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 Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale   Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale EmptyMar 3 Nov - 14:24

Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale PsW9Kb-crimes-de-guerre-de-l-armee-rouge


Historique
► Appels à la vengeance
► Situation militaire
► Témoignages
Victimes
► Exemples
► Les populations civiles
**** Les civils des pays de l’Est
**** Déportations
**** Camps
**** Pillages et réquisitions
**** Viols
► Victimes militaires
Recherche sur les causes
Historiographie et controverses





Par crimes de guerre de l'Armée rouge au cours de la Seconde Guerre mondiale, on entend des actes criminels et des infractions au droit international commis par les membres des forces armées soviétiques. En font partie les ordres donnés par les commissaires politiques ou les gradés de l'armée rouge, le non-respect du droit international de guerre et des conventions de Genève, les meurtres et les viols de civils, la mise à mort délibérée de prisonniers de guerre ainsi que d'autres crimes dans les différents pays concernés par le passage et le séjour de cette armée.


Lors de leur avancée, les soldats commirent de nombreuses atrocités envers les populations civiles soupçonnées de collaboration avec l'occupant ou citoyennes des États ennemis (même après que ceux-ci, comme la Finlande, la Roumanie ou la Bulgarie, soient passés du côté Allié). Viols, meurtres de civils et pillages furent systématiques et encouragés par la propagande officielle (Ilya Ehrenbourg) qui valorisait une attitude violente pour « venger » la mort de plus de 26 millions de Soviétiques. Cette violence s'est exercée à l'encontre des ennemis ou des « collaborateurs » : terme qui, pour le NKVD, pouvait englober tout citoyen soviétique n'ayant pas activement résisté à l'occupant.

L'historiographie soviétique officielle a évidemment passé ces faits sous silence, et cela n'a pas beaucoup changé depuis la dislocation de l'URSS. Si la mémoire des exactions soviétiques reste une plaie ouverte dans certains des pays concernés (Finlande, Pays baltes, Pologne, Roumanie, Hongrie…), l'opinion occidentale ne s'y est guère intéressée et seulement dans certains cercles universitaires ou bien d'orientation politique de droite. Une des causes de ce peu d'intérêt est que lors de l'invasion de l'URSS en 1941, les nazis et leurs alliés (troupes auxiliaires ukrainiennes ou baltes, armées hongroise et roumaine...) ont eux aussi commis des crimes de guerre en territoire soviétique sous prétexte de « venger » la déportation au Goulag en 1940-41, des citoyens locaux accusés par le NKVD d'avoir « servi les États bourgeois » antérieurs. Il s'agissait de « nettoyer le terrain des bolcheviks, des judéo-bolchéviks et de leurs complices », termes qui, pour les forces de l'Axe, pouvaient englober tout citoyen soviétique (ou devenu soviétique par le pacte Hitler-Staline) n'ayant pas activement collaboré avec l'occupant, et tous les Juifs sans exception (voir Shoah par balles).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_de_l%27Arm%C3%A9e_rouge_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale   Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale EmptyMar 3 Nov - 15:06

Historique


► Appels à la vengeance


Les slogans conçus par Ilya Ehrenbourg incitaient les soldats soviétiques à la « vengeance contre ceux qui avaient envahi la mère patrie soviétique » . On cite un commissaire politique[/color][/b]  qui lisait, lors des rapports, des appels comme celui qui suit :

« Soldats de l’Armée rouge, tuez ! tuez ! À mort, les Fascistes ! car il n’y a pas d’innocents chez eux ! Ni ceux qui vivent ni ceux qui ne sont pas encore nés ! À mort ! À mort »
— Ilya Ehremburg cité par Jurgen Thorwald, op. cit. 1965, p. 54 §5



Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale Y7W9Kb-corridor-de-dantzig
Corridor de Dantzig et les frontières de 1940



► Situation militaire


En 1944, l'opération Bagration  a causé des revers terribles aux armées allemandes . Les armées soviétiques sont alors aux portes de la Pologne, menaçant le territoire du Reich, et de la Roumanie, qui préfère passer du côté Allié . Une éphémère contre-offensive allemande en octobre-novembre 1944  en Prusse orientale  permet de découvrir à Gołdap et Nemmersdorf  des atrocités commises sur des civils allemands.



► Témoignages


« […] les Russes ont cloué vives des femmes sur les portes des granges. Toutes ont été violées un nombre incalculable de fois, les hommes et les vieillards ont été massacrés ainsi que quarante français. »
— Jurgen Thorwald, op. cit. 1965, pp. 15-16


Il s'agit d'un auteur allemand qui pourrait être soupçonné de partialité mais Antony Beevor, auteur anglais, va dans le même sens, dénonçant la brutalité de l'Armée rouge à son entrée en Prusse orientale.

« Des rumeurs avaient commencé à circuler sur ce qui se passait en Prusse-Orientale.
Les soldats de l'Armée rouge, et en particulier ceux des unités polonaises, n'étaient sans doute pas enclins à la clémence après ce qu'ils avaient vu à Varsovie. »

— Antony Beevor, op. cit. 2002, pp. 66-37


Un auteur dramatique soviétique, Zakhar Agramenko, servant comme officier d'infanterie de marine en Prusse orientale, notait dans son journal :

« Les soldats soviétiques ne recherchaient pas de « relation individuelles » avec des femmes allemandes, […] À neuf, dix, douze hommes à la fois, ils les violent collectivement. »
— Antony Beevor, op. cit. 2002, p. 74


L'ouvrage d'Antony Beevor poursuit sur plusieurs pages la description des viols collectifs en accusant les dirigeants Staline et Beria d'être parfaitement renseignés par les rapports du NKVD. L'attitude des soldats masculins était approuvée par les femmes-soldats de l'Armée rouge elles-mêmes, car s'opposer à la ligne officielle du régime aurait pu les mener au Goulag, comme dans le cas d'Alexandre Soljenitsyne, alors officier dans l'Armée rouge.


Victimes


► Exemples

• Massacre de Katyń (1940) ;
• massacre de Fântâna Albă (1941) ;
• Massacre de Bronnyky (1941) ;
• Massacre de Théodosie (1942) ;
• Massacre de Grichino (1941) ;
• Torpillages de navires neutres transportant des réfugiés juifs : Struma (1942) et Mefküre (1944) ;
• Massacre de Nemmersdorf (1944) ;
• Massacre de Dąbrówka Nowa (1945) ;
• Massacre de Metgethen (1945) ;
• Pillage de Demmin (1945) ;
• Massacre de Treuenbrietzen (1945).


► Populations civiles


**** Les civils des pays de l’Est


Dans les Pays baltes, la Pologne et la Roumanie les populations civiles ont payé un lourd tribut aux crimes de guerre tant nazis que soviétiques. La Commission nationale estonienne sur l'examen des politiques de répression avance que le nombre de victimes civiles durant l'occupation soviétique entre 1940 et 1941 est de 33 900. Sur ce nombre 7 800 avaient été arrêtés, 6 000 avaient été déportés, 5 000 avaient été évacués, 1 100 ont disparu et 14 000 réquisitionnés comme main d'œuvre forcée. Après la réoccupation par l'URSS, 5 000 Estoniens périrent dans les prisons soviétiques entre 1944 et 1945.

Pendant la conquête de la Pologne orientale en 1939-41, l'Armée rouge a commis de nombreux crimes de guerre. L'historien Andrzej Friszke évalue le nombre des victimes à 2 500 prisonniers de guerre assassinés (soldats et policiers) et à plusieurs centaines de civils. En même temps, les militaires soviétiques incitaient les populations civiles ukrainiennes et biélorusses au meurtre et à la violence. Les crimes les plus connus ont eu lieu à Katyń, Rohatyn, Grodno, Nowogródek, Sarny, Tarnopol, Waukawysk, Oszmiana, Świsłocz, Molodetschno et Kosów Poleski.


