MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 

 Article annexe : L'Europe sous domination nazie

Aller en bas 
AuteurMessage
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptySam 21 Nov - 19:25

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Qs7GKb-europe-sous-domination-nazie



Classification des Etats sous domination allemande
Les différentes formes de la domination nazie à l’est et à l’ouest
L’Europe au service de l’économie de guerre allemande
► Généralités
► Les accords de compensation
► Pillage et exploitation à l’Ouest
► Pillage, extermination et colonisation à l’Est
► Les prisonniers de guerre
► Les déplacements de main-d’œuvre
Génocides, déportations, concentrations
► L’extermination des Juifs
► Massacre des Tziganes
► Massacre des peuples slaves
► Massacre des homosexuels
► Massacres des aliénés
► Déportation et massacre des Témoins de Jéhovah
► Déportation et massacre des francs-maçons
► Autres déportations
► Les camps
→ Univers concentrationnaire et déportations
→ Les camps de prisonniers de guerre
Terreur et propagande
Domination allemande, pays par pays
► Occupation allemande de la Tchécoslovaquie
► Occupation allemande de la Pologne
► Occupation allemande du Danemark
► Occupation allemande de la Norvège
► Occupation allemande des Pays-Bas
► Occupation allemande de la Belgique
► Occupation allemande du Luxembourg
► Occupation allemande de la France
► Occupation allemande de la Moselle
► Occupation allemande de la Roumanie
► Occupation allemande de la Yougoslavie
► Occupation allemande de la Grèce
► Occupation allemande de l’Union Soviétique
→ Généralités
→ Les cibles privilégiées de l’occupant nazi
→ La question de la collaboration
► Occupation  allemande de la Hongrie
Les collaborations




Article annexe : L'Europe sous domination nazie Ps7GKb-50pfenning
Bon pour cinquante pfennig. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les monnaies nationales des pays conquis ont été dévaluées par rapport au Reichsmark, plaçant les forces d'occupation dans une situation de hausse de leur pouvoir d'achat. Le « front intérieur » de la Grande Allemagne profita, pendant les premières années de la guerre, de cette décision des autorités nazies. Dans les autres pays, l'effet de cette disparité de change s'est surajouté à la pénurie des biens de consommation courante.



L’Europe sous domination nazie est un terme désignant l'espace-temps situé en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale pour désigner les territoires soumis à l'influence du Troisième Reich gouverné par le parti nazi, soit directement suite à l’occupation allemande par la Wehrmacht, soit indirectement par le biais de diverses formes de « satellisation » des états plus faibles (ou issus de la dislocation des pays occupés par l'Allemagne) intégrés dans l'Axe et le Pacte antikomintern. Cet article décrit la première désignation, souvent appelée « l’occupation » dans le langage courant ; pour la seconde, voir l'article « Satellite de l'Axe »



https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_sous_domination_nazie


Dernière édition par Lanaelle le Mer 16 Déc - 16:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 12:41

Classification des Etats sous domination allemande



Le statut des territoires soumis à la domination allemande dépend à la fois des conditions historiques qui ont conduit à cette domination et des projets que les Allemands peuvent avoir, à long terme pour les pays concernés. On peut tenter une classification grossière en trois catégories tout en sachant que certains pays peuvent occuper des positions intermédiaires par rapport à ces trois catégories :


pays annexés ;
pays occupés ;
pays satellites.

Ainsi, certains États sont annexés au ○1color=#9d3e0c]Grand Reich[/color]. C'est le cas de l'Autriche, depuis l'Anschluss, en 1938, du Grand Duché de Luxembourg.

En France, tout le territoire national reste sous souveraineté française après la défaite militaire, y compris l'empire colonial. La France conserve une armée, mais sans capacité militaire. Certaines parties du territoire de la métropole passent cependant sous administration allemande, à des degrés divers, en violation du traité d'armistice : la Moselle et l'Alsace, le nord de la France (voir plus loin).


Les régions occidentales de la Pologne occupée[/b][/color] sont aussi annexées. Le gouvernement général de Pologne, privé de toute autorité autochtone, est transformé en annexe coloniale et en dépotoir d'une Europe en cours de « purification ethnique » selon les termes d'Yves Durand.


Article annexe : L'Europe sous domination nazie FKjHKb-defile-allemand-a-oslo
Parade martiale allemande à Oslo le 9 avril 1940. Un an plus tard, toutes les capitales des démocraties européennes, hormis Londres, Berne, Stockholm, sont occupées par les Allemands.


Le protectorat de Bohême-Moravie, intégré au Reich en 1939, est pratiquement annexé (forme juridique : protectorat), mais il conserve un embryon d'État à qui sont ôtées les prérogatives régaliennes que sont l'armée et la diplomatie.

D'autres États, vaincus militairement, sont occupés par les Allemands sans que ces derniers en revendiquent l'annexion. Les Allemands administrent directement certains de ces pays où ils ont installé des forces d'occupation : c'est le régime du Reichskommissariat. C'est le cas des Pays-Bas, dirigés par Arthur Seyss-Inquart ; de la Belgique et du Nord de la France, et de la Norvège jusqu'en 1942. D'autres pays occupés conservent un gouvernement national. C'est le cas de la Norvège après 1942, le Reichskommissariat Norwegen dirigé par Josef Terboven demeurant toutefois en vigueur ; de la Serbie, de la Grèce, du Danemark et de la France. Jusqu'en 1942, la France conserve une zone non occupée.


Article annexe : L'Europe sous domination nazie FKjHKb-defile-de-panzers-a-paris
Défilé de Panzers à Paris en 1941. Les chars sont des Somua S-35 et Hotchkiss H35 français, reconvertis dans la Heer comme prise de guerre.


On appelle pays satellites des États qui, en théorie, sont des alliés de l'Allemagne conservant officiellement leur souveraineté, mais qui, dans la pratique, sont très dépendants de l'Allemagne et sont obligés d'accepter sur leur sol les troupes allemandes. Ils doivent également se soumettre à la volonté de l'Allemagne lorsqu'il s'agit des affaires politiques internationales. C'est le cas des royaumes de Bulgarie et de Hongrie dont les gouvernements s'allient à l'Allemagne avant le déclenchement des hostilités pour satisfaire leurs revendications territoriales sur la Petite Entente, de la Slovaquie et de la Croatie qui doivent leur indépendance à l'Allemagne nazie, de la Finlande et de la Roumanie qui entrent en guerre aux côtés de l'Allemagne au moment de l'attaque contre l'URSS, pour récupérer respectivement la Carélie et la Bessarabie que les soviétiques leur avaient prises l'année précédente.

Avec les défaites allemandes et l'abandon progressif des territoires occupés devant la poussée des Alliés, le Reich ne peut plus compter sur ses partenaires de gré ou de force, et passe à une occupation directe (Italie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie), coûteuse en moyens militaires.
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 16:41

Les différentes formes de la domination nazie à l’est et à l’ouest


La domination allemande en Europe revêt un caractère différent selon les projets nazis, et selon que les habitants des pays occupés étaient considérés comme de « race » plus ou moins inférieure par Adolf Hitler.

Ce dernier entendait, par le biais du ○1color=#ffffff]Generalplan Ost[/color], à remodeler radicalement la carte démographique de l'Europe de l’Est, réservoir essentiel de 9aeafe]l' « [color:4e64=#espace vital » (Lebensraum) revenant à la « Race des Seigneurs ». Dans cet espace immense, il s'agit à la fois d'implanter des colons allemands, de germaniser de force les populations qui peuvent l'être, de déplacer, stériliser ou faire mourir des millions de « sous-hommes » (Untermenschen) polonais et slaves soviétiques, en utilisant les survivants comme esclaves, enfin d'anéantir les Juifs et les Roms (Tziganes), les handicapés et les homosexuels.

Le conflit mondial à l'est, où la Convention de Genève  ne s'applique pas, prend donc d'emblée l'aspect délibéré d'une guerre d'extermination (Vernichtungskrieg) dirigée contre les populations juives, slaves et tziganes principalement, mais aussi, surtout à partir de l'été 1944, grecques, roumaines ou arméniennes. Le Kommissarbefehl signé par Keitel prévoit la mise à mort systématique des commissaires politiques soviétiques capturés. Une commission d'experts, mise en place par Göring pour planifier la future exploitation méthodique des ressources de l'URSS, avait conclu dès mai 1941, soit avant l'invasion, que « nos projets devraient entraîner la mort d'environ 10 millions de personnes ».


Article annexe : L'Europe sous domination nazie HKjHKb-village-incendie-en-norvege
Combats dans un village incendié de Norvège, en avril 1940. Une fois l'invasion terminée, la Wehrmacht finit par céder la gestion de l'occupation du pays vaincu à une administration civile nazie : le Reichskommissariat. Des différences de traitement apparaissent alors, selon sa situation géographique.


En URSS, comme en Pologne et en Yougoslavie, les massacres de masse à grande échelle et l'épuisement des populations par la faim sont la règle dès les premiers jours de l'invasion, ce qui prive les conquérants d'éventuels soutiens dans la population soviétique qui, de plus, résiste mieux que les autres grâce à ses réseaux d'économie parallèle développés pendant la famine du Holodomor et les restrictions staliniennes. Si une partie des survivants de la répression stalinienne et certaines minorités nationales ont pu réserver un bon accueil aux Allemands, Finlandais ou Roumains, la généralisation des massacres et diverses exactions ont rapidement retourné ces populations contre les occupants : « tant qu'à être affamés et massacrés » (cite Soljénitsyne dans L'Archipel du Goulag) « autant l'être par les nôtres ! ». À l'image du très brutal Gauleiter Erich Koch en Ukraine[/b][/color], les nazis ne font aucune concession aux nationalistes antisoviétiques. Ils s'aliènent les paysans en ne remettant pas en cause les structures collectives imposées pendant la dékoulakisation. Au contraire, le système des kolkhozes et des sovkhozes leur permet de contrôler plus facilement la production. Les livraisons obligatoires sont même augmentées par rapport à la période soviétique et les défaillances sont tout aussi implacablement châtiées.

Exceptée la zone interdite au retour des réfugiés en France du nord-est (et seulement à long terme ou en cas de rébellion des Français), l'Europe de l'Ouest n'est pas considérée comme un espace vital à vider pour que des Allemands puissent y prendre place. Dans le nouvel ordre européen, un pays comme la France garde sa place tant qu'il continue à collaborer, mais à un rang inférieur à celui de l'Allemagne. Certains pays ou certaines régions peuplées par des populations considérées comme proches des Allemands sont vouées à une germanisation renforcée. Ces territoires sont annexés au IIIe Reich. C'est le cas de l'Alsace et de la Moselle, du Luxembourg et d'une partie de la Pologne. En Alsace-Moselle, plusieurs dizaines de milliers de Malgré-Nous sont incorporés de force dans la Wehrmacht et la Waffen-SS. Beaucoup périssent sur le front de l'est, ou, pour les Alsaciens-Mosellans capturés, sont internés dans le très dur camp soviétique de Tambov. Les autres Français ne sont pas appelés à combattre aux côtés des Allemands.


Article annexe : L'Europe sous domination nazie GKjHKb-insurrection-de-varsovie-1944
Insurrection de Varsovie (1944)


Des centaines de milliers d'enfants européens « germanisables » sont arrachés à leur famille et transférés dans les Lebensborn ouverts par Martin Bormann. Dans ces foyers, véritables « haras pour SS », il s'agit aussi d'étudier l'amélioration de la « race aryenne ». Parallèlement, le Reich nazi fait étudier sur des cobayes humains, à Ravensbrück et Auschwitz, un programme de stérilisation massive des femmes slaves.

À l'Ouest, l'occupant allemand exerce une terreur moindre, mais n'en soumet pas moins les ressources des pays conquis au pillage systématique. Celui-ci est radical : en 1942, 40 % de la Trésorerie du Reich est faite de tributs financiers prélevés sur les vaincus.

Avant fin 1944, le rationnement n'est guère plus sévère pour les Allemands que pour les Américains ou les Suisses, grâce aux prélèvements agricoles massifs dans les pays occupés, condamnés aux privations, à la disette voire à la famine (Grèce, URSS). Bien des Allemands et des collaborateurs reçoivent aussi des dépouilles de l'aryanisation (spoliation des juifs de leurs biens) effectuée dans toute l'Europe.


L’Europe au service de l’économie de guerre allemande

► Généralités

Hitler veut gagner la guerre et il a besoin d'armes. Deux grands principes président à la politique de l'Allemagne dans les pays d'Europe qu'elle a soumis. D'abord, l'ensemble des ressources et capacités économiques sont mises au service de l'économie de guerre du Reich, et en même temps, il y a une préfiguration de ce que voudraient mettre en place les nazis dans une Europe dominée par l'Allemagne :


► Les accords de compensation

Les puissances de l'Axe, en général, l'Allemagne nazie en particulier, disposent avant la guerre de peu d'or et de devises, ce qui constitue un obstacle pour se doter des moyens nécessaires à la poursuite de la guerre. Le système que l'Allemagne met en place pour faire face à la situation a été qualifié d'autarcie impérialiste, c'est-à-dire une sorte de troc entre pays connu sous le nom de « compensation » et inauguré par l'Allemagne avant la guerre avec l'Europe centrale et des pays comme la Bulgarie dont l'économie est ainsi liée à celle de l'Allemagne. En fait ce système permet à l'Allemagne, une fois qu'elle est en position de force, de se fournir à crédit auprès de pays comme la [b○3France[/b] avec laquelle un accord de compensation est signé le 14 novembre 1940. Lorsqu'un industriel allemand achète en France, la Banque de France avance les fonds nécessaires au paiement du fournisseur français, alors que l'acheteur allemand transfère la somme d'argent correspondante à la caisse de compensation de Berlin. La somme est inscrite au crédit de la France, mais c'est l'État allemand qui peut disposer de cette sorte de dépôt bancaire.

