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 Article annexe : Bataille de Stalingrad

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyMer 16 Déc - 22:25

Article annexe : Bataille de Stalingrad VWDPKb-banniere-bataile-de-stalingrad




La bataille de Stalingrad est la succession des combats qui, du 17 juillet 1942 au 2 février 1943 , ont opposé les forces de l'URSS  à celles du Troisième Reich  et de ses alliés assaillant la ville de Stalingrad[/color][/b] . Cette « bataille  » d'un peu plus de six mois s'est déroulée en fait en quatre phases, l'approche de la ville  par les armées de l’Axe , les combats urbains  pour sa conquête à partir de septembre 1942 , puis la contre-offensive  soviétique, jusqu'à l'encerclement et à la reddition des troupes allemandes. L'ensemble de ces combats, dans et hors de la ville, ont coûté la vie à plus de 800 000 Soviétiques , civils et combattants, et à 400 000 militaires allemands, roumains, italiens, hongrois et croates.

Après la bataille de Moscou , en décembre 1941 , et avant la bataille de Koursk , en juillet 1943 , Stalingrad constitue, avec plus d'un million de soldats de l'Armée rouge  engagés simultanément à la mi-novembre 1942, l'une des grandes défaites de l'armée allemande  sur le front de l'Est  et un tournant stratégique majeur de la Seconde Guerre mondiale  qui coïncide avec le débarquement sur le front de l'Ouest  des cent sept mille hommes de l'Opération Torch . Elle reste dans les mémoires pour l'ampleur des moyens déployés et des destructions tant humaines que matérielles, les conditions atroces créées par l'hiver, l'âpreté de combats urbains qui n'ont pas épargné les civils, ainsi que pour ses impacts psychologiques et symboliques au moment de l’événement puis dans l'après guerre .



Article annexe : Bataille de Stalingrad VWDPKb-centre-de-stalingrad
Le centre de la ville de Stalingrad après la victoire soviétique contre les forces de l'Axe. Photo prise le 2 février 1943○1/b]





Résumé
Contexte
► La situation stratégique globale
• Deux adversaires épuisés
• Une course contre la montre
La campagne de 1942
► Les échecs soviétiques du printemps 1942
► L’offensive allemande de l’été 1942
• Le plan initial
• Des modifications non négligeables
• Bilan du plan bleu
► Stalingrad : verrou sur la route du Caucasse et ville symbole
• Enjeux stratégiques
• Enjeux symboliques
Déroulement de la bataille
► L’avancée allemande vers la ville
• Contexte
• Rapports de forces
• Mise à contribution des civils
• Déroulement des opérations
→ Bataille de la boucle du Don (17 juillet - 20 août)
→ Enlisement de l’attaque au sud (3 août -26 août)
→ Isolement de la ville par le nord (23 au 30 août)
→ Encerclement par le sud (29 août - 10 septembre)
• Le rôle de la Luftwaffe et le bombardement du 23 août
• Bilan
► Les Allemands à l’assaut de la ville : enlisement et batailles de rue sanglantes
• Forces en présence
• Stalingrad, un champ de bataille inédit
• Déroulement des opérations
→ Les faubourgs sud et le centre ville
→ Les cités ouvrières et le saillant d’Orlovka
→ Les usines et les faubourgs nord
**** L’assaut de l’usine des tracteurs Dzerjinski
**** L’assaut sur le complexe métallurgique Octobre Rouge
**** L’opération Hubertus
• Renforcement soviétique, épuisement allemand
• Les problèmes logistiques
• Conditions de combat
• Bilan
► La contre-attaque soviétique du 19 novembre
• Préparation de l’opération Uranus
• Forces en présence
• Déroulement
► De l’isolement des forces de l’Axe à leur capitulation
• Le problème allemand du ravitaillement
• L’échec de l’opération de dégagement et le développement de l’offensive soviétique
→ Contexte : situation début décembre 1942
→ L’échec russe devant Stalingrad
→ L’offensive soviétique sur la Tchir
→ Wintergewitter
→ Donerschlag
• Combats dans la poche et reddition
Conséquences
► Pertes
► Prisonniers
► Conséquences stratégiques
► Changements militaires et diplomatiques pour l’Axe
► Impact psychologique




Article annexe : Bataille de Stalingrad VWDPKb-info-1
Article annexe : Bataille de Stalingrad VWDPKb-info-2
Article annexe : Bataille de Stalingrad WWDPKb-info-3





https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Stalingrad[/center]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyJeu 17 Déc - 7:19

Résumé


Le 28 juin 1942, l'Allemagne nazie lance sa deuxième grande offensive stratégique en URSS, l'opération Fall Blau, qui vise les champs de pétrole du Caucase. Pour protéger le flanc nord de l'offensive, le front doit s'appuyer sur les deux grands fleuves : le Don et la Volga[/b]. Stalingrad se trouve à l'endroit où la distance entre ces fleuves est la plus courte. De plus, c'est un nœud de communications ferroviaire et fluvial important dont la prise couperait les principales voies de communication nord-sud (en particulier, une partie de l'aide américaine vers l'URSS passait par la Volga).

Voyant leurs troupes progresser plus vite que prévu, les Allemands décident de hâter leur offensive vers le Caucase, au sud, et de la mener en parallèle de leur offensive vers la Volga, à l'est. La priorité étant donnée au ravitaillement des troupes envoyées dans le Caucase, l'offensive vers Stalingrad est notablement affaiblie. Cela laisse le temps aux Soviétiques de se ressaisir : ceux-ci envoient de nombreux renforts pour empêcher l'Axe de s'emparer de ce point stratégique. Début août, ils montent une gigantesque contre-offensive blindée, qui échoue malgré les impressionnants moyens déployés. Cependant leurs multiples offensives rendent la progression des Allemands beaucoup plus lente et plus coûteuse que prévu et cette résistance soviétique sur l'axe de Stalingrad les oblige à détourner des troupes de l'offensive dans le Caucase pour continuer à progresser. De plus, par manque de moyens, les Allemands laissent subsister quelques têtes de ponts à l'ouest du Don.

Le 23 août 1942, l'avant-garde allemande atteint le Nord de Stalingrad. Les Soviétiques lancent de furieuses contre-attaques pour briser l'isolement de la ville, ces sanglantes « offensives de Kotluban », qui durent jusqu'à fin septembre, échouent à rejoindre la ville et à isoler les corps d'armée allemands qui tiennent les bords de la Volga. Elles empêchent cependant ces troupes de participer à l'assaut contre la ville, qui commence le 13 septembre 1942, et permet aux Russes de conserver le secteur des usines.

Fin septembre, le Sud et le Centre de la ville sont conquis. Stalingrad ne représente plus qu'un objectif militaire pour les Allemands, cependant la prise de la ville ayant été montée en épingle par la propagande, elle devient un objectif symbolique, ce qui pousse Hitler à prendre la ville coûte que coûte.

À court de troupes pour alimenter les combats dans la ville, où les divisions disparaissent en quelques semaines, les Allemands confient la garde de leurs flancs le long du Don à leurs alliés de l'Axe. À la même période, les Soviétiques prennent conscience que leurs offensives dans les abords immédiats de Stalingrad sont vouées à l'échec. Ils optent donc pour une nouvelle solution : une offensive plus large, à partir des têtes de pont laissées par les Allemands durant l'été, qui sont maintenant protégées par les Roumains. La défense de la ville de Stalingrad, par la 62e armée du général Tchouïkov, devient donc un abcès de fixation qui focalise l'attention et les troupes allemandes alors que les Russes amassent leurs troupes à quelques centaines de kilomètres à l'ouest et au sud de la ville.

Début novembre, la 6. Armee du général Paulus a épuisé toutes ses réserves dans des combats de plus en plus durs, pour prendre le contrôle du secteur des usines; elle doit faire appel à son groupe d'armées pour trouver des troupes fraîches.

Le 19 novembre 1942, alors que les Allemands contrôlent 90 % de la ville, les Soviétiques lancent leur contre-offensive, l'opération Uranus. C'est une surprise quasi complète, un des grands échecs du renseignement allemand. Les troupes roumaines sont écrasées en quelques jours, les Allemands n'ont aucune réserve capable d'arrêter les unités de blindés soviétiques. Le 23 novembre 1942, les troupes soviétiques du front du Sud-Ouest du général Vatoutine font leur jonction avec celle du front de Stalingrad du général Eremenko. Ils encerclent ainsi la 6. Armee et la majeure partie de la 4. Panzerarmee du général Hoth, près de 300 000 hommes, entre le Don et la Volga. Hitler refuse, contre l'avis de ses généraux, d'abandonner Stalingrad pour rompre l'encerclement. Il est encouragé dans cette décision par une mauvaise estimation de la Luftwaffe, qui pense pouvoir ravitailler les assiégés par un pont aérien, et par von Manstein, qui pense pouvoir délivrer ses troupes par une opération de secours.

Le 9 décembre 1942, face à leurs difficultés à réduire la poche de Stalingrad, les Russes détournent une partie des forces prévues pour l'opération Saturne et les envoient vers la ville. Le 12 décembre 1942, les Allemands lancent une opération de secours, bien plus faible que prévu, l'opération Wintergewitter, qui se heurte vite aux troupes, bien plus puissantes, que les Russes ont envoyées dans le secteur. Le 24 décembre 1942, l'opération, qui piétine à 50 km de la ville depuis plusieurs jours, est définitivement arrêtée, laissant les assiégés sans espoir de secours.

Dès lors, pour l'état-major allemand, le siège de Stalingrad devient le moyen de fixer les sept armées du front du Don du général Rokossovski, alors que tout le front sud s'effondre et que le nœud de communication vital de Rostov-sur-le-Don est menacé. Les Soviétiques repartent à l'assaut de la « forteresse Stalingrad » le 10 janvier 1943. Scindés en deux groupes, les défenseurs capitulent les 31 janvier 1943 et 2 février 1943.



Contexte


À l’automne 1942, la bataille de Stalingrad se déroule dans un contexte où les deux adversaires sont obligés d'agir : l’Allemagne doit vaincre au plus vite avant l’entrée en scène des Américains sur le théâtre européen, l’URSS ne peut plus reculer sans risquer l’asphyxie économique. C’est justement ce que va chercher à obtenir l’Allemagne nazie en attaquant les ressources du Sud du pays. Stalingrad n’est à l’origine qu’un objectif secondaire dans une des étapes du plan allemand, mais l’évolution de la campagne en fera à l’automne l’objectif principal, notamment pour des raisons symboliques.


► La situation stratégique globale


Le 22 juin 1941, l'Allemagne et ses alliés de l'Axe envahissent l'Union soviétique, avançant rapidement et profondément dans le territoire soviétique. Après avoir beaucoup souffert pendant l'été et l'automne 1941, les forces soviétiques contre-attaquent lors de la bataille de Moscou en décembre 1941. Les troupes allemandes épuisées, mal équipées pour une guerre hivernale et avec des lignes de ravitaillement étirées au maximum de leurs capacités, sont repoussées dans un premier temps puis stabilisent le front, de l’avis des nazis grâce au « Haltbefehl » de Hitler (l’interdiction de tout recul), ce qui jouera sans doute un rôle dans les décisions prises à Stalingrad.


• Deux adversaires épuisés


Ces neuf premiers mois ont épuisé les deux adversaires : les pertes allemandes de 1941 sont si grandes qu’après l’hiver la plupart des divisions de la Wehrmacht sont jugées inaptes à l’offensive. Le manque de troupes est tel que l’Allemagne doit demander de l’aide à ses alliés de l'Axe pour tenir le front et dégager les moyens nécessaires à son offensive de l’été 1942.

Côté soviétique, les pertes humaines ont été vingt fois plus importantes et la quasi-totalité du matériel a été perdue. Le potentiel économique a été fortement amoindri car près de la moitié du territoire soviétique en Europe et 80 millions d’habitants sont sous domination allemande. Le remplacement de l'équipement militaire est assuré par l'arrivée d'une aide anglo-américaine (passant par le corridor perse) au titre du prêt-bail, la remise en route des industries déplacées dans l’Oural et un effort de guerre sans précédent qui permet à l'URSS de produire plus d'armes que le Reich dès 1942. L’Armée rouge commence donc à se reconstruire, mais l’URSS ne peut plus se permettre les pertes humaines et territoriales subies en 1941, d'autant que ce résultat n'est obtenu qu'au prix d'énormes sacrifices par les civils et d'une asphyxie quasi totale du reste de l'économie.


• Une course contre la montre


Depuis le 7 décembre 1941, les États-Unis sont entrés en guerre aux côtés des Alliés après l'attaque de Pearl Harbor par les Japonais suivie, quatre jours plus tard, de la déclaration de guerre par l'Allemagne et l'Italie. Adolf Hitler sait que le temps lui est compté s’il ne veut pas avoir à se battre sur deux fronts ; à l’inverse, Joseph Staline demande avec insistance l’ouverture d’un second front en Europe, mais il n’obtiendra le 8 juillet 1942 de Winston Churchill que l’assurance d’un débarquement américain en Afrique du Nord à l’automne : l’opération Torch.

À la grande déception de Staline, le second front en Europe ne s'ouvre donc pas en 1942. Cependant la large publicité qui en est faite par la presse alliée et des débarquements éphémères entretiennent les craintes d'Hitler qui maintient à l'ouest un grand nombre d'unités, d'autant qu'il est persuadé que l'effondrement de l'URSS, qui se dessine à l'été 1942, incitera les Alliés à débarquer au plus tôt, avant que le Reich ne puisse retourner toutes ses forces à l'ouest.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyJeu 17 Déc - 8:24

La campagne de 1942


► Les échecs soviétiques du printemps 1942


Après les succès de l’hiver 1941-1942, l’Armée rouge subit de nombreux revers au printemps et plus encore durant l’été 1942 (seconde bataille de Kharkov, prise de la péninsule de Kertch, destruction de la 5e armée de tanks à Voronej, prise de Sébastopol) qui la font passer d’un relatif optimisme à un franc pessimisme avec la prise de Rostov par les Allemands.

Ces échecs confortent les Allemands dans leur vision de l'adversaire, car ils découlent de la persistance des faiblesses typiques de l’Armée rouge au début de la guerre :
• manque de préparation et, de ce fait, manque de concentration des moyens ;
• manque de coordination entre les fronts ;
• mauvaise gestion des communications (en partie due au manque de matériel radio) ;
• mauvaise coordination entre les blindés, l’artillerie et l’aviation ;
• lourdeurs et contradictions du double commandement politique et militaire ;
• mauvaise manœuvre des unités blindées ;
• manque d’aviation ;
• mauvais encadrement, car bien des officiers généraux avaient été envoyés dans les goulags pendant les grandes purges staliniennes de 1938. Certains sont rappelés en catastrophe au cours des premières défaites de l'Armée rouge.

Une grande partie de ces défauts sera corrigée durant la première partie de la bataille de Stalingrad, ce qui permettra le succès de l'offensive soviétique autour de la ville, et induira la mauvaise interprétation de la situation par les Allemands qui n'anticipent pas l'évolution de leur adversaire.

Pourtant, des changements sont perceptibles dès l'été 1942, puisque, contrairement à 1941, l'Armée rouge bat en retraite plutôt que de se laisser encercler, limitant ainsi ses pertes en hommes et en matériel. De plus, elle fait preuve d’une indéniable ténacité dans la défense en milieu urbain, notamment à Sébastopol, ce à quoi la propagande donne un large écho, mettant en valeur le courage et l’esprit de sacrifice des combattants soviétiques.


► L’offensive allemande de l’été 1942


N’étant plus en état de reprendre une offensive générale, l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW en abrégé — Haut Commandement allemand) choisit de concentrer ses moyens sur un front plus réduit que l’année précédente. Fidèle à la philosophie militaire allemande voulant que, dans l'espoir de gains rapides, l'attaque se fasse là où elle est le moins prévisible, les plans pour lancer une autre offensive contre Moscou sont rejetés.

L’option retenue par les Allemands pour l’offensive d’été 1942 est donc le plan bleu : une attaque dans le Sud de l'Union soviétique ayant pour principal objectif le pétrole du Caucase.



• Le plan initial


La « directive 41 » du 5 choisit comme plan initial une attaque qui se développe en quatre phases successives déplaçant le front du Donetz vers le Don (200 km à l’est) et se déclenchant séquentiellement, du nord vers le sud.

La troisième phase doit voir dans le secteur de Stalingrad la jonction des forces attaquant vers le sud-est en longeant le Don depuis Voronej avec celles attaquant vers l'est depuis Taganrog sur les côtes de la mer Noire. Il est précisé qu'il faut « essayer d'atteindre Stalingrad même, ou tout au moins de placer cette ville dans le rayon de nos armes lourdes, afin qu'elle disparaisse en tant que centre d'armement et nœud de communication ».

Cela permettra de protéger le front nord de la dernière phase de l’offensive, prévue initialement pour le 15 septembre et dirigée plein sud, vers le Caucase, avec pour objectifs principaux les champs pétrolifères de Maïkop, Grozny et Bakou.

Le plan bleu vise une victoire par attrition contre l’Union soviétique : il s’agit de détruire son potentiel militaire lors des trois premières phases, puis, son potentiel économique, en prenant possession d’importantes régions industrielles, minières et agricoles : le Donbass, le Kouban et le Caucase, ainsi que par la rupture du ravitaillement de l'URSS par les alliés occidentaux dont une partie « importante » transite par le Caucase.


• Des modifications non négligeables


Après des succès initiaux qui voient les Allemands percer les défenses ennemies, les Soviétiques se dérobent et peu de leurs unités sont ainsi encerclées alors que l'objectif de cette phase était essentiellement l'anéantissement des forces soviétiques. Toutefois, Hitler estime dans sa directive no 45 que « les objectifs éloignés […] ont été en général atteints ». En effet, il interprète cet échec comme l'écroulement de l'Armée rouge qui n'a plus d'autre choix que le recul, ce qui lui fait dire que « les Russes sont finis ! » Fort de ce constat, il décide alors de modifier le déroulement des opérations :
• les phases III et IV auront lieu simultanément, au lieu de successivement. Ainsi, en plus de poursuivre leurs opérations vers Stalingrad, les Allemands vont entamer celles vers le Caucase et la mer Noire sans attendre la fin des premières (directive no 45 datée du 23 juillet 1942) ;
• de plus, par cette même « directive no 45 », Hitler donne pour la première fois l'ordre de prendre la ville de Stalingrad, ainsi que de bloquer la Volga ;
• toujours selon cette directive, l'ensemble de la XI. Armee, qui vient de s'emparer de la Crimée, devait aider à la prise des ports sur la mer Noire. Mais Hitler envoie finalement une partie de celle-ci au nord afin de s'emparer de Léningrad (opération Nordlicht). De la même manière, il redirige au cours de l'été plusieurs divisions d'élite participant à l'offensive vers d'autres secteurs de l'URSS ou en France.




