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 Article annexe : Capitulation du Japon

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyMar 24 Nov - 13:42

Article annexe : Capitulation du Japon Qt7HKb-capitulation-du-japon




Résumé chronologique
Défaite imminente
► Déroute militaire
► Préparatifs de défense
Conseil suprême pour la direction de la guerre
Divisions au sein du commandement japonais
Tentatives de négociations avec l’Union Soviétique
► Intentions soviétiques
Projet Manhattan
Evénements à Potsdam
► Négociations
► Déclaration de Potsdam
► Réaction japonaise
Hiroshima, Mandchourie et Nagasaki
► 6 août : Hiroshima
► 8-9 août : invasion soviétique et Nagasaki
Intervention impériale, réponse des Alliés et décision japonaise
► 9-10 août : décision de l’empereur de capituler
► 12 août : réponse des Alliés
► 13-14 août : acceptation des conditions alliées
Tentative de coup d’Etat militaire (12-15 août)
Capitulation
► Radiodiffusion du rescrit impérial sur la capitulation
► Début de l’occupation et la cérémonie de la capitulation
Autres redditions et poursuite de la résistance armée japonaise
Galerie



Article annexe : Capitulation du Japon Qt7HKb-signature-actes-de-capitulation-du-japon
amoru Shigemitsu, le ministre des Affaires étrangères du Japon, signe les actes de capitulation du Japon à bord de l'USS Missouri (BB-63) sous le regard du général Richard K. Sutherland, le 2 septembre 1945.



La capitulation du Japon, intervenue officiellement le 2 septembre 1945 avec la signature des actes de capitulation du Japon  à Tokyo , met officiellement un terme aux hostilités de la Seconde Guerre mondiale . D'abord favorable à la poursuite du conflit et des négociations avec l'URSS , le gouvernement japonais est forcé par la déclaration de guerre soviétique  et les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki  d'accepter la reddition et les conditions décidées par les Alliés  à la conférence de Potsdam .


Toutefois, dès le 15 août 1945 , une allocution radiophonique  de l'empereur du Japon Hirohito  annonça que le pays acceptait les termes de la conférence de Potsdam , mettant ainsi fin à la guerre du Pacifique , et donc à la Seconde Guerre mondiale . Les conséquences de la guerre pour le Japon incluent notamment le changement de régime politique, le désarmement, la perte de ses conquêtes et l'occupation du territoire ; toutefois, l'institution impériale est épargnée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitulation_du_Japon
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 14:33

Résumé chronologique


À la fin du mois de juillet 1945, la Marine impériale japonaise n'a plus les moyens de conduire des opérations d'envergure et une invasion alliée du Japon  est imminente. Tout en affirmant publiquement son intention de lutter jusqu'au bout, le Conseil suprême pour la direction de la guerre , qui rassemble les six membres les plus importants du gouvernement japonais (les « Six Grands »), envisage d'entamer des démarches diplomatiques auprès de l'Union soviétique , restée neutre, afin qu'elle serve de médiateur pour obtenir un accord de paix qui ne soit pas trop favorable aux États-Unis, mais, pendant ce temps, les Soviétiques, décidés à rompre le pacte de neutralité  qui les lie au Japon, se préparent à attaquer les forces japonaises en Mandchourie  et en Corée conformément aux promesses qu'ils ont secrètement faites aux États-Unis et au Royaume-Uni lors des conférences de Téhéran et Yalta .

Le 6 août 1945 , les États-Unis lâchent  une bombe atomique  sur la ville japonaise d'Hiroshima  tuant plus de 70 000 personnes lors de la déflagration. Tard dans la soirée du 8 août 1945 , conformément aux accords de Yalta mais en violation du pacte nippo-soviétique , l'Union soviétique déclare la guerre au Japon et, peu après minuit le 9 août 1945 , envahit l'État fantoche du Mandchoukouo , création de l'Empire du Japon . Plus tard ce même jour, les États-Unis larguent une seconde bombe atomique , cette fois sur la ville japonaise de Nagasaki . Cette succession d'événements traumatisants amène l'empereur Hirohito  à intervenir et ordonner que le Conseil suprême pour la direction de la guerre accepte les conditions que les Alliés  ont posées dans la conférence de Potsdam  pour mettre fin à la guerre. Le 15 août, après plusieurs jours de négociations en coulisses et un coup d'État déjoué , l'empereur Hirohito enregistre une allocution et la fait radiodiffuser dans tout l'Empire. Dans ce discours, appelé le « Gyokuon-hōsō » , il annonce la reddition du Japon aux Alliés.

Le 28 août commence l'occupation du Japon  par le commandement suprême des forces alliées . La cérémonie de capitulation a lieu le 2 septembre à bord du cuirassé de la marine américaine USS Missouri (BB-63) , cérémonie au cours de laquelle des représentants du gouvernement japonais signent les actes de capitulation du Japon , mettant ainsi fin aux hostilités. Cependant, quelques soldats isolés et des troupes militaires de l'Empire du Japon dispersées à travers l'Asie et les îles du Pacifique refusent de se rendre .

Le rôle précis de la déclaration de guerre soviétique et des bombardements atomiques dans la capitulation du Japon ainsi que l'éthique des deux attaques constitue encore un sujet de débat parmi les historiens . La guerre entre le Japon et les Alliés se termine officiellement lorsque le traité de San Francisco  entre en vigueur le 28 avril 1952 . Quatre années plus tard, le Japon et l'Union soviétique signent une déclaration commune  qui met officiellement un terme à la guerre nippo-soviétique.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 15:43

Défaite imminente

► Déroute militaire


En 1945, les Japonais ont subi une série ininterrompue de défaites depuis près de deux ans dans le Pacifique du Sud-Ouest avec la campagne des îles Mariannes et la campagne des Philippines. En juillet 1944, à la suite de la perte de Saipan[/color][/b], le Premier ministre Hideki Tōjō est remplacé par le général Kuniaki Koiso qui déclare que les Philippines seront le site de la bataille décisive. Après la perte des Philippines, Koiso à son tour est remplacé par l'amiral Kantarō Suzuki.





Article annexe : Capitulation du Japon AnEIKb-debarquement-allies-dans-le-pacifique
Débarquements alliés sur le théâtre des opérations du Pacifique, juillet 1942 à juillet 1945.


Les Alliés s'emparent des îles voisines d'Iwo Jima et Okinawa dans la première moitié de 1945. Okinawa doit être la zone où se déroulera l'opération Downfall, l'invasion américaine de l'Archipel japonais.

Après la défaite de l'Allemagne, l'Union soviétique commence tranquillement à redéployer ses forces européennes aguerries vers l'Extrême-Orient, en renfort des quarante divisions qui y sont stationnées depuis 1941, comme contrepoids à la campagne des Philippines forte de millions d'hommes.


La campagne de sous-marins alliés  et le minage des eaux côtières japonaises ont dans une grande mesure détruit la flotte marchande japonaise. Avec peu de ressources naturelles, le Japon est dépendant des matières premières, notamment le pétrole, importé de Mandchourie et d'autres parties du continent asiatique et du territoire conquis dans les Indes orientales néerlandaises. La destruction de la flotte marchande japonaise et les bombardements stratégiques de l'industrie japonaise ont détruit l'économie de guerre du Japon. La production de charbon, de fer, d'acier, de caoutchouc et d'autres ressources essentielles est bien plus réduite qu'avant la guerre.


Le croiseur de bataille reconstruit Haruna, coulé au mouillage dans la base navale de [87e999]Kure[/color] le 24 juillet durant une série de bombardements.



Article annexe : Capitulation du Japon AnEIKb-croisseur-haruna
Le croiseur de bataille reconstruit Haruna, coulé au mouillage dans la base navale de Kure le 24 juillet durant une série de bombardements.





En conséquence des pertes qu'elle a subies, la Marine impériale japonaise a cessé d'être une force de combat efficace. À la suite d'une série de raids sur le chantier naval japonais de Kure, les seuls grands navires de guerre en ordre de bataille sont six porte-avions, quatre croiseurs et un cuirassé, dont aucun ne peut être alimenté de manière adéquate. Bien que 19 destroyers et 38 sous-marins soient toujours opérationnels, leur utilisation est limitée par le manque de carburant.


► Préparatifs de défense


Face à la perspective d'une invasion des quatre îles principales, à commencer par Kyūshū, et la perspective d'une invasion soviétique de la Mandchourie – dernière source de ressources naturelles pour le Japon – le Journal de guerre du quartier général impérial conclut :

« Nous ne pouvons plus mener la guerre avec quelque espoir de succès. La seule option qui reste est que les cent millions d'habitants du Japon sacrifient leur vie en chargeant l'ennemi afin de lui faire perdre la volonté de combattre.»

Comme dernière tentative pour arrêter la progression des Alliés, le haut commandement impérial japonais prévoit une défense tous azimuts de Kyūshū avec pour nom de code opération Ketsugō, ce qui tranche radicalement avec la stratégie de défense en profondeur employée lors des invasions de Peleliu, Iwo Jima et Okinawa. Cette fois, les efforts doivent être concentrés sur les têtes de pont alliées ; plus de 3 000 kamikazes seront envoyés pour attaquer les transports amphibies avant que les troupes et le matériel soient débarqués sur la plage.

Si cela ne repousse pas les Alliés, le haut commandement prévoit d'envoyer sur la plage 3 500 autres kamikazes avec 5 000 (vedette suicide) ainsi que les destroyers et sous-marins restant – « ce qui reste de la flotte opérationnelle de la Marine ». Si les Alliés traversent ce barrage et réussissent à débarquer, il ne resterait alors que 3 000 avions pour défendre les autres îles, mais l'état-major décide de défendre Kyūshū « jusqu'au bout », quoi qu'il arrive. La stratégie consistant à ne plus reculer au-delà de Kyūshū est basée sur l'hypothèse de continuité de la neutralité soviétique.

Un ensemble de grottes sont creusées près de Nagano sur Honshū, la plus grande des îles japonaises. En cas d'invasion, ces grottes, qui forment le quartier-général impérial souterrain de Matsushiro, doivent être utilisées par l'armée pour diriger la guerre et abriter l'empereur et sa famille.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 17:44

Conseil suprême pour la direction de la guerre


Le pouvoir politique japonais est concentré au Conseil suprême pour la direction de la guerre (créé en 1944 par le précédent Premier ministre Kuniaki Koiso), composé de ceux qu'on appelle les « Six Grands » : le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Guerre, le ministre de la Marine, le chef d'état-major de l'armée impériale japonaise et le chef d'état-major de la Marine. À la formation du gouvernement Suzuki en avril 1945, la composition du Conseil est :

• Premier ministre : amiral Kantarō Suzuki
• Ministre des Affaires étrangères : Shigenori Tōgō
• Ministre de l'Armée : général Korechika Anami
• Ministre de la Marine : amiral Mitsumasa Yonai
• Chef de l'état-major général de l'armée : général Yoshijirō Umezu
• Chef de l'état-major général de la Marine : amiral Koshirō Oikawa (plus tard remplacé par l'amiral Soemu Toyoda)

Article annexe : Capitulation du Japon 20112703525122443817146111
Le cabinet Suzuki en juin 1945.

Tous ces postes sont nominalement désignés par l'empereur et leurs détenteurs sont responsables directement devant lui. Néanmoins, à partir de 1936, l'armée et la marine japonaises obtiennent de fait le droit de désigner (ou de refuser de désigner) leurs ministres respectifs. Elles peuvent ainsi empêcher la formation de gouvernements indésirables ou, par démission, entraîner l'effondrement d'un gouvernement en place.

L'empereur Hirohito et Kōichi Kido, gardien du sceau privé du Japon, sont également présents à certaines réunions, suivant la volonté de l'Empereur. Comme le rapporte Iris Chang : « les Japonais ont délibérément détruit, caché ou falsifié la plupart de leurs documents secrets de guerre » .


Divisions au sein du commandement japonais


Pour l'essentiel, le cabinet de Suzuki, dominé par les militaires, est en faveur de la poursuite de la guerre. Pour les Japonais, la reddition est impensable – le Japon n'a jamais été envahi et n'a jamais perdu une guerre. Seul Mitsumasa Yonai, le ministre de la Marine, se prononce pour une fin de guerre rapide. Selon l'historien Richard B. Frank :

« Bien que Suzuki ait pu en effet avoir eu la paix comme objectif lointain, il n'avait pas de plan pour y parvenir à court terme ou à des conditions acceptables pour les Alliés. Ses propres commentaires à la conférence des hommes d’État de haut rang n'indiquent pas qu'il était favorable à une fin anticipée de la guerre. Les personnalités choisies par Suzuki pour les postes les plus importants du cabinet n'étaient, à une exception près, pas partisanes de la paix non plus.»

Après la guerre, Suzuki, d'autres membres du gouvernement et leurs défenseurs ont affirmé qu'ils travaillaient secrètement pour la paix mais ne pouvaient pas défendre publiquement leur position. Ils invoquent le concept japonais de haragei« l'art de la technique cachée et invisible » – pour justifier la dissonance entre leurs actions publiques et leur supposée action en coulisse. Cependant, de nombreux historiens rejettent cette défense. Robert J. C. Butow écrit :

En raison de son ambiguïté même, l'invocation du haragei laisse supposer que, sur les questions politiques et diplomatiques, le recours conscient à cet « art de bluffer » aurait pu constituer une tromperie délibérée afin de ménager la chèvre et le chou. Bien que cette idée ne concorde pas avec le caractère tant vanté de l'amiral Suzuki, le fait demeure que depuis le moment où il est devenu premier ministre jusqu'au jour où il a démissionné, personne ne pouvait jamais être tout à fait sûr de ce que Suzuki avait derrière la tête.»

Les dirigeants japonais ont toujours envisagé une fin de guerre négociée. Leur projet d'avant-guerre prévoyait une expansion et une consolidation rapide, un ultime conflit avec les États-Unis suivi d'un règlement par lequel ils seraient en mesure de conserver au moins une partie des nouveaux territoires qu'ils avaient conquis.

En 1945, les dirigeants du Japon sont d'accord pour juger que le cours de la guerre est défavorable, mais ils ne s'entendent pas sur le meilleur moyen de négocier sa fin. Il existe deux camps : le camp prétendument de la « paix » en faveur d'une initiative diplomatique pour persuader Joseph Staline, le dirigeant de l'Union soviétique, de servir de médiateur à un règlement entre les Alliés et le Japon ; et les jusqu'au-boutistes en faveur d'une dernière bataille « décisive » qui infligerait tant de victimes aux Alliés que ceux-ci seraient disposés à offrir des conditions de paix plus clémentes. Les deux approches sont basées sur l'expérience du Japon dans la guerre russo-japonaise, quarante ans auparavant, qui consista en une série de batailles coûteuses mais largement indécises, suivies de la décisive bataille navale de Tsushima.


En février 1945, le prince Fumimaro Konoe donne à l'empereur Hirohito un mémorandum analysant la situation et lui dit que si la guerre continue, la famille impériale pourrait être plus menacée par une révolution interne que par la défaite. Selon le journal du Grand chambellan Hisanori Fujita, l'empereur, à la recherche d'une bataille décisive (tennōzan), répond qu'il est prématuré de chercher la paix « à moins que nous ne fassions un nouveau gain militaire » . Toujours en février, le « Département des traités » du Japon rédige un texte sur les politiques alliées vis-à-vis du Japon en ce qui concerne « la capitulation sans condition, l'occupation, le désarmement, l'élimination du militarisme, les réformes démocratiques, le châtiment des criminels de guerre et le statut de l'empereur » . Le désarmement imposé par les forces alliées, le châtiment des criminels de guerre japonais, et particulièrement l'occupation du pays et la déposition de l'empereur, ne sont pas acceptables pour les dirigeants japonais.


Article annexe : Capitulation du Japon 20112705440622443817146289

En tant que premier ministre, l'amiral Kantarō Suzuki est à la tête du gouvernement japonais dans les derniers mois de la guerre.


Le 5 avril, l'Union soviétique donne le préavis requis de 12 mois qu'elle ne renouvellera pas le pacte de neutralité nippo-soviétique, signé en 1941 à la suite de l'incident de Nomonhan et valable cinq ans. À l'insu des Japonais, il a été convenu à la conférence de Téhéran, en novembre-décembre 1943, que l'Union soviétique entrerait en guerre contre le Japon, une fois l'Allemagne nazie vaincue. À la conférence de Yalta en février 1945, les États-Unis ont fait de substantielles concessions aux Soviétiques pour obtenir la promesse que ceux-ci déclareraient la guerre au Japon dans les trois mois suivant la capitulation de l'Allemagne. Bien que le Pacte de neutralité de cinq ans n'expire que le 5 avril 1946, l'annonce provoque une grande inquiétude chez les Japonais parce que le Japon a amassé ses forces dans le Sud pour repousser l'attaque inévitable des États-Unis, laissant ainsi ses îles du Nord vulnérables à l'invasion soviétique. Viatcheslav Molotov, ministre des Affaires étrangères à Moscou, et Iakov Malik, ambassadeur soviétique à Tokyo, vont très loin pour assurer les Japonais que la période de validité du pacte n'est pas terminée ».

Lors d'une série de réunions au sommet en mai, les « Six Grands » discutent pour la première fois la possibilité de mettre fin à la guerre, mais aucun d'entre eux n'avance de conditions qui seraient acceptables pour les Alliés. Comme quiconque soutenant ouvertement la capitulation du Japon risque d'être assassiné par des militaires zélés, les rencontres sont fermées à tous sauf aux « Six Grands », à l'empereur et au gardien du sceau privé ; aucun officier de second ou troisième rang ne peut y assister. Lors de ces réunions, malgré les dépêches de l'ambassadeur japonais Satō à Moscou, seul le ministre des Affaires étrangères Tōgō se rend compte de la possibilité que Roosevelt et Churchill aient déjà fait des concessions à Staline pour amener les Soviétiques à entrer en guerre contre le Japon. À la suite de ces réunions, Tōgō est autorisé à solliciter le maintien de la neutralité de l'Union soviétique, ou à lui proposer une alliance.


Article annexe : Capitulation du Japon TEFIKb-shigenori-togo
Shigenori Tōgō, le ministre des Affaires étrangères.


L'armée, opposée à l'idée d'une reddition, tente d'imposer ses vues au gouvernement japonais par l'intermédiaire d'un document intitulé « La politique fondamentale à suivre désormais dans la conduite de la guerre », qui stipule que le peuple japonais se battra jusqu'au dernier homme plutôt que de se rendre. Le 6 juin, les « Six Grands » adoptent le document (seul Tōgō s'y oppose). Le lendemain, se conformant à une coutume qui veut qu'un gouvernement nouvellement formé présente ses objectifs, le gouvernement japonais en fait sa politique officielle et confirme l'approche diplomatique de Suzuki envers l'URSS :

« Il doit être clairement fait savoir à la Russie qu'elle doit sa victoire sur l'Allemagne au Japon, car nous sommes restés neutres, et que ce serait à l'avantage des Soviétiques d'aider le Japon à maintenir sa position internationale car ils auront les États-Unis comme ennemi à l'avenir.»

La politique du gouvernement reçoit, le 8 juin, l'approbation impériale.

Le 9 juin, le marquis Kōichi Kido, confident de l'empereur, rédige un « Projet de plan de lutte contre la situation de crise », avertissant que, d'ici la fin de l'année, le Japon se trouvera dans l'incapacité à mener une guerre moderne et que le gouvernement sera incapable de contenir des troubles civils. « Nous ne pouvons pas être sûrs que nous n'allons pas partager le sort de l'Allemagne et être soumis à des conditions telles que nous ne pourrons même pas atteindre notre but suprême de sauvegarde de la maison impériale et de préservation du système politique national ». Kido presse l'empereur de mettre fin à la guerre à des « conditions très généreuses ». Il propose ainsi que le Japon se retire des anciennes colonies européennes qu'il a occupées à condition que l'indépendance leur soit accordée, que le pays désarme mais pas sous la surveillance des Alliés et que le Japon se « contente d'une défense minimum » pour un temps. La proposition de Kido n'envisage pas l'occupation alliée du Japon, la poursuite des criminels de guerre ou une modification substantielle du système de gouvernement. Avec l'autorisation de l'empereur, Kido approche plusieurs membres du Conseil suprême, les « Six Grands ». Tōgō est très favorable à cette proposition. Suzuki et l'amiral Mitsumasa Yonai, ministre de la Marine, se montrent tous deux prudemment favorables ; chacun se demande ce que l'autre pense. Le général Korechika Anami, ministre de l'armée[/color][/b], est ambivalent, insistant sur le fait que la diplomatie doit attendre « que les États-Unis aient subi de lourdes pertes » dans l'opération Ketsugō.

En juin, l'empereur perd confiance dans les chances de parvenir à une victoire militaire. La bataille d'Okinawa est perdue et il comprend la faiblesse de l'armée japonaise en Chine, de l'armée du Kwantung en Mandchourie, de la marine, et de la défense des îles principales de l'Archipel. L'empereur reçoit un rapport du prince Naruhiko Higashikuni dont il conclut que « ce n'est pas seulement la défense côtière ; les divisions réservées pour la bataille décisive n'ont pas non plus un nombre suffisant d'armes » . Selon l'empereur :

« On m'a dit que le fer des fragments de bombes larguées par l'ennemi a été utilisé pour faire des pelles. Cela confirme mon opinion que nous ne sommes plus en mesure de continuer la guerre.»

