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 Article annexe : La campagne de Pologne (1939)

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyDim 3 Jan - 2:34

Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MmOVKb-campagne-de-pologne-




L’invasion de la Pologne, également connue sous le nom de campagne de septembre ) ou guerre défensive de 1939  en Pologne , et campagne de Pologne  ou plan Blanc  en Allemagne , est une opération militaire déclenchée par l'Allemagne avec l'appui de la ville libre de Dantzig  et d'un contingent slovaque , et par l'Union soviétique , dans le but d'envahir et de partager la Pologne. Cette offensive lancée par surprise provoque l'entrée en guerre de la France  et de la Grande-Bretagne  puis fait basculer l'Europe  dans la Seconde Guerre mondiale.

L'invasion allemande commence le 1er septembre 1939 , soit une semaine après la signature du pacte Molotov-Ribbentrop , alors que l'invasion soviétique débute le 17 septembre après que l'accord Molotov-Tōgō  du 16 septembre a mis un terme aux hostilités  russo-japonaises en Corée  et en Mandchourie . La campagne s'achève le 6 octobre sur la partition et l'annexion du territoire polonais par l'Allemagne et l'Union soviétique, selon les termes du traité germano-soviétique d'amitié, de coopération et de démarcation.

Les forces allemandes  envahissent la Pologne par le nord, le sud et l'ouest au matin du 1er septembre, aussitôt après l'incident de Gleiwitz  qui a servi de prétexte. Confrontées à l'avancée de la Wehrmacht, les forces polonaises  se retirent de leurs lignes avancées à proximité de la frontière germano-polonaise afin d'établir une défense plus à l'est. Après la défaite polonaise à la bataille de la Bzura , l'avantage stratégique allemand devient indéniable. Les forces polonaises entament alors une nouvelle retraite vers le sud-est où elles se préparent à une défense longue et acharnée de la tête de pont roumaine , attendant l'intervention alliée  de la France  et du Royaume-Uni . Mais en dépit des traités passés avec ces deux pays, et leur déclaration de guerre  à l'Allemagne le 3 septembre, Britanniques et Français n'offrent à la Pologne qu'un soutien très limité.

L'invasion de la Pologne orientale  par l'Armée rouge  le 17 septembre, selon les termes d'un protocole secret du Pacte germano-soviétique , assène un coup fatal au plan de défense polonais, qui perd alors sa viabilité stratégique. Confronté à une invasion sur deux fronts, le gouvernement polonais décrète alors que la tête de pont roumaine n'est plus tenable et ordonne l'évacuation d'urgence de toutes les troupes en Roumanie neutre . Le 6 octobre, après la victoire de la Wehrmacht à la bataille de Kock , les forces allemandes et soviétiques contrôlent tout le territoire polonais. Hitler  et Staline  mettent ainsi fin de facto à la Deuxième République polonaise , alors que le pays n'a pas formellement capitulé.

Le 8 octobre, l'Allemagne annexe la Pologne occidentale et l'ancienne ville libre de Dantzig , et place le reste du territoire qu'elle occupe et qu'elle n'a pas cédé à l'Union soviétique sous l'administration du nouveau Gouvernement général . L'Union soviétique annexe quant à elle les territoires conquis ou cédés par les Allemands, en les incorporant aux républiques soviétiques de Biélorussie  et d'Ukraine , et lance rapidement une campagne de soviétisation. Plusieurs milliers de militaires polonais parviennent cependant à rejoindre l'armée polonaise de l'Ouest  formée en France, où s'est installé le gouvernement polonais en exil . En Pologne même, plusieurs mouvements de résistance  s'organisent, et créent l'État polonais clandestin , dont l'Armia Krajowa  forme le fer de lance.

La défaite polonaise est le début d'une longue et brutale occupation par les Allemands et les Soviétiques , qui ne prend fin en 1945 qu'au prix d'une domination totale par le voisin soviétique, et dont la Pologne sort exsangue, après avoir perdu plusieurs millions de ses habitants, et que sa capitale, Varsovie , a été ravagée par les combats.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MmOVKb-campagne-de-pologne-serie-de-photos
De gauche à droite : la Luftwaffe se préparant à bombarder Wieluń, le cuirassé allemand Schleswig-Holstein attaquant Westerplatte, la Wehrmacht détruisant le poste-frontière germano-polonais, formation de panzers et de véhicules blindés allemands, poignée de main de soldats allemands et soviétiques après l'invasion, bombardement de Varsovie.



Contexte
Les armées en présence
► L’armée polonaise
→ L’infanterie
→ La cavalerie
→ Les blindés
→ L’artillerie
→ L’aviation et la marine
► L’armée allemande
► L’armée slovaque
► L’armée soviétique
L’ordre de bataille
Déroulement des combats
► La bataille des frontières (1er au 5 septembre)
► L’avancée vers Varsovie
► La destruction de l’armée polonaise et l’intervention soviétique
► Le siège de Varsovie
Bilan
Pénalisation de la mention d’une invasion de la Pologne par l’Union Soviétique



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MmOVKb-tableau-info-1
Article annexe : La campagne de Pologne (1939) NmOVKb-tableau-info-2
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyDim 3 Jan - 9:53

Contexte

Lors du traité de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale, la ville de Dantzig, avec une bande de terre, le corridor de Dantzig, qui lui donne accès à la mer, ont été confisquées à l'Allemagne qui se trouve ainsi séparée de la Prusse-Orientale.

Le 24 octobre 1938, le ministre des affaires étrangères allemand Joachim von Ribbentrop avait exposé au diplomate polonais Józef Lipski les bases d'un accord qui résoudrait le problème de passage entre l'Allemagne et la Prusse-Orientale : il s'agissait que Dantzig redevienne allemande, ou au moins que l'Allemagne puisse construire une autoroute et un chemin de fer reliant le Brandebourg à la Prusse-Orientale au travers du territoire de Dantzig, la création à Dantzig pour la Pologne d'un port franc avec un débouché sur la mer, la garantie réciproque des frontières communes et la prolongation de 10 à 25 ans du Pacte germano-polonais. Le 10 novembre 1938, Józef Beck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, fit savoir qu'il n'était pas possible d'envisager de changement pour Dantzig et que le lieu d'un passage de voies extra-territoriales devait être étudié. Le 16 janvier 1939, l'ambassadeur de Pologne à New York informait son ministre dans une note secrète que le gouvernement américain souhaitait que la France et l'Angleterre « mettent fin à toutes politiques de compromis avec des États totalitaires » et qu'elles « ne s'engagent dans aucune discussion ayant pour but des modifications territoriales quelles qu'elles soient ».




Article annexe : La campagne de Pologne (1939) RzWVKb-corridor-de-dantzig-et-frontiere-de-39
Corridor de Dantzig et les frontières de 1939.


Devant le refus des Français et des Britanniques, et en dépit de la fermeté affichée par le Premier ministre britannique Neville Chamberlain, qui juge que Hitler va trop loin dans ses exigences et lui fait savoir que le Royaume-Uni ira jusqu'à la guerre s’il le faut, Hitler décide de procéder à une conquête militaire. Après avoir sécurisé son flanc sud grâce à un pacte avec l'Italie fasciste, il se garantit sur son flanc est en signant le Pacte germano-soviétique avec Staline le 23 août 1939. Tôt dans la matinée, des milliers de réservistes polonais avaient reçu leur ordre de mobilisation.

La veille du jour où l'armée allemande devait commencer l'offensive, le 25 août 1939, le Royaume-Uni et la Pologne signent un pacte d'assistance militaire mutuelle. Hitler arrête les préparatifs, se donne jusqu'au 31 août pour arriver à un compromis, et convoque l'ambassadeur britannique à Berlin afin que soit trouvée une résolution pacifique. Joachim von Ribbentrop lui soumet un protocole en seize points et lui demande de s'entremettre auprès de la Pologne pour qu'elle envoie un ministre plénipotentiaire. Il s'agirait d'organiser un référendum d'autodétermination auprès de la population du corridor et de Dantzig, sous contrôle d'une commission internationale composée de représentants du Royaume-Uni, de la France, de la Russie et de l'Italie. Ensuite, selon le résultat, d'accorder, soit à la Pologne le port de Gdynia avec un large passage vers la mer, soit à l'Allemagne l'autoroute et la ligne de chemin de fer vers la Prusse-Orientale qu'elle réclamait. N'ayant pas de réponse, Hitler convoque à nouveau l'ambassadeur britannique qui lui fait part de son refus de conseiller à la Pologne de souscrire à cet arrangement. L’« incident de Gleiwitz » du 31 août 1939 sert de prétexte au début des hostilités militaires. Le 1er septembre 1939, l'armée allemande pénètre en Pologne.


En 1939, l’Allemagne nazie s'est déjà emparée de l'Autriche ainsi que de la Bohême et de la Moravie. Pour Hitler, de telles annexions étaient justifiées par la présence de populations germaniques et par la nécessité de donner au peuple allemand un espace vital à l'est. Or une partie de laPologne est aussi une terre de peuplement allemand, ce qui ajoutait à la justification nationaliste et raciste de l'agression contre la Pologne.

Les armées en présence

► L’armée polonaise

Depuis sa création après le traité de Versailles, la Deuxième République polonaise a dû lutter pour son indépendance notamment lors de la guerre soviéto-polonaise de 1920. Cependant, bien que le pays, en partie grâce à ses alliés, se soit sorti de ces menaces, l’armée polonaise en 1939 est loin d'être moderne : elle a une guerre de retard.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) TzWVKb-position-divisions-polonaises-le-1-9-39
Position des divisions polonaises le 1er septembre 1939.


→ L’infanterie

Contrairement à une idée fausse très répandue, ce n'est pas la cavalerie mais l'infanterie qui constitue l'élément principal de l'armée polonaise. La Pologne compte ainsi trente divisions d'active à la veille de la guerre, avec un total de quatre-vingt-quatre régiments d'infanterie et six de montagne, et neuf divisions de réserve que la rapidité des opérations empêche d'intervenir. Une division d'infanterie polonaise est composée de :
• trois régiments d'infanterie ;
• un régiment d'artillerie légère :
• un bataillon d'artillerie lourde (12 pièces) ;
• un bataillon du génie ;
• une compagnie de transmission ;
• une batterie antiaérienne.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) RzWVKb-infanterie-polonaise
L’infanterie polonaise



Les divisions sont directement versées dans des armées et dans les groupes d'armées.