Article annexe : Bataille de Stalingrad LcNPKb-operation-bleue-
Opération Blau : avancées allemandes du 7 mai au 18 novembre 1942.



Toutes ces décisions, se fondant sur la présumée déroute de l'Armée rouge, affaiblissent les moyens affectés à chaque mission et envoient les troupes sur des axes divergents, ce qui les empêche de se soutenir au niveau militaire et logistique et disperse le soutien de la Luftwaffe. Si les difficultés de l'Armée rouge sont bien réelles, Hitler, selon l'auteur Hervé Borg, « donne à l'Armée rouge une chance de se ressaisir ».

À ces décisions stratégiquement malavisées vont s'ajouter des errements opérationnels : la IV. Panzerarmee doit, depuis la directive no 45, participer à la progression vers le Caucase, laissant la seule VI. Armee prendre Stalingrad ; de plus, cette dernière manque en juillet du carburant qui est envoyé aux armées de la Heeresgruppe A, priorité étant donnée aux opérations vers le Caucase. À la fin juillet, le commandant de la VI. Armee, Friedrich Paulus, comprend que sa mission est impossible avec ses seuls moyens ; Hitler déroute alors vers Stalingrad la IV. Panzerarmee qui vient pourtant d'établir des têtes de pont sur le Don. Il ne reste alors que deux armées (I. Panzerarmee et XVII. Armee) à opérer dans le Caucase, ce qui ne sera pas suffisant
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyJeu 17 Déc - 9:07

• Bilan du plan bleu


Après des succès initiaux foudroyants au niveau territorial, les premières difficultés surviennent au mois d’août. En septembre, les forces de l’Axe sont bloquées devant les ports de la mer Noire, ce qui les empêche de se ravitailler par cette voie ; Maïkop est prise, mais les puits de pétrole ont été détruits par les Soviétiques et restent sous la menace ennemie ; l’avance vers Grozny et Bakou est stoppée, ce qui oblige à repousser leur conquête à 1943. Le 6 septembre 1942, le chef de la Heeresgruppe A (Wilhelm List), qui mène toutes ces opérations, annonce qu'il ne peut plus avancer. À la Heeresgruppe B, devant Stalingrad, l'avance s'est considérablement ralentie au mois d'août du fait des changements opérationnels du haut commandement (voir le déroulement de la bataille ci-dessous et « des modifications non négligeables ») ; néanmoins les Allemands espèrent encore prendre la ville rapidement.

Ce ne sera pas le cas : l'avance dans la ville sera particulièrement lente. Il apparaît donc, dès octobre 1942, que le plan bleu est un échec au niveau opérationnel : aucun de ses objectifs n'est atteint. Un des effets de cet échec sera le renforcement de l’hyper-centralisation de la conduite des opérations autour de Hitler, qui s'isole de plus en plus et perd un peu plus confiance en ses généraux.



► Stalingrad : verrou sur la route du Caucasse et ville symbole


« Le destin du Caucase se décide à Stalingrad » . Alfred Jodl, 30 juillet 1942.


• Enjeux stratégiques


Ce territoire comprend de grosses industries comme l'usine de tracteurs de Stalingrad (ou STZ pour Stalingradski Traktorny Zavod) reconvertie à la production de chars T-34, l'usine d'armement Barrikady (Barricade) ainsi que le complexe métallurgique Octobre rouge.

La Volga est une très importante voie de transport depuis l'Asie centrale. Elle permet l'approvisionnement en pétrole et carburant en provenance de Bakou ainsi qu'en munitions et en nourriture envoyées par les Alliés depuis le golfe Persique à travers l'Iran (corridor perse) et l'Azerbaïdjan soviétique le long de la Volga.

Stalingrad est aussi un nœud de communications ferroviaires : les seules lignes à fort tonnage reliant encore le Caucase au reste du pays passent par Stalingrad, elles sont indispensables à l'envoi de renforts depuis Moscou et la Sibérie; c'est donc une articulation importante de l'organisation militaire soviétique.

De plus, l'espion soviétique au Japon Richard Sorge a informé Moscou du fait que le Japon attaquerait l'URSS dès que l'armée allemande aurait pris une quelconque ville sur la Volga : en effet, l'approvisionnement allié provenant des routes d'Iran coupé, l'URSS serait asphyxiée s'il ne lui restait que le port de Mourmansk (à la merci des cuirassés allemands stationnés dans les ports de Norvège).

À partir de la mi-septembre, voyant la résistance inattendue de la ville, la Stavka décide d’en faire le point de fixation pour un grand encerclement. Il faut dès lors que la ville tienne le temps que les forces nécessaires à la contre-offensive arrivent.


• Enjeux symboliques

Stalingrad a longtemps été une ville frontière ; elle demeure dans l’imaginaire russe « la dernière ville du monde russe » ; au-delà s’étend le Kazakhstan à l’est et le Caucase au sud.

Selon l’épopée révolutionnaire soviétique, c’est là, à Tsaritsyne, que durant la guerre civile le commissaire politique Staline a repoussé les Russes blancs et sauvé Moscou de la famine même si, dans les faits, il n’a eu qu’un rôle militaire mineur. D’où le changement de nom de la ville qui devient Stalingrad en 1925[/color][/b].

Depuis le 28 juillet 1942, Staline, par l'Ordre no 227, a de nouveau interdit toute retraite, lançant le mot d'ordre « Ni shagou nazad » (« Pas un pas en arrière » ). Ce texte, lu à toutes les troupes, dépeint dans son introduction de façon réaliste l'état militaire et économique de l'URSS, loin des clichés de la propagande ; chaque soldat soviétique sait donc qu'il se bat pour la survie d'un pays au bord du gouffre.

Début septembre, avec l'échec du plan bleu dans le Caucase, prendre Stalingrad est la seule victoire d’importance que la propagande du Reich peut encore espérer, d'autant qu'au même moment la dernière offensive de l'Axe à El-Alamein échoue de nouveau, que l'offensive sur Leningrad a dû être ajournée. En septembre 1942, il n'y a ainsi plus qu'à Stalingrad que la victoire semble possible aux Allemands.

Après les premières semaines de résistance, tous les journaux du monde suivent le déroulement de la bataille. C’est un sujet que la propagande des deux camps ne peut ignorer, la pression médiatique fait à elle seule de la ville un enjeu symbolique.

Ces éléments contribuent à faire de cette bataille un point de cristallisation des deux armées qui y jettent toutes leurs forces. C'est une guerre totale, une guerre idéologique, symbolique, économique et militaire qui mobilise les deux pays tout entiers.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 1:24

Déroulement de la bataille

La bataille de Stalingrad s’étale sur six mois entre le 17 juillet 1942 et le 2 février 1943. On peut la diviser en cinq phases principales :
• l’avancée allemande vers la ville (juillet-août 1942) ;
• l’attaque allemande de la ville (19 août-19 novembre 1942) ;
• la contre-offensive soviétique qui encercle les Allemands dans la ville qu’ils avaient presque conquise (19 au 23 novembre 1942) ;
• la reconquête de la ville par les Soviétiques jusqu'à la capitulation des troupes de l'Axe assiégées (23 novembre 1942-2 février 1943) ;
• le maréchal Paulus, commandant de l'armée allemande, capitule ; 95 000 soldats allemands sont faits prisonniers (2 février 1943).

À ces faits, on ajoute en général les opérations qui se déroulent à l'ouest de la ville jusqu'à sa reconquête : l’opération de secours allemande pour briser l’encerclement et l’extension de l’offensive soviétique dans le secteur Don – Donetz (l'opération Saturne, l'offensive Ostrogojsk-Rossoch et la bataille de Voronej).


► L’avancée allemande vers la ville


• Contexte



À la suite des deux premières phases du plan bleu, la retraite des troupes soviétiques du front du Sud-Ouest tourne à la débandade. Pour protéger le nœud de communication vital qu’est Stalingrad, la Stavka forme le 12 juillet 1942 le front de Stalingrad, dirigé par le général Gordov, auquel sont attribuées trois armées de réserve inexpérimentées : les 62e, 63e et 64e armées.

La 6. Armee allemande, commandée par le général Paulus, a pour mission d'atteindre la Volga dans la région de Stalingrad, puis d'obliquer vers le sud, vers Astrakhan (opération Fischreiher). Elle est réputée être la plus puissante des armées allemandes, mais elle est affaiblie par la priorité donnée à la prise de Rostov puis à l’opération Edelweiss : elle souffre de graves problèmes de ravitaillement tant pour le carburant que pour la nourriture et une partie de ses corps blindés lui a été retirée. Elle avance donc vers l’est au rythme de son infanterie.

Elle rencontre les forces du front de Stalingrad aux alentours du 17 juillet 1942 dans la boucle du Don où les Soviétiques tentent de la stopper ; mais la rive ouest du fleuve ne s'élève qu'à une hauteur de 100 m, ce qui ne lui confère qu’une très médiocre valeur défensive.


• Rapports de forces

Il est à noter que les divisions soviétiques ne sont pas à effectif complet et qu’elles sont en cours de transport pendant le mois de juillet. Elles ont notamment très peu d’armes antichars et antiaériennes déployées. L’avantage, déjà en faveur des Allemands sur le papier, est donc encore plus net sur le terrain.

Article annexe : Bataille de Stalingrad HCOPKb-tableau-stalingrad




Les deux camps seront renforcés pendant les mois d’été, les Allemands par l’arrivée de corps alliés et les Soviétiques par l’arrivée des réserves de la Stavka.




• Mise à contribution des civils


Dès le printemps, une campagne de recrutement a lieu auprès des femmes de Stalingrad pour servir dans les batteries aériennes de la ville qui se trouveront ainsi pour beaucoup servies par des jeunes recrues féminines, souvent du Komsomol, peu expérimentées mais motivées et déterminées.

Au cours de l'été, tous les civils de la région entre 16 et 65 ans sont réquisitionnés et supervisés par les comités de quartier du parti communiste pour des travaux défensifs (fossés antichars, tranchées, terrassements…), ceux qui refusent de s'y soumettre sont considérés comme « déserteurs ». Les plus jeunes participent également sous la direction de leurs professeurs. À la fin du mois d'août, quatre lignes défensives ont pu ainsi être élevées à l'extérieur de la ville, en revanche dans Stalingrad même les travaux démarrent seulement, avec 25 % des ouvrages planifiés terminés à la mi-septembre. Les ouvriers des usines de la ville reçoivent quant à eux un entraînement militaire. Des « brigades spéciales » contrôlées par la 10e division du NKVD sont levées parmi les travailleurs, sauf ceux de l'armement. Faute d'armes disponibles en nombre, certains hommes au combat doivent attendre qu'un de leurs compagnons soit touché pour récupérer son arme. Un «bataillon cuirassé » de volontaires est formé, réceptionnant à leur sortie d'usine les chars T-34, dépourvus de peinture et d'optiques de visée, pour les engager immédiatement.


• Déroulement des opérations


→ Bataille de la boucle du Don (17 juillet - 20 août)


Grâce notamment à un puissant support de la Luftwaffe, Paulus réussit à s’emparer de la quasi-totalité de la boucle du Don, malgré des problèmes de ravitaillement qui le stoppent à nouveau les 27 et 28 juillet.

La VI. Armee, par une série d’encerclements, détruit presque entièrement la 62e armée soviétique ainsi que les 1re et 4e armées blindées, envoyées dans une contre-attaque montée à la hâte qui échouera comme les offensives soviétiques du printemps.


Article annexe : Bataille de Stalingrad DNOPKb-carte-offenive-allemande
Offensive allemande vers Stalingrad juillet-septembre (carte italienne).



La 62e armée  est ainsi détruite plusieurs fois, puisqu'elle ne doit sa survie, en tant qu’unité, qu’à un renforcement régulier par les réserves mises à disposition d’Eremenko , qui devient le supérieur de Gordov  à partir du 6 août 1942.

Cependant l'arrivée de la 1re armée de la garde  permet aux Soviétiques de conserver puis d'agrandir une tête de pont dans la région de Kremskaïa, puis une contre-attaque au confluent du Don  et du Khoper , à Serafimovitch  le 19 août, sur les arrières de la 6. Armee, à la charnière avec la VIIIe armée italienne , obligera Paulus à laisser deux têtes de pont soviétiques sur la rive droite du Don.


→ Enlisement de l’attaque au sud (3 août -26 août)


À partir du 3 août 1942, la 4. Panzerarmee de Hoth, attaque à son tour depuis Kotelnikovo, au sud-ouest de la ville, dans un secteur du front quasi vide de troupes. Après une avancée initiale rapide, elle est stoppée à partir du 10 août à une cinquantaine de kilomètres de la ville par les 57e et 64e armées du front du Sud-Est renforcées par sept divisions sibériennes, sur une des lignes de défense aménagées autour de Stalingrad.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 0edQKb-StuG-III-septembre-42
StuG III lancé à l'assaut de Stalingrad en septembre 1942.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 2:00

→ Isolement de la ville par le nord (23 au 30 août)


Depuis le Nord de la boucle du Don, où ses troupes sont massées à la suite de la réduction de la tête de pont de Kremskaia, Paulus fait traverser le fleuve à ses unités blindées aux alentours du village de Vertiatchi, conquis le 21 août, où il a pu faire construire deux ponts de bateaux. Le XIV. Panzerkorps est lancé à l’attaque le 23 août, avec un soutien massif de la Luftwaffe (voir plus bas : Le rôle de la Luftwaffe et le bombardement du 23 août) ; il file droit vers les faubourgs nord de Stalingrad et atteint la Volga à Rynok, à l'extrémité des faubourgs de Stalingrad, après avoir parcouru 55 km en douze heures.

Une fois passée la première ligne de défense, les chars allemands n’avaient plus à faire face « qu’à des batteries servies par des civils, souvent des femmes ».

Les quatre lignes de défense aménagées par les Soviétiques sont percées d’un seul élan. Cependant, l’avant-garde allemande est mise en position périlleuse, car l’infanterie est en retard sur les blindés et les Soviétiques contre-attaquent violemment, jetant dans la bataille tous les moyens à leur disposition jusqu'à la milice ouvrière et aux chars tout juste sortis des usines.

La situation est si critique qu'elle crée des tensions dans le commandement allemand. Voyant sa XVI. Panzerdivision coupée de tout ravitaillement, malgré une tentative de parachutage, le général Hube prépare un repli vers l'ouest en opposition directe avec les ordres de Paulus et d'Hitler. L'ordre de Hube ne sera pas mis à exécution mais il sera une des causes de renvoi de son supérieur, le général von Wietersheim, qui avait soutenu la décision de Hube.


Article annexe : Bataille de Stalingrad SCaQKb-soldat-russe-avec-une-grenade
Soldat de l'Armée rouge s'apprêtant à lancer une grenade. Photo prise le 1er septembre 1942.


À partir du 3 septembre 1942 , les attaques soviétiques contre la VI. Armee sont relayées au nord par la montée en ligne de trois armées de réserve envoyées par la Stavka . Cependant cette première offensive de Kotluban, organisée à la hâte à la demande pressante de Staline, sur un terrain très défavorable, échoue complètement, ne réussissant ni à rejoindre la 62e armée dans Stalingrad, ni à isoler le XIV. Panzerkorps. Elle est finalement arrêtée par le commandement soviétique le 10 septembre, laissant les Allemands border la Volga sur près de 15 km de Rynok au sud d’Erzovka. Ces contre-attaques sanglantes auront cependant des conséquences importantes sur la suite de la bataille : elles repoussent les Allemands hors des faubourgs nord de Stalingrad (Spartakovka et Rynok) et empêchent toute attaque sur le Nord de la ville (l'usine de tracteurs) durant les premières semaines. La conquête de ces quartiers, quelques semaines plus tard, sera l'un des combats les plus durs que devra mener la VI. Armee dans la ville.



→ Encerclement par le sud (29 août - 10 septembre)


Au sud, la IV. Panzerarmee est arrêtée par un réseau défensif aménagé par les Soviétiques dans la zone vallonnée qui s’étend entre Abganerovo (en russe : Абганерово) et Krasnoarmeysk (en russe : Красноармейск). Incapable de s’en emparer après plus de deux semaines de combats, Hoth fait retirer ses panzers de nuit pour les faire attaquer 50 km au nord-ouest à Zety où il réussit enfin à percer le 29 août.

Le 30 août 1942, la IV. Panzerarmee de Hoth et la VI. Armee de Paulus ne sont plus qu’à 15 km l’une de l’autre ; les 80 000 hommes des 62e et 64e armées soviétiques qui affrontent la 71e division allemande dans la région de Kalatch, 80 km à l’ouest de la ville, sont dès lors menacées d’encerclement. Eremenko, les fait promptement décrocher ; le 2 septembre, quand les armées allemandes font leur jonction, le gros des troupes a pu être évacué ; mais beaucoup de matériel a dû être abandonné.

Lopatine, chef de la 62e armée réfugiée dans Stalingrad, juge la ville indéfendable. Ce dernier avis ajouté à ses défaites de l’été lui vaudra d’être remplacé par son adjoint Krylov, à titre temporaire, puis par Vassili Tchouïkov à partir du 12 septembre.


• Le rôle de la Luftwaffe et le bombardement du 23 août

La couverture aérienne de la VI. Armee est assurée par le VIII. Fliegerkorps commandé par Martin Fiebig qui est la principale composante de la Luftflotte 4, du Generaloberst Wolfram von Richthofen.

Son intervention sur la ville de Stalingrad commence le 23 août 1942, jour où les Allemands atteignent la ville au nord, par un raid de terreur visant la population civile. C'est le bombardement de ce type le plus massif sur le front de l'Est. La Luftwaffe totalise 1 600 sorties et 1 000 t de bombes larguées dans la journée en soutien des troupes au sol, jusqu'à un dernier raid, qui lui vise Stalingrad alors que « dans la ville il n'y avait presque pas de troupes ». Le raid regroupe environ six cents appareils et cause une véritable tempête de feu. Il détruit environ 80 % de l'espace habitable de la ville. Il est suivi d'autres raids sur la ville avant que la bataille n'y commence réellement : le 25 août un second bombardement d'ampleur vise ainsi une nouvelle fois la population civile, suivi d'autres attaques contre les installations industrielles jusqu'au 6 septembre. Le moral des défenseurs n'a néanmoins pas été atteint et la ville en ruines va s'avérer être pour eux un champ de bataille idéal.



Article annexe : Bataille de Stalingrad QCaQKb-bombardement-gare-de-stalingrad
Bombardement de la gare de Stalingrad


Staline ayant refusé de les laisser quitter la ville, 600 000 civils sont encore présents à Stalingrad, et en une semaine 40 000 d'entre eux sont tués par les bombardements. Après celui du 25 août, les femmes et les enfants sont finalement autorisés à évacuer la ville pour la rive orientale de la Volga, mais les moyens mis à disposition par le NKVD pour franchir le fleuve manquent, ces moyens étant essentiellement utilisés à des fins militaires et d'évacuation des blessés.


Durant toute la bataille, la Luftwaffe joue un rôle de premier plan : entre juillet et novembre, ses attaques concentrent environ la moitié de l'activité aérienne de tout le front de l'Est (66 000 des 133 000 sorties), et vont crescendo de juillet à novembre : en juillet 2 425 sorties ; en août 14 018 ; en septembre 16 754 ; en octobre 25 229 ; en novembre 7 575. Les sorties sur Stalingrad sont interrompues à partir du 19 novembre, jour de la contre-offensive soviétique.

Cependant, l'augmentation de l'activité de la Luftwaffe sur Stalingrad ne s'obtient qu'en y concentrant les efforts au détriment des autres parties du front. En effet, le nombre d'appareils disponibles chute dramatiquement dès le début de la campagne : il passe de 1 155 en juin à 516 à la mi-septembre et ne remonte jamais vraiment malgré les efforts de renforcement. Aussi, quand la Luftwaffe doit intervenir sur d'autres secteurs, notamment pour contrer les attaques sur le flanc nord de la VI. Armee, le ciel de Stalingrad se vide-t-il des avions allemands.


Article annexe : Bataille de Stalingrad SCaQKb-la-fontaine-barmalei
La fontaine Barmaleï après le bombardement du 23 août 1942.


L'appauvrissement du bouclier aérien est plus sensible encore en novembre quand une partie des escadrilles sont envoyées vers le front centre et vers l'Afrique du Nord, ainsi que pour des missions de bombardement des regroupements soviétiques détectés dans les têtes de pont de Kletskaia et Serafimovitch. Cette diminution tient pour beaucoup à l'usure du matériel sollicité à l'extrême sur un front très large : ce sont les mêmes unités qui couvrent tout le front sud, de Stalingrad au Caucase ; de plus, la Luftwaffe manque de tout : d'avions de remplacement, de mécaniciens, de pièces détachées.

Malgré ces difficultés, la Luftwaffe est maîtresse du ciel de Stalingrad le jour ; sa présence interdit toute traversée de la Volga et son intervention stoppe net plusieurs offensives de Tchouïkov, obligeant les Soviétiques à n'opérer que de nuit.

L'absence de chasse de nuit incite les Soviétiques à concentrer leurs efforts sur les unités de bombardement nocturne (dont les fameuses unités féminines Nachthexen, les « sorcières de la nuit ») au point que, début octobre, les bombardiers de nuit Polikarpov Po-2 représentent plus de 40 % des appareils de la 8e armée aérienne, responsable du secteur de Stalingrad.


• Bilan


À partir du 10 septembre 1942, date à laquelle la situation est stabilisée sur l’aile nord de la VI. Armee, le groupe d’armée B a atteint l’objectif qui lui était fixé par la directive 41 (le plan initial de l'opération bleue) :
• l’isthme Don-Volga est barré ;
• le trafic le long du fleuve est interrompu ;
• la ville, qui a été ravagée par les raids de la Luftwaffe, a perdu son potentiel industriel ;
• les pertes infligées à l’Armée rouge sont considérables : plus de 300 000 soldats hors de combat, 1 000 chars détruits, 88 700 prisonniers, 750 canons capturés et 650 avions abattus.

La ville est isolée, elle n’est défendue que par les restes de deux armées qui ont laissé le gros de leur matériel dans une retraite précipitée et ne peuvent plus être ravitaillées que par bateaux.


Article annexe : Bataille de Stalingrad QCaQKb-bombardement-aerien-de-la-ville
Bombardement aérien de la ville ; photo prise de la soute d'un bombardier de la Luftwaffe en septembre 1942


La tentative soviétique pour bloquer l’avance allemande et protéger leur ligne de communication principale vers le Caucase a donc échoué.

Cependant, dans une campagne où le temps est un élément crucial, les Soviétiques ont réussi à ralentir l'avancée allemande. Le renforcement constant de leur défense et leurs contre-attaques régulières ont transformé ce qui devait être la saisie de la ville en un bond en une succession d'offensives, victorieuses mais épuisantes, et la progression de la VI. Armee n'a pu être maintenue qu'au prix d'un renforcement régulier au détriment de l'offensive dans le Caucase.

De plus, à la suite du déblocage des réserves qui devaient protéger Moscou, d’importantes troupes sont massées au nord de la ville et les positions défensives aménagées dans les collines au sud sont solidement tenues.

Enfin, malgré plusieurs tentatives germano-italiennes pour les réduire, y compris avec le soutien d’une division Panzer, les Soviétiques conservent deux têtes de pont sur les arrières allemands à l’ouest du Don, à Kremenskaya et Serafimovitch à environ 150 km et 200 km de Stalingrad.



► Les Allemands à l’assaut de la ville : enlisement et batailles de rue sanglantes


Une fois la situation stabilisée au nord, avec la fin des tentatives de contre-attaques de Joukov, et l'isolement de la ville parachevé au sud par la IV. Panzerarmee, les troupes du Reich sont envoyées à sa conquête à partir du 13 septembre 1942. Dans un mémo destiné à l'état-major du groupe B, Paulus prévoit que l'affaire sera terminée en une dizaine de jours.

Cette victoire rapide est d'autant plus attendue qu'aux alentours de cette date il apparaît clairement que la campagne du Caucase n'atteindra pas ses objectifs. La propagande allemande focalise dès lors son attention sur la prise de Stalingrad présentée comme imminente. L'attente ainsi créée préoccupe Hitler au point qu'il finit par considérer la prise de la ville comme un objectif politique et psychologique et qu'il en fait l'objectif principal du groupe d'armée B à partir du 6 octobre.

Côté soviétique, les tentatives de dégagement de la ville par le nord ayant échoué, on décide donc pour conserver la ville de la renforcer directement. Tchouïkov est nommé à la tête de la 62e armée, qui défend la ville, et prend son commandement le 12 septembre. Les premiers renforts sont attendus deux jours plus tard.

Très vite la Stavka décide de faire de Stalingrad un point de fixation pour la VI. Armee pendant que les troupes nécessaires à son encerclement arrivent au nord et au sud.


• Forces en présence


À l'exception du secteur de Voronej au nord, protégé par la IIe armée allemande, la défense des flancs le long du Don est essentiellement confiée aux troupes alliées de l'Axe. Du nord au sud : Hongrois, Italiens (à partir d'août) et Roumains (en septembre). L'arrivée de ces troupes alliées permet aux Allemands de dégager des unités pour renforcer le secteur de Stalingrad où les combats dans et hors de la ville sont particulièrement violents.

La VI. Armee laisse un de ses quatre corps d'armée à l'ouest du Don, devant la tête de pont russe de Kremenskaïa: le XI. Armeekorps qui fait la jonction avec les Roumains et un autre, le VIII. Armeekorps, doit garder l'isthme Don-Volga et se protéger des attaques venant du nord. Le gros de ses divisions reste cependant disponible pour prendre la ville ; elle est de plus soutenue au sud par la IV. Panzerarmee.

Le plan initial prévoit une attaque sur trois axes : au nord par le XIV. Panzerkorps, à l'ouest par le LI. Armeekorps et au sud par le XLVIII. Panzerkorps de la IV. Panzerarme. Les tentatives soviétiques de briser l'encerclement par le nord obligent cependant le XIV. Panzerkorps à rester sur la défensive. La VI. Armee limite donc son assaut initial au centre et au sud de la ville.

Le rapport de force reste cependant très favorable aux Allemands car, face à eux, la 62e armée compte en théorie 23 divisions mais, ce ne sont que des bribes d'unités.


Article annexe : Bataille de Stalingrad 7rbQKb-tableau-rapport-des-forces-mi-septembre-42



• Stalingrad, un champ de bataille inédit


L'évolution de la bataille, qui a amené les Allemands aux portes de Stalingrad, les contraint à un assaut frontal contre une ville où les troupes soviétiques sont retranchées. C'est un front tout en longueur d'une cinquantaine de kilomètres du nord au sud mais d'à peine trois à cinq kilomètres d'est en ouest. Contrairement aux premières prévisions, qui voyaient l'affaire terminée en une dizaine de jours, les combats dans la ville dureront près de six mois. Stalingrad devient ainsi la première bataille urbaine de l'histoire (les combats urbains de Madrid et Sébastopol n'avaient pas duré plus d'une semaine), la première aussi à se dérouler principalement dans des sites industriels.



Article annexe : Bataille de Stalingrad SCaQKb-usine-de-tracteurs-detruite-1942
Usine de tracteurs détruite (1942). Les ouvriers soviétiques continuèrent de produire des chars sur les lignes de production jusqu'à ce que surviennent les combats.


Dans cet environnement, la Wehrmacht perd une partie de son avantage sur le plan de la mobilité et de la puissance de feu. L'usage de l'artillerie et de l'aviation est compliqué par la proximité et l'imbrication des lignes de front. Les multiples obstacles de l’environnement urbain ne laissent que des lignes de vue très courtes, ce qui oblige à engager les chars à proximité immédiate de leurs objectifs et les rend très vulnérables aux armes antichars adverses, même les plus légères, camouflées dans les ruines ou utilisées depuis les toits.

Car la bataille se joue aussi à la verticale, dans les étages et les sous-sols. Les caves sont les seuls endroits qui n’ont pas été détruits par les bombardements massifs et répétés ; elles offrent un abri relatif où se reposer. Les égouts sont le seul lieu où on peut se déplacer à l’abri des bombardements. Les Soviétiques, qui en ont la carte contrairement aux Allemands, s’en servent pour quitter les positions menacées ou mener des coups de main sur les arrières ennemis. Les Allemands appellent cette guerre urbaine invisible Rattenkrieg (« guerre de rats »).

Les défenseurs exploitent au maximum les possibilités de l'environnement. Avec l'aide des ouvriers des usines, ils relient entre eux des centaines d'immeubles, murent leurs principaux accès et les transforment en forteresses avec mines, barbelés, meurtrières au ras du sol, postes d’observation d'artillerie dans les étages, canons et chars camouflés dans les ruines.

Les Soviétiques utiliseront aussi les rives très escarpées de la Volga qui les protègent des tirs directs ; ils installeront des batteries de katiouchas au pied des falaises et y creuseront des abris. Ils feront de même dans les lits très encaissés de plusieurs petites rivières, qui coupent la ville dans sa largeur et facilitent l'arrivée des renforts.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 8:31

• Déroulement des opérations


La bataille dans la ville peut se découper en trois phases :
• les faubourgs sud et le centre ville : du 13 septembre au 26 septembre 1942 ;
• les cités ouvrières et le saillant d'Orlovka : du 27 septembre au 13 octobre 1942 ;
• les usines et les faubourgs nord Rynok et Spartanovka : du 14 octobre au 18 novembre 1942.

Chacune de ces phases correspond non seulement à l'évolution géographique de la bataille, mais aussi à l'évolution du rapport de force avec un épuisement progressif des assaillants et un durcissement parallèle de la défense. Cette évolution est aussi perceptible au niveau territorial, avec des progressions quotidiennes de la VI. Armee qui se chiffrent en kilomètres en septembre pour ne plus se compter qu'en mètres en novembre, ou au niveau du coût humain, qui augmente sans cesse pour des gains de plus en plus faibles.






Article annexe : Bataille de Stalingrad QCaQKb-combats-dans-la-ville-de-Stalingrad
Combats dans la ville de Stalingrad du 12 septembre au 18 novembre 1942.



→ Les faubourgs sud et le centre ville


« Pour les Américains, le temps, c'est de l'argent mais durant ces journées, nous aurions pu dire le temps, c'est du sang » (Tchouïkov).

Après une première tentative du 4 au 7 septembre, arrêtée notamment à cause de l’énorme consommation de munitions qu’elle entraînait, c’est le 13 septembre que Paulus lance sa première véritable tentative pour prendre la ville.

Ses troupes au nord de la ville devant faire face à des attaques massives des Soviétiques, son attaque se concentre sur deux axes : au sud et au centre de la ville. Ses objectifs principaux sont le débarcadère, par où arrivent les renforts soviétiques, et le kourgane Mamaïev, position stratégique pour l’artillerie, car cette colline de 102 mètres de hauteur domine la ville et la rive orientale de la Volga.

Sous la puissance de l'assaut, accompagné par des bombardements intenses, la 62e armée cède en son centre : le 14 septembre, la 71. Infanterie-Division perce ses défenses et pénètre au cœur de la ville, menaçant directement le QG de la 62e armée et le débarcadère. Tchouïkov ne sauve la situation qu'en employant tous les moyens à sa disposition, des officiers d'état-major aux milices d’ouvriers, pour retarder les troupes de choc allemandes. Il réussit ainsi à conserver in extremis le débarcadère, par où arrive la 13e division de la garde du général Rodimtsev qui renverse la situation en contre-attaquant immédiatement le 15 septembre.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 7rbQKb-front-allemand-12-septembre-42
Front allemand (en rouge) le 12 septembre 1942, avec le saillant d'Orlovka.


La veille de la contre-attaque, le 14 septembre, le groupe d'armées B notait déjà dans ses comptes rendus que « les combats pour la forteresse Stalingrad se distinguent par l'exceptionnelle ténacité et la violence de l'ennemi».

En effet, la bataille fait rage pour chaque rue, chaque usine, chaque maison, chaque sous-sol et chaque escalier. Il faut six jours de combats ininterrompus pour s'emparer de la gare centrale qui change quinze fois de mains avant d’être définitivement conquise. On se bat pour « la clouterie » ou le magasin Univermag ; l’Ascenseur à grain, un complexe dominé par un énorme silo qui sépare les quartiers sud du reste de la ville, bloque deux divisions pendant sept jours. Pour reprendre les mots de Jean Lopez, « c’est là toute la désespérante lenteur de la bataille de Stalingrad » .

Le 20 septembre, après plus d'une semaine de combats, Franz Halder, chef d'état-major de l'armée de terre allemande, note dans son journal : « l'épuisement graduel des troupes d'assaut allemandes est perceptible » . Or, face à elle un flux régulier de renforts permet aux Soviétiques de se maintenir malgré les pertes qu'ils subissent.

Le débarcadère est finalement atteint le 22 septembre. Les combats dans le centre-ville se poursuivent encore deux jours, mais dégarnies en vue des phases suivantes de l'offensive, les troupes allemandes, épuisées, ne réussiront pas à déloger les Soviétiques des derniers pâtés de maisons bordant la Volga, dont la fameuse maison Pavlov.

L'autre objectif, le Kourgane Mamaïev, situé au nord de la ville et surplombant le fleuve, est atteint dès le 16 septembre, mais il ne sera jamais complètement pris par les Allemands. Les combats y sont particulièrement impitoyables, plusieurs divisions des deux camps s'y succèdent et la bataille ne s’y apaise qu’après le 29 septembre, quand l’artillerie des deux camps est suffisamment puissante pour interdire toute implantation sur le sommet.


→ Les cités ouvrières et le saillant d’Orlovka


Fin septembre, Paulus peut dire à Hitler que la croix gammée flotte sur la place centrale de Stalingrad; les unités motorisées qui lui avaient été prêtées par la IV. Panzerarmee sont retirées du front pour préparer une offensive vers Astrakhan (qui n'aura jamais lieu). C'est donc avec des troupes diminuées, épuisées par deux semaines de combats intenses et en partie retenues au sud par le « nettoyage » des zones conquises, que la VI. Armee doit prendre la partie nord de Stalingrad : le kourgane Mamaïev, les villages d'Orlovka et Rynok et les trois grandes usines avec leurs cités ouvrières (du nord au sud) : l'usine de tracteurs Félix Dzerjinski, l'usine d'armement « Barricade » et le complexe métallurgique « Octobre rouge ». Elle peut cependant compter sur le XIV. Panzerkorps au nord, sur lequel la pression se relâche un peu, et sur l'arrivée de la 100. Jäger-Division (100e division de chasseurs) en provenance du Don où elle a été remplacée par des unités roumaines.

Article annexe : Bataille de Stalingrad RCaQKb-front-le-30-septembre-1942
Front (en rouge) le 30 septembre 1942, après l'offensive de septembre et la réduction du saillant d'Orlovka.


Paulus lance sa nouvelle attaque le 27 septembre. Après un pilonnage intense, ses troupes chassent presque entièrement les Soviétiques du kourgane Mamaïev et tournent les défenses qui protégeaient les approches de la ville devant les cités ouvrières. En deux jours, le dispositif soviétique est éventré sur près de 6 km. Tchouïkov dira : « Encore une bataille comme celle-là et nous serons dans la Volga » . Mais l'élan s'épuise en deux jours à peine. Le manque d'infanterie dans la VI. Armee est tel qu'il faut une longue préparation pour reconstituer et regrouper des unités aptes à mener un nouvel assaut, ce qui permet aux Soviétiques d'acheminer les renforts nécessaires pour reconstituer leurs défenses. Dans les cités ouvrières, l'attaque sera relancée le 3 puis le 7 octobre, sans résultats décisifs, avant une période de pause relative où les combats se limiteront à des objectifs locaux et à un lent et coûteux grignotage des positions soviétiques.

Dès le 29 septembre, quand les unités dans le secteur des cités ouvrières commencent à montrer des signes d'épuisement, Paulus change l'axe de son attaque. Il porte son effort sur le saillant d'Orlovka, une position avancée au nord-ouest de Stalingrad, que les forces soviétiques à l'extérieur de la ville essaient de rejoindre depuis des semaines pour briser l'encerclement. Là aussi, la faiblesse des effectifs ralentit la progression et oblige Paulus à jongler constamment avec ses unités. Ce n'est que le 8 octobre que Tchouïkov ordonne aux derniers défenseurs d'abandonner leurs positions.

À la mi-octobre, les troupes allemandes ont donc réussi à s'emparer des zones peu densément construites à l'ouest de la ville, mais, leur progression ralentit très fortement dans les cités ouvrières. C'est en effet un terrain beaucoup plus difficile que la vieille ville au sud : il offre de formidables retranchements avec de hauts immeubles en béton armé qui résistent particulièrement bien à l'artillerie. Les lignes de front sont trop proches pour un emploi efficace de l'aviation ; la consommation de munitions est telle que les obus viennent à manquer et l'artillerie ne peut plus soutenir les fantassins ; l'infanterie s'épuise dans ces combats maison par maison et ne suit plus aussi bien qu'avant les interventions de l'artillerie ou de l'aviation.

Les Soviétiques, dont la résistance est qualifiée d'héroïque et parfois de fanatique, ont adapté leurs tactiques (coups de main nocturnes, groupes de combat autonomes, sélection des points d'appuis, positionnement au plus près des troupes allemandes), fortifié leurs positions, renforcé et réorganisé leur artillerie et leur défense anti-aérienne. À partir de la mi-octobre, les bombardements nocturnes du VVS gagnent en importance et deviennent un sujet de préoccupation pour les officiers allemands. Ainsi, si les Allemands infligent des pertes toujours aussi terribles à leurs adversaires, leur progression devient beaucoup plus coûteuse qu'elle ne l'était dans les premiers jours de la bataille.

Cependant, bien que les forces d'assaut de la VI. Armee soient épuisées et que la poche de Stalingrad réduite à une bande de terre qui ne fait pas plus de 4 kilomètres de profondeur n'ait plus guère de valeur militaire, Hitler en fait l'objectif prioritaire du groupe d'armées B et parle pour la première fois de Stalingrad comme d'un objectif psychologique.


→ Les usines et les faubourgs nord


Pour répondre à l'ordre donné par Hitler de prendre Stalingrad, le groupe B et la VI. Armee font feu de tout bois pour trouver des renforts à envoyer dans la ville. Les défenses des flancs sont allégées sur le Don et dans l'isthme Don-Volga pour dégager deux divisions d'infanterie, la 305. Division et la 79. Division. L'opération vers Astrakhan est annulée, ce qui permet de renvoyer la 14e Panzerdivision dans Stalingrad.

Grâce à ces renforts, la VI. Armee relance l’offensive le 14 octobre puis le 23 octobre, mais, chacun de ces assauts suivra le même schéma que l'offensive lancée sur les cités ouvrières : après un départ fulgurant, qui met les Soviétiques en situation périlleuse, les pertes de plus en plus lourdes ralentissent l'élan initial, ce qui permet aux Soviétiques de se rétablir et après quelques jours d'annuler une partie des gains obtenus en contre-attaquant grâce aux renforts envoyés depuis l'autre rive de la Volga.


Article annexe : Bataille de Stalingrad SCaQKb-stuka-survolant-stalingrad
Stuka survolant Stalingrad en octobre 1942.

Début novembre, la VI. Armee, exsangue, est de nouveau hors d'état de mener l'offensive et doit faire appel à des renforts supplémentaires. N'ayant plus de réserves disponibles, elle devra faire appel à celles du groupe d'armée B. Le dernier assaut, connu sous nom d'opération Hubertus, sera lancé le 11 novembre et connaîtra le même destin.


**** L’assaut de l’usine des tracteurs Dzerjinski


En s'appuyant sur l'arrivée de la 305. Division, la VI. Armee reprend l'offensive dans la partie nord du secteur des usines du 14 octobre au 19 octobre. Elle réussit à fractionner la défense adverse en plusieurs endroits, ce qui lui permet de mener une série de combats d'encerclement au nord de l'usine Dzerjinski et à l'ouest de l'usine d'armement Barricade. Ces manœuvres lui permettent de s'emparer en moins de deux jours de l'usine Djerzinski, d'atteindre la Volga et de prendre pied dans l'usine Barricade. La 62e armée est coupée en deux.



Article annexe : Bataille de Stalingrad RCaQKb-frotn-13-octobre-1942
Front le 13 octobre 1942 (ligne rouge), avant l'assaut du 14 octobre sur les usines.


Mais les unités de combat de la 305. Division subissent jusqu'à 70 % de pertes, privant l'unité de ses capacités offensives, empêchant ainsi la conquête de Barricade. De plus, la défense antichar soviétique fait de tels progrès qu'à partir de ce moment la VI. Armee ne sera guère capable d'aligner plus d'une trentaine de blindés opérationnels alors qu'elle a engagé dans la ville deux divisions de panzers en plus des unités de Sturmgeschütze (canons d'assaut) qui soutiennent son infanterie.

Au nord de la rivière Mechetka, les forces soviétiques du groupe Ghorokov sont isolées dans les villages de Rynok et Spartakovka. Cette zone extrêmement bien fortifiée sera tellement bombardée qu'elle gagnera le surnom de « petit Verdun » ; les Soviétiques réussiront à s'y maintenir jusqu'à la fin de la bataille.



**** L’assaut sur le complexe métallurgique Octobre Rouge


L'arrivée de la 79. Division permet de relancer l'attaque et de l'étendre vers le sud à l'usine « Octobre rouge ». Cette nouvelle vague de combats durera du 23 octobre au 30 octobre. Elle permet aux Allemands d'achever la conquête de l'usine d'armement Barricade, dont les murs avaient été atteints le 16 octobre et qui tombe enfin le 29 octobre. La plus grande partie d'Octobre rouge est prise par la VI. Armee dans les premiers jours de l'offensive, mais l'usine ne sera jamais entièrement conquise.


Article annexe : Bataille de Stalingrad QCaQKb-combats-dans-une-usine
Combats dans une usine.


Des deux côtés, les unités sont employées jusqu'à l'épuisement. Dans les derniers jours d'octobre, cinq divisions allemandes, sur les neuf présentes dans la ville, sont déclarées sans valeur offensive, y compris les 305. et 79. ID qui n'étaient montées en ligne qu'une à deux semaines auparavant. Il en va de même du côté soviétique. Dans le secteur des usines, qui représentent un champ de bataille d'à peine 2 km de large, les cartes d'état-major mettent face à face trois divisions allemandes et quatre divisions soviétiques, mais ce ne sont que des coquilles vides qui totalisent à peine 10 000 combattants, moins que l'effectif réglementaire d'une seule division



**** L’opération Hubertus


« J'ai voulu atteindre la Volga en un point bien précis, dans une ville bien précise, parce que c'est un point très important. Par coïncidence cette ville porte le nom de Staline. […] Cette ville je la voulais et — vous savez que nous sommes modestes — et cette ville, voyez-vous, nous l'avons. Il reste quelques îlots de résistance.  Certains me demandent : « Pourquoi n'en finissez-vous pas plus vite ? » Je réponds : « Parce que je ne veux pas d'un second Verdun. » Je laisse à des petits éléments d'assaut le soin d'achever la conquête [de Stalingrad]. »
A. Hitler, Discours du 8 novembre au Bürgerbräukeller.


Si Hitler se permet cette déclaration c'est que, début novembre, la situation de Tchouïkov est critique. Il ne contrôle plus qu'un dixième de la ville et les glaces, qui commencent à dériver sur la Volga, empêchent toute traversée du fleuve. Mais, contrairement à ce que prétend Hitler, si Paulus n'en finit pas plus vite, c'est parce que ses troupes sont à bout et qu'il n'a pas les moyens d'achever son adversaire.

À Stalingrad, novembre commence donc par une dizaine de jours de pause relative, pendant lesquels la VI. Armee reste sur la défensive. L'état-major allemand cherche désespérément des renforts pour la VI. Armee qui est à court de réserves. Il finit par s'accorder sur l'envoi à Stalingrad de cinq bataillons (environ 1 700 hommes) des « pionniers d'assaut » prélevés sur le groupe d'armée B, qui défend le Don.



Article annexe : Bataille de Stalingrad RCaQKb-frotn-apres-un-mois-d-attaque-des-usines
Front le 13 novembre 1942 (ligne rouge), après un mois d'attaques contre le quartier des usines.


L'offensive reprend donc le 11 novembre, mais la densité du réseau défensif soviétique et la puissance du soutien d'artillerie venant de la rive orientale de la Volga épuisent vite ce nouvel effort allemand. Dès le premier jour de l'opération Hubertus, les pionniers perdent 25 % de leurs effectifs. Leur action permet d'atteindre la Volga sur 600 m supplémentaires et d'isoler, à l'est de l'usine « Barricade », la 138e division de fusiliers du général Lioudnikov. Les positions soviétiques sont désormais tronçonnées en trois parties, mais, ayant « dépensé » ses renforts en quelques jours, la VI. Armee se retrouve vite dans la situation qui prévalait avant Hubertus : manquant de troupes, elle ne parvient plus à progresser, ni même à venir à bout de l’îlot Lioudnikov dont les défenseurs manquent pourtant de vivres comme de munitions.

Face à cette situation, les généraux allemands sur le terrain rééchelonnent leurs opérations et ne prévoient pas la conquête totale de la ville avant 1943, mais la contre-offensive du 19 novembre, que les Russes préparent depuis mi-octobre, stoppe toutes leurs opérations offensives.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 10:18

• Renforcement soviétique, épuisement allemand


Tchouïkov ne tient Stalingrad contre la formidable puissance de feu allemande que par une arrivée régulière de renforts. Au plus fort de la bataille, les soldats soviétiques arrivant dans la ville n'ont pas trois jours d'espérance de vie. La 62e armée recevra plus de 100 000 hommes de renfort du 15 septembre au 8 novembre, à peine de quoi équilibrer les pertes.

Malgré ces renforts, le nombre de combattants soviétiques dans la ville diminue régulièrement. Si les effectifs de la 62e armée restent relativement stables, c'est que chacune des neuf divisions et quatre-cinq brigades envoyées en renfort laissent le gros de leur artillerie sur la rive orientale. Cette artillerie, sous le commandement de Voronov et Pojarski, est réorganisée pour permettre un soutien de plus en plus efficace à l'infanterie. C'est à Stalingrad que les Soviétiques mettent en place leurs premières divisions d'artillerie lourde, puis les premiers groupes d'artillerie d'armée. Ainsi, la XXIV. Panzerdivision rapporte que la moitié de ses pertes sont dues à l'artillerie soviétique qui, à la fin de la bataille, sera capable de lancer jusqu'à 500 obus à la minute.

On note, de la même façon, une montée en puissance de la DCA et de l'aviation soviétiques qui, au prix de pertes terribles, usent progressivement la Luftwaffe.


À l'inverse, bien que subissant des pertes nettement moins élevées, la VI. Armee s'épuise : le manque d'hommes sur le front de l'Est est tel qu'elle ne reçoit pour tout renfort, début novembre, que cinq bataillons de pionniers. Pour trouver des combattants, Paulus envoie au front les soldats allemands qui occupaient des postes non-combattants et les remplace massivement par des auxiliaires russes, il envisage même un temps d'utiliser les tankistes et les mécaniciens comme fantassins dans les secteurs défensifs. Ses troupes perdent d'autant plus en qualité que les vétérans du début de la bataille sont le plus souvent remplacés par des jeunes recrues, ce dont se plaignent leurs officiers. Les pertes sont telles qu'on voit apparaître à Stalingrad un nouveau niveau dans la classification des bataillons : « épuisé », qui signifie que l'unité compte moins de 30 % de son effectif réglementaire… mais qui ne l'empêche pas de rester en ligne. Après un mois et demi de combats incessants ce sont les divisions entières qui perdent leur valeur offensive :
• le 26 octobre, la 14e Pz-Div. est déclarée comme n'étant plus en état d'attaquer ;
• le 29 octobre, c'est au tour de la 24e Pz-Div. ;
• le 1er novembre, les 79e et 305e divisions d'infanterie ;
• le 2 novembre, la 94e division d'infanterie.

Paulus ne peut accorder de repos à ses hommes qu'en les envoyant dans des secteurs plus calmes du front ou en arrêtant l'offensive dans un quartier de la ville pour la relancer dans un autre. Les soldats allemands, présents pendant des semaines dans la ville, s'épuisent physiquement et nerveusement. Ainsi, mi-octobre, un commandant de régiment de la 79 ID reçoit cet avertissement de la part d'un de ses homologues de la 100e division de chasseurs : « vous ne pouvez rien attendre de mes troupes, nous sommes complètement épuisés, nous avons été saignés à blanc, l'esprit combatif a disparu, attendez simplement que vos troupes se battent ici durant 14 jours et vous ne serez pas différents ».

Malgré cela la position des Soviétiques reste incertaine jusqu'au déclenchement de l'opération Uranus : ils reculent tout au long de la bataille et leurs contre-offensives restent locales et sans lendemain. Chaque offensive majeure allemande fait craindre la chute de la ville et la remise en cause de l'opération Uranus et des énormes préparatifs qu'elle nécessite. Aussi les Russes lancent-ils des offensives au nord et au sud de la ville pour soulager les défenseurs quand leur position devient trop critique, côté nord elles n'auront guère de succès mais au sud les Russes atteindront fin octobre les faubourgs de Stalingrad. Certaines mesures montrent plus clairement encore les craintes de voir tomber la ville, comme la mise en défense des îles de la Volga et de la rive gauche ou l'évacuation du personnel féminin de Stalingrad, là encore ces décisions correspondent aux poussées allemandes dans la ville



• Les problèmes logistiques


La bataille de Stalingrad est un défi logistique pour les deux protagonistes.

Côté soviétique, le seul moyen d'approvisionnement est la traversée de la Volga par bateau (le dernier pont reliant la ville à la rive orientale a été dynamité au tout début de la bataille dès l'arrivée des Allemands dans les faubourgs). Le fleuve étant très vite sous le feu de la VI. Armee et sous la menace constante de la Luftwaffe, la flottille de la Volga du contre-amiral Rogatchev ne peut traverser le fleuve que de nuit et dans des conditions périlleuses, un nombre important de soldats sont ainsi tués lors de la traversée. De plus, les lignes de chemin de fer débouchant à Stalingrad sont coupées par les lignes allemandes, ce qui compartimente le front en trois parties distinctes (au nord sur le Don, dans la ville et enfin au sud). Cela empêche tout transfert rapide de troupes d'un secteur à l’autre.

L'approvisionnement de la ville dépendra donc d'une ligne de train unique dont le terminus est sous la menace de l'aviation ennemie, ce qui oblige à débarquer les troupes loin du front et à leur faire terminer le chemin de nuit à pied ou en camion, pour attendre cachées dans les forêts de la rive gauche de pouvoir traverser le fleuve à leur tour. Malgré la précarité de ce lien, l'approvisionnement de Tchouïkov ne sera jamais stoppé jusqu'à l'apparition des glaces dérivantes sur la Volga début novembre, il recevra ainsi près de 100 000 hommes.

Côté allemand, c’est le ravitaillement du groupe A, dans le Caucase, qui est prioritaire. Dès le début de la campagne le ravitaillement est donc un problème pour Paulus dont les troupes tombent plusieurs fois à court de carburant lors de la conquête de la boucle du Don, ce qui retarde les opérations et laisse le temps aux Soviétiques de se réorganiser.

Lors de la bataille pour la ville, la ligne de chemin de fer dont dépend son approvisionnement s’arrête à une centaine de kilomètres à l’ouest, à Tchir sur la rive ouest du Don. Son approvisionnement se fait donc au début par camions, puis, à partir de fin août, les pannes s’accumulant, par charrettes tirées par des chevaux ou même des bœufs.

La quantité de munitions consommée par les combats urbains ayant été gravement sous-estimée, les réserves des troupes allemandes sont faibles au point que leur artillerie tombe parfois à court d’obus lors de la bataille.

Tout au long de la bataille, le commandement allemand fait le pari qu’une chute prochaine de la ville résoudra le problème, aussi l’envoi de munitions est-il toujours prioritaire, prenant le pas sur la nourriture (les soldats allemands souffrent de la faim avant même leur encerclement par les Soviétiques), sur les équipements d’hiver mais aussi sur le pont de chemin de fer pour passer le Don à Tchir qui aurait permis de rétablir un approvisionnement par rail. Les partisans, le manque de charbon, les conditions météo font que, sur les 18 trains de ravitaillement quotidiens jugés nécessaires pour la VI. Armee, seuls 10 à 14 (la construction du pont exigeant à elle seule un total de 70 trains) lui parviennent.


• Conditions de combat



Les conditions dans lesquelles les combattants des deux camps prirent part à la bataille étaient extrêmes, et ont donné une dimension jusqu'alors inconnue à la guerre urbaine. L'hygiène du soldat soviétique est déplorable : les sous-vêtements ne sont jamais changés, on y répand une sorte de poudre à désinfection, la nourriture est de mauvaise qualité et il n'est pas rare que les cuisiniers découpent un cheval sur une grande table en bois et mettent à bouillir la viande après avoir rincé avec un seau la même table qui servira à opérer un blessé grave ; du côte allemand ce n'est guère mieux.




Article annexe : Bataille de Stalingrad QCaQKb-colonne-de-prisonniers-de-laxe
Colonne de prisonniers de l'Axe (Allemands, Italiens, Roumains et Hongrois – 1943).



Les postes de commandement soviétiques sur la rive occidentale sont dangereusement proches des combats. En au moins une occasion, la garde rapprochée de Vassili Tchouïkov, commandant de la 62e armée, doit se battre face à une attaque des Allemands. Au plus fort de l'avancée allemande, les têtes de pont soviétiques sur la rive occidentale ne sont profondes que de quelques centaines de mètres, obligeant les katiouchas à reculer jusqu'à la dernière extrémité de la berge pour tirer sur les premières lignes allemandes, si bien que le général Tchouïkov, dira « bientôt on se battra les pieds dans l'eau ».


Article annexe : Bataille de Stalingrad 59cQKb-colonne-de-prisonniers-allemands
Colonne de prisonniers de guerre allemands après la chute de Stalingrad, photo prise en février 1943.


C'est à Stalingrad qu'on voit apparaître un nouveau type de combattant, le tireur embusqué, dont « Zikan », un tireur inconnu, qui tue 224 Allemands et Vassili Grigorievitch Zaïtsev, berger ouralien qui compte à son actif 149 tués lors de la bataille. Ce sont des tireurs d'élite qui visent discrètement leurs victimes à grande distance et les tuent ou les blessent assez gravement pour que leurs camarades tentent de les secourir et donc s'exposent. De tels combattants sont érigés en héros par la propagande soviétique. Ce climat de crainte permanente contribue à saper le moral des combattants de l’Axe.

L'extrême dureté des combats incite la majorité des combattants russes à consommer d'importantes quantités de vodka. Chaque unité devant recevoir une ration par soldat, nombre de commandants d'unités dissimulent les pertes, les vivants pouvant ainsi se partager les rations des morts. « L'alcool à 90° des infirmeries était rarement utilisé à des fins licites. L'on buvait aussi de l'alcool industriel et même de l'antigel après passage dans le filtre de carbone d'un masque à gaz », avec des conséquences parfois mortelles.

Lorsque les usines ne sont plus en état de produire, plusieurs milliers de civils, essentiellement des enfants et des vieillards restent dans la ville, y compris au plus fort des combats. Outre la menace constante d'être tué par un obus ou une balle perdue, la famine fait des ravages parmi cette population bloquée sur place.


• Bilan


Alors qu'une victoire rapide était attendue, la VI. Armee marque le pas à Stalingrad. Partagée entre de trop nombreuses missions (prise de Stalingrad, défense de ses flancs mais aussi préparation de la prise d’Astrakhan) et constamment sous pression des assauts soviétiques à l'extérieur de la ville, elle ne parvient pas à réunir les forces nécessaires pour exploiter ses succès. La bataille devient donc une bataille d'attrition, précisément ce qu'Hitler voulait éviter dans son conflit contre l'URSS.

Mais cette résistance inattendue de Stalingrad mi-septembre en a fait soudainement le point d'attention de la presse du monde entier : il n'a fallu que six semaines au Reich pour vaincre la France, mais il patauge à Stalingrad pendant neuf semaines sans réussir à emporter la décision. La propagande s'en empare dans les deux camps et l'importance symbolique de la ville ne cesse donc de croître au fur et à mesure que la bataille s'allonge. Champ de bataille secondaire couvrant l'invasion du Caucase, Stalingrad focalise progressivement toutes les ressources disponibles, devient l'objet de tous les sacrifices.

De mi-septembre à mi-novembre les Allemands perdent environ 12 000 tués et prisonniers et 40 000 blessés, dans les assauts urbains et la défense des abords de la ville. Les trois-quarts de ces pertes sont enregistrés durant le deuxième mois de combat, quand ils arrivent sur des positions mieux préparées (comme les grandes usines ou le faubourg de Spartakovka) et que l'artillerie soviétique gagne en puissance.

Si ces pertes sont relativement faibles à l'échelle de la VI. Armee, elles représentent la majeure partie de l'effectif combattant des dix divisions envoyées dans la ville. Aussi, bien qu'elles aient conquis 90 % de Stalingrad, elles se retrouvent trop faibles pour expulser leur adversaire des derniers points stratégiques (le dernier débarcadère, l'usine chimique Lazur) ou même de venir à bout de l’îlot Lioudnikov pourtant complètement isolé. Comme dans le Caucase un peu plus tôt, la Wehrmacht cale en novembre à Stalingrad.

Face à elle, les Soviétiques reculent constamment et leurs pertes sont plus terribles encore : dans la ville la [color:abeb=#00bfff○362e armée perd plus de 100 000 hommes (tués, blessés, prisonniers) dont 18 000 prisonniers.

Depuis le 23 juillet, le front de Stalingrad et le front du Sud-Est ont perdu 305 000 tués et prisonniers, 277 000 blessés, 1 426 chars, 12 137 canons et mortiers et 2 063 avions.

Cependant les Soviétiques ont mis à profit ces deux mois de combats dans la ville pour masser des troupes au nord et au sud. Ils visent l'encerclement des troupes allemandes dans la ville et sont dans une position idéale pour le réussir. Contre l'avis de ses généraux, Hitler a fait de la prise de la ville un objectif prioritaire. De ce fait, le gros des forces allemandes est concentré dans la ville et leurs flancs sont mal défendus. Bien que leur faiblesse soit connue depuis le mois d’août, la plupart des actions pour les renforcer ont été repoussées ou annulées pour ne pas amoindrir l'effort dans la ville, pire : des unités y ont été régulièrement prélevées pour pouvoir continuer l'assaut dans la ville. Ainsi les troupes allemandes le long du Don ont été remplacées par des troupes roumaines ou italiennes, les têtes de pont soviétiques à l'ouest du Don n'ont pas été réduites, l'équipement promis aux alliés de l'Axe n'a pas été livré et les positions n'ont pas été aménagées pour l'hiver.


► La contre-attaque soviétique du 19 novembre


• Préparation de l’opération Uranus


Fin septembre, les Russes tirant les leçons de leur incapacité à isoler les troupes allemandes dans les abords immédiats de Stalingrad, étudient une « nouvelle solution ». Courant octobre, le plan prend sa forme finale : l'encerclement de la VI.  Armee et du gros de la IV. Panzerarmee par un double enveloppement dont la première pince part des têtes de pont sur le Don à Serafimovitch et Kletskaia, environ 200 km au nord-ouest de Stalingrad, et la seconde de la région des lacs, environ 100 km au sud de la ville, les deux pinces devant se rejoindre dans la région de Kalatch sur le Don 80 km à l'ouest de Stalingrad.




Article annexe : Bataille de Stalingrad 69cQKb-plan-sovietique-18-11-42
Plan soviétique le 18 novembre 1942.


Cette solution a pour avantage de se dérouler sur un terrain plus favorable aux assaillants, loin des unités blindées qui opèrent à Stalingrad et de cibler les unités roumaines dont les Soviétiques ont constaté la vulnérabilité.

Conformément aux doctrines russes cette contre-offensive s'intègre dans un ensemble d'opérations : elle doit être prolongée en cas de succès par l'opération Saturne, qui vise Rostov sur le Don et l'isolement de toute la Heeresgruppe A dans le Caucase, et elle doit avoir lieu en parallèle à d'autres opérations à l'ouest de Moscou : l'opération Mars et son prolongement l'opération Jupiter.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 59cQKb-carte-contre-attaque-sovietique-a-stalingrad
Contre-attaque soviétique à Stalingrad.




Uranus nécessite la concentration de forces très importante dans les steppes au nord et au sud de la ville et le maintien du gros des forces allemandes dans Stalingrad. Pour masquer ses intentions, l'Armée rouge applique une très stricte maskirovka : mouvements de nuit uniquement, faux trafic radio, ordres transmis uniquement par oral et le moins longtemps possible avant leur exécution, etc.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 79cQKb-troupes-sovietiques-pendant-loperation-uranus
Troupes soviétiques de l'opération Uranus pendant l'encerclement de la 6e armée allemande.



Les Allemands ne s'attendent pas à une contre-offensive de grande ampleur, ils sont persuadés qu'après les pertes subies depuis le printemps les Soviétiques ne sont plus capables de mener deux offensives stratégiques en même temps, or ils ont détecté les préparatifs de l'opération Mars, pourtant elle aussi sous maskirovka.

Reinhard Gehlen, qui dirige le renseignement allemand concernant l'URSS interprète ainsi le 12 novembre les préparatifs détectés sur le terrain comme l'annonce d'une offensive locale sur les arrières roumains, visant à soulager Stalingrad. Des mesures défensives sont prises, comme l'envoi du faible XLVIII. Panzerkorps du général Heim sur les arrières roumains, mais ce ne sont que des mesures locales, trop faibles et qui sont prises trop tard.

Pourtant la faiblesse des troupes le long du Don et le risque que cela fait peser non seulement sur Stalingrad mais sur tout le front sud, sont connus depuis le mois d’août (Hitler disant même « je dormirais mieux si le front du Don était tenu par des Allemands » ) mais les Allemands pensent que la chute de la ville leur permettra de résoudre le problème en libérant les réserves nécessaires à défendre le front. Ils donnent donc la priorité à la prise de la ville au détriment de la défense de leurs flancs.


• Forces en présence


Rapport de forces au déclenchement de l’opération Uranus


Article annexe : Bataille de Stalingrad 0edQKb-rapport-de-forces-au-debut-d-uranus



Le déséquilibre qu'on peut voir dans les chiffres bruts du tableau ci-dessus est encore renforcé par le fait que près de la moitié de l'artillerie de l'Axe et la quasi-totalité des chars en ligne sont concentrées dans les abords immédiats de Stalingrad.

Sur les ailes, où les Soviétiques lancent leur assaut, le rapport de force en hommes et en blindés est de 2,5 à 3 contre 1, et plus encore sur les zones d'assaut où, pour la première fois, les Russes ont concentré leurs moyens alors que, faute de troupes, leurs adversaires sont disposés sur un mince et uniforme rideau sur les 570 km de front sur lesquels vont se dérouler les opérations.


• Déroulement

L’offensive soviétique est lancée le 19 novembre : le flanc nord du dispositif allemand est attaqué depuis les têtes de pont que les Soviétiques avaient conservées à l'ouest du Don par le front du Sud-Ouest du général Vatoutine. Dépassée en nombre et mal équipée, la IIIe armée roumaine, qui tient le flanc nord de la VIe armée allemande, est brisée après une défense d'une journée.

Le lendemain, la IVe armée roumaine qui tient le flanc sud connaît le même sort face aux troupes du front de Stalingrad du général Ieremenko.

Simultanément, le front du Don du général Rokossovski presse les unités allemandes présentes dans Stalingrad pour empêcher leur sortie.

Le 23 novembre, les deux pinces de la tenaille se rejoignent à Kalatch, 80 km à l'Ouest de Stalingrad, parachevant l'encerclement de la ville.

L'ampleur et la rapidité du succès soviétique sont pour les Allemands une surprise totale : c'est la première fois que l'Armée rouge réussit une opération d'une telle envergure et qu'elle utilise ses unités motorisées pour exploiter sa percée en profondeur.

Leurs premières réactions sont d'autant moins adaptées que non seulement ils sous-estiment l'ampleur de la situation mais que, lorsqu'ils en prennent conscience, Hitler n'est pas joignable, il a pris du repos après les événements qui viennent de survenir à l'ouest : le débarquement américain en Afrique du Nord et l'invasion de la zone libre. Jusqu’à son retour à son Quartier général le 23 novembre, il n'est joignable que par téléphone et s'en tient d'autant plus facilement à son attitude de prédilection : le Standbefehl, l'ordre de tenir sur place.

Cependant l'offensive soviétique s'essouffle vite et ses objectifs ne sont pas pleinement atteints : sur la pince nord, les défenses roumaines sont plus difficiles à percer que prévu et, bien que trop faibles pour stopper l'offensive, les réserves de l'Axe ralentissent et usent les unités de pointe soviétiques. Au centre, entre le Don et la Volga, les unités russes sont trop faibles pour percer, même localement, les défenses allemandes, ce qui permet aux forces de la VIe armée à l'est du Don de se replier en bon ordre et d'établir une solide défense à l'ouest de la poche de Stalingrad.

Fin novembre, il apparaît clair que les forces russes ne sont pas assez puissantes pour liquider rapidement les forces de l'Axe encerclées à Stalingrad, d'autant que ces dernières ont réussi à s'établir sur des lignes solides ; de plus l'encerclement extérieur n'est pas aussi fermement tenu que prévu notamment à l'ouest du Don sur la rivière Tchir où les Allemands conservent des têtes de pont encore faibles mais menaçantes.[/color]


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 11:27

► De l’isolement des forces de l’Axe à leur capitulation


• Le problème allemand du ravitaillement


Le 21 novembre, renvoyé dans Stalingrad assiégé avec ordre de maintenir une position défensive, Paulus estime qu'il ne lui reste que six jours de vivres et de munitions. Cependant, quitter Stalingrad signifierait abandonner sur place tout le matériel lourd et près de 15 000 blessés pour entamer une retraite que le général Schmidt, chef d'état-major de Paulus, qualifie de « napoléonienne » en référence à la retraite de Russie. Mais après l'hésitation initiale, il demande dès le lendemain, avec l'appui de ses cinq généraux des corps d'armée, une percée immédiate.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 69cQKb-general-Paulus
Paulus (au premier plan) après sa capture.


La réponse de Hitler n'arrive que le 24 dans la matinée : la VI. Armee ne doit pas perdre ses positions sur la Volga, ce qui l'oblige de fait à rester enfermée dans la « forteresse Stalingrad ».


Article annexe : Bataille de Stalingrad 79cQKb-prisonniers-de-guerre-allemands
Prisonnier de guerre allemand.


Le ravitaillement des assiégés doit être assuré par la Luftwaffe, comme l'avait été celui de la poche de Demiansk l'hiver précédent. Paulus demanda 750 t/j de ravitaillement, Hermann Göring en a promis 550 tonnes, les généraux de la Luftwaffe estimèrent que l'aviation était en mesure de larguer 350 tonnes par jour. Mais la réalité est tout autre : comme l'avaient prévu dès le 21 novembre Richthofen et Martin Fiebig, le ravitaillement aérien des 290 000 hommes enfermés dans la ville était impossible. De fait, le pont aérien ne réussira qu'à apporter en moyenne 94 t/j sur la totalité du siège, voire seulement 60 tonnes vers Noël 1942. Début janvier, la ration quotidienne de pain est réduite à 50 grammes et 12 grammes de graisse on compte les premiers décès dus à la faim. L'action de la Luftwaffe, tant que les avions pourront se poser dans la poche, permettra d'évacuer environ 25 000 blessés.


Article annexe : Bataille de Stalingrad 79cQKb-soldats-sovietique-en-janvier-43
Soldats soviétiques en janvier 1943.

Coupées de leurs arrières par la manœuvre d'encerclement opérée par les Soviétiques, les forces allemandes ne peuvent plus compter que sur elles-mêmes. Fin décembre, la perte des aérodromes de Tatzinskaïa et Morozovskaïa aggrave encore la situation. L'aviation allemande se voit en effet dans l'impossibilité d'organiser un pont aérien efficace et donc de fournir vivres, munitions et hommes. Cela, ajouté à la pression exercée par l'Armée rouge, rend la situation intenable.


• L’échec de l’opération de dégagement et le développement de l’offensive soviétique


→ Contexte : situation début décembre 1942


Pour combler la brèche ouverte par l'opération Uranus l'OKH met en place, le 22 novembre 1942, le groupe d'armées Don avec à sa tête le maréchal von Manstein. Il a pour objectif, dès sa création, d'endiguer puis de contre attaquer pour dégager la VIe armée. Initialement constitué d'unités ad hoc, comme le détachement d'armée Hollidt, il commence à recevoir début décembre les renforts promis.

Du point de vue soviétique, par rapport à la planification initiale, le succès d’Uranus est incomplet :
• la VIe armée n'est pas détruite et les forces qui l'encerclent sont visiblement trop faibles pour atteindre ce but ;
• à l'ouest les Allemands conservent des têtes de pont au nord de la Tchir (à Sourovikino et Rytchkovski) et à l'est du Don (sur la rive opposée du fleuve depuis Rytchkovski jusqu'à Nijni Tchir) ;
• au sud la gare de Kotelnikovo, un important centre logistique, n'a pas été prise.

Cela laisse l'opportunité au Reich de tenter une opération de dégagement de son armée encerclée, l'opération Wintergewitter, et remet en cause la suite de l'offensive soviétique : l'opération Saturne. Il va s'ensuivre une complexe série d'opérations entre les deux belligérants sur un large front depuis le Don moyen à l'ouest jusqu'à la Volga au sud avec pour enjeu le destin de la VIe armée.


→ L’échec russe devant Stalingrad


Fin novembre, les dernières unités de la VI. Armee ont terminé leur repli sur les lignes de défense désignées par Paulus. Malgré trois tentatives fin novembre et début décembre, le front du Don et le front de Stalingrad ne parviennent pas à entamer le dispositif allemand.

Les Soviétiques réalisent progressivement qu'ils n'ont pas encerclé une centaine de milliers d'hommes, comme prévu, mais 2 à 3 fois plus.

Craignant une opération de secours, qui permettrait aux troupes de Paulus de lui échapper, la Stavka libère le 9 décembre la deuxième armée de la garde pour réduire la poche de Stalingrad au plus vite. Elle doit alors revoir les objectifs de l'opération Saturne à laquelle cette armée devait servir de fer de lance.


→ L’offensive soviétique sur la Tchir



Pressentant le danger des têtes de pont allemandes sur la Tchir, les Soviétiques renforcent la 5e armée blindée pour relancer son assaut sur le cours inférieur de la Tchir le 7 décembre.

Elle se heurte au XLVIII. Panzerkorps et sa 11e Panzerdivision, montés en ligne dans la région en vue de participer à Wintergewitter. Pendant plus d'une semaine par d'intenses combats, ces unités mettent en échec toutes les tentatives de la 5e armée blindée.

Les Soviétiques réunissent alors une nouvelle armée, la 5e armée de choc, pour forcer la décision le long du Don. Alors que la 5e armée blindée fixe le XLVIII. Panzerkorps un peu plus à l'ouest (vers Sourovikino), la 5e armée de choc prend, les 13 et 14 décembre, les têtes de pont les plus menaçantes au confluent de la Tchir et du Don, ce qui coupe l'axe ouest de Wintergewitter.



→ Wintergewitter


L'opération de dégagement, Wintergewitter, est initialement prévue pour commencer le 8 décembre sur les deux axes possibles : depuis le sud par Kotelnikovo et depuis l'ouest par la tête de pont de Rychkovskiy, deux corps blindés doivent y être affectés : le XLVIII. et le LVII. Panzerkorps.

Des retards dans l'arrivée et le déploiement des renforts obligent à repousser l'opération de 4 jours et à la lancer avec moins de forces que prévu.

Le 12 décembre, l'offensive allemande commence sur le seul axe sud, avec deux divisions blindées : la 6e[/b] et la 23e et le soutien de forces restantes de la IVe armée roumaine. Après des succès initiaux contre la faible 51e armée, les forces allemandes atteignent et traversent l'Aksaï dans les deux premiers jours ; mais elles sont vite prises dans d'intenses combats contre deux corps blindés soviétiques envoyés en renfort. Ce n'est qu'avec l'arrivée de la XVII. Panzerdivision qu'elles atteignent la Myshkova le 18 décembre, non sans avoir subi de lourdes pertes.

Pendant ce temps, les Soviétiques ont une nouvelle fois changé la mission de la 2e armée de la garde et l'ont redéployée à marche forcée et dans le plus grand secret au nord de la Myshkova pour stopper l'offensive allemande. Ce sont près de 120 000 hommes et 600 chars qui s'interposent entre le LVII. Panzerkorps et la VI. Armee.

De plus l'opération Petit Saturne déclenchée le 16 décembre, sur le cours moyen du Don, s'avère être un succès et menace les voies de ravitaillement du LVII. Panzerkorps.

Pour le haut commandement allemand le passage de la Myshkova, dernier obstacle naturel avant Stalingrad, a donc des allures de course contre la montre. Cependant, en 3 jours de combats furieux le LVII. Panzerkorps n'enregistre aucun progrès au nord de la rivière.

Le 23 décembre, la VI. Panzerdivision est envoyée à l'ouest pour tenter d'endiguer la percée soviétique sur le Don, trop tard pour empêcher la prise de Tatsinskaïa, le principal aérodrome pour le ravitaillement des assiégés de Stalingrad, qui tombe le 24 décembre. Dès lors toute tentative de sortie devient matériellement impossible. L'opération Wintergewitter est suspendue le 24 décembre.

Le même jour, la 51e armée et la 2e armée de la garde, qui viennent de regrouper leurs corps blindés, lancent l'opération Kotelnikovo. Elles reprennent la ville le 29 décembre.

Cette avancée permet à la 2e armée de la garde et à la 5e armée de choc de lancer 28 décembre l'opération Tormosin : un enveloppement par l'est, en attaquant à travers le Don, des défenses allemandes sur la Tchir. La ville tombe le 31 décembre.

Ces deux opérations repoussent les lignes allemandes d'une centaine de kilomètres de part et d'autre du Don et mettent fin aux espoirs de Hitler de reprendre l'opération de dégagement.


→ Donerschlag


Donnerschlag est la grande controverse de la bataille de Stalingrad. Cette opération avortée devait être la sœur de Wintergewitter ; elle consistait en une sortie des assiégés pour rejoindre l'opération de secours.

Elle est longuement discutée entre les généraux allemands lorsque le LVII. Panzerkorps atteint la Myshkova. Cependant ni von Manstein, ni Paulus ne donnent l'ordre de sortir de Stalingrad, ce qui à ce stade aurait dû être fait sans l'assentiment de Hitler.

L'opération a bien été préparée par l'état major de la VI. Armee, qui avait regroupé, malgré le manque de carburant, ses principales unités blindées dans l'angle sud-ouest de la poche. Une version renforcée a même été travaillée au-delà de Wintergewitter.

Cependant, d'après les analyses modernes, notamment celle de David Glantz, les généraux allemands avaient tout lieu de croire que, si elle avait été lancée, une telle opération aurait été vouée à l'échec :
• La VI. Armee est épuisée, ses unités combattantes sont saignées à blanc par un mois de combats défensifs. Les troupes assiégées sont majoritairement composées d'éléments des services arrière, sur 250 000 hommes on ne compte que 25 000 combattants. Si les hommes des services arrières peuvent être armés et tenir le terrain, ils n'ont pas les capacités pour conduire des opérations offensives. Si bien que sur les 22 divisions présentes dans la poche, une seule est encore considérée comme capable de mener des opérations offensives d'envergure limitées, 19 sont considérées comme ne pouvant mener que des opérations défensives d'envergure limitée
• Regrouper les meilleurs éléments pour pouvoir tenter un assaut, implique de dégarnir la ligne de défense alors que cette ligne est soumise à une intense pression. La poche étant de dimensions réduites, ces mouvements ne peuvent donc passer inaperçus, et entraîneraient une recrudescence des attaques et un renforcement des défenses dans la direction probable de l'assaut. Une rupture de la ligne de défense, rendue probable par le retrait des éléments les plus combatifs, entraînerait des pertes sévères voire la destruction de l'armée.
• Les unités blindées manquent de carburant à cause de la faiblesse du pont aérien censé les ravitailler ; elles ne pourront donc combattre que quelques heures puis devront être sabotées. Les unités allemandes devront ensuite tenter de percer à pied, face à des unités soviétiques disposant de blindés. De plus il n'y a pas de munitions en quantité suffisante pour réaliser une préparation d'artillerie convenable avant l'assaut.
• Les unités devant réaliser la percée sont soumises dès leur mise en position à d'intenses bombardements aériens, ce qui cause de lourdes pertes et ralentit leurs mouvements.
• Les unités d'infanterie manquent de la mobilité nécessaire : leurs chevaux ont été envoyés dans des quartiers d'hiver avant l'offensive soviétique et une bonne partie de ceux qui restent dans la poche ont été mangés. En admettant que la percée réussisse, cela les obligera à abandonner tout leur matériel de soutien ; tout particulièrement l'artillerie antichar indispensable pour affronter les blindés soviétiques qu'elles ne manqueront pas de rencontrer une fois sorties de la ville. Elles seraient alors détruite en rase campagne.
• Les 300 000 hommes de Paulus n'ont pas de matériel de pontage et devront traverser le pont de Kalatch ce qui leur prendrait en soi plusieurs semaines, en admettant qu'elles le capturent intact ! Le seul autre axe de percée, au sud-ouest, a été fortement renforcé par le front du Don.
• Paulus comme Manstein savent que dans ces conditions la percée ne peut se faire qu'en abandonnant Stalingrad ce qui va à l'encontre des ordres de Hitler, qui, en 1942 n'apparaît pas encore comme un dangereux jusqu'au-boutiste.

Par ailleurs, l'incapacité du LVII. Panzerkorps, à passer la ligne de la Myshkova, qui est considérée comme hors de portée de la VI. Armee, qui doit le rejoindre, est un frein majeur au déclenchement de Donnerschlag.

Ce sont donc des raisons rationnelles qui poussent l'un à ne pas couvrir son subordonné et l'autre à ne pas prendre une initiative hautement risquée, d'autant que tous deux ont conscience que la « forteresse Stalingrad » fixe sept armées soviétiques, bien plus que ce que pourraient faire une poignée de rescapés sans matériel.

Enfin, bien que ce point reste inconnu du commandement allemand jusqu'au 25 décembre, c'est-à-dire après la fin de Wintergewitter, la présence dans la zone de la deuxième armée de la garde, la plus puissante des armées soviétiques, à son plein potentiel, rend à elle seule hautement improbable tant le succès de Donnerschlag que celui d'une poursuite de Wintergewitter, même avec la 6e Panzerdivision.


• Combats dans la poche et reddition


L'offensive de la 2e armée de la garde, qui repousse les forces de l'Axe au-delà de Kotelnivo, met fin aux espoirs de Hitler de lancer une nouvelle offensive de dégagement une fois les renforts nécessaires réunis. La Stavka revoit donc son organisation et ses plans : les 7 armées réunies autour de la poche passent sous le commandement du front du Don du général Rokossovski, pendant que Ieremenko et son front du Sud prend en charge l'offensive vers Rostov. La suppression de la poche de Stalingrad, n'étant plus l'objectif prioritaire qu'elle était un mois auparavant, elle est conçue pour économiser les moyens humains et en limiter les pertes ; les Soviétiques s'appuient donc le plus possible sur leur puissance de feu : blindés, aviation et surtout artillerie. La coordination avec la Stavka est d'ailleurs assurée par le général Voronov, le chef de l'artillerie soviétique.


Le 8 janvier, Constantin Rokossovski offrit aux Allemands la possibilité de se rendre de façon honorable et promit des rations suffisantes, des soins aux blessés et un rapatriement en Allemagne après la guerre, en échange de quoi les Allemands céderaient tout leur équipement intact. Mais l'offre fut refusée. Les troupes de la RKKA (Rabotche-Krestianskaïa Krasnaïa Armïa – « l'Armée rouge des ouvriers et paysans ») procèdent alors au morcellement des unités adverses en coupant le secteur sud de Stalingrad du secteur nord.


Alors que les combats touchaient à leur fin, Hitler promut Paulus Generalfeldmarschall le 30 janvier 1943, sans doute pour le décourager de toute reddition : aucun maréchal de l'armée allemande ne s'étant jamais rendu, Hitler attendait de Paulus qu'il se suicidât plutôt que de tomber aux mains de l'ennemi.


La découverte par les Soviétiques de Paulus et de son état-major, cachés dans une cave, accélère la capitulation des forces allemandes qui eut lieu le 31 janvier pour le secteur sud et le 2 février pour le secteur nord. Paulus en personne donne à ses troupes l'ordre de se rendre.[/color]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptySam 19 Déc - 12:01

Conséquences


► Pertes


La bataille de Stalingrad est l'une des plus sanglantes et des plus coûteuses en vies humaines de toute l'histoire militaire avec presque 2 millions de victimes ;l'Allemagne et ses alliés perdent environ 700 000 hommes, les Soviétiques plus d'un million.




Article annexe : Bataille de Stalingrad 89cQKb-un-aspect-de-stalinrad-apres-la-bataille
Un aspect de Stalingrad après la bataille.


Dans la ville même et ses environs, les Soviétiques auraient relevé 150 000 cadavres allemands d’après Tchouïkov.

► Prisonniers


La bataille de Stalingrad est l'une des plus sanglantes et des plus coûteuses en vies humaines de toute l'histoire militaire avec presque 2 millions de victimes ; l'Allemagne et ses alliés perdent environ 700 000 hommes, les Soviétiques plus d'un million.




Article annexe : Bataille de Stalingrad 59cQKb-equipements-miltaires-allemands
Équipement militaire allemand mis hors de combat à Stalingrad.


Dans la ville même et ses environs, les Soviétiques auraient relevé 150 000 cadavres allemands d’après Tchouïkov.



Article annexe : Bataille de Stalingrad 69cQKb-medaille-russe
Quelque 759 560 soldats et civils soviétiques se virent décerner cette médaille (Pour la Défense de Stalingrad), établie le 22 décembre 1942 par décret du Præsidium du Soviet suprême.



► Conséquences stratégiques


Stratégiquement, l'encerclement de Stalingrad eut aussi pour effet une grave menace pesant sur les communications des troupes allemandes engagées dans le Caucase, ce qui entraîna leur retraite et leur rétablissement sur les lignes d'avant l'offensive du printemps 1942. L'Allemagne perdit donc le bénéfice de sa campagne de 1942. Pourtant, parler (comme on le lit fréquemment) du « tournant de la guerre » à propos de la bataille de Stalingrad est peut-être excessif lorsque l'on constate le rétablissement de la ○1color=#ffa07a]Wehrmacht[/color] au printemps 1943 (reprise de Kharkov), rétablissement qui lui permettra de monter une dernière offensive (contre le saillant de Koursk – opération Zitadelle) qui se soldera par une défaite après la contre-offensive soviétique. Beaucoup d'historiens s'accordent toutefois à dire que ce sont bel et bien les batailles de Stalingrad, d'El Alamein, et de Midway qui marquèrent un tournant dans la Seconde Guerre mondiale.



► Changements militaires et diplomatiques pour l’Axe

D'un point de vue politique, Stalingrad ébranle l'Axe en profondeur. Les Allemands perçoivent les défaites de l'hiver 1942-43 (opération Uranus, opération Saturne, offensive Ostrogojsk-Rossoch) comme une défaillance des alliés du Reich, alors que le rétablissement, à la suite de la troisième bataille de Kharkov, est la preuve de la vigueur persistante de l'armée allemande. À l'inverse, les pertes énormes subies par les alliés doublées du mépris, voire de l'hostilité dont font preuve les Allemands à leur égard, fait apparaître l'Axe comme un système imposé au seul bénéfice de l'Allemagne nazie. On assiste dès lors à un désengagement progressif de ses alliés, qui se traduit dans un premier temps par une participation militaire de plus en plus restreinte. Ce point rendra d'autant plus criantes les carences en personnel de la Wehrmacht, dont les objectifs seront de plus en plus limités, à commencer par ceux de [color:a982=#9aeafe○3l'offensive d'été 1943.


Nombre de divisions de l'Axe sur le front de l’Est



Article annexe : Bataille de Stalingrad 69cQKb-nombre-de-division-de-l-axe




Moins visible, mais plus marquant encore : c'est à partir de cette date que les gouvernements roumain, finlandais et hongrois ainsi que des cercles dirigeants italiens prennent contact avec les gouvernements alliés pour préparer leur sortie de la guerre et minimiser les conséquences de la défaite qu'ils pressentent tous désormais.


► Impact psychologique


D'un point de vue psychologique, Stalingrad met fin au mythe de l'invincibilité allemande. C'est la première fois que l'Armée rouge est capable de mener une offensive victorieuse à une si grande échelle, sur une telle durée et avec un résultat aussi marquant que la destruction des 22 divisions encerclées dans Stalingrad. Cela a eu un retentissement majeur sur le moral des Soviétiques.

En Allemagne, où Stalingrad n'était plus mentionné dans les bulletins d'information depuis des mois, la capitulation de Paulus est un choc : les programmes ordinaires sont interrompus pour faire place à son annonce et un deuil national de trois jours est décrété.

Le moral allemand est gravement atteint, chez les militaires qui prennent conscience que la victoire n'est plus possible à l'est et chez les civils qui pour la première fois voient s'écorner le mythe de l'infaillibilité du Führer et de son génie militaire. La défaite de Stalingrad poussera les résistants allemands au nazisme à des actes spectaculaires à partir du printemps 1943, comme le lâcher public de tracts de La Rose blanche ou la préparation des premiers attentats contre Hitler par le cercle militaire regroupé autour de Henning von Tresckow.

Hitler lui-même est gravement affecté par cette défaite, dont il dira plus tard qu'il en est le seul responsable. Dans les mois qui suivent la défaite de Stalingrad, ses apparitions publiques se font plus rares, il laisse pour la première fois le soin à un autre de prononcer le discours anniversaire de son arrivée au pouvoir, et c'est Joseph Goebbels qui prononce le discours du Sportpalast.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 10:03

Bataille de Moscou


La bataille de Moscou désigne les combats pour le contrôle de la ville de Moscou et de sa proximité entre octobre 1941 et janvier 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle comprend l'offensive allemande appelée opération Typhon, conduite par le groupe d'armées du centre sous le commandement de Von Bock, pour s'approcher de la ville, ainsi que la défense puis la contre-attaque soviétique qui suivit. Elle est considérée avec la bataille de Stalingrad et celle de Koursk comme un des affrontements stratégiques du front de l'Est.

L'offensive allemande avait pour but de réaliser un encerclement en tenaille de la région de Moscou. La première pince fut dirigée vers le nord contre le front de Kalinine par les 3e et 4e armées de panzers, cette pince permettait également de couper la voie ferrée entre Moscou et Léningrad. La seconde pince fut orientée au sud de Moscou contre le front de l'Ouest en direction de Toula avec le 2e groupe de panzers tandis que la 4e armée avançait directement sur Moscou depuis l'ouest. Une opération séparée de nom de code Wotan visait à conquérir la ville de Moscou.

Initialement, les forces soviétiques opérèrent une défense stratégique de l'oblast de Moscou en construisant trois ceintures défensives et en déployant des réserves militaires qui venaient juste d'être mobilisées, tout en rapatriant des troupes de Sibérie et d'Extrême-Orient. Ainsi, dès l'arrêt de l'offensive allemande, les Russes furent en mesure de lancer une vaste contre-offensive qui visait à rejeter la Wehrmacht sur ses positions à Orel, Viazma et Vitebsk, et qui manqua d'anéantir trois armées allemandes.

[…]


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 10:30

Bataille de Koursk


La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire.

Alors qu'il est communément admis que la bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 - 2 février 1943, soit 6 mois et 16 jours), représente le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le « début de la fin » pour la Wehrmacht et la mise en route de l'avancée irrésistible du « rouleau-compresseur » soviétique jusqu'à Berlin, la bataille de Koursk n'est perçue comme un tournant dans le conflit qu'à partir des années 1950, alors que Khrouchtchev, membre du conseil de guerre du front de Voronej pendant la bataille, exerce un certain nombre de responsabilités en URSS. De plus, cette bataille nuance la thèse du rouleau compresseur soviétique jusqu'à Berlin : le premier semestre de l'année 1943 constitue en fait sur le front russe une phase d'équilibre, de récupération et de préparation à l'ultime tentative du Troisième Reich de reprendre l'initiative contre l'Armée rouge après ses échecs successifs devant Moscou et Stalingrad.

Pour  l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW), le haut-commandement de la Wehrmacht, son nom de code est opération Citadelle. Elle va se solder par un nouvel échec pour le Reich. Trois armées allemandes regroupant 900 000 hommes soit 50 divisions dont 19 blindées et motorisées (plus 20 divisions de réserve), 10 000 canons et mortiers, plus de 2 000 avions et 2 700 chars se lancent à l’assaut de deux armées blindées soviétiques épaulées de 4 corps blindés comptant 3 300 chars et d’une armée d’infanterie regroupant 1,337 million d’hommes, 19 300 canons et mortiers ; soit au total 2 millions de combattants soviétiques sur un front long de 270 km. Le Reich y engage 2 000 avions dont les 1 800 avions des 4e et 6e flottes aériennes et plus de 50 % de ses blindés disponibles. Le général Erfurth ira même jusqu'à déclarer que « tout le potentiel offensif que l'Allemagne avait pu rassembler fut jeté dans l'opération Citadelle. ».


Bien qu'y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles, la Wehrmacht se heurte à une défense soviétique solide, bien organisée et opiniâtre qu'elle ne parvient pas à percer malgré l'ampleur considérable des moyens engagés ; elle subit de lourdes pertes. L'Armée rouge, malgré des pertes beaucoup plus importantes, dispose de réserves stratégiques et lance deux contre-offensives de part et d'autre du saillant de Koursk, l’opération Koutouzov et l’opération Rumyantsev. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, ○1color=#cecef6]Orel et Kharkov[/color].

L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie.

Après cette bataille, fin août 1943, à laquelle s'ajoute l'ouverture au même moment d'un second front en Italie, il apparaît que l'Allemagne a probablement déjà perdu la Seconde Guerre mondiale.

La suite confirme cette impression : après cette défaite, la Wehrmacht ne parvint plus jamais à reprendre l'offensive sur le [color:e069=#cfaoe9]front de l'Est. Elle subit dès lors une poussée continue, parsemée de défaites successives, qui allait conduire à la reconquête du territoire soviétique sous occupation nazie, à la traversée de la Pologne par l'Armée rouge et enfin à la prise de Berlin.



[…]

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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 10:39

Armée rouge


L’Armée rouge (en russe : Rabotche-krestianskaïa Krasnaïa armia, « l’Armée rouge des ouvriers et paysans ») était l’armée mise sur pied dans l’ancien Empire russe par le nouveau pouvoir bolchevik, à la suite de la révolution d'Octobre, afin de combattre la contre-révolution des Armées blanches soutenues par les puissances étrangères (France, Royaume-Uni, Tchécoslovaquie, États-Unis, empire du Japon). Le terme rouge a une connotation révolutionnaire.

En 1946, un an après la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette armée, tout en gardant en Occident le surnom d'Armée rouge, prend le nom officiel d'Armée soviétique (Sovetskaïa armia), qu'elle conservera jusqu’à la dislocation de l'Union soviétique en décembre 1991.

[…]



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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 11:26

Armée allemande


La Wehrmacht  (littéralement « force de défense ») est le nom porté par l’armée du IIIe Reich à partir du 21 mai 1935 et jusqu'à sa dissolution officielle en août 1946 par les forces d'occupation de l'Allemagne vaincue.


En 1935, la Wehrmacht est issue de la Reichswehr, l'Armée allemande de l'époque, en principe toujours encadrée par le traité de Versailles de 1919 qui limite les effectifs, les matériels et interdit une force aérienne ; mais ce n'est plus le cas dans les faits.
Dès sa création, la Wehrmacht comporte trois armées :
• l'Armée de terre ou Heer ;
• la Marine de guerre ou Kriegsmarine ;
• l'Armée de l'air ou Luftwaffe.

Le renseignement militaire est assuré par l'Abwehr.

Les premières années, la Wehrmacht a pour commandant en chef (Oberbefehlshaber der Wehrmacht) le général Werner von Blomberg, lequel a aussi le nouveau titre de ministre de la Guerre (Reichskriegsminister). Mais en janvier 1938, il est destitué par Adolf Hitler qui assure ensuite seul le commandement en chef des forces armées du Reich. Après le suicide de Hitler, c'est le Großadmiral Dönitz qui devient pendant trois semaines le commandant nominal de la Wehrmacht, dans le cadre du gouvernement de Flensbourg au cours du mois de mai 1945.

La Wehrmacht possède un Grand État-Major : l’Oberkommando der Wehrmacht (OKW), créé en février 1938, en remplacement du ministère de la Guerre (Reichskriegsministerium), à la faveur de l’affaire Blomberg-Fritsch.

Issue du réarmement secret et illégal de l'Allemagne commencé dès les années 1920, la Wehrmacht apporte de nombreuses innovations tactiques, notamment dans l'emploi combiné des chars d'assaut et de l'aviation, conçu par le général Heinz Guderian. Aidée par l'industrie militaire et le savoir-faire allemands, la Wehrmacht revient rapidement au premier plan militaire. La Marine de guerre conçoit le plan Z pour construire une grande flotte. La Luftwaffe, dirigée par le Generalfeldmarschall Göring, connaît également un important développement durant les années précédant la guerre.

Après avoir perfectionné ses tactiques lors de la guerre civile espagnole et avoir occupé — sans nécessité de combattre — l'Autriche (mars 1938), la région des Sudètes (octobre 1938) puis une ○1color=#afeeee]grande partie de la Tchécoslovaquie[/color] (mars 1939), l'armée allemande déclenche la Seconde Guerre mondiale et en devient un des principaux acteurs : après une première victoire en Pologne en 1939 avec la complicité de l'Union soviétique, la Wehrmacht bat les armées française, britannique et belge en mai et juin 1940. Au printemps 1941, elle est contrainte d'aider l'armée italienne en difficulté en Yougoslavie et en Grèce. Un mois plus tard, elle se retourne contre son alliée de 1939 en entrant à fin juin 1941 en Union soviétique : c'est l'opération Barbarossa. Le tournant arrive avec la seconde bataille d'El Alamein en 1942 et l’échec devant Stalingrad au début de 1943. Par la suite, la Wehrmacht perd le contrôle de l'Afrique du Nord et de la Sicile, puis doit battre en retraite sur le vaste territoire de l'Union soviétique après la bataille de Koursk de l’été 1943.

Le débarquement allié en Normandie qui débute à la fin du printemps 1944 et la bataille des Ardennes de l’hiver 1944-1945 marquent sa défaite à l'ouest. La bataille de Berlin au printemps 1945 marque la chute définitive de l'Allemagne nazie et la défaite de la Wehrmacht. Durant cette dernière phase de la guerre, tous les moyens ont été mis en œuvre pour tenter de retourner la situation avec notamment l'enrôlement, en plus des étrangers, des adolescents et des personnes âgées. La propagande avec notamment l'espoir de la découverte d'une arme miracle, une « Wunderwaffe », tente de maintenir en parallèle le moral de la population civile durant cette phase difficile.

La Wehrmacht a pris une part importante dans le processus d'extermination des Slaves, des Juifs et des Tziganes, mené par le régime nazi, principalement en Europe centrale et orientale comme cela a été démontré lors du procès de Nuremberg. Enfin, des membres de l'armée ont joué un rôle important dans la résistance au nazisme avec notamment l'organisation et l'exécution de l’attentat contre Hitler du 20 juillet 1944 qui a échoué de peu.

La Wehrmacht dispose pendant la Seconde Guerre mondiale d'une solide réputation d'efficacité au combat. À l’apogée de l'expansion du Troisième Reich, elle occupe la quasi-totalité de l'Europe continentale : seuls quelques pays neutres et une partie de la Russie européenne sont épargnés. C'est la plus grande armée de l'histoire allemande.

[…]

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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 11:52

Front de l’Est



Le terme de front de l’Est, ou Grande Guerre patriotique, appellation soviétique, désigne, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le théâtre d'opérations qui oppose l'Allemagne nazie à l'Union soviétique entre juin 1941 et mai 1945. Ces deux régimes dictatoriaux se livrent à une guerre totale qui ne respecte pas les conventions de Genève et se déroule d'abord en Union soviétique, puis dans les pays de l'Europe de l'Est occupés par les forces de l'Axe ou alliés au Reich, et enfin en Allemagne nazie. L'Allemagne bénéficie de l'aide de l'Italie, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Finlande. Du côté des Alliés, l'Union soviétique est soutenue par des unités polonaises et roumaines puis, au fil de la conquête de l'Europe de l'Est par l'Armée rouge, par les armées roumaine, bulgare et yougoslave. Bien qu'ils ne se soient jamais directement engagés dans des actions militaires sur le front de l'Est, le Royaume-Uni et les États-Unis fournissent un soutien économique sensible à l'Union soviétique ; la France est, avec la Roumanie, le seul pays européen à compter des combattants simultanément engagés dans les deux camps lors des opérations en Union soviétique : la Légion des volontaires français et la division Charlemagne soutiennent le Reich et ses alliés, alors que l'escadrille Normandie-Niemen est engagée aux côtés des pilotes soviétiques.


Les noms donnés à ce théâtre d'opération sont nombreux et varient suivant les pays. Les Russes (et les Soviétiques avant eux) appellent ce conflit la « Grande Guerre patriotique, par allusion à la guerre patriotique de 1812 contre Napoléon Ier ». Les Allemands nomment le conflit front de l'Est (allemand : die Ostfron), campagne orientale (allemand : der Ostfeldzug) ou campagne de Russie (allemand : der Rußlandfeldzug). Les Finlandais, qui combattent aux côtés des Allemands, nomment la partie des combats qui se déroule sur leur territoire entre 1941 et 1944 guerre de Continuation, car elle constitue la prolongation de la guerre d'Hiver de 1939-1940. On parle également de front russe.

Il s'agit du plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale et probablement de toute l'histoire militaire. Le front de l'Est est le lieu d'une guerre féroce, occasionnant d'énormes destructions et des déportations de masse, ce qui entraîne de gigantesques pertes militaires et civiles par suite de la guerre elle-même, de famine, de maladie, de conditions météorologiques extrêmes et de massacres. Les pertes civiles et militaires sur le front de l'Est sont estimées à environ 30 millions de personnes, soit environ la moitié des morts liées à la Seconde Guerre mondiale.

Ce théâtre d'opérations constitue le plus déterminant dans la chute du Troisième Reich. La défaite du Reich à l'Est entraîne la destruction de l'Allemagne comme puissance militaire, l'accession de l'Union soviétique au rang de superpuissance, la constitution du bloc soviétique en Europe de l’Est (derrière le rideau de fer) et la division de l'Allemagne.

Le 9 mai, jour de la reddition allemande pour le fuseau horaire de Moscou, est une fête nationale en Russie et dans certaines des anciennes républiques soviétiques (День Победы, littéralement « le Jour de la Victoire »).


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l%27Est_(Seconde_Guerre_mondiale)
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 12:20

Front de l’Ouest


Le terme de front de l'Ouest (aussi appelé le front Occidental) fait référence au théâtre d'opérations en Europe de l'Ouest pendant la Seconde Guerre mondiale. De septembre 1939 à mars 1945, l'Allemagne nazie va combattre la France ([cee3f6]Armée française[/color] puis Résistance) et le Royaume-Uni puis les États-Unis et le Canada, les principales nations belligérantes sur ce front. La férocité grandissante de ce conflit provoqua d'énormes destructions et d'immenses pertes militaires et civiles dans l'ouest de l'Europe mais certaines régions où le front s'enlisera connaitront les plus importantes destructions (Normandie, Alsace, Belgique, Pays-Bas...) et avec, nouveauté dans l'Histoire, les premiers bombardements aériens massifs de villes (d'abord allemands sur les Pays-Bas et l'Angleterre puis Alliés sur l'Allemagne mais également des villes de l'Europe occupée).

Le début de la guerre est une longue phase d'attente, la drôle de guerre, entre septembre 1939 et mai 1940. Les Français et les Britanniques ont mobilisé et massé leurs troupes sur la frontière allemande et belge mais le front reste figé, ne connaissant que quelques escarmouches, tandis que le gros des forces allemandes envahissent la Pologne. La première phase de combat sur le front de l'Ouest, à l'initiative de l'Allemagne, voit une victoire rapide de l'armée allemande en mai-juin 1940, le blitzkrieg met en déroute les forces franco-belgo-britanniques. Les Britanniques réembarquent à Dunkerque et la France capitule militairement en obtenant un armistice. Les forces allemandes occupent alors les pays vaincus (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et la France à l'exception d'une zone libre dans la moitié Sud du pays). Seul le Royaume-Uni après avoir gagné la bataille d'Angleterre n'est pas envahi et continue la guerre. Mais à l'exception des actions des résistance nationales dans les territoires occupés et les bombardements alliés depuis l'Angleterre, l'Ouest de l'Europe restera alors hors des zones de combat pendant près de quatre ans.

Un nouveau front s'est ouvert à l'Est avec le lancement par l'Allemagne nazie de l'opération Barbarossa, l'invasion de l'URSS. L'entrée en guerre des États-Unis fin 1941 change la donne. Staline presse les Alliés occidentaux pour l'ouverture d'un second front en Europe afin de soulager les Soviétiques sur le front de l'Est. En novembre 1942, le débarquement en Afrique du Nord suivi par celui en Sicile ouvre un second front en Méditerranée. Les Allemands envahissent alors la zone libre française et après la chute de Mussolini et le renversement d'alliance de l'Italie, prennent le contrôle du Nord et du centre de la péninsule.

Mais les Alliés progressent peu en Italie et la nécessité d'ouvrir un second front dans le nord-ouest de l'Europe se fait pressante. Les Allemands accélèrent la construction du mur de l'Atlantique pour prévenir un débarquement allié. Celui-ci intervient le 6 juin 1944 en Normandie. Débute alors une éprouvante bataille de juin à août 1944, les forces alliées piétinant de longues semaines devant Caen et dans le bocage normand avant de percer le front allemand et de partiellement encercler les forces allemandes, la bataille de Normandie s'achève. Le 15 août, les Américains et les Français débarquent en Provence, l'initiative est alors aux Alliés, les Allemands se replient et le front de l'Ouest évolue alors rapidement : en quelques semaines la France et une grande partie de la Belgique sont libérées.

Le commandement allié croit possible la fin du conflit avant la fin de l'année mais la progression est freinée à l'automne 1944. L'opération Market Garden, qui visait à contourner la ligne Siegfried par les Pays Bas est un échec et les Allemands montrent une résistance inattendue. Les Alliés doivent même faire face à une contre-offensive allemande dans les Ardennes en décembre 1944 et une, de moindre envergure, en janvier 1945 en Alsace. Finalement au sortir de l'hiver, les Alliés finissent par réussir à franchir le Rhin et envahir une Allemagne dont l'armée exsangue est alors en déroute. Les troupes alliées de l'Ouest font leur jonction avec les troupes soviétiques de l'Est en avril 1945. Le 7 mai 1945 à Reims, le colonel général Alfred Jodl signe l’acte de reddition inconditionnelle des forces armées allemandes, le lendemain le 8 mai à Berlin est signé la capitulation allemande.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l%27Ouest_(Seconde_Guerre_mondiale)

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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyDim 20 Déc - 17:04

Opération Torch


L'opération Torch est le nom de code donné au débarquement des Alliés le 8 novembre 1942 en Afrique française du Nord (Maroc et Algérie).

La prise d'Alger se fait en un jour grâce à la Résistance française, alors qu'à Oran et au Maroc, les généraux du régime de Vichy accueillent les Alliés à coups de canon, tout en livrant la Tunisie (alors sous protectorat) aux Allemands sans aucune résistance, déclenchant ainsi la campagne de Tunisie. La reddition des troupes françaises vichystes au Maroc eut lieu le 11 novembre. Des sous-marins allemands, arrivés sur les lieux le jour du cessez-le-feu, menèrent ensuite des attaques devant Casablanca jusqu'au 16 novembre.

Ce débarquement marque le tournant de la Seconde Guerre mondiale sur le front occidental, conjointement avec les victoires britanniques d'El Alamein et soviétique de Stalingrad.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Torch


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Opération Fall Blau


Le Cas Bleu (Fall Blau) est une offensive de la Wehrmacht sur le front de l'Est au cours de l'été 1942. Lancée le 28 juin 1942, elle sera renommée opération Braunschweig (en français : opération Brunswick) le 30 juin 1942.

L'offensive est nommée ainsi car les plans de guerre allemande étaient des « cas ». Cette opération est la continuation de l'opération Barbarossa (Cas Rouge) qui n'avait pas rempli tous ses objectifs l'année précédente. Le groupe d'armées Sud (Heeresgruppe Süd) de la Wehrmacht fut divisé en deux groupes d'armées : le groupe d'armées A et le groupe d'armées B (Heeresgruppe A et B). L'offensive allemande devait résoudre deux problèmes : la résistance acharnée de l'Armée rouge qui occupait une position défensive à l'ouest de la Volga (une importante voie de ravitaillement fluviale) et le manque d'essence en sécurisant les champs de pétrole du Caucase.


L'opération était risquée car les groupes d'armées allemands devaient accomplir deux objectifs, dans une zone peu développée à des milliers de kilomètres de l'Allemagne et en affrontant cinq fronts soviétiques (similaires aux groupes d'armées allemands). Ceux-ci étaient du nord au sud : le front de Voronej, le front sud-ouest, le front du Don, le front de Stalingrad et le front Transcausien. De plus pour atteindre les champs pétrolifères de Bakou, l'armée allemande devait franchir les monts du Caucase.

Initialement, l'offensive allemande connut des succès considérables. Cependant, la victoire soviétique lors de la bataille de Stalingrad força le repli des troupes de l'Axe qui passèrent près de la destruction totale lors de l'opération Saturne.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Fall_Blau
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 1:03

Général Tchouïkov


Vassili Ivanovitch Tchouïkov, né le 12 février 1900 à Serebrianye Proudy et mort le 18 mars 1982 à Moscou, est un [color#f08080]maréchal soviétique[/color].

Né dans une famille paysanne de condition modeste le 12 février 1900, Tchouïkov rejoint l'Armée rouge en 1918, après la Révolution russe de 1917. L'année suivante il devient membre du Parti communiste. Il rentre plus tard à l'Académie militaire Frounzé. Il est envoyé pendant dix ans en Chine.

En 1939, Tchouïkov participe en tant que lieutenant-général de l'○1color=#f5a9a9]Armée rouge[/color] à l'invasion soviétique de la Pologne, puis, en 1940, à la guerre d'hiver contre la Finlande. Peu après, il est renvoyé en Chine pour conseiller Tchang Kaï-chek dans le cadre de la guerre contre les Japonais. En mai 1942, il est rappelé sur le front Ouest, comme chef d'état major de la 64e Armée (appelée 1re Armée de réserve jusqu'en juillet 1942), dont il assure le commandement effectif pendant la majeure partie de la bataille de la boucle du Don en juillet-août. Le 12 septembre, la veille de l'offensive allemande, il est nommé à la tête de la ○1color=#db7093]62e armée[/color] pour défendre la ville de Stalingrad, en état de quasi isolement, puisqu'elle ne peut être ravitaillée que par bateaux et supporte, pendant près de 3 mois, l'assaut de 10 divisions allemandes. Malgré ces conditions extrêmement difficiles, Tchouïkov reste dans la ville durant toute la bataille, ne laissant parfois son QG qu'à quelques centaines de mètres des lignes ennemies. La 62e Armée, en servant de point de fixation aux efforts allemands pendant ces longs mois, apporte une contribution majeure au succès de la contre offensive de Stalingrad : l'opération Uranus. Tchouïkov reçoit le titre de Héros de l'Union soviétique et la 62e Armée devient la 8e Armée de la garde. Tchouïkov commande cette dernière en Biélorussie, en Pologne puis dans le Reich, et participe, comme commandant de cette armée, à l'offensive sur Berlin en avril 1945.

