Destruction du ghetto
Le premier assassinat de Juifs a eu lieu dans le domaine actuel de l'école numéro II, quand ils ont été tués 6 personnes. Par la suite, malgré les avertissements de la destruction imminente, seule une partie des prisonniers quitta le ghetto.
Le 25 mars 1942, le ghetto fut cerné. Ceux que les Allemands classaient dans la catégorie des inaptes au travail (les femmes, les enfants, les hommes âgés) furent rassemblés dans la synagogue. Le rabbin fut autorisé à dire une prière. Ensuite ils furent conduits sur la place de la petite ville et tués à la mitraillette. Actuellement, c'est là que se trouve le marché de la ville. Les Allemands fouillèrent ensuite le ghetto à la recherche de ceux qui se cachaient. Les corps des fusillés furent transportés en traineau dans un fossé, creusé à l'orée de la forêt, au village de Kamenchine. 2 500 Juifs furent tués ce 25 mars 1942 à Kapyl (selon d'autres sources 1 300 victimes).
La destruction finale du ghetto eut lieu le 22 juillet 1942(selon d'autres sources le 23 juillet). Les corps des victimes furent traînées et puis jetées dans une fosse commune dans le village de Kamenchine. 1 000 Juifs furent tués ce dernier jour du ghetto. En tout, à Kapyl 3 500 Juifs furent tués 2 915 selon d'autres données). La ville fut encore occupée après la destruction du ghetto et jusqu'en 1944 quand l'Armée rouge la libéra, le premier juillet 1944.
Soulèvement dans le ghetto
Le 22 juillet, lors de la liquidation du ghetto, une partie des prisonniers réussit à organiser un soulèvement armé. Ils tuèrent 3 policiers. Un groupe de 200 Juifs, profitant de la situation, parvint à s'échapper du ghetto. Yankel Mychovsky, sa femme Dvorka et son fils Boris réussirent à s'enfuir ; Moshe Namerk et sa sœur, Lotvinov et sa femme, Friedman avec sa femme et son fils Micha. Parmi les survivants il y eut aussi Jadzia Baruch, qui réussit à rejoindre les partisans. Leon Gilchik créa, avec d'anciens prisonniers du ghetto de Niasvij et du village de Novy Sverjen, un mouvement de résistance.
Mémoire
Un obélisque a été élevé en hommage aux victimes juives du ghetto dans le centre de la ville de Kapyl, et une stèle dans le village de Kamenchine.