Un bon entraînement et un moral à toute épreuve caractérisent le fantassin polonais. Il combat pour la liberté de son pays, ce qui contribue à sa motivation. Néanmoins, le fantassin polonais souffre de son manque de puissance de feu, de sa faible mobilité et enfin de sous-officiers souvent moins compétents que ceux de la Wehrmacht ; les officiers sont de bons commandants, surtout les subalternes.


→ La cavalerie

La cavalerie polonaise équestre disparaît en 1937 et à la veille de la guerre, l'armée polonaise compte onze brigades de cavalerie, dont voici la formation :
• trois ou quatre régiments de cavalerie ;
• un escadron d'artillerie légère (douze pièces) ;
• une batterie anti-aérienne ;
• une compagnie du génie ;
• des unités du service.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) UzWVKb-uhln-avec-fusil-anti-char
Uhlan avec un fusil antichar wz.35


Malgré sa puissance, la brigade de cavalerie est obsolète dans la guerre moderne. En effet, la brigade, qui est l'échelon le plus élevé dans la cavalerie, ne permet pas d'actions d'envergure et les lanciers polonais subissent de lourdes pertes, mais ils n'ont jamais chargé les chars allemands, contrairement à une légende répandue.


→ les blindés


Bien que l'armée polonaise soit équipée de chars, ceux-ci sont déployés par petites unités, comme dans l'armée française et contrairement à l'armée allemande qui privilégie de grandes formations blindées dotées d'une grande puissance de feu et d'une capacité de pénétration profonde dans les lignes ennemies. Ces unités consistent en des bataillons ou des compagnies. Néanmoins, il existe deux brigades blindées. Les unités indépendantes sont au nombre de huit (trois bataillons et cinq compagnies) constituées soit de chars Renault R35, soit de chars 7TP polonais. De plus, toutes les brigades de cavalerie et onze divisions d'infanterie comptent dans leurs rangs une compagnie blindée de reconnaissance. Voici les effectifs en blindés de l'armée polonaise :

• 139 chars polonais 7TP ;
• 102 chars Renault FT ;
• 38 chars Vickers ;
• 574 chenillettes de reconnaissance ;
• 100 automitrailleuses Wz ;
• 10 trains blindés.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) RzWVKb-char-leger-polonais-7tp
Char léger polonais 7TP.


L'armée polonaise ne dispose ainsi d'aucune formation blindée capable de faire jeu égal avec les forces mécaniques allemandes, dont les blindés sont dix fois plus nombreux.


→ L’artillerie

Chaque division d'infanterie compte un régiment d'artillerie légère (36 pièces) et un bataillon d'artillerie lourde (12 pièces). L'armée polonaise comprend aussi des unités autonomes qui sont constituées de 23 groupes d'artillerie lourde, 3 groupes d'artillerie super-lourde, 20 sections d'artillerie légère. La plupart de ces unités sont encore, pour la grande majorité, hippomobiles


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SzWVKb-obusiers
Obusiers


L'armée polonaise comprend aussi de l'artillerie antichar à la fois dans la cavalerie et l'infanterie. Cette artillerie comprend 1 200 canons de 37 mm Bofors. L'artillerie anti-aérienne est en revanche faiblement lotie (462 canons en tout).


→ L’aviation et la marine


En Pologne, l'aviation militaire est organisée selon un schéma qui s'avérera très vite inefficace, basé sur la dispersion d'une flotte peu moderne et insuffisante.

Une partie de la flotte aérienne est « à la disposition » de l'armée de l'air, soit :
• 5 escadrilles de chasse (color=#ffffff]131e, 151e, 161e, 162e... [/color]) ;
• 4 escadrilles de bombardement moyen ;
• 5 escadrilles de bombardement léger/reconnaissance.

Le reste de la flotte dépend de l'Armée de terre et est articulée autour de 7 formations tactiques aux ordres des commandants d'armées en campagne.

En 1939, la modernisation de l'aviation est loin d'être achevée et la majorité des avions de chasse est encore composée de modèles anciens datant de 1930. Il y a moins de 150 bombardiers polonais modernes PZL.37 Łoś bimoteurs et PZL.23 Karaś monomoteurs de bombardement tactique, et la chasse comprend environ 160 appareils PZL P.7 et PZL P.11 ainsi que divers appareils de reconnaissance et de bombardement. Les quelques hydravions dépendent, eux, de la marine[/b][/color]. Tous types d'avions confondus, la Pologne pouvait aligner un maximum de 510 appareils militaires.

Au 1er septembre 1939, la Pologne pouvait aligner 308 avions aptes au combat :
• 158 chasseurs P11 et P7 ;
• 114 bombardiers légers et reconnaissance PZL Karaś ;
• 36 bombardiers moyens PZL 37, les seuls avions de conception moderne.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) TzWVKb-pzl34-los
PZL.37 Łoś


La marine polonaise comprend des navires assez modernes, comparativement au reste de son armée. Toutefois, ces navires sont en trop faible nombre. Avant la guerre, la marine polonaise possédait deux ports militaires : l'un à Gdynia-Oksywie et l'autre à Hel, sur la péninsule de Hel. Dantzig ne fut pas la base navale de la marine. Dans cette ville, l'armée polonaise possédait seulement le dépôt de l'armement situé à Westerplatte. Les navires sont organisés en trois escadres :
• une escadre de destroyers ;
• une escadre de sous-marins ;
• une escadre de mouilleurs de mines.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SzWVKb-ORP-Grom-et-ORP-Blyskawica
ORP Grom et ORP Błyskawica


Lors de l’attaque allemande, les principaux navires polonais furent envoyés au Royaume-Uni dans le cadre du plan Pékin.
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyDim 3 Jan - 10:08

► L’armée allemande

La Wehrmacht aligne pour cette campagne un million et demi de soldats, dont 1,1 million prélevés dans l'armée d'active. Ces troupes d'active sont constituées dans leur majorité de soldats des classes 1915-1916-1917, perméables à la propagande national-socialiste. Cette propagande développe à destination des militaires différents thèmes hostiles à la Pologne et à son État : dans cet « État temporaire » ou « spoliateur », règne la « pagaille polonaise », dont la noblesse polonaise et la bourgeoisie juive sont rendues responsables, et dont les Polonais de souche allemande seraient les premières victimes.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) TzWVKb-photo-du-3-09-1939-char-allemands
Photo du 3 septembre 1939 illustrant la composition des blindés de la Wehrmacht au moment de la campagne de Pologne : une colonne de Panzer I et II, dépassée par un transport SdKfz 251 employé comme véhicule de reconnaissance.



Cette propagande prépare une guerre âpre, dure, non seulement contre l'armée polonaise, mais aussi contre les civils, soupçonnés a priori d'agir en franc-tireurs, comme le signalent de nombreuses instructions diffusées dans l'armée au cours de l'été 1939.

En 1939, la Wehrmacht est techniquement supérieure à l'armée polonaise, mais est loin d'être aussi moderne qu'on ne le pense et la plupart de ses éléments d'infanterie sont encore hippomobiles. L'utilisation des blindés, que les Allemands ont rassemblés en sept Panzer-Divisionen (divisions blindées), quatre Leichte-Divisionen (divisions légères) et deux bataillons indépendants, fait la différence. L'armée allemande compte cependant en grande majorité des chars peu puissants, comme le Panzer I (1 445) et le Panzer II (1 223 engins). L’armée allemande peut aussi compter sur des chars tchèques, le Panzer 35t (202) et le Panzer 38t (78). De plus, la Wehrmacht peut compter sur deux types de très bons chars pour l'époque, le Panzer III (98) et le Panzer IV (211), et enfin 215 Panzer Befehlswagen, qui sont des chars de commandement. On arrive ainsi à un total de 3 472 chars, pour la plupart des chars légers. Pour finir, 408 de ces chars sont dans des unités de remplacement. Ainsi seules les 1re, 2e et 3e divisions blindées sont fortement dotées en chars (près de 400 chacune). Les divisions légères comptent en moyenne 80 chars.

De son côté, la Luftwaffe dispose de la supériorité aérienne, bien que de nombreux appareils aient été laissés à l’ouest en raison de la menace franco-britannique. Les forces aériennes allemandes alignent près de 2 500 appareils dont 1 000 bombardiers et 1 500 chasseurs.

Le succès des opérations allemandes est lié surtout à l'utilisation combinée de l'ensemble des moyens militaires à disposition pour la totalité des opérations militaires menées pour la conquête.

► L’armée slovaque

Armée de campagne slovaque Bernolák (Slovenská Poľná Armáda skupina « Bernolák ») sous le commandement du général Ferdinand Čatloš :
• 1re division d'infanterie slovaque commandée par le général Antonin Pulanich ;
• 2e division d'infanterie slovaque commandée par le colonel (futur général) Alexandr Čunderlik ;
• 20e division d'infanterie slovaque commandée par le général Augustin Malar ;
• autres troupes commandées par le colonel Ivan Imru.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SzWVKb-infanterie-slovawue
L'infanterie slovaque


► L’armée soviétique

Commandée par Kliment Vorochilov, l'Armée rouge engage contre la Pologne entre 450 000 et 800 000 hommes de troupe selon les sources, soit 33 divisions, 11 brigades, avec 4 959 canons, 4 736 chars d'assaut et 3 300 avions ainsi que des membres des forces spéciales du NKVD pour faire la chasse aux ex-cadres et fonctionnaires de l'État polonais, aux militaires cachés, aux ecclésiastiques et aux groupes de résistants en formation. Deux « fronts » participent à la campagne : le « front de Biélorussie » commandé par Mikhaïl Kovalev, et le « front d'Ukraine » commandé par Semion Timochenko.

• Le front de Biélorussie comprend quatre armées :
o 3e armée (un corps d'armée d'infanterie, une division d'infanterie, deux brigades blindées) ;
o 11e armée (deux corps d'infanterie, deux corps de cavalerie, 15e corps blindé) ;
o 4e armée (deux corps d'infanterie, deux brigades blindées) ;
o 10e armée (un corps d'infanterie).

• Le front d'Ukraine comprend trois armées :
o 5e armée (deux corps d'infanterie, une brigade blindée) ;
o 6e armée (un corps d'infanterie, un corps de cavalerie, trois brigades blindées) ;
o 12e armée (un corps d'infanterie, deux corps de cavalerie, un corps blindé, deux brigades blindées).


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SzWVKb-infanterie-sovietique
L’infanterie soviétique


Les pertes soviétiques auraient été de 2 000 à 3 000 tués et environ 5 000 blessés.


L’ordre de bataille

l'ordre de bataille des armées polonaise et allemande la veille de l'invasion de la campagne de Pologne.