Après l'invasion soviétique, les forces d'occupation procédaient à des arrestations de masse visant les « ennemis de classe » et les « ennemis du peuple ». Au cours des années 1939-41, environ 110 000 personnes ont été arrêtées en Pologne orientale. Le destin des prisonniers n'est que partiellement connu. Environ 40 000 personnes ont trouvé la mort dans les camps de la région de Vorkouta , et environ 7 300 civils emprisonnés en Biélorussie et en Ukraine ont été assassinés en 1940. Plus de 10 000 personnes ont encore été assassinées par les soviétiques durant l'été 1941 lors de l'évacuation des prisons devant l'avancée allemande.

En août 2009, l'Institut de la Mémoire nationale  polonais a estimé que 150 000 citoyens polonais ont été victimes de la répression soviétique. Depuis la chute de l'URSS, les historiens polonais ont pu accéder aux archives soviétiques relatives à l'occupation de la Pologne. Andrzej Paczkowski estime qu'entre 90 000 et 100 000 du million de Polonais déportés ont péri et que 30 000 ont été exécutés par les Soviétiques. En 2005, l'historien Tadeusz Piotrowski avança que 350 000 Polonais avaient été tués par les Soviétiques.

Lors de l'invasion soviétique de la Roumanie orientale en juin 1940 (conformément au pacte Hitler-Staline, comme en Pologne), les commerces, administrations et entrepôts ont été pillés, tandis que les notables et tous les citoyens (femmes, enfants, vieillards inclus) désignés comme « ennemis du peuple » ou « nuisibles » ont été tués sur place par des « brigades rouges » constituées à la hâte par le NKVD, et 22 842 ont été déportés avec, parfois, un bref simulacre de « procès populaire » avant l'exécution. Lors du retour des soviétiques en mars 1944, ces crimes reprennent (entre-temps, de juin 1941 à fin 1943, c'est l'armée roumaine qui s'était livrée à des crimes, notamment contre les Juifs locaux, accusés en bloc d'avoir soutenu l'URSS). Conséquence : selon les données des recensements, de 1940 à 1950 la région a perdu plus de 850 000 habitants, passant de 3 200 000 personnes selon le recensement roumain de 1938, à 2 229 000 selon le recensement soviétique de 1950, et 560 000 disparitions sont imputables à l'Armée rouge, à ses réquisitions, au NKVD et à ses déportations .

En 1950, il ne restait de tous ces « indésirables » ou « nuisibles » assassinés sur place ou déportés  hors de cette région, que 49 000 survivants sur les lieux de leur exil.


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**** Déportations


Selon l'historien Aleksandr Gourianov, environ 108 000 personnes polonaises ont été envoyées dans les camps du Goulag, et 32 000 déportés en Russie orientale ou au Kazakhstan. D'après les estimations du gouvernement polonais, les quatre grandes vagues de déportations ont fait plus de 600 000 victimes.

L'Union soviétique déporta de nombreuses populations jugées potentiellement non-fiables dans des zones d'assignation à résidence, en général en Asie centrale et en Sibérie, dans des zones désertiques au climat rude. Les chiffres donnés ci-dessous n'incluent pas les exécutions, les déportations dans les camps de travail du Goulag, les enrôlements forcés dans l'Armée rouge ou les déportations ayant eu lieu après la guerre.

• Entre 380 000 et 390 000 personnes furent déportées des territoires annexés en 1940 et 1941 dont 309 000 à 312 000 Polonais, 22 842 Moldaves, 17 500 Lituaniens, 17 000 Lettons et 6 000 Estoniens. En août 1941, 243 106 Polonais vivant dans les implantations spéciales furent amnistiés et libérés par les Soviétiques.
• Environ 2,3 millions de citoyens soviétiques appartenant à des minorités ethniques furent déportés durant la guerre. Ce chiffre inclut 1 209 000 Allemands soviétiques, 479 000 Tchétchènes et Ingouches, 191 014 Tatars de Crimée, 100 000 membres ukrainiens de l'OUN, 92 000 Kalmouks, 91 000 Turcs de Meskhétie, 69 000 Karatchaïs, 42 000 Grecs, Bulgares et Arméniens de Crimée, 37 000 Balkars, 30 000 Polonais, 9 000 Finlandais.
• Un total de 2 230 500 personnes habitaient dans les implantations spéciales en octobre 1945 et les archives indiquent que 309 100 morts furent enregistrées dans ces zones entre 1941 et 1948.

**** Camps


Le nombre total des morts en URSS inclut les victimes de la répression soviétique . La surpopulation du temps de guerre et les pénuries de nutriments et de bois de chauffage multiplièrent les victimes du Goulag. Le régime stalinien déporta des populations entières jugées potentiellement déloyales. Depuis 1990, les historiens russes peuvent accéder aux archives de la période soviétique et ont publié des articles sur le nombre des personnes exécutées et celles mortes en détention. L'historien russe Viktor Zemskov avance le nombre d'un million de morts entre 1941 et 1945 en s'appuyant sur les données des archives soviétiques. Selon l'historien Michael Haynes, il y eut 1 187 783 victimes entre 1939 et 1945 dont 46 350 exécutions judiciaires, 718 804 morts au Goulag et 422 629 dans les prisons et les colonies pénitentiaires.

Naturellement les chiffres officiels des autorités répressives et pénitentiaires, la propagande soviétique et plus largement communiste, ainsi qu'ultérieurement la propagande pro-russe ont toujours nié ou contesté ces chiffres et produit ou inspiré une profusion de sources qui relativisent ou minimisent le phénomène. John Arch Getty et Stephen Wheatcroft avancent que les archives soviétiques documentent précisément les victimes du Goulag sous la période stalinienne et que celles-ci étaient moins nombreuses que ce qui ressort d'autres témoignages et études. Pour expliquer l'absence d'un « baby-boom » après guerre dans les pays communistes, Michael Haynes et Rumy Husun considèrent eux aussi que les données des archives soviétiques sont fiables et avancent que les données démographiques sont plus représentatives d'une économie soviétique sous-développée et des pertes de la Seconde Guerre mondiale que d'un plus grand nombre de victimes de la répression politique.


Robert Conquest et Steven Rosefielde remettent néanmoins en cause la fiabilité de cette source officielle, en avançant que les données démographiques et les témoignages des survivants indiquent un nombre de victimes plus important. Rosefielde considère même que l'ouverture des archives soviétiques est une opération de désinformation organisée par le KGB. Rosefielde affirme que les données des archives soviétiques sont incomplètes ; il indique par exemple qu'elles n'incluent pas les 22 000 victimes du massacre de Katyn. Les évaluations de Rosefielde ont été obtenues en estimant la population de 1945 avec des taux de naissance et de mortalité égaux à ceux d'avant-guerre puis en comparant cette estimation à la véritable population de 1945. Il attribue les 31 millions de morts supplémentaires pour 23,4 millions à la guerre et 7,6 millions à la répression soviétique. L'étude démographique de Rosenfielde suggère qu'il y eut 2 183 000 morts supplémentaires en 1939-1940 et 5 458 000 entre 1941 et 1945, rejoignant en cela les chiffres de la fondation russe « Memorial » créée par le dissident Andreï Sakharov en 1989 et toujours persécutée au XXIe siècle.