Le 22 juin, l'empereur convoque les « Six Grands » à une réunion. Exceptionnellement, il parle en premier : Je désire que des plans concrets pour mettre fin à la guerre, sans être gêné par la politique en vigueur, soient rapidement étudiés et que des efforts soient déployés pour les mettre en œuvre » . Il est convenu de solliciter l'aide soviétique pour mettre fin à la guerre. D'autres nations neutres, telles que la Suisse, la Suède et le Vatican, sont connues pour être prêtes à jouer un rôle dans l'établissement de la paix, mais elles sont si petites qu'elles sont jugées incapables de faire plus que de transmettre les conditions de la capitulation établies par les Alliés et l'acceptation ou le rejet par le Japon.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 18:45

Tentatives de négociations avec l’Union Soviétique



Le 30 juin, Tōgō demande à Naotake Satō, l'ambassadeur du Japon à Moscou, d'essayer de mettre en place « des relations d'amitié durables et solides » . Satō doit discuter le statut de la Mandchourie et de « toute question que les Russes voudraient aborder » .

Article annexe : Capitulation du Japon EYFIKb-Naotake-Sato
Naotake Satō.


Bien conscients de la situation globale et de leurs promesses faites aux Alliés, les Soviétiques répondent par des manœuvres dilatoires pour rassurer les Japonais sans promettre quoi que ce soit. Satō rencontre finalement Viatcheslav Molotov, le ministre soviétique des Affaires étrangères, le 11 juillet, mais sans résultat. Le 12 juillet, Tōgō enjoint Satō de dire aux Soviétiques que :

« Sa Majesté l'Empereur, conscient du fait que la guerre actuelle apporte chaque jour les plus grands maux et sacrifices aux peuples de toutes les puissances belligérantes, désire de tout son cœur qu'elle puisse être rapidement terminée. Mais tant que l'Angleterre et les États-Unis insistent pour une reddition inconditionnelle, l'Empire du Japon n'a pas d'autre alternative que de se battre avec toutes ses forces pour l'honneur et l'existence de la patrie.»

L'empereur propose d'envoyer le prince Konoe en tant qu'envoyé spécial, bien qu'il ne pourra pas arriver à Moscou avant la conférence de Potsdam.

Satō avise Tōgō qu'en réalité « la capitulation sans condition ou selon des modalités à peu près équivalentes à celle-ci » est tout ce à quoi le Japon peut s'attendre. En outre, en réponse aux demandes de propositions précises de Molotov, Satō suggère que les messages de Tōgō n'étaient pas « clairs sur les vues du gouvernement et de l'armée à propos de la fin de la guerre » , laissant ainsi un doute sur le soutien de l'initiative de Tōgō par les éléments clés du pouvoir.

Le 17 juillet, Tōgō répond :

« Bien que les pouvoirs dirigeants et le gouvernement sont convaincus que notre force de guerre peut encore infliger des pertes importantes à l'ennemi, nous sommes incapables de trouver une parfaite tranquillité d'esprit... Cependant, gardez bien à l'esprit, je vous prie, que nous ne cherchons pas la médiation des Russes pour quelque chose comme une capitulation sans condition.»

En réponse, Satō est plus clair :

« Il va sans dire que, dans mon précédent message appelant à la reddition inconditionnelle ou à des modalités équivalentes, j'ai fait une exception sur la question de la préservation de [la famille impériale]. »

Le 21 juillet, parlant au nom du cabinet, Tōgō répète :

« Nous rejetons la reddition inconditionnelle... et, afin d'éviter une telle issue à la guerre, nous cherchons un accord de paix... grâce aux bons offices de la Russie... il serait aussi désavantageux et impossible, en raison de considérations étrangères et nationales, d'annoncer immédiatement des modalités précises. »

Les cryptographes américains ont cassé la plupart des codes japonais dont le code 97 utilisé par l'Office des affaires étrangères pour la correspondance diplomatique de haut niveau. En conséquence, les messages entre Tokyo et ses ambassades sont transmis aux décideurs alliés presque aussi rapidement qu'à leurs destinataires.



► Intentions soviétiques


Les questions de sécurité dominent les décisions soviétiques concernant l'Extrême-Orient. Parmi celles-ci, la plus importante est d'avoir accès sans restriction à l'Océan Pacifique. Les zones libres de glace toute l'année de la côte soviétique du Pacifique – Vladivostok en particulier – peuvent être bloquées par air et mer à partir de Sakhaline et des îles Kouriles. L'acquisition de ces territoires, garantissant ainsi un accès libre au détroit de La Pérouse, est le principal objectif des Soviétiques. Les objectifs secondaires sont l'obtention de baux pour le chemin de fer de l’Est chinois, la société des chemins de fer de Mandchourie du Sud, Dalian et Port Arthur.

À cette fin, Staline et Molotov font traîner les négociations avec les Japonais en leur donnant de faux espoirs d'une médiation de paix. Dans le même temps, dans leurs relations avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, les Soviétiques insistent sur le strict respect de la déclaration du Caire, réaffirmée lors de la conférence de Yalta, que les Alliés n'accepteront pas de paix séparée ou conditionnelle. Les Japonais devront se rendre sans condition à tous les alliés. Pour prolonger la guerre, les Soviétiques s'opposent à toute tentative visant à affaiblir cette exigence. Cela leur donnerait le temps nécessaire pour terminer le transfert de leurs troupes du front de l'Ouest à l'Extrême-Orient et pour conquérir la Mandchourie (Mandchoukuo), la Mongolie intérieure (Mengjiang), la Corée, Sakhaline, les Kouriles et peut-être Hokkaidō (en commençant par un débarquement à Rumoi, Hokkaidō).
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 19:52

Projet Manhattan


En 1939, Albert Einstein et Leó Szilárd écrivent une lettre au président Roosevelt l'avertissant que les Allemands pourraient poursuivre des recherches sur le développement de l'armement atomique et qu'il est nécessaire que les États-Unis financent la recherche et le développement de leur propre projet de ce type. Roosevelt accepte et le résultat en est le projet Manhattan – un programme de recherche top-secret administré par le général Leslie Richard Groves, sous la direction scientifique de Robert Oppenheimer[/color][/b]. La première bombe est expérimentée avec succès lors de l'explosion Trinity le 16 juillet 1945.

Alors que le projet touche à sa fin, les planificateurs américains commencent à envisager l'utilisation de la bombe. Groves forme un comité qui se réunit en avril et mai 1945 pour dresser une liste de cibles. L'un des principaux critères est que les villes ciblées ne doivent pas avoir été endommagées par les bombardements classiques. Cela permettra une évaluation précise des dommages causés par la bombe atomique.

La liste du comité de ciblage comprend 18 villes japonaises. En tête de liste se trouvent Kyoto, Hiroshima, Yokohama, Kokura et Niigata. En fin de compte, Kyoto est retirée de la liste sur l'insistance du Secrétaire à la Guerre, Henry Lewis Stimson, qui a visité la ville lors de son voyage de noces et connaît son importance culturelle et historique.

En mai, Harry S. Truman (devenu président après la mort de Franklin Roosevelt le 12 avril) approuve la formation d'un comité intérimaire, un groupe consultatif sur la bombe atomique. Il est composé de George L. Harrison, Vannevar Bush, James Bryant Conant, Karl Compton, William L. Clayton et Ralph Austin Bard et conseillé par les scientifiques Oppenheimer, Enrico Fermi, Ernest Orlando Lawrence et Arthur Compton. Dans un rapport du 1er juin, le comité conclut que la bombe devrait être utilisée dès que possible contre une usine de guerre entourée par des maisons de travailleurs et qu'aucun avertissement ou démonstration ne devraient être fournis.

À la suite d'une protestation de scientifiques impliqués dans le projet, sous la forme du rapport Franck, le comité réexamine la question de l'utilisation de la bombe. À l'issue d'une réunion du 21 juin, il réaffirme qu'il n'y a pas d'alternative.


Evénements à Potsdam


Les dirigeants des principales puissances alliées se réunissent à la conférence de Potsdam du 16 juillet au 2 août 1945. Les participants sont l'Union soviétique, le Royaume-Uni et les États-Unis, représentés par Staline, Winston Churchill (plus tard Clement Attlee) et Truman respectivement.


► Négociations


Bien que la conférence de Potsdam soit principalement consacrée aux affaires européennes, la guerre contre le Japon est également discutée en détail. Truman apprend le succès de l'essai Trinity au début de la conférence et partage cette information avec la délégation britannique. Le test réussi incite la délégation américaine à reconsidérer la nécessité et la pertinence de la participation soviétique sur laquelle les États-Unis ont exercé de fortes pressions aux conférences de Téhéran et Yalta. En haut de la liste des priorités des États-Unis figurent la réduction des pertes américaines et l'obtention rapide d'un cessez-le-feu – une intervention soviétique semble susceptible de satisfaire aux deux mais risque de permettre aux Soviétiques de s'emparer de territoires au-delà de ce qui a été promis à Téhéran et à Yalta et de provoquer après-guerre une division du Japon similaire à celle qui est survenue en Allemagne.

En traitant avec Staline, Truman décide de donner au dirigeant soviétique de vagues indications sur l'existence d'une puissante nouvelle arme sans entrer dans les détails. Cependant, les autres alliés ne savent pas que le renseignement soviétique a infiltré le projet Manhattan dès ses débuts ; aussi Staline connaît-il déjà l'existence de la bombe atomique mais ne semble pas impressionné par son potentiel.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 20:20

► Déclaration de Potsdam


La conférence de Potsdam débouche sur la publication d'une déclaration commune, la déclaration de Potsdam, définissant la « reddition inconditionnelle » et clarifiant le sort réservé à l'empereur et à la personne même d'Hirohito. Les gouvernements américain et britannique sont en fort désaccord sur ce point – les États-Unis veulent abolir la fonction impériale et juger l'empereur comme criminel de guerre tandis que les Britanniques veulent conserver le trône impérial et maintenir Hirohito comme empereur.

De nombreuses ébauches de déclaration sont rédigées avant qu'une version acceptable pour tous soit enfin définie.

Le 26 juillet, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine font connaître la déclaration de Potsdam annonçant les modalités de la reddition du Japon, avec l'avertissement : Nous ne nous en écarterons pas. Il n'y a pas d'alternatives. Nous ne souffrirons aucun retard » . Pour le Japon, les termes de la déclaration signifient :

L'élimination « à jamais [de] l'autorité et l'influence de ceux qui ont trompé et induit en erreur le peuple du Japon en entreprenant la conquête du monde ».
• L'occupation de « zones du territoire japonais qui seront désignées par les Alliés ».
• Que la « souveraineté japonaise sera limitée aux îles de
Honshū, Hokkaidō, Kyūshū, Shikoku et autres îles mineures que nous déterminerons ». Comme cela a été annoncé dans la déclaration du Caire en 1943, le Japon devra être réduit à son territoire d'avant 1894 et dépouillé de son empire d'avant-guerre, y compris la Corée et Taïwan ainsi que de toutes ses récentes conquêtes.
• Que
« les membres des forces militaires japonaises, après avoir été complètement désarmés, seront autorisés à rentrer chez eux avec la possibilité de mener une vie paisible et productive ».
• Que
«[n]ous ne visons pas à réduire les Japonais en esclavage en tant que race ou à les détruire en tant que nation, mais la justice doit être infligée sévèrement à tous les criminels de guerre, y compris ceux qui ont infligé des sévices à nos prisonniers ».




Article annexe : Capitulation du Japon 20112708170722443817146487
Une session de la conférence de Potsdam. Sont représentés Clement Attlee, Ernest Bevin, Viatcheslav Molotov, Joseph Staline, William D. Leahy, James F. Byrnes et Harry S. Truman.



D'autre part, la déclaration stipule que :
« Le gouvernement japonais doit éliminer tous les obstacles à la résurgence et au renforcement des forces démocratiques au sein du peuple japonais. La liberté d'expression, de religion et d'opinion, ainsi que le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales seront établis ».
« Le Japon est autorisé à maintenir les secteurs industriels qui soutiendront son économie et permettront le paiement de justes réparations en nature, mais pas ceux qui lui permettraient de se réarmer pour la guerre. À cette fin, l'accès, mais pas le contrôle, aux matières premières est autorisé. La participation japonaise dans les relations commerciales mondiales est autorisée ».
« Les forces d'occupation des Alliés seront retirées du Japon dès que ces objectifs auront été atteints et qu'aura été établi, conformément à la volonté librement exprimée du peuple japonais, un gouvernement pacifique et responsable ».

L'unique emploi du terme « capitulation inconditionnelle » vient à la fin de la déclaration :

« Nous appelons le gouvernement du Japon à annoncer dès maintenant la capitulation sans condition de toutes les forces armées japonaises et à fournir des garanties adéquates et suffisantes de leur bonne foi à ce propos. La seule alternative pour le Japon est une destruction rapide et totale ».

Contrairement à ce qui a été prévu lors de sa conception, la déclaration ne fait aucune mention de l'empereur. Les intentions des Alliés sur cette question primordiale pour les Japonais – Hirohito doit-il être considéré comme l'un de ceux qui ont « trompé le peuple du Japon » ou même comme un criminel de guerre, ou bien l'Empereur pourrait-il faire partie d'un « gouvernement pacifique et responsable » – ont ainsi été laissées implicites.

La clause sur la « destruction rapide et totale » a été interprétée comme un avertissement voilé sur la possession par les Américains de la bombe atomique (qui a été testée avec succès le premier jour de la conférence).


► Réaction japonaise


Le 27 juillet, le gouvernement japonais réfléchit à la façon de répondre à la déclaration. Les quatre militaires des « Six Grands » veulent la rejeter, mais Tōgō persuade le cabinet de ne pas le faire jusqu'à ce qu'il puisse obtenir une réaction des Soviétiques. Dans un télégramme, Shun'ichi Kase, l'ambassadeur du Japon en Suisse, observe que « capitulation sans condition » s'applique uniquement à l'armée et pas au gouvernement ni au peuple et il plaide qu'il faut comprendre que le langage prudent de Potsdam semble « avoir causé beaucoup de réflexion » de la part des gouvernements signataires – « ils semblent avoir pris la peine de nous ]sauver la face sur différents points ». Le lendemain, les journaux japonais affirment que la déclaration, dont le texte a été diffusé et largué par tracts  sur le Japon, a été rejetée. Dans une tentative pour gérer l'opinion publique, le premier ministre Suzuki rencontre la presse et déclare :

« Je considère que la proclamation conjointe est une resucée de la déclaration de la conférence du Caire. Quant au gouvernement, il n'y attache aucune valeur. La seule chose à faire est de simplement la tuer par le silence (mokusatsu). Nous ne ferons rien, si ce n'est exercer une forte pression pour parvenir à une fin réussie de la guerre.»

La signification de mokusatsu
, littéralement « tuer par le silence », peut aller de « ignorer » à « traiter avec mépris », ce qui décrit assez fidèlement les diverses réactions au sein du gouvernement. Le 30 juillet, l'ambassadeur Satō écrit que Staline parle probablement à Roosevelt et Churchill à propos de ses relations avec le Japon et il écrit : « Il n'y a pas d'autre alternative que la reddition inconditionnelle immédiate si nous voulons éviter la participation de la Russie à la guerre » . Le 2 juillet, Tōgō écrit à Satō : « il ne devrait pas être difficile pour vous de réaliser que... notre temps pour procéder aux arrangements pour mettre fin à la guerre avant que l'ennemi ne débarque sur le territoire japonais est limité ; d'autre part, il est difficile de se prononcer sur les conditions concrètes pour la paix ici, immédiatement, à domicile ».
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 21:13

Hiroshima, Mandchourie et Nagasaki


► 6 août : Hiroshima


Le matin du 6 août, Enola Gay, un bombardier lourd Boeing B-29 piloté par le colonel Paul Tibbets, largue une bombe atomique (nom de code Little Boy) sur la ville de [color:3d4f=color=#c4698f]Hiroshima au Sud-Ouest du Honshū. Tout au long de la journée, des rapports confus sont transmis à Tokyo selon lesquels Hiroshima a été la cible d'un raid aérien qui a rasé la ville avec un « éclair aveuglant et une explosion violente ». Tard dans la soirée, les autorités japonaises reçoivent la confirmation d'une attaque nucléaire en écoutant le discours radiodiffusé du président américain Truman annonçant la première utilisation d'une bombe atomique et promettant :

« Nous sommes maintenant prêts à anéantir plus rapidement et complètement toutes les infrastructures industrielles de surface dans n'importe quelle ville japonaise. Nous allons détruire leurs quais, leurs usines et leurs moyens de communication. Qu'il n'y ait pas d'erreur : nous allons détruire complètement la capacité du Japon à faire la guerre. C'est pour épargner le peuple japonais d'une destruction totale que l'ultimatum de 26 juillet a été publié à Potsdam. Leurs dirigeants ont promptement rejeté cet ultimatum. S'ils n'acceptent pas maintenant nos conditions, ils peuvent s'attendre à une pluie de destructions venue des airs comme on n'en a jamais vu sur cette terre... »

L'armée et la marine japonaise ont leurs propres programmes d'armement nucléaire  et, par conséquent, les Japonais sont suffisamment informés pour savoir combien il est difficile de construire une bombe atomique. C'est pourquoi, de nombreux Japonais, dont notamment les membres militaires du gouvernement, refusent de croire que les États-Unis ont réussi à en construire une et l'armée japonaise commence ses propres investigations pour déterminer la cause de la destruction de Hiroshima. L'amiral Soemu Toyoda, le chef d'état-major de la Marine, fait valoir que même si les États-Unis en ont construit une, ils ne peuvent pas en avoir beaucoup plus. Pourtant, les stratèges américains, ayant anticipé une réaction comme celle de Toyoda, ont prévu de larguer une deuxième bombe peu de temps après la première pour convaincre les Japonais que les États-Unis en disposent d'une grande quantité


► 8-9 août : invasion soviétique et Nagasaki

À 4 h le 9 août, la nouvelle atteint Tokyo que l'Union soviétique a rompu le pacte de neutralité, déclaré la guerre au Japon et lancé une invasion de la Mandchourie.

Ce « double choc » – le bombardement atomique d'Hiroshima et l'attaque soviétique – produit des effets profonds et immédiats sur le premier ministre Suzuki et le ministre des Affaires étrangères Tōgō Shigenori qui s'accordent à dire que le gouvernement doit mettre immédiatement fin à la guerre. Toutefois, la haute direction de l'armée japonaise apprend les nouvelles dans la foulée et sous-estime grossièrement l'ampleur de l'attaque. Avec l'appui du ministre de la guerre Anami, elle commence à se préparer à imposer la loi martiale sur la nation pour empêcher quiconque de tenter de faire la paix. Hirohito ordonne à Kido de prendre « rapidement le contrôle de la situation » car « l'Union soviétique a déclaré la guerre et a commencé aujourd'hui les hostilités contre nous » .

Peu après 11 h, au milieu d'une réunion extraordinaire des « Six Grands » initiée par Kido, arrive la nouvelle que Nagasaki, sur la côte ouest de Kyūshū, a été frappée par une seconde bombe atomique (nom de code Fat Man). À la fin de la réunion, les « Six Grands » se divisent en deux groupes. L'un, rassemblant Suzuki, Tōgō et l'amiral Yonai, soutient l'ajout proposé par Tōgō d'une condition supplémentaire à la déclaration de Potsdam, tandis que l'autre, regroupant les trois généraux Anami, Umezu et l'amiral Toyoda, insiste pour que trois autres points de la déclaration de Potsdam soient modifiés afin de garantir que le Japon supervisera son propre désarmement, prendra en charge les criminels de guerre japonais et qu'il n'y aura pas d'occupation du Japon.


Article annexe : Capitulation du Japon NgKIKb-bombardement-nagasaki
Bombardement atomique de Nagasaki


Après le bombardement atomique de Nagasaki, Truman fait une nouvelle déclaration :

« Les gouvernements britannique, chinois et américain ont donné au peuple japonais un avertissement adéquat sur ce qui les attend. Nous avons posé les conditions générales sur lesquelles ils peuvent se rendre. Notre avertissement a été ignoré ; nos conditions rejetées. Depuis lors, les Japonais ont vu ce que notre bombe atomique peut faire. Ils peuvent prévoir ce qu'elle fera à l'avenir.

Le monde notera que la première bombe atomique a été larguée sur Hiroshima, une base militaire. C'est parce que nous voulions, avec cette première attaque, éviter, autant que possible, le massacre de civils. Mais cette attaque n'est qu'un avertissement. Si le Japon ne se rend pas, des bombes devront être lâchées sur ses industries de guerre et, malheureusement, des milliers de vies civiles seront perdues. J'exhorte les civils japonais à quitter immédiatement les villes industrielles et à se sauver de la destruction.

Je me rends compte de l'importance tragique de la bombe atomique.

Sa production et son utilisation n'ont pas été entreprises à la légère par ce gouvernement. Nous savions que nos ennemis cherchaient à fabriquer une telle arme. Nous savons maintenant à quel point ils étaient près d'aboutir. Et nous savons quelle catastrophe cela aurait représentée pour notre nation, et toutes les nations éprises de paix, à toute civilisation, s'ils avaient réussi avant nous.

C'est pourquoi nous nous sommes sentis obligés d'entreprendre le travail long, incertain et coûteux de sa découverte et de sa production.

Nous avons gagné la course à la découverte contre les Allemands.

Ayant découvert la bombe, nous l'avons utilisée. Nous l'avons utilisée contre ceux qui nous ont attaqués sans avertissement à Pearl Harbor, contre ceux qui ont affamé, battu et exécuté des prisonniers de guerre américains, contre ceux qui ont abandonné toute obligation d'obéir aux lois internationales de la guerre. Nous l'avons utilisée afin d’abréger les horreurs de la guerre, afin de sauver la vie de milliers et de milliers de jeunes Américains.