À l'issue de la guerre, le Reich allemand a accumulé à l'égard de tous ses partenaires européens un énorme débit qui ne sera jamais compensé à la suite de la faillite de l'État nazi en 1945. Le solde des achats allemands en Bulgarie est estimé à 37 milliards de leva. Certaines entreprises des pays soumis peuvent quand même bénéficier de ce système en recevant des commandes.

Ce mode de domination économique ne concerne pas seulement les pays alliés ou soumis par l'Allemagne, mais aussi des pays neutres comme la Suède ou la Suisse.
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 17:52

► Pillage et exploitation à l’Ouest


Dans les territoires conquis à l'ouest, les occupants allemands prélèvent d'abord un butin de guerre. Après leur défaite, les armées norvégienne, belge, néerlandaise et française doivent livrer à la Wehrmacht armes, munitions, moyens de transport, stocks et fortifications.

Ensuite, les outils permettant l'exploitation des pays soumis sont le paiement de frais d'occupation, chiffrés en Marks, mais payés, en vertu des accords de clearing, dans la monnaie locale dont le taux de change est fixé arbitrairement par les vainqueurs. Pour la France, les frais d'occupation sont de 20 millions de Marks par jour, soit, avec un taux de 1 mark pour 20 francs, 400 millions de francs par jour, l'équivalent de 4 millions de salaires journaliers ouvriers, doublant le budget de la France. Les Bulgares, en principe alliés des Allemands, doivent également payer des frais d'entretien d'une armée allemande stationnée sur le sol bulgare et censée défendre la Bulgarie. La justification de ces frais d'occupation est que la Wehrmacht donne son sang, pour défendre les différents pays d'une invasion anglo-américaine ou soviétique.

La France est le premier fournisseur du Reich. En mars 1944, elle a déjà fourni pour près de 35 milliards de Reichmark, dont 80 % au titre des frais d'occupation et le reste dans le cadre du clearing. Ceci représente 40 % de la totalité des liquidités en provenance des pays et territoires occupés. En 1943, en France, 50 % du trafic ferroviaire, 80 % de la sidérurgie, 100 % de l'automobile et de l'aéronautique, l'essentiel du BTP étaient au service exclusif de l'effort de guerre hitlérien (construction du Mur de l'Atlantique).

► Pillage, extermination et colonisation à l’Est

La politique de domination en Pologne et dans les territoires conquis sur l'URSS s'inspire des préjugés racistes des nazis vis-à-vis des Slaves, supposés être de « race inférieure », et de la mise en place du Lebensraum (espace vital) revendiqué par les Allemands. Le génocide juif commence à l'Est largement avant la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942. Ainsi, en janvier 1942, il ne reste déjà plus que 4 000 survivants sur les 70 000 Juifs résidant en Lettonie, qui avaient été massacrés par l'Einsatztgruppe A et le Sonderkommando Arājs. Ces territoires sont le plus souvent sous administration militaire (Reichskommissariat).

Dans les territoires polonais annexés par le Reich, les propriétaires terriens et les industriels polonais sont expropriés au profit de nouveaux propriétaires allemands. Dans le « Gouvernement Général » de Pologne, un pillage avec démantèlement systématique est d'abord entrepris, mais bientôt le gouverneur général Hans Frank s'inquiète des conséquences de tels excès sur la sécurité des occupants et l'expropriation systématique est réservée aux propriétaires juifs.

En URSS, à partir de juin 1941, l'invasion s'accompagne du pillage des ressources laissées par les Soviétiques. Des Wirtschaftskommandos accompagnent l'armée pour exploiter au mieux les nouveaux territoires conquis. Six cent mille hectares sont expropriés et transférés à la SS, en vue de futures implantations allemandes. Oswald Pohl est chargé de ce plan de colonisation (General Plan Ost). Ces terres doivent être livrées à des colons de « race aryenne », en même temps que les « Allemands de souche » (Volksdeutsche) habitant dans les territoires conquis sont censés être rapatriés en Allemagne. Il est prévu que la Crimée devienne une colonie militaire. En fait, la situation militaire interdit de mettre réellement en œuvre cette politique de colonisation. En revanche, les populations locales sont pratiquement asservies. Les kolkhozes dont la suppression avait été décrétée sont maintenus, la forme collective du travail se prêtant bien au contrôle de la production par les nouveaux maîtres. En outre, plus de deux millions de civils sont transférés de force en Allemagne pour travailler.

Les conditions très violentes dans lesquelles le travail forcé fut imposé aux populations slaves les menaient à la limite de l'extermination délibérée, qui n'est systématique que pour les Juifs, mais entraînèrent également un taux de mortalité considérable pour les populations civiles non-juives. En témoignent les quelque 7,7 millions de victimes civiles en URSS et 5,5 millions en Pologne.

À partir de juillet 1944, avec le repli définitif des armées allemandes, le pillage fait place à la destruction systématique et à la politique de la terre brûlée.


color=#fef86c] ► Les prisonniers de guerre[/color]

Près de 10 millions de prisonniers de guerre de toutes les nationalités connurent la captivité en Allemagne de 1939 à 1945. Dès le 18 septembre 1939, 100 000 Polonais encerclés sont capturés par les Allemands. Le tableau ci-dessous donne un ordre de grandeur du nombre total de prisonniers de guerre ayant connu la captivité en Allemagne.


Prisonniers de guerre en Allemagne

Article annexe : L'Europe sous domination nazie GKjHKb-prisonniers-de-guerre-en-allemagne




Le sort des captifs a beaucoup varié, selon leur nationalité. Pour les prisonniers ressortissants de pays occidentaux, France, Belgique et Royaume-Uni, les Conventions de Genève sont à peu près appliquées, y compris aux prisonniers de guerre juifs.

En revanche, les Conventions de Genève ne sont pas appliquées aux prisonniers soviétiques, maltraités, qui subissent une mortalité énorme (Staline n'avait pas signé les conventions de Genève). Sur les 5,7 millions capturés, au total, de juin 1941 à 1945, seulement 930 000 demeurent prisonniers à la fin de la guerre. Un million sont passés dans l'Armée Vlassov ou dans les Hilfswillige. Les autres sont morts tant les conditions de transport et de détention sont effroyables pour eux.

Sur les 1,81 million de Français capturés en mai-juin 1940, 250 000 parviennent à s'échapper avant d'arriver en Allemagne. La grande majorité des soldats est dispersée dans des Arbeitskommando, commandos de travail, c'est-à-dire, mis au service de l'industrie ou de l'agriculture allemande. Entre la fin 1940 et 1944, 475 000 sont rapatriés. À partir de 1942, dans le cadre de la politique de la relève menée par le gouvernement de Vichy, environ 210 000 prisonniers sont « transformés », c'est-à-dire qu'ils restent en Allemagne, mais deviennent en théorie des travailleurs civils. De la même façon, 500 000 des 640 000 Internati italiens sont également « transformés » en civils.

Les prisonniers de guerre norvégiens, néerlandais, flamands, qui sont censés être de « race germanique » sont libérés. Il en est de même des prisonniers français d'origine alsacienne ou mosellane, s'ils consentent à se reconnaître « allemands de souche ».


► Les déplacements de main-d’œuvre


En plus des prisonniers de guerre, employés, dans leur ensemble à faire tourner l'appareil productif de l'Allemagne, des millions de travailleurs sont drainés de gré ou de force vers l'Allemagne, à partir des pays occupés ou alliés.

Pour compenser la mobilisation de millions d'ouvriers comme soldats sur le front de l'Est, Fritz Sauckel, plénipotentiaire général pour l'emploi de la main-d'œuvre, transfère de force, de 1942 à 1944, huit millions de travailleurs civils en Allemagne, sans compter les millions de prisonniers de guerre mis au travail. La moitié de l'emploi agricole et le tiers de l'emploi industriel du Troisième Reich sont assumés par des travailleurs étrangers en 1944.

Si les ouvriers occidentaux, dont les Français du Service du travail obligatoire (STO), sont relativement bien traités, en revanche les ouvriers Polonais et Soviétiques (Ostarbeiter) doivent porter un insigne « P » ou « Ost » bien visible sur la poitrine ; ils touchent généralement un salaire misérable correspondant à peine au minimum physiologique indispensable ; ils n'ont pas le droit de prendre le tramway ou de monter à bicyclette, ni d'entrer dans une église allemande ou dans un lieu de culture et de loisirs ; les relations sexuelles avec une Allemande sont punies de mort pour l'homme, et la femme est humiliée en public puis déportée en camp. La police pratique régulièrement des rafles qui en mènent des dizaines de milliers en camp de concentration au moindre geste déviant. Dans les derniers jours du Troisième Reich, des milliers de travailleurs forcés Soviétiques et Polonais, évadés de leurs lieux de travail et errants sur les routes, sont massacrés par la Gestapo dans la Ruhr ; ainsi à la clairière du Bittermark, à Dortmund, où 355 travailleurs civils de plusieurs nationalités sont assassinés le vendredi Saint 1945.

Après que Speer a pris en main l'économie de guerre totale début 1942, les entreprises allemandes exploitent également de nombreux détenus fournis par les camps de concentration de Himmler : environ 1,5 million de déportés de toute l'Europe connaissent ainsi, dans les camps ou dans les kommandos de travail, une exploitation particulièrement meurtrière dans l'état de sous-alimentation.

Pendant la guerre, la main-d'œuvre étrangère se substitue progressivement à la main-d'œuvre allemande dans les usines. Le 1er janvier 1941, aux fonderies Krupp AG d'Essen, les travailleurs étrangers représentent 1,8 % de la main-d'œuvre totale. Un an plus tard, cette proportion monte à 5,8 %. Au 1er janvier 1943, elle est montée à 39,5 %, et redescend ensuite légèrement, à 27,4 % le 1er janvier 1944 et à 29,7 % le 1er janvier 1945.



Travailleurs étrangers dans le Reich
Article annexe : L'Europe sous domination nazie HKjHKb-travailleurs-etrangers-dans-le-reich
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 18:40

Génocides, déportations, concentrations

La guerre et la domination de l'Europe qui en a résulté ont permis au régime nazi de pousser à l'extrême son idéologie raciste. Selon les termes de Goebbels « La guerre nous offre toutes sortes de possibilités que la paix nous refusait ».

Aux déportés était remis un triangle de couleur variable selon le motif de leur incarcération :
les détenus politiques portaient le triangle rouge ;
les détenus de droit commun en détention préventive (BV) ou effectuant leur peine en camp (SV), le triangle vert (celui de ces derniers portant la lettre S) ;
les témoins de Jéhovah le triangle mauve ou violet ;
les apatrides ou émigrés (essentiellement des Espagnols internés après la défaite de la France) le triangle bleu ;
les asociaux le triangle noir ;
les homosexuels le triangle rose ;
les Tziganes le triangle brun ;
les juifs un triangle jaune avec un filet noir ;
les juifs internés dans le cadre strict des persécutions raciales et momentanément épargnés pour être contraints au travail, une étoile jaune ;
les juifs internés pour une autre cause, un triangle jaune pointe en bas qui se superposait à un triangle d’une autre couleur ;
les politiques internés pour la seconde fois, une barrette rouge au-dessus du triangle rouge.


► L’extermination des Juifs

L'expression hébraïque « Shoah » (« catastrophe ») désigne l'extermination en masse, systématique et programmée, des civils juifs, femmes, enfants et vieillards compris. Environ 6 millions de Juifs en furent les victimes, soit les trois quarts des Juifs de l'Europe occupée et les deux tiers de ceux du vieux continent, ou encore 40 % des Juifs du monde entier. Ce génocide fut perpétré par les nazis de 1942 à 1945 selon des méthodes industrielles demeurées exceptionnelles dans l'Histoire du monde.

L'extermination des Juifs est d'abord pratiquée par des exécutions de masse pratiquées par la Wehrmacht puis par les Einsatzgruppen dans les territoires polonais et soviétiques. En URSS et dans une partie de la Pologne, la « Shoah par balles » céda en 1942 le pas à l'emploi méthodique de camions à gaz.

Après la conférence de Wannsee (20 janvier 1942), la politique d'extermination (la « solution finale de la question juive » dans la terminologie nazie) vise les Juifs de tous les pays occupés et prend une dimension industrielle. Les Juifs sont déportés dans des camps d'extermination dans lesquels les victimes sont gazées en masse, invalides, malades, vieillards et enfants d'abord. Les adultes valides sont quant à eux rapidement épuisés par le travail forcé, la sous-alimentation complète et les exactions sauvages de maints kapos et des gardes SS, avant d'être à leur tour gazés, et leurs corps réduits en cendres dans des fours crématoires.

La mise en œuvre industrielle de l'extermination des Juifs commence en Pologne, sous le nom de code « Action Reinhardt », en ○1color=#87ceeb]1942-1943[/color], avec l'anéantissement de deux à trois millions de Juifs de Pologne dans les camps d'extermination locaux créés dans ce but. Dans tous les pays occupés où la population juive est moins nombreuse, des rafles sont également organisées de façon systématique. À la fin de la guerre, avec l'occupation de la Hongrie, les nazis procèdent sous la conduite d'Eichmann à la déportation en 56 jours de plus de 500 000 Juifs. C'est alors que le plus important des camps d'extermination, celui d'Auschwitz-Birkenau atteint son activité exterminatrice maximale.
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 19:50

► Massacre des Tziganes

Une circulaire de Himmler du 7 août 1941 répertorie les Tziganes en catégories. En décembre 1942, il prend la décision de déporter vers Auschwitz tous les Tziganes d'Europe. Himmler cependant se désintéresse rapidement du sujet qui ne constitue pas un enjeu stratégique de première importance, car le Tzigane n'a pas la fonction structurante du Juif dans l'interprétation du monde nazi. En fonction des données existantes, on peut estimer que pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 50 000 et 80 000 Tziganes sont morts des suites des mesures de persécutions nazies.