**** Pillages et réquisitions

Sans attendre que des réparations de guerre soient chiffrées (par exemple au Traité de Paris de 1947) l'Armée rouge s'est livrée a deux types de pillages, aussi bien en territoire ennemi (Allemagne, Hongrie, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie...) qu'en territoire allié (Pologne, Yougoslavie, Roumanie et Bulgarie après leur retournement...) :
• le pillage organisé, portant sur les infrastructures du pays conquis et nécessitant une mise en œuvre par des ingénieurs et des techniciens capables de démonter usines et machines, par des marins et pilotes capables de diriger navires et avions, par des officiers du renseignement polyglottes capables de trouver les ressources et documents recherchés, par des scientifiques capables de déménager des instituts de recherche, et bien sûr par des logisticiens capables d'organiser le transport du butin vers l'URSS par rail, route ou mer ;
• le pillage informel et improvisé, portant sur les biens meubles des populations civiles et sur les commerces du pays conquis, exercé par les hommes de troupe et leur hiérarchie immédiate, et utilisant la logistique militaire pour envoyer à leurs familles leurs butins, sauf pour les objets en métaux ou pierres précieuses dont la détention par des particuliers était interdite et qui devaient obligatoirement être remis aux officiers d'intendance, chargés de les collecter pour l'Armée, mais qui récompensaient les soldats selon les quantités apportées, en numéraire, alcools ou jours de permission.

Dans ces pays, la demande « Davaï tchas! » (« File ta montre ! ») est devenue une expression courante pour désigner les Soviétiques, un jeu d'enfants et, pour une très brève période, un sujet d'humour noir : l'humoriste roumain Constantin Tănase  composa et joua en public un sketch sur ce thème qui fut son dernier car il fut arrêté par l'Armée rouge qui lui interdit sous peine d'être fusillé, de le jouer. Relâché, il ne le joua plus mais monta sur scène en chemise de l'Armée rouge, levant ses bras qui se révélaient être bardés de montres-bracelet, et disant seulement : [color=#ffffcc« El tic, eu tac, el tic, eu tac ! » (« Lui tique, moi je me tais, lui tique, moi je me tais »)[/color]. Cela dura quelques jours sous les applaudissements frénétiques des spectateurs, après quoi l'humoriste fut trouvé mort d'une surdose de médicaments le 29 août 1945.


**** Viols


Les viols de l'Armée rouge aux femmes ne se limitèrent pas à l'Allemagne. Selon les historiens on recense entre 70 000 et 100 000 cas à Vienne et en Autriche en général, 50 000 à 200 000 dans chacun des pays suivants : Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Tchécoslovaquie et Yougoslavie (les quatre derniers n'ayant jamais été ennemis de l'URSS). Richard J. Evans, professeur britannique d'histoire moderne à Cambridge a écrit un livre sur ce sujet dans lequel il décrit l'extrême violence de ces viols collectifs par les soldats soviétiques. Il écrit qu'en Allemagne, le viol était souvent accompagné de tortures et de mutilations, et que souvent cela se terminait pour les victimes par un tabassage à mort ou bien par une exécution pure et simple.

En Allemagne occupée, la population civile féminine a été régulièrement victime de violences sexuelles. Des prisonniers de guerre britanniques en ont témoigné après leur retour dans la zone occupée britannique de l'Allemagne : « Dans le secteur autour de notre camp d'internement, […], des soldats soviétiques violaient, au cours des premières semaines après la conquête, chaque femme et chaque fille entre 12 et 60 ans. […] Des pères et des maris, qui voulaient les protéger, ont été tués, et les filles qui montraient beaucoup de résistance ont également été assassinées. »

Les sources indiquées estiment que, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale et dans les mois après, les membres de l'Armée Rouge ont violé plus de deux millions de femmes allemandes, sans compter les viols multiples. Environ 10 000 des victimes sont mortes de leurs blessures, ont été assassinées ou se sont suicidées.

L'historien Norman M. Le Naimark confirme les deux millions de victimes allemandes. Dans plusieurs secteurs, les abus sexuels massifs se sont accumulés de telle manière qu'en Allemagne, c'est la demande « Frau, komm! » (« Femme, viens ! ») qui est devenue une expression courante et c'est là que des enfants ont commencé à jouer à « violer ». Des rapports de témoins oculaires innombrables, il ressort que des lieux ont été aménagés spécialement, dont les femmes ont souvent été congédiées après une torture de plusieurs jours.

Jamais dans un seul pays et en une période si courte, autant de femmes et filles ont été abusées auparavant par des soldats étrangers qu'en 1944/45 après l'invasion de l'Armée rouge en Allemagne.

Les autorités russes n’ont jamais reconnu officiellement ces viols de masse, confirme l’agence de presse russe RIA Novosti. Le sujet est très sensible en Russie, le rôle de "libératrice" de l’Armée rouge reste un élément-clé de la doctrine de l’État et une question de fierté nationale. Le thème des atrocités commises par des soldats soviétiques en Allemagne, en Pologne et dans les autres pays de l’Est à la fin de la guerre n’a jamais été vraiment débattu en Russie où il reste largement tabou.


► Victimes militaires


Les sources russes avancent que 580 589 prisonniers de guerre de l’Axe périrent dans les camps soviétiques. Détail par pays : Allemagne 381 067, Japon 62 069, Italie 27 683, Finlande 403, Hongrie 54 755 et Roumanie 54 612 (cas particulier car un grand nombre de soldats prisonniers de l’Armée rouge ont été intégrés aux deux divisions roumaines alliées combattant du côté soviétique). Certains historiens occidentaux estiment néanmoins que le total se trouverait entre 1,7 et 2,3 millions.

En 1940, l’Armée rouge et le NKVD commirent dans la forêt de Katyń le massacre de 4 500 officiers polonais abattus d’une balle dans la nuque, et en accusa les nazis. Ce n'est qu'en 2010 que Moscou a officiellement reconnu la responsabilité de Staline dans le massacre de 22 000 officiers polonais lors du massacre de Katyń.


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Recherche sur les causes


Le récit „Les Cavaliers de l'Apocalypse” de Jean Marcilly , d’après les notes de l’officier roumain Ion Valeriu Emilian prises durant la campagne de l’Axe contre l’URSS, explique la bestialité des deux camps par la non-application (et même l’ignorance) de la convention de Genève, par les encouragements à la cruauté des hiérarchies nazie et communiste appliquant la doctrine d’État « quiconque n’est pas des nôtres est un ennemi » et par les vengeances croisées des troupes révulsées par les cadavres horriblement mutilés de leurs camarades, laissés bien en vue lors des reculs. Ce récit décrit une sorte de spirale de la déshumanisation croisée, de compétition dans le sadisme, au point que les soldats ou les officiers qui s’y refusaient devenaient la risée des autres et traînaient une réputation de lâches et de défaitistes, comme dans le cas de Lev Kopelev qui, s’opposant à ces exactions, fut condamné au Goulag pour « manque de combativité ».

En 1951, au retour d’un voyage en URSS, le journaliste français Michel Gordey, partisan en pleine guerre froide d’une détente entre les démocraties et le bloc de l'Est, expliquait ces exactions (au cœur des reproches occidentaux faits à la « barbarie » des Soviétiques) par « la soif de vengeance qui animait cette armée après les indicibles atrocités et souffrances de l'occupation allemande en Russie » . « Les soldats avaient découvert les traces encore fraîches de la bestialité allemande » . Il ajoute : « il fallait compter avec l’effort physique et moral surhumain, fourni pendant les dernières années de la guerre […] Aussi l’arrivée dans des territoires ennemis et le contact avec des populations hostiles (comme en Pologne) et avec le peuple allemand lui-même, devaient évidemment résulter en incidents massifs du caractère le plus brutal » . La différence de mode de vie (les pays conquis étant, malgré la guerre, beaucoup plus prospères que l’URSS, ce qui ne pouvait qu’apparaître comme rageant aux soldats de base) et l’alcoolisme massif dans l’armée soviétique (également encouragé par la hiérarchie et permis par l’intendance pour « donner du cœur au ventre » aux combattants et faire tomber leurs inhibitions), expliquent aussi le déchaînement des pulsions.


