MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy
 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Article annexe : Conférence de Téhéran

Aller en bas 
AuteurMessage
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : Conférence de Téhéran Empty
MessageSujet: Article annexe : Conférence de Téhéran   Article annexe : Conférence de Téhéran EmptyVen 11 Déc - 22:17

Article annexe : Conférence de Téhéran UAPNKb-conference-de-Teheran





Déroulement
Objectif
Décisions
Postérité
Récits




Article annexe : Conférence de Téhéran VAPNKb-les-trois-grands
Les « trois grands » : Staline, Roosevelt et Churchill  (Téhéran 1943).






La conférence de Téhéran, qui se déroula du 28 novembre au 1er décembre 1943 durant la Seconde Guerre mondiale, fut la première rencontre réunissant Churchill, Roosevelt et Staline, soit les trois principaux dirigeants des Alliés. Une décision politique et deux décisions militaires importantes y furent prises :
• le principe d’un démembrement de l’Allemagne, d’un partage de l’Europe en zones d’influence et du déplacement de la Pologne vers l’ouest ;
• le rejet par Staline et Roosevelt du projet britannique d’offensive par la Méditerranée et les Balkans ;
• l’organisation d’un débarquement en Normandie en juin 1944.



Article annexe : Conférence de Téhéran VAPNKb-tableau-info



https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_T%C3%A9h%C3%A9ran


Dernière édition par Lanaelle le Sam 12 Déc - 10:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : Conférence de Téhéran Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : Conférence de Téhéran   Article annexe : Conférence de Téhéran EmptyVen 11 Déc - 23:29

Contexte


Churchill avait proposé une rencontre à Londres. C’est Staline qui insista pour choisir Téhéran alors que la distance à parcourir était très longue pour Roosevelt et Churchill. Staline qui prenait l’avion pour la première fois de sa vie arriva en premier. Ses deux interlocuteurs arrivaient du Caire, où s’était déroulée une conférence sur le Japon et l’Asie.


L’Iran est alors occupé par les forces soviétiques et britanniques. Le jeune Chah de 22 ans, Mohammad Reza Pahlavi, n'a qu'un pouvoir protocolaire. Les dirigeants iraniens ne sont d'ailleurs informés de l'organisation de la conférence que quelques jours avant. Si Staline et Churchill lui rendent une visite de courtoisie, Reza Chah devra rencontrer Roosevelt à l'ambassade d'URSS, où ce dernier a accepté de loger. Les Alliés se comportent en terrain conquis et Reza Chah ne fut même pas invité aux cérémonies qui se déroulèrent dans les ambassades.


Article annexe : Conférence de Téhéran UAPNKb-autre-photo-des-trois-grands
Autre photo des "trois grands" lors de la conférence de Téhéran. À l'arrière plan des assistants de Roosevelt.



Pour éviter des parcours fastidieux entre ambassades, supposés être risqués selon les Soviétiques, Roosevelt accepta de prendre ses quartiers à l'ambassade de l'URSS, qui est truffée de micros et d'espions soviétiques.


Objectif


Sur le plan politique, Staline accepta le principe de la création d’une organisation internationale, proposé par Roosevelt.
Les « trois grands » s’entendirent également sur le principe du démembrement de l’Allemagne, l’annexion de Königsberg par l’Union soviétique et le déplacement de la Pologne (dont le gouvernement en exil à Londres ne fut même pas informé) vers l’ouest pour que l’URSS puisse garder les territoires polonais obtenus par le pacte germano-soviétique. En compensation (partielle), la future Pologne recevrait les territoires orientaux de l’Allemagne.

On ne précisa pas les nouvelles frontières de la Pologne, les Britanniques souhaitant éviter les protestations du gouvernement polonais de Londres et Roosevelt celles des Américains d’origine polonaise. Après la Conférence, quand des fuites révélèrent ce qui était considéré comme la complaisance des Britanniques et des Américains envers les appétits de Staline au détriment des Polonais, Anthony Eden (devant la Chambre des communes le 15 décembre 1943) et Roosevelt (devant le Congrès le 11 janvier 1944) se livrèrent à des dénégations mensongères. On envisagea, cependant, que la frontière orientale pourrait être définie par un tracé nommé « ligne Curzon A » : non la véritable ligne Curzon de 1919, qui laissait Lwow à la Pologne (nommée « B » par les Soviétiques), mais le tracé germano-soviétique de 1939 qui donnait cette ville à l'URSS. La frontière occidentale pourrait suivre le cours de deux rivières, l'Oder et la Neisse (ligne Oder-Neisse). On ne précisa pas, toutefois, s’il s’agissait de la Neisse occidentale (qui prend sa source en Bohême et se jette dans l’Oder près de Nysa) ou de la Neisse orientale (qui prend sa source en Silésie et se jette dans l’Oder près de Gubin), ce qui devait donner plus tard matière à discussion.


Staline exposa également ses revendications en Asie sud de Sakhaline et îles Kouriles, alors japonais.

Concernant les opérations dans les Balkans occupés, Churchill annonça à Staline son intention de soutenir en Yougoslavie les ○1color=#ff5e4d]partisans communistes[/color], dirigés par Tito, plutôt que le groupe légitimiste des Tchetniks, obéissant au gouvernement yougoslave en exil à Londres, dirigés par Draža Mihailović. Churchill avait pris cette décision sur la base de rapports concluant que les Partisans infligeaient aux Allemands bien plus de dommages que les Tchetniks (dont des groupes dissidents, en Bosnie-Herzégovine, en Croatie et en Dalmatie, distincts de ceux de Mihailović, collaboraient au contraire avec les occupants pour combattre les communistes) et sans se douter que ces rapports exagéraient largement le nombre des groupes dissidents et minimisaient les forces de Mihailović, grâce à l’influence des « Cinq de Cambridge », un groupe d’agents de renseignement britanniques du SIS travaillant en fait pour le NKVD.



Décisions


À l’issue de la conférence, les trois chefs communiquèrent les conclusions militaires suivantes le ○1color=#90ee90]1er décembre 1943[/color] :
1. Les Partisans yougoslaves seront soutenus avec des fournitures et des équipements ainsi que par des opérations de commandos;
2. Il est souhaitable que la Turquie se déclare en guerre aux côtés des Alliés, avant la fin de la guerre;
3. Prendre bonne note que si la Turquie entre en guerre contre l’Allemagne, et s’il en résulte une déclaration de guerre ou une attaque de la Bulgarie contre la Turquie, l’URSS entrerait immédiatement en guerre contre la Bulgarie. La Conférence acta que ceci pouvait être mentionné dans les négociations à venir pour amener l'entrée en guerre de la Turquie;
4. L’« Opération Overlord » (débarquement de Normandie) serait lancée en mai 1944, en synchronisation avec une opération contre le sud de la France. Cette dernière serait entreprise avec les moyens de débarquement disponibles. La conférence prendra note ultérieurement de la déclaration du maréchal Staline que les forces soviétiques lanceraient une offensive en même temps avec comme objectif d’empêcher les forces allemandes d’être transférées du front de l’Est vers celui de l’Ouest;
5. Il est convenu que les troupes des trois puissances resteront en contact étroit pour tout ce qui concerne les opérations en Europe. En particulier, il est convenu qu’un plan de couverture pour mystifier et désorienter l’ennemi sur les opérations sera concerté entre les personnels concernés.

Churchill, Staline et Roosevelt sont aussi convenus lors de cette conférence de créer l'ONU selon les principes élaborés lors de la Conférence de Moscou, cette conférence mènera ainsi à celle réunissant des experts : la Conférence de Dumbarton Oaks.



Postérité


La Conférence de Téhéran avait pour objectif un accord militaire. Il faut penser que cette conférence interalliée n’était pas suffisante : après que Churchill est allé le 9 octobre 1944 à Moscou négocier avec Staline le fameux accord des « zones d'influence » et du 30 janvier au 2 février 1945 à Malte préciser avec Roosevelt les modalités d’application et les stratégies consécutives, les « trois grands » se retrouvèrent encore à Yalta du 4 au 11 février 1945 pour entériner le tout afin de mettre fin rapidement à une guerre qui durait depuis 6 ans.



Récits


• Winston Churchill. La deuxième guerre mondiale - Tome 10 chap 10. Dans ses mémoires, Churchill évoque le diner offert par Staline, le 29 novembre, repas au cours duquel le dirigeant soviétique proposa de fusiller à la fin des hostilités 50 000 officiers et techniciens allemands. Il qualifie ces propos quelques minutes plus tard, vu la très mauvaise réaction de Winston Churchill, de plaisanterie, démenti qui laissa Churchill sceptique.
• Selon l’historiographie soviétique, dans le courant du second semestre 1943, les forces spéciales d’Otto Skorzeny auraient travaillé sur un projet visant à assassiner Churchill, Roosevelt et Staline au cours de la conférence qui aurait lieu à Téhéran en novembre 1943. C’est l’opération « Grand Saut » (Operation Long Jump). Le projet aurait, cependant, été abandonné en raison du lieu trop éloigné. De plus, Berlin avait reçu un message codé de ses agents à Téhéran indiquant qu’ils étaient sous surveillance et que les agents du contre-espionnage soviétique auraient alerté les Anglo-Américains. Il semble que ce récit ne soit qu’une invention soviétique.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_T%C3%A9h%C3%A9ran
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : Conférence de Téhéran Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : Conférence de Téhéran   Article annexe : Conférence de Téhéran EmptySam 12 Déc - 12:04

Chah


Chah, shah ou schah, terme persan, est le titre porté par les rois d'Iran (Perse). Ce terme a été emprunté par d'autres langues où il désigne plus généralement le souverain ou le monarque d'un État. Il apparaît également dans d'autres titres dérivés.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Chah



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D


Mohammad Reza Pahlavi



Mohammad Reza Chah Pahlavi ou Muhammad Rizā Shāh Pahlevi (en persan : محمد رضا شاه پهلوی) dit Aryamehr (« Lumière des Aryens »), né le 26 octobre 1919 à Téhéran et mort le 27 juillet 1980 au Caire, était le second et dernier monarque de la dynastie Pahlavi de la monarchie iranienne. Dernier chah d'Iran, il régne du 16 septembre 1941 au 11 février 1979 (événement dit « du 22 Bahman 1357 »). Contraint à l'exil le 16 janvier 1979, Mohammad Reza Pahlavi est remplacé par un conseil royal et renversé par la Révolution iranienne, mais n'abdique jamais officiellement. Il succéde à son père, Reza Chah, lorsque ce dernier, jugé trop proche de l'Allemagne nazie, est contraint d'abdiquer en septembre 1941 lors de l'invasion anglo-soviétique de l'Iran. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le jeune chah est confronté aux tentatives sécessionnistes dans les provinces du nord-est lors de la crise irano-soviétique et aux rébellions tribales dans le sud du pays. Mohammad Reza Pahlavi se rapproche par la suite des États-Unis et entretient des liens très étroits avec la Maison-Blanche, en particulier avec les présidents Dwight Eisenhower et Richard Nixon.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mohammad_Reza_Pahlavi



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Anthony Eden


Sir Robert Anthony Eden, 1er comte d'Avon, né le 12 juin 1897 à Rushyford et mort le 14 janvier 1977 à Salisbury, est un homme d'État britannique. Membre du Conseil privé du Royaume-Uni, il est ministre des Affaires étrangères à trois reprises, puis Premier ministre conservateur du 7 avril 1955 au 9 janvier 1957. Il démissionne peu après la crise de Suez et est élevé à la pairie avec les titres de vicomte Eden et comte d'Avon, en 1961, après avoir été connu depuis 1954 sous le nom de Sir Anthony Eden, année où il est fait chevalier de la Jarretière.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Eden



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Ligne de Curzon



La ligne Curzon est une ligne de démarcation proposée pendant la guerre russo-polonaise de 1919-1920 par le ministre des Affaires étrangères britannique, Lord Curzon, comme une ligne d'armistice possible entre la Pologne à l'ouest et la Russie soviétique à l'est. Au nord, la ligne Curzon correspond approximativement à la frontière établie entre la Prusse et l'Empire russe après le troisième partage de la Pologne en 1795, qui était la dernière frontière reconnue par le Royaume-Uni. En revanche, au sud, elle partage en deux la Galicie, attribuée en 1772 à l'Autriche et qui était à majorité polonaise dans la moitié occidentale et à Lwów, et à majorité ukrainienne dans sa moitié orientale.




Article annexe : Conférence de Téhéran RhcOKb-Curzon-line-fr
Ligne Curzon en 1919-1920 et en 1945.



Ce tracé tenait compte des arguments des deux belligérants dans la « controverse de Lwów » qui portait sur :
1. le premier partage de la Pologne de 1772 entre la Russie, la Prusse et l'empire d'Autriche, la Galicie (région dont Lwów/Lemberg est la capitale), étant attribuée à l'Autriche, à laquelle elle resta attachée jusqu'en 1918. Cette province ne fut donc jamais intégrée à l'Empire russe ;
2. les territoires en litige (kresy : Souvalkie, Vilenskie, Srodkolithuanie, Polésie, Volhynie, Galicie orientale, Pocutie) habités par une population multiethnique de Polonais, de Lituaniens, de Biélorusses, de Juifs, de Gorales, d'Ukrainiens et de Houtsoules ;
3. culturellement, Lwów était une ville anciennement habitée par une population polonaise, juive ashkénaze et allemande au milieu de campagnes dominées par l'élément ukrainien ;
4. historiquement, Lwów est aussi la ville d'origine de la renaissance culturelle ukrainienne et la capitale de la République populaire d'Ukraine occidentale.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Curzon



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Draza Mihailovic


Dragoljub Mihailović, dit Draža Mihailović (également retranscrit Mihajlovic, Mihailovitch, ou Mihailovich ; en serbe cyrillique Драгољуб «Дража» Михаиловић), connu aussi sous le surnom de Čiča (« oncle », en serbe cyrillique Чича), né le 27 avril 1893 à Ivanjica et mort le 17 juillet 1946 à Belgrade, est un militaire yougoslave d'origine serbe. Officier dans l'armée du royaume de Serbie, puis dans celle du royaume de Yougoslavie, il sert durant les guerres balkaniques puis durant la Première Guerre mondiale. Il est principalement connu pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, fondé les Tchetniks (Četnici ; en serbe cyrillique Четници), une organisation de résistance à l'occupation allemande et italienne. Dans le contexte de la guerre de résistance en Yougoslavie, les Tchetniks — mouvement peu structuré, sur lequel Mihailović n'a qu'une autorité relative — se trouvent très vite en concurrence avec une autre force de résistance, les Partisans communistes dirigés par Tito. Alors qu'il est accusé de privilégier le combat contre les communistes à celui contre les occupants, Winston Churchill, dans un souci de realpolitik et soucieux de l'après-guerre, préfère jouer la carte Tito et dénonce les accords qui lient les Alliés à Mihailović. Le gouvernement royal en exil, chassé de Londres pour être installé au Caire, subit ce retournement de situation. À la fin de la guerre, fait prisonnier par les communistes, Mihailović est condamné à mort pour « crimes de guerre et collaboration », et fusillé le 17 juillet 1946.

Son rôle et celui des Tchetniks pendant la Seconde Guerre mondiale restent toujours sujet de débats. En 2006, une procédure est engagée en vue d'obtenir la réhabilitation officielle de Mihailović en Serbie. Cette procédure aboutit, le 14 mai 2015, à l'annulation de sa condamnation par la Haute Cour de Justice de Belgrade.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Dra%C5%BEa_Mihailovi%C4%87



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Cinq de Cambridge


Les Cinq de Cambridge (Cambridge Five ou Magnificent Five en anglais) étaient un groupe d’espionnage composé essentiellement de cinq anciens étudiants de l’université de Cambridge. Ils avaient été recrutés par le NKVD — futur KGB — durant les années 1930, puis travaillèrent pour le compte de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale et la Guerre froide qui la suivit. Il s’agissait nommément de : Kim Philby (nom de code : Stanley), Guy Burgess (nom de code : Hicks), Donald Duart Maclean (nom de code : Homer), Anthony Blunt (nom de code : Johnson) et John Cairncross (nom de code : Liszt) ; selon certaines sources cependant, ce seraient jusqu'à 17 agents qui auraient été recrutés à cette époque, plusieurs d'entre eux développant des relations avec le réseau Homintern.

Leur ancien compagnon de route, l'Américain Michael Straight, dévoila dès 1963 au MI5 le rôle joué par Anthony Blunt. Cependant, ces révélations demeurèrent un secret d'État jusqu'en 1979, c’est-à-dire jusqu’à la date du scandale qui entraîna la disgrâce officielle de Blunt. En 1983, Straight publia son autobiographie, intitulée After Long Silence.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cinq_de_Cambridge



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



SIS


Le Secret Intelligence Service (SIS), également connu sous la dénomination de MI6 (pour Military Intelligence, section 6), est le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni. Son rôle est de produire des renseignements sur les sujets concernant les intérêts vitaux du Royaume-Uni en matière de sécurité, défense, politique étrangère et politique économique.

Le Royaume-Uni a trois principaux services de renseignement et de sécurité :
• le
Security Service (MI5), service de renseignement de sécurité intérieure ;
• le Secret Intelligence Service (MI6), service de renseignement extérieur utilisant des sources humaines et techniques et les échanges avec des services de renseignement et de sécurité étrangers ;
• le
Government Communications Headquarters (GCHQ), service responsable du renseignement d'origine électromagnétique et de la sécurité des communications et des systèmes d'information du gouvernement et des armées.
Le MI6, comme le MI5, fut créé en octobre 1909 lors de la fondation du Secret Intelligence Service, dont il est l’un des départements. Son premier directeur fut Sir
Mansfield Smith-Cumming (1859-1923, KCMG, CB).

Selon The Guardian, le Secret Intelligence Service comptait 2 479 agents en juillet 20162, un effectif en progression dans le cadre de la création de 1 900 postes d'ici 2020 pour les services de renseignement et antiterroristes britanniques (MI5, MI6, GCHQ et Counter Terrorism Command de la Metropolitan Police) annoncée suite aux attentats de Paris en novembre 2015. Le MI6 en serait le principal bénéficiaire, avec la création de 1 000 postes.

La dernière édition (2016-2017) du rapport de l'Intelligence and Security Committee fait état de 2 594 agents au 31 mars 2016, et d'une prévision de 3 231 agents en mars 2020.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Secret_Intelligence_Service[/color]
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Lanaelle
Admin
Lanaelle


Messages : 3424
Date d'inscription : 29/12/2015

Article annexe : Conférence de Téhéran Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : Conférence de Téhéran   Article annexe : Conférence de Téhéran EmptySam 12 Déc - 12:35

NKVD


Le NKVD (en russe : НКВД, l'abréviation de Народный комиссариат внутренних дел, Narodniï Komissariat Vnoutrennikh Diel ou Commissariat du peuple aux Affaires intérieures) était l'organisme d'État — équivalent à un ministère — d'abord dans les républiques socialistes soviétiques constituant l'URSS et ensuite dans l'URSS entière, duquel relevait la police politique « chargée de combattre le crime et de maintenir l'ordre public ». Il faut distinguer donc le NKVD de la RSFSR (et ceux des autres républiques telles que l'Ukraine et la Biélorussie) et le NKVD de l'URSS, de loin plus largement connu.




[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/NKVD


Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Partisans yougoslaves


Les Partisans (Partizan, pluriel Partizani) étaient un mouvement armé de résistance yougoslave d'inspiration communiste qui était dirigé par Josip Broz Tito, et combattit contre l'État indépendant de Croatie, l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste durant la Seconde Guerre mondiale.

Mouvement de guérilla au début du conflit, les Partisans renforcèrent leurs capacités militaires au fur et à mesure du conflit. Ils portèrent successivement les noms officiels de Détachements partisans de libération populaire de Yougoslavie (Narodnooslobodilački partizanski odredi Jugoslavije, ou NOPOJ) de juin 1941 à janvier 1942, puis Détachements partisans de libération populaire et Armée des volontaires de Yougoslavie (Narodnooslobodilačka partizanska i dobrovoljačka vojska Jugoslavije, ou NOP I DVJ) de janvier à novembre 1942, avant d'adopter leur nom définitif d'Armée de libération nationale et détachements de partisans de Yougoslavie (NOVJ).
En mars 1945, les Partisans devinrent officiellement l'Armée populaire yougoslave, qui fut ensuite l'armée de la Yougoslavie communiste.

Le terme de Partisans désigne exclusivement, dans les pays de l'ex-Yougoslavie et dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, les résistants communistes.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Partisans_(Yougoslavie)


Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D


Conférence de Moscou


La conférence interalliée de la Seconde Guerre mondiale qui s'est déroulée du 9 au 19 octobre 1944 est la quatrième à s'être tenue à Moscou. Comme toutes ces conférences, elle porte un nom de code, en l'occurrence « Tolstoï ». Certaines sources britanniques l'identifient comme la deuxième conférence de Moscou puisque c'est la deuxième fois que Churchill et Staline se rencontrèrent à Moscou après leur conférence de 1942.




L'Union soviétique était représentée par
Joseph Staline et Vyacheslav Molotov, son ministre des affaires étrangères ; le Royaume-Uni par Winston Churchill ; Anthony Eden, son ministre des Affaires étrangères ; et le maréchal Sir Alan Brooke. Les États-Unis avaient envoyé comme observateurs Averell Harriman, l'ambassadeur en URSS, et le général John Russell Deane, chef de la mission militaire à Moscou. Également présentes étaient les délégations du gouvernement polonais en exil et du gouvernement polonais provisoire (communiste).





Les discussions portaient sur l'entrée en guerre de l'URSS contre le Japon et sur l'avenir de la Pologne et des Balkans. Cette conférence faisait suite à l'échec de l'offensive britannique en Égée (désapprouvée par les États-Unis), qui avait mis fin aux espoirs de Churchill de débarquer un jour dans les Balkans pour y établir ou rétablir des régimes libéraux-démocratiques pro-occidentaux. Cet échec obligea les Britanniques, dès 1943 à la conférence de Téhéran, à renoncer à toute prétention sur l'Europe de l'Est, mais Churchill espérait obtenir de Staline en échange la garantie de conserver la Grèce dans la zone d'influence britannique, en dépit de sa puissante résistance communiste. Pour obtenir cela, les Britanniques durent faire des compromis en acceptant le principe d'un partage de l'Europe en zones d'influence entre les Alliés occidentaux et l'URSS et du retour forcé de tous les citoyens soviétiques capturés ou enrôlés par l'armée allemande bien que le code militaire soviétique assimilait à une trahison le fait de s'être rendu ou d'avoir été capturé par l'ennemi et que les « coupables » étaient envoyés au goulag.

Le partage de l'Europe en zones d'influence préfigure le « partage du monde » qui sera officialisé après la Conférence de Yalta et sera à l'origine de la guerre froide. Contresigné par Churchill et Staline, cet accord prévoit les « taux d'influence » suivants, respectivement pour les Alliés occidentaux et pour l'URSS : Hongrie et Yougoslavie : 50-50 %, Roumanie : 10 % - 90 %, Bulgarie: 25 % - 75 % et Grèce : 90 % - 10 %, malgré le poids respectif des noncommunistes et des communistes dans les mouvements de résistance et les opinions (par exemple, les communistes étaient très minoritaires en Roumanie et Bulgarie mais majoritaires en Grèce à la tête du principal mouvement de résistance, ce qui sera à l'origine de la Guerre civile grecque entre la résistance grecque à majorité communiste et la volonté britannique de maintenir la Grèce dans la sphère d'influence occidentale, afin de garder le contrôle de la Méditerranée.





https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Moscou_(1944)


Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Conférence de Dumbarton Oaks



La conférence de Dumbarton Oaksest une conférence qui a jeté les bases de l'Organisation des Nations unies (ONU). Elle a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, du 21 août au 7 octobre 1944, dans la villa de Dumbarton Oaks, à Washington, D. C. et a gardé le nom du lieu, situé dans le quartier de Georgetown.

Y participent les
États-Unis, le Royaume-Uni, l'Union soviétique et la république de Chine. Il s'agit de promouvoir l'ONU en s'inspirant de la Société des Nations, mais cette fois avec une implication particulière des États-Unis. On y élabore la première ébauche de la Charte des Nations unies. Par la suite, d'autres rencontres auront lieu, au cours desquelles les objectifs, la structure et le mode de fonctionnement de la future organisation seront clarifiés.
On y retient le principe de certaines institutions : l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Secrétariat et la Cour de justice internationale de La Haye.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Dumbarton_Oaks



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D




Conférence interalliée


Les conférences interalliées lors de la Seconde Guerre mondiale réunissaient parfois les « trois grands » (The Big Three) qu'étaient Franklin Roosevelt,Winston Churchill et Joseph Staline, afin de s’accorder sur la conduite des opérations pour mettre fin à la suprématie des puissances de l'Axe.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rences_interalli%C3%A9es



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D



Otto Skorzeny


Skorzeny (né le 12 juin 1908 à Vienne et mort le 6 juillet 1975 à Madrid) est un officier allemand et commando SS particulièrement connu pour ses missions audacieuses réalisées lors de la Seconde Guerre mondiale pour l'Allemagne nazie, souvent sur ordre direct d'Adolf Hitler. Il collabore après la guerre avec le Mossad israélien dans des actions contre les pays arabes.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Skorzeny



Article annexe : Conférence de Téhéran 6YzrIb-barre-D




Opération « grand saut »


L'Opération Grand Saut (allemand : Unternehmen Weitsprung) est une opération allemande de la Seconde Guerre mondiale visant à assassiner simultanément Joseph Staline, Winston Churchill et Franklin Delano Roosevelt pendant la Conférence de Téhéran en 1943.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Grand_Saut[/b]
Revenir en haut Aller en bas
https://mespassions.forumactif.com
Contenu sponsorisé





Article annexe : Conférence de Téhéran Empty
MessageSujet: Re: Article annexe : Conférence de Téhéran   Article annexe : Conférence de Téhéran Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Article annexe : Conférence de Téhéran
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Article annexe : Generalplan Ost
» Article annexe : Ere Showa
» Article annexe : Revanchisme
» Article annexe : Bataille de Stalingrad
» Article annexe : Bataille de la Mer de Corail

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MES PASSIONS : histoire, mystères, insolite et fantasy :: SECONDE GUERRE MONDIALE :: Seconde Guerre Mondiale-
Sauter vers: