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 Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 12:02

Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa RNN8Kb-crimes-de-guerre-japon-showa



Définitions
► Droit international et japonais
► Epoque et lieux
Arrière plan
► Culture militariste japonaise et impérialisme
► Evenements des années 1930 et 1940
Crimes
► Meurtres de masse
► Expérience humaines et guerre bactériologique
► Utilisation d’armes chimiques
► Famines évitables
► Tortures de prisonniers de guerre
► Cannibalisme
► Travail forcé
► Femmes de réconfort
► Pillage
Réactions de l’après-guerre
► Procès de Tokyo
► Autres procès
► Excuses officielles et controverses
► Indemnisations
► Indemnisations intermédiaires
► Indeminisation en vertu du traité de San Francisco
**** Indemnisation basées sur les actifs japonais d’outre-mer
**** Indemnités aux prisonniers de guerre alliés
**** Territoires alliés occupés par le Japon
Débat au Japon
Réinterprétations controversées en dehors du Japon
Recherchez ultérieures





Les crimes de guerre japonais sont les crimes de guerre qui ont été commis par les Japonais au cours de la période de l’impérialisme japonais, à partir de la fin du XIXe siècle jusqu’en 1945, principalement durant la première partie de l'ère Shōwa. D’autres termes, tels que « holocauste asiatique » ou « atrocités de guerre japonaises », sont également utilisés pour désigner cette période.

Les historiens et les gouvernements de nombreux pays ont considéré les militaires de l’Empire du Japon, à savoir l’Armée impériale japonaise et la Marine impériale japonaise, comme les responsables des tueries et autres crimes commis à l’encontre de plusieurs millions de civils ou de prisonniers de guerre (PG) au cours de la première moitié du XXe siècle.



Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa QNN8Kb-civils-chinois-enterres-vivants
Civils chinois enterrés vivants



https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_du_Japon_Sh%C5%8Dwa


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 15:11

Définition


Au sens large, les crimes de guerre peuvent être définis comme un comportement dénué de scrupules dont un gouvernement ou des militaires font preuve à l'égard de civils ou de combattants d’un pays ennemi. Des militaires appartenant à l’Empire japonais ont été accusés d’avoir perpétré de tels actes au cours de la période de l’impérialisme japonais qui s’étend de la fin du XIXe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Ils ont été accusés d’avoir commis une série de violations des droits de l’homme à l’encontre de civils ou de prisonniers de guerre (PG) en Extrême-Orient  et dans l’Ouest du Pacifique . Ces événements ont atteint leur paroxysme au cours de la seconde guerre sino-japonaise de 1937-1945  et des campagnes asiatiques et du Pacifique de la Guerre de la Grande Asie orientale  (1941-1945).





Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa SNN8Kb-xuzhou-chine
Xuzhou, Chine, 1938. Un fossé plein de corps de civils chinois tués par des soldats japonais.




► Droit international et japonais


Bien que l’empire japonais n’ait pas signé les Conventions de Genève, qui sont depuis 1949 à la base des définitions communément admises des crimes de guerres, les crimes perpétrés tombent sous d’autres aspects du droit international et du droit japonais. Par exemple, de nombreux crimes commis par des Japonais étaient en contravention avec le code militaire japonais et ne furent pas portés devant des cours martiales comme le requiert ce code. L’empire viola également des accords internationaux signés par le Japon, y compris le traité de Versailles, tels que l'interdiction de l’utilisation d’armes chimiques, et la Première conférence de La Haye (1899) et la Seconde conférence de La Haye (1907) sur la protection des prisonniers de guerre[/color][/b]. Le gouvernement japonais signa également le Pacte Briand-Kellogg (1929), rendant ainsi ses actions susceptibles d’être poursuivies en tant que crimes contre la paix, une prévention qui avait été établie au cours des procès de Tokyo en vue de poursuivre les criminels de guerre de « Classe A ». Les criminels de guerre de « Classe B » étaient ceux qui furent convaincus de crimes de guerre dans leur acception habituelle, et ceux de « Classe C » étaient ceux qui étaient coupables de [color:9255=99ccff]crimes contre l’humanité. Le gouvernement japonais avait également accepté les termes de la Déclaration de Potsdam (1945) après la fin de la guerre. Cette déclaration mentionnait à son article 10 deux types de crimes de guerre : l’un était la violation du droit international, tel que les mauvais traitements des prisonniers de guerre ; l’autre était le fait de faire opposition « aux tendances démocratiques au sein du peuple japonais » et aux libertés civiles au Japon.

Au Japon, le terme crimes de guerre japonais ne vise généralement que les cas dont a eu à connaître le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, également connu sous le nom de procès de Tokyo qui ont suivi la fin de la guerre du Pacifique. Toutefois, le tribunal ne poursuivit pas les accusations de crimes de guerre imputées à des officiers de second rang ou à des militaires moins expérimentés. Ceux-ci furent traités séparément dans d’autres villes réparties dans la région Asie-Pacifique. La loi japonaise ne définit pas les personnes condamnées dans les procès d’après-guerre comme des criminels en dépit du fait que les gouvernements japonais ont accepté les arrêts rendus au terme de ces procès ainsi que les conséquences du traité de San Francisco (1952). Ceci est imputable au fait que le traité ne fait pas état de la légalité du tribunal. Si le Japon avait accepté par le traité de San Francisco les arrêts des tribunaux ayant eu à connaître des crimes de guerre, ces arrêts auraient pu donner lieu à appel et être renversés par des tribunaux japonais, ce qui aurait été inacceptable pour le monde diplomatique international. De nos jours, les juristes japonais partagent sur la situation juridique du tribunal de Tokyo un consensus aux termes duquel l’exécution ou l’incarcération d’une personne à la suite des procès d’après guerre est valide, mais n’a aucun rapport avec le code pénal japonais.


► Epoque et lieux

En dehors du Japon, des sociétés différentes utilisent des périodes de référence distinctes pour les crimes de guerre japonais. Ainsi, l’annexion de la Corée par le Japon en 1910 fut suivie par l’abolition des libertés civiles et l’exploitation du peuple coréen. Pour cette raison, certains Coréens utilisent l’expression crimes de guerre japonais pour les événements survenus directement durant la période de 1910 à 1945. En comparaison, les Alliés de l’Ouest n’entrèrent pas en conflit avec le Japon avant 1941 de sorte que les Nord-Américains, les Australiens et les Européens  peuvent considérer que les crimes de guerres japonais visent des événements qui se sont produits entre 1941 et 1945. Les crimes de guerre japonais n’ont pas toujours été le fait des seuls Japonais. Dans chaque pays asiatique ou du Pacifique envahi ou occupé par le Japon, il s’est trouvé de petites minorités pour collaborer avec l’armée japonaise ou même y servir, pour des raisons diverses telles que des difficultés économiques, la coercition ou l’antipathie pour des puissances impérialistes concurrentes.


Les actes commis à l’encontre de peuples reconnus internationalement comme soumis à la souveraineté japonaise ne peuvent être considérés comme des crimes de guerre. La souveraineté japonaise de jure antérieure à 1945 sur des pays comme la Corée ou Formose était reconnue par des accords internationaux tels que le traité de Shimonoseki (1895) et le traité d’annexion entre le Japon et la Corée  (1910). Toutefois, la légalité de ces traités est mise en question, les populations locales ne furent pas consultées, il y eut une résistance armée aux invasions et occupations japonaises et des crimes de guerre peuvent également être commis au cours de guerres civiles.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 15:40

Arrière-plan


► Culture militariste japonaise et impérialisme

La culture militariste, en particulier au cours de la période d’impérialisme japonais a eu une grande influence sur la conduite des militaires japonais avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours des siècles précédents, on avait enseigné aux samouraïs   de ne pas remettre en question l’obéissance dont ils étaient redevables envers leurs suzerains, ainsi que de ne pas montrer la peur au combat. Après la restauration Meiji   et l'effondrement du shogunat Tokugawa  , l’Empereur devint l’objet de la loyauté militaire. Au cours de l’âge dit Âge de l’Empire à la fin du XIXe siècle, le Japon, à la suite des autres puissances mondiales, se construisit un empire en poursuivant cet objectif de façon agressive. Comme c’est le cas des autres puissances impériales, la culture japonaise évolua de plus en plus vers un nationalisme chauvin depuis la fin du XIXe siècle jusqu’au siècle suivant. L’émergence du nationalisme japonais est due en partie à l’adoption du shintoïsme d'État   et à son incorporation dans l’enseignement. Le shintoïsme considérait que l’Empereur était d’essence divine parce qu’il était réputé être le descendant de la déesse du soleil Amaterasu  . Ceci permettait de justifier l’exigence d’une obéissance inconditionnelle à l’empereur et à ses représentants.

La victoire obtenue par le Japon dans la première guerre sino-japonaise   (1894-1895) marquait son accession au rang de puissance mondiale. À la différence des autres puissances majeures, le Japon ne signa pas la convention de Genève   – qui stipule qu’il convient de réserver un traitement humain aux prisonniers de guerre – avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Néanmoins, le traitement des prisonniers par les militaires japonais au cours de la guerre russo-japonaise   (1904-1905) ou de la [/color=#ffff99]Première Guerre mondiale[/color]   (1914-1918) était comparable à celui que réservaient les autres armées à leurs prisonniers.


► Evénements des années 1930 et 1940


Nisshō Inoue, élabora une synthèse d’ultranationalisme et de bouddhisme et fut l’instigateur, en 1932, d'une série d’assassinats politiques ouvrant la voie à la mainmise des militaires sur la structure étatique. À la fin des années 1930   , l’émergence du militarisme au Japon créa des similitudes au moins superficielles entre la culture militaire japonaise au sens large et celle des militaires d’élite de l’Allemagne nazie   , comme les Waffen-SS   . Le Japon disposait également d’une police secrète, la Tokkō  et de deux polices militaires dénommées Kempeitai et Tokeitai, qui ressemblaient à la Gestapo nazie pour le rôle qu’elles jouèrent dans les pays annexés ou occupés.






Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa RNN8Kb-empereur-showa
L'Empereur Shōwa chevauchant Sirayuki lors d'une inspection militaire en août 1938.


Comme dans les dictatures européennes, la brutalité irrationnelle, la haine et la peur devinrent banales dans les territoires occupés par le Japon. Des erreurs perçues comme des échecs ou une dévotion insuffisante à la personne de l’empereur se voyaient sanctionnées de châtiments souvent de nature physique. Dans l’armée, les officiers agressaient et battaient les hommes sous leur commandement. Ces derniers, à leur tour, en faisaient de même sur les échelons inférieurs de la hiérarchie. Dans les camps de PG, ceci avait pour conséquence que les prisonniers, situés tout en bas de l'échelle, étaient en butte aux plus mauvais traitements. La sévérité du Bushido couplée à l’ethnocentrisme du Japon dans sa phase impérialiste moderne résultait souvent en des brutalités à l’égard des civils et des prisonniers de guerre. Après le début d’une campagne militaire à grande échelle contre la Chine en 1937, des cas de meurtres, de torture et de viols commis par des soldats japonais semblent avoir été délibérément oubliés par leurs officiers et sont généralement restés impunis. De tels comportements se sont répétés tout au long de la guerre du Pacifique.


Crimes


En raison du grand degré de souffrance causé par l’armée japonaise au cours des années 1930 et 1940, elle est souvent comparée à l’armée du troisième Reich    au cours de la période 1933-1945. L’historien Chalmers Johnson écrit que : « Établir lequel des deux agresseurs de l’Axe, l’Allemagne ou le Japon, fut au cours de la Seconde Guerre mondiale le plus brutal à l’égard des peuples qu’ils martyrisèrent est dénué de sens. Les Allemands ont tué six millions de Juifs et 20 millions de Russes (c'est-à-dire de citoyens soviétiques) ; les Japonais ont massacré pas moins de 30 millions de Philippins, Malais, Vietnamiens, Cambodgiens, Indonésiens et Birmans, dont au moins 23 millions étaient ethniquement chinois. Ces deux pays ont pillé les pays qu’ils ont conquis à une échelle monumentale, encore que le Japon ait volé plus, et sur une plus longue période, que les Nazis. Les deux conquérants ont réduit en esclavage des millions de personnes et les ont exploités comme main d’œuvre forcée — et, dans le cas des Japonais, comme prostituées (de force) pour les troupes du front. Si vous étiez un prisonnier de guerre Nazi aux mains du Royaume-Uni, des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande ou du Canada (mais pas de la Russie), vos chances de ne pas survivre à la guerre s’élevaient à 4 % ; en comparaison, le taux de mortalité pour les prisonniers de guerre aux mains des Japonais approchait les 30 %.»


► Meurtres de masse


Selon R. J. Rummel, professeur de sciences politiques à l’Université de Hawaii, entre 1937 et 1945, les Japonais ont « tué entre 3 et 10 millions de personnes, vraisemblablement 6 millions de Chinois, d’Indonésiens, de Coréens, de Philippins et d’Indochinois entre autres, y compris des prisonniers de guerre occidentaux. Ce « démocide », selon son expression, était dû à une stratégie politique et militaire en faillite morale, à une opportunité et des habitudes militaires ainsi qu’à la culture militaire.» Rummel soutient que, pour la seule Chine, les conséquences directes de l’invasion furent qu’entre 1937 et 1945 approximativement 3,9 millions de Chinois, essentiellement des civils, furent directement exterminés par les politiques du régime shôwa et 10,2 millions de civils périrent des causes indirectes liées à l'invasion.


L’évènement le plus connu de cette période est celui du [b]massacre de Nankin
  survenu en 1937-38 lorsque, selon les investigations du Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient   , l’armée japonaise a massacré 260 000 civils et prisonniers de guerre. Herbert P. Bix   , citant les travaux de Mitsuyoshi Himeta et Akira Fujiwara   , estime que la Politique des Trois Tout    ( « tue tout, brûle tout, pille tout »), une stratégie de la terre brûlée    utilisée par l'armée impériale japonaise    en Chine entre 1942 et 1945 et approuvée par Hirohito    lui-même, fut responsable de la mort de 2,7 millions de civils chinois. Parmi les crimes de guerre commis en Chine, on peut citer le massacre de Chiangjiao dans le Hunan : entre le 9 et le 12 mai 1943, plus de 30 000 civils furent massacrés par un corps expéditionnaire japonais dirigé par le général Shunroku Hata.


► Expériences humaines et guerre bactériologique


Des unités militaires japonaises spéciales ont mené des expériences sur des civils et des PG en Chine. Une des plus tristement célèbres était l’Unité 731. Ses victimes furent l’objet de vivisections sans anesthésie, d’amputations et furent utilisées pour tester les armes biologiques. entre autres expériences. Il n’était pas fait usage de moyens anesthésiants car on considérait que cela pouvait altérer les résultats des expériences. Certaines victimes se virent injecter du sang d’origine animale.