Historiographie et controverses

Les crimes de guerre de l’Armée rouge s’inscrivent dans un ensemble plus vaste dont ils sont indissociables : celui des crimes des régimes totalitaires stalinien et nazi en guerre l’un contre l’autre, ne respectant aucun droit et ne manifestant aucun « scrupule bourgeois » (selon leur propre terminologie partagée) dans le traitement des prisonniers ennemis, des populations civiles et de leurs propres soldats. Depuis la chute du rideau de fer en 1989, des commissions d’historiens et des centres de recherche ont été créés dans les pays d’Europe de l'Est de l’ancien Pacte de Varsovie ayant subi ces crimes, qui y ont fait de très nombreuses victimes, mais si les atrocités des troupes de l’Axe sont le plus souvent bien documentés et font l’objet d’un consensus quasi-général (à l’exception des négationnistes de la Shoah), en revanche il n’y a sur les crimes de guerre de l’Armée rouge ni consensus, ni données facilement accessibles, la situation étant très différente selon les pays.

En Allemagne, Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, République tchèque, Hongrie et Roumanie, même si le sujet n’intéresse plus grand-monde, les commissions historiques ont rendu leurs conclusions après plusieurs années de travail, les crimes sont relativement bien répertoriés et des monuments et mémoriaux ont vu le jour. Mais en Slovaquie, en Bulgarie et dans les pays ex-soviétiques autres que baltes, la question reste controversée : les victimes de l’Armée rouge ne sont toujours pas l’objet d’un devoir de mémoire et n’ont droit à aucune réparation, bien que des historiens tels Nikolaï Bougaï, Anatoly Prokopienko ou Vladimir Vinogradov aient eu accès aux archives de la Tchéka-GPU-NKVD-KGB et aient publié leurs résultats.

En Russie, dans la diaspora russe et dans les mouvements pro-russes des anciens états soviétiques, la tonalité générale des commentaires et des média est la même que celle du journaliste français Michel Gordey en 1951, expliquant les crimes des Soviétiques (lorsqu’ils ne sont pas purement et simplement niés) par les « atrocités et souffrances de l’occupation allemande en Russie » ; hors de la zone d’influence russe aussi, de nombreux auteurs mettent en doute l’intentionnalité du régime stalinien à encourager ces crimes.

Malgré ces débats, le parlement de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe a adopté le 3 juillet 2009 un texte (dit Déclaration de Vilnius ) condamnant tous les régimes totalitaires de l’histoire européenne, et leur éventuelle glorification. Par une décision du 3 juin 2008 le même parlement a décidé que la journée du 23 août deviendra la Journée européenne de commémoration des victimes du stalinisme et du nazisme (International Black Ribbon Day). Cette commémoration inaugurée en 2009 correspond au 70e anniversaire du pacte Hitler-Staline du 23 août 1939.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_de_l%27Arm%C3%A9e_rouge_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale


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Commissaires politiques


Un commissaire politique est un officier désigné auprès d'une unité militaire et répondant à une ligne hiérarchique politique, distincte de la hiérarchie militaire.

Le commissaire politique peut remplir trois types de fonctions, éventuellement combinées, l'encadrement idéologique, le contrôle politique des décisions des officiers et le maintien de la cohésion disciplinaire des troupes. Il répond à une hiérarchie propre liée, dans les États communistes, à la police politique et non à la ligne de commandement militaire : par exemple, aucun soldat de l'Armée rouge n'ignore que son autorité prime sur celle des gradés militaires.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_politique

Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale 6YzrIb-barre-D

Ilya Ehrenbourg

Ilya Grigorievitch Ehrenbourg, né le 14 janvier 1891 à Kiev (Empire russe) et mort le 31 août 1967 à Moscou (URSS), est un écrivain et journaliste russe et soviétique.

Auteur prolifique il joua aussi un rôle important pour la propagande soviétique notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Il contribua avec Vassili Grossman à l'élaboration du Livre noir.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ilya_Ehrenbourg


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NKVD


Le NKVD (l'abréviation de Народный комиссариат внутреннидел, Narodniï Komissariat Vnoutrennikh Diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures) était l'organisme d'État — équivalent à un ministère — d'abord dans les républiques socialistes soviétiques constituant l'URSS et ensuite dans l'URSS entière, duquel relevait la police politique « chargée de combattre le crime et de maintenir l'ordre public ». Il faut distinguer donc le NKVD de la RSFSR (et ceux des autres républiques telles que l'Ukraine et la Biélorussie) et le NKVD de l'URSS, de loin plus largement connu.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/NKVD


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Auxiliaires ukrainiennes


La police auxiliaire ukrainienne ou Ukrainische Hilfspolizei était une unité de police paramilitaire mise en place par l’Allemagne nazie dans le Reichskommissariat Ukraine, pendant l’occupation de l’Ukraine soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale.

La police auxiliaire ukrainienne a été créée par Heinrich Himmler à la mi-août 1941 en tant qu'unité de police militaire de la police de l'ordre nazi (Orpo) sur le territoire du gouvernement général de Pologne ; le Reichskommissariat Ukraine étant formé officiellement que le 20 août 1941. La force armée était composée en grande partie d'anciens membres de la milice populaire ukrainienne créée par l'OUN en juin. Il existait deux catégories d'organisations armées ukrainiennes sous contrôle allemand : la première comprenait des unités de police mobiles le plus souvent appelées Schutzmannschaft ou Schuma, organisées en bataillons afin de lutter contre la résistance dans la plupart des régions de l’Ukraine et pour assister les massacres de masse de Juifs lors de la Shoah ukrainienne par balles. La seconde était constituée par la police auxiliaire locale, appelée simplement police ukrainienne (UP) par l’administration allemande, que les SS avaient le mieux réussi à former dans le district de Galicie qui s’étendait au sud-est du gouvernement général. Le district de Galicie constituait une unité administrative distincte de l'actuel Reichskommissariat Ukraine. Ils n'étaient pas liés politiquement les uns aux autres.

Les formations UP apparurent également plus à l'est dans l'Ukraine soviétique occupée par l'Allemagne dans d'importantes villes et villes telles que Kiev. Les forces auxiliaires étaient subordonnées au commandant allemand de la police chargé de la protection de l'État (Schutzpolizei ou Schupo) ; les postes de police ruraux étaient subordonnés au commandant allemand de la gendarmerie de zone. Les structures Schupo et Gendarmerie étaient elles-mêmes subordonnées au commandant de zone de l'Orpo.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Police_auxiliaire_ukrainienne

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Goulag

Le Goulag est l’organisme central gérant les camps de travail forcé en Union soviétique. La police politique placée à la tête du système pénal développa le Goulag comme instrument de terreur et d'expansion industrielle. Cette administration pénitentiaire connut une croissance constante jusqu'à la mort de Staline, à mesure que de nouveaux groupes étaient incarcérés et déportés, et que ses prérogatives économiques se développaient.

Le terme GOULAG est un acronyme apparu en 1930 et formé d'après le russe Главное управление лагерей, Glavnoïé oupravlénié laguéreï, qui signifie « Administration principale des camps ». Cette division administrative de la police politique russe a été créée en juillet 1934 lors de la réorganisation de la Guépéou et de son rattachement au NKVD, nouvellement créé. Avant la création du Goulag, les camps de travail étaient placés sous l'autorité de chaque ministère des Républiques concernées : jusqu'en 1930, le ministère de l'Intérieur, puis de 1930 à 1934 le ministère de la Justice. Le dernier camp correctionnel de travail, Perm-35, fut fermé en 1991. Perm-36, le dernier encore sur pied en Russie, abrite le musée de l'histoire de la répression politique et du totalitarisme en URSS.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Goulag


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Bolchéviks


Les bolcheviks, bolchéviks, bolcheviques, ou bolchéviques (du russe : большевик  litt. « majoritaire ») sont les membres d'une des deux factions du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, celle créée en 1903 sous la direction de Lénine, majoritaire au sein du POSDR, devenue ensuite parti indépendant en 1912, l'autre faction étant composée des mencheviks. Les Bolcheviks prônent l'organisation d'un parti de cadres, formé de révolutionnaires professionnels, par opposition aux Mencheviks qui, autour de Julius Martov, préconisent un parti de masse, où l'adhésion est ouverte au plus grand nombre.

Après la révolution russe de février 1917, les bolcheviks prennent le pouvoir au nom des soviets en octobre 1917 dans le cadre de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. En 1918, le Parti bolchévique est renommé Parti communiste. Après la mise en place de l'URSS (1922), il devient le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), ajoutant jusqu'en 1952 à ce nom l'adjectif bolchevik (placé entre parenthèses).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolcheviks

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Judéo-bolchéviks

Le terme de judéo-bolchevisme, existant également sous des variantes comme judéo-marxisme ou judéo-communisme, est une expression politique et polémique employée dans des discours alliant antisémitisme et anticommunisme. Le concept désigné par ce terme et ses variantes, très répandu dans l'entre-deux-guerres, vise à affirmer que les Juifs sont, derrière ou parmi les bolcheviks, les maîtres d'œuvre de la prise de pouvoir par les bolcheviks en octobre 1917 et les véritables dirigeants de l'URSS ; plus largement, il les voit comme responsables du marxisme, ainsi que du mouvement communiste en général.

Le mythe du « judéo-bolchévisme » se diffuse après octobre 1917, notamment sous l'influence des Russes blancs : il est récupéré ensuite par le nazisme et par d'autres idéologies nationalistes d'extrême droite dans différents pays. Le concept apparaît alors comme un renouvellement de la théorie du complot juif qui se juxtapose, sans le remplacer, au mythe du Juif comme responsable du capitalisme.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


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Pacte Hitler-Staline

Le Pacte germano-soviétique, officiellement traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique, est un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou, par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline. Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.

Il est également connu sous les dénominations de
pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés) et[/color=#e6e6fa] Pacte de non-agression de 1939
(dans les sources soviétiques et apparentées).

Il fait suite aux
accords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux, menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexation de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.

Le pacte est brisé le 22 juin 1941, par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant l'opération Barbarossa, laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate avec l'Angleterre.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique


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Alexandre Soljenitsyne

Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne, parfois en français Soljénitsyne (né le 28 novembre 1918 (11 décembre 1918 dans le calendrier grégorien) à Kislovodsk et mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et dissident du régime soviétique.

Né dans une famille modeste du nord du Caucase, il fait de brillantes études en mathématiques et en littérature. Il grandit sous le régime communiste, à l'idéologie duquel il adhère alors. Lorsque commence la guerre contre l'Allemagne en 1941, il rejoint l'armée puis intègre une école d'artillerie. Promu officier, il fait preuve d'une conduite exemplaire au front qui lui vaut d'être décoré. Cependant, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline dans un échange de lettres privées, et est condamné pour « activité contre-révolutionnaire » à huit ans de détention dans les camps de travail pénitentiaire.

Rentré du goulag, il publie un premier roman en 1962 à la faveur de la déstalinisation et du relatif adoucissement du régime sous Khrouchtchev, Une journée d'Ivan Denissovitch, première œuvre littéraire témoignant du goulag et de l'existence de camps au pays du socialisme, et qui fait l'effet d'une bombe. Malgré la censure, il parvient à publier d'autres ouvrages et à faire sortir ses textes clandestinement d'URSS. Ils lui valent une réputation mondiale, jusqu'à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970.

Alors que le régime se durcit sous l'ère Brejnev et que la police secrète se saisit de certains de ses manuscrits, il donne l'ordre de publier L'Archipel du Goulag en 1973, à Paris. Cette chronique minutieuse du goulag, nourrie de nombreux témoignages secrets de rescapés des camps, connaît un retentissement mondial.

Il est arrêté en 1974, expulsé d’Union soviétique et déchu de sa citoyenneté. Réfugié en Europe de l'Ouest, il s'installe aux États-Unis dans le Vermont, où il passe vingt ans en exil, au cours desquels il écrit sa monumentale Roue rouge. Figure de proue de la dissidence soviétique, il se démarque cependant par une vive critique du matérialisme occidental, notamment dans son Discours de Harvard en 1978 sur le déclin du courage.
Réhabilité par Mikhaïl Gorbatchev, il rentre en 1994 à Moscou, où il termine sa vie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Soljenitsyne
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Pays Baltes


On appelle pays baltes les trois pays à l'est de la mer Baltique : l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Le mot balte est ici employé dans son sens premier en français : un sens géographique (« limitrophes de la mer Baltique ») qui concerne les trois pays et non dans le sens linguistique (« langues baltes » qui ne concerne pas l'Estonie dont la langue, finno-ougrienne, est différente des langues baltes : lituanien, letton, sous-ensemble des langues indo-européennes).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pays_baltes






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Institut de la Mémoire nationale

L'Institut de la mémoire nationale - Commission de poursuite des crimes contre la nation polonaise, en polonais Instytut Pamięci Narodowej - Komisja Ścigania Zbrodni przeciwko Narodowi Polskiemu ou IPN, est une institution polonaise créée par une loi du 18 décembre 1998.

Son principal objectif est d'enquêter sur les crimes nazis et communistes, de conserver la documentation à leur sujet, de fournir cette documentation au public, de poursuivre en justice ceux qui ont commis ces crimes et d'éduquer le public à ce sujet. Le principal effort de l'Institut porte sur les crimes commis par les autorités communistes de la Pologne avant 1989.
L'un des procès les plus connus intentés par l'IPN concerne le massacre de Jedwabne.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_de_la_m%C3%A9moire_nationale



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Andrzej Paczkowski


Il est diplômé d'Histoire de l'université de Varsovie.
Professeur au Collegium Civitas (haute école privée de Varsovie). Directeur du département d'histoire contemporaine à l'Académie polonaise des Sciences.
Membre du collège de l'Instytut Pamięci Narodowej, sur les crimes nazis et communistes commis en Pologne. Il a participé à la rédaction du Livre noir du communisme.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Andrzej_Paczkowski



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Contre les juifs locaux accusés en bloc d’avoir soutenu l’URSS


L'expression Shoah en Roumanie désigne la persécution et l'extermination de Juifs en Roumanie, qui débute en 1937 avec les mesures discriminatoires du gouvernement d'Octavian Goga, se poursuit et s'aggrave en 1940 avec l'établissement de « l'État national-légionnaire », devient systématique en 1941 avec le régime Antonescu et cesse le soir du 23 août 1944 lorsqu'Antonescu est renversé et que la Roumanie rejoint les Alliés. Elle a concerné la communauté juive de Roumanie qui, au recensement de 1938, comptait près de 790 000 personnes. Les victimes ont été recensées par une commission d'enquête, la « Commission Wiesel », qui s'est appuyé sur les travaux historiques antérieurs mais aussi sur les archives militaires roumaines, accessibles depuis 1990.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah_en_Roumanie
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Tchétchènes

Le peuple tchétchène (en tchétchène : Нохчий, Nokhchi) forme le plus grand groupe ethnique natif du Caucase du Nord avec, selon le recensement russe de 2010, 1 431 360 représentants, dont 1 006 551 en Tchétchénie. Ils ont pour langue le tchétchène et pour religion prédominante l'islam sunnite.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tch%C3%A9tch%C3%A8nes


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Ingouches


Les Ingouches (Ингуши en russe), sont un peuple musulman sunnite de Ciscaucasie habitant majoritairement la République russe d'Ingouchie. Ils parlent ingouche. Les Ingouches se nomment eux-mêmes Ghalghaï (de l'ingouche ghal : forteresse, ghaï : habitants).