Voir sur le lien ci-dessous
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_bataille_lors_de_la_campagne_de_Pologne_(1939)



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) UzWVKb-situation-troupes-polonaises-et-allemandes31-08-39
Situation des troupes terrestres Polonaises et Allemandes au 31 août 1939.Rouge = Allemagne.Bleu = Pologne. Les flèches représentent le plan d'invasion allemand et non pas les opérations durant la guerre.

Déroulement des combats

► La bataille des frontières (1er au 5 septembre)

L'invasion de la Pologne était programmée pour le 26 août à 4 h 30, mais à la suite de la signature d'un pacte d'assistance entre le Royaume-Uni et la Pologne, Hitler arrête les préparatifs, se donnant jusqu'au 31 août pour arriver à un compromis avec le Royaume-Uni. C'est le 1er septembre 1939 à 4 h 30 qu'est finalement programmée l'attaque. Le prétexte allemand pour l'invasion est l'attaque d'un poste de radio à Gleiwitz. Le plan pour cette opération était le suivant : des membres du Sicherheitsdienst (SD) menés par Alfred Naujocks devaient prendre possession du poste émetteur radio, émettre un message hostile à l’Allemagne, puis abattre des prisonniers de droit commun drogués et déguisés en soldats polonais, comme preuve de la présence polonaise. Hitler pouvait ensuite dénoncer publiquement cette agression polonaise et en faire le prétexte de l'invasion. Cependant la machination est mal exécutée et l'information destinée à être envoyée au monde entier ne sera connue que par peu de personnes.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MLWVKb-ordre-de-bataille-des-armees-la-veille-de-la-bataille
Ordre de bataille des armées la veille de la bataille.



C'est à 4 h 45 que l'Allemagne, aidée par son alliée, la Slovaquie, qui, alléchée par la promesse d'annexion territoriale, constitue une base opérationnelle essentielle, commence l'invasion de la Pologne, et donc la Seconde Guerre mondiale. L'attaque se fait sur toute l'étendue du front, mais surtout à Dantzig, dont la poste centrale polonaise, sous statut d’extraterritorialité, est durement prise d'assaut. C'est au large de cette ville que le cuirassé Schleswig-Holstein, qui mouillait dans le port au cours d'une « visite de courtoisie », mais au fond duquel des troupes étaient cachées, va déclencher les hostilités en bombardant la position polonaise de la Westerplatte, où est installé un dépôt d'armes, défendue par 182 hommes. Malgré la faiblesse de ses effectifs et le bombardement du navire allemand, la position tiendra jusqu'au 7 septembre, succombant au bout d'un treizième assaut.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) NLWVKb-soldats-allemands-arrachent-barrirere-frontiere-dantzig-01-09-39
Des soldats allemands arrachent une barrière à la frontière polonaise près de Dantzig le 1er septembre 1939.





L'assaut allemand a pour but principal la prise du corridor de Dantzig. L'attaque est menée par la 3e division blindée venant de Poméranie qui passe la frontière. Le soir du 1er septembre, la division se trouve à 20 km de Swiekatowo sur la Vistule. Mais la 2e division d'infanterie motorisée censée protéger le flanc gauche des blindées reste bloquée dans le réseau de barbelés polonais et subit une offensive menée par le 18e régiment de lanciers polonais. La division allemande, contrainte au repli, doit demander l'aide des blindés. Le lendemain malgré une offensive polonaise, les Allemands ont atteint la Vistule. De plus, le 19e corps d'armée de Guderian vient de recevoir l'aide de la 23e division d'infanterie, ce qui lui permet de repousser les Polonais au nord. Ces derniers tenteront vainement de percer.

Le bilan de ces premiers jours est catastrophique pour les Polonais. L'armée de Pomorze a subi de lourdes pertes, notamment la 9e division d'infanterie. Les autres unités ont réussi tant bien que mal à se replier sur la rive gauche de la Vistule et notamment à Bydgoszcz. Cette ville conserve encore une forte minorité allemande. Lors du repli de l'armée polonaise, des civils d'origine allemande se mettent à tirer sur les Polonais qui réagissent et tuent 233 civils en ayant perdu 238 soldats (voir Dimanche sanglant de Bydgoszcz). Durant toute la campagne polonaise, entre 3 000 et 10 000 civils allemands sont tués ; les SS, en représailles, font subir de dures exactions aux civils polonais (voir Vallée de la mort de Bydgoszcz).

Le 3 septembre, la IIIe armée allemande basée en Prusse-Orientale lance ses divisions à l'assaut des forces polonaises. Le lendemain, l'armée fera sa jonction avec les troupes venant de Poméranie. Néanmoins, les Polonais durant leur retraite réussiront à faire sauter les ponts sur la Vistule.

Pendant ce temps, le 1er corps d'armée venant de Prusse-Orientale attaque en direction du sud et forme l'un des mors de la tenaille qui doit se refermer sur Varsovie. En face des Allemands se trouve l'armée de Modlin. La frontière est protégée par des bunkers et le premier assaut allemand échoue, malgré l'aide de la Luftwaffe, avec de lourdes pertes, tant en chars (72 Panzer mis hors de combat) qu'en infanterie. Cependant, les Allemands contournent les positions polonaises à l'est et, après trois jours d'une dure résistance, les 8e et 20e divisions d'infanterie polonaises sont obligées de battre en retraite sous une forte pression allemande, notamment de la 12e division d'infanterie. Le 6 septembre, les Polonais font sauter les ponts de Płock sur la Vistule.









Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MLWVKb-char-legert-7TP-en-operation
Char léger 7TP lors des opérations.


Les Polonais doivent aussi faire face à une forte pression allemande au sud. La XIVe armée du général List, fortement dotée en troupes de montagne, doit attaquer à travers les Carpates. Après trois jours d'âpres combats, les Allemands percent les défenses polonaises et se dirigent ainsi droit vers Cracovie.

Pendant ce temps, une bataille navale s'engage au large des côtes polonaises. Bien que les trois meilleurs destroyers ont pu gagner le Royaume-Uni, la Pologne dispose encore de sous-marins, qui tentent vainement, le 2 septembre, d'endommager le Schleswig-Holstein, ainsi que des destroyers allemands. Mais, le 1er septembre, la Luftwaffe coule le torpilleur polonais Mazur, le premier navire coulé de la Seconde Guerre mondiale. Le 3 septembre, les dragueurs de mines Gryf et Wicher  sont eux aussi coulés. Peu après, les principaux navires allemands sont transférés en mer du Nord pour parer à la menace britannique.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) OLWVKb-tranchee-polonaise-en-1939
Tranchée polonaise en 1939.


Sur terre, les Allemands tentent de s'emparer de Gdynia. La garnison n'a plus aucune chance de s'échapper, mais elle n'est pas prête à capituler sans combattre. Les Allemands progressent lentement et ils doivent attendre le 10 septembre pour couper la ligne de communication entre Gdynia et la presqu'île de Hel, bien défendue par les Polonais. La ville portuaire continue néanmoins sa résistance menée par l'amiral Józef Unrug, aidée par l'artillerie de la presqu'île de Hel. Le 19 septembre avec l'aide des canons du Schleswig-Holtstein, les forces allemandes s'emparent du port, mais Unrug s’est replié par bateau sur la presqu'île de Hel, dont il a dynamité l'accès (une langue de terre) et où il s'est retranché avec 2 000 hommes. Les Polonais sont ainsi prêts à résister longuement et les Allemands doivent faire appel au Schleswig-Holstein et au Schlesien pour pilonner les défenseurs. Malgré cela, la garnison tient toujours et, le 27 septembre, le Schleswig-Holstein doit se replier, touché à son tour. Finalement, Unrug n'accepte de capituler que le 1er octobre.

Dans le même temps, l'armée allemande continue sa progression vers Varsovie, en concentrant ses efforts sur Częstochowa, avec le 15e et le 16e corps d'armée. Très vite, l’assaut allemand s’approche de la capitale polonaise et la 7e division d'infanterie qui la défend doit se replier en raison du risque d'encerclement. Enfin pour compliquer encore les affaires polonaises, les Allemands ont aussi frappé aux alentours de Breslau et menacent donc l’armée de Lódź, qui ne peut arrêter l'ennemi malgré sa forte résistance. Au soir du 3 septembre, seule l'armée de Poznań n’a pas été attaquée. Son chef demande l’autorisation d'attaquer le flanc de la 8e armée, mais le haut-commandement refuse et lui ordonne de se replier entre Konin et Koło. Ainsi, le 5 septembre, la bataille des frontières est finie. Les forces allemandes ont presque partout enfoncé le front des Polonais, mais ces derniers ne se sont fait encercler qu'au nord. Le généralissime polonais espère encore une offensive française, qui lui permettrait d'enrayer la progression allemande.
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyDim 3 Jan - 10:26

► L’avancée vers Varsovie


À la suite de la bataille des frontières, le maréchal Edward Rydz-Śmigły doit reconstituer un front pour stopper la progression allemande. Pour cela, il décide de se replier derrière des cours d'eau qui sont la Bobr, le Narew, la Vistule et le San. Pour parer à cette possibilité, l'Oberkommando des Heeres (abrégé en OKH, le Haut Commandement de l'armée de terre allemande) demande aux généraux présents sur le front de prendre de vitesse les Polonais. Ainsi le Heeres Gruppe Nord reçoit l'ordre de franchir le Narew et, ensuite, de se diriger vers Varsovie, tandis que le Heeres Gruppe Süd doit s'emparer de Cracovie et détruire l'armée de Lódź située au sud de Lublin. Le 6 septembre, Cracovie est capturée sans combat. Le même jour, Hitler vient sur le front pour la première et la dernière fois de la guerre. Enfin, devant l'insistance de certains généraux, l'OKH autorise Guderian à envoyer ses divisions motorisées et blindées sur Brest (Biélorussie) pour empêcher tout redressement polonais à l'ouest de Varsovie.




Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MLWVKb-blindes-allemands-progressant-en-pologne
Des blindés allemands progressent à travers une localité polonaise.


Le 8 septembre, les divisions blindées allemandes attaquant au centre du dispositif défensif polonais sont contraintes d'arrêter leur avance faute de carburant. Le général Kutrzeba demande à Rydz-Śmigły l'autorisation de contre-attaquer. Celui-ci accepte et le lendemain, l'armée de Poznań partant de la Bzura et se dirigeant vers le nord-est avec en soutien l'armée de Pomorze sur le flanc oriental prend par surprise les Allemands et la 30e division d'infanterie est détruite par trois divisions polonaises. Il faut attendre le 10 septembre pour que les Allemands viennent en aide aux fantassins et à la VIIIe armée. La bataille qui s'engage ne permet pas de désigner un vainqueur, mais, très vite, l'armée de Lódź plus au sud commence à céder et le général Kutrzeba est obligé de battre en retraite pour éviter un encerclement. Du 13 au 15 septembre, deux divisions polonaises protègent les flancs et les arrières de l’armée de Pomorze, qui peut se replier en exerçant d'ailleurs une forte pression sur la 10e armée allemande, qui doit demander de l'aide au 16e corps d'armée. Ainsi se termine la bataille de la Bzura, qui montre que la Pologne, en attendant une hypothétique offensive française à l'ouest, a toujours les moyens de résister à l'armée allemande, du moins pour quelques jours encore.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) LLWVKb-ambassade-americaine-a-varsovie
Ambassade américaine à Varsovie lors du raid aérien allemand de septembre 1939.