Nous allons continuer à l'utiliser jusqu'à ce que nous ayons complètement détruit la capacité du Japon à faire la guerre. Seule une capitulation japonaise nous arrêtera. »
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 22:18

Intervention impériale, réponse des Alliés et décision japonaise


► 9-10 août : décision de l’empereur de capituler



Le cabinet se réunit au grand complet à 14 h 30 le 9 août et passe le plus clair de la journée à débattre de la reddition. Comme cela a été le cas avec les « Six Grands », le cabinet est divisé, ni la position de Tōgō ni celle d'Anami ne réunissant de majorité. Anami rapporte aux autres membres du cabinet que, soumis à la torture, un pilote de chasse américain de P-51 a révélé à ses interrogateurs que les États-Unis possédaient cent bombes atomiques et que Tokyo et Kyoto seraient bombardés « dans les prochains jours ». Le pilote, Marcus McDilda, mentait. Il ne savait rien du projet Manhattan et a tout simplement dit à ses interrogateurs ce qu'il pensait qu'ils voulaient entendre pour mettre fin à la torture. Le mensonge, qui l'a amené à être considéré comme un prisonnier de haute priorité, l'a probablement sauvé de la décapitation. En réalité, les États-Unis n'auraient disposé d'une troisième bombe prête à l'emploi que vers le 19 août et d'une quatrième qu'en septembre 1945. La troisième bombe aurait probablement été utilisée contre Tokyo.


Article annexe : Capitulation du Japon BwKIKb-korechika-anami
Le ministre de la Guerre Korechika Anami

La réunion du cabinet est levée à 17 h 30 sans consensus. Une deuxième réunion dure de 18 h à 22 h, mais se termine aussi par une absence de consensus. À la suite de cette deuxième réunion, Suzuki et Tōgō rencontrent l'empereur et Suzuki propose une conférence impériale impromptue qui commence un peu avant minuit dans la nuit du 9 au 10 août. Suzuki présente les quatre conditions de la proposition d'Anami comme la position de consensus du Conseil suprême. Les autres membres du Conseil suprême s'expriment aussi, comme Hiranuma Kiichirō, le président du Conseil privé, qui souligne l'incapacité du Japon à se défendre et décrit aussi les problèmes intérieurs du pays, tels que la pénurie de nourriture. Le cabinet débat, mais encore une fois aucun consensus n'émerge. Aux alentours de 2 h le 10 août, Suzuki aborde enfin l'empereur Hirohito, lui demandant de choisir entre les deux positions. Les participants se souviendront plus tard que l'empereur a alors déclaré :

« J'ai réfléchi sérieusement à la situation qui prévaut à l'intérieur et à l'extérieur du pays et j'en ai conclu que la poursuite de la guerre ne peut signifier que la destruction de la nation et la prolongation de l'effusion de sang et de cruauté dans le monde. Je ne peux pas supporter de voir mon peuple innocent souffrir plus longtemps...

Ceux qui préconisent une poursuite des hostilités m'ont dit qu'en juin de nouvelles divisions seraient en place dans des positions fortifiées [sur la plage de Kujūkuri, à l'est de Tokyo], prêtes à affronter l'envahisseur quand il cherchera à débarquer. Nous sommes désormais en août et les fortifications n'ont toujours pas été achevées...

Il y a ceux qui disent que la clé de la survie nationale réside dans une bataille décisive sur le sol de la patrie. Les expériences du passé montrent toutefois qu'il y a toujours une divergence entre les plans et leur mise en œuvre. Je ne crois pas que le retard pris dans le cas de Kujūkuri puisse être rattrapé. Dans ces conditions, comment pouvons-nous repousser les envahisseurs ? [Il fait ensuite une référence spécifique au pouvoir destructeur accru de la bombe atomique.]

Il va sans dire qu'il m'est insupportable de voir nos braves et loyaux combattants désarmés. Il est tout aussi insupportable que ceux qui m'ont rendu un service dévoué doivent être sanctionnés comme instigateurs de la guerre. Néanmoins, le temps est venu de supporter l'insupportable...
J'avale mes larmes et donne ma sanction à la proposition d'accepter la proclamation des Alliés sur la base définie par le ministre des Affaires étrangères. »



Selon le général Sumihisa Ikeda et l'amiral Zenshirō Hoshina, le président du Conseil privé Hiranuma Kiichirō se tourne alors vers l'empereur et lui demande : « Votre Majesté, vous portez également la responsabilité (sekinin) de cette défaite. Quelles excuses allez-vous présenter aux esprits héroïques du fondateur impérial de votre maison et à vos autres ancêtres impériaux ? »
Japan's Surrender Communiqués (Wikisource)

Une fois l'empereur parti, Suzuki pousse le cabinet à accepter la volonté du souverain, ce qu'il fait. Tôt ce matin (10 août), le ministère des Affaires étrangères envoie des télégrammes aux Alliés (par le biais du Département politique fédéral suisse et Max Grässli en particulier) annonçant que le Japon va accepter la déclaration de Potsdam mais n'acceptera pas les conditions de paix qui « portent atteinte aux prérogatives » de l'empereur. Cela signifie de fait qu'il ne doit pas y avoir de changement dans la forme de gouvernement du Japon et que l'empereur restera dans une position de pouvoir effectif.


► 12 août : réponse des Alliés


La réponse des Alliés est rédigée par James F. Byrnes et approuvée par les gouvernements britannique, chinois et soviétiques, bien que les Soviétiques ne l'acceptent qu'avec réticence. Les Alliés envoient leur réponse (par l'intermédiaire du Département des affaires politiques suisse) à l'acceptation conditionnelle du Japon de la déclaration de Potsdam le 12 août. Sur le statut de l'empereur, il y est écrit :

« Au moment même de la capitulation, l'autorité de l'empereur et du gouvernement japonais à diriger l'État doit être soumise au commandant suprême des forces alliées qui prendra les mesures qu'il juge appropriées pour mettre en œuvre les termes de la reddition... La forme ultime de gouvernement du Japon doit, conformément à la déclaration de Potsdam, être établie par la volonté librement exprimée du peuple japonais.»

Le président Truman ordonne la continuation des opérations militaires (y compris les bombardements par les B-29) jusqu'à ce que la déclaration officielle de la capitulation du Japon soit reçue. Cependant, les correspondants de guerre interprètent un commentaire de Carl Andrew Spaatz, indiquant que les B-29 ne volent pas le 11 août (à cause du mauvais temps), comme l'annonce de l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu. Pour éviter de donner aux Japonais l'impression que les Alliés ont abandonné les efforts de paix et repris les bombardements, Truman ordonne ensuite un arrêt des bombardements.


Le cabinet japonais examine la réponse des Alliés et Suzuki fait valoir qu'il doit la rejeter et insister sur une garantie explicite pour le maintien du système impérial. Anami réaffirme son opposition à une occupation du Japon. Par la suite, Tōgō dit à Suzuki qu'il n'y a aucun espoir d'obtenir de meilleures conditions et Kido fait part de la volonté de l'empereur que le Japon se rende. Lors d'une réunion avec l'empereur, Yonai mentionne ses préoccupations au sujet des troubles civils croissants :

« Le terme est inapproprié, mais je pense que les bombes atomiques et l'entrée soviétique dans la guerre sont, en un sens, des dons divins. De cette façon, nous n'avons pas à dire que nous avons capitulé en raison de circonstances intérieures.»

Ce même jour, cc2efa]Hirohito[/color] informe la famille impériale de sa décision de capituler. L'un de ses oncles, le prince Asaka, demande alors si la guerre se poursuivrait si le kokutai (souveraineté impériale) ne pouvait pas être conservé. L'empereur répond simplement : « bien sûr » .


► 13-14 août : acceptation des conditions alliées


Les « Six Grands » et le cabinet passent le 13 août à discuter de leur réponse aux Alliés, mais restent dans l'impasse. Pendant ce temps, l'attente fait grandir le doute chez les Alliés. Les Japonais ont été informés du fait qu'ils peuvent transmettre une acceptation sans réserve en clair, mais en fait, ils envoient des messages codés sur des questions sans rapport avec les négociations de capitulation. Les Alliés prennent cette réponse codée comme une non-acceptation de leurs conditions.

Via l'interception de messages Ultra, les Alliés détectent également une augmentation du trafic diplomatique et militaire, ce qui est considéré comme une preuve que les Japonais se préparent à une « attaque banzai » à grande échelle. Le président Truman ordonne la reprise et l'intensification des attaques contre le Japon « de manière à impressionner les autorités japonaises pour leur faire comprendre que nous sommes sérieux et déterminés à leur faire accepter nos propositions de paix sans retard ». La troisième flotte des États-Unis commence le bombardement de la côte japonaise. Dans le plus grand raid de bombardement de la guerre du Pacifique, plus de 400 B-29 attaquent le Japon pendant la journée du 14 août et plus de 300 cette nuit-là. Un total de 1 014 avions sont utilisés sans pertes.

Au cours de la plus longue mission de bombardement de la guerre, des B-29 du « 315 Bombardment Wing » parcourent 6 200 km pour détruire la raffinerie de la Nippon Oil Company située à Tsuchizaki sur la pointe nord de Honshū. C'est la dernière raffinerie opérationnelle dans les îles du Japon et elle produit 67 % de son pétrole. Après la guerre, ces bombardements ont été justifiés comme déjà en cours au moment où la reddition japonaise a été reçue, mais ce n'est que partiellement vrai.






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Un dépliant lâché sur le Japon après le bombardement de Hiroshima. Extrait du message : « Le peuple japonais est confronté à un automne extrêmement important. Notre alliance de trois pays a présenté à vos dirigeants militaires treize articles pour la capitulation en vue de mettre fin à cette guerre inutile. Cette proposition a été ignorée par vos chefs militaires... [L]es États-Unis ont mis au point une bombe atomique, qui n'a jamais été faite par une nation auparavant. Ils sont déterminés à utiliser cette bombe effrayante. Une bombe atomique a le pouvoir destructeur de 2 000 B-29 ».



Sur la suggestion d'experts américains des opérations psychologiques, le 13 août des B-29 lâchent sur le Japon des tracts, décrivant l'offre japonaise de capitulation et la réponse des Alliés. Ces tracts ont un profond effet sur le processus de prise de décision japonaise. Comme l'aube du 14 août se lève, Suzuki, Kido et l'empereur comprennent que le jour finira soit par une acceptation des conditions américaines, soit par un coup d'État militaire.

L'empereur rencontre les officiers supérieurs de l'Armée et de la Marine. Alors que plusieurs se prononcent en faveur de la prolongation du combat, le maréchal Shunroku Hata se tait. En tant que commandant de la deuxième armée générale, dont le quartier général était situé à Hiroshima, Hata commande toutes les troupes qui défendent le sud du Japon – troupes qui se préparent à lutter dans la « bataille décisive ». Hata avoue finalement qu'il n'a pas confiance dans la capacité du Japon à contrer l'invasion et ne conteste pas la décision de l'empereur. Celui-ci demande à ses chefs militaires de coopérer avec lui pour mettre fin à la guerre.

Lors d'une conférence avec le cabinet et d'autres conseillers, Anami, Toyoda et Umezu font à nouveau valoir leurs arguments pour continuer à se battre, après quoi l'empereur déclare :

« J'ai écouté attentivement chacun des arguments présentés en opposition à l'idée que le Japon devrait accepter la réponse des Alliés en l'état et sans autre précision ou modification, mais mon propre point de vue n'a pas changé... Pour que le peuple puisse connaître ma décision, je vous demande de préparer dès à présent un rescrit impérial afin que je puisse être diffusé à la nation. Enfin, je demande à chacun d'entre vous de faire de son mieux afin que nous puissions faire face aux jours difficiles qui nous attendent. »

Le cabinet se réunit immédiatement et ratifie à l'unanimité la volonté de l'empereur. Il décide également de détruire tout document ayant trait à des crimes de guerre et aux responsabilités de guerre des plus hauts dirigeants de la nation. Immédiatement après la conférence, le ministère des Affaires étrangères transmet des ordres à ses ambassades en Suisse et en Suède pour accepter les conditions alliées. Ces ordres sont captés et reçus à Washington à 2 h 49, le 14 août.

Afin d'éviter des difficultés avec les hauts commandants des fronts éloignés, trois membres de la famille impériale sont dépêchés le 14 août pour transmettre la parole impériale. Le lieutenant-colonel prince Takeda Tsunenori se rend en Corée et en Mandchourie, le colonel Asaka auprès de l'armée expéditionnaire de Chine et de la flotte chinoise et le prince Kan'in Haruhito à Shanghai, dans le Sud de la Chine, en Indochine et à Singapour.

Le texte du rescrit impérial sur la reddition est finalisé à 19 h, transcrit par le calligraphe officiel de la cour et porté aux membres du cabinet pour qu'ils y apposent leurs signatures. Vers 23 h, l'empereur, avec l'aide d'une équipe de la NHK, enregistre un disque microsillon sur lequel il lit son discours de capitulation. Le disque est confié au chambellan de cour Yoshihiro Tokugawa qui le cache dans un coffre du bureau du secrétaire de l'impératrice Kōjun.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 23:00

Tentative de coup d’Etat militaire (12-15 août)



Tard dans la nuit du 12 août 1945, le major Kenji Hatanaka, le colonel Okikatsu Arao, chef de la section des affaires militaires, les lieutenants colonels Masataka Ida, Masahiko Takeshita (beau-frère d'Anami) et Inaba Masao s'entretiennent avec le ministre de la guerre Korechika Anami (ministre de l'armée et « le plus puissant personnage au Japon après l'empereur lui-même ») et lui demandent de faire tout ce qu'il peut pour empêcher l'acceptation de la déclaration de Potsdam. Le général Anami refuse de dire s'il va aider les jeunes officiers à commettre cette trahison. Bien qu'ils aient vivement besoin de son appui, Hatanaka et les autres rebelles décident cependant qu'ils n'ont pas d'autre choix que de planifier et tenter eux-mêmes un coup d'État. Hatanaka passe l'essentiel de la journée du 13 août et le matin du 14 août à réunir des alliés, à chercher le soutien de supérieurs dans le ministère et à préparer son complot.


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Kenji Hatanaka, meneur du coup d'État



Peu de temps après la conférence de la nuit du 13 au 14 août, au cours de laquelle la reddition est finalement décidée, un groupe d'officiers supérieurs de l'armée, comprenant Anami, se rassemble dans une pièce voisine. Toutes les personnes présentes sont préoccupées par la possibilité d'un coup d'État visant à empêcher la capitulation – certains de ceux qui sont présents envisagent peut-être même d'en lancer un. Après un silence, le général Torashirō Kawabe propose que tous les officiers supérieurs présents signent un accord pour exécuter l'ordre de capitulation de l'empereur – « l'armée agira conformément à la décision impériale jusqu'au bout ». Il est signé par tous les officiers de haut rang présents, dont Anami, Hajime Sugiyama, Yoshijirō Umezu, Kenji Doihara, Torashirō Kawabe, Masakazu Kawabe et Tadaichi Wakamatsu. « Cet accord écrit par les officiers des rangs les plus élevés dans l'armée [...] agit comme un redoutable coupe-feu contre toute tentative d'inciter à un coup d'État à Tokyo » .

Vers 21 h 30 le 14 août, les rebelles de Hatanaka mettent leur plan à exécution. Le deuxième régiment des premiers gardes impériaux entre dans l'enceinte du palais, doublant la force du bataillon qui y est déjà stationné, sans doute pour fournir une protection supplémentaire contre la rébellion de Hatanaka. Mais Hatanaka, avec le lieutenant-colonel Jirō Shiizaki, convainc le commandant du 2e régiment des premiers gardes impériaux, le colonel Toyojirō Haga, de rallier sa cause en lui affirmant que les généraux Anami et Umezu ainsi que les commandants de l'armée du district de l'Est et les divisions de la Garde impériale font tous partie du plan (ce qui est faux). Hatanaka se rend également au bureau de Shizuichi Tanaka, commandant de l'armée du district de l'Est, pour essayer de le convaincre de rejoindre le coup. Tanaka refuse et ordonne à Hatanaka de rentrer chez lui. Hatanaka ne tient pas compte de l'ordre.



Article annexe : Capitulation du Japon 20112710331622443817146660
Le coup d'État échoue après que Shizuichi Tanaka convainc les dirigeants rebelles de rentrer chez eux. Tanaka se suicide neuf jours plus tard.


Hatanaka espère que par le simple fait d'occuper le palais et de montrer les prémices d'une rébellion, il va inciter le reste de l'armée à se soulever contre le mouvement de capitulation. Cette idée guide ses plans et lui donne un optimisme aveugle pour leur mise en œuvre, bien qu'il dispose de peu de soutien de ses supérieurs. Après avoir mis toutes ses pièces en place, Hatanaka et ses co-conspirateurs décident que la Garde s'emparera du palais à 2 h. Jusque-là des tentatives répétées sont faites pour convaincre leurs supérieurs de rejoindre le coup. Au même moment, le général Anami se suicide par seppuku en laissant ce message : « Avec ma mort, je présente humblement mes excuses à l'empereur pour ce grand crime ». Que le crime mentionné par Anami désigne la perte de la guerre ou le coup d'État demeure incertain.


Vers 1 h, Hatanaka et ses hommes entourent le palais. Hatanaka, Shiizaki et le capitaine Shigetarō Uehara (de l'académie de l'armée de l'air) se rendent au bureau du lieutenant-général Takeshi Mori pour lui demander de rejoindre le coup. Mori est en réunion avec son beau-frère, Michinori Shiraishi. La coopération de Mori, en tant que commandant de la 1re division des gardes impériaux, est cruciale. Lorsque Mori refuse de prendre parti pour Hatanaka, celui-ci le tue, craignant que Mori ordonne aux gardes de mettre un terme à la rébellion. Uehara tue aussitôt Shiraishi. Ce seront les deux seuls meurtres de la nuit. Hatanaka utilise ensuite le sceau officiel du général Mori pour autoriser l'ordre stratégique no 584 de la Division de la garde impériale, un faux jeu d'ordres créés par ses co-conspirateurs visant au renforcement des troupes occupant le palais impérial et l'agence impériale, prétendument pour « protéger » l'empereur.

La police du palais est désarmée et toutes les entrées bloquées. Au cours de la nuit, les rebelles de Hatanaka capturent et retiennent dix-huit personnes dont le personnel du ministère et les techniciens de la NHK envoyés pour enregistrer le discours de reddition.

Les rebelles, emmenés par Hatanaka, passent les heures qui suivent à chercher en vain Sōtarō Ishiwatari, le ministre de la maison impériale, Kōichi Kido le gardien du sceau privé ainsi que les enregistrements du discours de capitulation. Les deux hommes se cachent dans la « salle des coffres », grande pièce située sous le palais impérial. Leur recherche est rendue plus difficile par un black-out en réponse aux bombardements alliés, par l'organisation rudimentaire du complot et la disposition même du ministère de la maison impériale. Nombre de noms de pièces sont inconnus des rebelles, qui finissent toutefois par trouver le chambellan Tokugawa. Bien que Hatanaka menace de l'éventrer avec une épée de samouraï, Tokugawa ment et leur dit qu'il ne sait pas où se trouvent les enregistrements ou les hommes qui les détiennent. Au cours de leur recherche, les rebelles coupent presque tous les fils de téléphone, rompant ainsi les communications entre leurs prisonniers dans l'enceinte du palais et le monde extérieur.

À peu près au même moment, un autre groupe de rebelles, dirigé par le capitaine Takeo Sasaki, se rend au bureau du Premier ministre Suzuki avec l'intention de le tuer. Quand ils trouvent son bureau vide, ils le mitraillent et mettent le feu au bâtiment avant de se diriger vers sa maison. Hisatsune Sakomizu l'ayant prévenu, Suzuki s'échappe quelques minutes avant qu'arrivent les assassins potentiels. Après avoir mis le feu à la maison de Suzuki, ces derniers se rendent à la propriété de Hiranuma Kiichirō pour l'assassiner. Hiranuma s'échappe par une porte de côté et les rebelles incendient également sa maison. Suzuki passera le reste du mois d'août sous la protection de la police, dormant chaque nuit dans un lit différent.

Vers 3 h, Hatanaka est informé par le lieutenant-colonel Masataka Ida que l'armée du district de l'Est est en route vers le palais afin de l'arrêter et qu'il devrait abandonner. Finalement, voyant son plan s'effondrer autour de lui, Hatanaka implore Tatsuhiko Takashima, chef d'état-major de l'armée du district de l'Est, de lui accorder au moins dix minutes sur les ondes de la radio NHK pour expliquer à la population du Japon ce qu'il a cherché à accomplir et pourquoi. Sa demande est refusée. Le colonel Haga, commandant du 2e régiment des premiers gardes impériaux, découvrant que l'armée ne soutient pas cette rébellion, ordonne à Hatanaka de quitter l'enceinte du palais.

Juste avant 5 h, comme ses rebelles continuent leur recherche, le major Hatanaka se rend aux studios de la NHK et, brandissant un pistolet, tente désespérément d'obtenir un temps d'antenne pour expliquer ses actions. Un peu plus d'une heure plus tard, après avoir reçu un appel téléphonique de l'armée du district de l'Est, Hatanaka abandonne enfin. Il réunit ses officiers et sort du studio de la NHK.

À l'aube, Tanaka apprend que le palais a été envahi. Il s'y rend, fait face aux officiers rebelles, les réprimandes sur leur conduite contraire à l'esprit de l'armée japonaise et les convainc de retourner dans leurs casernes. À 8 h, la rébellion est entièrement défaite après avoir réussi à tenir l'enceinte du palais pendant une grande partie de la nuit mais sans parvenir à trouver les enregistrements impériaux.