► Massacre des peuples slaves

Si l'extermination systématique des peuples slaves en tant que tels ne fait pas partie du projet nazi, il n'empêche que la politique de domination en Pologne et dans les territoires conquis sur l'URSS s'inspire des préjugés racistes des nazis vis-à-vis des Slaves supposés être de race inférieure et vise la mise en place de l'espace vital revendiqué pour le seul peuple allemand. Des millions de Polonais, de Russes et de Biélorusses vont y laisser leur vie, du fait des exactions des Einsatzgruppen ou des mauvaises conditions de vie dans les camps de prisonniers de guerre. Heinrich Himmler n'a-t-il pas déclaré : « Tout le peuple polonais disparaîtra du monde […]. Il est essentiel que le grand peuple allemand considère comme une tâche majeure que de détruire tous les Polonais. »


► Massacre des homosexuels


Les personnes soupçonnées d'actes homosexuels étaient arrêtées et envoyées dans les camps de concentration. Environ 75 000 homosexuels furent internés dans les camps de travail, de concentration ou d'extermination – même s'il est très difficile d'avoir des chiffres exacts sur ce sujet.

Dans les camps, les homosexuels allemands ou de pays dits germaniques portaient un triangle rose, les homosexuels d'autres pays un rectangle bleu (prisonniers de droits communs). La mortalité des homosexuels dans les camps est estimée à plus de 60 %, car ils étaient les plus bas dans la « hiérarchie » des camps.


► Massacres des aliénés


Aktion T4 est le nom donné, après la Seconde Guerre mondiale, à la campagne d'extermination d'adultes handicapés physiques et mentaux par le régime nazi[/color][/b], de 1939 à août 1941, et qui fait de 70 000 à 80 000 victimes. Il se traduit par des mises à mort à grande échelle au moyen de chambres à gaz spécialement construites à cet effet dans six centres dédiés à ces opérations. Même si l'Aktion T4 cessa officiellement en août 1941, l'extermination des handicapés se poursuivit tout au long de la Seconde Guerre mondiale et une partie de ses exécutants participa à la destruction des Juifs d'Europe.


► Déportation et massacre des Témoins de Jéhovah


Les persécutions du régime nazi visèrent très rapidement les Témoins de Jéhovah qui refusaient, en raison de leurs convictions religieuses, de jurer fidélité à Hitler et étaient objecteurs de conscience. En outre, les Témoins de Jéhovah déployaient une activité missionnaire destinée à faire adhérer d'autres personnes à leur foi, ce que les nazis considéraient comme une activité subversive. Dès le 1er avril 1935, le Ministre de l'Intérieur du Reich ordonna aux responsables locaux de prononcer la dissolution de la « Société de la tour de garde », le nom officiel de ce groupe religieux. Une unité spéciale de la Gestapo (la police secrète de l'État) dressa une liste de toutes les personnes considérées comme Témoins de Jéhovah. Un nombre de plus en plus important d'entre eux fut arrêté et incarcéré. En 1939, environ 6 000 Témoins de Jéhovah (y compris certains venant d'Autriche et de Tchécoslovaquie) étaient détenus dans les prisons ou dans les camps. Dans les camps de concentration les Témoins de Jéhovah portaient des triangles mauves. Même dans les camps, ils tentèrent de poursuivre leur activité : dans le camp de concentration de Buchenwald, ils créèrent une imprimerie clandestine et distribuèrent des tracts religieux. Le nombre des Témoins de Jéhovah qui moururent dans les camps de concentration et les prisons est estimé à 1 000 Allemands et 400 ressortissants d'autres pays, dont environ 90 Autrichiens et 120 Néerlandais. En outre 250 personnes furent exécutées sommairement pour leur appartenance religieuse à ce mouvement.


► Déportation et massacre des francs-maçons


En Allemagne dès 1933, sous la pression du pouvoir et les persécutions, les loges cessent d’elles-mêmes leurs activités et le gouvernement réquisitionne leurs immeubles qui sont transformés en musée où la franc-maçonnerie est exposée et ridiculisée.

Enfin, puisque dans l’esprit de Hitler et des dirigeants allemands les deux groupes des Juifs et des francs-maçons sont inséparables, les lois nazies les persécuteront de la même manière.

Le bilan chiffré des victimes n'est qu'approximatif :

• pour le « Grand Orient de France », les chiffres des victimes sont les suivants : 5 210 Francs-maçons inquiétés, 219 déportés, 117 fusillés ou morts en déportation ;
• pour la « Grande Loge de France », 1 250 Francs-maçons inquiétés, 520 déportés, 180 fusillés ou morts en déportation ;
• pour le « Droit humain » en France, 1 540 Francs-maçons inquiétés, 59 déportés, 31 fusillés ou morts en déportation.

Ces chiffres, ainsi que le dévoile l'ouvrage récent d'Arnaud de la Croix, « Hitler et la franc-maçonnerie », doivent cependant être pris avec précaution : certains hauts dignitaires mis à part, les maçons, en Allemagne comme dans les pays occupés, ne furent déportés ou tués que s'ils étaient juifs et/ou résistants.

► Autres déportations

Les occultistes, la Science Chrétienne, les membres de l'anthroposophie de Rudolf Steiner et de la théosophie se voient condamnés et déportés également.

En France, le siège de la Société de Théosophie, 4 square Rapp à Paris (7e) se voit réquisitionné et devient un service anti-maçonnique et anti-sectes de la Préfecture de police dirigé par le Commissaire Spécial Georges Moerschel (le 22 mai 1947 aura lieu le procès de Georges Moerschel, il sera condamné aux travaux forcés à perpétuité). Les archives retrouvées au 4 square Rapp révèlent en chiffres globaux relatés ci-dessus, que 60 000 personnes ont été fichées, 6 000 personnes de France ont été inquiétées pour appartenance à une loge ou à une secte, 549 ont été fusillées, 4 décapitées à la hache et 989 ont été déportées dans les camps de la mort.

En Hollande, Ommen, un camp de vacances fondé par les théosophes et Jiddu Krishnamurti est réquisitionné pour servir de camp de concentration. Dès 1940, Werner Schwier, directeur du « Referat Internationale Organisationen », est chargé de liquider les avoirs des organisations considérées comme hostiles au Reich. Il voit la possibilité d'utiliser le terrain d'Ommen pour y construire un camp de concentration. La transformation du camp d'Ommen en camp de concentration débute le 13 juin 1941, juste après la nomination par Schwier de Karel Lodewijk Diepgrond au poste de « Lägerfuhrer ». Ce dernier avait été interprète pour les services du SD (services de sécurité nazis) à Amsterdam. Diepgrond accepte sa nomination. Sa première tâche est d'engager 48 gardes pour le camp. Selon son propre journal, qu'il tient très soigneusement à jour, il arrive avec les gardes à Ommen le 13 juin 1941. Diepgrond et Schwier donnent l'assurance aux gardes que le camp restera strictement sous contrôle hollandais. Cette promesse est rapidement trahie. Schwier renomme immédiatement le camp « Arbeitslager Erika » - Camp de travail Erika. La langue allemande est imposée tant pour les rapports écrits que pour les ordres. Les gardes sont nommés « Kontroll Kommando » ou « KK », Commando de Contrôle. Les grades allemands sont introduits et Diepgrond nommé « Lagerführer », commandant du camp. Les premiers prisonniers arrivèrent dès le 19 juin 1942, encore que ce camp de concentration ne fut officiellement ouvert que le 22 juin.
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 20:42

► Les camps

→ Univers concentrationnaire et déportations

Il faut distinguer les camps d'extermination des camps de prisonniers de guerre pour occidentaux (Stalag) et des ○1color=#c9a9dc]camps de concentration[/color]. Les premiers ont pour finalité l'extermination des Juifs et autres personnes qualifiées de « sous-hommes » par le régime nazi. Les camps de concentration sont établis pour garder prisonniers les opposants réels ou présumés, des droits communs, etc. (par exemple Buchenwald ou encore Neuengamme). Si le but premier des camps de concentration n'est pas l'extermination, les conditions particulièrement dures de détention et les mauvais traitements y entraînent une très forte mortalité (40 % des déportés Français périrent en deux ou trois ans).

→ Les camps de prisonniers de guerre

Les camps pour soldats occidentaux (Stalag) et pour officiers (Oflag) étaient couverts par la Convention de Genève et ne relevaient pas de cet univers concentrationnaire, même s'il existait des sections punitives pour les rebelles et les spécialistes de l'évasion. Ils recevaient l'aide de la Croix-Rouge et les colis des familles.

En revanche, l'URSS n'étant pas signataire de la Convention de Genève, les nazis pouvaient pratiquer un arbitraire total dans les camps de prisonniers soviétiques. La mortalité y était particulièrement forte au début de l'opération Barbarossa. L'historien de la Wehrmacht Omer Bartov estime que celle-ci exécuta sur place 600 000 prisonniers soviétiques au second semestre de 1941 et en laissa mourir de faim 1,4 million.

À partir de 1942-1943, le ministre Albert Speer entreprend l'utilisation massive des prisonniers soviétiques comme main-d'œuvre forcée. Mais leurs conditions de vie ne s'améliorent guère. Sur les 5,3 millions de prisonniers transférés en Allemagne, 3,3 millions périrent de typhus, de malnutrition délibérée et de traitements brutaux.

Certains prisonniers de guerre, par idéologie ou simplement pour survivre, s'engagent dans les forces auxiliaires du Reich : Russes de l'armée Vlassov, Indiens de l'Armée nationale indienne de Chandra Bose, etc.

Terreur et propagande

Pour exploiter économiquement les pays conquis, il faut imposer la terreur : les SS, la Gestapo traquent les auteurs de crimes contre le Reich, les résistants et les réfractaires au STO. Le service de renseignements allemand (Abwehr) occupe les territoires conquis. Ces forces s'appuient souvent sur les collaborateurs pour maintenir l'ordre, comme la Milice de Joseph Darnand en France, créée le 30 janvier 1943.

La terreur fut particulièrement violente dans l'est du continent, car Hitler considérait les Slaves comme des bêtes à réduire en esclavage : on retiendra notamment l'action des Einsatzgruppen (groupes d'action spéciale) chargés d'opérations de « ratissage » et de « nettoyage » des territoires conquis, à l'arrière des armées (exécutions sommaires de juifs, de commissaires politiques communistes ou de simples civils). Le décret Nacht und Nebel (nuit et brouillard) de décembre 1941 condamne à la déportation toute personne qui s'oppose aux forces allemandes.

Contrôle de la presse, censure des films et des chansons, affiches sont les traits essentiels de la propagande nazie en Europe. Dans les pays occupés, l'Allemagne nazie fait la promotion d'une nouvelle Europe comme en Italie avec l'idée d'une « nouvelle Europe pour le travailleur » ou en France avec l'exposition « La France Européenne ». L'utilisation de ces outils vise une intégration forcée des peuples dans une vision hitlérienne d'un empire européen mené par le Troisième Reich.

Des techniques de contre-propagande sont utilisées par les résistants (Journaux clandestins de la Résistance) et les pays en guerre contre les nazis, comme la « guerre des faux journaux » menée par la Morale Operations Branch.

Domination allemande, pays par pays

► Occupation allemande de la Tchécoslovaquie

VOIR :  https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Tch%C3%A9coslovaquie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

► Occupation allemande de la Pologne

VOIR : [/color][/b]https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

► Occupation allemande du Danemark

VOIR : [/color][/b]https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Danemark_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

► Occupation allemande de la Norvège

VOIR :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Norv%C3%A8ge

► Occupation allemande des Pays-Bas

VOIR : https://fr.wikipedia.org/wiki/Reichskommissariat_Niederlande

► Occupation allemande de la Belgique


VOIR : https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_allemande_de_la_Belgique_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

ET

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Belgique_de_1914_%C3%A0_1945

► Occupation allemande du Luxembourg


VOIR : [/color][/b]https://fr.wikipedia.org/wiki/Invasion_du_Luxembourg_en_1940

► Occupation allemande de la France

La France a été occupée entre mai 1940, date du déclenchement de l'invasion par les troupes nazies, et décembre 1944 où certaines parties du territoire français ne sont pas encore libérées.

À la suite de la campagne de France et de l'armistice du 22 juin 1940, la France est partagée principalement en deux zones : une zone occupée au Nord et une zone libre au Sud où siège le gouvernement collaborationniste français du maréchal Pétain à Vichy. Entre les deux zones se trouve la ligne de démarcation (qui suit à peu près le cours de la Loire) franchissable uniquement avec un laissez-passer (Ausweis). Par ailleurs, les départements d'Alsace et celui de la Moselle sont intégrés au Reich allemand et ceux du Nord et du Pas-de-Calais sont une zone interdite soumise à un régime de pillage des ressources.


Article annexe : L'Europe sous domination nazie GKjHKb-himmler-en-visite-a-paris
Heinrich Himmler entouré d'officiers de la Waffen-SS, en visite en France en 1940.


Cette division en zones cesse le 11 novembre 1942 quand, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, les Allemands et les Italiens envahissent la zone dite libre.
Le commandement des troupes d'occupation est confié au général Otto von Stülpnagel de novembre 1940 à février 1942, puis au général Carl-Heinrich von Stülpnagel, son cousin.