«Pour mettre au point un traitement des engelures, des prisonniers étaient mis à l’extérieur dans de l’eau glacée et forcés de laisser leurs bras exposés au froid. Leurs bras étaient alors régulièrement arrosés d’eau jusqu’à ce qu’ils soient complètement gelés. Le bras était ensuite amputé. Le médecin répétait le procédé depuis le bas du bras de la victime jusqu’à son épaule. Une fois les deux bras complètement amputés, les médecins faisaient de même avec les jambes jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une tête et un torse. La victime était alors utilisée pour des expériences portant sur la peste et d’autres agents pathogènes.»

Selon GlobalSecurity.org, les expériences réalisées par la seule Unité 731 sont responsables de 3 000 décès. En outre, « des dizaines de milliers, peut-être même 200 000 Chinois moururent de peste bubonique, du choléra, de l’anthrax et d’autres maladies… » résultant de la guerre biologique.

Un des cas les plus connus d’expérimentation sur des êtres humains survint au Japon lui-même. Au moins neuf des douze membres d’un équipage appartenant à l’US Air Force. survécurent au crash de leur bombardier B-29. à Kyushu le 5 mai 1945. Le pilote du bombardier fut envoyé à Tokyo en vue d’être interrogé tandis que les autres survivants étaient dépêchés au département d’anatomie de l’université de Kyushu à Fukuoka où ils furent l’objet de vivisection et/ou tués. Le 11 mars 1948, trente personnes, dont plusieurs médecins comparurent devant un tribunal allié ayant à connaître des crimes de guerre. Les charges relatives au cannibalisme furent abandonnées mais 23 personnes furent déclarées coupables de vivisection et d’amputations non justifiées. Cinq d’entre elles furent condamnées à mort, cinq autres à la prison à perpétuité et les autres à des peines d’emprisonnement de plus courte durée. En 1950, le gouverneur militaire du Japon, le général Douglas MacArthur., commua toutes les peines de mort et réduisit significativement la plupart des peines de prison. Tous ceux qui avaient été condamnés pour vivisection dans le cadre de l’université étaient libres en 1958.

En 2006, l’ancien officier médecin de la Marine impériale japonaise, Akira Makino, déclara qu’on lui avait donné l’ordre – comme partie de son entraînement – de pratiquer des vivisections sur environ 30 prisonniers civils aux Philippines entre décembre 1944 et février 1945. La chirurgie qu’il eut à pratiquer incluait des amputations et les victimes comprenaient des femmes et des enfants.
[/b]


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 16:28

► Utilisation d’armes chimiques


Selon les historiens Yoshiaki Yoshimi , Kentaro Awaya, Seiya Matsuno et Yuki Tanaka , l’empereur Shōwa autorisa par des ordres spécifiques (rinsanmei) l’utilisation d’armes chimiques en Chine. Par exemple, au cours de l’invasion de Wuhan d’août à octobre 1938, l’empereur autorisa l’utilisation de gaz toxiques  à 375 reprises nonobstant l’article 171 du traité de Versailles , l'article V du Traité relatif à l'emploi des sous-marins et des gaz asphyxiants en temps de guerre et une résolution adoptée par la Société des Nations  le 14 mai condamnant l’utilisation de gaz toxiques par le Japon.

Selon des documents retrouvés en 2004 par Yoshimi et Yuki Tanaka dans les archives nationales australiennes, des gaz toxiques furent testés sur des prisonniers australiens et néerlandais en novembre 1944 aux îles Kai.


► Famines évitables


Les décès causés par le détournement des ressources disponibles au profit des militaires japonais dans les pays occupés sont également considérés comme des crimes de guerre par de nombreuses personnes. Dans l’Asie du Sud – particulièrement la famine de 1945  en Indochine française  (sur le territoire de l'actuel Viêt Nam) et dans l’Est des Indes orientales néerlandaises occupées (actuelle Indonésie), qui comptaient au nombre des grands producteurs de riz – des millions de civils périrent en raison d’une famine évitable en 1944-1945.


► Tortures de prisonniers de guerre


Les forces armées impériales japonaises ont largement utilisé la torture contre leurs prisonniers, habituellement pour obtenir rapidement des informations relevant du renseignement militaire. Les prisonniers torturés étaient souvent exécutés par la suite.

Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa RNN8Kb-execution-sergent-leonard-siffleet
Exécution du sergent Leonard G. Siffleet à Aitape en Nouvelle-Guinée le 24 octobre 1943.


Un ancien officier de l’armée japonaise qui servit en Chine, Uno Sintaro, déclare : « L’un des moyens essentiels d’obtenir des informations était l’interrogatoire des prisonniers. La torture était une nécessité inévitable. Tuer les victimes et les enterrer en est une suite naturelle. Vous le faites parce que vous ne souhaitez pas que cela soit découvert. J’ai cru et j’ai agi de cette façon parce que j’étais convaincu de ce que je faisais. Nous faisions notre devoir comme on nous l’avait inculqué. Nous l’avons fait pour le salut de notre pays. En raison de nos obligations filiales vis-à-vis de nos ancêtres. Sur le champ de bataille, nous n’avons jamais considéré que les Chinois étaient des êtres humains. Lorsque vous êtes le vainqueur, les perdants semblent vraiment misérables. Nous avons conclu que l’ethnie Yamato (c'est-à-dire japonaise) était supérieure.»

Après la guerre, 148 Japonais furent convaincus de crimes de guerre par les tribunaux alliés. Le plus élevé en grade était le lieutenant-général Hong Sa Ik qui fut responsable de l’organisation des camps de prisonniers en Asie du Sud-Est.


► Cannabalisme


De nombreux rapports écrits et témoignages rassemblés par la section australienne pour les crimes de guerre du tribunal de Tokyo, examinés par le procureur William Webb (futur juge en chef), montrent que des Japonais ont commis dans plusieurs parties de l’Asie ou du Pacifique des actes de cannibalisme contre des prisonniers de guerre alliés ou des populations civiles. Dans certains cas, ces actes furent le résultat de l’accroissement des attaques alliées sur les lignes de ravitaillement japonaises et des décès et des maladies frappant les soldats japonais en raison de la famine qui s’ensuivit. Toutefois, selon l’historien Yuki Tanaka, « le cannibalisme était souvent une activité systématique menée par des compagnies entières agissant sous le commandement d’officiers. » Ces actions étaient fréquemment liées au meurtre. Par exemple, un prisonnier de guerre indien, le Havildar   Changdi Ram témoigna que le 12 novembre 1944   la Kempeitai décapita un pilote allié. « Je vis la scène de derrière un arbre et observai certains des Japonais découper la chair de ses bras, de ses jambes, de ses hanches et de ses fesses et la ramener à leurs quartiers… Ils la coupèrent en petits morceaux et la firent frire.»

Dans certains cas, la chair était prélevée sur des personnes en vie : un autre prisonnier de guerre indien, le Lance Naik Hatam Ali (qui devait plus tard devenir citoyen pakistanais), témoigna qu’en Nouvelle-Guinée : « Les Japonais commencèrent à sélectionner les prisonniers et chaque jour un prisonnier était tué et mangé par les soldats. J’ai vu cela personnellement et près de 100 prisonniers furent tués et mangés par les soldats à cet endroit. Ceux d’entre nous qui restaient furent emmenés à un autre endroit situé à 80 km où dix prisonniers moururent de maladie. À cet endroit, les Japonais recommencèrent à sélectionner des prisonniers en vue de les manger. Ceux qui étaient sélectionnés étaient amenés dans une hutte où leur chair était prélevée sur leurs corps alors qu’ils étaient encore en vie. Ils étaient ensuite jetés dans un fossé où ils finissaient par mourir.»

L'un des officiers connus le plus élevé en grade à avoir été convaincu de cannibalisme fut le Lt. Général Yoshio Tachibana  qui, avec onze autres soldats japonais, fut jugé pour l’exécution d’aviateurs de l’U.S. Navy et le cannibalisme perpétré sur au moins un d’entre eux en août 1944 lors de l'incident de Chichi-jima. Ils furent décapités sur les ordres de Tachibana. Comme les lois militaires et internationales ne contenaient pas de dispositions spécifiques au cannibalisme, ils furent jugés pour meurtre et « refus d'une sépulture honorable ». Tachibana fut condamné à mort.


► Travail forcé



Le travail forcé imposé par les forces armées japonaises à des civils asiatiques et des prisonniers de guerre fut aussi la cause d’un grand nombre de morts. Selon une étude conjointe de plusieurs historiens dont Zhifen Ju, Mitsuyoshi Himeta, Toru Kibo et Mark Peattie , plus de dix millions de civils chinois furent mobilisés par la Kôa-in  (agence de développement de l’Asie orientale) pour le travail forcé.





Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa SNN8Kb-prisonniers-australiens
Prisonniers australiens et hollandais au camp de Tarsau en Thaïlande en 1943




La bibliothèque du Congrès estime qu’à Java, entre quatre et dix millions de romusha  (en japonais, travailleurs manuels) furent forcés à travailler par les militaires japonais. Près de 270 000 de ces travailleurs javanais furent envoyés vers d’autres régions du Sud-est asiatique tenues par les Japonais. Seuls 52 000 furent finalement rapatriés à Java, ce qui laisse entendre que le taux de mortalité fut de 80 %. Environ 180 000 civils et 60 000 prisonniers de guerre furent assignés à la construction de la voie ferrée de la mort , reliant la Thaïlande à la Birmanie, et plus de 98 000 d'entre eux moururent pendant les travaux. Le sort de quelques-uns de ces prisonniers est raconté par le vétéran Ernest Gordon dont les mémoires ont été transposés à l'écran.

D'autre part, selon l’historien Akira Fujiwara , l’empereur Hirohito ratifia personnellement la décision de ne plus tenir compte des contraintes du droit international (conventions de La Haye) pour le traitement des prisonniers de guerre chinois dans une directive du 5 août 1937. Le même document précisait également aux officiers d’état-major qu’il n’y avait plus lieu d’utiliser le terme prisonnier de guerre. D'autre part, la convention de Genève  exemptait les PG ayant grade de sergent ou plus de travail manuel et stipulait que les prisonniers soumis à un travail devaient recevoir des rations supplémentaires ainsi que d’autres denrées de première nécessité. Mais à l’époque, le Japon n’était pas signataire de la Convention de Genève et les forces japonaises ne l’appliquèrent pas.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 17:58

► Femmes de réconfort


Le terme femme de réconfort ou femme de réconfort militaire était un euphémisme  désignant les prostituées dans les bordels  militaires japonais établis dans les pays occupés, donnant par la suite lieu à des accusations d’esclavage sexuel . Le nombre de femmes qui devinrent femmes de réconfort par la contrainte est sujet à discussion. Certaines sources prétendent que virtuellement toutes les femmes de réconfort avaient consenti à devenir prostituées et/ou étaient payées mais d’autres ont fait état de recherches démontrant un lien entre l’armée japonaise et le recrutement forcé de femmes locales.

En 1992, l’historien Yoshiaki Yoshimi  publie des documents basés sur ses recherches dans les archives de l’Institut national pour les études de la défense. Il affirmait qu’il existait un lien direct entre les institutions impériales telles que le Kôa-in et les établissements de réconfort. Lorsque les découvertes de Yoshimi furent publiées dans les médias japonais le 12 janvier 1993 , elles firent sensation et forcèrent le gouvernement, représenté par le secrétaire du chef de cabinet, Kato Koichi, à reconnaître certains de ces faits le jour même. Le 17 janvier, au cours d’un voyage en Corée, le Premier Ministre Kiichi Miyazawa  présentait des excuses formelles pour les souffrances endurées par les victimes. Les 6 juillet et 4 août, le gouvernement japonais publiait deux déclarations dans lesquelles il reconnaissait que « des établissements de réconfort furent mis en place en réponse à la demande militaire de l’époque » , « l’armée japonaise était, directement ou indirectement, impliquée dans la mise en place et la gestion des établissements de réconfort et le transfert des femmes de réconfort » et que les femmes « furent dans de nombreux cas recrutées contre leur volonté moyennant duperie ou coercition.»

Il existe plusieurs théories sur la ventilation des femmes de réconfort par pays d’origine. Alors que, selon certaines sources, la majorité de ces femmes seraient en fait d’origine japonaise, d’autres, dont Yoshini, font valoir que pas moins de 200 000 femmes, essentiellement d’origine coréenne ou chinoise et en provenance d’autres pays comme les Philippines, Taiwan, la Birmanie, les Pays-Bas, l’Australie et les Indes néerlandaises, furent forcées de se livrer à la prostitution. Les estimations sur le nombre des femmes de réconfort au cours de la guerre sont corroborées par le témoignage de celles qui ont survécu. En mars 2007, une déclaration du Premier Ministre japonais, Shinzo Abe  a relancé une polémique internationale à ce sujet. Abe avait notamment déclaré qu'il n'y avait eu aucun esclavage imposé par les forces armées japonaises et avait mis en doute l'utilité des déclarations gouvernementales de 1993. Une kyrielle d'anciennes victimes ont manifesté leur indignation à la suite de ces commentaires, dont la Coréenne Yong-soo Lee.

► Pillage


Beaucoup d’historiens font valoir que la violence des militaires japonais était intimement liée au pillage. Par exemple, dans un livre sur l’or de Yamashita, traitant des dépôts secrets des produits du pillage dans la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale , Sterling et Peggy Seagrave font valoir que le vol était organisé sur une grande échelle, soit par des gangsters membres de yakuza  tels que Yoshio Kodama , soit par des officiers militaires à la solde de l’empereur Showa , lequel souhaitait qu’un maximum de ces produits aille au gouvernement. Les Seagrave prétendent que Hirohito  désigna à cet effet son frère, le prince Yasuhito Chichibu  pour diriger une opération secrète appelée Kin no yuri (Lys d'or, d'après un des haiku favoris de l'empereur).


Réactions de l’après-guerre


► Procès de Tokyo


Les procès de Tokyo qui furent menés par les puissances alliées déclarèrent coupables de crimes de guerre de nombreuses personnes, notamment les anciens premiers ministres (jamais élus) Koki Hirota, Hideki Tōjō et Kuniaki Koiso. De nombreux chefs militaires furent également déclarés coupables. Deux personnes convaincues d’être des criminels de guerre de classe A jouèrent un rôle dans des gouvernements japonais d’après-guerre. Mamoru Shigemitsu fut ministre des affaires étrangères tant durant la guerre que dans le gouvernement Hatoyama de l’après-guerre et Okinori Kaya fut ministre des finances pendant la guerre et devint ministre des finances dans le gouvernement de Hayato Ikeda. Ils n’avaient toutefois pas de lien direct avec les crimes de guerre commis par les forces armées japonaises et aucun gouvernement étranger ne souleva d’objection lorsqu’ils entrèrent en fonction.




Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa RNN8Kb-general-yamashita
Le Général Tomoyuki Yamashita (second à droite) fut responsable de la dissimulation du produit du pillage connu sous le nom de l'or de Yamashita. Il fut jugé à Manille entre le 29 octobre et le 7 décembre 1945, par une commission militaire américaine sur la base d'accusations relatives au massacre de Manille et à d'autres faits antérieurs à Singapour. Il fut condamné à mort. Ce cas créa un précédent concernant la responsabilité des officiers commandants pour les crimes de guerre et est connu sous le nom de précédent Yamashita. La légitimité de ce jugement hâtif a été mise en question.




L'empereur Showa et tous les membres de la famille impériale impliqués dans la guerre comme le prince Yasuhito Chichibu, le prince Yasuhiko Asaka, le prince Tsuneyoshi Takeda, le prince Naruhiko Higashikuni et le prince Hiroyasu Fushimi, furent exonérés de poursuites criminelles par Douglas MacArthur. Plusieurs historiens critiquent cette décision. Selon John W. Dower, même les activistes japonais qui ont endossé les chartes de Nuremberg et de Tokyo et travaillé à documenter et à publiciser les atrocités du régime shôwa « ne peuvent défendre la décision américaine d'exonérer l'empereur de sa responsabilité pour la guerre et ensuite, au sommet de la guerre froide, de libérer puis de se lier à des criminels de guerre d'extrême-droite accusés comme le futur premier ministre Nobusuke Kishi[/b] Pour Herbert P. Bix, « les mesures vraiment extraordinaires prises par Mac Arthur pour sauver Hirohito d'un procès comme criminel de guerre eurent un impact persistant et profondément distordant quant à la compréhension des japonais à l'égard de la guerre perdue.»

Une immunité totale fut également accordée à Shiro Ishii et à tous les membres de ses unités de recherche bactériologiques par Douglas MacArthur.


► Autres procès


Outre les procès de Tokyo, d’autres poursuites pour crimes de guerre furent également menées à charge de personnel japonais dans de nombreuses autres villes en Asie et dans le Pacifique entre 1945 et 1951. Environ 5 600 Japonais furent poursuivis dans plus de 2 200 procès. Les juges présidant les tribunaux venaient des États-Unis, de Chine, du Royaume-Uni, d’Australie, des Pays-Bas, de France, d’Union soviétique, de Nouvelle-Zélande, d’Inde et des Philippines. Plus de 4 400 Japonais furent déclarés coupables et environ un millier d’entre eux furent condamnés à la peine capitale. Le procès ayant concerné le plus grand nombre d’accusés fut celui concernant 93 Japonais accusés de l’exécution sommaire de plus de 300 prisonniers de guerre alliés dans le massacre de Laha consécutif à la bataille d'Ambon.


► Excuses officielles et controverses


Le gouvernement japonais considère qu’il convient d’opérer une distinction entre le point de vue juridique et le point de vue moral. Par conséquent, tout en soutenant que le Japon n’a pas violé le droit international ni aucun traité, les gouvernements japonais ont officiellement reconnu les souffrances causées par l’armée japonaise et de nombreuses excuses ont été présentées par le gouvernement japonais. Par exemple, le premier ministre Tomiichi Murayama déclare en août 1995 que le Japon « par sa domination et son agression coloniale, a provoqué de terribles dommages et souffrance pour les peuples de nombreux pays, en particulier pour ceux de nations asiatiques » , et il a exprimé son « sentiment de profond remords » et présenté ses « sincères excuses » . De même, le 29 septembre 1972, le premier ministre japonais Kakuei Tanaka avait déclaré que « la patrie japonaise est intensément consciente du grave dommage que le Japon a causé par le passé au peuple chinois par la guerre et se le reproche vivement.»

Toutefois, les excuses officielles sont souvent considérées comme insuffisantes par de nombreux survivants de ces crimes et/ou par les familles des victimes décédées. La question des excuses officielles est controversée car de nombreuses personnes affligées par les crimes de guerre japonais soutiennent qu’aucune excuse n’a été présentée pour des actes précis et/ou que le gouvernement japonais s’est borné à exprimer des regrets ou du remords. Certains prétendent que dans certains pays les médias travestissent ou cachent les efforts de réconciliation consentis par le Japon, malgré les aides généreuses du Japon, particulièrement dans les pays où les médias sont sous contrôle étatique qu’il soit formel ou seulement factuel. Ceci refléterait un sentiment antijaponais.

Au Japon, certains affirment que ce qui est demandé est que le premier ministre japonais et/ou l’empereur se livre à la « dogeza », au cours de laquelle une personne s’agenouille et incline sa tête vers le sol – une façon très formelle de présenter ses excuses dans les sociétés est-asiatiques à laquelle le Japon ne semble pas vouloir se prêter. Certains citent l’exemple du chancelier Willy Brandt qui s’agenouilla devant le monument aux héros du ghetto de Varsovie en 1970 comme un exemple d’un acte d’excuse et de réconciliation fort et efficace, bien que tout le monde ne soit pas d’accord.

Citant l’acte de Brandt en exemple, John Borneman, professeur d’anthropologie à Cornell déclare qu'« une excuse représente un échange non matériel ou purement symbolique par lequel celui qui a commis la faute rabaisse son propre statut en tant que personne ». Il ajoute qu’une fois que ce type d’excuse est présenté, la partie lésée doit pardonner et rechercher la réconciliation, sans quoi l’excuse n’a aucun effet. La partie lésée peut rejeter les excuses pour plusieurs raisons, l’une d’elles étant d’éviter la réconciliation parce que « en gardant vivante la mémoire de la blessure, les refus empêchent une affirmation d’humanité mutuelle en instrumentalisant le pouvoir qui s'attache au statut de victime permanente.»

Par conséquent, certains font valoir que la réticence d’un pays à accepter les gestes de conciliation posés par le Japon peut être dû au fait que ce pays estime que le Japon ne s’est pas abaissé suffisamment pour présenter des excuses sincères. D’autre part, d’autres disent que ce pays choisit de rejeter la réconciliation en vue de se garantir un statut de victime permanent qui serait une façon d’établir un certain pouvoir sur le Japon.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptySam 31 Oct - 21:06

► Indemnisations

Il existe une perception largement répandue que le gouvernement japonais n’a pas accepté la responsabilité légale de fournir des indemnités et que, en conséquence directe de ce refus, il n’a pas indemnisé les victimes individuelles des atrocités commises pendant la guerre. En particulier, plusieurs importantes associations de défense des droits de l’homme et des droits des femmes prétendent que le Japon a toujours une responsabilité morale  et/ou légale d’indemniser les victimes individuelles, en particulier les esclaves sexuelles  enrôlées par les militaires japonais dans les pays occupés et connues sous le nom de femmes de réconfort .

Le gouvernement japonais a accepté officiellement les demandes d’indemnisation des victimes de crimes de guerre comme stipulé par la déclaration de Potsdam . Les détails de ces indemnisations ont été réglés par des traités bilatéraux avec les pays concernés à l’exception de la Corée du Nord  parce que le Japon ne reconnaît que la Corée du Sud  comme seul gouvernement de la péninsule coréenne. Dans le cas de PG des alliés occidentaux, les indemnisations furent octroyées aux victimes par le truchement de la Croix-Rouge . Le montant total payé par le Japon s’éleva à 4 500 000 GBP. Toutefois dans un certain nombre de pays asiatiques, les demandes d’indemnisation furent, dans l’immense majorité du temps, abandonnées pour des raisons politiques ou très peu payées par le Japon. Elles ne furent toutefois pas souvent attribuées aux victimes par les gouvernements des pays concernés. Par conséquent, de nombreuses victimes individuelles en Asie ne perçurent aucun dédommagement.

Dès lors, la position du gouvernement japonais est que les demandes d’indemnisation supplémentaire doivent être déposées par les ayants droit auprès de leurs gouvernements respectifs. Il en est résulté que toutes les demandes individuelles d’indemnisation déposées devant des tribunaux japonais ont échoué. Ce fut notamment le cas pour un ex-prisonnier de guerre britannique qui échoua dans sa tentative de poursuivre le gouvernement japonais en vue d’obtenir un paiement complémentaire au titre de dédommagement. La conséquence de cette action fut toutefois que par la suite le gouvernement du Royaume-Uni octroya un supplément d’indemnités à tous les ex-prisonniers de guerre britanniques. Il y eut au Japon des plaintes parce que les médias internationaux avaient simplement rapporté que l’ancien PG avait demandé des indemnités et avaient omis de préciser qu’il demandait en fait une indemnisation complémentaire à celle payée précédemment par le gouvernement japonais.

Un petit nombre de demandes ont également été portées devant les tribunaux américains, mais elles ont toutes été rejetées. Au cours des négociations avec la Corée du Sud, le gouvernement japonais avait proposé de payer des indemnisations individuelles aux victimes coréennes, comme cela avait été le cas pour les PG occidentaux. Le gouvernement coréen demanda au contraire que le Japon lui fasse un paiement global, ce qui fut fait. Les fonds ainsi versés furent utilisés pour le développement économique. La teneur de ces négociations ne fut pas révélée par le gouvernement coréen avant 2004 bien qu’elles eussent été de notoriété publique au Japon.

Certains font valoir que, comme les gouvernements de Chine  et de Taïwan  ont abandonné leurs réclamations tendant à obtenir des indemnités en numéraire, la responsabilité morale  et/ou légale d’octroyer des indemnités repose désormais dans les mains de ces gouvernements. Ces critiques soulignent également que bien que ces gouvernements aient abandonné leurs réclamations, ils ont signé des traités qui reconnaissaient le transfert des possessions coloniales japonaises à leur profit. Par conséquent, il serait erroné de prétendre que ces gouvernements ne reçurent aucune indemnisation du Japon, ces gouvernements ayant eu la possibilité d’indemniser les victimes individuellement grâce aux produits de ces transferts.

Bien que ne se reconnaissant aucune responsabilité pour les femmes de réconfort, le Japon a mis en place en 1995 le Fonds des Femmes Asiatiques qui octroie des compensations financières aux personnes qui font valoir qu’elles ont été forcées de se prostituer au cours de la guerre. Bien que l’organisation ait été créée par le gouvernement, elle a été constituée au point de vue juridique comme une fondation indépendante. Les activités du fonds ont été sujettes à controverse au Japon ainsi que parmi les organisations internationales supportant les femmes concernées. Certains prétendent qu’un tel fonds s’inscrit dans le refus permanent des gouvernements japonais successifs de faire face à leurs responsabilités alors que d’autres estiment que le gouvernement japonais a depuis longtemps rempli ses obligations vis-à-vis des victimes individuelles et se borne maintenant à corriger les défaillances des gouvernements dont dépendent ces mêmes victimes.


► Indemnisations  intermédiaires


Le terme « indemnité intermédiaire » a été appliqué au déménagement de toutes les installations industrielles (en particulier les installations militaro-industrielles) et leur attribution aux pays alliés. Cette opération fut menée sous la supervision des forces d’occupation alliées. Cette réattribution fut qualifiée d’« intermédiaire » parce qu’elle ne mettait pas un point final au règlement des indemnisations. Ceci fut réglé par les traités bilatéraux. En 1950 , les installations réattribuées s’élevaient à 43 918 pièces de machinerie, évaluées alors à 165 158 839 JPY. La ventilation de la distribution s’établit comme suit : Chine 54,1 %, Pays-Bas, 11,5 %, Philippines 19 % et Royaume-Uni 15,4 %.


► Indemnisation en vertu du traité de San Francisco


**** Indemnisations basées sur les actifs japonais d’outre-mer

Les actifs japonais d’outre-mer visent tous les actifs détenus par le gouvernement, les sociétés, les organisations et les citoyens japonais dans les pays occupés. En conformité avec la clause 14 du traité de San Francisco, les forces alliées ont confisqué tous ces actifs, à l’exception de ceux se trouvant en Chine, qui firent l’objet de la clause 21. On considère que la Corée pouvait également faire valoir les droits dérivant de la clause 21.


Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa QNN8Kb-actifs-japonais-outre-mer


**** Indemnités aux prisonniers de guerre alliés


La clause 16 du traité de San Francisco  précisait que le Japon devait transférer ses actifs et ceux de ses citoyens se trouvant dans des pays en guerre avec n’importe quel pays allié ou dans des pays neutres, ou assimilés, à la Croix-Rouge qui serait chargée de les vendre et d’en distribuer le produit aux anciens prisonniers de guerre et leurs ayants droit. En raison de cette clause, le gouvernement et les citoyens japonais s’acquittèrent d’un total de 4 500 000 GBP à la Croix-Rouge. Toutefois, selon l'historienne Linda Goetz Holmes, une bonne part des sommes utilisées par le gouvernement japonais n'était pas issue de fonds nippons mais bien de fonds d'aide fournis par les gouvernements américains, britanniques et néerlandais et gardés dans la banque Yokohama Specie en 1945.


**** Territoires alliés occupés par le Japon

La clause 14 du traité précisait que le Japon négocierait avec les puissances alliées dont des territoires avaient été occupés par le Japon et qui avaient subi des dommages du fait des forces japonaises en vue d’indemniser ces pays pour ces dommages.

Ainsi, les Philippines et la République du Viêt Nam  reçurent des indemnités en 1956 et 1959. La Birmanie et l’Indonésie ne figuraient pas parmi les signataires originaux du traité, mais signèrent plus tard des traités bilatéraux en conformité avec la clause 14 du traité de San Francisco . Le dernier paiement fut fait aux Philippines le 22 juillet 1976.



Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa SNN8Kb-indemnites-japonaises-aux-pays-occupes



► Débat au Japon

Un sentiment largement répandu en dehors du Japon veut qu’il existe au Japon une réticence à parler de ces événements et/ou d’admettre qu’il s’agissait de crimes de guerre. Toutefois, les événements controversés de l’époque impériale sont discutés ouvertement dans les médias, où les différents partis politiques et mouvements idéologiques prennent des positions assez différentes. Ce qui différencie le Japon de l’Allemagne  et de l’Autriche  est qu’au Japon, il n’existe pas de limitation de la liberté de parole par rapport à cette question, alors qu’en Allemagne, en Autriche et dans d’autres pays européens, la négation de la Shoah  constitue une infraction pénalement répréhensible. Dit autrement, les propos négationnistes sont monnaie courante au Japon et figurent même dans de nombreux livres scolaires du système d'éducation publique japonais.

Jusque dans les années 1970, ces débats étaient considérés comme un sujet d’intérêt marginal dans les médias. Dans les médias japonais, les opinions politiques marquées au centre et à gauche se rencontrent le plus souvent dans les quotidiens, alors que les opinions de droite s’expriment surtout dans les magazines. Les débats concernant les crimes de guerre étaient essentiellement confinés dans les éditoriaux des magazines tabloïds où les appels à faire tomber l’Amérique impérialiste et à ressusciter la vénération pour l’empereur coexistaient avec la pornographie. En 1972, en vue de commémorer la normalisation des relations avec la Chine, l’Asahi Shinbun , un grand quotidien libéral publia une série d’articles sur les crimes de guerre en Chine y compris le massacre de Nankin . Ceci ouvrit la porte à des débats qui n’ont pas cessé depuis lors. Les années 1990 sont généralement considérées comme la période au cours de laquelle ces questions ont pris une réelle importance de sorte que des incidents comme celui du massacre de Nankin , sanctuaire de Yasukuni , les femmes de réconfort , la précision des livres d’histoire scolaires et la validité des procès de Tokyo ont fait l’objet de débats, même à la télévision.

Comme les juristes japonais ont un consensus sur le fait que les forces japonaises n’ont techniquement pas commis de violations du droit international, beaucoup d’éléments de droite au Japon ont utilisé cette position pour faire valoir que les procès des crimes de guerre étaient le fruit d’une justice dictée par les vainqueurs. Ils considèrent les personnes convaincues de crimes de guerre comme des "Martyrs de Shōwa", Shōwa  étant le nom attribué au règne de Hirohito . Cette interprétation est vigoureusement combattue par les groupes pacifistes japonais et la gauche politique. Dans le passé, ces groupes ont essayé de faire valoir que les procès avaient une certaine base légale, soit en vertu de la ○1color=#ffffff]Convention de Genève[/color]  (nonobstant le fait que le Japon, qui en était signataire, ne l'avait pas ratifiée), ou en vertu d’un concept indéfini de droit ou de consensus international. De façon alternative, ils ont également avancé l’argument que, bien que les procès aient pu ne pas avoir de base juridique valable, ils étaient néanmoins justes, ce qui est conforme avec l’opinion populaire en Occident et dans le reste de l’Asie.

Au début du XXIe siècle, un regain d’intérêt pour le passé impérial du Japon a fait naître de nouvelles interprétations d’un groupe qui a reçu à la fois le label de nouvelle droite et celui de nouvelle gauche. Ce groupe souligne que de nombreux actes commis par les forces japonaises, dont l’incident de Nankin (le terme massacre de Nankin n’est jamais utilisé au Japon) constituèrent des violations du code militaire japonais. On considère dès lors que si des tribunaux chargés de juger les crimes de guerre avaient été constitués par le gouvernement japonais d’après-guerre, beaucoup de ceux qui avaient été accusés auraient été déclarés coupables et exécutés en conformité avec les dispositions du code militaire japonais. Par conséquent, les faillites morales et légales en question sont imputables aux militaires et au gouvernement japonais qui n’ont pas remplis les devoirs que la constitution mettait à leur charge.

La nouvelle droite/gauche considère également que les Alliés n’ont commis aucun crime de guerre à l’encontre du Japon parce que le Japon n’était pas un pays signataire de la Convention de Genève et, qu’en tant que vainqueurs, les Alliés avaient tous les droits de demander une forme de dédommagement auquel le Japon consentit par divers traités. Toutefois, sur la base de la même logique, la nouvelle droite/gauche considère que le meurtre de Chinois suspectés d’activité de guérilla était parfaitement légal et valide, y compris pour certains de ceux tués à Nankin par exemple. Ils considèrent également que de nombreuses victimes civiles chinoises sont le résultat de la politique de la terre brûlée des nationalistes chinois . Bien qu’on puisse faire valoir que l’usage de ce genre de tactique est légal, la nouvelle droite/gauche estime que certains des décès causés par cette politique est attribuée par erreur à l’armée japonaise. De la même façon, elle considère que ceux qui ont essayé de poursuivre le gouvernement japonais en vue d’être dédommagés ne pouvaient pas s’appuyer sur une cause juridique ou morale. La nouvelle droite/gauche adopte également une approche moins sympathique des prétentions coréennes à un statut de victime parce qu’avant son annexion par le Japon, la Corée était un vassal de la Dynastie Qing[/b]  et, selon elle, la colonisation japonaise, bien qu’indubitablement dure, constituait un progrès par rapport au pouvoir précédent en matière de droits de l’homme et de développement économique. Ils avancent également l’argument que le Kantōgun (également connue sous le nom d’Armée du Guandong ) était au moins partiellement coupable. Bien que le Kantōgun fut nominalement subordonné au haut commandement japonais à cette époque, son commandement faisait preuve d’une autonomie significative, comme le démontre son implication dans le complot visant à assassiner Zhang Zuolin  en 1928 ainsi que l’incident de Mudken  de 1931, qui conduisit à la création du Mandchoukouo  en 1932. En outre, à cette époque, la politique officielle du haut commandement japonais était de confiner le conflit à la Manchourie. Mais par défi au haut commandement, le Kantōgun envahit la Chine elle-même, prenant prétexte de l’incident du pont Marco Polo . Toutefois, le gouvernement japonais échoua à traduire en cour martiale les officiers responsables de ces incidents, mais accepta également la guerre contre la Chine et beaucoup de ceux qui furent impliqués reçurent des promotions (ce fut également le cas de certains officiers impliqués dans le massacre de Nankin). Par conséquent, l’argument qui veut que le gouvernement était l’otage des militaires sur le terrain paraît peu convaincant.

La question de la responsabilité personnelle de Hirohito dans ces manquements constitue un point de friction entre la nouvelle droite et la nouvelle gauche. Officiellement, la nouvelle constitution impériale, adoptée sous l’empereur Meiji , conférait les pleins pouvoirs à l’empereur. Son article 4 prescrivait que « l’empereur est le chef de l’empire, il réunit en sa personne les droits découlant de la souveraineté et les exerce selon les dispositions de la présente Constitution » et l’article 11 prévoyait que « l’empereur exerce le commandement suprême de l’Armée et la Marine ».

Pour l’historien Akira Fujiwara , la thèse selon laquelle l’empereur, en tant qu’organe de responsabilité, ne pouvait renverser les décisions du cabinet est un mythe (shinwa) fabriqué après la guerre. D’autres prétendent que Hirohito façonna délibérément son règne à l’image de la monarchie constitutionnelle  britannique, et qu’il a toujours accepté les décisions et consensus obtenus par le haut commandement. Selon cette approche, la faillite morale et politique est essentiellement le fait du haut commandement japonais et du cabinet, dont la plupart des membres furent par la suite condamnés lors du procès de Tokyo  en tant que criminels de guerre de Classe A, sauf les membres de la famille impériale comme les princes Yasuhito Chichibu , Yasuhiko Asaka , Naruhiko Higashikuni , Hiroyasu Fushimi  et Tsuneyoshi Takeda .

► Réinterprétations controversées en dehors du Japon

Certains activistes établis en dehors du Japon essayent également de fournir des réinterprétations controversées de l’impérialisme japonais. Par exemple, les vues d’un ex-officier sud-coréen et commentateur de droite, Ji Man-Won, ont provoqué des controverses en Corée et dans d’autres pays. Ji a fait l’éloge du Japon pour avoir modernisé la Corée et a déclaré, au sujet des femmes réduites en esclavage sexuel : « la plupart des vieilles femmes qui prétendent avoir été des femmes de réconfort ou des esclaves sexuelles des soldats japonais au cours de la Seconde Guerre mondiale sont des imposteurs » [/b] . En Corée, de telles affirmations sont généralement considérées comme injurieuses, diffamantes pour les personnes concernées et négationnistes mais naissent de tensions politiques au sein de pays comme la Corée ou la Chine entre mouvements démocratiques et établis dans lesquels l’utilisation de l’histoire japonaise, ou la contribution au sentiments anti-japonais, constitue un outil utile pour les deux côtés.

► Recherches ultérieures

Comme pour les recherches relatives aux criminels de guerre nazis, des recherches et enquêtes officielles sont toujours en cours. Au cours des années 1990, le gouvernement sud-coréen commença à mener des recherches concernant certains individus qui se seraient enrichis en collaborant avec l’armée japonaise. En Corée du Sud, on prétend également que, dans le climat politique de la Guerre froide , beaucoup de personnes et/ou leurs associés et leurs parents furent en mesure d’obtenir de l’influence avec les fortunes qu’ils avaient amassées en collaborant avec les Japonais et aidèrent à couvrir ou à éviter des recherches sur les crimes de guerre pour éviter d’être eux-mêmes mis en cause. Les fortunes qu’ils avaient pu se constituer au cours des années de collaboration leur permirent de faire bénéficier les membres de leurs familles d’un enseignement supérieur. Des organismes non gouvernementaux et des particuliers ont également entrepris leurs propres recherches. Par exemple, en 2005, un journaliste indépendant sud-coréen, Jung Soo-woong, localisa au Japon certains descendants des personnes impliquées en 1895 dans l’assassinat de l’impératrice Myeongseong  de Choson (la reine Min), dernière impératrice de Corée. L’assassinat avait été réalisé par la Société de l’Océan Noir, agissant peut-être pour le compte du gouvernement japonais, en raison de l’implication de l’impératrice dans des tentatives de réduction de l’influence japonaise en Corée. Jung enregistra les excuses de ces personnes.

Comme les recherches se poursuivent, de nouvelles de preuves sont régulièrement mises au jour. Le gouvernement japonais aurait intentionnellement détruit les rapports relatifs aux femmes de réconfort coréennes. Certains citent des livres d’inventaire japonais et des tableaux de personnes employées sur les champs de bataille comme preuve de cette affirmation. Par exemple, un des noms figurant sur la liste était celui d’une femme de réconfort qui déclarait qu’elle avait été forcée de se prostituer par les Japonais. Elle était répertoriée comme infirmière. C'était le cas pour au moins une douzaine d’autres femmes dont il était patent qu’elles furent femmes de réconfort et non infirmières ou secrétaires. À l’heure actuelle, le gouvernement sud-coréen examine les centaines de noms figurant dans ces listes.
L’information sensible relative à l’occupation japonaise de la Corée est souvent difficile à obtenir. Beaucoup prétendent que ceci est dû au fait que le gouvernement japonais a pris l’habitude de couvrir beaucoup d’incidents qui auraient autrement donné lieu à de graves critiques internationales. Pour leur part, les Coréens ont souvent exprimé leur aversion des expériences sur des êtres humains effectuées par l’Armée impériale japonaise où des gens furent utilisés en guise d’échantillons humains dans des expériences aussi macabres que les tests portant sur l’azote ou dans des programmes de développement d’armes biologiques  (voir Unité 731 et Shiro Ishii ). Bien que des témoignages clairs et perturbants aient survécu, ils sont largement réfutés par l’État japonais, même à ce jour.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_du_Japon_Sh%C5%8Dwa


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 1:33

Crime de guerre

Un crime de guerre est une violation du droit de la guerre d'une gravité particulière.

Au sein des Nations-Unies, le crime de guerre est défini par des accords internationaux. Le Statut de Rome (les 59 alinéas de l'article 08) régi les compétences de la Cour pénale internationale (CPI) pour poursuivre des violations graves du droit international humanitaire qui reposent notamment sur les conventions de Genève de 1864, 1906, 1929 et 1949 qui définissent les crimes de guerre. Ceci inclut principalement les cas où une des parties en conflit s'en prend volontairement à des objectifs non militaires, aussi bien humains que matériels. Un objectif non militaire comprend les civils, les prisonniers de guerre et les blessés, a fortiori des villes ne comportant pas de troupes ou d'installations militaires.

En 1945, le procès de Nuremberg, chargé après la Seconde Guerre mondiale de juger les responsables et les organisations nazis coupables de crimes de guerre, a ajouté une nouvelle incrimination de crime contre l'humanité définissait ainsi dans la Charte de Londres :


« Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation qui ne justifient pas les exigences militaires. »

Bien que cette définition ne soit ni la première, ni la meilleure, car elle est floue, a posteriori et ad hoc, elle a une importance considérable dans la mesure où c'est la dernière qu'aient reconnue les États-Unis, qui ne reconnaissent pas pour eux-mêmes la compétence de la Cour Pénale Internationale. La plus récente définition internationale de ce qui constitue un crime de guerre est donnée à l'article 8 du Statut de Rome, entré en vigueur en 2002 et définit les attributions de la CPI.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_de_guerre

Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa 6YzrIb-barre-D



Convention de Genève


Les conventions de Genève sont des traités internationaux fondamentaux dans le domaine du droit international humanitaire. Elles dictent les règles de conduite à adopter en période de conflits armés, et notamment la protection des civils, des membres de l'aide humanitaire, des blessés ou encore, des prisonniers de guerre.
La première convention de Genève date de 1864. Cependant, les textes en vigueur aujourd’hui ont été écrits après la Seconde Guerre mondiale. Sept textes ont cours actuellement : les quatre conventions de Genève du 12 août 1949, les deux protocoles additionnels du 8 juin 1977 et le troisième protocole additionnel de 2005. Les quatre conventions de Genève ont été mondialement ratifiées, ce qui signifie que chacun des États du monde s’engage à les respecter.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conventions_de_Gen%C3%A8ve

Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa 6YzrIb-barre-D

Crimes contre la paix

La notion de crime contre la paix, plus précisément de « crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité », a été définie par l’accord de Londres du 8 août 1945 pour les tribunaux militaires internationaux de Nuremberg et de Tokyo établis après la Seconde Guerre mondiale. Selon ces accords, un tel crime se définit par « la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l'accomplissement de l'un quelconque des actes qui précèdent ». La poursuite des personnes pour ce genre de crime ne concerne que les dirigeants d'un pays et les très hauts officiers militaires.
Depuis, cette notion a été remplacée par celle de crime d'agression.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_contre_la_paix


Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa 6YzrIb-barre-D


Crimes contre l’humanité

Un crime contre l'humanité est une incrimination créée en 1945 dans le statut du Tribunal militaire de Nuremberg, établi par la Charte de Londres (art. 6, c).
Il désigne une
« violation délibérée et ignominieuse des droits fondamentaux d'un individu ou d'un groupe d'individus inspirée par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux ». La notion de crime contre l'humanité est une catégorie complexe de crimes punis au niveau international et national par un ensemble de textes qui regroupent plusieurs incriminations.

La Cour pénale internationale (CPI), créée en 1998 à l'instigation des États-Unis (qui ont signé le 31 décembre 2000 mais pas ratifié le Statut; le 6 mai 2002, le Secrétaire général de l'ONU a reçu du Gouvernement la communication :
"...qu'ils n'ont pas l'intention de devenir Partie au traité. De ce fait, les États-Unis n'ont aucune obligation légale découlant de leur signature ... ").

Le Statut de la Cour est actuellement en vigueur dans 123 États parmi les 193 qui ont ratifié la Charte de l'ONU, tandis que 14 autres ne l'ont pas encore ratifié (notamment les États-Unis). La CPI est le seul tribunal permanent3 chargé de sanctionner les crimes contre l'humanité, en dehors des juridictions pénales nationales pour les États qui ont placé le crime contre l'humanité dans leur droit pénal.

L'article 7 du Statut de Rome donne la liste des crimes de droit commun qui sont des crimes contre l'humanité dès lors qu'ils sont commis sur ordre
« dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique dirigée contre toute population civile » : meurtre ; esclavage ; déportation ; emprisonnement abusif ; torture ; abus sexuels ; persécution de masse ; disparitions ; apartheid, etc.. Cette définition est remise en cause à l'occasion de la Conférence de révision du Statut de Rome à Kampala en Ouganda qui se tient du 31 mai au 11 juin 2010. L'examen du Tribunal pénal international peut porter aussi, mais pas exclusivement, sur la liste des crimes figurant à l'article 5 à savoir le crime contre l'humanité, le crime de génocide, le crime de guerre et le crime d'agression.

Prévu à l'origine pour s'appliquer sans reconnaître le principe fondamental de non-rétroactivité des lois pénales, l'action contre les crimes contre l'humanité ne reconnaît plus la notion de prescription au-delà de 30 ans. Dans de nombreux pays, l'expression d'opinions tendant à remettre en question la nature ou la réalité des crimes contre l'humanité condamnés par le Tribunal de Nuremberg est punie comme un délit passible de plusieurs années de prison.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_contre_l%27humanit%C3%A9

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Première conférence de La Haye


La première conférence de La Haye (également appelée Conférence internationale de la Paix) est une conférence internationale organisée à La Haye en 1899 à l’initiative du tsar Nicolas II de Russie.

[…]

Ouverte le 18 mai, cette conférence a fait considérablement avancer la cause du droit international humanitaire. Les promoteurs de la Conférence ont mis l’accent sur le désarmement et la prévention de la guerre, créant à cette occasion la Cour permanente d'arbitrage de La Haye.
Parmi les différents traités adoptés par la Conférence figure la Convention concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, avec la célèbre « clause de Martens ».
Une des mesures de la conférence fut de faire interdire l'usage des munitions à balle expansive (type balle dum-dum) ainsi que des baïonnettes à dents de scie.


Après un peu plus de deux mois de travaux, le texte de l'Acte final de la Convention de la Haye est signé le 29 juillet 1899 par les représentants de vingt-sept États, dont vingt-et-un européens :
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Luxembourg, Monténégro, Norvège, Empire ottoman, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Serbie, Suède, Suisse, et six non européens : Chine, États-Unis d'Amérique, Japon, Mexique, Perse, Siam.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re_conf%C3%A9rence_de_La_Haye


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Seconde conférence de La Haye

La seconde conférence de La Haye est une conférence internationale organisée à La Haye du 15 juin au 18 octobre 1907 sous l'égide de la Cour permanente d'arbitrage.
Lors de cette conférence, les dispositions de la première conférence de La Haye furent révisées. Toutefois, les textes des deux conventions comportent peu de différences.
Ces deux Conventions de la paix représentent aujourd’hui les règles de droit coutumier de première importance, même si entre-temps les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 les ont considérablement élargies.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_conf%C3%A9rence_de_La_Haye


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Pacte briand-Kellogg


Le pacte Briand-Kellogg, ou pacte de Paris, est un traité signé par soixante-trois pays qui « condamnent le recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et y renoncent en tant qu'instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles ».
L’initiative de ce pacte revient à Aristide Briand, ministre français des Affaires étrangères, et Frank Kellogg, secrétaire d’État américain. Signé le 27 août 1928 à Paris, il entra en vigueur le 24 juillet 1929. C’est le climat détendu des relations internationales qui permet la signature de ce pacte, par 15 puissances dont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Allemagne et le Japon, pour la renonciation générale à la guerre. Si le pacte est accueilli dans l'enthousiasme aux États-Unis, il suscite une réserve indéniable en Europe.
C’était un texte qui avait en principe une portée limitée dans la mesure où aucune sanction n’était prévue en cas d’infraction, seule une réprobation internationale étant envisagée.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_Briand-Kellogg


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Déclaration de Potsdam

La conférence de Potsdam est une conférence organisée par trois des puissances alliées victorieuses de la Seconde Guerre mondiale pour fixer le sort des nations ennemies. Les États-Unis sont représentés par le président Harry Truman, l'URSS par le secrétaire général et dirigeant Joseph Staline et le Royaume-Uni par ses premiers ministres successifs Winston Churchill et Clement Attlee.

Elle a débuté le 17 juillet 1945 et s'est terminée le 2 août 1945 au château de Cecilienhof, près de Potsdam, dans la banlieue sud-ouest de Berlin (Potsdam avait été précédée des conférences interalliées de Téhéran en décembre 1943 et de Yalta en février 1945).

Le Japon continuant à combattre, cette conférence s'est déroulée avant même la fin de la guerre. Son but était de fixer le sort des puissances qui avaient été ou restaient ennemies des forces alliées. L'Allemagne avait capitulé depuis plus de deux mois, et la victoire était presque imminente sur le Japon qui venait de subir de lourdes pertes territoriales et militaires (le 26 juillet, un ultimatum est signifié à l'empire du Japon, au nom des États-Unis, du Royaume-Uni et de la république de Chine) et qui allait subir deux largages successifs d'une bombe nucléaire américaine (le 6 août sur Hiroshima et le 9 août sur Nagasaki) et aussi devoir faire face à l’entrée en guerre de l'URSS le 9 août 1945. Le 15 août, l'empereur du Japon, Hirohito, annonce à la population japonaise qu'il accepte les accords de Potsdam. Le 2 septembre, le Japon signe sa capitulation, et les États-Unis peuvent négocier en position de force.
L'accord de Potsdam a formellement été signé le 26 juillet 1945.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Potsdam

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Traité de San Francisco

Le traité de San Francisco, ou traité de paix avec le Japon, est un traité qui a été signé le 8 septembre 1951, en conformité avec la Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits de l'homme, à la fin de la « Conférence de la paix » concernant les campagnes du Pacifique. Cette conférence s'était ouverte, une semaine plus tôt, le 1er septembre 1951 dans la ville de San Francisco : la signature n’a été apposée que par quarante-huit des cinquante et un pays participants. Le traité est entré en vigueur l'année suivante, le 28 avril 1952.
La république de Chine ne participa pas à ce traité : elle signa un traité séparé avec le Japon à Taipei, le 28 avril 1952.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_San_Francisco
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 15:39

Tokkō

La Tokkō, terme désignant la « Haute police spéciale »,  était une force de police politique homologue de la Gestapo et de l'OVRA établie en 1911 dans l'Empire du Japon, pour enquêter spécifiquement sur les groupes politiques et les idéologies vues comme une menace à l'ordre public, et pour les contrôler.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokk%C5%8D

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Kempeitai

La Kempetai est la police militaire de l'Armée impériale japonaise. Fondée en 1881 pendant l'ère Meiji, elle a été dissoute en 1945, puis officiellement supprimée en 1947.

Elle est fondée en 1881 par un décret concernant la gendarmerie, prenant pour modèle la gendarmerie française. Son équivalent civil est la Tokkō.

Elle servait de police secrète pour traquer les opposants au régime ; elle fut l'une des polices les plus redoutées du Japon. La Kempetai fut dirigée par le général Hideki Tōjō durant la Seconde Guerre mondiale, puis supprimée par la Constitution japonaise de 1947. La Kempetai fut parfois surnommée « la Gestapo japonaise », car toutes deux ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

Un membre de ce corps était surnommé un kempei.
Certains de ses agents ont procédé à des exécutions sommaires, notamment lors de l'incident d'Amakasu de 1923.

À la suite du coup de force japonais du 9 mars 1945 en Indochine, des milliers de prisonniers français — soldats et civils — sont massacrés à la mitrailleuse, au sabre ou à coups de pioches par la Kempetai. Des centaines d’autres sont envoyées dans des camps, en pleine jungle, où la mortalité est extrêmement élevée. Ils y suffoquent dans des cages en bambous infectes et exiguës et régulièrement soumis à la torture. Toutes les méthodes sont utilisées : les coups, l’eau, l’électricité, les brûlures.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kempetai

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Gestapo

La Gestapo, acronyme tiré de l'allemand Geheime Staatspolizei signifiant « Police secrète d'État », était la police politique du Troisième Reich. Fondée en Prusse par Hermann Göring, son pouvoir s'étendit ensuite, sous l'impulsion de Heinrich Himmler, à l'ensemble du Reich et des territoires envahis par ce dernier au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Intégrée à partir de 1939 au Reichssicherheitshauptamt (ou RSHA en abrégé,
« Direction générale de la sécurité du Reich ») de Reinhard Heydrich, elle fut successivement dirigée par :
Rudolf Diels (en tant qu'organisation prussienne) de 1933 à 1934 ;
Reinhard Heydrichde 1934 à 1936 ; puis de 1936 à 1939 (en tant que directeur de la Sipo, englobant la Gestapo) ;
Heinrich Müller de 1939 à 1945.
Chargée de lutter contre les opposants internes ou externes, réels ou supposés, puis contre les adversaires du régime nazi ou les résistants dans les pays occupés, elle fut, par ses exactions, synonyme de terreur et d'arbitraire. Elle joua un rôle essentiel dans l'extermination des Juifs d'Europe, notamment via l'Amt B4 (bureau B4), dirigé par Adolf Eichmann.

Active jusqu'aux derniers jours du régime nazi, elle fut condamnée en tant qu'organisation criminelle lors du procès de Nuremberg.


[...]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Gestapo



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Bushido

Le bushido est le code des principes moraux que les guerriers japonais (samouraïs et bushis) étaient tenus d'observer.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bushido
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 17:17

R.J. Rummel

Rudolph Joseph Rummel, né le 21 octobre 1932 à Cleveland dans l'Ohio et mort le 2 mars 2014 à Kaneohe (Hawaï), est un professeur émérite américain en sciences politiques à l'université d'Hawaï. Il inventa le concept de démocide pour caractériser des meurtres de masse exécutés par un gouvernement.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolph_Joseph_Rummel

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Herbert P.Bix

Herbert P. Bix, né en 1938, est un historien américain auteur de Hirohito and the Making of Modern Japan, ouvrage particulièrement bien reçu consacré à l'empereur japonais et aux événements qui ont façonné l'impérialisme japonais moderne. Ce livre remporte l'édition 2000 du National Book Critics Circle Award et l'édition 2001 du prix Pulitzer de l'essai.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_P._Bix

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Akira Fujiwara


Akira Fujiwara, 2 juillet 1922 à Tokyo – 26 février 2003, est un historien japonais. Professeur émérite à l'université Hitotsubashi, il est spécialisé dans l'histoire moderne du Japon. En 1980, il devient membre du Conseil scientifique du Japon et est un ancien président de la Société historique des sciences du Japon.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira_Fujiwara

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Politique des Trois Tout

L'expression Politique des Trois Tout, dite également « Tue tout, brûle tout, pille tout », désigne une politique de la terre brûlée pratiquée dans le nord de la Chine par l'Armée impériale japonaise, durant la seconde guerre sino-japonaise, à partir de la fin 1941 et, surtout, du début 1942.

Surpris par l'offensive des cent régiments menée par les troupes régulières et la guérilla du Parti communiste chinois, les Japonais intensifièrent dès la fin 1940 leurs opérations de répression. Le 3 décembre 1941, le Quartier-général impérial émit l'ordre numéro 575, donnant latitude au général Yasuji Okamura pour mener une politique répressive de grande ampleur.

La stratégie appliquée par Okamura visait à réduire la guérilla communiste, dont les troupes étaient souvent camouflées parmi les populations civiles et rurales, en s'attaquant aux zones paysannes qui leur servaient de refuge. Les actions entreprises impliquaient de brûler des villages, de confisquer du grain et, dans des lieux sélectionnés, de tuer tous les hommes âgés de quinze à soixante ans soupçonnés d'être des « ennemis ». Les opérations menées par l'armée japonaise se concentraient sur cinq provinces, le Hebei, le Shandong, le Shaanxi, le Shanxi et le Chahar, divisées en zones « pacifiées » et « non pacifiées ».

L'opération impliquait également de réquisitionner un nombre important de paysans chinois pour construire des tranchées et des fortifications dans le nord de la Chine, et jusqu'au Mandchoukouo. On estime à environ 10 millions le nombre de Chinois ayant été réquisitionnés pour l'opération.

Le terme original employé par l'armée japonaise était « Opération réduction en cendres ». L'expression « Politique des Trois Tout » fut popularisée pour la première fois en 1957 dans le livre Sankō, Nihonjin no Chūgoku ni okeru sensō hanzai no kokuhaku (Les Trois Tout : une confession japonaise des crimes de guerre en Chine), qui causa de vives polémiques au Japon.

Selon l'historien japonais Mitsuyoshi Himeta, la Politique des Trois Tout aurait causé la mort d'environ 2,7 millions de civils chinois. Suite aux morts et, surtout, aux déplacements forcés, on estime que la population des régions concernées est descendue à l'époque de 44 à 25 millions. Les pertes subies par les forces armées communistes sont estimées à 100 000 hommes environ.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_des_Trois_Tout




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Terre brûlée


La politique de la terre brûlée est une tactique consistant à pratiquer les destructions les plus importantes possibles, et en cas de conflit militaire, à détruire ou à endommager gravement ressources, moyens de production, infrastructures, bâtiments ou nature environnante, de manière à les rendre inutilisables par l'adversaire.

Cela peut constituer une tactique offensive, consistant à ravager les territoires de l'adversaire afin de l'empêcher de reconstituer ses forces ou de trouver un refuge, ou bien une tactique défensive consistant, face à une armée d'invasion, à se déplacer ou à se retirer (retraite) en détruisant ou en brûlant tout derrière soi (habitations, récoltes, bétail, routes, ponts, moyens de communications et de production), afin d'ôter à l'ennemi toute possibilité de ravitaillement.

En cybersécurité, la politique de la terre brûlée correspond pour un malware à détruire les parties importantes d'un système afin de le rendre inutilisable (exemple : destruction du MBR par Rombertik).

Au sens figuré, cette expression désigne aussi l'attitude d'une personne qui, risquant de perdre face à un adversaire, saccage la place que celui-ci s'apprête à prendre afin de minimiser ses gains et de gêner toute progression ultérieure.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Politique_de_la_terre_br%C3%BBl%C3%A9e


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Shunroku Hata

Shunroku Hata , (26 juillet 1879 - 10 mai 1962) est un général japonais qui a servi notamment durant la Seconde Guerre mondiale.

En 1888, le jeune Hata entre dans l'Armée impériale japonaise. En mai 1939, il devient aide de camp en chef de l'empereur Showa, jusqu'à sa nomination comme ministre de l'Armée, fonction qu'il occupera jusqu'en juillet 1940.

De 1942 à 1944, il est commandant de l'armée d'occupation japonaise en Chine. C'est notamment sous ses ordres qu'eut lieu à l'été 1942 l'extermination d'environ 250 000 civils des provinces du Zhejiang et du Jiangxi (PBS Perilous Flight ) et, en mai 1943, le massacre de Changjiao.

En 1944, il devient commandant de la deuxième armée générale qui doit veiller à la protection de l'ouest du Japon et dont le QG est à Hiroshima. Après la guerre, en 1948, il est condamné par le Tribunal de Tokyo à la prison à perpétuité pour crimes de guerre. Libéré avec ses pairs en 1955 par le gouvernement d'Ichiro Hatoyama, il est mort en 1962.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Shunroku_Hata



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Douglas MacArthur

Douglas MacArthur, né le 26 janvier 1880 à Little Rock en Arkansas et mort le 5 avril 1964 à Washington, DC, est un général américain et field marshal philippin. Il fut le chef d'état-major de l'armée américaine durant les années 1930 et joua un rôle prépondérant sur le théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale. Il reçut la Medal of Honor pour son service durant la campagne des Philippines. Il fait partie des cinq personnes ayant atteint le grade de général de l'Armée dans l'armée américaine et le seul à avoir été field marshall de l'armée des Philippines.

Douglas MacArthur est né dans une famille militaire de l'Arkansas. Son père, qui finit sa carrière comme major général, avait combattu durant la guerre de Sécession. Suivant la trace paternelle, Douglas étudia au Texas Military Institute dont il sortit major et à l'académie militaire de West Point où il fut également premier de promotion en 1903. Au cours de l'intervention américaine à Veracruz durant la révolution mexicaine, il mena une mission de reconnaissance pour laquelle il fut proposé pour la Medal of Honor. En 1917, il passa du grade de major à celui de colonel et devint le chef d'état-major de la 42e division d'infanterie. Il combattit sur le front de l'Ouest de la Première Guerre mondiale où il atteignit le grade de brigadier-général, fut à nouveau proposé pour la Medal of Honor et reçut deux Distinguished Service Cross et sept Silver Star.

De 1919 à 1922, MacArthur fut le superintendant de l'Académie militaire de West Point où il lança plusieurs réformes. En 1924, il fut déployé aux Philippines où il participa au règlement d'une mutinerie de l'armée philippine. En 1925, il devint le plus jeune major-général de l'armée des États-Unis. Il participa au jugement en cour martiale du brigadier-général Billy Mitchell et fut président du Comité olympique américain lors des Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam. En 1930, il devint le chef d'état-major de l'armée américaine, puis fut impliqué dans l'expulsion des protestataires de la Bonus Army à Washington en 1932 et dans l'organisation du Civilian Conservation Corps. Il quitta l'armée américaine en 1937 pour devenir conseiller militaire auprès du Commonwealth des Philippines.

À l'été 1941, MacArthur fut rappelé en service actif en tant que commandant de l'USAFFE. Les Philippines furent envahies par les Japonais en décembre 1941 et les forces américaines durent se replier à Bataan, où elles résistèrent jusqu'en mai 1942. En mars 1942, MacArthur, sa famille et son état-major quittèrent l'île de Corregidor à bord de PT boats et rallièrent l'Australie où il devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique sud-ouest. Il reçut la Medal of Honor pour sa défense des Philippines. Après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il réalisa sa promesse de revenir aux Philippines. Il accepta formellement la reddition japonaise le 2 septembre 1945 et il supervisa l'occupation du Japon de 1945 à 1951. En tant que dirigeant effectif du Japon, il organisa de profonds changements économiques, politiques et sociaux. Par la suite, l'Américain mena les forces des Nations unies durant la guerre de Corée de 1950 jusqu'au 11 avril 1951 lorsqu'il fut relevé de son commandement par le président Harry S. Truman. Il devint ensuite président du comité de direction de l'entreprise Remington Rand.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Douglas_MacArthur[/b][/color]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 17:45

Akira Makino

Akira Makino est un ancien médecin de la marine impériale japonaise. En 2006 il est devenu le premier ancien militaire japonais à reconnaître que, pendant la Seconde Guerre mondiale, des expériences sur des êtres humains ont été réalisées aux Philippines.

[…]

Expérimentation sur les humains

Selon Makino, l'expérimentation portant sur environ 30 prisonniers a été réalisée entre décembre 1944 et février 1945. Parmi les prisonniers il y avait des femmes et des enfants, ainsi que deux Philippins soupçonnés d'espionnage au profit des États-Unis. Makino a effectué sur eux certaines opérations, dont des amputations, des dissections abdominales et d'autres expériences. Interviewé par l'Agence de presse Kyodo News, il a décrit, en particulier, l'expérimentation qu'il avait faite sur les deux Philippins soupçonnés d'espionnage. Il a dit qu'il leur avait donné des sédatifs en plaçant sur leur bouche un tissu imbibé d'éther, puis on l'avait chargé d'étudier leur foie après avoir fait une incision avec un bistouri. Makino a déclaré que, dès cette l'époque, il sentait que ce qu'il faisait était une chose « horrible », mais qu'il avait trop peur de se dérober aux ordres car on l'aurait exécuté pour désobéissance.

L’aveu

Après s'être tu pendant des décennies, Makino a décidé de tout révéler au public en 2006. Le récit de Makino est l'un des rares qu'ont fait un petit nombre de vétérans japonais qui ont mis au grand jour les expérimentations humaines en Asie du Sud-Est pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début, il s'est heurté à une forte opposition de ses anciens camarades de combat, mais il a décidé quoi qu'il en soit de tout avouer. Dans sa révélation controversée, il a dit : «Nous ne devons pas recommencer ces atrocités. Je veux dévoiler la vérité sur la guerre, même si une ou deux personnes seulement doivent la recevoir. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Akira_Makino

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Yoshiaki Yoshimi

Yoshiaki Yoshimi (né en 1946) est professeur d'histoire moderne du Japon à l'université Chūō à Tokyo. Yoshimi est un des membres fondateurs du Centre de recherche et documentation sur les responsabilités du Japon dans la guerre.
Né dans la préfecture de Yamaguchi, il étudie à l'université de Tokyo.

Yoshimi a réalisé un important travail sur l'étude des crimes de guerre perpétrés par l'armée impériale japonaise et la marine impériale japonaise durant la première partie de l'ère Shōwa. Il a publié ses recherches sur l'utilisation de l'arme chimique par l'armée, utilisation ordonnée par l'empereur Shōwa lui-même.
Yoshimi est surtout connu pour son travail relatif aux femmes de réconfort. Il a trouvé la première preuve documentaire dans la bibliothèque de l'agence de la défense à Tokyo que l'armée impériale japonaise a établi et géré des
« centres de délassement ». L'une d'elles est un avis écrit le 4 mars 1938 par des adjudants pour les chefs d'état-major de l'armée de la zone japonaise du Nord de la Chine et de l'armée expéditionnaire du centre de la Chine intitulé « En ce qui concerne le recrutement des femmes pour les stations militaires de délassement ». L'essentiel du document est rapporté ci-dessous :

« De nombreux agents auraient exigé une attention particulière. Certains d'entre eux ont tellement accentué le nom des armées qu'ils pourraient nuire à la crédibilité des armées et provoquer des malentendus parmi la population ; d'autres ont recruté des femmes sans contrôle par des correspondants de guerre ou des artistes de spectacle, et d'autres ont choisi de mauvais agents qui ont une approche du recrutement des femmes comparable à des enlèvements à tel point que les polices les ont arrêtés.
Dans l'avenir, les armées sur le terrain doivent contrôler le recrutement et la sélection des agences avec circonspection et correctement, et devraient constituer un lien plus étroit avec les polices locales et les polices militaires locales dans la mise en œuvre du recrutement.
Faites attention de ne pas créer des problèmes qui ont le potentiel de nuire à la crédibilité de l'armée ou ne sont pas acceptables selon les normes sociales »

.
La publication de ces documents a conduit à des déclarations d'admission par les chefs de cabinet: Kōichi Katō, secrétaire du parti libéral-démocrate (Japon), le 12 janvier 1993 et Yōhei Kōno le 4 août 1993. La déclaration Kōno  en particulier a joué un rôle important dans la question des femmes de réconfort.

En juillet 2004, Yoshimi et l'historien Yuki Tanaka ont annoncé la découverte de documents dans les Archives nationales d'Australie qui ont démontré que du gaz cyanure a été testé sur des prisonniers australiens et néerlandais en novembre 1944 sur les îles Kai.

Le 17 avril 2007, Yoshimi et son collègue historien Hirofumi Hayashi ont tenu une conférence de presse et annoncé la découverte de documents dans les archives du tribunal de Tokyo qui montrent que des membres de la Tokkeitai ont contraint ou forcé d'une façon ou d'une autre des femmes d'Indonésie, d'Indochine et de Chine à l'esclavage sexuel.

Bien que Yoshimi avait auparavant fait des déclarations dans lesquelles il concédait qu'
« il n'y a aucune preuve matérielle pour soutenir l'enrôlement forcé des femmes de réconfort par les militaires dans les colonies (Taïwan et Corée) », il a déclaré sans équivoque que d'après la documentation qu'il a mise au jour, il est clair qu'« il y a eu coercition sur ces femmes à l'esclavage sexuel et ce sont les autorités japonaises qui ont décidé de mettre en place des maisons closes en temps de guerre ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshiaki_Yoshimi

Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa 6YzrIb-barre-D
Yuki Tanaka

Yuki Tanaka, né le 26 mai 1949, est professeur d'histoire à l'université de Hiroshima.

Il a beaucoup travaillé sur la prostitution forcée dans l'Empire du Japon ainsi que sur le Japon sous la domination de l'armée américaine. Il écrit aussi sur le droit des conflits armés.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Yuki_Tanaka
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 18:04

Le Havildar

Havildar est le grade équivalent à sergent au sein de l'armée britannique, juste au-dessus de Naik. Ce grade est toujours utilisé dans les armées indiennes et pakistanaises.

Comme le sergent de l'armée britannique, l' Havildar porte trois chevrons comme insigne de grade. Les Havildar peuvent avoir des fonctions spécifiques (fonctions ouvrant droit à des primes), en dépendant de leur qualification et de leur ancienneté :


Company Quartermaster Havildar (CQMH), qui assiste l'intendant de la compagnie dans la gestion des magasins et entrepôts. L'insigne est alors le même que celui d' Havildar (trois chevrons) avec en plus le lion d'Ashoka au-dessus des chevrons.
Company Havildar Major (CHM) qui est le sous-officier le plus ancien au sein de la compagnie. L'insigne est un lion d'Ashok porté sur un bracelet de cuir au poignet droit.
Regimental Quartermarster Havildar (RQMH) et Regimental Havildar Major (RHM). Ces fonctions sont sensiblement identiques à celles ci-dessus, mais au niveau du régiment.
L'équivalent dans la cavalerie et les unités blindées est le Daffadar


https://fr.wikipedia.org/wiki/Havildar

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Le Lance Naik

Lance Naik est l'équivalent dans les armées indienne, pakistanaise et bangladaise du grade britannique de lance corporal. Il est situé juste en dessous de Naik.
Comme au sein de l'armée britannique, le Lance Naik porte un seul chevron.
Dans la cavalerie et les unités blindées, le grade équivalent est Active Lance Daffadar.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Lance_Naik

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Yoshio Tachibana

Yoshio Tachibana ( 24 février 1890 - 24 septembre 1946) était lieutenant général dans l'armée impériale japonaise. Ayant commandé les troupes japonaises dans l'île Chichi (archipel d'Ogasawara), il fut considéré comme responsable de l'« incident de Chichi-jima », crime de guerre impliquant la torture, les exécutions extrajudiciaires et le cannibalisme à l'égard de prisonniers de guerre alliés. Pour ces crimes, il fut condamné à mort et exécuté par pendaison.

Né dans la préfecture d'Ehime, Tachibana sortit de l'Académie de l'armée impériale japonaise en 1913, et connut un début de carrière relativement médiocre. De 1924-1925, il fut affecté à l'armée impériale du Mandchoukouo comme officier de liaison. En 1942, il fut affecté à l'état-major de la défense régionale d'Hiroshima, et promu au grade de général de brigade1 en mars 1943. En mai 1944, il fut mis à la tête de la 1re Brigade indépendante combinée de l'AIJ. Il fut par la suite promu général de division le 23 mars 1945, et on lui donna le commandement de la 109e Division de l'AIJ, chargée de défendre les îles Bonin contre l'invasion par les forces américaines qui préparaient l'opération Downfall.

À la mi-1945 le blocus naval des Alliés ayant privé de ravitaillement les troupes japonaises sur Chichijima et, les soldats étant affamés, le haut-commandement de Tachibana eut recours au cannibalisme. En août 1944 et en février/mars 1945 dans ce qui devait être connu par la suite comme l'
« incident d'Ogasawara », Tachibana, connu de son état-major comme un commandant sadique et alcoolique, donna l'ordre de tuer tous les prisonniers de guerre américains (des aviateurs abattus).

Deux prisonniers furent décapités dans une cérémonie publique et d'après le récit du Time, leurs foies furent immédiatement coupés et servirent comme sukiyakis. Il n'a pas été contesté que huit prisonniers de guerre furent exécutés, et certains des corps furent dépecés par des infirmiers et mangés par le haut état-major de la garnison japonaise.

À la fin de la guerre, Tachibana et son état-major furent arrêtés par les autorités d'occupation américaines et déportés à Guam, où ils furent jugés pour crimes de guerre liés à l'incident d'Ogasawara en août 1946. Cependant, comme le cannibalisme n'était pas à l'époque prévu par le Droit international, Tachibana fut inculpé d'avoir
« empêché un enterrement honorable », outre l'exécution de prisonniers, et avec quatre autres accusés, il fut condamné à mort par pendaison.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshio_Tachibana

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Mark Peattie

Mark R. Peattie (né le 3 mai 1930 à Nice et mort le 22 janvier 2014 à San Rafael, Californie) est un universitaire et japonologue américain, spécialiste du domaine militaire et naval japonais et de l'histoire du Japon impérial.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Peattie




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Romusha

Romusha (« travailleurs ») est un terme japonais désignant les personnes réquisitionnées pour les travaux forcés durant l'occupation japonaise des Indes néerlandaises pendant la Seconde Guerre mondiale. La bibliothèque du Congrès aux États-Unis estime que rien que sur l'île de Java, entre quatre et dix millions de romusha furent forcés de travailler pour l'armée impériale japonaise. Environ 270 000 de ces travailleurs javanais furent envoyés dans d'autres zones conquises par les Japonais en Asie du Sud-Est. Seuls 52 000 furent rapatriés à Java.

L'armée japonaise utilisa beaucoup ce genre de travailleurs forcés pour la construction de la ligne ferroviaire entre la Birmanie et la Thaïlande, surnommée la
« voie ferrée de la mort », en 1942 et 1943, ainsi que la ligne Pekanbaru-Muaro à Sumatra en Indonésie. Le taux de mortalité parmi les romusha, à cause des meurtres des gardiens, de la privation de nourriture et des maladies, étaient très supérieur à celui des prisonniers de guerre alliés. Près de la moitié des romusha engagés dans la construction de la ligne ont trouvé la mort.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Romusha

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Kiichi Miyazawa

Kiichi Miyazawa, né le 8 octobre 1919 à Fukuyama dans la préfecture de Hiroshima et mort le 28 juin 2007 à Tokyo), est un homme d'État japonais. Il a été le Premier ministre du Japon du 5 novembre 1991 au 8 août 1993.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiichi_Miyazawa

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Shinzo Abe

Shinzō Abe, né le 21 septembre 1954 à Nagato (préfecture de Yamaguchi), est un homme d'État japonais. Il est Premier ministre du Japon du 26 septembre 2006 au 26 septembre 2007 et du 26 décembre 2012 au 16 septembre 2020.

Issu de l'une des plus influentes familles politiques du pays, il est cadre d'entreprise et conseiller politique de profession. Il succède à Jun'ichirō Koizumi, dont il est proche, comme Premier ministre en 2006 après avoir été élu à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD). Il est alors le plus jeune chef du gouvernement japonais depuis Fumimaro Konoe, en 1937. À la suite de la défaite de son parti aux élections sénatoriales de 2007 et en raison de problèmes de santé, il doit céder la tête du gouvernement à Yasuo Fukuda.

En 2012, après cinq ans de retrait de la vie politique, il retrouve la présidence du PLD. Devenu chef de l'opposition parlementaire, il obtient du Premier ministre Yoshihiko Noda la convocation d'élections législatives en décembre 2012. À l'issue du scrutin, son parti l'emporte largement, ce qui lui permet de retrouver la fonction de Premier ministre. Fort d'une réelle popularité et profitant d'une opposition disparate et affaiblie, il provoque en 2014 des élections législatives à l'issue desquelles il conserve, avec son allié Kōmeitō, la majorité des deux tiers à la chambre basse de la Diète du Japon. Son parti obtient à nouveau la majorité des deux tiers après les élections législatives anticipées de 2017.

À la fin de l’année 2019, Shinzō Abe devient le Premier ministre à la longévité la plus importante de l'histoire du Japon. L'année suivante, alors que son autorité est relativement affaiblie par sa gestion de la pandémie de Covid-19 et par des affaires de corruption touchant son entourage, il annonce se retirer du pouvoir à cause d'un retour de sa maladie. Un de ses proches, Yoshihide Suga, lui succède.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shinz%C5%8D_Abe

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Yakusa

Un yakuza est un membre d'un groupe du crime organisé au Japon (mafia). Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout l'archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis. Ils étaient officiellement 28 200 membres fin 2019, au sens large du terme.

Ils seraient la plus grande organisation de crime organisé sans être pour autant secrète. Ainsi, les clans ont généralement pignon sur rue, la plupart du temps sous couvert d'une structure légale de type associatif.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yakuza

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Yoshio Kodama

Yoshio Kodama, né le 18 février 1911, décédé le 17 janvier 1984, était une figure importante du crime organisé au Japon. Il était actif dans la scène politique autant que dans le monde du crime des années 1950 aux années 1970.

[…]

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Yasuhito Chichibu

Le prince Yasuhito du Japon, prince Chichibu, GCVO (25 juin 1902 à Tokyo- 4 janvier 1953 (à 50 ans)), (Chichibu no miya Yasuhito Shinnô), est le second fils de l'empereur Taisho et de l'impératrice Teimei, un des cadets de l'empereur Showa et l'aîné des princes Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa.

Yasuhito reçut le 26 mai 1922 de son père le titre de prince Chichibu et l'autorisation de fonder une nouvelle lignée.

Très impliqué au niveau politique, le prince eut de nombreuses querelles avec son aîné Hirohito concernant l'exercice du pouvoir et la nature du régime impérial.

Chichibu fut promu second lieutenant d'infanterie dans l'Armée impériale japonaise en octobre 1922 et fut assigné au sein de la première division de la Garde impériale. Il accéda au grade de premier lieutenant en 1925, puis de capitaine en 1930. En 1935, il devint major et assigné à Hirosaki en août 1935 comme commandant de la 31e division d'Infanterie.

Le prince fut moralement impliqué dans l'Incident du 26 février 1936 mais son rôle réel demeure ambigu bien qu'il ait clairement affiché sa sympathie envers les rebelles. Cette sympathie s'était révélée plus tôt, notamment en 1932 lors de l'assassinat du premier ministre Tsuyoshi Inukai, alors qu'il avait eu une violente altercation avec son frère l'empereur Shōwa à propos de la suspension de la constitution et de l'imposition d'une dictature impériale.

En mai 1937, il entama avec sa femme Setsuko un périple diplomatique en Europe débutant par le couronnement du roi britannique George VI et se concluant par une rencontre avec Adolf Hitler à Nuremberg où Chichibu assista notamment aux célébrations nazies. En août 1937, il fut promu lieutenant-colonel en 1938 puis colonel en 1939.

En juillet 1939, le prince trouva un nouveau sujet de discorde avec son aîné Hirohito alors qu'il tentait assidument de le convaincre de la nécessité d'une alliance militaire avec l'Allemagne qui se concrétisa finalement en 1940 par le Pacte tripartite.

Pendant la guerre, il fut impliqué dans de nombreuses opérations et fut envoyé par l'empereur à Nankin après le massacre commis par l'armée impériale japonaise et au Manchukuo avant la bataille de Halhin Gol. Chichibu s'intéressa également de près aux expériences de Shiro Ishii. Ainsi, le 9 février 1939, il assista à une présentation sur la guerre bactériologique, donnée par Ishii lui-même, dans le grand Hall de Conférence de ministère de la Guerre à Tokyo. Il assista également à des démonstrations de vivisection faites par Ishii.

Selon les auteurs Peggy et Sterling Seagrave, le prince dirigea de 1937 à 1945 l'opération Lys d'or par lequel le Japon pilla les richesses des territoires conquis en Asie. Selon sa femme Setsuko et la version officielle, il fut atteint par la tuberculose en août 1940 et se retira à Gotenba jusqu'à la fin de la guerre.

Comme tous les membres de la famille impériale, le prince fut exonéré de poursuites criminelles devant le Tribunal de Tokyo par Douglas MacArthur.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasuhito_Chichibu

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Koki Hiroba

Kōki Hirota (14 février 1878 – 23 décembre 1948) était un homme d'État japonais, le 32e premier ministre du Japon, du 9 mars 1936 au 2 février 1937.

Il naît dans la préfecture de Fukuoka. Après ses études, il intègre le ministère des Affaires étrangères pour devenir diplomate. Il est ambassadeur du Japon en Union soviétique de 1928 à 1932. Il devient ministre des Affaires étrangères en 1933. La même année, il annonce le retrait du Japon de la Société des Nations.

En 1936, l'empereur Shōwa le nommait Premier ministre et, sous son gouvernement, l'Empire du Japon conclut le pacte anti-Komintern avec l'Allemagne nazie, qui comprenait une clause secrète de soutien militaire mutuel en cas d'attaque de l'Armée rouge.

En 1937, alors que Hirota est ministre des Affaires étrangères, l'armée impériale japonaise perpètre le massacre de Nankin. Après guerre, Hirota est condamné à mort par le Tribunal de Tokyo pour ne pas avoir su l'empêcher.


https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C5%8Dki_Hirota

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Hideki Tōjō

Hideki Tōjō né le 30 décembre 1884 et mort le 23 décembre 1948 est un général et homme d'État japonais. Il fut le Premier ministre de l'Empire du Japon durant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944, et fut condamné à mort par le Tribunal de Tokyo.

Hideki Tōjō est né à Tokyo (Japon), en 1884. Il était le troisième fils de Hidenori Tōjō, un lieutenant général (général de division) dans l'Armée impériale japonaise. Les deux grands frères de Tōjō moururent avant sa naissance. En 1909, il se maria avec Katsuko Itō, avec qui il eut trois fils et quatre filles.

En 1899, Hideki entra à l’école des cadets de l’armée. Lorsqu'il obtint son diplôme de l'Académie militaire japonaise (10e sur 363 cadets) en mars 1905, il fut nommé sous-lieutenant dans l'infanterie de l'IJA. Tojo participa à l'indignation générale au Japon lors du Traité de Portsmouth, qui mettait fin à la guerre entre la Russie et le Japon et que le peuple japonais considérait comme une trahison tout comme la guerre. Le Traité de Portsmouth était si impopulaire qu'il a déclenché des émeutes anti-américaines connues sous le nom de Hibiya. À l'époque, Les Japonais avaient compris que la guerre avec la Russie avait poussé leur pays au bord de la faillite et la plupart des Japonais pensaient que c'était le président américain Theodore Roosevelt qui avait négocié le Traité de Portsmouth et trompé le Japon.

En 1905, il sortit de l'Académie militaire impériale de Tokyo et entra dans l'armée comme sous-lieutenant d'infanterie. Il gravit rapidement les échelons dans l'armée ; en 1915, il sortit avec d'excellentes notes. Ce qui lui valut d'être chargé de cours. En 1919, il entreprit de voyager en Europe (Suisse, Allemagne).

Dans les années 1920, Tōjō fut membre du Tōseiha (« groupe de contrôle », pour reprendre le nom que lui donnèrent ses adversaires), en compagnie de Kazushige Ugaki, Hajime Sugiyama, Kuniaki Koiso, Yoshijirō Umezu et Tetsuzan Nagata. Ils représentaient l'aile conservatrice modérée en opposition au Kōdōha (« groupe de bienveillance impérial »), guidé entre autres par Sadao Araki, dont l'objet était le renversement des structures en place et la dissolution des zaibatsu. Les deux factions étant issues de la Société de la Double Feuille, une société secrète adepte de l'ultranationalisme.

En 1935, Tōjō fut promu colonel, à la tête de la kempeitai (la police de l'Armée) du Kantōgun (aussi connue sous le nom d'armée du Guandong) dans l'État fantoche de Mandchoukouo.

Pendant l'incident du 26 février, Tōjō s'opposa à la tentative de putsch du Kōdōha, matée sous les ordres de l'empereur Hirohito. À la suite de cet incident, le Tōseiha put effectuer des purges dans l'armée visant les officiers radicaux et les instigateurs du putsch furent jugés et exécutés.

Du 1er mars 1937 au 30 mai 1938, Hideki Tōjō est chef d'état-major de l'armée du Kwantung, sous les ordres du général Ueda Kenkichi, chef de l'armée du Kwantung.

En 1938, Tōjō fut promu vice-ministre de l'Armée. De décembre 1938 à 1940, il fut inspecteur général du Service aérien de l'Armée impériale japonaise. Il était également responsable des services secrets japonais avant et pendant la guerre du Pacifique, maintenant des contacts indirects avec Kōki Hirota, dirigeant de la Société du Dragon noir et d'autres sociétés secrètes. Comme nombre de militaires et de membres de la famille impériale, il était favorable à l'adhésion du Japon à l'Axe, aux côtés de l'Allemagne et l'Italie.

Pendant son séjour au ministère de l'Intérieur, Tōjō dirigea la Keishichō (police de Tokyo). Nommé ministre de l'Armée en 1940 par Fumimaro Konoe, il resta à ce poste dans le troisième cabinet de Konoe. Après la démission de Konoe en 1941, Tōjō fut nommé Premier ministre par l'empereur Hirohito tout en demeurant ministre de l'Armée impériale japonaise.

Cependant, après une série de défaites, culminant avec la chute de Saipan, il fut abandonné par ses partisans et remercié par Hirohito le 18 juillet 1944. Il se retira alors de la première liste de réserve et du gouvernement.
Après la capitulation sans condition du Japon en 1945, le général américain Douglas MacArthur a ordonné l'arrestation des criminels de guerre présumés. Figurant sur cette liste, Tōjō fut arrêté le 11 septembre 19451 dans sa maison de Setagaya encerclée par la police militaire accompagnée de journalistes et de photographes de presse. Peu avant l'assaut de la police militaire, Tōjō tenta en vain de se suicider par balle.

Lors du procès de Tokyo, Tōjō déclara lors de son premier interrogatoire que
« nul ne pouvait s'opposer à l'empereur », impliquant que seul Hirohito pouvait prendre des décisions telles que de bombarder Pearl Harbor ou mettre fin à la guerre. Après un ajournement de l'audition, Tōjō succomba aux pressions du procureur en chef Joseph Keenan et se rétracta en affirmant lors d'un second interrogatoire que son empereur avait toujours été un homme de paix.

Condamné pour crimes de guerre par le tribunal de Tokyo en 1948, il fut pendu le 23 décembre 1948.

Le surnom de Tōjō était « le Rasoir » (« Kamisori »).

La petite-fille de Hideki Tōjō, Yūko Tōjō, fut une ultranationaliste d'extrême droite et un espoir politique. Elle défendait que la guerre menée par le Japon était un acte de légitime défense et que son grand-père fut injustement jugé en tant que criminel de guerre.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hideki_T%C5%8Dj%C5%8D

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Kuniaki Koiso

Kuniaki Koiso est un homme d'État japonais né le 22 mars 1880 à Utsunomiya d'une ancienne famille de samouraïs, dans la préfecture de Tochigi et mort le 3 novembre 1950 à Tokyo.

Il a été général de l'armée impériale japonaise et gouverneur de Corée puis le 41e premier ministre du Japon du 22 juillet 1944 au 7 avril 1945. Les unités kamikaze ont été créées pendant son mandat. Il démissionna à la suite de l'offensive alliée de la bataille d'Okinawa. Il fut ensuite reconnu coupable de crimes de guerre et condamné à la réclusion à perpétuité. Il est décédé à la prison de Sugamo.

Avec le prince Kotohito Kan'in, il fut l'un des principaux propagandistes du Koshitsu Shinto.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuniaki_Koiso

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Mamoru Shigenitsu

Mamoru Shigemitsu (29 juillet 1887 - 27 juin 1957) était le ministre des Affaires étrangères du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avant d'obtenir le poste de ministre, il fut diplomate en Chine, ambassadeur du Japon en Union soviétique et au Royaume-Uni. Le 29 avril 1932, lors de l'attentat de Shanghai, il perdit sa jambe droite, qui fut ensuite remplacée par une prothèse.

C'est lui qui signa avec Yoshijiro Umezu, la reddition du Japon le 2 septembre 1945 sur le cuirassé Missouri en présence du général Douglas MacArthur. Il fut plus tard accusé de crime de guerre et condamné à sept ans de prison par le Tribunal de Tokyo. Libéré sur parole en novembre 1950 (à la suite d'une directive du SCAP du 7 mars 1950)1, il occupera de nouveau les fonctions de ministre des Affaires étrangères du Japon jusqu'en 1956.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mamoru_Shigemitsu
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 18:18

Okinori Kaya

Onokori Kaya, né le 30 janvier 1889 à Hiroshima et décédé à l'âge de 88 ans le 28 avril 1977 à Tokyo, est un homme politique japonais qui fut ministre des Finances de 1941 à 1944. Arrêté par les Alliés en 1945, il est jugé au tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient et condamné à 20 ans d'emprisonnement. Libéré sous contrôle judiciaire en 1955, il devient ministre de la Justice de 1957 à 1960.

Dans sa nécrologie, le magazine Time lui attribue la phrase :
« Le communisme ne signifie qu'une vie de chien ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Okinori_Kaya

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Hayato Ikeda

Hayato Ikeda (3 décembre 1899 - 13 août 1965) est un homme d'État japonais.

Né dans la préfecture de Hiroshima, il est brièvement vice-ministre des Finances en 1947-1948, avant de démissionner et d'être élu à la Chambre ; il devient ministre des Finances en 1949 et annonce en tant que tel le plan Dodge.

Il succéda ensuite à Nobusuke Kishi et fut le 58e, 59e et 60e Premier ministre du Japon, respectivement entre le 19 juillet 1960 et le 8 décembre 1960, du 8 décembre 1960 au 9 décembre 1963, et du 9 décembre 1963 au 9 novembre 1964.

Eisaku Satō lui succéda.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hayato_Ikeda

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Empereur Showa

Hirohito ou Hiro-Hito, né le 29 avril 1901 à Tokyo et mort le 7 janvier 1989 dans la même ville, est empereur du Japon du 25 décembre 1926 à sa mort. Bien que le nom de « Hirohito » soit usuel en Occident, au Japon on le désigne, depuis sa mort, par son nom de règne posthume, Shōwa Tennō ( « empereur Shōwa »).

Fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, frère des princes Yasuhito Chichibu, Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa, il est le 124e empereur selon la tradition shinto. Son règne, le plus long de l'histoire japonaise (62 ans), définit l'ère Shōwa d'où il tire son nom posthume.

L'empereur Shōwa est un des personnages majeurs de la Seconde Guerre mondiale ; il est, avec Adolf Hitler et Benito Mussolini, l'un des trois grands dirigeants de l'Axe. La question de sa responsabilité personnelle dans les activités militaires et les crimes de guerre du Japon en Asie avant puis durant la Seconde Guerre mondiale a eu une grande importance politique et fait l'objet de nombreux travaux historiques. Les Américains, alors qu'ils occupent provisoirement le Japon au sortir de la guerre, décident malgré tout de le maintenir à la tête d'un empire au sein duquel il n'a plus qu'un rôle symbolique. Il restera ainsi empereur près de quarante-cinq ans après la fin du conflit, sans jamais être inquiété.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirohito

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Yasuhiko Asaka

Yasuhiko Asaka (2 octobre 1887 – 12 avril 1981), était un membre de la famille impériale du Japon, beau-fils de l'Empereur Meiji (Mutsuhito), demi-frère du prince Naruhiko Higashikuni et oncle de l'Empereur Hirohito. Officier de carrière au sein de l'Armée impériale japonaise, Asaka fut commandant des forces impériales lors de l'assaut final contre Nankin, alors capitale de la Chine nationaliste, en décembre 1937. Il fut impliqué dans le massacre de Nankin, mais exonéré de poursuite par le Commandant suprême des forces alliées.

Comme les autres princes impériaux, Asaka mena une carrière militaire active. Il reçut ses premiers enseignements au Gakushuin et à l'École militaire préparatoire centrale, avant d'être incorporé à l'Académie de l'armée impériale japonaise en 1908 comme second lieutenant. Il fut promu capitaine en 1912, lieutenant-colonel en 1917 et colonel en 1922.

Entre 1920 et 1923, Asaka étudia les tactiques militaires à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, en France, avec son demi-frère Naruhiko Higashikuni et son cousin Naruhisa Kitashirakawa. Le 1er avril 1923, il fut toutefois sérieusement blessé dans un accident d'automobile en Normandie 1, au cours duquel le prince Kitashirakawa trouva la mort. Il en garda des séquelles pour le reste de ses jours.


[…]

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Tsuneyoshi Takeda

Tsuneyoshi Takeda dit aussi Prince Takeda était le fils du prince Tsunehisa Takeda et de la princesse Masako Tsune-no-miya, il est né le 3 mars 1909 à Tokyo et mort le 12 mai 1992 à 83 ans. Il était le cousin de Hirohito.

[…]

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Naruhiko  Higashikuni

Le prince Naruhiko Higashikuni (3 décembre 1887 - 20 janvier 1990) est un homme d'État, le 43e Premier ministre du Japon du 17 août 1945 au 9 octobre 1945, soit une période de 54 jours. Il est membre de la famille impériale japonaise, et demi-frère du prince Yasuhiko Asaka et oncle de l'empereur Shōwa de par son mariage avec la princesse Toshiko, dernière enfant de l'empereur Meiji. Il est en outre le seul membre de la famille impériale à avoir été chef de gouvernement. Son mandat de Premier ministre est le plus court de l'histoire du Japon. Il est le fondateur de l'Université de Technologie de Chiba.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Naruhiko_Higashikuni

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Hyroyasu Fushimi

Fushimi Hiroyasu  (16 octobre 1875 à Tokyo- 16 août 1946), membre de la Maison impériale du Japon, est chef d'état major de la marine impériale japonaise de 1932 à 1941.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Fushimi_Hiroyasu

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John W. Dower

John W. Dower, né le 21 juin 1938 à Providence dans l'État du Rhode Island, est un écrivain et historien américain. Son livre Embracing Defeat: Japan in the Wake of World War II paru en 1999 remporte le National Book Award for Nonfiction, le prix Pulitzer de l'essai, le prix Bancroft, le Los Angeles Times Book Prize, le prix d'histoire Mark Lynton et le prix John K. Fairbank de la Société américaine d'histoire.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/John_W._Dower

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Nobusuke Kishi

Nobusuke Kishi, né Nobosuke Satō le 13 novembre 1896 à Tabuse et mort le 7 août 1987 à Fukuoka, est un homme d'État japonais. Il est Premier ministre du Japon du 25 février 1957 au 12 juin 1958 puis du 12 juin 1958 au 19 juillet 1960.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nobusuke_Kishi
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa   Article annexe : Crimes de guerre du Japon Showa EmptyDim 1 Nov - 18:32

Shiro Ishii

Shirō Ishii (1892-1959) était le général de division de l’unité 731, chargée de la recherche sur les armes bactériologiques pendant la Seconde Guerre sino-japonaise. Il poussa le Japon à adopter une stratégie de guerre bactériologique alors que le pays était signataire du Protocole de Genève de 1925 interdisant le recours aux armes chimiques. Il fut la clé de voûte de l'organisation de programmes massifs d'expérimentations biomédicales, sur des cobayes humains notamment. Il fut à ce titre suspecté de crimes de guerre.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Shir%C5%8D_Ishii

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Tomiichi Murayama

Tomiichi Murayama, né dans la préfecture d'Ōita le 3 mars 1924, est un homme d'État japonais, qui fut le 52e Premier ministre du Japon, à la tête du 81e cabinet, entre le 30 juin 1994 et le 11 janvier 1996.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tomiichi_Murayama

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Kakuei Tanaka

Kakuei Tanaka est un homme d'État japonais, né le 4 mai 1918 dans le village de Futada, dans le bourg de Nishiyama (aujourd'hui ville de Kashiwazaki), dans la préfecture de Niigata, et mort le 6 décembre 1993 à Tokyo. Il fut le 40e Premier ministre du Japon, du 7 juillet 1972 au 9 décembre 1974.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kakuei_Tanaka

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Asahi Shinbun

Asahi Shinbun (littéralement Journal du Soleil-Levant), ou Asahi Shimbun, est un des grands quotidiens nationaux japonais. Avec un tirage de huit millions d'exemplaires, il est le deuxième journal le plus lu dans le monde après un autre quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun. Globalement, le Asahi Shinbun se distingue de ses concurrents par ses prises de position plus proches de la gauche et ses analyses en profondeur de la société et de la vie politique japonaises.

Le journal fait partie du groupe de presse Asahi Shimbun Company.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Asahi_Shinbun


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Massacre de Nankin

Le massacre de Nankin, également appelé sac de Nankin ou viol de Nankin, est un évènement de la guerre sino-japonaise qui a eu lieu à partir de décembre 1937, après la bataille de Nankin. Pendant les six semaines que dure le massacre de Nankin, des centaines de milliers de civils et de soldats désarmés sont assassinés et entre 20 000 et 80 000 femmes et enfants sont violés par les soldats de l'Armée impériale japonaise.

Le 7 décembre 1937, Tchang Kaï-chek, chef du Kuomintang, qui avait déclaré la ville comme capitale, décide de la fuir, l'estimant perdue, à la suite des résultats de la bataille de Shanghai et des conseils de ses stratèges allemands. Il y laisse toutefois une troupe de 100 000 hommes peu entraînés, dont la mission est de pratiquer la politique de la terre brûlée : Nankin est affichée comme un objectif imprenable et les moyens pour les civils de s'en échapper sont détruits par ses troupes qui, devant le danger, évacuent à leur tour la ville.

Le massacre reste un sujet de controverse politique, puisque certains aspects sont contestés par certains historiens révisionnistes et nationalistes japonais, qui affirment que le massacre a été exagéré voire totalement fabriqué à des fins de propagande. Résultat des efforts des nationalistes à nier et expliquer les crimes de guerre, la controverse sur le massacre de Nankin reste un point de blocage dans les relations sino-japonaises, tout comme les relations entre le Japon et d'autres pays asiatiques tels que la Corée du Sud et les Philippines. L'estimation du nombre de victimes fait elle aussi l'objet de controverses. Il a été établi à 200 000 morts par le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, tandis que les chiffres officiels chinois avançaient celui de 300 000 morts, et les historiens japonais entre 40 000 et 200 000 morts.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Nankin


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Sanctuaire de yasukuni

Le Yasukuni-jinja, ou sanctuaire Yasukuni, littéralement « le sanctuaire shinto du pays apaisé », est un sanctuaire shinto, situé dans l'arrondissement de Chiyoda à Tokyo, au Japon. Il a été construit en 1869 pour rendre hommage aux Japonais « ayant donné leur vie au nom de l'empereur du Japon ». Les âmes de plus de deux millions de soldats japonais morts de 1868 à 1951 y sont déifiées.
Considéré comme l'un des symboles du passé colonialiste du Japon et des nationalistes, il est célèbre pour les polémiques qu'il suscite en Extrême-Orient, et notamment dans les pays autrefois partie de la sphère de coprospérité de la grande Asie orientale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasukuni-jinja


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Dynastie Qing

La dynastie Qing, aussi retranscrite dynastie Ch'ing, dynastie Ching, ou dynastie Tsing, est la dernière dynastie impériale à avoir régné sur la Chine, de 1644 à 1912. D'origine mandchoue, elle a succédé à la dernière dynastie ethniquement chinoise, la dynastie Ming. En rébellion ouverte contre les Ming dès 1616, les Mandchous prirent progressivement le pouvoir dans l'ensemble de la Chine, prenant Pékin en 1644 et instaurant un nouveau régime politique, l'empire du Grand Qing. La Chine ne fut totalement sous leur autorité qu'en 1683.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'Empire Qing connut un long déclin, affaibli par les conflits internes comme par les pressions internationales, et le régime impérial fut finalement renversé par la révolution chinoise de 1911, laissant la place à la république de Chine. Le règne de la dynastie Qing prit fin le 12 février 1912, avec l'abdication du dernier empereur de Chine, Puyi, alors âgé de six ans.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Dynastie_Qing


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Zhang Zualin

Zhang Zuolin, ou Tchang Tso-lin, ou Chang Tso-lin, né le 19 mars 1875 à Haicheng, province du Liaoning, Chine et tué le 4 juin 1928 à Shenyang, dans la même province, est un seigneur de la guerre chinois. Il fut l'un des principaux protagonistes des luttes pour le pouvoir, à l'époque des seigneurs de la guerre, et fut de 1927 à 1928 le chef de l'État auto-proclamé de la république de Chine. Sa faction militaire était désignée sous le sobriquet de « clique du Fengtian », Fengtian étant le nom de la région de Mandchourie correspondant à peu près à la province actuelle du Liaoning d'où cette clique était originaire. Il meurt dans l'explosion de son wagon durant l'incident de Huanggutun, un attentat orchestré par une faction de l'armée impériale japonaise.

Parmi les seigneurs de la guerre, Zhang Zuolin fait partie de la seconde génération. La première, lettrée, est constituée de militaires impériaux au pouvoir lors de la révolution de 1911. Zhang, né dans une famille de paysans chinois, accède au pouvoir militaire par des chemins détournés.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Zhang_Zuolin


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Unité 731

L'Unité 731, créée entre 1932 et 1933 par mandat impérial, était une unité militaire de recherche bactériologique de l'Armée impériale japonaise. Officiellement, cette unité, dirigée par Shirō Ishii, se consacrait « à la prévention des épidémies et la purification de l'eau », mais, en réalité, elle effectuait des expérimentations sur des cobayes humains comme des vivisections sans anesthésie ou des recherches sur diverses maladies comme la peste, le typhus et le choléra en vue de les utiliser comme armes bactériologiques. Les expérimentations bactériologiques pratiquées au Mandchoukouo, notamment par largage aérien, ont fait entre 300 000 et 480 000 victimes. L'Unité 731 est aujourd'hui reconnue responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. L'État japonais ne reconnaît son existence que depuis 2002.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Unit%C3%A9_731


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Shiro Ishii

Shirō Ishii (1892-1959) était le général de division de l’unité 731, chargée de la recherche sur les armes bactériologiques pendant la Seconde Guerre sino-japonaise. Il poussa le Japon à adopter une stratégie de guerre bactériologique alors que le pays était signataire du Protocole de Genève de 1925 interdisant le recours aux armes chimiques. Il fut la clé de voûte de l'organisation de programmes massifs d'expérimentations biomédicales, sur des cobayes humains notamment. Il fut à ce titre suspecté de crimes de guerre.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shir%C5%8D_Ishii[/color]
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