Hatanaka, sur une moto, et Shiizaki, à cheval, parcourent les rues de Tokyo, jetant des tracts qui expliquent leurs motifs et leurs actions. Moins d'une heure avant la radiodiffusion du discours de l'empereur, aux alentours de 11 h le 15 août, Hatanaka pointe son pistolet sur son front et se tire une balle. Shiizaki se poignarde avec une dague et se tire aussi une balle. Dans la poche de Hatanaka se trouve son poème d'adieu : « Je n'ai rien à regretter maintenant que les nuages noirs ont disparu du règne de l'empereur » .
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 23:40

Capitulation

► Radiodiffusion du rescrit impérial sur la capitulation


À 12 h (heure normale du Japon) le 15 août, le discours enregistré de l'empereur qui lit le rescrit impérial sur la cessation de la guerre, est radiodiffusé :


« ... Bien que chacun ait fourni ses meilleurs efforts – en dépit des vaillants combats menés par nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de nos serviteurs et dévouement de nos cent millions de sujets – la guerre a suivi son cours, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts.

En outre, l'ennemi a mis en œuvre une bombe nouvelle d'une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable et décime bien des vies innocentes. Si nous continuions à combattre, cela entraînerait non seulement l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise, mais encore l'extinction complète de la civilisation humaine.

Cela étant, comment pouvons-nous sauver les multitudes de nos sujets ? Comment expier nous-mêmes devant les esprits de nos ancêtres impériaux ? C'est la raison pour laquelle nous avons donné l'ordre d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.

Les maux et les douleurs auxquels notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscients des sentiments les plus profonds de vous tous, nos sujets.

Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qui ne saurait être enduré et en supportant l'insupportable. »



La faible qualité de l'enregistrement, combinée avec le japonais classique employé par l'empereur dans le rescrit, rend l'enregistrement très difficile à comprendre pour la plupart des auditeurs. Ce discours signifie la fin de l'idéologie ultranationaliste du Japon impérial et marque un tournant majeur dans l'histoire du Japon.

Les réactions du public au discours de l'empereur varient : beaucoup de Japonais écoutent tout simplement puis retournent à leur vie quotidienne, alors que certains officiers de l'armée choisissent le suicide plutôt que la reddition. Sur une base militaire, au nord de Nagasaki, des officiers, furieux à la perspective de la capitulation, extraient seize aviateurs américains de la prison de la base et les tuent à coups de sabres. Une grande foule rassemblée devant le palais impérial à Tokyo pleure et ses cris sont parfois interrompus par le bruit des coups de feu d'officiers qui se suicident.

Le 17 août, Suzuki est remplacé comme Premier ministre par l'oncle de l'empereur, le prince Higashikuni, peut-être pour prévenir toute nouvelle tentative de coup d'État ou assassinat. Mamoru Shigemitsu remplace Tōgō comme ministre des Affaires étrangères.

Les forces japonaises se battent toujours contre les Soviétiques ainsi que les Chinois et la gestion de leur cessez-le-feu et de leur reddition est difficile. Le dernier combat aérien mené par des chasseurs japonais contre des bombardiers [color:e00c=bc8f8f]B-32 Dominator de reconnaissance américains a lieu le 18 août. L'Union soviétique continue à se battre jusqu'au début septembre et s'empare des îles Kouriles.


► Début de l’occupation et la cérémonie de la capitulation


Les civils et militaires alliés se réjouissent ensemble à la nouvelle de la fin de la guerre. Une photographie, V–J day in Times Square, d'un marin américain embrassant une femme à New York et un film d'actualités du Dancing Man à Sydney incarnent les célébrations immédiates. Les 14 et 15 août sont célébrés comme jour de la victoire sur le Japon dans de nombreux pays alliés.




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Les militaires alliés célèbrent la capitulation du Japon à Paris



L'Union soviétique, qui a l'intention d'occuper Hokkaidō, voit ses plans contrariés par l'opposition du président Truman, contrairement aux occupations soviétiques de l'Allemagne de l'Est et de la Corée du Nord.

Des officiels japonais s'envolent pour Manille le 19 août pour rencontrer Douglas MacArthur, le commandant suprême des forces alliées et y être informés de ses plans d'occupation. Le 28 août, 150 membres des forces américaines volent vers Atsugi, préfecture de Kanagawa et l'occupation du Japon commence. Ils sont suivis par l'USS Missouri , dont les navires d'accompagnement débarquent le 4e régiment de Marines sur la côte sud de Kanagawa. D'autres membres des forces alliées les suivent.


MacArthur arrive à Tokyo le 30 août et décrète immédiatement plusieurs lois : aucun personnel allié ne doit commettre de voies de fait sur des Japonais. Aucun membre du personnel allié ne doit manger la nourriture devenue rare des Japonais. La possibilité de faire flotter le Hinomaru ou drapeau du « Soleil levant » est sévèrement limitée.


Article annexe : Capitulation du Japon 20112711244622443817146708
MacArthur lors de la cérémonie de capitulation. Le pavillon de Perry est visible à l'arrière-plan.



La capitulation formelle a lieu le 2 septembre 1945 lorsque des représentants de l'Empire du Japon signent les actes de capitulation dans la baie de Tokyo à bord de l'USS Missouri. Shigemitsu signe pour le gouvernement civil, tandis que le général Umezu signe pour les militaires.

Sur le Missouri ce jour-là se trouve le drapeau américain qu'arborait en 1853 le USS Powhatan du Perry lors de la première de ses deux expéditions au Japon. Ces expéditions sont à l'origine de la convention de Kanagawa qui a contraint les Japonais à ouvrir leur pays au commerce américain.

Après la capitulation formelle du 2 septembre à bord du Missouri, les enquêtes relatives aux crimes de guerre du Japon commencent rapidement. Les dirigeants japonais n'avaient encore aucune certitude quant au sort réservé au système impérial, vivement critiqué par une partie de l'opinion et à l'étranger, et ne savaient pas si l'empereur serait personnellement jugé. Lors d'une rencontre avec le général MacArthur le 27 septembre, l'empereur Hirohito propose d'endosser la responsabilité des crimes de guerre, mais son offre est rejetée. Il ne sera jamais jugé. MacArthur avait en effet décidé de s'appuyer sur l'institution impériale pour faciliter l'occupation américaine et la réformation du pays. Les procédures judiciaires pour le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient sont publiées le 19 janvier 1946.


En plus des 14 et 15 août, le 2 septembre 1945 est également reconnu comme V-J Day. Au Japon, le 15 août est souvent appelé « Shūsen-kinenbi », qui signifie littéralement « Jour du souvenir pour la fin de la guerre », mais le nom officiel pour la journée (qui n'est pas une fête nationale) est « Senbotsusha o tsuitō shi heiwa o kinen suru hi », « Jour pour le deuil des morts à la guerre et la prière pour la paix »). En Corée, le V-J est commémoré le 15 août sous le nom d'« Gwangbokjeol » (littéralement « Restauration de la Lumière Jour ») au Sud et « Joguk Haebang Ginyeomil » (traduit à peu près par « Jour de la Libération de la Patrie ») au Nord ; en Australie c'est le « Jour de la victoire dans le Pacifique », ou « V-P Day ».

Le 2 septembre, le président Truman déclare le V-J Day mais note que « ce n'est pas encore le jour de la proclamation officielle de la fin de la guerre ni de la cessation des hostilités ».

Peu de temps après la cérémonie de capitulation, le gouvernement américain approuve sa politique post-reddition, qui devient le document de référence pour la politique d'occupation.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyVen 27 Nov - 23:57

Autres redditions et poursuite de la résistance armée japonaise


Après la signature des actes de capitulation du Japon, de nombreuses autres cérémonies de reddition ont lieu dans l'ensemble des possessions restantes du Japon dans le Pacifique. Les forces japonaises en Asie du Sud-Est capitulent le 12 septembre 1945 à Singapour. Le jour de la Rétrocession (25 octobre) marque le début de l'administration chinoise de Taïwan. Ce n'est qu'en 1947 que tous les prisonniers détenus par l'Amérique et la Grande-Bretagne sont rapatriés. En avril 1949, la Chine détient encore plus de 60 000 prisonniers japonais. Quelques-uns, tel Shozo Tominaga, ne sont pas rapatriés avant la fin des années 1950.

Les exigences logistiques de la capitulation sont considérables. Après la reddition du Japon, plus de 5 400 000 soldats et 1 800 000 marins sont faits prisonniers par les Alliés. Les dommages causés à l'infrastructure du Japon, associés à une grave famine en 1946, compliquent encore les efforts des Alliés pour nourrir les prisonniers de guerre et les civils.

La guerre entre les États-Unis et le Japon est officiellement terminée lorsque le traité de San Francisco prend effet le 28 avril 1952. Le Japon et l'Union soviétique font officiellement la paix quatre ans plus tard lorsqu'ils signent la déclaration commune soviéto-japonaise de 1956.

Quelques trainards, en particulier sur les petites îles du Pacifique, refusent totalement de se rendre (croyant que la déclaration est de la propagande ou considérant la capitulation comme contraire à leur code). Certains n'en ont peut-être jamais entendu parler. Teruo Nakamura, le dernier résistant connu, sort de sa retraite cachée en Indonésie en décembre 1974, tandis que deux autres soldats japonais, qui ont rejoint la guérilla communiste à la fin de la guerre, poursuivent la lutte dans le sud de la Thaïlande jusqu'en 1991.


Galerie




Article annexe : Capitulation du Japon ZFMIKb-photo-1
Hatazō Adachi, commandant de la 18e armée japonaise en Nouvelle-Guinée, présente son épée à Horace Robertson, commandant de la 6e division australienne.




Article annexe : Capitulation du Japon ZFMIKb-photo-2
Tatsuichi, commandant du 4e régiment de chars japonais et son chef de cabinet Shoji Minoru écoutent les termes de la reddition à bord du HMAS Moresby à Timor
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptySam 28 Nov - 0:02

Article annexe : Capitulation du Japon ZFMIKb-photo-3
Le général Chen Yi de Chine accepte la reddition de Rikichi Andō, le gouverneur-général de Taïwan




Article annexe : Capitulation du Japon ZFMIKb-photo-4
Masatane Kanda signe l'acte de reddition des forces japonaises sur l'île de Bougainville, Papouasie-Nouvelle-Guinée




Article annexe : Capitulation du Japon AGMIKb-photo-5
Un officier japonais remet son épée à un lieutenant
britannique lors d'une cérémonie à Saïgon





https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitulation_du_Japon
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyDim 29 Nov - 15:39

Actes de capitulation

Les actes de capitulation du Japon ont concrétisé la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils furent signés par des représentants de l'Empire du Japon,  des États-Unis, de la République de Chine, du Royaume-Uni, de l'Union des républiques socialistes soviétiques, de l'Australie, du Canada, du Gouvernement provisoire de la République française, du Royaume des Pays-Bas, et de la Nouvelle-Zélande sur le pont de l'USS Missouri dans la baie de Tokyo le 2 septembre 1945[color:d7ce=#ffffff et qui de ce fait mit fin à une guerre contre la Chine menée depuis 1931 en Chine du Nord et depuis 1937 dans le reste de la Chine, comme à la guerre du Pacifique liée à la Seconde Guerre mondiale. Ce jour est connu comme étant celui de la victoire sur l'Empire du Japon, même si ce terme est surtout associé à la date où l'empereur Hirohito annonça l'acceptation le 15 août précédent, des termes de la conférence de Potsdam, lors d'une allocution radiodiffusée (connue sous le nom de Gyokuon-hōsō) .


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Actes_de_capitulation_du_Japon


Article annexe : Capitulation du Japon ODpdIb-barre-doree



Conférence de Potsdam


La conférence de Potsdam est une conférence organisée par trois des puissances alliées victorieuses de la Seconde Guerre mondiale pour fixer le sort des nations ennemies. Les États-Unis sont représentés par le président Harry Truman, l'URSS par le secrétaire général et dirigeant Joseph Staline et le Royaume-Uni par ses premiers ministres successifs Winston Churchill et Clement Attlee.

Elle a débuté le 17 juillet 1945 et s'est terminée le 2 août 1945 au château de Cecilienhof, près de Potsdam, dans la banlieue sud-ouest de Berlin (Potsdam avait été précédée des conférences interalliées de Téhéran en décembre 1943 et de Yalta en février 1945).

Le Japon continuant à combattre, cette conférence s'est déroulée avant même la fin de la guerre. Son but était de fixer le sort des puissances qui avaient été ou restaient ennemies des forces alliées. L'Allemagne avait capitulé depuis plus de deux mois, et la victoire était presque imminente sur le Japon qui venait de subir de lourdes pertes territoriales et militaires (le 26 juillet, un ultimatum est signifié à l'empire du Japon, au nom des États-Unis, du Royaume-Uni et de la[/color=#ffccff] république de Chine) et qui allait subir deux largages successifs d'une bombe nucléaire américaine (le 6 août sur Hiroshima et le 9 août sur Nagasaki) et aussi devoir faire face à l’entrée en guerre de l'URSS le 9 août 1945. Le 15 août, l'empereur du Japon, Hirohito, annonce à la population japonaise qu'il accepte les accords de Potsdam. Le 2 septembre, le Japon signe sa capitulation, et les États-Unis peuvent négocier en position de force.

L'accord de Potsdam a formellement été signé le 26 juillet 1945.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Potsdam



Article annexe : Capitulation du Japon ODpdIb-barre-doree


Occupation du Japon


L'occupation du Japon est une période de l'histoire du Japon qui commence en septembre 1945 et s'achève en septembre 1952.


Le commandant en chef des forces alliées dans le Pacifique, le général Douglas MacArthur, devient gouverneur militaire du Japon après la signature des actes de capitulation du Japon le 2 septembre 1945, mettant un terme à la Seconde Guerre mondiale. Il doit assurer la direction d'un pays exsangue, qui doit rapatrier, au lendemain de la guerre, six millions de combattants sur l’archipel. De plus, le pays doit céder les trois quarts des terres de l'empire qu'il s’était constitué dans le cadre de sa politique expansionniste en Asie (entre 1929 et 1945).

Bien que la structure administrative impériale soit préservée, les forces d'occupation américaines dirigent de facto le pays jusqu'à la tenue d'élections libres. Mais la situation du Japon est catastrophique, avec des villes en ruine et de faibles récoltes laissant présager une famine imminente. Les autorités d'occupation ont bien du mal à faire face aux problèmes de misère sociale : chômage, prostitution à travers l'« Association pour les loisirs et l'amusement », marché noir, orphelins, sous-alimentation, maladies, personnes déplacées par millions

De leur côté, les États-Unis font l'expérience d'un processus d'Édification de la nation afin de mettre fin dans la mentalité des vaincus à un militarisme dont la nature radicale avait stupéfié tous les belligérants.

À la tête des forces d'occupation, MacArthur se comporte en proconsul et son rôle s'avère aussi déterminant que celui d'un chef d'État. Les médias en viennent à le surnommer le « vice-roi du Pacifique ».

La période s'achève avec la signature, le 8 septembre 1951, du traité de paix de San Francisco. Le Japon retrouve sa souveraineté et le droit d'assurer sa défense, mais les troupes américaines – à l'exclusion de celles des autres nations alliées, sauf accord du gouvernement des États-Unis – demeurent dans l'archipel japonais. Le contexte de guerre froide explique largement la politique américaine de présence en Asie. Notons que le traité de San Francisco ne sera pas signé par l'Union soviétique, qui ne rétablira ses relations diplomatiques avec Tokyo qu'en 1956. La même année, en décembre, le Japon sera admis à l'ONU.

D'autre part, et alors que commence la guerre de Corée (1950-53), un changement de politique des autorités d'occupation américaines du Japon a lieu et les Japonais peuvent, dès lors, reconstituer leurs forces militaires, avec le soutien des États-Unis cette fois, qui intègrent leur ancien adversaire dans leur système de défense asiatique (pacte militaire nippo-américain signé en 1951). À l'instar de la République fédérale d'Allemagne, le Japon, dans les conditions particulières créées par la Guerre froide, devient un précieux allié de la politique américaine et bénéficie, en retour, d'une aide financière et matérielle qui lui permet de réaliser son « miracle économique » dès le début des années 1950.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_du_Japon



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Conseil suprême de guerre du Japon

Le Conseil suprême de guerre du Japon (軍事参議官会議, Gunji sangikan kaigi) fut créé pendant les premières années du gouvernement de Meiji dans le but de renforcer l'autorité de l'État. Le premier à sa tête fut Aritomo Yamagata (1838–1922), un natif du domaine de Chōshū qui fut le fondateur de l'armée impériale japonaise et qui deviendra le premier ministre constitutionnel. Le Conseil suprême de guerre fut copié sur le modèle de l'état-major allemand avec un chef qui avait un accès direct à l'empereur et qui pouvait fonctionner indépendamment du ministère de l'armée et des fonctionnaires civils. C'était en théorie le cabinet de facto de l'Empire du Japon avant la seconde guerre sino-japonaise.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_supr%C3%AAme_de_guerre_(Japon)


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Pacte de neutralité


Le pacte nippo-soviétique (officiellement le pacte de neutralité nippo-soviétique, ou pacte de non-agression nippo-soviétique) est un pacte de non-agression signé le 13 avril 1941 à Moscou par l'empire du Japon et l'URSS, deux ans après la bataille de Halhin Gol.

Selon le traité, l'URSS s'engage solennellement à respecter l'intégrité territoriale du Mandchoukouo tandis que le Japon s'engage à respecter l'intégrité territoriale de la République populaire de Mongolie, et ce, pour une durée de 5 ans. (article 3 du traité)

L'URSS souhaitait éviter un déploiement de ses forces en Extrême-Orient pour pouvoir se concentrer le théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale, le Troisième Reich représentant l'ennemi principal. Le 9 août 1945, trois mois après la capitulation nazie et en rapport avec les bombardements nucléaires américains de Hiroshima et Nagasaki, l'Armée rouge envahit la Mandchourie après lui avoir déclaré la guerre la veille.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_nippo-sovi%C3%A9tique



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Gyokuon-hōsō

Le Gyokuon-hōsō (littéralement « Voix radiodiffusée du Joyau ») est l’allocution radiophonique que l’empereur du Japon Hirohito adressa à la population de l’archipel le 15 août 1945, lui annonçant que le pays acceptait les termes de la Déclaration de Potsdam, mettant ainsi fin à la Guerre du Pacifique, et donc à la Seconde Guerre mondiale.



[…]



Le texte de la déclaration en français est adapté de la traduction du livre Hiro-Hito : L’empereur ambigu d’Edward Behr. Il est également repris à l’identique dans le livre Les 100 discours qui ont marqué le XXe siècle.


« À Nos bons et loyaux sujets,

Après avoir mûrement réfléchi aux tendances générales prévalant dans le monde et aux conditions actuelles de Notre Empire, Nous avons décidé de régler, par une mesure exceptionnelle, la situation en cours.

Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine et de l'Union soviétique, que Notre Empire accepte les termes de leur Déclaration commune.

Nous efforcer d'établir la prospérité et le bonheur de toutes les nations, ainsi que la sécurité et le bien-être de Nos sujets, telle est l'obligation qui Nous a été solennellement transmise par Nos Ancêtres Impériaux et que Nous portons dans Notre Cœur. C'est d'ailleurs du fait de Notre sincère volonté d'assurer la sauvegarde du Japon et la stabilité du Sud-Est asiatique que Nous avons déclaré la guerre à l'Amérique et au Royaume-Uni, car la pensée d'empiéter sur la souveraineté d'autres nations ou de chercher à agrandir notre territoire était bien éloignée de Nous. Mais voici maintenant près de quatre années que le conflit se prolonge. Bien que chacun ait fourni ses meilleurs efforts – en dépit des vaillants combats menés par Nos forces militaires et navales, de la diligence et de l'assiduité de Nos serviteurs et dévouement de Nos cent millions de sujets – la guerre a suivi son cours, mais pas nécessairement à l'avantage du Japon, tandis que les tendances générales prévalant dans le monde se sont toutes retournées contre ses intérêts. En outre, l'ennemi a mis en œuvre une bombe nouvelle d'une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable et décime bien des vies innocentes. Si Nous continuions à combattre, cela entraînerait non seulement l'effondrement et l'anéantissement de la nation japonaise, mais encore l'extinction complète de la civilisation humaine. Cela étant, comment pouvons-Nous sauver les multitudes de Nos sujets ? Comment expier Nous-mêmes devant les esprits de Nos Ancêtres Impériaux ? C'est la raison pour laquelle Nous avons donné l'ordre d'accepter les termes de la Déclaration commune des Puissances.

Nous ne pouvons qu'exprimer le sentiment de notre plus profond regret à Nos Alliés du Sud-Est asiatique qui ont, sans faillir, coopéré avec Notre Empire pour obtenir l'émancipation des contrées orientales. La pensée des officiers et soldats, ainsi que de tous les autres, tombés au champ d'honneur, de ceux qui ont péri à leur poste, de ceux qui ont trépassé avant l'heure et de toutes leurs familles endeuillées, Nous serre le cœur nuit et jour. Le bien-être des blessés et des victimes de la guerre, et de tous ceux qui ont perdu leur foyer et leurs moyens d'existence, est l'objet de Notre plus vive sollicitude. Les maux et les douleurs auxquels Notre nation sera soumise à l'avenir vont certainement être immenses. Nous sommes pleinement conscient des sentiments les plus profonds de vous tous, Nos sujets.