► Occupation allemande de la Moselle

Annexion de fait : 25 juillet 1940, libération de Metz 21 novembre 1944, libération du Pays de Bitche le 16 mars 1945.


► Occupation allemande de la Roumanie

VOIR :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roumanie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale


► Occupation allemande de la Yougoslavie

VOIR :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_yougoslave_de_la_Seconde_Guerre_mondiale


► Occupation allemande de la Grèce

Début de l'occupation : avril 1941 ;
Fin de l'occupation : octobre 1944

VOIR :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_Gr%C3%A8ce_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyLun 23 Nov - 21:18

► Occupation allemande de l’Union Soviétique

→ Généralités

Après l'opération Barbarossa en 1941, plus d'un tiers de la Russie d'Europe, l'Ukraine et les États baltes, soit 65 millions de Soviétiques, se trouvèrent sous l'occupation du Troisième Reich, d'une brutalité inouïe et spécifique au Front de l'Est. Les pertes civiles soviétiques se montent ainsi à plus de 11 millions de personnes, parmi lesquels sont comptabilisées les victimes des bombardements et des blocus organisés par l'armée nazie (700 000 morts au cours du seul siège de Leningrad), les victimes des nombreux massacres et exécutions, ainsi que les victimes des déportations et du travail forcé, le plus souvent mortes d'épuisement ou de faim.

La brutalité de l'occupation des territoires soviétiques vient principalement de ce qu'elle s'inscrit dans les perspectives nazies d'anéantissement du « judéo-bolchevisme moscovite », de l'accroissement de « l'espace vital » et de la purification du monde des « races inférieures », mais aussi de ce que cette idéologie était partagée par le haut-commandement de l'armée. En témoigne par exemple cet ordre du général d'armée Hoepner, commandant le 4e groupe de Panzer : « ce combat doit être mené avec une volonté de fer, jusqu'à l'anéantissement total et sans pitié de l'ennemi ». L'ennemi, dans ce contexte, est le Slave ou le Juif, et les soldats de l'armée nazie, Wehrmacht comprise, vivaient dans cette conviction qu'ils affrontaient un peuple de sous-hommes et qu'ils accomplissaient la « grande parousie nazie ».

De cette perspective d'annihilation résulte une occupation particulièrement dure, marquée par des exactions quotidiennes - civils abattus au hasard, pillages, viols, destructions des biens et du bétail, villages entièrement rasés, populations de bourgs entiers exterminée. Les zones où les partisans opposent une forte résistance à l'occupant sont les plus touchées par les mesures de représailles, ce qui explique partiellement la très forte mortalité dans les républiques qui ont fourni les plus gros contingents de partisans, qu'il s'agisse de la RSS d'Ukraine (4,5 millions de morts civils), de la RSS de Biélorussie (2,2 millions de morts civils), ou de la Russie occidentale (1,8 million de morts civils). Cependant, la dureté de l'occupation n'est pas circonscrite à ces régions, la vie des occupés n'ayant aucune valeur aux yeux de l'occupant. Le discours de Himmler à Posen, prononcé au cours des journées SS Gruppenführer le 4 octobre 1943, illustre cette vision du Slave et du Soviétique en sous-homme, juste bon à servir de force de travail périssable, vision du monde largement partagée dans l'armée du Reich :

« Si dix mille femmes russes tombent d'épuisement en creusant un fossé anti-tank, seul m'importe l'achèvement du fossé anti-tank pour l'Allemagne. Nous ne serons jamais brutaux et insensibles lorsque cela ne sera pas indispensable, c'est évident. Nous, Allemands, qui sommes les seuls au monde à avoir une attitude correcte envers les animaux, nous aurons également une attitude correcte envers ces animaux humains. Mais ce serait un crime contre notre race de nous soucier d'eux et de leur donner un idéal, car nos fils et nos petits-fils auraient encore plus de difficultés avec eux. »

→ Les cibles privilégiées de l’occupant nazi

Certaines catégories de la population furent plus particulièrement touchées par l'occupation allemande, et notamment les Juifs, qui furent ses cibles prioritaires. Cinq mois seulement après le déclenchement de l'Opération Barbarossa, 550 000 Juifs avaient été assassinés par les ○1color=#a76726]Einsatzgruppen[/color]. L'occupation de l'URSS marque de ce point de vue un tournant dans la radicalisation du régime nazi, radicalisation qui l'a conduit à formuler la « solution finale ». En effet, les Einsatzgruppen inaugurèrent en URSS, dès 1941, le regroupement et l'extermination systématique, comme à Kamenets-Podolski, où 23 600 civils juifs furent massacrées du 28 au 30 août, ou à Babi Yar, près de Kiev, où 33 370 personnes périrent par balles les 29 et 30 septembre. Au total, de 1941 à 1945, 2 830 000 Juifs soviétiques furent massacrés ou périrent dans les Ghettos et les camps de concentration ou d'extermination. Seulement 1 % de la population juive des territoires soviétiques occupés par l'armée du Reich survécut.

Les Einsatzgruppen prirent également pour cible privilégiée les communistes, suivant le modèle du Décret des Commissaires, pris par l'OKW le 6 juin 1941, qui prévoyait la mise à mort systématique des commissaires politiques de l'Armée rouge. Dès le 17 juin, Heydrich, alors à la tête de la RSHA, étendit les projets d'extermination à la quasi-totalité des communistes.

Les Ostarbeiter fournirent un important contingent de victimes civiles. Un quart des quatre millions de Soviétiques déportés en Allemagne dans le cadre des programmes Saukel moururent de faim, de froid, d'épuisement ou de maladie avant la fin de la guerre.

Leurs rations alimentaires étaient réduites au minimum et ils étaient soumis à des travaux de force dans les mines ou les usines, plus rarement dans les exploitations agricoles.

Les prisonniers de guerre soviétiques fournissent quant à eux une part importante des 10 millions de victimes militaires soviétiques. En effet, sur les 5 400 000 prisonniers de guerre soviétiques, 3 800 000 périrent avant la fin de la guerre, soit une proportion de 70 %. Sous prétexte que l'URSS n'avait pas signé la Convention de Genève, le Reich avait mis en œuvre une politique d'extermination, soigneusement appliquée par les unités de la Wehrmacht : les prisonniers soviétiques étaient parqués sans nourriture et mouraient de faim (20 % de mortalité par mois dans le camp de Minsk), quand ils n'étaient achevés à même le champ de bataille.

→ La question de la collaboration

L'ampleur de la collaboration en URSS suscite le débat. En Russie, elle est encore taboue, la Grande Guerre Patriotique étant jusqu'à nos jours constitutive de l'identité nationale. Elle pose surtout le problème de la qualification de certains actes de collaboration : relèvent-ils de la simple survie ou ont-ils une motivation politique ?

La question se pose principalement pour les 500 000 Hiwis, abréviation de Hilfwillige, « auxiliaire volontaire ». Il ne s'agit pas de troupes, mais d'un personnel auquel étaient confiées les basses besognes (comme nettoyer, faire la cuisine, creuser les fosses, mais aussi parfois sélectionner les détenus à envoyer à la chambre à gaz au moment de l'appel). Nicolas Werth soutient pour sa part que pour la très grande majorité d'entre eux, devenir Hiwi signifiait uniquement échapper un temps à une mort certaine tant les conditions de vie étaient dures pour les prisonniers soviétiques, mais d'autres historiens, et notamment Raul Hilberg, ont mis l'accent sur la participation active des Hiwis incorporés aux Einstazgruppen à l'extermination des Juifs.

Viennent ensuite les auxiliaires de police et d'administration civile, qui comptent à leur apogée, au début de l'année 1943, 150 000 personnes à des postes subalternes. La part de collaboration et de contrainte est là encore difficile à évaluer.

La collaboration ne fait, en revanche, aucun doute pour les unités supplétives de la Wehrmacht comme les Divisions SS Galizien et celles de la police auxiliaire et l'Armée insurrectionnelle ukrainienne, responsables des purges ethniques sur plus de 100 000 Polonais entre 1943 et 1944 (Massacres des Polonais en Volhynie) qui participèrent activement aux opérations anti-partisans. Fortes de 80 000 hommes, dans leur grande majorité baltes et ukrainiens d'Ukraine occidentale, deux territoires annexés en 1939-1940, ces unités étaient animées par un vif ressentiment contre le pouvoir soviétique qu'elles considéraient comme l'occupant et voyaient dans la collaboration une chance de libération nationale. En outre, des prisonniers de guerre issus du Caucase ou des républiques d'Asie centrale formèrent une centaine de bataillons « ethniques » (soit au maximum 30 000 hommes) sous commandement d'officiers allemands. Seules les deux divisions de l'armée Vlassov, mises sur pied sur fond de défaites militaires dans un but de propagande en 1944, regroupant environ 40 000 hommes, et une brigade de cavalerie, le 15e SS Kosaken-Kavalerie-Korps, constituée principalement de Cosaques du Don et du Terek, eurent droit à un commandement autonome.

► Occupation  allemande de la Hongrie

Début de l'occupation : octobre 1944.
Fin de l'occupation : février-mars 1945.

VOIR :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Hongrie_(1920-1946)

Les collaborations

Des États fantoches ont vu le jour à la suite de la destruction de certaines nations par l'Allemagne nazie : Croatie d'Ante Pavelić issu de la destruction de la Yougoslavie, Slovaquie de Jozef Tiso issue de la destruction de la Tchécoslovaquie ; dans d'autres, conquis et/ou satellisés, des gouvernements et des dirigeants collaborationnistes ont pris le pouvoir (Vidkun Quisling en Norvège,  Ion Antonescu en Roumanie, Léon Degrelle en Belgique, Philippe Pétain en France, Georgios Tsolakoglou en Grèce, Ferenc Szálasi en Hongrie); les structures semi-étatiques intégrées au Reich et dirigées par les Allemands, ont aussi eu des administrations locales collaborationnistes ([color:404f=#den887]protectorat de Bohème-Moravie). En URSS, des ressortissants de différentes origines, voyant une chance de se libérer du joug stalinien, cherchent à s'enrôler dans/ou aux côtés de la Wehrmacht. Celle-ci n'est accessible qu'aux Allemands de souche, mais des Baltes, des Ukrainiens (Division SS Galizien et divisions de l'OUN-UPA, responsables des Massacres des Polonais en Volhynie en 1943-1944) et des Caucasiens sont enrôlés dans les unités spéciales des Waffen SS, qui recrutèrent aussi beaucoup de jeunes volontaires de toute l'Europe occidentale par anticommunisme, comme les Belges de la Division SS Wallonie ou encore les Français de la Division SS Charlemagne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_sous_domination_nazie
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyMar 24 Nov - 9:42

Parti Nazi

Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands, en allemand : Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (d'où le sigle NSDAP), souvent nommé simplement « parti national-socialiste » ou « parti nazi », est un ancien parti politique allemand d'extrême droite, nationaliste et antisémite, rattaché à la famille politique du fascisme.

Son nom peut également être traduit Parti national-socialiste ouvrier allemand ou Parti ouvrier allemand national-socialiste. Le terme « nazi » (abréviation de nationalsozialistisch) est utilisé pour désigner les membres de ce parti ou les partisans de l'idéologie national-socialiste ou « nazisme ».

Fondé en 1920, au début de la république de Weimar, le NSDAP parvient au pouvoir le 30 janvier 1933 lorsque son chef, Adolf Hitler, est nommé chancelier du Reich par le président Hindenburg. Il est la seule force politique autorisée dans le Troisième Reich de juillet 1933 à la défaite de 1945. Le rôle du parti nazi, auxquels beaucoup de fonctionnaires sont tenus d’adhérer, est renforcé par ses organisations spécialisées (Jeunesses hitlériennes, Front du travail, etc.), et surtout par la SS, même si celle-ci n'est pas au sens propre une organisation du parti. Créée en 1925 comme garde personnelle de Hitler, elle devient progressivement, à compter de l’arrivée au pouvoir de Hitler en janvier 1933, un État dans l'État.

À la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945, le parti nazi est déclaré illégal et ses dirigeants sont arrêtés, puis jugés au procès de Nuremberg. Le parti y est condamné en tant que personne morale et reconnu comme une organisation criminelle. Les vainqueurs lancent ensuite un processus de dénazification de la société allemande.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-socialiste_des_travailleurs_allemands

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Pacte antikomintern

Le pacte anti-Komintern, est un traité signé le 25 novembre 1936 entre l'Allemagne nazie et l'Empire du Japon, lesquels sont ensuite rejoints par d'autres États ayant des gouvernements fascistes, à tendances fascistes ou soutenant l'Axe pour des raisons politiques.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_anti-Komintern

[/b]
Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Gouvernement générale de Pologne


Le Gouvernement général de Pologne (en allemand : Generalgouvernement Polen, Generalna Gubernia pour les Polonais) est une entité administrative mise en place sur une partie du territoire de la Deuxième République, partie contrôlée – mais non incorporée – par le Troisième Reich selon le décret signé par Hitler le 12 octobre 1939. Le Gouvernement général est confié durant toute cette période au Reichsleiter Hans Frank, nommé pour l'occasion gouverneur général de Pologne.

En août 1941, soit un mois après le déclenchement de l’invasion de l'Union soviétique, la province de Galicie orientale est rattachée au Gouvernement général sous le nom de Distrikt Galizien.

Son nom complet était Generalgouvernement für die besetzten polnischen Gebiete (« Gouvernement général des territoires polonais occupés »), mais le plus souvent on trouvait juste Generalgouvernement. Durant toute la guerre, les Allemands s'efforcèrent autant que possible de ne pas mentionner le nom de « Pologne » dans les documents concernant cette région qui était entièrement gouvernée par des Allemands. L'objectif du régime nazi était en effet que le Gouvernement général devienne à terme une province 100 % allemande, dont tous les Polonais auraient été évacués ou exterminés pour laisser la place aux colons allemands, comme spécifié dans le Generalplan Ost.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_Pologne


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Protectorat de Bohême-Moldavie

Le protectorat de Bohême-Moravie était l'entité politique installée par l'Allemagne nazie pour assurer le gouvernement des territoires de la Bohême et de la Moravie après le démembrement du territoire de la Tchécoslovaquie consécutif à l'invasion allemande, qui en avait détaché la région des Sudètes. Le protectorat fut proclamé le 16 mars 1939 par Adolf Hitler, au lendemain de la « déclaration d'indépendance » de la République slovaque, en réalité État satellite de l'Allemagne, par Jozef Tiso. L'éphémère président de la Tchécoslovaquie, Emil Hácha, demeura « président d'État » du protectorat, mais la réalité du pouvoir était en fait exercée par le Reichsprotektorallemand. Konstantin von Neurath occupe cette fonction de septembre 1939 à août 1943, mais à partir du 29 septembre 1941 le pouvoir est de facto exercé par le dirigeant du RSHA, Reinhard Heydrich jusqu'à son décès le 4 juin 1942, puis par Kurt Daluege, chef de l'Ordnungspolizei. Tous deux appliquent une politique répressive et mortifère, Neurath étant mis à l'écart par Adolf Hitler qui le juge trop conciliant.

La superficie du protectorat de Bohême-Moravie était de 56 600 kilomètres carrés.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Protectorat_de_Boh%C3%AAme-Moravie


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Reichskommissariat

Un Reichskommissariat désigne une administration du Troisième Reich lors de la Seconde Guerre mondiale, sur un territoire conquis en Union Soviétique. Destiné à devenir rapidement une administration civile, le contrôle du territoire était transféré, au fur et à mesure de l'avancée nazie, des militaires vers les membres du NSDAP.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reichskommissariat


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Arthur Seyss-Inquart

Arthur Seyß-Inquart, né le 22 juillet 1892 à Stannern (Autriche-Hongrie) et exécuté par pendaison le 16 octobre 1946 à Nuremberg (Allemagne), est un homme d'État autrichien puis allemand.

Partisan du national-socialisme, il a favorisé l'Anschluss en 1938, fut gouverneur des Pays-Bas pendant la Seconde Guerre mondiale, et atteignit le rang honorifique de Gruppenführer au sein de la SS. Il a été condamné à mort au procès de Nuremberg.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Seyss-Inquart


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Jozef Terboven

Josef Terboven (23 mai 1898 à Essen (province de Rhénanie)-8 mai 1945 à Asker (Norvège)) est un dirigeant du parti nazi, commissaire du Troisième Reich à la tête de la Norvège occupée. Il se suicide le jour de la capitulation de l’Allemagne.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Terboven


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Petite entente

La Petite Entente est le nom donné à l'alliance diplomatique et militaire conclue durant l'entre-deux-guerres entre la Première république tchécoslovaque, le Royaume de Yougoslavie et le Royaume de Roumanie, sous les auspices, et, plus tard, sous la protection de la France.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Entente


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Espace vital

Le Lebensraum, ou « espace vital », est un concept géopolitique créé par des théoriciens géographes allemands au XIXe siècle et qui devint particulièrement populaire dans les milieux impérialistes allemands, tels que la Ligue pangermaniste, avant d'être incorporé au nazisme. Lié au darwinisme social, il renvoie à l'idée de territoire suffisant pour, dans un premier temps, assurer la survie, notamment culturelle, d'un peuple et, dans un deuxième temps, favoriser sa croissance via l'influence territoriale.

Créé par Friedrich Ratzel (1844-1904), le concept a été utilisé pour justifier la politique expansionniste de l'Allemagne nazie, en particulier sur le front de l'Est.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensraum


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Wilhelm Keitel

Wilhelm Keitel est un officier général allemand, né le 22 septembre 1882 à Helmscherode, près de Hanovre, et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg. Il a été Generalfeldmarschall et chef de l’Oberkommando der Wehrmacht de 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il a été condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est l'un des instigateurs du décret Nuit et brouillard (Nacht und Nebel).

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Keitel


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Commissaire politique

Un commissaire politique est un officier désigné auprès d'une unité militaire et répondant à une ligne hiérarchique politique, distincte de la hiérarchie militaire.

Le commissaire politique peut remplir trois types de fonctions, éventuellement combinées, l'encadrement idéologique, le contrôle politique des décisions des officiers et le maintien de la cohésion disciplinaire des troupes. Il répond à une hiérarchie propre liée, dans les États communistes, à la police politique et non à la ligne de commandement militaire : par exemple, aucun soldat de l'Armée rouge n'ignore que son autorité prime sur celle des gradés militaires.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_politique


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Herman Göring

Hermann Göring, ou Goering (Rosenheim, 12 janvier 1893 – Nuremberg, 15 octobre 1946), est un militaire, homme politique et criminel de guerre allemand, dirigeant de premier plan du parti nazi et du gouvernement du Troisième Reich.

Décoré comme as de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le Parti nazi en 1922. Blessé lors du putsch de la Brasserie en 1923, il développe peu de temps après une dépendance à la morphine dont il ne se débarrassera qu'à la fin de sa vie.

Nommé ministre sans portefeuille dans le premier cabinet d'Hitler en 1933, il est responsable de la création de la Gestapo, organisation dont il cédera le contrôle à Heinrich Himmler en 1934. Il est ensuite nommé commandant en chef de la Luftwaffe en 1935 et ministre de l'Aviation. Il cumule ces titres avec d'autres fonctions dont notamment responsable du Plan de quatre ans, ministre de l'Intérieur de Prusse, chef de la chasse du Reich, Reichsmarschall (plus haut grade de toute la Wehrmacht), etc. Pendant la durée du régime, il amasse une fortune gigantesque à coups de pressions, rackets internes au régime et spoliation des biens juifs. Il est connu pour son goût du luxe, des diamants ou des châteaux, dont il ordonne la construction en pleine guerre.

Condamné à mort par pendaison à l'issue du procès de Nuremberg en raison de ses responsabilités écrasantes tout au long du régime, il se suicide en avalant une capsule de cyanure juste avant son exécution.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_G%C3%B6ring


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Holodomor

Le terme Holodomor (littéralement « extermination par la faim ») désigne la grande famine qui eut lieu en Ukraine et dans le Kouban en 1932 et 1933 et qui fit, selon les estimations des historiens, entre 2,6 et 5 millions de victimes. La fusion des mots holod (« faim, famine » en ukrainien) et moryty (« affamer, épuiser, laisser mourir d'inanition ») implique un aspect intentionnel de la part du régime stalinien. L'évènement se produisit dans le contexte plus général des famines soviétiques et eut un nombre particulièrement élevé de victimes.

Depuis l'ouverture des archives soviétiques, la négation de l'Holodomor a cessé, mais son ampleur et le caractère intentionnel de la famine est contesté. Bien avant que le nom de « Holodomor » ne soit forgé, la famine avait été décrite, dès 1935, par Boris Souvarine, et faisait partie de la mémoire collective mais clandestine des populations concernées (seules les publications dissidentes, les samizdats, l'évoquaient par écrit). Quarante ans plus tard, elle est à nouveau révélée par la publication de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljenitsyne.

Au début du XXIe siècle, la responsabilité des autorités soviétiques dans la genèse et l'ampleur de la famine (à travers la collectivisation, les campagnes de « dékoulakisation », les réquisitions excessives de denrées alimentaires auprès des paysans et les limitations aux déplacements imposées en pleine famine) est généralement reconnue.

Fin 2006, l'Ukraine a officiellement qualifié le Holodomor de génocide, qualification reconnue par un certain nombre de pays dont les États-Unis, mais le caractère génocidaire de cette famine est contesté par le Kazakhstan et la Russie. La négation de l'Holodomor comme génocide concerne l'importance relative des différents facteurs engendrant la famine, ainsi que les intentions de Staline. L'aspect intentionel de la famine est nié par certains historiens.

Le Parlement européen a reconnu en 2008 le Holodomor comme un crime contre l'humanité, jugeant qu'il s'agissait d'une famine provoquée et d'un « crime contre le peuple ukrainien et contre l'humanité ».

Le film L'Ombre de Staline d'Agnieszka Holland sorti en 2019 rappelle comment le pouvoir soviétique a caché et nié la famine.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Holodomor


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Erich Koch

Erich Koch, né le 19 juin 1896 et mort le 12 novembre 1986, est un criminel de guerre allemand, Gauleiter du NSDAP en province de Prusse-Orientale de 1928 à 1945, dont il est l’Oberpräsident à partir de 1933, et commissaire du Reich en Ukraine de 1941 à 1944, nomination par laquelle il est un exécuteur zélé du Generalplan Ost.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Koch


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Dékoulakisation

La dékoulakisation est une campagne de répression en Union soviétique, dirigée contre les koulaks pendant la dictature de Joseph Staline, de 1929 à 1933. Cette politique se caractérisait par des emprisonnements, des confiscations, des exécutions et des déportations de masse.

L'objet de ces oppressions brutales a été en particulier les familles paysannes supposées riches, mais aussi les paysans moyens et leurs proches, ainsi que les habitants des campagnes qui n'adhéraient pas — réellement ou supposément — à la politique du Parti communiste (PCUS). Environ 30 000 personnes ont été fusillées. Environ 2,1 millions de personnes ont été déportées dans des régions éloignées et inhospitalières, dont 1,68 à 1,8 million de 1930 à 1931. En outre 2 à 2,5 millions de personnes ont été expulsées dans leur propre région vers des sols plus pauvres. Des experts estiment que la faim, les maladies et les exécutions ont coûté la vie à de 530 000 à 600 000 personnes. Les paysans ont réagi, surtout en 1930, par une résistance considérable contre la campagne de violence de l'État. De temps en temps, les fonctionnaires du Parti et de l'État ont craint que la résistance paysanne ne s'étende à une révolution dans tout le pays.

La dékoulakisation a menacé la paysannerie par l'anéantissement physique, la déportation et la confiscation. C'est de cette manière qu'elle devait aider au succès de la collectivisation. Le résultat fut que la dékoulakisation et la collectivisation ont soumis toute la paysannerie au contrôle de l'État, et ont largement contribué à modifier le comportement social agricole traditionnel. En même temps, la dékoulakisation a posé les fondements pour une généralisation du système du goulag.

La combinaison de la dékoulakisation, de la collectivisation forcée, et d'autres mesures répressives a conduit dans de nombreuses régions d'Union soviétique, en particulier dans des régions traditionnellement excédentaires sur le plan de la production agricole, à un effondrement de l'économie agricole. Cet effondrement a été une des causes du Holodomor (1932-33), une catastrophe de la faim marquante, cause de 5 à 7 millions de morts.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9koulakisation



Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Kolkhoze

Un kolkhoze était un système agricole en Union soviétique, où les terres et les moyens de production étaient mis en commun. Il remplaça les artels. Le mot kolkhoze est une contraction de « économie collective », alors que sovkhoze est une contraction (littéralement « économie soviétique »). Les kolkhozes et sovkhozes étaient deux composantes du système agricole, dont l'idée a émergé après la révolution d'octobre 1917 et qui fut officiellement lancé en 1928-1929 sous Staline.

Selon Moshe Lewin, le système kolkhozien était une structure hybride combinant des principes incompatibles : le kolkhoze, les stations de machines et tracteurs (MTS) et le lopin privé étaient condamnés à coexister péniblement, mais le tout ne formait ni une coopérative, ni une usine, ni une exploitation privée (le terme « collectif » était dans ce cas totalement inapproprié). La « collectivisation » – qui n’avait donc rien de collectif – a eu une profonde influence sur le système étatique

Le membre d'un kolkhoze était appelé kolkhoznik ou kolkhoznitsa au féminin. Les kolkhozniks étaient payés en parts de la production du kolkhoze et du profit fait par le kolkhoze, proportionnellement au nombre d'heures travaillées. Les kolkozniks étaient en plus autorisés à posséder des terres, de l'ordre de 4 000, et un peu de bétail.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kolkhoze



Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Sovkhozes

Un sovkhoze est une ferme d'État de l'époque de l'URSS. Le mot est la contraction de  sovietskoïe khoziaistv - soit « ferme soviétique ». Les sovkhozes furent créés lors de l'expropriation des « koulaks » pendant la campagne de collectivisation lancée par Staline après 1928.

Une personne travaillant dans un sovkhoze était un sovkhoznik. Dans un sovkhoze, les ouvriers agricoles étaient salariés, sans être propriétaires. Les salaires n'étaient pas (ou peu) indexés sur la productivité du sovkhoze.

Afin de pallier une faible productivité et donc une production insuffisante, des lopins de terre privés furent tolérés dans les sovkhozes. Leur surface fit ensuite l'objet de diverses réformes.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sovkhoze
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyMar 24 Nov - 11:50

“Malgré-Nous”


L'expression « malgré-nous » désigne les Alsaciens et Mosellans incorporés de force dans la Wehrmacht, armée régulière allemande, durant la Seconde Guerre mondiale, que ce soit dans la Heer (armée de terre), dans la Luftwaffe (armée de l'air), dans la Kriegsmarine (marine de guerre), ou encore dans la Waffen-SS. Le pendant féminin a été constitué par les malgré-elles.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Malgr%C3%A9-nous

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Lebensborn

Le Lebensborn e. V. (Lebensborn eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association de l'Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l'État et gérée par la SS, dont le but était d'accélérer la création et le développement d'une race aryenne parfaitement pure et dominante. Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine », en allemand ancien). Le journaliste, écrivain et cinéaste Marc Hillel l'a traduit en français par « Fontaines de vie ».

Le programme de création des Lebensborns vit le jour à l'initiative de Heinrich Himmler le 12 décembre 1935 dans le cadre de la politique d'eugénisme et de promotion des naissances. Il s'agissait à l'origine de foyers et de crèches, les pères, en grande majorité des SS, étaient invités à concevoir au moins quatre enfants avec leur épouse légitime. Par ailleurs, au dire du journaliste d'investigation Boris Thiolay, auteur d'un ouvrage sur le sujet, la SS transforma également certains de ces centres en lieux de rencontre plus ou moins furtive où des femmes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS inconnus, puis accoucher anonymement dans le plus grand secret et remettre leur nouveau-né à la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de mille ans ». Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs dizaines de milliers d'enfants, dont les caractéristiques physiques correspondaient au « type aryen », furent arrachés à leurs parents dans les pays conquis pour être placés dans ces centres.

L'existence de ces maternités et de ces crèches fut longtemps considérée comme une simple légende donnant lieu à une grande puissance fantasmatique, certains y voyant des haras humains, d'autres des bordels SS, jusqu'à ce que Georg Lilienthal, un jeune historien spécialiste de la médecine SS, y consacre sa thèse en 1985.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensborn
Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Martin Bormann

Martin Bormann, né le 17 juin 1900 près de Halberstadt en province de Saxe et mort le 2 mai 1945 à Berlin, est un haut dignitaire nazi. Conseiller de Hitler, il devint un des hommes les plus puissants du Troisième Reich. Plusieurs historiens l'ont qualifié d'éminence grise du parti nazi (NSDAP). Il était membre de la SS, avec le grade honorifique d'Obergruppenführer. Il côtoyait Hitler au Berghof et en tous lieux, devenant entretemps une sorte de factotum indispensable dans la sphère privée du Führer comme ces remontrances envers son photographe Heinrich Hoffmann tendent à le démontrer :

« Mettez-vous bien cela dans la tête, j'ai besoin de Bormann pour gagner cette guerre. Certes, il est brutal et sans scrupules. C'est un taureau. Mais que chacun se dise bien que celui qui en veut à Bormann est contre moi, et que je ferai fusiller tous ceux qui s'opposent à cet homme. »

À ce titre, il devint chef de la Parteikanzlei (chancellerie du parti) à la suite de l’emprisonnement de Rudolf Hess en Grande-Bretagne, et secrétaire particulier d'Adolf Hitler. Il disparut durant la bataille de Berlin et, présumé en fuite mais probablement mort pendant la chute de Berlin, fut condamné à mort par contumace pour crimes contre l'humanité au procès de Nuremberg. Un cadavre fut découvert lors de travaux de voirie à Berlin en 1972 et fut ensuite officiellement identifié comme étant celui de Bormann, même si persistent des rumeurs sur sa fuite en Amérique latine.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Bormann

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Aryanisation

Ancré dans la propagande nazie qui prétendait à l’existence d’une race supérieure dite aryenne, le néologisme aryanisation désigne l’expropriation totale des Juifs en Allemagne ainsi qu’en Autriche pendant la période du nazisme, et par extension les spoliations endurées par les Juifs de toute l'Europe occupée pendant la Shoah. Dans un sens plus large, sont également rangés sous le terme « aryanisation » d’autres aspects de l’exclusion des Juifs par les nazis, tels que leur élimination de la vie culturelle ou scientifique.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Aryanisation

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Conférence de Wannsee

La conférence de Wannsee réunit dans la villa Marlier de Berlin, le 20 janvier 1942, quinze hauts responsables du Troisième Reich, délégués des ministères, du parti ou de la SS, pour mettre au point l'organisation administrative, technique et économique de la « solution finale de la question juive », voulue par Hitler et ensuite mise en œuvre, sur ses instructions, par Hermann Göring, Heinrich Himmler, Reinhard Heydrich et l'un des collaborateurs de ce dernier, Adolf Eichmann.

Au moment où la conférence se tient, la Shoah a débuté depuis déjà plusieurs mois : la déportation des Juifs du Reich a commencé ; après le déclenchement de l'invasion de l'URSS, les Einsatzgruppen exécutent les Juifs par centaines de milliers depuis juin 1941 ; le camp d'extermination de Chełmno est en activité dès décembre 1941 et d'autres centres de mise à mort sont en construction ou en projet.

Présidée par Reinhard Heydrich, la conférence, dont le secrétariat est assuré par Adolf Eichmann, dure moins de deux heures. Si elle est brève et n'est pas marquée par des décisions fondamentales, elle constitue, pour la plupart des historiens de la Shoah, une étape décisive dans la réalisation de la Shoah, en entérinant d'une part le contrôle total de la SS sur la mise en œuvre de l’extermination du peuple juif, d'autre part le rôle de Heydrich en tant que maître d’œuvre dans le processus destructeur puis en obtenant la collaboration sans entraves et le soutien sans faille de l'ensemble de l'appareil de l'État et du parti nazi. Son importance est confirmée par l'existence de plusieurs monographies. Son historiographie fait toujours l'objet de vigoureux débats.

La villa Marlier où eut lieu la conférence est depuis 1992 un lieu de mémoire.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Wannsee

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Einsatztgruppe

Les Einsatzgruppen (en français : « groupes d'intervention ») étaient des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, créées dès l’Anschluss et chargées, à partir de l'invasion de la Pologne, de l'assassinat systématique des opposants réels ou supposés au régime nazi, et en particulier des Juifs. Ces groupes, eux-mêmes divisés en sous-groupes (Einsatzkommando), sous l'autorité administrative de l'armée, dépendaient du Reichssicherheitshauptamt (« Office central de la sécurité du Reich » ou RSHA) pour les ordres opérationnels, et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne, Union soviétique et pays baltes), à l'arrière du front de l'Est. Le RSHA fut créé par Heinrich Himmler et dirigé par Reinhard Heydrich, jusqu'à sa mort en 1942, puis par Ernst Kaltenbrunner. Les Einsatzgruppen étaient le bras armé de cet organisme chargé de la mise en œuvre de la Shoah.
Ils étaient principalement composés :
• de membres de la SS venant du RSHA — la SiPo (c'est-à-dire la Gestapo et la Kripo) et le SD ;
• de membres de l’Ordnungspolizei (l’OrPo) ;
• d’auxiliaires locaux de la police de sécurité, la Schutzmannschaft.

Les missions d'extermination des Einsatzgruppen furent successivement l'élimination en masse des cadres polonais, des Juifs et des Tziganes, puis, à partir de la rupture du Pacte germano-soviétique et de l'invasion de l'Union soviétique à partir du 22 juin 1941, des prisonniers de guerre et des civils soviétiques, en grande majorité Juifs2,b, des partisans (qualifiés par les SS de « saboteurs » et de « terroristes »), des cadres soviétiques, dont les commissaires politiques et des communistes au sens général du terme.

De 1940 à 1944, les Einsatzgruppen assassinèrent plus d'un million et demi de personnes, essentiellement des Juifs. Leur action fut la première phase de la Shoah, s'effectuant dans un premier temps au travers de fusillades, appelées « Shoah par balles », et dans un deuxième temps au moyen de camions à gaz itinérants, avant la mise en place définitive des camps d'extermination à partir de fin 1941.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Einsatzgruppen

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Sonderkommando Arajs

Le Sonderkommando Arājs (en français : « commando spécial Arājs ») était une unité paramilitaire lettonne, dirigée par le Sturmbannführer-SS (commandant ou major) letton Viktors Arājs, responsable de l'extermination de la moitié des Juifs tués lors de la Shoah en Lettonie. On estime qu'il massacra entre 50 000 et, si l'on compte ses opérations à Minsk (Biélorussie), 100 000 personnes. L'aviateur Herberts Cukurs, capitaine adjoint d'Arājs, fut exécuté en 1965 par le Mossad à Montevideo. Depuis 1991, la Lettonie n'a jugé aucun criminel de guerre nazi.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonderkommando_Ar%C4%81js

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Hans Frank

Hans Frank est un homme politique allemand, membre du parti nazi et ministre du Troisième Reich, né le 23 mai 1900 à Karlsruhe et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg.

Il a été Reichsleiter du parti nazi et, pendant la seconde guerre mondiale, gouverneur général de Pologne. Ainsi surnommé le « Bourreau de la Pologne », il fait partie des principaux accusés au procès de Nuremberg : il est condamné à la peine de mort pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, puis pendu quelques jours plus tard.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Frank

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Oswald Pohl

Oswald Pohl (30 juin 1892 - 7 juin 1951) est un officier nazi et un Obergruppenführer (équivalent à général de corps d'armée) SS. En tant que directeur de l'Office central SS pour l'économie et l'administration, il organisa l'exploitation des biens des déportés dans les camps de concentration.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Oswald_Pohl

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Volksdeutsche

Volksdeutsche (littéralement « Allemand par le peuple ») est un terme allemand, forgé au début du XXe siècle et ultérieurement investi de connotations raciales et nationalistes. Ce mot désigne des populations vivant hors des États à population majoritairement allemande et dont elles n'ont pas la nationalité, mais qui se définissent (ou sont définies) ethniquement ou culturellement comme allemandes.
[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Volksdeutsche

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Armée Vlassov

L’Armée de libération russe (Rouskaïa osvoboditelnaïa armia, ou ROA), également connue sous le nom d'armée Vlassov, était une formation militaire de volontaires russes armés par la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale. Cette armée fut organisée par l’ancien général de l’Armée rouge Andreï Vlassov, qui tentait ainsi d’unifier tous les Russes contre le régime bolchevique de l’Union soviétique. Parmi les volontaires se trouvaient un grand nombre de prisonniers de guerre soviétiques, des Ostarbeiter (travailleurs de l’Est), et des émigrés russes blancs (dont des vétérans de l’Armée blanche anticommuniste ayant participé à la Guerre civile russe). Le 14 novembre 1944, ses troupes furent officiellement renommées Forces armées du comité de libération des peuples russes (VS-KONR).

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_Vlassov

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Service du travail obligatoire

Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il fut instauré par la loi du 16 février 1943, faisant suite au relatif échec des politiques de volontariat et du système dit de relève, qui aboutit à la présence en 1942, de 70 000 travailleurs venus de France en Allemagne, très en deçà des exigences de l'Occupant.

L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO, pour essayer de compenser le manque de main-d'œuvre dû à l’envoi d'un grand nombre de soldats allemands sur le front de l'Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État et non par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.

L'exploitation de la main-d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (les requis du STO), des travailleurs volontaires attirés par la rémunération ou « prélevés » dans les entreprises dans le cadre de la Relève ainsi que les prisonniers de guerre. Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944 auquel s'ajoutait la partie des soldats prisonniers retenus de force dans le pays, dont le nombre initial s'élevait à 1 850 000 hommes. Les travaux de recherche citent le chiffre de 1 500 000 Français — prisonniers, réquisitionnés du STO, volontaires — qui auraient travaillé en Allemagne entre 1942 et 1945. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et la Pologne et fut le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.

Les requis ont fait partie jusque dans les années 1970 des « oubliés » de la Seconde Guerre mondiale, concurrencés sur le plan mémoriel par d'autres victimes de guerre, qui avaient été plus héroïques ou plus victimes qu'eux, notamment les prisonniers de guerre français, les déportés politiques et les victimes de la Shoah. Les premiers travaux de recherche sur la réquisition pour le travail ne sont lancés au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) que dans les années 1970 et ne se développeront que dans les années 1990. Les STO ont parfois dû faire face au reproche de n'avoir pas désobéi et d'être partis en Allemagne renforcer le potentiel de la main-d'œuvre du IIIe Reich.

Au moment de leur rapatriement en France, les requis tiennent à être considérés comme des déportés du travail mais la concurrence mémorielle explique qu'ils se voient interdire l'utilisation de cette dénomination. Après une longue bataille parlementaire et judiciaire, les associations d'anciens requis du travail obligatoire obtiennent, par décret du 16 octobre 2008, la dénomination officielle de victimes du travail forcé en Allemagne nazie mais celle de déportés du travail est refusée le 28 mars 2011 par la Cour de Cassation.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_du_travail_obligatoire_(France)

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Albert Speer

Albert Speer est un architecte allemand, ministre du Troisième Reich et proche de Hitler, né le 19 mars 1905 à Mannheim (Empire allemand) et mort le 1er septembre 1981 à Londres (Royaume-Uni).

Speer rejoint le parti nazi en 1931 et entame une carrière politique et gouvernementale qui va durer quatorze ans. Ses qualités d'architecte le rendent influent dans le parti et il devient un proche du Führer. Ce dernier lui demande de concevoir et de réaliser plusieurs structures dont la nouvelle chancellerie du Reich et le Zeppelinfeld de Nuremberg, où se tenaient les rassemblements du parti. Speer prépare également des plans pour reconstruire Berlin avec d'immenses bâtiments, de larges avenues et un nouveau réseau de transport.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale en 1942, il succède à Fritz Todt, mort accidentellement, au poste de ministre de l'Armement et des Munitions. En 1943, ses attributions évoluent légèrement et il devient ministre de l'Armement et de la Production de guerre. Speer parvient à accroître la production malgré les intenses bombardements alliés.

Après la mort de Hitler, il est brièvement membre du gouvernement de Flensbourg jusqu'au 23 mai 1945, date de son arrestation. Il fait partie des dignitaires nazis jugés à Nuremberg en 1946 : il échappe à la peine de mort et est condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans l'administration nazie et l'emploi de main-d’œuvre concentrationnaire. De plus, son niveau d'implication dans la persécution des Juifs et l'étendue de sa connaissance de la Shoah ne sont pas à sous-estimer. Il purge l'ensemble de sa peine, essentiellement à la prison de Spandau à Berlin-Ouest.

Après sa libération en 1966, Speer publie deux autobiographies traduites en quatorze langues qui connaissent un très grand succès, Au cœur du Troisième Reich et Journal de Spandau, dans lesquelles il détaille sa relation étroite avec Hitler et le fonctionnement du régime nazi. Il meurt d'une crise cardiaque en 1981 alors qu'il est en déplacement à Londres.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Speer

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Joseph Goebbels

Joseph Goebbels (né le 29 octobre 1897 à Rheydt et mort le 1er mai 1945 à Berlin, est un homme d'État allemand. Proche d'Adolf Hitler, il fut, avec Hermann Göring et Heinrich Himmler, l'un des dirigeants les plus puissants et influents du régime nazi.

Du fait de son action de 1933 à 1945 au ministère de l'Éducation du peuple et de la Propagande, son nom reste indissolublement lié à l'emploi des techniques modernes de manipulation des masses, et un modèle pour la propagande des États totalitaires.

Antichrétien radical, et surtout antisémite acharné, il a joué un rôle moteur dans les persécutions contre les Juifs allemands, par ses discours enflammés et, notamment, en organisant la nuit de Cristal en novembre 1938.

Quoique désigné comme chancelier par Hitler avant son suicide, il se donne la mort le lendemain dans le Führerbunker en compagnie de son épouse Magda, après qu'elle a empoisonné leurs six enfants, échappant ainsi à tout jugement.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Goebbels

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Kapos

Le mot kapo désigne les personnes qui étaient chargées d'encadrer les prisonniers dans les camps de concentration nazis. Les kapos étaient souvent recrutés parmi les prisonniers de droit commun les plus violents1 ou parmi ceux dont la ruse ou la servilité avait permis de figurer parmi les anciens, en échappant provisoirement aux « charrettes » menant à l'extermination.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kapo
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyMar 24 Nov - 11:55

Adolf Eichmann

Adolf Eichmann, né à Solingen le 19 mars 1906 et exécuté dans la prison de Ramla, près de Tel Aviv-Jaffa, le 31 mai 1962, est un criminel de guerre nazi, haut fonctionnaire du Troisième Reich, officier SS Obersturmbannführer et membre du parti nazi.

Nommé pendant la guerre à la tête du RSHA Referat IV B4, qui s'occupe des « affaires juives et de l'évacuation », il est responsable de la logistique de la « solution finale » (Endlösung). Il organise notamment l'identification des victimes de l'extermination raciale principalement dirigée contre les Juifs prônée par le NSDAP et leur déportation vers les camps de concentration et d'extermination.

Ayant réussi à échapper à la justice après la capitulation allemande, et notamment au procès de Nuremberg, il est retrouvé, puis capturé par des agents du Mossad en mai 1960 à Buenos Aires, en Argentine, où il vivait depuis dix ans sous le nom de Ricardo Klement. Dans des conditions rocambolesques, il est exfiltré en Israël, où il est condamné à mort et exécuté à l'issue d'un retentissant procès tenu à partir d'avril 1961 à Jérusalem.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Eichmann

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Heindrich Himmler

Heinrich Himmler  est l’un des plus hauts dignitaires du Troisième Reich, né le 7 octobre 1900 à Munich et mort par suicide le 23 mai 1945 à Lunebourg. Il est Reichsführer-SS, le maître absolu de la SS, Chef der deutschen Polizei (chef de toutes les polices allemandes, dont la Gestapo) et, à partir de 1943, ministre de l'Intérieur du Reich et Chef der Heeresrüstung und Befehlshaber des Ersatzheers (responsable de l'équipement militaire de l'Armée de terre et commandant en chef de l'Armée de terre de réserve). Criminel de guerre, il est qualifié par certains auteurs allemands de « meurtrier du siècle » (Jahrhundertmörder).

Himmler, avec l'aide de Reinhard Heydrich, son adjoint direct de 1931 à juin 1942, porte la responsabilité la plus lourde dans la liquidation de l'opposition en Allemagne nazie et dans le régime de terreur qui a régné dans les pays occupés ; les camps de concentration et d'extermination dépendaient directement de son autorité et il a eu la charge de mettre en œuvre la Shoah.

En fuite après la capitulation allemande, il est arrêté par les troupes britanniques, mais parvient à se suicider à l'aide d'une capsule de cyanure au moment même où son identité est découverte, échappant ainsi à la justice.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Himmler

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Stalag

En Allemagne, pendant la Seconde Guerre mondiale, un stalag, abréviation de Stammlager, « camp ordinaire », venant du terme Kriegsgefangenen-Mannschafts-Stammlager, « camp ordinaire de prisonniers de guerre », est un camp de prisonniers destiné aux soldats et sous-officiers, les officiers étant détenus dans des Oflags.

Selon les Conventions de Genève de 1929, ces camps sont réservés uniquement aux prisonniers de guerre, pas aux civils.

Le Stalag Luft III, administré comme son nom l'indique par la Luftwaffe, a été le lieu d'une tentative d'évasion spectaculaire. Le 24 mars 1944, 76 prisonniers alliés s'échappèrent par un tunnel de 110 mètres. Cet épisode a été immortalisé par le film américain de John Sturges La Grande Évasion.
L'un des plus gros camps allemands de prisonniers de guerre était, entre 1939 et 1945, le Stalag VIII-B, à Lamsdorf en Haute-Silésie (aujourd'hui Łambinowice en Pologne). Plus de 300 000 soldats y furent emprisonnés. Près de 100 000 d'entre eux, principalement des prisonniers soviétiques, moururent de maladie, de faim, d'épuisement ou de mauvais traitements. Ils furent enterrés dans des fosses communes.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Stalag

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Oflag

Oflag, abréviation de Offizier-Lager, « camps d'officiers », est le nom donné en Allemagne aux camps de prisonniers de guerre destinés aux officiers durant la Seconde Guerre mondiale. Ils sont désignés par un chiffre romain qui représente leur région de rattachement et par une lettre pour les différencier lorsqu'il y en a plusieurs dans la même région (par exemple IV-D).

Contrairement à ce qui se passait dans d'autres camps de prisonniers allemands, les conditions de détention étaient ici relativement bonnes en respectant les Conventions de Genève relatives aux prisonniers de guerre et permettant les inspections et les interventions de la Croix rouge internationale.

Les hommes du rang et les sous-officiers étaient regroupés dans d'autres camps appelés stalags


https://fr.wikipedia.org/wiki/Oflag

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Andreï Vlassov

Andreï Andreïevitch Vlassov (14 septembre 1900 - 2 août 1946) est un général soviétique qui se rallia à Hitler et combattit dans les rangs de la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Vlassov

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Joseph Darnand

Joseph Darnand, né le 19 mars 1897 à Coligny (Ain) et mort fusillé le 10 octobre 1945 au fort de Châtillon, à Fontenay-aux-Roses (Seine, actuel département des Hauts-de-Seine), est un militaire et homme politique français. Il est, sous l'Occupation, une figure majeure de la collaboration française.

Ancien combattant, héros de la Grande Guerre et de la campagne de France de 1940, militant d'extrême droite dans l'entre-deux-guerres, il choisit la voie de la collaboration totale avec l'occupant nazi en s'engageant dans les Waffen-SS le 8 août 1943.

Il reste pour l'histoire le secrétaire général et véritable chef opérationnel de la Milice française, organisation paramilitaire de type fasciste, supplétive de la Gestapo, chargée de la traque des résistants, des Juifs, des francs-maçons et des réfractaires au STO, créée par Pierre Laval, en accord avec le maréchal Pétain, par la loi du 30 janvier 1943. Après avoir été nommé, à la demande des autorités allemandes, secrétaire général au maintien de l’ordre dans le gouvernement de Vichy le 1er janvier 1944, il devient secrétaire d’État à l’Intérieur le 14 juin 1944.

Les exactions et les crimes commis par les miliciens sous ses ordres, principalement au sud de la ligne de démarcation1, valent à Darnand d'être considéré comme l'une des personnalités les plus jusqu'au-boutistes de la collaboration. Il est jugé, condamné à la peine de mort et fusillé après la Libération.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Darnand

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Nacht und Nebel

« Nuit et Brouillard » (en allemand Nacht und Nebel, ou NN) est le nom de code des « directives sur la poursuite pour infractions contre le Reich ou contre les forces d’occupation dans les territoires occupés » (Richtlinien für die Verfolgung von Straftaten gegen das Reich oder die Besatzungsmacht in den besetzten Gebieten). Elles sont l'application d'un décret du 7 décembre 1941 signé par le maréchal Keitel et ordonnant la déportation de tous les ennemis ou opposants du Troisième Reich.

En application de ce décret, il était possible de transférer en Allemagne toutes les personnes représentant
« un danger pour la sécurité de l'armée allemande » (saboteurs, résistants, opposants ou réfractaires à la politique ou aux méthodes du Troisième Reich) et à terme, de les faire disparaître dans un secret absolu.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nuit_et_brouillard

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Campagne de France

La bataille de France ou campagne de France désigne l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale. L'offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la « drôle de guerre ». Après la percée allemande de Sedan et une succession de reculs des armées britannique, française et belge, ponctuées par les batailles de la Dyle, de Gembloux, de Hannut, de la Lys et de Dunkerque, elle se termine par la retraite des troupes britanniques et la demande d'armistice du gouvernement français, qui est signé le 22 juin, les militaires ayant refusé la capitulation.

Le territoire des quatre pays est alors occupé militairement selon différentes modalités : en France, une zone occupée par le Troisième Reich au Nord et à l'Ouest, une zone très réduite occupée par l'Italie dans le Sud-Est et une zone libre sous l'autorité du gouvernement de Vichy. Dans la zone nord de la France occupée, une zone dite « zone interdite » se compose des départements du Nord rattachés au gouvernement militaire de la Belgique occupée, sous les ordres du général von Falkenhausen, qui a tous les pouvoirs. Les cantons d'Eupen et de Malmedy, partie germanophone de la Belgique, à l'est du pays, devenus belges en 1919, sont annexés à l'Allemagne de facto ; il en est de même pour l'Alsace et le département de la Moselle ainsi que pour le Grand-duché de Luxembourg. Les Pays-Bas sont sous l'autorité d'un gouverneur issu du parti nazi, un gauleiter, qui dispose de tous les pouvoirs par délégation spéciale de Hitler. L‘ensemble de ces territoires n'est libéré par les offensives alliées qu'à partir de juin 1944 ; les derniers ne le seront qu'en mai 1945.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Armistice du 22 juin 1940

L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Philippe Pétain afin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l'Allemagne le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée le 10 mai 1940.

L'armistice est signé en violation de l'engagement interallié du 28 mars 1940 à ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi, et il établit les conditions de l'occupation partielle de la France par l'Allemagne, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3) que la France métropolitaine est divisée en deux parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par l'Armée allemande et la zone dite « libre ». Un nouveau régime sera instauré en juillet 1940 en France : le Régime de Vichy. En France d'outre-mer, si une majorité des territoires l'acceptent, l'armistice ne sera en revanche jamais reconnu par Félix Éboué qui choisit de continuer le combat et place directement le Territoire du Tchad sous le contrôle de la France libre donnant à celle-ci les attributs légaux d'un État souverain.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_22_juin_1940

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Otto von Stülpnagel

Otto von Stülpnagel est un General der Infanterie allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le 16 juin 1878 à Berlin et mort par suicide le 6 février 1948 à Paris.

Il est chef des forces d'occupation allemandes en France (Militärbefehlshaber in Frankreich) d’octobre 1940 à février 1942, date à laquelle il est remplacé par son cousin Carl-Heinrich von Stülpnagel. Peu après, il est définitivement mis à la retraite, à l’âge de 64 ans.

Arrêté après la guerre par les Alliés puis extradé en France en 1946, il se suicide dans sa cellule, après plus d’un an d’emprisonnement à Paris en prévision de son procès.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_von_St%C3%BClpnagel

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

Carl-Heinrich von Stülpnagel

Carl-Heinrich von Stülpnagel est un General der Infanterie de la Heer de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, né le 2 janvier 1886 à Berlin où il est mort le 30 août 1944 dans la prison de Plötzensee.

Du 14 février 1942 au 21 juillet 1944, il est « Militärbefehlshaber in Frankreich » (commandant en chef des troupes d’occupation en France), ayant ainsi succédé à son cousin Otto von Stülpnagel, lequel avait tenu ce poste de 1940 à 1942.

Il est démis de ses fonctions pour avoir participé au complot du 20 juillet 1944 contre Hitler, en arrêtant les SS de la région parisienne.

Ayant raté son suicide alors qu'il fait route vers l’Allemagne, il est jugé au Volksgerichtshof et exécuté par les nazis, pendu à un croc de boucher.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl-Heinrich_von_St%C3%BClpnagel
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie EmptyMar 24 Nov - 11:59

Reinhard Heydrich

Reinhard Heydrich est un SS-Obergruppenführer allemand, criminel de guerre nazi, né le 7 mars 1904 à Halle (Saxe) et mort de ses blessures à la suite d'un attentat le 4 juin 1942 à Prague (protectorat de Bohême-Moravie). Au moment de sa mort, il est à la fois le directeur du Reichssicherheitshauptamt (RSHA) et le « vice-gouverneur » du Reich en Bohême-Moravie.

Adjoint direct de Heinrich Himmler dès 1933, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'appareil répressif nazi et lors de l'élimination de la Sturmabteilung (SA) en tant que force politique, principalement lors de la nuit des Longs Couteaux à l’été 1934.

Il a également un rôle majeur dans l'organisation de la Shoah par la planification et le contrôle entre 1939 et 1942 de l'activité des Einsatzgruppen, dont la mission principale dans l'Est de l'Europe est l'extermination des Juifs par fusillade, et lors de la conférence de Wannsee qui organise la logistique des camps d'extermination, et qu'il préside le 20 janvier 1942.

Ayant imprudemment choisi d’être peu protégé malgré son rang, il tombe dans un guet-apens sommaire organisé par la résistance tchécoslovaque. Il n'est que légèrement atteint par l'explosion d’une bombe artisanale, se remet progressivement mais finit par mourir une semaine plus tard, son état s'étant subitement dégradé à cause d’une surinfection inattendue de ses blessures. Sa disparition prive le régime hitlérien d'un dirigeant particulièrement efficace. En effet, homme très déterminé, il était depuis 1931 un maillon essentiel de la terreur nazie.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Heydrich

Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree

RSHA

Le Reichssicherheitshauptamt (Office central de la sûreté du Reich, abréviation : RSHA) est une organisation créée le 27 septembre 1939 par le Reichsführer-SS Heinrich Himmler en fusionnant le Sicherheitsdienst (SD) et la Sicherheitspolizei (Sipo) afin d'accroître l'efficacité de la lutte contre les « ennemis du Parti et de l'État national-socialiste ainsi que contre toutes les forces de désagrégation dirigées contre eux ». Le RSHA, en tant que l'un des douze principaux offices centraux de la SS, représente avec ses presque 3 000 employés, la principale administration centrale qui dirigeait l'essentiel des organes de répression allemands au temps du national-socialisme.

[…]

À partir de l’été 1941, par le biais des Einsatzgruppen qu'il supervise, le RSHA a la tâche d'organiser la déportation et l'extermination des Juifs d'Europe — appliquant en cela les directives de la « solution finale de la question juive », die Endlösung der Judenfrage en allemand, confirmée par la conférence de Wannsee — en étroite collaboration avec les « chefs supérieurs de la SS et de la Police » (les HSSPf) des divers pays d’Europe occupés.

Le RSHA est l'une des plus grandes organisations du IIIe Reich, en dehors de l'armée — la Wehrmacht — et de la Waffen-SS. Il est d'abord dirigé par le SS-Obergruppenführer Reinhard Heydrich, jusqu’à la mort de celui-cif le 4 juin 1942, puis par Himmler qui assure lui-même l'intérim, puis le contrôle attentivement même après la nomination en décembre 1942 du successeur de Heydrich : le SS-Obergruppenführer Ernst Kaltenbrunner.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reichssicherheitshauptamt


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Division SS Galizien

La 14e division SS (galicienne no 1) ou la division « Galicie » (antépénultième appellation allemande : la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) ; soit en traduction littérale : « 14e division d'infanterie de la SS (galicienne no 1) ») — est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. Elle a été essentiellement composée de Galiciens d'Ukraine.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1)


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Police auxillaire

La police auxiliaire ukrainienne ou Ukrainische Hilfspolizei (ukrainien : Українська допоміжна поліція, Ukrains'ka dopomizhna politsiia) était une unité de police paramilitaire mise en place par l’Allemagne nazie dans le Reichskommissariat Ukraine, pendant l’occupation de l’Ukraine soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale.

La police auxiliaire ukrainienne a été créée par Heinrich Himmler à la mi-août 1941 en tant qu'unité de police militaire de la police de l'ordre nazi (Orpo) sur le territoire du gouvernement général de Pologne ; le Reichskommissariat Ukraine étant formé officiellement que le 20 août 1941. La force armée était composée en grande partie d'anciens membres de la milice populaire ukrainienne créée par l'OUN (organisation des nationalistes ukrainiens) en juin. Il existait deux catégories d'organisations armées ukrainiennes sous contrôle allemand : la première comprenait des unités de police mobiles le plus souvent appelées Schutzmannschaft ou Schuma, organisées en bataillons afin de lutter contre la résistance dans la plupart des régions de l’Ukraine et pour assister les massacres de masse de Juifs lors de la Shoah ukrainienne par balles. La seconde était constituée par la police auxiliaire locale, appelée simplement police ukrainienne (UP) par l’administration allemande, que les SS avaient le mieux réussi à former dans le district de Galicie qui s’étendait au sud-est du gouvernement général. Le district de Galicie constituait une unité administrative distincte de l'actuel Reichskommissariat Ukraine. Ils n'étaient pas liés politiquement les uns aux autres.

Les formations UP apparurent également plus à l'est dans l'Ukraine soviétique occupée par l'Allemagne dans d'importantes villes et villes telles que Kiev. Les forces auxiliaires étaient subordonnées au commandant allemand de la police chargé de la protection de l'État (Schutzpolizei ou Schupo) ; les postes de police ruraux étaient subordonnés au commandant allemand de la gendarmerie de zone. Les structures Schupo et Gendarmerie étaient elles-mêmes subordonnées au commandant de zone de l'Orpo.


…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Police_auxiliaire_ukrainienne


[/color]
Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Armée insurrectionnelle ukrainienne

L’Armée insurrectionnelle ukrainienne ou UPA était une armée de guérilla ukrainienne formée en octobre 1942, en Volhynie. Ses dirigeants ont été Dmytro Klyachkivskiy, Roman Choukhevytch (à partir de janvier 1944) et Stepan Bandera. Il s'agit de la branche militaire de l'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN). Son principal objectif était de mettre en place un état ukrainien indépendant de l'URSS.

Au cours de son histoire, l’UPA s'est battue contre les trois armées qui occupèrent successivement l’Ukraine : la Wehrmacht, l'Armia Krajowa — issue de la résistance polonaise — et l’Armée rouge jusqu’en 1954, principalement dans les Carpates. L'UPA est unique parmi les mouvements de résistance de l'Europe occupée, dans la mesure où elle n'a pas reçu d'aide importante de la part de puissances étrangères. Par conséquent, sa croissance et sa force reflètent sa popularité parmi les Ukrainiens de l'ouest, surtout en Galicie et Volhynie.

Mais une vive controverse existe toujours autour de son antisémitisme et de son nationalisme violemment anti-polonais, ainsi que sur les massacres de nombreux civils juifs et polonais sur lesquels ceux-ci auraient débouché, en particulier à l'été 1943 lors des massacres des Polonais en Volhynie.

Deux autres UPA ont également existé en Volhynie. La première a été formée au printemps 1942, elle fut d'abord connue sous le nom de Sitch de Polésie et n'avait pas de lien direct avec l'OUN. Cette UPA, dirigée par Taras Borovets, avait des liens avec l'UNR en exil. Elle a par la suite été rebaptisée Armée révolutionnaire du peuple ukrainien en 1943 avant d'être plus tard absorbée par l'UPA de l'OUN. La seconde fut l'UPA d'Andriy Melnyk, créée au printemps 1943 elle fut comme la précédente absorbée par l'UPA de Stepan Bandera en juillet-août 1943.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_insurrectionnelle_ukrainienne


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


15e SS Kosaken-Kavalerie-Korps

Le 15e corps SS de cavalerie cosaque ou XV. SS-Kosaken-Kavalerie-Korps est créé en 1943 par Helmuth von Pannwitz, sous la forme d'une unité cosaque, devenue en 1943 la 1re Kosaken-division. Ce corps regroupe des Cosaques du Don, de Terek, du Kouban et de Sibérie.

En février 1945, le corps est intégré aux Waffen-SS, malgré les protestations de Pannwitz.

À la fin de la guerre, les Britanniques livrent aux Soviétiques tous les Cosaques qui s'étaient rendus à eux, y compris Pannwitz qui se livre volontairement.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/15e_corps_SS_de_cavalerie_cosaque


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Vidkun Quisling

Vidkun Abraham Lauritz Jonnsøn Quisling  est un homme d'État norvégien né le 18 juillet 1887 et mort fusillé le 24 octobre 1945. Il est dans son pays le principal artisan de la collaboration avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom est passé dans le langage courant en Norvège et dans le monde anglophone comme synonyme de « traître ».

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vidkun_Quisling


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Ion Antonescu

Ion Antonescu, né à Pitești le 15 juin 1882 et mort le 1er juin 1946 à Jilava, est un militaire et homme d'État roumain.

Il est chef du gouvernement roumain avec le titre de « chef de l'État du royaume de Roumanie » de 1940 à 1944. Appelé Conducător (« guide ») et classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, il engage son pays aux côtés de l'Allemagne nazie dans la Seconde Guerre mondiale, en étroite coordination avec l'ambassadeur allemand à Bucarest, Manfred von Killinger.

Destitué lors du passage de la Roumanie du côté Allié, il est livré à l'URSS à la demande de Joseph Staline puis, après un an de détention, ramené en Roumanie où il est jugé, condamné à mort et fusillé pour crimes de guerre.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ion_Antonescu


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Léon Degrelle

Léon Degrelle, né le 15 juin 1906 à Bouillon (Belgique) et mort le 31 mars 1994 à Malaga (Espagne), était un journaliste, écrivain, et directeur de presse engagé dans la mouvance catholique belge. Il entama ensuite une carrière politique, en fondant le mouvement Rex, au départ parti nationaliste proche des milieux catholiques, qui devint rapidement un parti fasciste, puis durant la Seconde Guerre mondiale, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la collaboration avec l'occupant allemand. Combattant sur le front de l'Est avec la 28e division SS Wallonie, il termina la guerre en tant que SS-Sturmbannführer et Volksführer der Wallonen. Exilé en Espagne en 1945 et naturalisé en 1954, il y vécut près de cinquante années en construisant sa propre légende et s'érigeant comme un ardent défenseur du nazisme et des thèses négationnistes. Il s'imposa comme une référence de l'extrême droite.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Philippe Pétain

Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.

[…]

Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.

Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Georgios Tsolakoglou

Georgios Tsolakoglou est une personnalité politique et militaire grecque. Il est né à Rentina, dans le Nome de Karditsa en 1886.

Après sa sortie de l'école militaire, il participe aux guerres balkaniques, à la Première Guerre mondiale, et à la guerre gréco-turque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général Tsolakoglou dirige le troisième corps d'armée sur le front de l'Épire et repousse l'offensive italienne en Albanie. Le 20 avril 1941, il signe la reddition des troupes grecques face à la Wehrmacht. Les Allemands le nomment le 30 avril 1941 à la tête d'un gouvernement collaborateur ; il occupera ce poste jusq'au 2 décembre 1942, cédant sa place au vice-président du Conseil des Ministres, le docteur Konstantínos Logothetópoulos.

En 1945, Tsolakoglou est jugé pour trahison et condamné à mort ; toutefois eu égard à ses faits d'armes antérieurs, sa peine est modifiée en emprisonnement à perpétuité. Tsolakoglou meurt à l'hôpital "NIMTS" (Hôpital du Fonds des Pensions de l'Armée) d'Athènes en 1948 à l'âge de 62 ans, après un an d'hospitalisation, atteint par une leucémie.
Ses mémoires furent publiées 11 ans après sa mort, par les soins de sa veuve, Catherine.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgios_Tsolakoglou


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Ferenc Szalasi

Ferenc Szálasi  est un homme d'État hongrois né le 6 janvier 1897 et mort le 12 mars 1946, chef du Parti des Croix fléchées. Il dirigea le Royaume de Hongrie en tant que chef du Gouvernement d'unité nationale, un éphémère régime pro-nazi au pouvoir du 16 octobre 1944 au printemps 1945.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferenc_Sz%C3%A1lasi


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree


Division SS Wallonie

La 28e division SS « Wallonien » ou 28e division SS « Wallonie » ou division « Wallonie » ou encore la légion Wallonie (appellation allemande : la 28. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division « Wallonien ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, composée de volontaires belges francophones issus du rexisme.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/28e_division_SS_Wallonien


Article annexe : L'Europe sous domination nazie ODpdIb-barre-doree



Division  SS Charlemagne

La 33e division SS « Charlemagne » — dernier nom connu en allemand, la « 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr. 1) » —, nommée par simplification le plus souvent dans la littérature française d'après-guerre « la division Charlemagne », était l'une des divisions d'infanterie de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale. Elle était constituée majoritairement de Français engagés volontaires pour combattre sous uniforme allemand avec les forces armées du Troisième Reich et le régime nazi dirigé par Adolf Hitler.

On trouve souvent dans la littérature d'après guerre un autre nom, celui de Sturmbrigade (SS) Frankreich, qui remonte à la désignation précédente de ce qui devint cette unité. En effet, à partir de juillet 1944 la brigade française, qui n'était pas encore la 33e division, portait le nom officiel de Französische (SS-) Freiwilligen-Sturmbrigade1 (en français : Brigade d'assaut des volontaires français (de la SS) — le SS étant parfois omis dans les documents officiels allemands) et cette unité ne devient la Waffen-Grenadier Brigade der SS Charlemagne (französische Nr. 1), son appellation ultime, qu'à l'automne 1944.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/33e_division_SS_Charlemagne
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Contenu sponsorisé





Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : L'Europe sous domination nazie   Article annexe : L'Europe sous domination nazie Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Article annexe : L'Europe sous domination nazie
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy :: SECONDE GUERRE MONDIALE :: Seconde Guerre Mondiale-
Sauter vers: