des opérations de libération de l'Europe du sud (Italie) puis du nord (France, Belgique, Pays-Bas) en formant une brigade anglo-franco-belge.

Dissoute à la fin de la guerre, l'unité fut recréée au Royaume-Uni en 1947. Elle est considérée comme l'une des références mondiales en matière de forces spéciales et d'unité de contre-terrorisme.
Sa devise est :
« Who Dares Wins » (« Qui ose gagne »).

[...]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Special_Air_Service


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Jörg Friedrich


Jörg Friedrich (né en 1944 à Kitzbühel) est un écrivain et historien allemand, auteur de divers ouvrages traitant de sujets historiques. Ses centres d’intérêt sont la période nationale-socialiste et la Seconde Guerre mondiale, et le processus de mise au clair de ce passé (en allemand : Aufarbeitung) pendant l’après-guerre. Il a en outre traité, à travers de nombreuses publications parues dans la presse, du thème des crimes d’État et de gouvernement.

Mais Friedrich s’est surtout rendu célèbre par son livre Der Brand (2002 ; trad fr. l’Incendie), consacré aux bombardements alliés sur les villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale ; la thèse que défend le livre, et qui suscita la controverse, est que ces bombardements visant des cibles civiles étaient disproportionnés par rapport aux objectifs à atteindre, et constituent un meurtre de masse, et également un crime de guerre, exécuté avec des méthodes qui tendent à faire un rapprochement avec celles utilisées lors de l'Holocauste (par exemple : une planification administrative, etc.).



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https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B6rg_Friedrich



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Winston Churchill


Sir Winston Churchill, né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du XXe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé.

Winston Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d'un homme politique conservateur atypique n'ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s'il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l'occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d'inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières — l'armée paie moins que le journalisme et il a besoin d'argent —, il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers.

Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, commencée et terminée aux côtés du Parti conservateur, malgré un intermède crucial au Parti libéral ; il occupe également des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l'Amirauté du gouvernement libéral d'Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la fondation des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l'importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu'à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d'enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l'Armement, secrétaire d'État à la Guerre et secrétaire d'État de l'Air par David Lloyd George, alors Premier ministre.

Durant l'entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l'Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé : l'économie n'est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n'est pas en phase avec le milieu politique d'alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l'apprécient pas et lui-même n'est pas un homme d'appareil ; ses prises de position envers les régimes fascistes ou lors de la crise monarchique détonent, les dernières lui vouant une solide inimitié de la part du roi George VI. Il connaît une dizaine d'années de traversée du désert ; il s'y distingue toutefois de nombre de ses pairs par son opposition vigoureuse à la montée en puissance de l'Allemagne nazie et ses appels à la vigilance face aux ambitions d'Adolf Hitler.

Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne.

Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l'opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il reste cependant jusqu'en 1964 membre d'un parlement où il avait été élu pour la première fois en 1900.

En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l'ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d'obsèques nationales qui sont alors l'occasion de l'un des plus importants rassemblements d'hommes d'État ayant eu lieu dans le monde.

Il est considéré comme l'un des plus grands Premiers ministres du Royaume-Uni, ayant fortement marqué par sa détermination à résister coûte que coûte à l'Allemagne nazie alors même que le reste de l'Europe avait été balayé par les forces de l'Axe et qu'une grande partie de la classe politique de son pays a dans un premier temps fait pression pour un armistice avec Hitler. Il est souvent vu comme une figure incarnant les valeurs de rectitude morale, d'humour flegmatique et de résilience que l'imaginaire collectif associe aux Britanniques. Ses discours Du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ainsi que We shall fight on the beaches figurent parmi les plus célèbres discours du XXe siècle. Toutefois, si son rôle majeur et héroïque dans la victoire contre le nazisme fait consensus, il est parfois critiqué pour sa politique intérieure et certaines prises de position, parmi lesquelles son opposition farouche à la décolonisation.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchil


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Arcona


Le Cap Arcona est un ancien paquebot allemand de grand luxe dont l'histoire est liée à l'une des plus grandes tragédies maritimes de la Seconde Guerre mondiale.