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ingouches



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Tatars de Crimée

Les Tatars de Crimée forment une population d'origine turque installés au XIIIe siècle dans la péninsule de Crimée. Entre les XVe et XVIIIe siècles, ils constituaient le khanat de Crimée, allié aux Ottomans, qui prospéra puis tomba sous le pouvoir de l'Empire russe. D'autres Tatars vivent également dans d'autres régions de Russie, en Finlande, en Pologne ou en Roumanie. Pour leur part, les Tatars de Crimée sont également dispersés dans les républiques de l'ancienne URSS, les Balkans et la Turquie.

La République de Crimée compte actuellement 1,9 million d'habitants, dont environ 15% sont des Tatars de Crimée.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tatars_de_Crim%C3%A9e



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OUN


L'Organisation des nationalistes ukrainiens ou OUN (en ukrainien : Органiзацiя Украïнських Нацiоналiстiв, Orhanizatsiya Ukrayins'kykh Natsionalistiv ou ОУН) est un mouvement nationaliste extrémiste ukrainien créé en 1929 lors du Premier Congrès à Vienne par Yevhen Konovalets et A. Melnyk. Elle englobe l'Organisation militaire ukrainienne (UVO). Son but est de maintenir la force de la nation ukrainienne par la dictature.

Konovalets est assassiné à Amsterdam en 1938 par un commando du NKVD. Andriy Melnyk lui succède à la tête de l'OUN, mais Stepan Bandera le défie et fonde une aile plus radicale. On distingue alors 2 OUN rivales identifiables par l'initiale de leurs leaders : l'OUN-B (ou les « Banderivtsi »), celle de Bandera, et l'OUN-M (ou les « Melnykivtsi ») dirigée par Melnyk. Tous deux sont financés par l'Abwehr et plus particulièrement la section II de l'Abwehr consacré au sabotage. Beaucoup des membres de l'OUN sont des agents nazis fournissant des renseignements et commettant attentats, sabotages et assassinats sur commande : en 1934, l'OUN assassine à Varsovie le ministre de l'intérieur polonais Bronisław Pieracki.

Bandera fonde très vite l'UPA (armée de libération ukrainienne) et le régime nazi met à sa disposition des camps d’entraînements autour de Berlin, en Bavière autour du lac Chiemsee puis à Quenzgut le QG de la section sabotage de l'Abwehr près de Berlin. Ces troupes étaient entraînées pour faire du sabotage en Pologne et en Ukraine. Les Japonais financèrent également l'organisation puisque que de nombreux habitants de Mandchourie étaient d'origine ukrainienne.

En mars 1939, les relations se tendent avec l'Abwehr quand Hitler donne la Ruthénie ukrainienne aux Hongrois qui répriment le mouvement nationaliste ulrainien. Après le 23 août et le pacte germano-soviétqiue, l'Abwehr cesse d’entraîner l'UPA. Mais l'entraînement est simplement repris en mains par leurs alliés japonais. Après la conquête de la Pologne, durant l'hiver 1940/1941, l'Abwehr y construit un nouveau camp d'entraînement à Neuhammer. Y sont entraînés les membres de l'UPA, de l'OUN, des volontaires ukrainiens pour la future invasion de l'URSS (Opération Barbarossa). Les troupes sont dirigés par le Commandant Skonprynka (ukrainien) conseillés par le Lieutenant Herzner (allemand) et le professeur Oberländer (allemand). Ces troupes sont regroupées en un régiment appelé Nachtigall en l'honneur d'une chanson cosaque. Le but de cette unité était d'infiltrer les lignes soviétiques avant l'attaque du 22 juin, et de pratiquer le sabotage : d'y couper les lignes téléphoniques, y faire sauter des ponts etc.

En avril 1941, Stepan Bandera, Yaroslav Stetsko et les autres membres de l'OUN organisent le second congrès de l'OUN à Cracovie, alors sous occupation allemande. Il y est dit que "les juifs sont les principaux soutiens de l'URSS (...) l'OUN combats les juifs". À la veille de l'opération Barbarossa les agents de l'OUN avaient fourni de nombreux renseignements aux Allemands.

Le 22 juin, avertis du massacre par le NKVD des espions emprisonnés dans la prison de Lvov, ils anticipent leur départ de quelques heures. Ayant pris le contrôle de la station radio de Lvov, les nationalistes ukrainiens déclarent l'indépendance le 30 juin 1941. Mais Hitler n'est pas de cet avis et fait dissoudre le régiment Nachtigall. Le 1er juillet dans la cathédrale de Lvov le Métropolite Andrey Sheptytski consacre Yaroslav Stetsko Premier Ministre de l'État ukrainien. L'OUN-B et l'OUN-M devancent les nazis dans leurs opérations de liquidation des juifs et des hommes soupçonnés de soutenir l'URSS : le 4 juillet 1941, avant l'arrivée prévue des troupes allemandes, des nationalistes ukrainiens assassinent 19 juifs à Trembowla ; à l'aéroport de Vinnitsa, les nationalistes ukrainiens prennent une part active au massacre des juifs (femmes et enfants compris). Les tensions entre l'OUN-B et l'OUN-M s'accroissent : le 30 août un homme de Bandera assassine deux chefs de Melnyk.

En octobre 1942, la branche armée de l'OUN, l'UPA est créée. L'Armée insurrectionnelle ukrainienne d'Andriy Melnyk est quant à elle créée au printemps 1943. Des deux, l'OUN-B et l'UPA de Stepan Bandera fut de loin la plus importante et finit par absorber la seconde en juillet-août 1943.

Au cours de son existence, l'OUN acquit une très grande influence dans les différentes couches de la société. Son principal succès résidait dans sa capacité à assurer la poursuite de la lutte pour l'indépendance ukrainienne.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_des_nationalistes_ukrainiens


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Kalmouks


Le terme Kalmouks est le nom donné aux descendants de Mongols occidentaux, les Oïrats d'Asie centrale, qui migrent vers l'ouest au XVIIe siècle. Ils s'établissent alors en Russie, dans le bassin de la Volga, certains, musulmans, dans l'Oural d'où ils pillent par deux fois le monastère Dalmatov au sud de Perm, d'autres, bouddhistes, aux alentours d'Astrakhan. La République de Kalmoukie est située au sein de la Fédération de Russie. Les Kalmouks, et plus généralement les Oïrats, sont parfois nommés Éleuthes (« libres ») dans les textes grecs du XVIIIe siècle.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalmouks



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Karatchaïs

Les Karatchaïs (en karatchaï-balkar : Къарачайлыла, Qaraçaylıla; Таулула, Tawlula) sont un peuple turc du Caucase du nord ou Ciscaucasie, habitant principalement la république russe de Karatchaïévo-Tcherkessie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Karatcha%C3%AFs


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Balkars


Les Balkars sont un peuple turc du Caucase du nord ou Ciscaucasie, qui forment avec les Kabardes la population titulaire de la Kabardino-Balkarie, république autonome de la Fédération de Russie. Leur langue appelée karatchaï-balkar fait partie du sous-groupe ponto-caspien du groupe nord-ouest des langues turques (groupe kyptchak), apparenté au tatar de Crimée, au bachkir et au koumyk.