Au moment de l'offensive polonaise sur la Bzura, les forces allemandes tentent, notamment avec la 4e division blindée, de prendre Varsovie. Les chars arrivent aux portes de la ville, mais les troupes dirigées par le général Walerian Czuma avec l'aide de civils résistent farouchement et font reculer l'ennemi. Durant la bataille, le général Czuma est blessé ; il est remplacé par le général Juliusz Rómmel (homonyme du général allemand). Pour parer à une nouvelle attaque, la capitale polonaise se transforma en camp retranché et de nombreuses barricades sont érigées sur les artères principales.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) NLWVKb-situation-le-14-septembre-1939
Situation le 14 septembre 1939.


Cependant, les forces allemandes doivent très vite se recentrer sur ce qui se passe à l'ouest de Varsovie, car les troupes polonaises contre-attaquent et certaines unités sont encerclées. Ainsi l'armée Prusy réussit à franchir les lignes allemandes malgré la destruction de la majorité des troupes des 3e, 12e et 36e divisions d'infanterie. L'armée de Łódź, quant à elle, se dirige vers Varsovie, puis vers Modlin face à une farouche résistance allemande devant la capitale polonaise. Pendant ce temps, les arrière-gardes polonaises mettent en place la technique de la guérilla pour ralentir la marche allemande.

Néanmoins, les forces allemandes sont surtout arrêtées dans leur progression vers Varsovie par la résistance polonaise sur la Bzura et la Wehrmacht doit stopper l'investissement de la capitale polonaise. La situation entre le 12 et le 14 septembre est pour le moins confuse, aucun front cohérent n'existe et la Pologne voit son territoire traversé par de nombreuses troupes ennemies. Le 12 septembre, l'OKH demande aux généraux sur le front de réduire les poches de résistance polonaises, de réduire à néant le danger polonais sur la Bzura et enfin de terminer la manœuvre d’encerclement de Brest (Biélorussie).

L’offensive menée par le 10e corps d'armée vers Brest-Litovsk a commencé depuis le 9 septembre et franchi le Narew le même jour. Néanmoins, les Polonais tiennent toujours les fortins situés sur la rive et les soldats allemands ont du mal à faire céder la défense polonaise notamment à cause de la lenteur du franchissement du fleuve par les chars. Après ces péripéties, le 10 septembre, les chars et l'infanterie peuvent enfin se diriger vers Brest-Litovsk, mais les troupes se trouvant le plus près de Varsovie ont bien du mal à progresser, notamment la 20e division d'infanterie motorisée. Pour parer à ce danger, Guderian est obligé d'arrêter la progression de ses blindés pour attaquer les Polonais qui se retranchent dans la ville d'Andrzejewo, où ils résisteront jusqu'au 13 avant de se replier. Enfin, la division blindée « Kempf », qui est passée à la proximité immédiate de Varsovie, doit demander l'aide de la Luftwaffe pour repousser les Polonais qui ont contre-attaqué au niveau de la boucle que forment le Bug et le Narew.



► La destruction de l’armée polonaise et l’intervention soviétique


Le 13 septembre, Guderian arrive en vue de la citadelle de Brest-Litovsk. Mais celle-ci résiste à un premier assaut allemand le 15 septembre. Le lendemain, une nouvelle attaque échoue car les Panzer se retrouvent soudain seuls face aux remparts, l'infanterie n'ayant pas suivi. Au cours de cette action, l'aide de camp de Guderian, le lieutenant-colonel Braubach est abattu par un tireur de précision polonais. Le 17 septembre, un régiment allemand parvient à pénétrer dans la citadelle et à s'en emparer au moment où la garnison polonaise s'enfuit vers l'ouest.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) MLWVKb-artillerie-polonaise-bataille-de-Bzura
L'artillerie polonaise après un raid aérien lors de la bataille de la Bzura


Pendant ce temps, le Heeres Gruppe Süd continue ses attaques en direction de Varsovie. La XIVe armée doit de son côté empêcher les Polonais de s'échapper vers la frontière roumaine en se dirigeant plein sud. Néanmoins, les Polonais résistent avec l'énergie du désespoir. La 1re division de montagne allemande met ainsi dix jours pour s'emparer de Lwów, tout comme la 2e division de montagne, bloquée face à Przemyśl qui tombe le 15 septembre.

Sur la Bzura, les troupes polonaises encerclées réussissent une sortie et les survivants se dirigent vers Varsovie. Le dernier espoir polonais de résister aux Allemands est de se retrancher au sud-est du pays, à la frontière de la Roumanie. Depuis le 15 septembre, de nombreuses unités se dirigent vers cette région. Ainsi, le front nord est créé, avec à sa tête le général Dąb-Biernacki ; il regroupe les restes des troupes situées entre les forces de Guderian et celles de la XIVe armée. Cette armée se dirige vers la frontière roumaine en passant par Lwów. Ces mouvements de troupes donnent un nouvel espoir au haut-commandement polonais, car le reste de l'armée polonaise, à l'exception des troupes encerclées dans Varsovie, peut maintenant reformer un front cohérent à la frontière roumaine et ainsi résister en attendant l'offensive française. Il s'agit de la fameuse tête de pont roumaine.

Le 17 septembre, à la surprise de l'ensemble des belligérants (excepté Hitler et Ribbentrop), l’Armée rouge lance ses troupes sur l'Est de la Pologne, sur un front qui s'étend de la Dvina au Dniestr. L'invasion de la Pologne par l’Union soviétique, le 17 septembre 1939, est entreprise conformément au protocole secret du Pacte germano-soviétique. Les Soviétiques justifient leur intervention par les discriminations dont seraient victimes les populations ukrainiennes et biélorusses de Pologne, alors que Staline a surtout pour objectif d'agrandir l’Union soviétique en annexant des territoires polonais perdus par la Russie soviétique après la Première Guerre mondiale ; il s'agit aussi de laver l'affront de la cuisante défaite de l'Armée rouge durant la guerre soviéto-polonaise de 1920.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) NLWVKb-rencontre-soldats-allemands-et-sovietiques-a-Lublin
Rencontre de soldats allemands et soviétiques à Lublin.


Le 18 septembre, la résistance polonaise devient plus forte, mais la fin est proche pour l'armée polonaise qui cherche, d'ailleurs, plus à combattre les Allemands que les Soviétiques. Les troupes soviétiques qui attaquent sont constituées de deux groupes d'armées. Celui de Biélorussie est constitué de quatre armées et celui d'Ukraine de trois. Parmi ces dernières, la 12e reçoit l'ordre de couper l'accès de l'armée polonaise aux frontières hongroise et roumaine. Face à cette force, les Polonais n'alignent que 18 bataillons et cinq escadrons de cavalerie. Certains Polonais, surpris de voir des soldats soviétiques, croient tout d'abord que ces derniers sont venus les aider, mais ils comprennent très vite leur erreur lorsqu'ils sont capturés. Le même jour, le gouvernement polonais basé à Kolomyja, que les avant-gardes soviétiques menacent, est pleinement conscient que l'armée polonaise ne pourra plus résister et se retire donc par la voie des airs en Roumanie[/b] et de là, en France.

Pendant ce temps, les Soviétiques progressent en deux jours de près de 100 km et pillent tous les magasins qu'ils rencontrent, malgré l'interdiction des généraux. Guderian rencontre les premiers Soviétiques, qui demandent au général allemand d'évacuer, avant le 22 septembre, la ville de Brest (Biélorussie) en vertu de l'accord germano-soviétique. Pour Guderian le coup est dur, car la conquête de la ville a occasionné de lourdes pertes à ses troupes et il estime que le délai d'évacuation est trop court. Finalement, les Soviétiques lui accordent un délai supplémentaire. Le 18 septembre, Hitler annonce la fin de la campagne de Pologne, mais des Polonais résistent encore en plusieurs endroits, notamment à Modlin, Hel et Varsovie.


► Le siège de Varsovie

Le siège de Varsovie oppose la Armia Warszawa en garnison et retranchée dans la capitale de la Pologne (Varsovie) et la Wehrmacht. La bataille débute par un grand bombardement aérien de la ville par la Luftwaffe le 1er septembre 1939. Les combats terrestres commencent le 8 septembre quand la première unité de blindés allemands arrive dans l'arrondissement de Wola et la banlieue sud-ouest de la ville. Malgré les émissions de radio allemandes qui annoncent la capture de Varsovie, l'attaque est arrêtée peu après et Varsovie mise en état de siège.






Le 26 septembre, Rómmel envoie un émissaire et les défenseurs de Varsovie capitulent le 28 septembre à 13 h 15. Les Allemands ont capturé 120 000 prisonniers dont 16 000 blessés.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) NLWVKb-soldat-polonais-le-11-09-1939-a-varsovie
Soldat de l'armée polonaise le 11 septembre 1939 à Varsovie.



Dans le secteur de Kock, près de Lublin[/b][/color], la 13e division d'infanterie motorisée allemande est surprise par le Groupe opérationnel indépendant de Polésie du général Franciszek Kleeberg, qui flanque les fantassins à l’aide de sa cavalerie.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) OLWVKb-victime-de-bombardement-varsovie-septembre-39
Victime de bombardement Varsovie, septembre 1939.


Les derniers coups de feu polonais sont tirés le 6 octobre. La bataille de Kock — la dernière de cette guerre — durera quatre jours, mais le 6 octobre des renforts vont venir à bout des dernières unités polonaises qui capitulent, à court de munitions, de moyens de transport et de ravitaillement.


Bilan

Il aura fallu un peu plus d'un mois — exactement 35 jours — à l'armée allemande et à l'armée soviétique pour venir à bout de la Pologne. Le gouvernement polonais ne demanda ni ne conclut d'armistice avec les forces d'invasion. Les forces militaires qui purent s'échapper reformèrent rapidement une armée polonaise à l'étranger pour continuer le combat.