Cependant, c'est en conformité avec les décrets du temps et du sort que Nous avons résolu d'ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes les générations à venir en endurant ce qui ne saurait être enduré et en supportant l'insupportable. Ayant pu sauvegarder et maintenir la structure de l'État impérial, Nous sommes toujours avec vous, Nos bons et loyaux sujets, Nous fiant à votre sincérité et à votre intégrité. Gardez-vous très rigoureusement de tout éclat d'émotion susceptible d'engendrer d'inutiles complications ; de toute querelle et lutte fratricides qui pourraient créer des désordres, vous entrainer hors du droit chemin et vous faire perdre la confiance du monde. Que la nation entière se perpétue comme une seule famille, de génération en génération, toujours ferme dans sa foi en la pérennité de son sol divin, gardant toujours présents à l'esprit le lourd fardeau de ses responsabilités et la pensée du long chemin qu'il lui reste à parcourir. Utilisez vos forces pour les consacrer à construire l'avenir. Cultivez les chemins de la droiture ; nourrissez la noblesse d'esprit ; et travaillez avec résolution, de façon à pouvoir rehausser la gloire immanente de l'État impérial et vous maintenir à la pointe du progrès dans le monde. »



https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyokuon-h%C5%8Ds%C5%8D
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyDim 29 Nov - 17:04

Hideki Tōjō


Hideki Tōjō né le 30 décembre 1884 et mort le 23 décembre 1948 est un général et homme d'État japonais. Il fut le Premier ministre de l'Empire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944, et fut condamné à mort par le Tribunal de Tokyo.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideki_T%C5%8Dj%C5%8D


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Kuniaki Kaiso


Kuniaki Koiso est un homme d'État japonais né le 22 mars 1880 à Utsunomiya d'une ancienne famille de samouraïs, dans la préfecture de Tochigi et mort le 3 novembre 1950 à Tokyo.
Il a été général de l'armée impériale japonaise et gouverneur de Corée puis le 41e premier ministre du Japon du 22 juillet 1944 au 7 avril 1945. Les unités kamikaze ont été créées pendant son mandat. Il démissionna à la suite de l'offensive alliée de la bataille d'Okinawa. Il fut ensuite reconnu coupable de crimes de guerre et condamné à la réclusion à perpétuité. Il est décédé à la prison de Sugamo.

Avec le prince Kotohito Kan'in, il fut l'un des principaux propagandistes du Koshitsu Shinto.



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Kantaro Suzuki


Kantarō Suzuki né à Kube dans la province d'Izumi (de nos jours Sakai dans la préfecture d'Osaka) le 18 janvier 1868, mort le 17 avril 1948, était un officier de marine et homme d'État japonais. Amiral de la Marine impériale japonaise, il fut premier ministre du Japon du 7 avril au 17 août 1945, et contribua à faire accepter par l'Empire sa reddition face aux Alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Diplômé en 1884 de l'Académie navale impériale du Japon, Suzuki fut promu enseigne de vaisseau, puis lieutenant en 1892. Il servit dans la première guerre sino-japonaise en 1894 et 1895. Attaché militaire en Allemagne de 1901 à 1903, il servit ensuite dans la guerre russo-japonaise. Vice-amiral, puis amiral, il fut grand chambellan de l'Empereur de 1929 à 1936.



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Iwo Jima


La bataille d'Iwo Jima est l'assaut, durant la guerre du Pacifique, mené par les forces américaines sur l'île japonaise d'Iwo Jima, petite île faisant partie de l'archipel d'Ogasawara, à environ 1 000 km au sud de Tokyo et solidement défendue par l'Armée impériale japonaise. Elle se déroula entre février et mars 1945 et s'acheva par la conquête de l'île par les Américains au prix de 20 703 tués et 1 152 japonais disparus (la quasi-totalité de la garnison) et 6 821 tués, 492 disparus et 19 189 américains blessés.

La bataille a été particulièrement médiatisée par la photographie des Marines érigeant le drapeau au sommet du mont Suribachi (prise le 23 février 1945 par le photographe américain Joe Rosenthal).


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Okinawa


La bataille d'Okinawa se déroule du 1er avril au 22 juin 1945, soit quatre-vingt-deux jours, dans l'archipel Okinawa au Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Dernière grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, elle a été l'une des plus sanglantes sur le théâtre du Pacifique. C'est également le plus grand assaut amphibie de la guerre du Pacifique.

Au terme d'un long effort de conquête de plusieurs îles toujours plus proches du Japon, les Alliés prévoient d'utiliser Okinawa, une grande île à 550 km de l'archipel japonais, comme base de l'assaut final contre le Japon. La possession de l'île doit aussi permettre d'intensifier les frappes aériennes sur le Japon en prévision de l'invasion. La prise d'Okinawa permet enfin de couper les dernières lignes d'approvisionnement avec le Sud-Est de la Chine. Des forces considérables sont mises en œuvre car au fur et à mesure de la conquête, les Américains sont confrontés à un ennemi toujours plus agressif et déterminé.

Pour le commandement japonais, l'île d'Okinawa est le prolongement stratégique d'Iwo Jima. Il était persuadé que les Alliés auraient impérativement besoin de l'archipel pour lancer une future offensive amphibie au cœur du Japon, ce qui faisait d'Okinawa la clé de l'Empire. Les préparatifs pour la défense y ont donc été extrêmement poussés.

La bataille a été dénommée le « typhon de l'acier » en anglais (nom de code « opération Iceberg »), et Tetsu no ame (« pluie d'acier ») ou Tetsu no Bofu (« vent violent d'acier ») en japonais. Les surnoms se réfèrent à la férocité des combats, à l'intensité des attaques kamikazes des défenseurs japonais, et au nombre des navires et véhicules blindés alliés qui ont participé à l’opération. Selon des sources gouvernementales d'Okinawa, le Japon a perdu 77 166 soldats, tués ou suicidés, et les Alliés dénombrent 14 009 morts (et un total estimé à plus de 65 000 victimes de toutes sortes). Simultanément, entre 42 000 à 150 000 civils ont été tués. Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki et l'invasion soviétique de la Mandchourie poussent finalement le Japon à se rendre moins de deux mois après la fin des combats à Okinawa.



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Peleliu


La bataille de Peleliu, nom de code Operation Stalemate II (« Impasse » en français), s'est déroulée durant la Seconde Guerre mondiale entre les États-Unis et le Japon dans le Pacifique entre septembre et novembre 1944 sur l'île de Peleliu dans l'archipel des Palaos.

Les forces américaines, constituées à l'origine de la seule 1re division de Marines, plus tard renforcée par la 81e division d'infanterie de l'armée, se sont battues pour cette petite île de corail et son terrain d'aviation. Le général américain William H. Rupertus, le commandant de 1re division de Marines, avait prévu que l'île serait sécurisée en quatre jours, mais en raison de fortifications bien installées et de la forte résistance japonaise, les combats ont duré plus de deux mois. Cette bataille est sûrement la plus controversée de la guerre, en raison de la valeur stratégique douteuse de l'île et du grand nombre de morts. En effet, après la victoire américaine décisive dans la bataille de la mer des Philippines, l'amiral William Halsey estimait que l'aviation japonaise ne représentait plus une menace aussi sérieuse et l'objectif de Peleliu apparaissait donc moins stratégique.

Proportionnellement au nombre d'hommes impliqués, Peleliu a été après Iwo Jima la seconde bataille la plus meurtrière de la guerre du Pacifique pour les Américains, un tiers de ceux y étant engagés ayant été soit tués soit blessés ; en ne prenant en compte que les unités et bataillons d'infanterie de combat le taux de pertes sur l'île atteignit près de 65 %. Plus de 97 % des défenseurs japonais périrent de leur côté. Les deux armées se sont mutuellement annihilées dans une bataille d'attrition où la sauvagerie des deux camps et l’âpreté des combats ont été jugées comme inégalées après-guerre par les vétérans des précédents et des suivants affrontements contre l'Empire nippon.

Après la fin de la bataille, quelques escarmouches ont continué à éclater sporadiquement. Le dernier groupe de soldats japonais, constitué de 26 hommes, ne s'est rendu aux troupes américaines stationnées sur place que le 21 avril 1947, soit près de deux ans et demi après la fin de la conquête de l'île.


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Shin’yo


Un shin'yō est une vedette-suicide armée d'un peu plus de 250 à 300 kilos d'explosifs. Ils ont été mis au point par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre du programme des unités spéciales d'attaque japonaises.


Les shin'yō étaient des vedettes rapides, manœuvrées par un seul homme, et qui pouvaient atteindre une vitesse de 55 km/h. Elles pouvaient être armées, soit de deux grenades anti-sous-marines, soit d'une charge explosive montée à la proue. Les vedettes équipées de grenades sous-marines n'étaient pas des vedettes kamikazes à proprement parler, puisque leur but était de larguer les charges et de faire demi-tour avant leur explosion. Bien que les chances de survie à la vague créée par l'explosion puissent sembler bien minces, un certain nombre de pilotes de ces vedettes ont réussi à en réchapper.




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Quartier général impériale souterrain de Matsushiro


Le quartier-général impérial souterrain de Matsushiro (Matsushiro Daihon'ei Ato, lit. Quartier-général impérial de Matsushiro) est un complexe souterrain construit durant la Seconde Guerre mondiale sous la ville de Matsushiro près de Nagano. L'abri a été conçu pour être utilisé pour abriter l'empereur Hirohito, sa famille et le quartier-général impérial et leur permettre de continuer à diriger les forces japonaises contre l'invasion prévue des forces alliées.

Plusieurs parties de la grotte sont aujourd'hui ouvertes au public et sont considérées comme une attraction touristique par la ville de Nagano.


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Shigenori Tōjō


Shigenori Tōgō, né le 10 décembre 1882 à Hioki dans la préfecture de Kagoshima au Japon et décédé en prison de la cholécystite à l'âge de 67 ans le 23 juillet 1950 à Tokyo, est un diplomate et homme politique japonais qui fut ministre des Affaires étrangères, ministre des Affaires coloniales et ministre de la Grande Asie orientale au sein du gouvernement de Meiji.



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Korechika Anami


Korechika Anami (21 février 1887 - 15 août 1945) est un général japonais de la Seconde Guerre mondiale.


En avril 1945, il devient ministre de la Guerre du Japon ; il a de grands pouvoirs en tant que membre du Cabinet et du Conseil suprême de la direction de la guerre. Il fut connu comme le leader qui refusait toute idée de reddition et ordonnait l'arrestation de ceux qui en parlaient. Certains parlent de lui aujourd'hui comme « le vrai modèle d'un samouraï moderne ».

En août 1945, à la suite d'une succession de défaites ininterrompues depuis deux ans, des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et de l'invasion soviétique, le Conseil suprême de guerre analysa, à la demande de l'empereur Hirohito, les possibilités d'accepter la Déclaration de Potsdam et de procéder à la reddition de l'Empire.

Anami n'envisageait cette reddition qu'à condition d'ajouter quatre conditions qu'il jugeait essentielles : le désarmement des troupes par les autorités japonaises, le jugement des criminels par les autorités japonaises, l'absence de forces d'occupation sur le sol japonais et la préservation du régime impérial et de l'empereur. Il était appuyé par le chef d'état-major de l'armée Yoshijiro Umezu et le chef d'état-major de la marine Soemu Toyoda. À défaut, il envisageait qu'une grande bataille soit menée sur la terre japonaise qui, selon lui, causerait beaucoup de pertes aux Alliés et permettrait au Japon d'éviter la reddition.

L'autre moitié du conseil menée par le premier ministre Suzuki ne souhaitait quant à elle qu'une seule condition : le maintien de l'institution impériale. C'est ce camp qui l'emporta à la suite de l'intervention de l'empereur.

Quelques jours avant la reddition, des officiers vinrent le voir pour lui proposer un coup d'État (l'Incident de Kyūjō), mais Anami refusa, et ordonna à ses officiers d'abandonner leur projet, disant plus tard à son beau-frère « En tant que soldat japonais, je dois obéir à mon empereur. » Le 14 août 1945, il accepta la reddition avec le reste du Cabinet, puis il se fit seppuku tôt le lendemain matin.


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Mitsumasa Yonai


Mitsumasa Yonai, né le 2 mars 1880 et mort le 20 avril 1948, est un amiral de la Marine impériale japonaise et un homme d'État qui fut le 37e Premier ministre du Japon du 16 janvier 1940 au 22 juillet 1940. Il est connu pour sa tendance pro-britannique et pro-américaine, et son opposition à une alliance avec l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste.


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Yoshijiro Umezu

Yoshijirō Umezu  (né le 4 janvier 1882, mort le 8 janvier 1949) fut le chef d'état major de l'armée impériale japonaise de 1944 à 1945, après la destitution de Hideki Tojo par Hirohito.

Durant les années 1920, Umezu fut un membre de la faction du contrôle menée par le général Kazushige Ugaki avec l'aide des généraux Kuniaki Koiso, Hajime Sugiyama, Tetsuzan Nagata et Hideki Tōjō. Leur faction était modérée contrairement à la faction de la voie impériale guidée par Sadao Araki et dont la vision était plus radicale.

Nommé au conseil suprême de guerre en 1944, Umezu, comme le ministre de l'Armée Korechika Anami et le chef d'état-major de la marine Soemu Toyoda, était opposé à une reddition en août 1945. Il souhaitait le respect de quatre conditions : le désarmement des troupes par les autorités japonaises, le jugement des criminels par les autorités japonaises, l'absence de forces d'occupation en sol japonais et la préservation du régime impérial et de l'Empereur. À défaut, il pensait que les militaires devaient continuer le combat et infliger de lourdes pertes aux alliés lors de leur débarquement en sol japonais. Selon lui, cette stratégie permettait au Japon de mieux négocier la paix et les conditions d'après-guerre.

L'empereur Showa trancha finalement en se contentant de la dernière condition et le Japon capitula. Avec le ministre Shigemitsu, Umezu signa les documents de reddition à bord de l'USS Missouri le 2 septembre 1945.

Après la guerre, Umezu fut jugé pour crimes de guerre, comme plusieurs autres hauts responsables de l'Empire du Japon. Il fut condamné par le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient à l'emprisonnement à vie le 12 novembre 1948 mais succomba de cancer quelque temps après, en janvier 1949. Il s'est converti au christianisme pendant sa courte détention.



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Koshijro Oikawa


Koshirō Oikawa, né le 16 février 1883 et mort le 9 mai 1958, est un amiral de la Marine impériale japonaise. Il exerce des commandements importants pendant la seconde guerre sino-japonaise, à la tête de la 3e Flotte, par deux fois, et de la Flotte de la Zone de Chine. C'est un partisan déterminé de la “faction du traité”, et opposé à la guerre avec les États-Unis. Il est ministre de la Marine dans le cabinet du Prince Konoe à partir de septembre 1940, jusqu'à la constitution du cabinet du général Tojo, qui l'écarte, en octobre 1941. Il retrouve un commandement fin 1943, comme Commandant-en-Chef de la Flotte d'Escorte, et peu après que le général Tojo a été remplacé, fin juillet 1944, comme Premier ministre, il est nommé Chef de l'État-Major Général de la Marine. Il en démissionne en mai 1945.



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Soemu Toyoda


Soemu Toyoda, 22 mai 1885 - 22 septembre 1957) était un amiral de la Marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.


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Kōichi Kido


Le marquis Kōichi Kido, 18 juillet 1889 – 6 avril 1977, qui sert de gardien du sceau privé du Japon de 1940 à 1945, est le plus proche conseiller de l'empereur Shōwa pendant toute la Seconde Guerre mondiale.



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Iris Chang

Iris Shun-Ru Chang (chinois traditionnel : 張純如 ; sinogramme simplifié : 张纯如 ; pinyin : Zhāng Chúnrú), née le 28 mars 1968, décédée le 9 novembre 2004 est une historienne et journaliste sino-américaine connue pour son best-seller Le Viol de Nankin (1997) qui raconte l'histoire du massacre de Nankin. Elle s'est suicidée après un épisode dépressif.



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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyDim 29 Nov - 19:01

Robert J.C. Butow


Robert Joseph Charles Butow (né le 19 mars 1924 et mort le 17 octobre 2017) est un professeur émérite d'histoire du Japon à l'Université de Washington à Seattle. Auteur de plusieurs ouvrages il fait autorité relativement au Japon durant la Seconde Guerre mondiale.

Robert Butow naît à San Mateo en Californie. Enfant, il déménage avec sa famille à Menlo Park toujours en Californie. Il fréquente ensuite le collège de l'Université Stanford où il est membre de l'armée de réserve et étudiant en langue japonaise. Lorsque son unité de l'armée de réserve est activée, il est sélectionné pour suivre les cours de langue japonaise de l'école militaire.

Butow sert dans l'United States Army durant les premiers mois de l'occupation du Japon en 1945 et 1946 et s’intéresse à l'histoire et à la culture japonaise. Après sa décharge comme sous-lieutenant, il retourne à Stanford.



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Prince Fuminaro Konoe


Fumimaro Konoe, né le 12 octobre 1891 à Tokyo et mort suicidé le 16 décembre 1945 dans la même ville, est un homme d'État japonais. Il est Premier ministre du Japon à trois reprises : il exerce du 4 juin 1937 au 5 janvier 1939, du 22 juillet 1940 au 18 juillet 1941 et enfin du 18 juillet 1941 au 18 octobre 1941.



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Famille impériale


La maison impériale ou famille impériale (皇室, Kōshitsu) du Japon, aussi nommée lignée Yamato, comprend les membres de la famille étendue de l’empereur du Japon qui conservent des obligations officielles, et dont les biens appartiennent au trône du chrysanthème et sont donc gérés par l’Agence de la maison impériale.

Il s’agit de la plus ancienne dynastie régnante au monde puisque selon la tradition japonaise, elle remonte au fondateur mythique du Japon, l’empereur Jinmu, qui aurait régné de -660 à -585. Quoi qu’il en soit, tous les empereurs historiquement reconnus du Japon, depuis l’empereur Ōjin qui a occupé le trône vraisemblablement à la fin du IIIe siècle, sont issus de cette lignée.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_imp%C3%A9riale_du_Japon




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Grand chambellan

Le grand chambellan du Japon(autrefois Omobito-machigimi) est le serviteur et aide personnel de l'empereur du Japon. Gardien du sceau privé et du sceau d'État, sa fonction civile fut créée pendant l'ère Meiji. Aujourd'hui assisté par le vice-grand chambellan, il dirige le conseil des chambellans, une division de l'agence impériale responsable de l'organisation de l'emploi du temps quotidien de l'empereur. En ancien japonais, le chambellan est parfois nommé 公卿 (Maetsukimi).



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Hisanori Fujita



Hisanori Fujita (30 octobre 1880 – 23 juillet 1970) est un officier naval japonais, puis, après s'être retiré de la marine, chambellan du Japon et conseiller de l'empereur du Japon durant la Seconde Guerre mondiale.



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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyDim 29 Nov - 21:01

Conférence de Téhéran


La conférence de Téhéran, qui se déroula du 28 novembre au 1er décembre 1943 durant la Seconde Guerre mondiale, fut la première rencontre réunissant Churchill, Roosevelt et Staline, soit les trois principaux dirigeants des Alliés. Une décision politique et deux décisions militaires importantes y furent prises :

le principe d’un démembrement de l’Allemagne, d’un partage de l’Europe en zones d’influence et du déplacement de la Pologne vers l’ouest ;
• le rejet par Staline et Roosevelt du projet britannique d’offensive par la Méditerranée et les Balkans ;
• l’organisation d’un débarquement en Normandie en juin 1944.



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Conférence de Yalta


La conférence de Yalta est une réunion des principaux responsables de l'Union soviétique (Joseph Staline), du Royaume-Uni (Winston Churchill) et des États-Unis (Franklin D. Roosevelt). Elle s'est tenue du 4 au 11 février 1945 dans le palais de Livadia, situé dans les environs de la station balnéaire de Yalta en Crimée. Elle a été préparée par la conférence de Malte du 31 janvier au 2 février 1945, où les Etats-Unis et le Royaume-Uni se sont concertés pour présenter un front uni à Staline sur la planification de la campagne finale contre les troupes allemandes et japonaises et sur la limitation de la progression de l'Armée rouge en Europe centrale. Les buts de la conférence de Yalta sont les suivants :

adopter une stratégie commune afin de hâter la fin de la Seconde Guerre mondiale ;
• régler le sort de l’Europe après la défaite du Troisième Reich ;
• garantir la stabilité du nouvel ordre mondial après la victoire.


L'objectif principal de Staline est de faire confirmer les résultats de la conférence interalliée de Moscou du 9 octobre 1944 esquissant un plan de partage de l'Europe du Sud-Est en « zones d'influence » pour l'après-guerre. Ce sont ces résultats qui, ajoutés à ceux de la seconde conférence de Québec, débouchent sur la « guerre froide ». La version officielle soviétique après la guerre est fondée sur le souci de « préserver l'Union soviétique de futures attaques, comme en 1914 et en 1941, en la protégeant par un glacis territorial et politique ». La diplomatie soviétique œuvre donc pour commencer à la création d’une Pologne dirigée par un gouvernement ami de l'URSS.
Churchill et Roosevelt cherchent à obtenir de Staline la promesse que l'URSS entre en guerre contre le Japon dans les trois mois après la capitulation de l’Allemagne et les deux sont donc prêts à faire des concessions.
Staline négocie d'autant plus en position de force que les troupes soviétiques ne sont plus qu’à une centaine de kilomètres de Berlin.
Par ailleurs, Roosevelt, dont la santé se dégrade, affiche une totale méconnaissance des valeurs morales de son interlocuteur en affirmant :
« Si je lui donne tout ce qu'il me sera possible de donner sans rien réclamer en échange, noblesse oblige, il ne tentera pas d'annexer quoi que ce soit et travaillera à bâtir un monde de démocratie et de paix. »

Enfin, les médias et les manuels scolaires présentent souvent cette conférence comme un « partage du monde entre puissants », idée tenace déjà dénoncée dans un article de Raymond Aron, « Yalta ou le mythe du péché originel », dans Le Figaro du 28 août 1968. Cette « image faussée a une double origine. D'une part, elle est le reflet, a posteriori, du partage effectif du monde, survenu à partir de 1947, dans le cadre de la Guerre froide. D'autre part, elle exprime le ressentiment de responsables frustrés par leur absence de la conférence ou ses résultats ».


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L’armée du Kwantung


L’armée du Guandong (ou du Kwantung ou du Kantō, en japonais 関東軍 kantōgun) est un groupe d’armées de l’armée impériale japonaise créée en avril 1906 et dissoute en 1945. Elle prit le nom de la péninsule du Guandong, où elle était basée. Son quartier général se trouvait à Xinjing (aujourd’hui Changchun). Elle devint le groupe d’armées le plus important et le plus prestigieux de l’armée impériale.

Plusieurs de ses membres, comme le commandant Hideki Tōjō, ont été promus à des postes importants tant dans l’armée que dans le gouvernement civil. Le prince Tsuneyoshi Takeda y occupa le poste d’officier de liaison avec le Quartier général impérial.

L’unité 731 y fut incorporée par décret impérial en 1936.

L’armée du Guandong fut détruite par une offensive de l’Armée rouge en date du 9 août 1945 lors de l'invasion soviétique de la Mandchourie. Sous le commandement du maréchal Vassilievski, les Soviétiques tuèrent plus de 80 000 soldats japonais et en firent 640 000 prisonniers lors de l'évacuation du Mandchoukouo.


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Prince Naruhiko Higashukuni


Le prince Naruhiko Higashikuni (3 décembre 1887 - 20 janvier 1990) est un homme d'État, le 43e Premier ministre du Japon du 17 août 1945 au 9 octobre 1945, soit une période de 54 jours. Il est membre de la famille impériale japonaise, et demi-frère du prince Yasuhiko Asaka et oncle de l'empereur Shōwa de par son mariage avec la princesse Toshiko, dernière enfant de l'empereur Meiji. Il est en outre le seul membre de la famille impériale à avoir été chef de gouvernement. Son mandat de Premier ministre est le plus court de l'histoire du Japon. Il est le fondateur de l'Université de Technologie de Chiba.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Naruhiko_Higashikuni




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Déclaration  du Caire



La conférence du Caire (nom de code SEXTANT), tenue du 22 novembre au 26 novembre 1943, porta sur la lutte contre l'Empire du Japon et sur le nouvel ordre des puissances en Asie, une fois la Seconde Guerre mondiale achevée. Elle réunit le président américain Franklin Roosevelt, le Premier ministre britannique Winston Churchill, et le généralissime Tchang Kaï-chek, chef du gouvernement de la République de Chine, qui était désormais reconnue comme un partenaire majeur au sein des Alliés.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_du_Caire_de_1943



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Albert Einstein


Albert Einstein né le 14 mars 1879 à Ulm, dans le Wurtemberg (Empire allemand), et mort le 18 avril 1955 à Princeton, dans le New Jersey (États-Unis), est un physicien théoricien. Il fut successivement allemand, apatride (1896), suisse (1901) et de double nationalité helvético-américaine (1940). Il épousa Mileva Marić, puis sa cousine Elsa Einstein.

Il publie sa théorie de la relativité restreinte en 1905 et sa théorie de la gravitation, dite relativité générale, en 1915. Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de l’effet photoélectrique. Son travail est notamment connu du grand public pour l’équation E=mc2, qui établit une équivalence entre la masse et l’énergie d’un système.
Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands scientifiques de l'histoire, et sa renommée dépasse largement le milieu scientifique. Il est la personnalité du XXe siècle selon l'hebdomadaire Time. Dans la culture populaire, son nom et sa personne sont directement liés aux notions d'intelligence, de savoir et de génie.


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Leo Szilard


Leó Szilárd, né le 11 février 1898 à Budapest et mort le 30 mai 1964 à La Jolla en Californie, est un physicien hongro-américain.

Parmi les premiers à envisager les applications militaires de l'énergie nucléaire dès 1933, il a participé au projet Manhattan tout en menant une action publique contre l'utilisation de ces armes et promouvant le désarmement. Dans la deuxième partie de sa carrière, il s'intéressa à la biologie moléculaire naissante et fut l'un des initiateurs du Laboratoire européen de biologie moléculaire.



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Projet Manhattan



Projet Manhattan est le nom de code du projet de recherche qui produisit la première bombe atomique durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut mené par les États-Unis avec la participation du Royaume-Uni et du Canada. De 1942 à 1946, il fut dirigé par le major-général Leslie Richard Groves du corps des ingénieurs de l'armée des États-Unis. Sa composante militaire fut appelée « Manhattan District » et le terme « Manhattan » remplaça graduellement le nom de code officiel, Development of Substitute Materials, pour désigner l'ensemble du projet. Au cours de son développement, le projet absorba son équivalent britannique, Tube Alloys.

Le projet Manhattan commença modestement en 1939 mais il finit par employer plus de 130 000 personnes et coûta près de 2 milliards de dollars américains en 1945, soit environ 26 milliards de dollars en 2013. Plus de 90 % des frais furent consacrés à la construction des usines et à la production des matériaux fissiles et moins de 10 % au développement et à la fabrication des armes. Les travaux de recherche et de production se déroulèrent sur plus de trente sites, certains étant secrets, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada. À la suite de ceux-ci, deux modèles d'armes furent développés durant la guerre. Dans le premier modèle, dit de type canon, un bloc d'uranium était projeté sur un autre pour déclencher une réaction en chaîne. Les blocs étaient composés d'uranium 235, un isotope comptant pour 0,7 % de l'uranium naturel. Comme il était chimiquement similaire à l'isotope le plus abondant, l'uranium 238, et avait presque la même masse, leur séparation fut difficile. Trois méthodes furent employées pour
enrichir l'uranium : la séparation électromagnétique, la diffusion gazeuse et la diffusion thermique. L'essentiel de ces opérations fut réalisé au Laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennessee.

En parallèle des travaux sur l'uranium, des recherches furent menées pour produire du plutonium. Des réacteurs furent construits au laboratoire national de Hanford dans l'État de Washington pour irradier l'uranium et le transmuter en plutonium. Ce dernier était ensuite séparé chimiquement de l'uranium. Le principe du canon employé pour le premier modèle d'arme ne pouvait pas être utilisé avec le plutonium et un modèle plus complexe fut développé dans lequel la réaction en chaîne était déclenchée par l'implosion du cœur de l'arme. Les travaux de conception et de fabrication des composants furent menés au  Laboratoire national de Los Alamos dans le Nouveau-Mexique. L'arme au plutonium fut testée pour la première fois lors de l'essai Trinity réalisé le 16 juillet 1945 à Alamogordo au Nouveau-Mexique. Les bombes Little Boy à l'uranium et Fat Man au plutonium furent respectivement utilisées lors des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki.

Le projet Manhattan était étroitement contrôlé et hautement secret mais des espions soviétiques parvinrent à s'infiltrer dans le programme. Il fut également chargé de rassembler des informations sur les recherches atomiques allemandes et, dans le cadre de l'opération Alsos, des personnels du projet Manhattan servirent en Europe, parfois derrière les lignes ennemies, pour rassembler des matériels de recherche et des scientifiques allemands. Dans l'immédiate après-guerre, le projet réalisa des essais sur l'atoll de Bikini dans le cadre de l'opération Crossroads, développa de nouvelles armes, promut le réseau des laboratoires nationaux du département de l'Énergie des États-Unis, soutint la recherche médicale dans le domaine de la radiologie et posa les bases de la propulsion nucléaire navale. Il conserva le contrôle de la recherche et de la production des armes nucléaires américaines jusqu'à la formation de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis en janvier 1947.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Manhattan


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Leslie Richard Groves


Leslie Richard (17 août 1896 à Albany, État de New York - 13 juillet 1970 (à 73 ans) à Washington) est un militaire américain responsable notamment du projet Manhattan.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Leslie_Richard_Groves


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Robert Oppenheimer



Julius Robert Oppenheimer, né le 22 avril 1904 à New York et mort le 18 février 1967 à Princeton (New Jersey, États-Unis), est un physicien américain qui s'est distingué en physique théorique puis comme directeur scientifique du Projet Manhattan. À cause de son rôle éminent, il est régulièrement surnommé le « père de la bombe atomique ». Opposé au développement d'armes thermonucléaires, il est discrédité par le gouvernement américain dans les années 1950 à l'époque du maccarthysme. Réhabilité dans les années 1960, il termine brillamment sa carrière académique.

Élevé dans une famille fortunée, intellectuelle et libérale, il maîtrise l'allemand, l'anglais et le français au point qu'il peut lire les ouvrages des plus grands chimistes, mathématiciens et physiciens de l'époque dans leur langue maternelle. Profitant des enseignements des meilleurs physiciens européens, il publie des articles importants en mécanique quantique, en physique des particules et en physique nucléaire. Il est également reconnu par la communauté scientifique pour la publication d'une thèse concernant la naissance des trous noirs dans l'Univers. Pendant les années 1930, ses travaux théoriques et son prestige font de l'université de Californie à Berkeley l'un des plus importants centres de recherche en physique.

En février 1943, malgré l'opposition des services de sécurité de l'armée américaine due au passé gauchiste d'Oppenheimer, le général Leslie Richard Groves le nomme directeur scientifique du Projet Manhattan. Sous sa direction efficace, le Laboratoire national de Los Alamos met au point les trois premières bombes atomiques de l'Histoire. Même s'il juge que les États-Unis auraient dû transmettre plus d'avertissements au Japon avant de bombarder Hiroshima et Nagasaki, il reste partisan de l'usage des bombes atomiques. Après la Seconde Guerre mondiale, il est nommé président du General Advisory Committee qui conseille la Commission de l'énergie atomique des États-Unis.

En 1953, pendant le maccarthysme, Oppenheimer voit son habilitation de sécurité révoquée en raison de son opposition au développement des armes thermonucléaires. En 1963, il est réhabilité politiquement lorsque le gouvernement des États-Unis lui décerne le prix Enrico-Fermi. Il termine sa carrière à l’Institute for Advanced Study qui devient, sous sa direction, un centre de recherche fondamentale de premier plan.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Oppenheimer
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyLun 30 Nov - 0:59

L’explosion Trinity

Trinity est le nom de code du premier essai d'une arme nucléaire réalisé par les forces armées des États-Unis le 16 juillet 1945 dans le cadre duprojet Manhattan. Le test fut réalisé sur le champ de tir d'Alamogordo à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Socorro au Nouveau-Mexique et démontra la viabilité du type d'arme qui fut utilisé pour le bombardement de Nagasaki le 9 août 1945.

Dans le cadre du projet Manhattan, les scientifiques du laboratoire de Los Alamos développèrent une arme à fission utilisant du plutonium surnommée « Gadget » mais en raison de sa complexité, ils n'étaient pas certains qu'elle fonctionnerait. Il fut donc décidé de réaliser un essai dans une région isolée et inhabitée et le choix se porta à la fin de l'année 1944 sur la zone désertique de Jornada del Muerto au Nouveau-Mexique. Un camp de base abritant les infrastructures de soutien fut construit et il accueillait 425 personnes au moment du test.

Le nom de code Trinity fut proposé par le physicien Robert Oppenheimer dirigeant le laboratoire de Los Alamos en référence à un poème de John Donne sur la Trinité. Craignant un long feu, les scientifiques demandèrent la construction d'un conteneur métallique appelé Jumbo afin de récupérer le plutonium mais ce dernier ne fut finalement pas utilisé. Une répétition fut par ailleurs organisée le 7 mai avec 108 tonnes d'explosifs mélangées à des particules radioactives pour calibrer les instruments.

La détonation de Gadget dégagea une énergie d'environ 21 kilotonnes de TNT et fut considérée comme un succès par les observateurs parmi lesquels figuraient Vannevar Bush, James Chadwick, James Conant, Enrico Fermi, Leslie Groves, Richard Tolman et Robert Oppenheimer. Bien que l'explosion ait été vue et entendue à des dizaines de kilomètres, le public ne fut informé de l'essai que le 12 août à la publication du rapport Smyth.

Devenu un National Historic Landmark en 1965 et inscrit au Registre national des lieux historiques l'année suivante, le site fait aujourd'hui partie de la base de lancement de White Sands et est ouvert au public deux fois par an.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trinity_(essai_atomique)



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Henry Lewis Stimson



Henry Lewis Stimson, né le 21 septembre 1867 à New York et mort le 20 octobre 1950 à Huntington (New York), est un homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est secrétaire à la Guerre entre 1911 et 1913 dans l'administration du président William Howard Taft, gouverneur général des Philippines entre 1927 et 1929, secrétaire d'État entre 1929 et 1933 dans l'administration du président Herbert Hoover et secrétaire à la Guerre entre 1940 et 1945 dans l'administration du président Franklin Delano Roosevelt, puis dans l'administration de son successeur, Harry S. Truman.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Lewis_Stimson


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Harry S. Truman



Harry S. Truman, né le 8 mai 1884 à Lamar (Missouri) et mort le 26 décembre 1972 à Kansas City (Missouri), est un homme d'État américain, 33e président des États-Unis en fonction de 1945 à 1953.

Élu comme vice-président de Franklin D. Roosevelt en 1944, il lui succède à sa mort le 12 avril 1945. Truman préside à la fin de la Seconde Guerre mondiale et lors de la montée des tensions avec l'Union soviétique qui se transforme en guerre froide.
Il passe la plus grande partie de sa jeunesse dans la ferme familiale. Durant la Première Guerre mondiale, il combat en France en tant qu'officier d'artillerie dans une unité de la garde nationale. Après la guerre, il possède brièvement une mercerie et rejoint la machine politique démocrate de Tom Pendergast (en) à Kansas City dans le Missouri. Il est d'abord élu à des fonctions dans l'État avant de remporter un siège de sénateur fédéral en 1934. Il accède à la notoriété nationale durant la guerre en tant que président du comité Truman qui enquête sur les gaspillages, les fraudes et la corruption dans les contrats militaires.
Alors que l'Allemagne capitule quelques semaines après l'accession à la présidence de Truman, il prend la décision d'autoriser les
bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki. Sa présidence marque un tournant dans la politique étrangère des États-Unis, le pays adoptant une volonté interventionniste en conjonction avec ses alliés européens. Travaillant étroitement avec le Congrès, Truman participe à la fondation des Nations unies, applique la doctrine Truman et fait voter le plan Marshall pour reconstruire l'Europe. L'alliance avec l'Union soviétique durant la guerre se transforma en une opposition ouverte dite guerre froide. Il supervise le pont aérien vers Berlin en 1948 et la création de l'OTAN en 1949. Lorsque la Corée du Nord envahit la Corée du Sud en 1950, il envoie immédiatement des troupes américaines et obtient l'approbation des Nations unies pour la guerre de Corée. Après des succès initiaux, les forces des Nations unies sont repoussées par une intervention chinoise et le conflit entre dans une impasse qui dure jusqu'à la fin de la présidence de Truman.
Harry Truman parvient à remporter de justesse l'élection présidentielle de 1948 au terme d'une bonne campagne. Cependant, devenu très impopulaire et devancé dans le New Hampshire lors de la primaire démocrate en vue de l'élection présidentielle de 1952, il renonce à se représenter pour un troisième mandat malgré sa populaire politique de Fair Deal instaurée dans la continuité du New Deal de son prédécesseur. La corruption de son administration, liée à certains membres du cabinet et du personnel de la Maison-Blanche, est une question centrale de la campagne présidentielle, à l'issue de laquelle le candidat démocrate, Adlai Stevenson, est battu par le républicain Dwight D. Eisenhower. Truman quitte ses fonctions le 20 janvier 1953.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_S._Truman


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Comité intérimaire


Le comité intérimaire est un groupe secret de haut niveau créé en mai 1945 par le secrétaire à la Guerre des États-Unis, Henry L. Stimson à la demande des dirigeants du projet Manhattan et avec l’accord du président Harry S. Truman pour conseiller sur les questions relatives à l’énergie nucléaire. Composé d’éminentes personnalités politiques, scientifiques et industrielles, le comité intérimaire dispose d'un mandat très large qui comprend de conseiller le Président sur le contrôle et la diffusion de l'information en temps de guerre et de faire des recommandations sur les politiques et les contrôles d’après guerre relatifs à l’énergie nucléaire, dont la législation. Son premier devoir est de conseiller sur la manière dont les armes nucléaires devraient être employées contre le Japon. Plus tard, il conseille sur la législation pour le contrôle et la régulation de l’énergie nucléaire.



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Composition

Stimson lui-même en est le président.
Les autres membres sont : James F. Byrnes, ancien sénateur américain et bientôt secrétaire à la Guerre, en tant que représentant personnel du président Truman; Ralph Austin Bard , sous-secrétaire de la Marine; William L. Clayton, assistant au secrétaire à la Guerre; Vannevar Bush, directeur du Office of Scientific Research and Development et président de la Carnegie Institution; Karl Taylor Compton, chef du bureau des services techniques au bureau de la recherche et du développement scientifique et président du Massachusetts Institute of Technology; James B. Conant, président du comité national de recherche et de défense et président de l'Université Harvard; et George L. Harrison, assistant de Stimson et président de la New York Life Insurance Company. Harrison préside le comité en l’absence de Stimson mais Byrnes, en tant que représentant personnel du Président en est probablement le membre le plus influent.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Comit%C3%A9_int%C3%A9rimaire



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George L. Harrison


George Leslie Harrison, né à San Francisco le 26 janvier 1887 – décédé à Washington le 5 mars 1958, est un banquier américain, directeur d'une société d'assurance et conseiller de Henry L. Stimson, Secrétaire à la Guerre des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/George_L._Harrison



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Vannevar Bush


Vannevar Bush, né le 11 mars 1890 à Everett dans le Massachusetts et mort le 30 juin 1974 à Belmont dans le Massachusetts, est un ingénieur américain.

Conseiller scientifique du président Roosevelt et chercheur au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il est principalement connu en tant que maître d’œuvre de la recherche scientifique des États-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale et comme l'un des inspirateurs du Web.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vannevar_Bush



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James Bryant Conant


James Bryant Conant (né le 26 mars 1893 à Boston et mort le 11 février 1978 à Hanover) est un chimiste américain.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Bryant_Conant


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Karl Compton



Karl Taylor Compton (14 septembre 1887 – 22 juin 1954) était un physicien américain éminent. Il a notamment été président du MIT de 1930 à 1948. Il a réalisé d'importants travaux sur l'effet photoélectrique, l'ionisation des électrons en milieu gazeux, la fluorescence, l'arc électrique, ou encore les collisions entre électrons et atomes.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Compton



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Enrico Fermi

Enrico Fermi (29 septembre 1901 à Rome - 28 novembre 1954 à Chicago) est un physicien italien naturalisé américain. Ses recherches serviront de socle à l'exploitation de l'énergie nucléaire. Il a été excellent, ce qui est rare, à la fois en physique expérimentale et en physique théorique.

Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1938 « pour sa démonstration de l'existence de nouveaux éléments radioactifs produits par bombardements de neutrons, et pour sa découverte des réactions nucléaires créées par les neutrons lents». Il est également lauréat de la médaille Hughes en 1942, de la médaille Franklin en 1947 et du prix Rumford en 1953.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Enrico_Fermi



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Ernest Orlando Lawrence

Ernest Orlando Lawrence, né le 8 août 1901 à Canton, dans le Dakota du Sud, et mort le 27 août 1958 à Palo Alto, est un physicien américain. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1939 « pour l'invention et le développement du cyclotron et pour les résultats obtenus avec cet instrument, spécialement ceux qui concernent la production d'éléments radioactifs artificiels ». Il a aussi participé au projet Manhattan.

Il eut une longue carrière comme professeur de physique à l’université de Californie à Berkeley. L’élément chimique 103 est appelé lawrencium en son honneur.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Orlando_Lawrence



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Arthur Compton

Arthur Holly Compton (10 septembre 1892 à Wooster, Ohio, États-Unis - 15 mars 1962 à Berkeley, Californie) est un physicien américain. Il est lauréat de la moitié du prix Nobel de physique de 1927 (l'autre moitié a été remise à Charles Wilson) « pour la découverte de l'effet nommé en son nom1 », qui apporte en 1922 la preuve de l'aspect corpusculaire du rayonnement électromagnétique introduit par Planck (1900) et Einstein (1905).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Compton


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Rapport Frank


Le rapport Franck de juin 1945 est signé par d'importants physiciens nucléaires pour recommander que les États-Unis ne se servent pas de la bombe atomique comme arme pour précipiter la reddition du Japon.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Franck
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyLun 30 Nov - 8:51

Clement Attlee


Clement Richard Attlee, 1er comte Attlee, né le 3 janvier 1883 à Londres et mort le 8 octobre 1967 dans la même ville, est un homme d'État britannique, chef du Parti travailliste de 1935 à 1955 et Premier ministre du Royaume-Uni de 1945 à 1951.

Il fut par ailleurs le premier
vice-Premier ministre qu'ait connu le pays, au sein du gouvernement de coalition de guerre constitué entre 1940 et 1945par[color:02ab=color=#cecef6] Winston Churchill, avant de conduire son parti à la victoire électorale à la fin de la guerre. Il fut le premier travailliste à occuper le poste de Premier ministre durant une législature entière, le premier travailliste à diriger une majorité parlementaire travailliste et le premier à diriger le Parti travailliste aussi longtemps.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Clement_Attlee


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Capitulation inconditionnelle


La capitulation sans condition est le fait, pour une ou plusieurs parties belligérantes, de renoncer à la poursuite du conflit et de se soumettre immédiatement aux forces ennemies sans aucune compensation, économique, territoriale, politique ou autre ; renoncement et soumission qui sont traduits en un acte juridique souscrit par les plus hauts représentants, ce qui est plus rare dans le cas d'une simple reddition d'une unité combattante.
On parle de reddition sans condition lorsque les vaincus ne sont pas des forces étatiques, en particulier dans le cadre d'une guerre civile.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitulation_sans_condition



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Shun’ici Kase

Shun'ichi Kase, 23 octobre 1897 – 9 septembre 1956, est un diplomate japonais avant et après la Seconde guerre mondiale.

Shun'ichi Kase est secrétaire du ministre des affaires étrangères Yōsuke Matsuoka en 1941 puis il est chargé d’affaires en Italie à partir de 1943. Par la suite, il sert comme ambassadeur du Japon en Suisse (1945), au Mexique (1952) et en Allemagne de l'Ouest (1953-1956).

Les noms Shun'ichi Kase et Toshikazu Kase sont écrits en japonais avec les mêmes caractères mais il s'agit de deux personnes différentes. Toshikazu est chef de bureau aux affaires étrangères à Tokyo et sert également en tant que secrétaire de plusieurs ministres des Affaires étrangères.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shun%27ichi_Kase


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Mokusatsu


Mokusatsu est un mot japonais. Il se compose de deux kanjis : 黙 (moku, lit. « silence ») et 殺 (satsu, lit. « tuer ») et peut donc signifier soit « opposer une fin de non-recevoir » soit « s'abstenir de tout commentaire ». Certains ont avancé que cette ambiguïté était à l'origine de la décision des États-Unis de lancer les deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mokusatsu


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Paul Tibbets


Paul Warfield Tibbets, Jr., né le 23 février 1915 à Quincy et mort le 1er novembre 2007 à Columbus, est un brigadier-général de l'Armée de l'air des États-Unis, connu pour avoir piloté le bombardier Enola Gay ayant réalisé le premier bombardement atomique de l'histoire sur la ville japonaise d'Hiroshima le 6 août 1945.
Tibbets s'engagea dans l'armée en 1937 et obtint son brevet de pilote en 1938. Après l'attaque de Pearl Harbor, il réalisa des missions de lutte anti-sous-marine dans l'Atlantique et, en février 1942, devint le commandant du 340e groupe de bombardement équipé de bombardiers B-17. L'unité fut déployée en Europe au sein de la 8e Air Force et il mena le premier raid de bombardement stratégique américain diurne en Europe occupée le 17 juillet 1942 ainsi que le premier raid américain comprenant plus de cent appareils le 9 octobre suivant. Tibbets fut choisi pour transporter le major-général Mark W. Clark puis le lieutenant-général Dwight D. Eisenhower à Gibraltar en préparation de l'opération Torch et après 43 missions de combat, il devint le directeur adjoint des opérations de bombardement au sein de la 12e USAAF.
Il retourna aux États-Unis en février 1943 pour participer au développement du bombardier B-29 et fut nommé commandant du 509e groupe composite en septembre 1944. Après sa mission sur Hiroshima qui, avec celle sur Nagasaki, conduisit quelques jours plus tard à la demande de capitulation du Japon, il participa aux essais nucléaires de l'opération Crossroads et aida au développement du bombardier B-47. Ayant pris sa retraite de militaire en 1966, il fut président de l'entreprise Executive Jet Aviation de 1976 à 1987.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Tibbets


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Soemu Toyoda


Soemu Toyoda (22 mai 1885 - 22 septembre 1957) était un amiral de la Marine impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Soemu_Toyoda


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Conférence impériale


La conférence impériale ( Gozen kaigi , lit. « conférence devant le visage noble ») était un conseil extraconstitutionnel réuni dans l'empire du Japon pour discuter des questions importantes de la politique étrangère. L'empereur du Japon assistait à cette conférence.


Les membres de la conférence impériale étaient généralement (en plus de l'empereur lui-même) :
 

le Premier ministre
• le ministre des Affaires étrangères
• le ministre des Finances
• le président du conseil de planification
• le ministre de la Guerre
• le ministre de la Marine
• le chef de l'État-major de l'armée
• le chef de l'État-major de la marine



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_imp%C3%A9riale


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Hiranuma Kiichiro


Hiranuma Kiichirō (28 septembre 1867 dans la préfecture d'Okayama – 22 août 1952) était un homme d'État japonais et le trente-cinquième Premier ministre du Japon du 5 janvier 1939 au 30 août 1939.

Hiranuma avait pour idée politique un Japon organisé en dictature, gouverné par les grands industriels du pays, les aristocrates et les détenteurs du pouvoir militaire. Il soutenait la politique belliciste du Japon envers la Chine, mais ne souhaitait pas la guerre contre les États-Unis. L'Empire du Japon fut néanmoins entraîné dans la guerre contre l'Occident à la suite de la signature du pacte tripartite avec l'Allemagne et à son refus de retirer ses troupes de Chine et d'Indochine française qui mena à l'attaque de Pearl Harbor.
Hiranuma cherchait aussi à promouvoir, notamment par le Shinto d'État, les rites shintoïstes qui devaient selon lui rythmer la vie du pays. Avec le prince Kotohito Kan'in, il mit en place le Conseil de recherche des rites Shintoistes.
Condamné par le Tribunal de Tokyo à la prison à vie, il est libéré sous condition en 1952.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hiranuma_Kiichir%C5%8D


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Max Grässli



RMax Grässli, né le 4 mars 1902 à Aarau et mort le 29 juin 1985 à Zurich, est un diplomate suisse.


Grässli commence à travailler en 1930 pour le Département fédéral des affaires étrangères suisse à la légation de Paris. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est le chargé d'affaires par intérim de la Suisse, membre de la légation suisse à Washington DC3 ; à ce titre, il transmet de l'un à l'autre les communiqués officiels entre les gouvernements en guerre des États-Unis et du Japon.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Gr%C3%A4ssli


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James F. Byrnes


James Francis Byrnes, né le 2 mai 1882 à Charleston (Caroline du Sud) et mort le 9 avril 1972 à Columbia (Caroline du Sud), est un homme politique américain. Membre du Parti démocrate, il est représentant de Caroline du Sud entre 1911 et 1925, sénateur du même État entre 1931 et 1941, juge assesseur de la Cour suprême des États-Unis entre 1941 et 1942, secrétaire d'État des États-Unis entre 1945 et 1947 dans l'administration du président Harry S. Truman puis gouverneur de Caroline du Sud entre 1951 et 1955.




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https://fr.wikipedia.org/wiki/James_F._Byrnes

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Carl Andrew Spaatz


Carl Andrew Spaatz, né le 28 juin 1891 à Boyertown et mort le 14 juillet 1974 à Washington, est un général d'aviation américain de la Seconde Guerre mondiale. Il commanda les forces aériennes alliées occidentales en Europe contre l'Allemagne puis dans le Pacifique contre le Japon. Il fut après guerre le premier chef d'état-major de l'US Air Force nouvellement créée.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_A._Spaatz


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Prince Asaka


Yasuhiko Asaka (2 octobre 1887 – 12 avril 1981), était un membre de la famille impériale du Japon, beau-fils de l'Empereur Meiji (Mutsuhito), demi-frère du prince Naruhiko Higashikuni et oncle de l'Empereur Hirohito. Officier de carrière au sein de l'Armée impériale japonaise, Asaka fut commandant des forces impériales lors de l'assaut final contre Nankin, alors capitale de la Chine nationaliste, en décembre 1937. Il fut impliqué dans le massacre de Nankin, mais exonéré de poursuite par le Commandant suprême des forces alliées.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasuhiko_Asaka


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Shunroku Hata



Shunroku Hata (26 juillet 1879 - 10 mai 1962) est un général japonais qui a servi notamment durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1888, le jeune Hata entre dans l'Armée impériale japonaise. En mai 1939, il devient aide de camp en chef de l'empereur Showa, jusqu'à sa nomination comme ministre de l'Armée, fonction qu'il occupera jusqu'en juillet 1940.

De 1942 à 1944, il est commandant de l'armée d'occupation japonaise en Chine. C'est notamment sous ses ordres qu'eut lieu à l'été 1942 l'extermination d'environ 250 000 civils des provinces du Zhejiang et du Jiangxi (PBS Perilous Flight) et, en mai 1943, le massacre de Changjiao.

En 1944, il devient commandant de la deuxième armée générale qui doit veiller à la protection de l'ouest du Japon et dont le QG est à Hiroshima. Après la guerre, en 1948, il est condamné par le Tribunal de Tokyo à la prison à perpétuité pour crimes de guerre. Libéré avec ses pairs en 1955 par le gouvernement d'Ichiro Hatoyama, il est mort en 1962.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Shunroku_Hata

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Kan’in Haruhito


Le prince Kan'in Haruhito, né le 3 août 1902 et mort le 14 juin 1988, est un officier de carrière dans l'Armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale et le 7e (et dernier) chef de la lignée Kan'in-no-miya de la branche cadette shinnōke de la maison impériale du Japon.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Kan%27in_Haruhito


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Yoshihiro Takagawa


Yoshihiro Tokugawa (7 novembre 1906 - 2 février 1996) est une personnalité politique japonaise du milieu jusqu'à la fin du XXe siècle. Petit-fils de Tokugawa Yoshikatsu, dernier daimyo du domaine d'Owari, il est grand Chambellan du Japon de 1985 à 1988, et sert de conseiller personnel de l'empereur du Japon. Yoshihiro est connu pour avoir sauvé, lors de l'incident de Kyūjō, l'enregistrement du discours de reddition de l'empereur Hirohito de la destruction par des responsables de l'armée qui voulaient continuer la guerre.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshihiro_Tokugawa


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Kojun



L'impératrice Nagako de Kuni (6 mars 1903 - 16 juin 2000) était une impératrice consort puis impératrice douairière du Japon. Elle était l'épouse de l'empereur Shōwa, la mère de l'ancien empereur émérite du Japon, Akihito, ainsi que de six autres enfants dont cinq filles, et la grand-mère de l'actuel empereur, Naruhito. Son nom posthume, Kōjun, signifie « pureté parfumée ».

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Nagako[/b][/color][/size]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyLun 30 Nov - 9:28

Kenji Hatamaka


Le major Kenji Hatanaka, né le 28 mars 1912 et mort le 15 août 1945, est un soldat japonais et un des principaux conspirateurs du plan visant à s'emparer du palais impérial et empêcher la diffusion du discours de capitulation de l'empereur Hirohito destiné à mettre un terme à la Seconde Guerre mondiale.


Hatanaka sert dans la section des affaires militaires du ministère japonais de la guerre à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En tant que co-dirigeant d'un groupe d'officiers japonais déterminés à empêcher l'acceptation de la déclaration de Potsdam et donc la reddition du Japon, Hatanaka tente un coup d'État les 14 et 15 août 1945. Après avoir échoué à obtenir le soutien du ministre de la guerre, le général Korechika Anami. Hatanaka s'organise avec un certain nombre d'autres officiers et réussit à occuper le palais impérial et l'Agence impériale.

Ayant encore besoin d'un soutien de haut niveau pour sa cause, il tente de faire appel au général Takeshi Mori, commandant de la première division des gardes de l'armée impériale japonaise. Mori ne s'engage pas et Hatanaka, frustré, tire et le tue. Hatanaka et ses hommes passent ensuite plusieurs heures à chercher l'enregistrement qui a été fait du discours de l'Empereur annonçant la capitulation du Japon, discours destiné à une diffusion publique. Après avoir échoué à localiser les enregistrements, il occupe le bâtiment de la NHK dans une dernière tentative d'empêcher la radiodiffusion du discours. Cependant, toujours sans soutien de haut niveau et sans les enregistrements, Hatanaka abandonne son coup après avoir reçu du quartier général de l'armée du district de l'Est des ordres directs pour ce faire.

Après l'échec du coup d’État, Hatanaka se rend sur la place faisant face au palais impérial. Avec l'autre conspirateur, le lieutenant-colonel Jirō Shiizaki, il se suicide par balle. Dans la poche de Hatanaka se trouve son poème d'adieu :
« Je n'ai rien à regretter maintenant que les sombres nuages ont disparu du règne de l'empereur ».


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenji_Hatanaka

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Okikatsu Arao


Le colonel Okikatsu (Koko) Arao, 18 mars 1902 – 22 août 1974, est un des participants au complot pour empêcher la diffusion de la déclaration de reddition de l'empereur Hirohito du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est chef de la section des affaires de guerre au bureau des affaires militaires de l'armée impériale japonaise.


Compte tenu de son poste relativement élevé, Arao agit dans une certaine mesure en tant que représentant des conspirateurs, et espère obtenir l'aide de Korechika Anami, le ministre de la guerre. Lors d'une réunion avec Anami durant la nuit du 13 août (deux jours avant la capitulation), Arao est informé que le cabinet se tient derrière les décisions de l'Empereur et qu'en aucun cas, le Japon ne peut se permettre de continuer à se battre. Quel qu’impensable qu'elle soit, la reddition est la seule possibilité.

L'un des principaux apports d'Arao au « coup d’État » est la rédaction d'une « Instruction pour les troupes » qui doit être diffusée à l'ensemble des soldats du Japon afin de les encourager à continuer à se battre. Cette initiative est à l'origine soutenue et approuvée par le général Anami; Cependant, alors qu'il parle avec le ministre de la guerre, plusieurs des membres les plus téméraires de la conspiration ont diffusé auparavant un texte plus inflammatoire.

Le lendemain matin, Arao et les autres conspirateurs se réunissent pour mettre au point les détails pratiques de leur plan pour prendre le contrôle du palais impérial, placer l'empereur en résidence surveillée et empêcher la diffusion du discours de capitulation. Arao rédige les ordres qui doivent être donnés aux éléments de la division des gardes impériaux et autres groupes impliqués dans le coup d’État. Les conspirateurs rencontrent Anami une fois encore; le ministre, ayant hésité dans un sens et dans l'autre à plusieurs reprises dans son soutien au plan, leur dit une fois encore que le « coup » doit être abandonné et que Yoshijirō Umezu, le chef d'État major estime que l'usage de la force dans l'enceinte du palais serait sacrilège.

Bien qu'étant un des conspirateurs d'origine, Arao se détourne finalement du « coup » et aide à rédiger le document d'accord du général indiquant que les officiers signataires jurent de se soumettre à la volonté de l'empereur.

Contrairement à beaucoup d'autres conspirateurs, Arao survit aux événements du 15 août 1945 et continue de nombreuses années plus tard à admirer le général Anami ainsi que le dévouement et la force de caractère dont il a fait preuve pour mettre un terme à la guerre de la façon dont il l'a fait.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Okikatsu_Arao

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Masataka Ido


Masataka Ida, 5 octobre 1912 - 6 février 2004, est un lieutenant-colonel de la section des affaires militaires du ministère japonais de la Guerre, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Stationné à Formose (Taiwan), il est rappelé à Tokyo au début de 1945. Avec le Major Kenji Hatanaka et quelques autres, il est l'un des principaux conjurés dans un complot visant à renverser le gouvernement du premier ministre Kantarō Suzuki; ils souhaitent voir l'établissement de la loi martiale sous le ministre de la guerre Korechika Anami.

Le plan change cependant, dans un tracé, conçu par le major Hatanaka, pour s'emparer du palais impérial et empêcher la radiodiffusion du discours de capitulation de l'empereur Hiro Hito. Le lieutenant colonel Ida ne prend part que brièvement à ce complot et essaye de convaincre Hatanaka de s'en retirer.

Ida considère la reddition comme un suicide de la part de la nation dans son ensemble et comme une tentative par les membres du cabinet de sauver leur propre vie, sans aucun égard pour l'honneur de la nation. Il décide que le seul moyen pour l'armée de retrouver son honneur et de présenter des excuses à l'empereur pour la défaite consiste pour eux à se suicider en masse par seppuku. Faute de quoi, il a l'intention de commettre seppuku lui-même. Après que le major Kenji Hatanaka, initiateur du complot, lui a demandé de se joindre à lui, il répond que le complot n'offre aucune garantie de succès et pourrait même conduire à une guerre civile. Il refuse la proposition de Kenji Hatanaka, préférant continuer ses préparatifs pour le suicide.

Ida est convaincu pendant un certain temps d'aider Hatanaka en demandant le soutien du lieutenant-général Takeshi Mori de la 1re division des gardes impériaux et de l'armée du district de l'Est. Comme il explique son raisonnement à celui-ci, il devient de plus en plus passionné à l'idée de mettre en œuvre le complot. Cependant, après le refus de Mori de soutenir le soulèvement, et son assassinat ultérieur, ainsi que l'incapacité d'Ida d'obtenir le soutien de l'armée du district de l'Est, il décide que le plan ne peut jamais réussir. Il se rend au palais impérial pour avertir Hatanaka que l'armée du district de l'Est est sur le chemin de l'arrêter et qu'il doit abandonner. Ida estime qu'il n'y a plus aucune chance de succès et que la seule fin honorable à cette situation ne peut être que le suicide.

Convaincu qu'il a fait tout ce qu'il pouvait pour dissuader Hatanaka, Ida va informer Korechika Anami, ministre de la guerre de l'occupation du palais. Apprenant qu'Anami se prépare à commettre seppuku, Ida informe le ministre de son intention de faire de même. Anami insiste pour qu'il ne le fasse pas et qu'il est plus courageux de travailler pour la reconstruction du Japon que de se suicider. Anami se tue et Ida est placé sous surveillance pour s'assurer qu'il ne fait pas la même chose. Suite aux ordres d'Anami, Ida survit à la guerre.

Ida passe en cour martiale pour son rôle dans la tentative de coup d'État mais convainc le tribunal qu'il a sincèrement essayé de réparer son erreur par sa tentative de dissuader Hatanaka de poursuivre la mise en œuvre du complot. Il change son nom pour Iwada et devient par la suite chef du département des affaires générales de la plus grande agence de publicité du Japon.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Masataka_Ida


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Masahiko Takeshita


Le lieutenant-colonel Masahiko Takeshita, né le 15 novembre 1908 à la Préfecture d'Ōita et mort le 23 avril 1989, est un militaire japonais, chef de la section des affaires internes du bureau des affaires militaires de l’armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. En août 1945, il participe à la préparation d’un coup d’État en compagnie du major Kenji Hatanaka et d’une poignée d’autres officiers avec l’intention d'empêcher la diffusion du discours de capitulation de l’empereur Hiro Hito.

En tant qu’officier au rang le plus élevé impliqué dans le « coup », il agit à l’occasion comme meneur du groupe. Il estime, comme ses co-conspirateurs et beaucoup d’autres, que l’empereur Hirohito doit être séparé de ses conseillers qui cherchent la paix et convaincu de changer d’avis. Ils pensent que les coûts pour repousser une invasion terrestre des alliés ne seraient pas dévastateurs et qu’en dernier ressort, le Japon serait en meilleure situation sous un régime militaire avec son beau-frère, le ministre de la guerre Korechika Anami, comme shogun.

Takeshita, qui entretient une proche relation avec Anami, fait partie des rares officiers qui ont l’oreille du ministre ; Anami considère Takeshita comme l’un de ses plus proches confidents et c’est donc par son intermédiaire que les rebelles obtiennent l’essentiel de leurs informations et influence. Finalement, cependant, Anami fait valoir que même s’il est sympathisant de la cause des rebelles, il ne s’opposera pas activement aux vœux de l’empereur. Bien qu’étant à ce point dépositaire de la confiance du ministre, Takeshita est parfois incertain des véritables vues d’Anami relativement au « coup ».

Dans l’après-midi du 15 août, Anami annonce officiellement aux conspirateurs que le cabinet a décidé de mettre un terme à la guerre. Le cabinet a pris sa décision à l’unanimité ce qui signifie qu’Anami a cédé. Confronté à l’opposition désormais officielle du cabinet et la perte définitive de toute aide qu’aurait pu fournir le général Anami, Takeshita se retire du complot avec le colonel Okikatsu Arao.

Tôt au matin du 15 août 1945, le major Hatanaka s’entretient avec Takeshita et tente une dernière fois de le convaincre de rejoindre la rébellion et de s’assurer du soutien du général Anami. Takeshita refuse et se rend compte, étant donné les circonstances, qu’Anami va probablement essayer de se suicider. Il se rend au domicile du général et agit en tant que kaishakunin, assistant, au seppuku de son beau-frère.

Contrairement à plusieurs de ses complices, Takeshita survit aux événements du 15 août et, en 1968, est chef du collège de commandement et de l'État-major général, avec le rang de général des Forces japonaises d'autodéfense.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Masahiko_Takeshita

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Inaba Masao


Le lieutenant colonel Inaba Masao est un officier japonais du bureau des Affaires militaires au cours de la Seconde Guerre mondiale.

En 1945, alors que l'empereur et ses ministres cherchent la capitulation, il invite Anami Korechika, le ministre de la Guerre, à ordonner aux soldats de continuer à se battre, en particulier parce que l'Union soviétique masse ses forces. Il prépare une déclaration exhortant les soldats à se battre jusqu'au bout, sans référence à la reddition. Deux lieutenant-colonels, l'un étant Masahiko Takeshita, viennent lui dire que le cabinet est sur le point de publier une déclaration faisant allusion à la capitulation et ils s'empressent de diffuser son message sans l'approbation d'Anami. Hiroshi Shimomura, directeur du bureau de l'information, conclut que, sans cette diffusion, Anami peut être assassiné par des officiers plus jeunes, aussi la diffuse-t-il.

Cela cause la consternation au sein du gouvernement qui craint que sa déclaration ne provoque une troisième bombe atomique et prend des dispositions pour que le message soit envoyé comme une émission de nouvelles, en anglais et en Morse, pour échapper à la censure militaire et ainsi arriver à temps.

Lorsque l'incident de Kyūjō est préparé, afin d'éviter la diffusion de la déclaration de reddition de l'empereur, Inaba refuse de se joindre à la conspiration et dit aux conspirateurs que la tentative est inutile.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Inaba_Masao

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Torashiro Kawabe


Torashirō Kawabe  (25 septembre 1890 - 25 juin 1960) est un lieutenant-général de l'armée impériale japonaise qui fut vice-chef de l'État-major de l'armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Il est le frère cadet du général Masakazu Kawabe.

Né dans la préfecture de Toyama, Kawabe sort diplômé de la 24e promotion de l'académie de l'armée impériale japonaise en 1912, avec l'artillerie de campagne comme spécialité. Après la fin de sa formation à l'école d'artilleurs et d'ingénieurs en 1915, puis dans la 33e promotion de l'école militaire impériale du Japon en 1921, il sert dans la division d'opérations de l'État-major de l'armée de 1922 à 1925.

Affecté comme officier résident d'État-major à Riga en Lettonie en 1926, Kawabe étudie l'histoire de l'Union soviétique pendant deux ans avant de retourner au Japon. Promu major, il devient instructeur de tactiques à l'école militaire impériale de 1928 à 1929, avant d'être réaffecté à l'État-major. Trois ans plus tard, il est envoyé à Moscou comme attaché militaire jusqu'en 1934 avant d'être envoyé auprès de l'armée japonaise du Guandong comme officier d'État-major et chef de la section des renseignements militaires. Il est promu colonel en 1935. Au service dans l'armée du Guandong, il participe aux campagnes de Mongolie-intérieure, dans lesquelles le gouvernement japonais soutient le seigneur de la guerre local Li Shou-hsin, pour prendre le contrôle de la province du Cháhāěr dans le nord-ouest de la Mongolie-intérieure. Après avoir servi brièvement comme commandant d'un régiment d'artillerie de campagne de la garde impériale du Japon, il est nommé à l'État-major comme membre du conseil de guerre suprême, et à la suite de l'incident du pont Marco Polo, il est l'un des quelques officiers à soutenir le général Kanji Ishiwara contre une implication supplémentaire du Japon en Chine.

Promu général de brigade en 1938, Kawabe est de nouveau posté à l'étranger comme attaché militaire, cette fois à Berlin et à Budapest pendant deux ans. Il est rappelé au Japon avant l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale. Début 1941, il est affecté au commandement général de défense. Il est promu général de division en 1941 et chef de l'inspection générale de l'aviation. En 1943, il reçoit le commandement de la 2e force aérienne mais retourne à l'État-major en 1944.

Kawabe est nommé vice-chef de l'État-major de l'armée impériale japonaise en avril 1945 et commande la délégation japonaise à Manille lors des négociations de la capitulation du Japon avec le général Douglas MacArthur.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Torashir%C5%8D_Kawabe


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Hajime Sugiyama



Hajime Sugiyama (1er janvier 1880-12 septembre 1945) était un maréchal qui a servi successivement comme chef de l'état-major de l'armée, et comme ministre de la Guerre dans l'armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale entre 1937 et 1944. Comme ministre de guerre en 1937, il était l'un des principaux partisans de la seconde guerre sino-japonaise. Plus tard, comme chef de l'État Major de l'armée entre 1940 et 1944, il fut également partisan de l'expansion dans l'Asie du Sud-Est et de la guerre préventive contre les États-Unis.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hajime_Sugiyama



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Kenji Doihara


Kenji Doihara  (8 août 1883 - 23 décembre 1948) est un général de l'armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.

Il joue un rôle important dans l'invasion japonaise de la Mandchourie pendant laquelle il gagne le surnom de « Lawrence de Mandchourie » (en référence à Lawrence d'Arabie), sobriquet assez mal choisi vu ses (ex)actions envers le peuple chinois.

En tant qu'officier de renseignement de premier plan, il joue un rôle clé dans les machinations japonaises qui conduisent à l'occupation de vastes régions de la Chine, à la déstabilisation du pays et à la désintégration de la structure traditionnelle chinoise pour réduire sa résistance aux plans japonais en utilisant des méthodes clandestines très controversées. Il devient ainsi le cerveau du trafic de drogue en Mandchourie (en) et le vrai patron et financier de toutes les activités de la pègre et des bas-fonds en Chine.

Condamné après guerre pour crime de guerre lors du Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, il est exécuté par pendaison en 1948.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenji_Doihara



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Torashiro Kawabe


Torashirō Kawabe (25 septembre 1890 - 25 juin 1960) est un lieutenant-général de l'armée impériale japonaise qui fut vice-chef de l'État-major de l'armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Il est le frère cadet du général Masakazu Kawabe.


Né dans la préfecture de Toyama, Kawabe sort diplômé de la 24e promotion de l'académie de l'armée impériale japonaise en 1912, avec l'artillerie de campagne comme spécialité. Après la fin de sa formation à l'école d'artilleurs et d'ingénieurs en 1915, puis dans la 33e promotion de l'école militaire impériale du Japon en 1921, il sert dans la division d'opérations de l'État-major de l'armée de 1922 à 1925.
Affecté comme officier résident d'État-major à Riga en Lettonie en 1926, Kawabe étudie l'histoire de l'Union soviétique pendant deux ans avant de retourner au Japon. Promu major, il devient instructeur de tactiques à l'école militaire impériale de 1928 à 1929, avant d'être réaffecté à l'État-major. Trois ans plus tard, il est envoyé à Moscou comme attaché militaire jusqu'en 1934 avant d'être envoyé auprès de l'armée japonaise du Guandong comme officier d'État-major et chef de la section des renseignements militaires. Il est promu colonel en 1935. Au service dans l'armée du Guandong, il participe aux campagnes de Mongolie-intérieure, dans lesquelles le gouvernement japonais soutient le seigneur de la guerre local Li Shou-hsin, pour prendre le contrôle de la province du Cháhāěr dans le nord-ouest de la Mongolie-intérieure. Après avoir servi brièvement comme commandant d'un régiment d'artillerie de campagne de la garde impériale du Japon, il est nommé à l'État-major comme membre du conseil de guerre suprême, et à la suite de l'incident du pont Marco Polo, il est l'un des quelques officiers à soutenir le général Kanji Ishiwara contre une implication supplémentaire du Japon en Chine.

Promu général de brigade en 1938, Kawabe est de nouveau posté à l'étranger comme attaché militaire, cette fois à Berlin et à Budapest pendant deux ans. Il est rappelé au Japon avant l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale. Début 1941, il est affecté au commandement général de défense. Il est promu général de division en 1941 et chef de l'inspection générale de l'aviation. En 1943, il reçoit le commandement de la 2e force aérienne mais retourne à l'État-major en 1944.

Kawabe est nommé vice-chef de l'État-major de l'armée impériale japonaise en avril 1945 et commande la délégation japonaise à Manille lors des négociations de la capitulation du Japon avec le général Douglas MacArthur.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Torashir%C5%8D_Kawabe


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Mazakuzu Kawabe

Masakazu Kawabe (河辺正三, Kawabe Masakazu?, 5 décembre 1886 - 2 mars 1965) était un général de l'armée impériale du Japon. Il a détenu des commandements importants durant la deuxième guerre sino-japonaise, et durant la Deuxième Guerre mondiale à la campagne de Birmanie ainsi que pendant la défense du Japon à la fin de la guerre. Il était également le frère ainé du général Torashirō Kawabe.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Masakazu_Kawabe

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Premiers gardes impériaux


La Garde impériale du Japon était une branche de l'armée japonaise chargée de la protection de l'empereur, de sa famille, des palais et de toutes autres propriétés impériales. Après la Seconde Guerre mondiale, la garde traditionnelle fut dissoute et en 1947 une Garde impériale civile fut instituée au sein de l'agence nationale de police.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Garde_imp%C3%A9riale_du_Japon

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Jiro Shiizaku


Jirō Shiizaki  (30 septembre 1911 - 15 août 1945) est lieutenant-colonel dans l'armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Il sert en tant que membre du personnel de la section des affaires internes de la section des affaires de guerre du bureau des affaires militaires. Shiizaki est l'un des membres de ce personnel à participer à un coup d’État en début de matinée du 1er août 1945, le jour où l'empereur doit déclarer la capitulation du Japon.


Le « coup » est organisé principalement par le major Kenji Hatanaka et bien qu'un certain nombre d'hommes sont impliqués dans le complot à un moment ou un autre, Shiizaki est l'un des rares à être impliqué dans l'action à son apogée; les rebelles, avec l'aide de la première division de la garde impériale, s'emparent du palais impérial, tiennent l'empereur Hirohito sous, en substance, assignation à résidence, et cherchent à détruire les enregistrements phonographiques qui ont été faits du discours de reddition de l'empereur.

Aux alentours de sept heures du matin le 15 août, le complot commence à s'effilocher. Le général Shizuichi Tanaka, commandant de l'armée du district de l'est (en), arrive au palais et harangue les conspirateurs sur leur devoir envers leur pays et demande que le déshonneur apporté par leur trahison ne peut être absous que par seppuku. Shiizaki, avec un certain nombre d'autres, se suicident de façon rituelle ce même matin dans l'enceinte du palais royal.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Jir%C5%8D_Shiizaki

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Shizuichi Tanaka


Shizuichi Tanaka, 1er octobre 1887 – 24 août 1945, est un général de l'armée impériale japonaise, qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, est commandant de l'armée du district de l'Est, qui couvre la zone Tokyo-Yokohama.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shizuichi_Tanaka
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MessageSujet: Re: Article annexe : Capitulation du Japon   Article annexe : Capitulation du Japon EmptyLun 30 Nov - 9:44

Seppuku


Le hara-kiri ou harakiri ou seppuku (littéralement « coupure au ventre »), est une forme rituelle de suicide masculin par éventration, apparue au Japon vers le XIIe siècle dans la classe des samouraïs. Ce rituel est officiellement abandonné par les Japonais en 1868.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hara-kiri


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Takeshi Mori


Takeshi Mori, né le 25 avril 1894 dans la préfecture d'Aichi et mort le 15 août 1945 à Tokyo, est un officier général japonais.
Lieutenant-général commandant la première division de la garde impériale de l'empire du Japon tout à la fin de Seconde Guerre mondiale, il est tué par le major Kenji Hatanaka au cours de l'incident de Kyūjō.

Né dans la préfecture de Kōchi, Mori est diplômé de la 28e promotion de l'Académie de l'armée impériale japonaise en 1916, spécialisé en cavalerie. Après avoir servi dans un certain nombre de fonctions administratives au sein de l'État-major de l'armée impériale japonaise, il retourne au collège d'état-major dont il sort diplômé de la 39e promotion en 1927. Il sert ensuite comme commandant du 13e régiment de cavalerie avant son retour à une fonction administrative au sein de l'état-major général.

Mori enseigne au collège d'état-major de 1935 à 1937 et de 1938 à 1941. Il est promu major général en 1941. Au début de la seconde guerre sino-japonaise en juillet 1937, Mori est affecté comme officier d'état-major auprès de la 1re armée en Chine de 1937 à 1938. Il retourna sur le continent asiatique en 1941 comme vice Vice-chef d'état-major de la 6e armée au Mandchoukuo et il fut promu chef d'état-major en 1942. De 1943 à 1944, il servit comme commandant adjoint de la kempeitai et de 1944 à 1945 en tant que chef d'état-major de la 19e armée.

Mori est promu au rang de lieutenant général en 1945. Le 7 avril 1945, il est nommé commandant de la 1re division de garde, la prestigieuse division à laquelle est attribuée la responsabilité directe de la protection de la famille impériale.

Après la décision du Japon de capituler, Mori reçoit juste après minuit le 15 août 1945 la visite du major Kenji Hatanaka et des lieutenants colonel Masataka Ida et Jirō Shiizaki qui essayent de s'assurer son aide dans leur complot visant à isoler le palais impérial et à empêcher l'annonce du discours de reddition de l'empereur. Aux environs de 1 h 30, Ida et Shiizaki ont quitté la salle et après les refus répétés de la part de Mori, Hatanaka lui tire dessus et le tue. Son sceau est ensuite placé sur un faux jeu d'ordres (Strategic Order No. 584).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Takeshi_Mori_(commandant)


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Michinori Shiraishi


Michinori Shiraishi, 1er décembre 1910 - 15 août 1945, est un lieutenant-colonel (Chūsa (中佐?)) de l'armée impériale japonaise durant la Seconde Guerre mondiale. Il est le beau-frère du lieutenant général Takeshi Mori, commandant de la première division de la garde impériale, responsable de la défense de Tokyo et de la région environnante.

Très tôt le matin du 15 août 1945, Shiraishi se trouve dans le bureau de son beau-frère lorsque Mori reçoit la visite du major Kenji Hatanaka, du lieutenant-colonel Masataka Ida et du capitaine Shigetaro Uehara qui demandent l'aide de Mori pour mener à bien un coup d'État. Ils veulent s'emparer du palais impérial et empêcher la déclaration par l'empereur de la reddition du Japon. Mori refuse de s'associer aux conspirateurs et Uehara tente de tuer le général avec son épée ; Shiraishi saute devant son beau-frère et est lui-même tué. Quelques instants plus tard, Hatanaka assassine le général Mori.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Michinori_Shiraishi

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Hisatsune Sakomizu


Hisatsune Sakomizu (né le 5 août 1902 à Kagoshima – Décédé le 25 juillet 1977 à Tokyo), est le secrétaire privé du premier ministre japonais Keisuke Okada à partir de 1936. Il échappe de peu à une mort certaine lors de l'attentat perpétré contre ce dernier par un groupe de militaires qui désavouent sa politique.

Il est choisi par l'empereur Hiro-Hito pour annoncer la reddition japonaise aux Américains en août 1945. Exclu du monde politique jusqu'en 1952, il est élu par la suite à deux reprises à la Chambre des Représentants comme député libéral-démocrate, servant de directeur de l'Agence Économique territorial du pays en 1960 et 1961 avant d'être nommé Ministre des télécommunications de 1961 à 1962. Au moment de son décès, il est député à la Chambre haute de la Diète japonaise, remplissant un quatrième mandat.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hisatsune_Sakomizu


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Mamoru Shigemitsu


Mamoru Shigemitsu (29 juillet 1887 - 27 juin 1957) était le ministre des Affaires étrangères du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avant d'obtenir le poste de ministre, il fut diplomate en Chine, ambassadeur du Japon en Union soviétique et au Royaume-Uni. Le 29 avril 1932, lors de l'attentat de Shanghai, il perdit sa jambe droite, qui fut ensuite remplacée par une prothèse.
C'est lui qui signa avec Yoshijiro Umezu, la reddition du Japon le 2 septembre 1945 sur le cuirassé Missouri en présence du général Douglas MacArthur. Il fut plus tard accusé de crime de guerre et condamné à sept ans de prison par le Tribunal de Tokyo. Libéré sur parole en novembre 1950 (à la suite d'une directive du SCAP du 7 mars 1950), il occupera de nouveau les fonctions de ministre des Affaires étrangères du Japon jusqu'en 1956.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mamoru_Shigemitsu

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Douglas MacArthur


Douglas MacArthur, né le 26 janvier 1880 à Little Rock en Arkansas et mort le 5 avril 1964 à Washington, DC, est un général américain et field marshal philippin. Il fut le chef d'état-major de l'armée américaine durant les années 1930 et joua un rôle prépondérant sur le théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale. Il reçut la Medal of Honor pour son service durant la campagne des Philippines. Il fait partie des cinq personnes ayant atteint le grade de général de l'Armée dans l'armée américaine et le seul à avoir été field marshall de l'armée des Philippines.

Douglas MacArthur est né dans une famille militaire de l'Arkansas. Son père, qui finit sa carrière comme major général, avait combattu durant la guerre de Sécession. Suivant la trace paternelle, Douglas étudia au Texas Military Institute dont il sortit major et à l'académie militaire de West Point où il fut également premier de promotion en 1903. Au cours de l'intervention américaine à Veracruz durant la révolution mexicaine, il mena une mission de reconnaissance pour laquelle il fut proposé pour la Medal of Honor. En 1917, il passa du grade de major à celui de colonel et devint le chef d'état-major de la 42e division d'infanterie. Il combattit sur le front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale où il atteignit le grade de brigadier-général, fut à nouveau proposé pour la Medal of Honor et reçut deux Distinguished Service Cross et sept Silver Star.

De 1919 à 1922, MacArthur fut le superintendant de l'Académie militaire de West Point où il lança plusieurs réformes. En 1924, il fut déployé aux Philippines où il participa au règlement d'une mutinerie de l'armée philippine. En 1925, il devint le plus jeune major-général de l'armée des États-Unis. Il participa au jugement en cour martiale du brigadier-général Billy Mitchell et fut président du Comité olympique américain lors des Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam. En 1930, il devint le chef d'état-major de l'armée américaine, puis fut impliqué dans l'expulsion des protestataires de la Bonus Army à Washington en 1932 et dans l'organisation du Civilian Conservation Corps. Il quitta l'armée américaine en 1937 pour devenir conseiller militaire auprès du Commonwealth des Philippines.

À l'été 1941, MacArthur fut rappelé en service actif en tant que commandant de l'USAFFE. Les Philippines furent envahies par les Japonais en décembre 1941 et les forces américaines durent se replier à Bataan, où elles résistèrent jusqu'en mai 1942. En mars 1942, MacArthur, sa famille et son état-major quittèrent l'île de Corregidor à bord de PT boats et rallièrent l'Australie où il devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique sud-ouest. Il reçut la Medal of Honor pour sa défense des Philippines. Après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il réalisa sa promesse de revenir aux Philippines. Il accepta formellement la reddition japonaise le 2 septembre 1945 et il supervisa l'occupation du Japon de 1945 à 1951. En tant que dirigeant effectif du Japon, il organisa de profonds changements économiques, politiques et sociaux. Par la suite, l'Américain mena les forces des Nations unies durant la guerre de Corée de 1950 jusqu'au 11 avril 1951 lorsqu'il fut relevé de son commandement par le président Harry S. Truman. Il devint ensuite président du comité de direction de l'entreprise Remington Rand.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_MacArthur


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Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient


Le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, en abrégé TMIEO, aussi nommé Tribunal de Tokyo, Tribunal militaire de Tokyo, est créé le 19 janvier 1946 pour juger les grands criminels de guerre japonais de la Seconde Guerre mondiale lors du Procès de Tokyo .


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribunal_militaire_international_pour_l%27Extr%C3%AAme-Orient


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Gwangbokjeol

La journée nationale de la libération de Corée est célébrée le 15 août en Corée du Sud et du Nord. Elle commémore la victoire sur le Japon, dans laquelle la péninsule coréenne est libérée du règne colonial de l'Empire du Japon par les États-Unis et l'Union soviétique.
En Corée du Sud, elle est appelée Gwangbokjeol (translittération de coréen : littéralement Jour du Retour de la Lumière), et est l'un des jours fériés. En Corée du Nord , elle est appelée Chogukhaebangŭi nale (littéralement Jour de la Libération de la Patrie).



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_nationale_de_la_lib%C3%A9ration_de_Cor%C3%A9e

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Jour de Rétrocession


Le jour de la Rétrocession est une commémoration annuelle, non fériée, célébrée à Taïwan en mémoire de la fin de l’occupation japonaise et de la rétrocession de l’île à la République de Chine le 25 octobre 1945




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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_de_la_R%C3%A9trocession


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Shozo Tominago


Shozo Tominaga (1914 ou 1915 - 13 janvier 2002) est un criminel de guerre japonais devenu militant pacifiste.

Tominaga sert en Mandchourie durant la seconde guerre sino-japonaise. Il participe à cette époque à de nombreux crimes de guerre. Il sert au sein de la 39e Division basée à Hiroshima et à partir de juillet 1941 sert au centre de la Chine. Tominaga est capturé au cours de l'invasion soviétique de la Mandchourie en 1945. Comme beaucoup d'autres prisonniers de guerre japonais en Union soviétique, il est interné dans un camp de prisonniers à régime dur en Sibérie. En 1950, il est remis à la République populaire de Chine.

Tominaga est libéré en 1957 et rentre au Japon. Cette même année, il co-fonde un mouvement pacifiste.

En 2001, peu de temps avant sa mort, il participe à un film documentaire japonais Japanese Devils (Riben guizi).


https://fr.wikipedia.org/wiki/Shozo_Tominaga


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Teruo Nakamuro


Teruo Nakamura, né le 8 octobre 1919 (an 7 de l'ère Taishō) sur l'île de Taïwan et mort le 15 juin 1979, est un soldat de l'armée japonaise de la Seconde Guerre mondiale qui fut le dernier à se rendre, en 19741. Il était membre du peuple Amis aborigène de Taïwan. Son nom dans sa langue d'origine est Attun Palalin mais il est appelé Lee Guang-Hui (李光輝) à Taïwan, nom dont il ne prit connaissance qu'après son rapatriement en 1975.

Il fut découvert sur l'île indonésienne de Morotai.



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