En 2002, quelque 105 000 Balkars vivaient dans la république de Kabardino-Balkarie.

Il existe une opinion répandue chez certains scientifiques selon laquelle les Balkars seraient les descendants d'une tribu bulgare qui se serait déplacée vers le Caucase, après que les Huns eurent effectué leur migration vers l'ouest au début du IVe siècle (Bulgares blancs Onugoundouri).

Le terme Balkar dériverait du mot Bolgar ou Bulgar ; les Balkars étant alors des Bulgares habitant primitivement dans la Grande Bulgarie, qui se fixèrent dans le Caucase, pendant que d'autres migraient vers les Balkans (Bulgarie) ou la Tatarie actuelle (sur la moyenne Volga).

En 1944, Staline accusa les Balkars de Kabardino-Balkarie de collaboration avec l'Allemagne nazie et ordonna la déportation de la population tout entière. Leur territoire fut alors rebaptisé RSSA de Kabardie. En 1957, la population balkare fut autorisée à réintégrer sa région d'origine, dont le nom de Kabardino-Balkarie fut dès lors rétabli.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale   Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale EmptyMer 4 Nov - 1:21

Déporta des populations entières


La déportation des peuples en URSS est une des formes de répression politique en URSS. Les particularités de ces déportations étaient, d'une part, l'absence fréquente de procédure judiciaire (parfois des procédures expéditives et, pour les responsables politiques, des procès pour trahison à grand spectacle étaient tenus, après d'invraisemblables aveux obtenus par la torture) et d'autre part leur caractère aléatoire : elles pouvaient toucher aussi bien des personnes accusées d'actions concrètes, supposées hostiles mais de manière absurde (par exemple, accusées de « complot antisoviétique » pour avoir fourni comme papier-toilette des pages de journal comportant des photos de Staline ou d'autres dirigeants), que des groupes de personnes préalablement définis comme « nuisibles » ou « ennemis » (sur divers critères : sociaux, économiques, ethniques ou religieux).

Les citoyens concernés étaient déportés par familles en wagons à bestiaux, puis à pied vers des lieux géographiques éloignés, souvent dans un environnement dangereux, soit comme détenus au Goulag (dans ce cas hommes, femmes et enfants étaient séparés), soit en assignation à résidence (les familles pouvaient alors se maintenir). L'objectif de ces déportations était quadruple : terroriser les citoyens et s'assurer ainsi de leur obéissance ; éloigner les réfractaires, contestataires, dissidents et leurs proches ; peupler des régions éloignées, désertiques ou glacées où même des salaires élevés ne motivaient pas suffisamment de citoyens volontaires, et assurer une main d'œuvre à faible longévité et rendement, mais presque gratuite et facile à renouveler, pour les grands travaux d'infrastructures de ces régions isolées.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9portation_des_peuples_en_URSS


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John Arch Getty


John Arch Getty est un historien américain spécialiste de l'histoire de l'URSS sous Staline. Il enseigne à l'Université de Californie à Los Angeles.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Arch_Getty

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Stephen Wheatcroft

Stephen George Wheatcroft, né le 1er juin 1947, est un historien britannique, professeur d'histoire russe et soviétique à l'université de Melbourne (Australie).

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Stephen_Wheatcroft

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Robert Conquest


George Robert Ackworth Conquest, né le 15 juillet 1917 à Malvern dans le Worcestershire, et mort le 3 août 2015, est un historien britanno-américain. Ses travaux portent sur l'URSS, en particulier sur l'histoire de l'URSS sous Staline. Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences, la Royal Society of Literature, la British Academy (1994) ainsi que de la British Interplanetary Society.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Conquest

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Massacre de Katyn

Le massacre de Katyń est l'assassinat de masse, par la police politique de l’Union soviétique (le NKVD), au printemps 1940 dans la forêt de Katyń, de plusieurs milliers de Polonais, essentiellement des officiers d'active et de réserve (dont des étudiants, des médecins, des ingénieurs, des enseignants, etc.), et de divers autres membres des élites polonaises considérées comme hostiles à l’idéologie communiste.

L'URSS a nié sa responsabilité dans le massacre dès qu’il a été révélé par les militaires allemands ainsi que durant toute la guerre froide, et en a rendu l’Allemagne nazie responsable. Toutefois, en 1990, l'URSS a reconnu que ce massacre avait été ordonné par les responsables soviétiques.
Pour différentes raisons, dont l’exploitation au début de l'année 1943 par la propagande allemande du massacre de Katyń découvert en 1941 lors de l’avance allemande en Russie, l’histoire a retenu ce massacre particulier comme emblématique de l’ensemble des crimes commis par l’URSS à l'encontre de la nation polonaise.

Dans l'ensemble, ces exécutions massives de membres de l’élite polonaise, en divers lieux de l’ouest de l’URSS à la suite du partage de la Pologne entre l’Allemagne nazie et l'Union soviétique, ont concerné environ 22 000 personnes exécutées et 60 000 autres déportées (essentiellement les membres des familles).

Même si les Allemands menaient dans le même temps des opérations anti-polonaises identiques (opération Tannenberg, opération extraordinaire de pacification) et que la Gestapo et le NKVD coopéraient, il n'existe pas de preuves que les Allemands connaissaient le massacre de Katyń avant la découverte des charniers en 1941 à la suite de l'invasion de l'URSS.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Katy%C5%84


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« Mémorial »

Memorial (en russe : Мемориал), ou Memorial Society, est une ONG russe de défense des droits de l'homme et de préservation de la mémoire des victimes des répressions de l'époque soviétique. Son origine remonte à la période de la perestroïka, où elle organisa une assistance aux prisonniers politiques victimes du régime soviétique.

Aujourd'hui, c'est un réseau d'organisations basées en Russie, en Allemagne, en Kazakhstan, en Italie, en République tchèque, et Belgique, France et en Ukraine.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Memorial


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Andreï Sakharov

Andreï Dmitrievitch Sakharov, né à Moscou le 21 mai 1921 et mort dans la même ville le 14 décembre 1989, est un physicien nucléaire soviétique d'origine russe, militant pour les droits de l'homme, les libertés civiles et la réforme dans son pays. Il a obtenu le prix Nobel de la paix en 1975.

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Richard J. Evans

Sir Richard J. Evans, né le 29 septembre 1947 à Woodford, est un historien britannique, spécialiste de l’Allemagne du XXe siècle (en particulier des mouvements féministes, de la classe ouvrière et du nazisme), mais aussi du négationnisme et de l'épistémologie de l'histoire. Il est actuellement professeur d’histoire moderne à l’université de Cambridge.


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RIA NOVOSTI

RIA Novosti était l'une des plus importantes agences de presse de Russie avec TASS et Interfax. Officiellement sous la tutelle du ministère de la presse et de l'information de Russie depuis le 22 août 1991, son administration centrale était basée à Moscou. Depuis avril 2014, elle a été remplacée par Rossia Segodnia et l'agence de presse Sputnik a été lancée en novembre 2014 pour l'international, avec un site internet publié en 28 langues1. Rossiya Segodnia continue néanmoins à diffuser ses informations en langue russe sous le nom de RIA Novosti à travers son site ria.ru.

Son nom complet, en russe, est Российское агентство международной информации «РИА Новости» (Rossiïskoïé aguientstvo miejdounarodnoï informatsii «RIA Novosti»), le sigle « РИА » (« RIA ») étant utilisé pour Russian news & Information Agency.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale   Article annexe : Crimes de guerre de l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale EmptyMer 4 Nov - 1:44

Deux divisions roumaines alliées

Le mouvement de résistance en Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale se manifeste de cinq manières :
• dans les territoires que le roi Carol II, menacé par l’ambassadeur allemand Wilhelm Fabricius, avait du céder aux Soviétiques et aux Hongrois selon le pacte germano-soviétique, des groupes de maquisards de forment à partir de l’été 1940, à mesure que la répression des nouveaux maîtres de ces territoires se met en place ;
• après le coup d’État de septembre 1940 qui met au pouvoir la Garde de fer et le maréchal Antonescu (auto-proclamé « Pétain roumain »), la Wehrmacht est « invitée » à occuper ce qui restait de la Roumanie en octobre 1940 et de nouveaux groupes de maquisards se forment à mesure que les réquisitions se multiplient ;
• après la rupture du pacte germano-soviétique en 1941, deux divisions roumaines, « Tudor Vladimirescu » et « Horia-Cloșca-Crișan » se constituent du côté allié ;
• après la défaite de Stalingrad en 1943, le roi Mihai I et les politiciens roumains tentent de sortir de la sphère d’influence allemande, et finissent le 23 août 1944 par renverser Antonescu et par intégrer la Roumanie parmi les Alliés ;
• après la mise en place de la Shoah du régime Antonescu, des mouvements humanitaires parmi lesquels la Croix-Rouge joua le rôle principal, mirent en place des filières d’aide (essentiellement alimentaire et médicale) aux persécutés (notamment aux déportés en Transnistrie) et d’exfiltration par la Bulgarie (dans l’Axe mais pas belligérante contre les Alliés) et par la Turquie (neutre) vers la Palestine mandataire (à charge pour eux de se procurer les visas britanniques, accordés difficilement et au compte-gouttes).



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Lev Kopelev


Lev Zinovievitch Kopelev, né le 9 avril 1912 à Kiev et mort le 18 juin 1997, est un écrivain et dissident soviétique.


Kopelev est né en 1912 à Kiev, dans une famille juive qui s'installe à Kharkov en 1926. il fait d'abord des études de philosophie à université de Kharkov, puis d'allemand à l’Institut des langues étrangères de Moscou en 1935.


Engagé volontaire en 1941 pour servir dans l'Armée rouge pendant la guerre avec l'Allemagne, il sert notamment en qualité d’interprète et d'officier de propagande.

Capitaine en 1945, il est dégouté par le comportement des troupes soviétiques en Prusse-Orientale qui violent massivement les Allemandes. Kopelev n’hésite pas à faire part de ses critiques ; dénoncé, il est alors arrêté par le SMERSH et condamné à dix ans de Goulag pour
« propagation d'humanisme bourgeois et pitié envers l’ennemi ».

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Rideau de Fer

Le rideau de fer (en anglais : Iron Curtain, en allemand : Eiserner Vorhang) est la frontière fortifiée séparant les États européens tournés vers les États-Unis des États européens placés sous influence soviétique. Il s'agit d'une expression apparue sous la plume de Vassili Rozanov en 1918 et popularisée par Winston Churchill à partir de son discours à Fulton le 5 mars 1946.

Ce « rideau » comportait des lignes de barbelés, souvent électrifiés, séparées par des no man's land parsemés de chausse-trapes, de champs de mines et surveillés par des miradors armés de mitrailleuses du côté du bloc de l'Est. Du côté occidental ou yougoslave (la Yougoslavie était communiste, mais non-alignée), il y avait de nombreux dispositifs d'observation. La section la mieux fortifiée et la plus connue n'était pas en connexion avec le reste mais entourait l'enclave occidentale de Berlin-Ouest en Allemagne de l'Est : c'était le mur de Berlin. Un autre mur plus petit coupait en deux le village de Mödlareuth en Allemagne, situé sur la frontière RFA/RDA. Le but de ces installations, érigées à l'initiative de Joseph Staline et de Nikita Khrouchtchev, était officiellement de « protéger les populations du camp socialiste de l'influence de l'impérialisme capitaliste et du fascisme » mais concrètement ils ont servi à empêcher la fuite des populations de l'est vers l'ouest.


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Pacte de Varsovie

Le pacte de Varsovie est une ancienne alliance militaire groupant les pays d'Europe de l'Est avec l'URSS dans un vaste ensemble économique, politique et militaire. Il est conclu le 14 mai 1955 entre la plupart des pays communistes du bloc soviétique par un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle. Nikita Khrouchtchev, qui en fut l'artisan, l'avait conçu dans le cadre de la guerre froide comme un contrepoids à l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) qui avait vu le jour en avril 1949.

La principale raison ayant motivé la formation du pacte de Varsovie, selon l'exposé des motifs, fut l'adhésion de la République fédérale d'Allemagne « en voie de remilitarisation » au traité de l'Atlantique nord au moment de la ratification des accords de Paris le 9 mai 1955.
L'alliance issue du pacte de Varsovie est dissoute en juillet 1991.


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Tchéka

La Tchéka est la police politique créée le 20 décembre 1917 (7 décembre selon le calendrier julien alors utilisé) en Russie sous l'autorité de Félix Dzerjinski pour combattre les ennemis du nouveau régime bolchevik. Son organisation était décentralisée et devait seconder les soviets locaux. En février 1922, elle fut renommée « Guépéou », et fut absorbée en 1934 par le NKVD.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tch%C3%A9ka

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Diaspora russe


La diaspora russe est l'ensemble des populations russophones et/ou d'origine russe vivant hors des frontières de la Fédération de Russie et représentant un ensemble d'environ 15 000 000 personnes. Cet ensemble est très disparate :
• par les origines (certaines populations sont issues de Russie même, d'autres ont différentes origines mais ont été russifiées soit sur place, là où elles vivaient initialement, soit par transplantation dans d'autres régions où le russe était la langue de communication entre les divers peuples comme au Kazakhstan par exemple) ;
• par l'ancienneté (certaines diasporas datent du XVIIe siècle, d'autres sont postérieures à 1940) ;
• par le nombre et la proportion de russophones dans le pays concerné (25 % au Kazakhstan, entre 10% et 20% dans la plupart des anciennes républiques soviétiques qui sont aussi d'anciennes provinces de l'Empire russe, mais beaucoup moins dans les autres pays) ;
• par le motif de leur dispersion (recherche de fourrures par les trappeurs et recherche de ressources minérales par les prospecteurs de l'Oural jusqu'en Alaska ; colonisation démographique et établissement de communautés cosaques sous l'Empire russe ; expatriation religieuse comme dans le cas des Doukhobors ou des Lipovènes ; expatriation économique, notamment aux États-Unis ; expatriation culturelle d'intellectuels, artistes ou scientifiques fuyant le totalitarisme, notamment vers l'Europe occidentale ; expatriation politique des Russes blancs, des ruraux persécutés comme « koulaks », des rescapés du Holodomor, des purges, des répressions ; colonisation démographique, déportation et assignation à résidence dans de nouvelles régions pendant l'ère soviétique).



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