Par voie terrestre, 30 000 soldats polonais réussiront à s'enfuir par la Roumanie, que sa flotte transporte, par la mer Noire et l'Égée, à Alexandrie, en territoire britannique. Soixante mille autres Polonais, dont de nombreux soldats, fuient par la Slovaquie, la Hongrie et la Yougoslavie : beaucoup de ces exilés rejoindront, par l'Adriatique ou par la Grèce, l'armée polonaise reconstituée en France. Ces routes d'exil se ferment en juin 1940, après l'effondrement de la France, lorsque tous ces pays rejoignent l'orbite allemande ; dès lors, les réfugiés polonais y sont internés.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) OLWVKb-varsovie-13-septembre-39
Le 13 septembre 1939, à Varsovie, une jeune Polonaise pleure sa sœur tuée par un raid aérien de la Luftwaffe. Photo de Julien Bryan.



Lors de la campagne polonaise, les pertes allemandes se montent à 16 660 morts ou disparus et 32 000 blessés. Les Allemands perdent également 832 chars (toutes causes comprises) dont 341 de manière définitive. Une autre source donne 419 chars perdus parmi lesquels 236 sont irrécupérables.

Les Polonais, quant à eux, ont 66 300 tués et 133 700 blessés.

Le nombre de prisonniers varie de 680 000 prisonniers (580 000 capturés par les Allemands et plus de 100 000 capturés par les Soviétiques) à 911 000 (694 000 capturés par les Allemands et 217 000 pris par les Soviétiques). L'Étoile rouge du 17 septembre 1940 donne les chiffres de prisonniers polonais suivants : 12 généraux, 8 000 officiers, plus de 200 000 soldats.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) RbXVKb-caricature-sovietique-de-1939
« Sur ce, les enfants, nous terminons l'étude de l'histoire de l'État polonais ». Caricature soviétique de 1939.


Les Soviétiques perdirent 737 hommes et eurent 1 125 blessés ; enfin, les Slovaques eurent 30 morts ou disparus et 46 blessés.

À ces pertes militaires s'ajoutent les pertes civiles. En effet, dès les premiers jours du conflit, on compte des morts civils, à l'image des Allemands (entre 100 et 1 000) tués lors du « Dimanche sanglant de Bromberg », le 3 septembre ; ces morts sont mis en avant par le commandement allemand et servent de prétexte aux crimes dont se rendent coupables les Allemands en Pologne : incendies de villages, exécutions de civils par balle ou à la grenade.

De plus, l'armée allemande connaît la psychose du franc-tireur, particulièrement exacerbée, favorisée par la rapidité de l'avance des unités motorisées et par l'inexpérience des soldats allemands. Ainsi, des ordres rappellent les sanctions encourues par les civils en cas de détention d'armes, en cas de tirs sur les troupes à partir de leur maison, mais aussi les prérogatives des juges en ce qui concerne les civils polonais.

Le 3 octobre 1939, Lavrenti Beria signe le décret 16/91-415 du Politburo autorisant le NKVD à échanger avec les Allemands, du 24 octobre au 23 novembre 1939, 46 000 prisonniers polonais contre 44 000 en sens inverse. Cet échange sera unique.

La Pologne est démembrée, 189 000 km2 sont attribués à l'Allemagne, 199 430 km2 à l'URSS.

La presse soviétique salue l'occupation de ce qu'elle considère désormais comme l'« ancienne Pologne » . Une caricature représente ainsi un instituteur polonais qui, face à la débâcle de l'armée polonaise, dit d'un air abattu à la classe : « Sur ce, les enfants, nous terminons l'étude de l'histoire de l'État polonais ».


Pénalisation de la mention d’une invasion de la Pologne par l’Union Soviétique


En 2016, le blogueur russe Vladimir Louzguine est condamné à une amende de 200 000 roubles en vertu d'une loi mémorielle russe pénalisant la « réhabilitation du nazisme » pour avoir écrit que l'Allemagne nazie et l'Union soviétique avaient envahi ensemble la Pologne en septembre 1939. La Cour suprême de Russie confirme ensuite cette condamnation, au motif que cette assertion constitue une « négation publique des procès de Nuremberg et la mise en circulation de fausses informations sur les activités de l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_de_Pologne_(1939)
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyLun 4 Jan - 5:47

Ville libre de Dantzig


La ville libre de Dantzig (en allemand : Freie Stadt Danzig ; en polonais : Wolne Miasto Gdańsk) est une cité-État  sous la protection de la Société des Nations  de 1919 à 1939, avant son rattachement au Reich.


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) TZeWKb-territoire-de-dantzig-en-1939
Le territoire de la ville de Dantzig (en mauve) en 1939



Ancienne capitale du duché de Poméranie , Dantzig  devint polonaise  en 1295, puis passa sous l'autorité des Chevaliers teutoniques  en 1309. Devenue ville de la Ligue hanséatique  en 1350, elle acquit en 1454 le statut de ville libre (au sein de la République des Deux Nations ), qu'elle conserva jusqu'en 1793, lorsqu'elle fut annexée par la Prusse  lors du deuxième partage de la Pologne.  Elle redevint ville libre  sous l'occupation napoléonienne, en 1807. En 1815, la ville fut récupérée par la Prusse  et devint en 1878 la capitale de la Prusse-Occidentale.


Le traité de Versailles  de 1919 retira Dantzig à l'Allemagne  bien que la majorité de ses habitants fussent allemands (95 % de germanophones au recensement de 1923, contre 4 % de Polonais, les minorités cachoube , de confession russe orthodoxe et juive n'étant pas évaluées, car le recensement ne tenait compte que de la langue parlée) et en fit une ville libre . Son territoire, enclavé dans celui de la Pologne , était placé sous la protection de la Société des Nations  (1920). La Pologne conservait le contrôle d'un certain nombre de secteurs économiques (port, douane, communications ferroviaires extérieures), disposait d'une garnison et d'un arsenal portuaire (Westerplatte), et gérait une administration de Poste et des télégraphes, dite « Poste polonaise » (Polnisches Postamt).

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ville_libre_de_Dantzig


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) 6YzrIb-barre-D

Pacte Molotov-Ribbentrop



Le Pacte germano-soviétique, officiellement traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique, est un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou, par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline. Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.

Il est également connu sous les dénominations de pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés) et Pacte de non-agression de 1939 (dans les sources soviétiques et apparentées).


Il fait suite aux accords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux, menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence , et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexion de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.

Le pacte est brisé le 22 juin 1941 , par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant l'opération Barbarossa , laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate  avec l'Angleterre.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) 6YzrIb-barre-D


Traité germano-soviétique d’amitié, de coopération et de démarcation


Le traité germano-soviétique d'amitié, de coopération et de délimitation (également connu comme le Traité germano-soviétique de délimitation et d'amitié ) est un traité signé par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique  le 28 septembre 1939, après leur invasion conjointe de la Pologne et de son occupation . Il fut signé par Joachim von Ribbentrop et Viatcheslav Molotov , respectivement ministres des Affaires étrangères  de l'Allemagne et de l'Union soviétique. Le traité était une prolongation du pacte Molotov-Ribbentrop, que les deux pays avaient signé le 23 août, avant leur invasion de la Pologne et que la Seconde Guerre mondiale  ne débuta en Europe . Seule une petite partie du traité fut rendue publique.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_germano-sovi%C3%A9tique_d%27amiti%C3%A9,_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9marcation


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) 6YzrIb-barre-D


Bataille de la Bzura


La bataille de la Bzura (ou bataille de Kutno ) est la plus grande bataille de la campagne de Pologne  menées par le IIIe Reich. Elle s'est déroulée en plusieurs étapes du 9 au 22 septembre 1939 , se soldant, malgré une contre-attaque polonaise réussie, par une écrasante victoire allemande. Elle a opposé les forces de la 8e Armée  du général Johannes Blaskowitz  et de la 10e Armée  du général Walter von Reichenau  du groupe d'armées Sud  du général Gerd von Rundstedt.  Les forces polonaises étaient constituées par l'armée "Toruń"  commandée par le général Władysław Bortnowski  et l'armée „Poznań”  commandée par le général Tadeusz Kutrzeba.

Près de 170 000 soldats polonais sont capturés et 18 000 tués durant la bataille, portant un coup sévère à l'armée polonaise.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Bzura


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) 6YzrIb-barre-D


Tête de pont roumaine


La tête de pont roumaine est un plan polonais élaboré par le commandant en chef des forces armées polonaises,  Edward Rydz-Śmigły  pendant la campagne de Pologne  en 1939, qui connut un début de mise en œuvre à partir du 14 septembre, ordonnant aux soldats qui combattent à l'est de la Vistule  (20 divisions) de se replier à Lwów  (qui sera le théâtre d'une bataille acharnée ), puis dans les montagnes des Carpates, en Galicie  orientale et en Pocutie  (aujourd'hui partie de l'Ukraine ) au contact de la Bucovine alors roumaine.



Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SZeWKb-carte-des-frontieres-polonaises

Carte des frontières polonaises de 1939. La Roumanie est située au sud-est. La « Tête de pont roumaine » figure en orange et la route suivie par le gouvernement et l'or polonais en jaune.





Le plan prévoyait d'organiser une défense efficace pour l'hiver avec l'aménagement de dépôts de munitions  dans l'attente d'une offensive promise par les Français  sur le front de l'ouest . En réalité, celle-ci n'aura jamais lieu hormis quelques escarmouches dans la Sarre  : la « drôle de guerre  ». La marine de guerre  et la marine marchande polonaises avaient en revanche été évacuées avant le 1er septembre , opérant dorénavant à partir des ports français et britanniques, et livrant du ravitaillement par le port de Constanța en Roumanie , pays qui, sous le régime carliste , était neutre, mais encore favorable aux Alliés occidentaux.

Au total, 120 000 soldats polonais battent en retraite vers la zone de la tête de pont, vers la Roumanie et la Hongrie  (depuis mars 1939, à la suite du Premier arbitrage de Vienne , Pologne et Hongrie, encore neutre elle aussi, avaient une frontière commune). Le 17 septembre 1939 l'invasion soviétique  contraint l'état-major polonais à annuler le plan : le gouvernement, l'or polonais et les restes de l'armée parviennent in extremis  à passer en Roumanie, pour embarquer à Constanța  sur les bateaux du Service maritime roumain  et sur le navire britannique HMS Eocene du Cdt. Robert E. Brett, rejoignant ainsi à Alexandrie, en Égypte britannique , ce qui deviendra plus tard l'Armée polonaise de l'Ouest , qui combattra ensuite en France , puis au
Royaume-Uni.

https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%AAte_de_pont_roumaine


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Bataille de Kock


La bataille de Kock  (prononcer « Kotsk ») est l’ultime bataille livrée par l’armée polonaise au cours de la campagne de Pologne . Elle se déroula du 2 au 5 octobre 1939 dans les environs de la ville de Kock , en Pologne orientale, au nord de Lublin.

Elle opposa le Groupe opérationnel indépendant de
Polésie  du général Franciszek Kleeberg au XIVe corps motorisé  du général Gustav Anton von Wietersheim.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Kock
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyLun 4 Jan - 6:05

Deuxième République polonaise


La Deuxième République  est le nom du régime politique de la Pologne  — nom officiel : République de Pologne  — entre les deux guerres mondiales (de 1918 à 1939 ) et pendant la Seconde Guerre mondiale  (1939-1945) de manière clandestine, la Première République renvoyant à la République des Deux Nations, disparue à l'issue du troisième partage de la Pologne en 1795 , par les puissances voisines, la Russie , l'Allemagne  et l'Autriche-Hongrie.


L'existence de la Deuxième République polonaise commence avec la reconquête de la souveraineté nationale  (le 11 novembre 1918  à la fin des combats de la Première Guerre mondiale ), officialisée par le traité de Versailles  en juin 1919, et se termine avec le retrait de la reconnaissance internationale à son gouvernement en exil le 5 juillet 1945 , conséquence de la mise en œuvre des accords conclus lors de la conférence de Yalta  (1945) entre le Royaume-Uni , les États-Unis d'Amérique  et l'Union soviétique.


La Deuxième République est souvent associée à une période d'adversité, de troubles et de victoires. Ses territoires soumis pendant 123 ans à la russification et la germanisation intenses et aux trois régimes administratifs et économiques distincts, ne peuvent se reconnaître que dans une continuité culturelle, spirituelle et politique. Or, celle-ci, dans un pays multiculturelle et multiconfessionnelle, où une partie de sa population ne parle pas polonais, va s'avérer très complexe à définir. Le réveil des nationalités incluses dans le pays crée des rapports conflictuels entre les Lituaniens, les Allemands, les Ruthènes, les Juifs et les Ukrainiens d'une part, et la majorité polonaise (70 %) d'autre part.


Mais en dépit des difficultés économiques et des destructions de la Première Guerre mondiale , suivie de l'invasion soviétique en 1920 , ayant à faire face à des voisins de plus en plus hostiles tels que l'Allemagne nazie , la République polonaise parvient à se développer. Malgré l'absence de possession d'outre-mer, elle réussit à maintenir un niveau de développement économique comparable à celui de ses voisins de l'Ouest. Les pôles culturels de Varsovie, Cracovie, Poznań, Wilno et Lwów  s’élèvent au niveau des grandes villes européennes et deviennent les sièges d'universités et des lieux d'enseignement supérieur de renommée internationale. En 1939, la Pologne est un acteur majeur dans la politique et l'économie européenne et mondiale.


À partir de 1939, à la suite de l'agression de l'Allemagne nazie  le 1er septembre et de l'URSS , le 17 septembre, la République de Pologne perd son souveraineté et son intégrité territoriale. Elle se retrouve en état d'occupation  avec une partie de son territoire annexé directement au Troisième Reich  et une autre partie transformé en colonie allemande sous le nom du Gouvernement général.   Une troisième partie de son territoire est annexée par l'Union soviétique jusqu'à l'été 1941, date de l'attaque allemande  contre son allié de 1939. Cependant, malgré la défaite militaire, la Pologne ne capitule pas et les autorités constitutionnelles  de l'État polonais s’évacuent d'abord en France puis au Royaume-Uni pour diriger les activités des organes de l'État clandestin  mis en place dans le pays occupé et continuer la lutte contre les occupants. Le gouvernement polonais en exil dirige la résistance de l'Intérieur (Armia Krajowa )   et les
forces armées polonaises combattant à l'Ouest.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Deuxi%C3%A8me_R%C3%A9publique_(Pologne)
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyLun 4 Jan - 7:19

Armée polonaise de l’Ouest


L’Armée Polonaise de l'Ouest (en polonais: Polskie Siły Zbrojne na Zachodzie ou PSZZ) est l’ensemble des unités des Forces armées polonaises  qui combattirent sur des terres étrangères aux côtés des Alliés  contre l’Allemagne nazie et ses alliés.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_polonaise_de_l%27Ouest


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Gouvernement polonais en exil



Le gouvernement polonais en exil, officiellement nommé gouvernement de la République de Pologne en exil, est le nom donné aux instances politiques légales polonaises qui, avec le président de la République de Pologne, après la campagne de 1939, se sont établies d'abord à Angers en France, puis, après la défaite de la France en juin 1940, à Londres au Royaume-Uni, pour continuer, au nom du peuple polonais, la lutte contre l'agresseur. En vertu de la Constitution polonaise d'avril 1935, les autorités polonaises en exil se sont légalement perpétuées jusqu'au 22 décembre 1990, date à laquelle le dernier président de la République en exil, Ryszard Kaczorowski, prononce leur dissolution et transmet ses pouvoirs en même temps que les insignes présidentiels de la Deuxième République de Pologne à Lech Wałęsa, premier dirigeant issu d'élections libres et démocratiques depuis la guerre.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_polonais_en_exil


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Mouvements de résistance


La Résistance polonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, avec l'Armia Krajowa (Armée de l’intérieur ou AK) à son avant-garde, fut le plus grand mouvement de résistance dans toute l'Europe occupée, couvrant les zones d'occupation allemande et soviétique.  Dans tous les pays occupés d’Europe existaient des structures souterraines mais il n’y a que sur le territoire de la Pologne occupée qu’existait un véritable État clandestin avec son pouvoir exécutif, ses partis politiques, son administration et son armée secrète aux ordres du gouvernement polonais exilé à Londres.  Ce gouvernement qui s'est reconstitué à l'étranger après la défaite en septembre 1939, pour continuer, au nom du peuple polonais, la lutte contre l'agresseur était reconnu par une majorité de Polonais, par les Alliés et même quelque temps par les Soviétiques.

Sur le plan international, la Résistance polonaise est connue pour avoir apporté des renseignements militaires aux Alliés, avoir perturbé les lignes d'approvisionnement allemandes du front de l'Est et avoir contribué à alerter le monde sur la mise en œuvre de la solution finale et sauver des vies juives de la
Shoah en Pologne.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_int%C3%A9rieure_polonaise_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale


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Etat polonais clandestin



L'État polonais clandestin est un terme désignant l'ensemble des organisations de la Résistance intérieure polonais  à la fois militaires et civils, actives sur le territoire de la Pologne occupée et qui sont fidèles au gouvernement polonais en exil à Londres.  Ce gouvernement qui s'est reconstitué à l'étranger après l'occupation de la Pologne par les forces nazies et soviétiques, pour continuer, au nom du peuple polonais, la lutte contre l'agresseur était reconnu par une majorité de Polonais, par les Alliés et même quelque temps par les Soviétiques.

L'État polonais clandestin avec son pouvoir exécutif, ses partis politiques, son administration et son armée de l'intérieur (Armia Krajowa)  n'a pas son équivalent dans d'autres pays de l'Europe occupée.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_polonais_clandestin


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Armia Krajowa


L'Armia Krajowa (« Armée de l'intérieur », AK) était le plus important mouvement de résistance en Pologne sous l'occupation allemande en 1939-1945 et soviétique en 1939-1941. Elle fut active principalement de septembre 1939 à janvier 1945, même si certains partisans continuèrent la lutte après la Seconde Guerre mondiale, qui vit la domination de la Pologne par l'URSS stalinienne.  Elle formait l'aile armée de ce qui fut connu sous le nom d'État polonais clandestin.

À partir de 1945, l'AK fut brutalement démantelée par l'Armée rouge et le NKVD. Plusieurs de ses militants furent emprisonnés, beaucoup exécutés sans aucune forme de procès, d'autres enfin envoyés dans des camps en Sibérie et le reste a été intégré à l'armée polonaise contrôlée par le
Parti ouvrier polonais (Polska Partia Robotnicza, PPR)


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Armia_Krajowa


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Corridor de Dantzig


Le couloir de Dantzig ou corridor de Dantzig, appelé aussi dans une certaine historiographie anglophone « corridor polonais », est un terme employé pendant l’entre-deux-guerres pour désigner la bande de territoire située à l’ouest du territoire de la ville libre de Dantzig . Ce corridor  permettait à la république de Pologne , nouvellement créée à l’issue de la Première Guerre mondiale , de disposer d’un accès à la mer Baltique.


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Article annexe : La campagne de Pologne (1939) SZeWKb-couloir-de-dantzig
Le corridor de Dantzig


https://fr.wikipedia.org/wiki/Corridor_de_Dantzig

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Joachim von Ribbentrop


Joachim von Ribbentrop , né le 30 avril 1893 à Wesel (Empire allemand)  et exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg , est un homme politique et diplomate allemand.  Membre du NSDAP , il est ambassadeur d'Allemagne au Royaume-Uni  entre 1936 et 1938 , puis ministre des Affaires étrangères  entre 1938 et 1945  sous le Troisième Reich.  Il est à l'été 1939 le signataire du traité de non agression entre l'Union soviétique  et l'Allemagne nazie connu sous le nom de pacte Ribbentrop-Molotov,  qui prend fin de facto deux ans plus tard avec l'opération Barbarossa.  Il fait partie des principaux criminels de guerre nazis poursuivis au procès de Nuremberg , où il est condamné à mort  puis exécuté.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_von_Ribbentrop


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Jozef Lipski


Józef Lipski,  né à Wrocław le 5 juin 1894  et mort à Washington le 1er novembre 1958,  était un diplomate polonais  qui fut ambassadeur en Allemagne nazie du 3 mai 1934 à 1er septembre 1939.  Lipski a joué un rôle clé dans la politique étrangère de la  Deuxième République de Pologne.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3zef_Lipski


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Pacte germano-polonais


Le Pacte de non-agression germano-polonais  (en allemand : Deutsch-polnischer Nichtangriffspakt ; en polonais : Polsko-niemiecki pakt o nieagresji) est signé le 26 janvier 1934  entre la Pologne de Józef Piłsudski  et le Troisième Reich d'Adolf Hitler.  Ce pacte vise à interdire pour les dix années qui suivent le recours à la force dans la résolution des conflits frontaliers et économiques entre les deux pays. En conséquence du traité, la Pologne réussit à maintenir des relations amicales avec l'Allemagne  pour les cinq prochaines années, tout en maintenant de bonnes relations avec la France  (avec laquelle elle avait signé une lliance ) et le Royaume-Uni.

Il est dénoncé unilatéralement par Adolf Hitler le 28 avril 1939  après le refus polonais d'accepter l'annexion par l'Allemagne du « corridor de Dantzig » . Le traité est formellement abrogé lorsque
 l'Allemagne envahit la Pologne le 1er septembre 1939.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_de_non-agression_germano-polonais



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Jozef Beck


Józef Beck,  né le 4 octobre 1894 et mort le 5 juin 1944, est un militaire et homme politique polonais, ministre des Affaires étrangères de la Pologne de 1932 à 1939.  


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https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3zef_Beck

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Neville Chamberlain


Arthur Neville Chamberlain  (18 mars 1869 – 9 novembre 1940)   est un homme d'État britannique, membre du Parti conservateur et Premier ministre du Royaume-Uni   de mai 1937   à mai 1940. Il est surtout connu pour sa politique étrangère d’apaisement, qui s’est notamment traduite par la signature des accords de Munich   en 1938. Après la déclaration de guerre du Royaume-Uni à l’Allemagne nazie le 3 septembre 1939,   Chamberlain dirige le pays durant les huit premiers mois de la Seconde Guerre mondiale.  

[…]

Chamberlain démissionne le 10 mai 1940, après l’échec de la campagne de Norvège   : il estime primordial qu’un gouvernement d’union nationale soit créé, mais ni les travaillistes, ni les libéraux ne veulent de lui à sa tête. Winston Churchill   lui succède. Chamberlain conserve une bonne réputation au Parlement, notamment chez les conservateurs. Il occupe un rôle important dans le cabinet de guerre de Churchill, qu’il dirige durant les absences de ce dernier, jusqu’à ce que la maladie l’oblige à démissionner, en octobre 1940. Il meurt d’un cancer un mois plus tard.

Neville Chamberlain reste une figure controversée parmi les historiens : sa bonne réputation a pâti d’ouvrages comme Guilty Men, publié de son vivant, qui lui font porter la responsabilité des accords de Munich et l’accusent de ne pas avoir su préparer son pays à la guerre. Les historiens de la génération suivante ont posé un regard similaire sur le personnage, influencés par les mémoires de guerre de Winston Churchill.   Des historiens, plus jeunes, ont porté un jugement plus favorable sur Chamberlain et sa politique, notamment après l’accès à des archives gouvernementales.
 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Neville_Chamberlain


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Plan pékin


Le plan Pékin   (ou opération Pékin) était une opération au cours de laquelle trois destroyers de la marine polonaise, le Burza  (« Tempête »), le Błyskawica   (« Éclair »), et le Grom (« Tonnerre »), furent évacués vers le Royaume-Uni   à la fin août et début septembre 1939   avant le déclenchement de la guerre. Ils reçurent l'ordre de se rendre dans des ports britanniques et d’aider la Royal Navy   britannique dans le cas d'une guerre avec l'Allemagne nazie.   Le plan fut un succès et permit aux navires d'éviter une destruction certaine durant l'invasion allemande.  


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_P%C3%A9kin


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Ferdinand Čatlǒs


Ferdinand Čatloš   (1895-1972) était un dirigeant slovaque politique et militaire.  

Durant sa courte carrière dans l'administration slovaque (1939-1945),   il exerce les fonctions de ministre de la défense slovaque. Il fut également le chef de l'armée slovaque durant l'invasion slovaque de la Pologne   en 1939. En 1944, il fut l'un des principaux chefs du soulèvement slovaque   contre l'Allemagne nazie et le régime slovaque   mais il fut arrêté. Après la Seconde Guerre mondiale,   il fut brièvement emprisonné puis libéré en 1948.   Il passa le reste de sa vie en tant que fonctionnaire dans la
  Tchécoslovaquie communiste.  


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_%C4%8Catlo%C5%A1


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Kliment Vorochilov


Kliment Iefremovitch Vorochilov  (23 janvier 1881 (4 février 1881 dans le calendrier grégorien) - 2 décembre 1969)  est un militaire et homme politique soviétique.  


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Kliment_Vorochilov



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Semion Timochenko



Semion Konstantinovitch Timochenko  (18 février 1895 – 31 mars 1970)   est un militaire soviétique, maréchal de l'Union soviétique.  


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Semion_Timochenko
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyLun 4 Jan - 8:05

Sicherheitsdienst


Le Sicherheitsdienst,   sous sa forme longue « der Sicherheitsdienst des Reichsführers SS  » (en français : « le service de la sécurité du Reichsführer-SS   »), régulièrement abrégé en SD  , était en Allemagne   à partir de 1931   le service de renseignement   et de maintien de l'ordre de la SS.  


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sicherheitsdienst


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Alfred Naujocks


Alfred Helmut Naujocks, alias Hans Mueller, alias Alfred Bonsen, ou Rudolf Möbert né le 20 septembre 1911 à Kiel   et mort le 4 avril 1966 à Hambourg,   est un membre allemand du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, Sturmbannführer-SS.  

Il est considéré par certains historiens comme étant « l'homme qui a déclenché la Deuxième Guerre mondiale ». C'est d'ailleurs le titre du livre de Günter Peis qui lui est consacré, et qui se présente comme la transcription du témoignage d'Alfred Naujocks lui-même.
 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Naujocks
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Heinz Guderian


Heinz Guderian, né le 17 juin 1888 à Kulm (Province de Prusse-Occidentale) et mort le 14 mai 1954 à Schwangau en Bavière, est un général (Generaloberst) de l'Armée de terre allemande de la Seconde Guerre mondiale.  Surnommé « Heinz le Rapide » (Schneller Heinz, littéralement « Heinz plus vite »), il est l'un des concepteurs de l'arme blindée allemande.  Il a appliqué la doctrine de la guerre éclair (en allemand : Blitzkrieg), incluant l'utilisation intensive des chars d’assaut,  lors des invasions de la France (1940) et de l’Union soviétique (1941).

Tombé en disgrâce auprès de Hitler après son échec lors de la bataille de Moscou à la fin 1941, il est rappelé comme inspecteur de l'arme blindée en 1943, puis comme responsable du
front de l'Est de juillet 1944 à mars 1945.

Prisonnier de guerre des Américains de 1945 à 1948, il est libéré sans être inculpé de crimes de guerre.  Après sa libération, il devient un des conseillers pour l’organisation des forces blindées de la future armée de l'Allemagne de l'Ouest, la Bundeswehr.  Celle-ci voit le jour un an et demi après sa mort, le 12 novembre 1955, pour être aussitôt intégrée à l‘Alliance atlantique,  alors en guerre froide contre le bloc soviétique.  L'image qu'il se donne à travers ses mémoires, niant tout rapport avec les exactions meurtrières du régime nazi,  participe à la création du mythe d'une Wehrmacht aux mains propres durant la guerre.


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Dimanche sanglant de Bydgoszcz


Le Dimanche sanglant de Bydgoszcz (en allemand Bromberger Blutsonntag) est un épisode de la Seconde Guerre mondiale sur lequel la lumière se fait peu à peu. Il a eu lieu les 3 et 4 septembre 1939.



Seconde guerre mondiale


Bydgoszcz (en allemand Bromberg) est une ville polonaise située sur la Vistule.  Située en Prusse-Occidentale jusqu'en 1919, elle devint polonaise en même temps que la majorité de la province prussienne à la suite du traité de Versailles.  Sa population allemande ne représente plus que 10 % de la population totale en 1931. Le 3 septembre 1939,  deux jours après l’agression hitlérienne et l'invasion de la Pologne sans déclaration de guerre, un certain nombre d'Allemands y furent massacrés2. La propagande de Goebbels parla alors de cinquante-huit mille morts qui fournirent le prétexte à des représailles sanglantes le 5 septembre quand la 50e division de la Wehrmacht entre dans la ville. Les Allemands regroupèrent des otages civils sur la place centrale et fusillèrent entre 300 et 400 d'entre eux. En représailles également, environ 28 000 des habitants de Bromberg ont été fusillés ou ont péri dans les camps de concentration dont de nombreux Juifs polonais.


Polémiques


Après la guerre, historiens allemands et polonais s’affrontèrent. Pour les premiers, on s’en était pris à des civils innocents parmi lesquels des femmes et des enfants. Pour les seconds, la cinquième colonne allemande avait essayé de prendre le contrôle de la ville et, depuis les toits des maisons, avait tiré sur l’armée polonaise. Vaincue, elle se repliait en désordre non sans faire quelques victimes dans les rangs allemands.

Depuis la chute du rideau de fer et du fait de l'éloignement des événements, les jugements se font plus objectifs. Le nombre des victimes allemandes est maintenant évalué entre mille et six mille morts, et plus près sans doute du premier chiffre que du second, mais on voit difficilement la trace d’une cinquième colonne et le carnage semble bien s'apparenter à ce qu'on appellerait aujourd'hui un massacre ethnique perpétré sur la population allemande civile.

Dans La Mort d'une légende (écrit en 1989 mais traduit seulement 14 années plus tard en polonais), l'auteur Günter Schubert, historien et journaliste, a écrit, contrairement à la position de l'historiographie allemande, que le 3 septembre 1939 à Bromberg s'est produite une révolte allemande préparée par des agents venus du
IIIe Reich.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dimanche_sanglant_de_Bydgoszcz


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Vallée de la mort de Bydgoszcz


La Vallée de la mort (polonais : Dolina Śmierci) à Bydgoszcz,  dans le nord de la Pologne,  est un site d'exécutions de masse établi par les nazis au début de la Seconde Guerre mondiale et un charnier de 1 200 à 1 400 Polonais et Juifs assassinés en octobre et novembre 1939 par les Selbstschutz et la Gestapo. Les meurtres faisaient partie de l'Intelligenzaktion en Poméranie, une action nazie visant à éliminer l'intelligentsia polonaise dans le Reichsgau Danzig Westpreußen,  qui comprenait l'ancienne voïvodie de Poméranie (« couloir polonais ») . Cela faisait partie d'une action génocidaire plus vaste qui se déroula dans la totalité de la Pologne occupée par l'Allemagne, sous le nom de code  d'opération Tannenberg.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_de_la_mort_(Bydgoszcz)


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Jozef Unrug


Józef Unrug est un vice-amiral polonais,  né le 7 octobre 1884 à Brandebourg-sur-la-Havel dans l'Empire allemand et mort le 28 février 1973 à Lailly-en-Val en France.

Il sert dans la marine impériale allemande pendant la Première Guerre mondiale.  Après la renaissance de l’État polonais à l'issue de la guerre, il quitte l'Allemagne pour la Pologne et, de 1925 à 1939, commande la nouvelle marine polonaise. Prisonnier de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale,  il vit ensuite en exil au Maroc puis en France. Sa dépouille est rapatriée en Pologne en 2018 où des funérailles nationales sont organisées.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%B3zef_Unrug


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Edward Rydz-Śmigly



Edward Rydz-Śmigły (né le 11 mars 1886 à Berejany,  aujourd'hui en Ukraine et mort le 2 décembre 1941 à Varsovie), connu aussi sous les noms de guerre Smigly, Tarlowski, Adam Zawisza à Varsovie,  est un homme politique polonais,  officier de l'armée polonaise,  peintre et poète. Après de nombreuses victoires comme commandant d'armée durant la guerre russo-polonaise,  Rydz succéda à Józef Piłsudski comme maréchal de Pologne (à partir du 11 novembre 1936) et commandant en chef des forces armées polonaises. Il occupa ce poste pendant l'invasion de la Pologne en septembre 1939, événement qui ouvrit la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Rydz-%C5%9Amig%C5%82y


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Tadeusz Kutrzeba


Tadeusz Kutrzeba, né le 15 avril 1885 à Cracovie et mort le 8 janvier 1947 à Londres,  est un officier général polonais (général de division).

En 1920, il est chef d'état-major sur le front Nord-est.
En 1921, il est chef d'état-major de la 2e Armée. Puis, en 1926, il est second adjoint au chef d'état-major général.
De 1928 à 1935, il dirige l'École supérieure de guerre de Varsovie.
De 1935 à 1939, il exerce les fonctions d'Inspecteur général de l'Armée.
Pendant la Campagne de Pologne (1939),  il exerce successivement plusieurs fonctions :
• commandant de l'Armée de Poznań
• adjoint au commandant de l'Armée de Varsovie.  C'est lui qui signera la capitulation de Varsovie.

Il est capturé par les Allemands et passera toute la guerre en captivité en Allemagne, notamment à l'Oflag VII-A Murnau.
Il est décédé à Londres le 8 janvier 1947 des suites d'un cancer.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tadeusz_Kutrzeba



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Walerian Czuma


○1color=#fa5858]Walerian Czuma
(né le 24 décembre 1890 à Niepołomice en Autriche-Hongrie auj. Pologne - mort le 7 avril 1962 à Wrexham au Royaume-Uni) est un général de brigade polonais commandant de la défense de Varsovie pendant la campagne de Pologne.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walerian_Czuma


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Juliusz Rómmel


Juliusz Rómmel (prononciation Roumel en polonais), né le 3 juin 1881 à Grodno et mort le 8 septembre 1967 à Varsovie,  est un général polonais.  Il commandait deux armées polonaises lors de l'invasion allemande de 1939 où son rôle reste controversé.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliusz_R%C3%B3mmel
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MessageSujet: Re: Article annexe : La campagne de Pologne (1939)   Article annexe : La campagne de Pologne (1939) EmptyLun 4 Jan - 9:57

Citadelle de Brest-Litovsk


La forteresse de Brest-Litovsk est une ancienne fortification russe du XIXe siècle située à Brest en Biélorussie sur la frontière avec la Pologne. C'est l'un des plus importants monuments de guerre de la Seconde Guerre mondiale,  célèbre pour, premièrement, la résistance polonaise face à l'invasion allemande de septembre 1939, puis, la résistance soviétique face à l'invasion allemande lancée le 22 juin 1941 lors de l'opération Barbarossa.  En 1965, le titre de forteresse héros lui fut décerné pour rappeler la défense héroïque de cette fortification frontalière au cours des premières semaines de la guerre germano-soviétique.  Elle faisait alors partie de la RSS de Biélorussie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Forteresse_de_Brest-Litovsk



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Siège de Varsovie


La bataille de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondiale  oppose l'Armée "Varsovie"  polonaise et la population civile de Varsovie aux forces allemandes ː la 3e armée et la 4e armée de la Wehrmacht  et à la Luftflotte 1 et Luftflotte 4 de la Luftwaffe.  L'attaque allemand débute par un grand bombardement aérien  dès le premier jour de la guerre, le 1er septembre 1939.  La capitale polonaise est bombardée comme soixante quatre autres villes polonaises. L’agresseur ne vise pas que les infrastructures stratégiques militaires, mais il s’attaque aussi aux habitations.

Les combats terrestres commencent le 8 septembre quand la 4Panzerdivision  de blindés allemands arrive dans les faubourgs ouest de Wola et Ochota  et tente, sans succès, le premier assaut de la capitale. Malgré les émissions de la radio allemande qui annonce la capture de Varsovie, l'attaque est arrêtée. La ville gagne un peu de répit parce qu'à ce moment même s'engage une ]contre-offensive polonaise sur la Bzura.  Cependant, le 15 septembre, la ville est entièrement encerclée et Varsovie est mise en état de siège. Ce dernier dure jusqu'au 28 septembre,  date de la capitulation de la garnison polonaise, après une une résistance aussi héroïque que désespérée.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_de_Varsovie_(1939)


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Groupe opérationnel indépendant de Polésie



Le Groupe opérationnel indépendant de Polésie (en polonais Samodzielna Grupa Operacyjna "Polesie") fut une unité polonaise opérant au cours de la Campagne de Pologne.  Largement imposée par les circonstances, sa composition changea souvent de configuration. Il était placé sous le commandement du général  Franciszek Kleeberg.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_op%C3%A9rationnel_ind%C3%A9pendant_de_Pol%C3%A9sie


Article annexe : La campagne de Pologne (1939) 6YzrIb-barre-D


Franciszek Kleeberg


Franciszek Kleeberg,  né le 1er février 1888 à Tarnopol  et mort de 5 avril 1941 à Dresde,  est un officier général polonais  (général de division).


En 1919-1920, il est chef d'état-major du Commandement oriental.
Durant l'année 1920, il exerce successivement les fonctions de :
- Adjoint au chef du département I du Ministère de la Guerre
- Adjoint au chef de la section I à l'État-major général
- Chef d'état-major de la 1re Armée
- Chef d'état-major du groupe opérationnel du général Raszewski
- Chef d'état-major du VIIe Corps (jusqu'en 1922)

De 1922 à 1924, il est à l'état-major puis à la tête de la 14e Division.

Il est ensuite nommé Directeur des études à l'Académie militaire (1925-1927).

De 1927 à 1936, il commande la 29e Division.

Il commande ensuite de 1936 à 1939 le IIIe Corps puis le IXe Corps.

Pendant la Campagne de Pologne (1939),  il est à la tête du Groupe opérationnel indépendant de Polésie,  et à ce titre livrera à Kock,  du 2 au 5 octobre, la dernière bataille de cette campagne.

Fait prisonnier par les Allemands, il sera envoyé en captivité en Allemagne où il décèdera en 1941 à Dresde.

Son frère, le général Juliusz Kleeberg  (1890-1970), était, en 1939, en poste à l'ambassade de Pologne à Paris comme attaché militaire. Il fut responsable de la Croix rouge polonaise  en France. Puis, après l'armistice de 1940,  il occupa (en zone Sud) le poste d’ “Interprète général” auprès de Vichy, mais en fait, il était le chef clandestin de tous les militaires polonais internés dans les GTE de la zone Sud
 (Groupement de travailleurs étrangers).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Franciszek_Kleeberg


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Armée polonaise reconstituée en France


L'Armée polonaise en France  désigne une armée polonaise   reconstituée sur le sol français après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie et l'Union soviétique, conformément à l’accord franco-polonais datant du 9 septembre 1939  et confirmé par celui du 4 janvier 1940.  Forte de plus de 80 000 hommes, l'Armée polonaise participe à la bataille de France  en tant qu'armée alliée sous ses propres drapeaux mais sous le commandement de l'état major français du 10 mai au 25 juin 1940.

En juin 1940, son commandant et chef du gouvernement polonais en exil, le général Władysław Sikorski,  refuse d'être inclus dans les clauses de l'armistice  que la France défaite conclut avec l'Allemagne. N'acceptant pas de déposer les armes, il annule l'alliance militaire avec la France du maréchal Pétain  et s'embarque pour l'Angleterre afin d'y continuer la lutte contre l'Allemagne. Le 25 juin 1940,  le général Sikorski s'adresse, depuis Londres, aux soldats et au peuple polonais dans un discours radiodiffusé à la BBC. À la suite de son appel, les soldats polonais de l'armée reconstituée en France rejoignent alors des ports de l'Atlantique et gagnent également la Grande-Bretagne.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Participation_de_l%27Arm%C3%A9e_polonaise_dans_la_bataille_de_France

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Lavrenti Beria


Lavrenti Pavlovitch Beria, né le 29 mars 1899 à Merkheoul  (Empire russe, actuelle république séparatiste géorgienne d'Abkhazie ) et mort le 23 décembre 1953 à Moscou,  est un homme politique soviétique.  Né dans une famille pauvre, il est une figure-clé du pouvoir soviétique de 1938 à 1953.  Chef du NKVD  en premier lieu, il est à ce titre l'un des responsables du massacre de Katyń.  Il est par la suite membre du Politburo de 1946  à sa mort, et contrôle l'ensemble de la sécurité intérieure et extérieure de l'Union soviétique.

Staline  le présente à Ribbentrop  comme « le chef de notre Gestapo » lors de la signature du Pacte germano-soviétique  ; lors de la conférence de Yalta,  il le présente comme « notre Himmler  » au président des États-Unis Franklin Roosevelt.  Il reste reconnu comme un personnage sadique.

Son rôle est primordial dans l'organisation industrielle du Goulag,  la répression de la désertion lors de la Seconde Guerre mondiale  — il est le créateur du SMERSH  —, le développement d'un réseau d'espionnage international performant et la répression dans les États satellites  (comme dans l'exemple des procès de Prague ). Il organise l’accession de l'Union soviétique au statut de puissance nucléaire.

En 1953,  alors que Staline a déjà programmé son élimination en montant de toutes pièces un « complot mingrélien  », la mort du dictateur le sauve in extremis.

Quelques mois plus tard, alors qu'il est premier vice-président du Conseil des ministres de l'Union soviétique et prépare sa prise du pouvoir, il est piégé par les autres membres du Politburo, parmi lesquels Nikita Khrouchtchev  qui va émerger à la tête de l'URSS. À l'occasion d'une réunion de routine au Kremlin,  Beria est arrêté et exécuté. Il existe au moins trois versions différentes de son arrestation, aucune ne pouvant être prouvée comme exacte. Sa mort marque le début de la
 déstalinisation.


[…]



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