Le 3 mai 1945, il est coulé par l'aviation britannique avec deux autres navires (le Thielbek et le Deutschland) alors que sont parqués à bord des milliers de déportés transférés du camp de concentration de Neuengamme. Le naufrage du Cap Arcona a causé la mort d'environ 5 250 personnes.



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Thielbrek


Le Thielbek est un cargo de 2 815 tonneaux coulé avec le Cap Arcona et le Deutschland IV par la RAF le 3 mai 1945 dans la baie de Lübeck avec une perte de 2 750 vies. Les victimes étaient des déportés provenant de Dora et Neuengamme.

En 1949, le navire, d’où 49 corps furent enfin retirés puis envoyés au cimetière de Lübeck, fut renfloué, réparé, puis repris le service sous le nom de Reinbek1. En 1961, la compagnie Knöhr & Burchard, qui le faisait naviguer sous pavillon panaméen, le vendit. Il fut démonté en 1974 dans le chantier naval de Split.

Son nom provient du Thielbek, un affluent disparu de l'Elbe à Hambourg.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Thielbek


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Deutschland


Le navire Deutschland de 1923, connu comme le Deutschland IV pour le distinguer des autres navires de même nom, était un transatlantique de la compagnie HAPAG. Il fut coulé durant le même raid aérien que le Cap Arcona et le Thielbek du 3 mai 1945.


La série des Deutschland avait commencé avec l'Albert Ballin.

Le Deutschland fut lancé le 28 avril 1923. Il effectua sa croisière inaugurale le 27 mars 1924, de Southampton à New York. Il fut remotorisé en 1929 avec une vitesse de croisière réduite à 19 nœuds.

En 1940, il devint un navire-logement pour la Kriegsmarine à Gotenhafen. En 1945, en sept passages, il transporta 70 000 réfugiés de l'Allemagne orientale vers l'ouest dans le cadre de l'opération Hannibal. Il devint ensuite un navire-hôpital.

Le 3 mai 1945, il fut brûlé puis coulé dans la baie de Lübeck au large de Neustadt par la même attaque aérienne britannique qui coula le Cap Arcona et le Thielbek ; ces deux derniers navires avaient été remplis de déportés de 24 nationalités différentes (dont des Français). Des milliers d'entre eux sont morts. Par chance, au moment de l'incendie, aucun n'était à bord du Deutschland et l'équipage eut le temps de fuir.

En 1948, son épave est démontée et déchiquetée.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Deutschland_IV


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Donald Bloxham


Donald Bloxham, né en 19731 à Birmingham, est un historien britannique. Il est spécialiste de l'Histoire des génocides.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Bloxham



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Massacre de Baugnez

Le massacre de Malmedy, ou massacre de Baugnez, est un crime de guerre commis le 17 décembre 1944 par une unité allemande, le Kampfgruppe Peiper. Au cours de la bataille des Ardennes, ce Kampfgruppe a assassiné des prisonniers de guerre américains au carrefour de Baugnez, situé à quelques kilomètres au sud de la ville de Malmedy en Belgique.

D'un point de vue historiographique, cet événement est généralement connu sous le nom de
« massacre de Malmedy », bien que la ville n'ait jamais été atteinte au cours de l'offensive. Ce crime de guerre, qui s'inscrit dans une suite de crimes perpétrés par la même unité au cours de la même journée et les jours suivants, a fait l’objet d’un jugement rendu par le tribunal militaire de Dachau lors d'un procès tenu en 1946.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Malmedy



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Trentaine de soldats allemands prisonniers sont assassinés


Le massacre de Chenogne est le meurtre de prisonniers de guerre de la Wehrmacht par des troupes américaines, près du village de Chenogne, en Belgique, le 1er janvier 1945. Le massacre a été effectué peu de temps après le massacre de Malmedy où des soldats américains prisonniers ont été abattus par des membres de la Waffen SS. C'est l'un des crimes de guerre commis au cours de la bataille des Ardennes impliquant les Alliés et les forces de l'Axe.

Les événements ont été dissimulés à l'époque et il n'y a eu ni poursuite ni punition envers les responsables. Des historiens d'après-guerre estiment que les meurtres ont été basés sur les ordres des officiers supérieurs qu'il
« ne fallait pas faire de prisonniers. »


Contexte


Le 17 décembre 1944, durant la bataille des Ardennes, les soldats de la Waffen-SS ont abattu 80 prisonniers américains au carrefour de Baugnez, près de la ville de Malmedy. Quand la nouvelle de la tuerie se propage parmi les troupes, elle a suscité une grande colère parmi les unités combattantes. Une unité américaine a donné des ordres : « Aucun SS ou parachutiste ne sera fait prisonnier, on leur tirera dessus à vue.»



Témoignages

John Fague, de la compagnie B, 21e bataillon d'infanterie blindée (de la 11e division blindée), en service près de Chenogne, décrit l'exécution de prisonniers allemands par des troupes américaines :

Some of the boys had some prisoners line up. I knew they were going to shoot them, and I hated this business.... They marched the prisoners back up the hill to murder them with the rest of the prisoners we had secured that morning.... As we were going up the hill out of town, I know some of our boys were lining up German prisoners in the fields on both sides of the road. There must have been 25 or 30 German boys in each group. Machine guns were being set up. These boys were to be machine gunned and murdered. We were committing the same crimes we were now accusing the Japs and Germans of doing.... Going back down the road into town I looked into the fields where the German boys had been shot. Dark lifeless forms lay in the snow.
— John Fague, (en) John Fague, « B Company 21st AIB » [archive], Thunderbolt Unit Histories, The 11th Armored Division Association, 2006 (consulté le 3 juin 2006)


« Certains des gars ont aligné des prisonniers. Je savais qu'ils allaient les tuer, et je détestais cette affaire... Ils leur ont fait remonter la colline pour les assassiner avec le reste des prisonniers qu'on avait faits le matin... Comme nous remontions la colline hors de la ville, je sais que certains de nos gars alignaient des soldats allemands dans les champs sur les deux côtés de la route. Il devait y avoir 25 ou 30 gars allemands dans chaque groupe. Des mitrailleuses étaient montées. Ces gars allaient être descendus à la mitrailleuse et assassinés. Nous commettions les mêmes crimes dont nous accusions les Japs et les Allemands... En descendant la route vers la ville j'ai regardé les champs là où les gars allemands avaient été tués. Des formes sombres et sans vie gisaient dans la neige. »
— (en) John Fague, « B Company 21st AIB » [archive], Thunderbolt Unit Histories, The 11th Armored Division Association, 2006 (consulté le 3 juin 2006)


Dissimulation


L'histoire officielle de la guerre, publié par le gouvernement des États-Unis indique que, même s'« il est probable que les Allemands qui ont tenté de se rendre dans les jours immédiatement après le 17 décembre couraient un plus grand risque » d'être tués que plus tôt dans l'année, « il n'y a pas de preuve... que les troupes américaines ont profité d'ordres, implicites ou explicites, de tuer leurs prisonniers SS.» Toutefois, George Henry Bennett dit de la déclaration ci-dessus que « la précaution est un peu hypocrite », et il ajoute qu'il est probable que les ordres de tirer sur les prisonniers (donnés par le 328e régiment d'Infanterie) ont été suivis, et que les autres régiments américains avaient probablement aussi donné des ordres similaires. Mais la mise à mort de prisonniers SS était devenue monnaie courante à l'époque pour certaines unités. La 90e division d'infanterie à la Sarre « a exécuté des prisonniers Waffen-SS d'une façon si systématique fin décembre 1944, que l'état-major dut émettre des ordres formels de prendre des Waffen-SS soldats en vie afin d'être en mesure de leur soutirer des informations.»


https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Chenogne[/color][/color]
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MessageSujet: Re: Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés   Article Annexe : Crimes de guerre des Alliés EmptyLun 2 Nov - 22:28

Massacre de Dachau


Le massacre de Dachau est le nom donné à un acte de représailles, considéré comme un crime de guerre, commis par des soldats américains contre des membres de la SS lors de la libération du camp de concentration de Dachau le 29 avril 1945.


Ces événements ont parfois été utilisés pour accréditer l’idée selon laquelle on se serait trouvé en présence d’une exécution systématique de prisonniers de guerre allemands, une thèse qui se fonde sur un livre écrit par un ex-colonel médecin américain, Howard A. Buechner, dans lequel ce dernier affirme que 560 soldats avaient été exécutés.

Cependant, des sources indépendantes s’accordent à conclure qu'en fait de 39 à 50 membres du personnel de la SS affectés à la garde du camp trouvèrent la mort au cours de divers incidents et actes de vengeance ponctuels, dont certains étaient des exécutions commises en violation des principes du droit international.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Dachau


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Massacre de Biscari


Le massacre de Biscari décrit deux incidents de la Seconde Guerre mondiale dans lesquels des troupes américaines ont été impliquées dans le meurtre de prisonniers de guerre désarmés allemands et italiens à Biscari, dans la province de Raguse, au sud de la Sicile en 1943.


Massacre

Après la prise de l'aérodrome de Biscari le 14 juillet 1943 pendant l'invasion alliée de la Sicile (Opération Husky), les troupes américaines du 180e régiment de combat de la 45e division d'infanterie (180th Regimental Combat Team, 45th (Thunderbird) Division) assassinent 74 Italiens et deux prisonniers de guerre allemands. Les massacres ont eu lieu dans deux incidents distincts entre juillet et août 1943. Le premier incident concerne le meurtre de 34 Italiens et deux Allemands, tandis que la seconde porte sur 40 Italiens.


Conséquences


Mis au courant du massacre, le général Omar Bradley, à son tour, informe le général George S. Patton que des éléments des troupes américaines avaient tué environ 50 à 70 prisonniers de sang-froid. Patton a noté sa réponse dans son journal:

« I told Bradley that it was probably an exaggeration, but in any case to tell the officer to certify that the dead men were snipers or had attempted to escape or something, as it would make a stink in the press and also would make the civilians mad. Anyhow, they are dead, so nothing can be done about it.

Traduction : J'ai dit à Bradley que c'était probablement une exagération, mais en tout cas il faut demander à l'officier de certifier que les morts étaient des franc-tireurs ou avaient tenté de s'évader ou quelque chose de ce genre, que cela ferait mauvaise presse dans les médias et rendrait les civils furieux. Quoi qu'il en soit, ils sont morts, alors rien ne peut être fait à ce sujet »

Bradley a refusé les instructions de Patton.
Bien que ces crimes de guerre ont été passés sous silence par la hiérarchie militaire, il y eut une procédure en cour martiale contre deux soldats américains impliqués.

Pour le premier incident, l'armée a chargé le sergent Horace T. West. West a admis qu'il avait participé à la fusillade, et a donc été reconnu coupable. Il est dégradé et condamné à la prison à vie. Plus tard, il sera libéré à titre privé.

Pour le deuxième incident, la cour martiale implique le capitaine John T. Compton pour le meurtre de 40 prisonniers de guerre. Celui-ci a affirmé avoir suivi les ordres. Bien que l'officier-enquêteur et le juge-avocat ont déclaré que les actions de Compton étaient illégales, la cour martiale l'acquitte. Compton est transféré dans un autre régiment où il meurt un an plus tard au combat en Italie. À l'époque, beaucoup ont vu la différence dans le traitement des officiers et sous-officiers comme un cas évident d'injustice.

En outre, l'armée n'a tenu ni Patton, ni le commandant d'unité, le colonel E. Cookson, responsable de ce massacre.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Biscari


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Opération Husky

L’opération Husky est le nom de code donné au débarquement des troupes britanniques, américaines, françaises et canadiennes en Sicile, déclenché le 10 juillet 1943. L'ouverture d'un « Second front » en Europe, si souvent réclamée par Staline à ses alliés occidentaux, devient alors réalité.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Husky

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Opération Teartrop


L’opération Teardrop était une opération de la Marine des États-Unis (United States Navy) en avril et mai 1945 lors de la Seconde Guerre mondiale pour couler des sous-marins allemands que l'on croyait se rapprocher de la côte américaine et armés de bombes volantes V-1 selon les services de renseignement alliés.

Deux flottes de lutte anti-sous-marine, composées de 4 porte-avions et de 42 destroyers, ont réussi à détruire cinq Unterseeboot mais perdant un destroyer d'escorte et 126 tués. 218 marins allemands ont été tués et 33 autres capturés.

Huit des survivants de l'équipage du sous-marin allemand U-546 coulé par les Américains ont été torturés par des militaires américains. L'historien Philip K. Lundeberg a écrit que le passage à tabac et la torture des survivants était une atrocité singulière motivée par le besoin des interrogateurs d'obtenir rapidement des informations car les États-Unis croyaient à l'imminence d'une attaque allemande. Ils croyaient que le sous-marin se rapprochait de la côte américaine armé de bombes volantes V1. Après la guerre, les Alliés ont déterminé que les sous-marins n'étaient cependant pas porteurs de ces missiles.

Les deux sous-marins allemands restants dans l'Atlantique Nord se rendent aux Alliés après la signature de la capitulation inconditionnelle du Troisième Reich le 8 mai 1945. Après la guerre, les Alliés ont déterminé que les sous-marins n'étaient cependant pas porteurs de ces missiles V1 similaires à ceux qui avaient été lancés sur Londres.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Teardrop


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Chuck Yeager

Charles Elwood « Chuck » Yeager (né le 13 février 1923 à Myra, en Virginie-Occidentale) est un aviateur américain. Il est rentré dans l'histoire de l'aviation en étant le premier à franchir le mur du son, à bord de l'avion fusée Bell X-1, le 14 octobre 1947.


[…]

Chuck Yeager entre dans l'armée de l'air des États-Unis d'Amérique quelques mois avant l'engagement des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, le 12 septembre 1941. Affecté en Grande-Bretagne à partir de novembre 1943, il acquiert le statut d'as de l'aviation et termine le conflit avec le grade de capitaine avec treize appareils allemands abattus à son palmarès. Il est un des premiers pilotes à avoir abattu un Me 262, et est le premier pilote connu à être devenu "As en un jour" (5 victoires le même jour).

Le 4 mars 1944, aux commandes de son North-American P-51B « Mustang », baptisé Glamourus Glen, il remporte sa 1re victoire en combat aérien, sur un Messerschmitt Bf 109, mais le lendemain, pour sa 9e mission de guerre, alors qu'il fait partie de l'escorte de chasse d'une vague de 219 bombardiers B-24 allant pilonner les aérodromes du sud-ouest de la France, il est pris à partie, entre Bordeaux et Toulouse, par des Focke-Wulf Fw 190 de la Jagdgruppe West — une unité d'entraînement avancé de la Luftwaffe, basée à Cazaux.

Son appareil est touché par une rafale et ses câbles de commande étant sectionnés, Yeager est obligé de s'éjecter de son avion, à une altitude de 6 000 mètres après avoir retiré son masque à oxygène. Sentant qu'il risque de s'évanouir dans sa chute, il ouvre son parachute relativement haut, à 2 500 mètres, se mettant à la merci des chasseurs allemands. Et bien que cela soit contraire au code militaire et à la tradition chevaleresque des débuts de l'aviation, de viser un homme sous parachute et sans défense, le pilote l'ayant descendu plonge à nouveau sur lui pour une nouvelle passe. Yeager est sauvé par son ailier, le capitaine William " OBee " O'Brien, du 363rd Fighter Squadron, 357th Fighter Group, qui abat le Fw 190 du pilote allemand, Irmfried Klotz, avant. Ce dernier se tue au sol, son parachute ne s'étant pas ouvert. Recueilli par la résistance française, Yeager est exfiltré par l'Espagne et reprend le combat dès le début de l'été 1944.

Après-guerre, Chuck Yeager revient plusieurs fois sur le site où il a sauté en parachute, et le survole même 64 ans plus tard, à bord d'un A380, lors d'une visite qu'il fit chez Airbus, à Toulouse, en 2008. De même, Yeager n'a pas oublié les résistants qui l'ont sauvé et lui ont permis de passer en Espagne. À 95 ans, en mai 2018, il renouvelait son pèlerinage dans les Hautes-Pyrénées, d'où il a pu rejoindre l'Espagne en 1944.

Des éléments récupérés du Mustang de Yeager, ainsi que du Focke Wulf abattu sont exposés au musée Aeroscopia de Toulouse.

Dans ses mémoires, Yeager, An Autobiography, il évoque les atrocités qu'il avait ordre de commettre contre les civils allemands :


« Des atrocités furent commises par les deux camps. (…) Une zone de cinquante miles sur cinquante à l'intérieur de l'Allemagne fut assignée à nos soixante-quinze Mustangs et ils reçurent l'ordre de mitrailler tout ce qui bougeait. Le but était de démoraliser la population allemande. (…) Si quelqu'un avait refusé de participer (et, autant que je me souvienne, personne ne refusa), il aurait probablement été traîné en cour martiale. »

Yeager ajoute que, lors d'un briefing, il murmura à son voisin : « Si nous faisons des choses pareilles, nous devrons vraiment nous efforcer d'être dans le camp des vainqueurs. » Il conjecture que, pour faire commettre ces atrocités, le haut commandement se donnait pour excuse l'imbrication entre armée et population civile dans l'Allemagne du temps de guerre :

« Le fermier qui labourait son champ de pommes de terre nourrissait peut-être des troupes allemandes. Et parce que l'industrie allemande était détruite par les bombardements incessants, la fabrication de munitions était devenue une industrie artisanale, dispersée à travers le pays dans des centaines de maisons et de fabriques locales, ce qui était l'excuse des Britanniques pour les tapis de bombes et les bombes incendiaires sur cibles civiles. En guerre, les militaires hésiteront rarement à frapper des civils qui sont dans le chemin ou à prendre des civils pour cible pour diverses raisons stratégiques.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Chuck_Yeager

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Pacte germano-soviètique


Le Pacte germano-soviétique, officiellement ]traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique, est un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou, par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline. Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.

Il est également connu sous les dénominations de
pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés) et Pacte de non-agression de 1939 (dans les sources soviétiques et apparentées).

Il fait suite aux
accords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux, menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexation de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.

Le pacte est brisé le
22 juin 1941, par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant l'opération Barbarossa, laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate avec l'Angleterre.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique


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NKVD


Le NKVD (l'abréviation de Народный комиссариат внутренних дел, Narodniï Komissariat Vnoutrennikh Diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures) était l'organisme d'État — équivalent à un ministère — d'abord dans les républiques socialistes soviétiques constituant l'URSS et ensuite dans l'URSS entière, duquel relevait la police politique « chargée de combattre le crime et de maintenir l'ordre public ». Il faut distinguer donc le NKVD de la RSFSR (et ceux des autres républiques telles que l'Ukraine et la Biélorussie) et le NKVD de l'URSS, de loin plus largement connu.


[…]

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Massacre de Katyn


Le massacre de Katyń est l'assassinat de masse, par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940 dans la forêt de Katyń, de plusieurs milliers de Polonais, essentiellement des officiers d'active et de réserve (dont des étudiants, des médecins, des ingénieurs, des enseignants, etc.), et de divers autres membres des élites polonaises considérées comme hostiles à l’idéologie communiste.

L'URSS a nié sa responsabilité dans le massacre dès qu’il a été révélé par les militaires allemands ainsi que durant toute la guerre froide, et en a rendu l’Allemagne nazie responsable. Toutefois, en 1990, l'URSS a reconnu que ce massacre avait été ordonné par les responsables soviétiques.

Pour différentes raisons, dont l’exploitation au début de l'année 1943 par la propagande allemande du massacre de Katyń découvert en 1941 lors de l’avance allemande en Russie, l’histoire a retenu ce massacre particulier comme emblématique de l’
ensemble des crimes commis par l’URSS à l'encontre de la nation polonaise.

Dans l'ensemble, ces exécutions massives de membres de l’élite polonaise, en divers lieux de l’ouest de l’URSS à la suite du partage de la Pologne entre l’Allemagne nazie et l'Union soviétique, ont concerné environ 22 000 personnes exécutées et 60 000 autres déportées (essentiellement les membres des familles).
Même si les Allemands menaient dans le même temps des opérations anti-polonaises identiques (opération Tannenberg, opération extraordinaire de pacification) et que la Gestapo et le NKVD coopéraient, il n'existe pas de preuves que les Allemands connaissaient le massacre de Katyń avant la découverte des charniers en 1941 à la suite de l'invasion de l'URSS.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Katy%C5%84


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Traité de Paris de 1947


Le traité de Paris signé le 10 février 1947 est le résultat de la conférence de paix de Paris tenue du 29 juillet au 15 octobre 1946. Les Alliés de la Seconde Guerre mondiale, principalement les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la France négocient les détails du traité de paix avec l'Italie, la Roumanie, la Hongrie, la Bulgarie et la Finlande après la fin de la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Paris_(1947)


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lya Ehrenbourg


Ilya Grigorievitch Ehrenbourg, né le 14 janvier 1891 à Kiev (Empire russe) et mort le 31 août 1967 à Moscou (URSS), est un écrivain et journaliste russe et soviétique.

Auteur prolifique il joua aussi un rôle important pour la propagande soviétique notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Il contribua avec Vassili Grossman à l'élaboration du Livre noir.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilya_Ehrenbourg

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Armée Vlassov


L’Armée de libération russe (en russe Русская освободительная армия, transcrit Rouskaïa osvoboditelnaïa armia, ou ROA), également connue sous le nom d'armée Vlassov, était une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Cette armée fut organisée par l’ancien général de l’Armée rouge Andreï Vlassov, qui tentait ainsi d’unifier tous les Russes contre le régime bolchevique de l’Union soviétique. Parmi les volontaires se trouvaient un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques, des Ostarbeiter (travailleurs de l’Est), et des émigrés russes blancs (dont des vétérans de l’Armée blanche anticommuniste ayant participé à la Guerre civile russe). Le 14 novembre 1944, ses troupes furent officiellement renommées Forces armées du comité de libération des peuples russes (VS-KONR).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_Vlassov


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Armée russe anticommuniste


La 1re armée russe ou 1re armée nationale russe est une unité militaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette formation est dirigée par le général Boris Smyslovski et composée de ressortissants de l'Union soviétique, combat dans les rangs de la Wehrmacht jusqu'en mai 1945.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/1re_arm%C3%A9e_russe_(Wehrmacht)



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Goulag

Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. La police politique placée à la tête du système pénal développa le Goulag comme instrument de terreur et d'expansion industrielle. Cette administration pénitentiaire connut une croissance constante jusqu'à la mort de Staline, à mesure que de nouveaux groupes étaient incarcérés et déportés, et que ses prérogatives économiques se développaient.

Le terme GOULAG est un acronyme apparu en 1930 et formé d'après le russe Главное управление лагерей, Glavnoïé oupravlénié laguéreï, qui signifie « Administration principale des camps ». Cette division administrative de la police politique russe a été créée en juillet 1934 lors de la réorganisation de la Guépéou et de son rattachement au NKVD, nouvellement créé. Avant la création du Goulag, les camps de travail étaient placés sous l'autorité de chaque ministère des Républiques concernées : jusqu'en 1930, le ministère de l'Intérieur, puis de 1930 à 1934 le ministère de la Justice1. Le dernier camp correctionnel de travail, Perm-35, fut fermé en 1991. Perm-36, le dernier encore sur pied en Russie, abrite le musée de l'histoire de la répression politique et du totalitarisme en URSS.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Goulag


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Rudolf Vrba


Rudolf Vrba, né Walter Rosenberg le 11 septembre 1924 à Topoľčany, Slovaquie et mort le 27 mars 2006 à Vancouver, Canada, est un pharmacologue canadien. Il est principalement connu pour son rapport sur le camp d'Auschwitz, rédigé avec son codétenu Alfred Wetzler.

Interné en juin 1942, il est l’un des seuls Juifs à avoir réussi à s’évader du camp le 10 avril 1944, désillusionné par les possibilités de résistance interne après qu’il a été témoin de l'extermination en masse des Juifs de France et Hollande à Auschwitz-Birkenau. Arrivé avec Alfred Wetzler en Slovaquie, les deux hommes témoignent auprès de dirigeants juifs locaux (Haut Conseil juif) du génocide en cours. Leur compte-rendu détaillé du mode opératoire des nazis à Auschwitz est connu sous le nom de Rapport Vrba-Wetzler. Ce document transmis en Occident en juin 1944 est rendu en partie public fin juin ; il contribue probablement à renforcer le mouvement international de protestation contre la déportation des Juifs de Hongrie. Engagé dans l'armée des partisans tchécoslovaques, en septembre 1944, Rudolf Vrba sera décoré pour sa bravoure.

Après la guerre, Il poursuit une carrière de chercheur en neurochimie et d'enseignant en pharmacologie. En 1963, il publie un livre sur sa détention à Auschwitz (I Cannot Forgive), et témoigne notamment dans le film Shoah de Claude Lanzmann.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Vrba



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Jan Karski


Jan Karski, de son vrai nom Jan Kozielewski, né le 24 juin 1914 à Łódź et mort le 13 juillet 2000 à Washington, est un résistant polonais de la Seconde Guerre mondiale, courrier de l'Armia Krajowa (Armée polonaise de l'intérieur) qui témoigna du génocide des Juifs devant les Alliés.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devient professeur de relations internationales à l'université de Georgetown à Washington. Il recommence à témoigner du génocide des Juifs à partir des années 1960 afin de démentir les théories négationnistes.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jan_Karski



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Mutilation de morts de guerre japonais


Durant la Seconde Guerre mondiale, un nombre assez important de membres des forces armées des États-Unis se sont livrés à la mutilation de morts de guerre japonais sur le théâtre du Pacifique. La mutilation de soldats japonais inclut la prise de parties de corps comme « souvenirs de guerre » et « trophées de guerre ». Dents et crânes étaient les « trophées » les plus communément pris, bien que d'autres parties du corps ont également été collectées.

Le phénomène de « prise de trophées » était assez répandu pour que la discussion à ce sujet figure en bonne place dans les magazines et les journaux et Franklin Roosevelt lui-même aurait reçu en cadeau, par un membre du Congrès des États-Unis, un coupe-papier fait d'un bras humain (Roosevelt a plus tard ordonné que le don soit renvoyé et exigé qu'il soit dignement inhumé). Ce comportement est officiellement interdit par l'armée américaine qui publie des directives supplémentaires le condamnant spécifiquement dès 1942. Néanmoins, ce comportement continue tout au long de la guerre dans le Pacifique et aboutit à la découverte régulière de « crânes trophées » de combattants japonais en possession américaine ainsi qu'à des efforts américains et japonais pour rapatrier les restes des morts japonais.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mutilation_de_morts_de_guerre_japonais_par_des_Am%C3%A9ricains[/color][/b]
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