En 1946, Tchouïkov est honoré du titre de maréchal de l'Union Soviétique, honneur insigne. Il reste en Allemagne comme premier adjoint puis commandant en chef (1948) de la Zone d'occupation soviétique jusqu'en 1953.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Tchou%C3%AFkov



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Général Paulus


Friedrich Paulus, né le 23 septembre 1890 à Guxhagen et mort le 1er février 1957 à Dresde est un  Generalfeldmarschalldu Troisième Reich qui s'est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale

Il mène en 1942 la 6e armée allemande jusqu'à Stalingrad, où il est encerclé et défait par l’Armée rouge : Paulus se rend le 31 janvier 1943, le lendemain de sa nomination par Hitler au grade de Generalfeldmarschall de ’Armée de terre allemande.

Collaborant avec ses anciens ennemis, il devient très critique à l'égard du régime nazi, servant la propagande de guerre soviétique. Il est un témoin à charge lors des procès de Nuremberg.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Paulus[/color]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 2:16

Opération Uranus


L'opération Uranus est le nom de code d'une offensive soviétique ayant entraîné l'encerclement de la 6e armée allemande, des 3e et 4e armées roumaines et des éléments de la 4e armée de Panzer. L'opération faisait partie de la bataille de Stalingrad et était destinée à détruire les forces allemandes positionnées aux alentours de la ville. La planification de l'opération Uranus avait commencé dès septembre 1942 et fut développée simultanément à d'autres plans visant à encercler le groupe d'armées Centre(opération Mars) et les forces allemandes dans le Caucase (opération Saturne).

Après l'offensive d'été allemande destinée à prendre le contrôle des champs de pétrole du Caucase et de la ville de Stalingrad, le front s'était démesurément allongé et était devenu particulièrement difficile à défendre. La situation des Allemands fut aggravée par le redéploiement de plusieurs divisions mécanisées en Europe occidentale et par le besoin de renforcer les unités combattant à Stalingrad. Les Allemands ne pouvaient donc compter que sur le 48e Panzerkorps, qui n'avait plus que la force d'une simple division de Panzer, et sur la 29e division motorisée pour renforcer leurs alliés roumains déployés sur les flancs de la 6e armée allemande. Ces unités roumaines étaient qualitativement très inférieures aux unités allemandes que ce soit en termes d'équipement, d'entraînement et de commandement. De son côté, l'Armée rouge avait déployé plus d'un million d'hommes en prévision de l'offensive dans et autour de Stalingrad. Les mouvements de troupes soviétiques furent rendus difficiles par le besoin de cacher la préparation de l'attaque. En conséquence, le lancement de l'opération Uranus initialement prévu pour le 8 novembre fut repoussé au 17 puis au 19.

Le 19 novembre à 7 h 20 (heure de Moscou), les forces soviétiques commencèrent leur attaque sur le flanc nord des forces de l'Axe ; l'offensive au sud commença le lendemain. Si les unités roumaines parvinrent à repousser les premières attaques, elles entamèrent un repli chaotique dès le 20 novembre alors que les Soviétiques brisaient l'ensemble du front. Les réserves des forces de l'Axe furent incapables de résister aux unités mécanisées soviétiques tandis que la 6e armée ne réagit pas suffisamment vite pour retirer les unités blindées allemandes de Stalingrad et ainsi éviter une défaite imminente. Le 22 novembre, quand les forces soviétiques firent leur jonction à Kalatch-na-Donou, près de 290 000 soldats de l'Axe avaient été encerclés à l'est du Don. Au lieu d'ordonner une sortie, Adolf Hitler décida de maintenir ses forces dans Stalingrad et de les ravitailler par voie aérienne.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Uranus


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Front du Sud-Ouest


Le front du Sud-Ouest est une unité militaire de l'Armée impériale russe puis de l'Armée rouge, un « front » correspondant à un groupe d'armées dans les autres forces armées. Son nom correspond à sa zone d'opération : la Galicie, la Volhynie et l'extrémité nord des Carpates, soit le Nord-Ouest de l'Ukraine, ce qui correspond du point de vue de Moscou à son Sud-Ouest.

Il y eut successivement cinq fronts du Sud-Ouest : le premier pendant la Première Guerre mondiale du 19 juillet/1er août 1914 jusqu'à janvier/février 1918 ; le deuxième pendant la guerre civile russe du 10 janvier au 5 décembre 1920 ; et les trois derniers au cours de la Grande Guerre patriotique.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_du_Sud-Ouest




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Général Vatoutine



Nikolaï Fiodorovitch Vatoutine, né le 16 décembre 1901 à Tchepoukhino près de Koursk, en Russie impériale, et mort le 14 avril 1944 à Kiev, en Union soviétique, maintenant en Ukraine, est un commandant militaire soviétique de la Seconde Guerre mondiale. Son histoire est liée à la renaissance de l'Armée rouge à l'époque de la Seconde Guerre mondiale.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Vatoutine




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Front de Stalingrad



Le Front de Stalingrad est une unité militaire soviétique de la Seconde Guerre mondiale. Il fut créé pour défendre les abords de la ville de Stalingrad contre l’avance allemande, le 12 juillet 1942.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_Stalingrad




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Général Eremenko


Andreï Ivanovitch Ieremenko, Eremenko ou Yeremenko, né le 14 octobre 1892 et décédé le 19 novembre 1970, est un militaire soviétique qui s'illustra particulièrement pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut nommé maréchal de l'Union soviétique le 11 mars 1955.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Andre%C3%AF_Ieremenko
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 3:09

Général Hoth


Hermann Hoth est un militaire allemand, né le 12 avril 1885 à Neuruppin en province de Brandebourg et mort le 26 janvier 1971 à Goslar en Allemagne de l'Ouest.

Il a été Generaloberst de l'armée de terre de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est connu pour ses victoires (en France et sur le front de l'Est) et pour ses défaites (à Stalingrad, Koursk et Kiev). À l'issue du conflit, il a été condamné à six ans de prison pour crime de guerre.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Hoth



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Opération Wintergewitter


L’opération  Wintergewitter (en français : « Tempête d'hiver ») était le nom de code de l'opération de la IV. Panzerarmee pour rompre l'encerclement de la VI. Armee allemande durant la bataille de Stalingrad pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'opération débuta le 12 décembre 1942. Elle parvint à mi-chemin de son objectif avant qu'un mouvement de flanc de l'Armée rouge plus au nord ne la forçât à rebrousser chemin, scellant le sort de la VI. Armee.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Wintergewitter


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Front du Don


Le Front du Don est une unité militaire soviétique de la Grande guerre patriotique.

Il s’agit du nom donné à l’ancien  front de Stalingrad à partir du 30 septembre 1942, c'est un des trois fronts qui participent à la contre offensive soviétique lors de la bataille de Stalingrad.

Initialement les positions du front barrent l'Isthme Don - Volga et comprennent une tête de pont sur la rive droite du Don.

Lors de sa formation il a pour commandant le général Constantin Rokossovski, qui remplace Gordov ancien chef du front de Stalingrad, et pour chef d'état major Mikhail Malinin.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_du_Don


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Général Rokossovski



Constantin Rokossovski, né le 21 décembre 1896 à ○1color=#ccffcc]Varsovie (selon le recensement de 1920) ou à Velikié Louki (selon son autobiographie) et mort le 3 août 1968, est un officier supérieur soviétique.

Officier supérieur dans l'Armée rouge, il est victime des grandes purges staliniennes en 1937, jeté en prison, torturé, avant d'être extrait de sa cellule sans explication en mars 1940 pour reprendre immédiatement des postes de commandement. Il tient un rôle de premier plan pendant la Seconde Guerre mondiale, où il participe de façon décisive à la plupart des batailles principales menant à la victoire contre le IIIe Reich. Il est notamment le concepteur de l'opération Bagration dont la réussite, décisive grâce à la destruction de la totalité du groupe d'armées Centre de la Wehrmacht, lui vaudra sa promotion au rang de Maréchal de l'Union Soviétique et l'honneur de commander la parade de la victoire sur la place rouge le 24 juin 1945. Après-guerre, en Pologne, il devient maréchal et ministre de la Défense de ce pays.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Rokossovski


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Corridor perse


Le Corridor perse est une route d'approvisionnement traversant l'État impérial d'Iran et le Royaume d'Irak par laquelle l'aide britannique et les fournitures résultant du programme de prêt-bail américain étaient transférées à l'Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale, depuis les ports du golfe Persique jusqu'à l'Azerbaïdjan soviétique.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Corridor_perse



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Prêt-bail

Le programme Lend-Lease (« Prêt-Bail » en français) était un programme d'armement mis en place par les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de fournir aux pays amis du matériel de guerre sans intervenir directement dans le conflit (avant l'entrée en guerre des États-Unis), mettant fin de facto aux lois des années 1930 sur la neutralité.

La loi Lend-Lease, votée par 317 voix pour et 71 contre à la chambre des représentants des États-Unis et par 60 voix pour et 31 contre au Sénat, signée le 11 mars 1941, autorise le Président des États-Unis à « vendre, céder, échanger, louer, ou doter par d'autres moyens »tout matériel de défense à tout gouvernement « dont le Président estime la défense vitale à la défense des États-Unis. »


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAt-bail
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 8:00

Seconde bataille de Kharkov

La seconde bataille de Kharkov, ainsi nommée par Wilhelm Keitel, a mis aux prises du 12 au 28 mai 1942 les forces de l'Axe et l'Armée rouge dans le sud du front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle combine une attaque soviétique en direction de Kharkov et une contre-attaque allemande pour éliminer la tête de pont d'Izioum, sur le Donets, qui servait aux Soviétiques d'espace pour préparer leurs offensives. Après une contre-attaque hivernale qui avait repoussé les troupes allemandes loin de Moscou, mais aussi épuisé les réserves de l'Armée rouge, l'offensive de Kharkov fut pour celle-ci une nouvelle tentative pour reprendre l'initiative stratégique, même si elle ne réussit pas à garantir l'élément de surprise.

Le 12 mai 1942, les forces soviétiques sous le commandement du maréchal Semion Timochenko lancèrent une offensive contre la 6e armée allemande à partir d'une percée réalisée au cours de la contre-attaque hivernale. Après des premiers signes prometteurs, cette offensive fut arrêtée par la contre-attaque allemande. Des erreurs majeures de plusieurs officiers de l'état-major soviétique et de Staline lui-même, qui ne parvinrent pas à estimer avec précision le potentiel allemand et surestimèrent leurs propres forces, conduisirent au succès de la contre-attaque allemande « en pince », qui coupa les troupes soviétiques avancées du reste du front.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_bataille_de_Kharkov


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Grandes purges staliniennes de 1938


Les Grandes Purges — ou la Grande Terreur — sont une période de répressions politiques massives en Union soviétique dans la seconde moitié des années 1930. Totalement dominé par la personnalité de Joseph Staline, le Parti communiste utilise alors à grande échelle l'emprisonnement, la déportation et la peine de mort pour éliminer ses opposants politiques réels ou supposés.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges



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Ober Kommando der Wehrmarcht (OKW)[/b]


L’[color:7d6b=#87e990Oberkommando der Wehrmacht[/b] (OKW) était l'organe de commandement suprême des forces armées allemandes de 1938 à 1945.

L’OKW a été créé sur ordre du Führer le 4 février 1938 à la suite de l’affaire Blomberg-Fritsch, en remplacement du ministère de la Guerre du Reich (Reichskriegsministerium), car Adolf Hitler souhaitait limiter les résistances dans la conduite de sa politique d’annexions et de conquêtes à venir. Contrairement aux autres états-majors allemands, l'OKW était l'instrument docile de la volonté de Hitler, qui l'a progressivement transformé en sa « maison militaire » personnelle.


[b][…]




https://fr.wikipedia.org/wiki/Oberkommando_der_Wehrmacht
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 8:19

Opération Nordlicht


L’offensive Siniavino est une opération militaire planifiée par l'Union soviétique au cours de l'été 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, destinée à briser le blocus allemand de Leningrad, assiégée depuis près d'un an, en établissant une voie de ravitaillement sécurisée. Elle porte le nom du village de Siniavino sur la rive sud du lac Ladoga. À la même époque, les forces allemandes planifient l'opération « Aurore boréale » (en allemand : Nordlicht) pour s'emparer de la ville et faire la liaison avec les forces finlandaises. Pour cela, d'importants renforts ont été envoyés par les Allemands depuis Sébastopol, qui venait d'être capturée en juillet 1942. Dans les deux camps, on ignore les préparatifs de l'ennemi, et, lorsque la lutte s'engage, la surprise est totale pour les deux adversaires.

La première offensive est déclenchée le 19 août 1942 par les troupes soviétiques du front de Leningrad suivie, le 27 août, par l'offensive principale du front de Volkhov. À partir du 28 août, les Allemands déplacent leurs forces prévues pour leur propre offensive afin de s'opposer à l'avancée soviétique.

Les contre-attaques allemandes échouent mais les forces soviétiques ne peuvent plus progresser. Le 21 septembre, après dix jours de statu quo, l'armée allemande renforcée de manière significative, lance une contre-offensive. Après cinq jours de combats acharnés, les forces de la Wehrmacht réussissent à faire leur jonction et reprendre la percée opérée par l'Armée rouge.

De violents combats continuent jusqu'au 15 octobre, alors que les forces soviétiques se replient pour échapper à l'encerclement allemand. À partir du 10 octobre, la ligne de front est revenue à sa position d'avant la bataille. En fin de compte, l'offensive soviétique est un échec mais elle a infligé de lourdes pertes aux Allemands. En novembre, les renforts allemands et d'autres unités du groupe d'armées Nord sont retirés pour faire face à la situation à Stalingrad et l'opération Nordlicht est abandonnée.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Offensive_Siniavino_(1942)


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Heeregruppe A


Groupe d'armées A (allemand : die Heeresgruppe A) est le nom donné à trois reprises à des groupes d'armées allemand de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale, sans lien direct entre ces trois groupes d'armées.

Le premier est formé au centre du front de l'Ouest en octobre 1939 et constitue le centre de gravité initial de l'offensive allemande à l'ouest en mai 1940, il devient l'Oberbefehlshaber West à l'automne.

Pendant la campagne allemande d'été 1942 en URSS, un nouveau groupe d'armées A est créé en juillet 1942 à partir de la scission du groupe d'armées sud, afin de mener l'offensive vers le Caucase qui se termine finalement par un repli début 1943 ; il est renommé groupe d'armées Sud Ukraine au printemps 1944.

À l'automne 1944, le groupe d'armées Nord Ukraine est rebaptisé groupe d'armées A, combattant dans le Sud de la Pologne, en janvier 1945 il devient le nouveau groupe d'armées centre.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27arm%C3%A9es_A


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Heeregruppe B


Le ○1color=#bdb76b]groupe d'armées B[/color] (en allemand : Heeresgruppe B) est un regroupement d'armées allemandes, roumaines et italiennes de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27arm%C3%A9es_B
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 10:08

Wilhelm List


Siegmund Wilhelm List, né le 14 mai 1880 à Oberkirchberg (entité de la commune de Illerkirchberg[/color], près d'Ulm) et mort le 16 août 1971 (à 91 ans) à Garmisch-Partenkirchen[/color], est un militaire allemand qui obtint le grade de  Generalfeldmarschall[/color] au cours de la Seconde Guerre mondiale[/color].


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_List_(officier_allemand)


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Alfred Jodl


Alfred Jodl est un Generaloberst de l'armée allemande, né à [color:cc94=#f2f5z9]Wurtzbourg le 10 mai 1890 et mort exécuté à Nuremberg le 16 octobre 1946. Il a fait fonction de Chef des  Wehrmachtführungsstabes im Oberkommando der Wehrmacht (en français : « chef de l'état-major de la conduite des opérations militaires au Haut Commandement de la Wehrmacht »), l’OKW, pendant la totalité de la durée de la Seconde Guerre mondiale (de septembre 1939 à mai 1945) ; à ce titre, en tant que second du Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel, il a pris une part importante dans la planification des opérations militaires allemandes.

Jodl a fait partie des vingt-quatre accusés devant le tribunal militaire international de Nuremberg ; jugé coupable des quatre chefs d'accusation le 1er octobre 1946, il a été exécuté par pendaison.

[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Jodl


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Richard Jorge


Richard Sorge  (4 octobre 1895 - 7 novembre 1944), est un révolutionnaire et journaliste allemand et soviétique. En poste en Allemagne et au Japon, il est surtout connu pour son travail d'espion au Japon au service de l'URSS, avant et au début de la Seconde Guerre mondiale. Son nom de code au NKVD était « Ramsay ».


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Sorge


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Russes blancs


Les noms de Russes blancs ou de Mouvement blanc désignent la partie de la population russe n'ayant pas accepté la révolution russe, ou plus spécifiquement la prise de pouvoir par les bolcheviks, au début du XXe siècle. L'expression englobe ceux ayant lutté contre le nouveau régime lors de la guerre civile russe au sein des armées blanches mais ne désigne cependant pas de manière exclusive les personnalités militaires ; au-delà du contexte de la guerre civile, elle désigne l'ensemble des personnes ayant quitté la Russie après la révolution d'Octobre, voire après la révolution de Février. Dans la plupart des cas, l'expression Russes blancs se réfère aux opposants monarchistes à la Russie soviétique, partisans du tsar et de la Russie impériale et qu'il convient de distinguer des "réfugiés russes" partisans d'une évolution démocratique non violente. Le terme peut également désigner par extension les descendants des premiers émigrés.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Russes_blancs


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Opération Saturne


L'opération Saturne est une opération lancée par l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, de décembre 1942 à février 1943 sur le front de l'Est, qui déboucha sur des batailles au nord du Caucase et dans le bassin du Don.

Le succès de l'opération Uranus, lancée le 19 novembre 1942, permit à l'Armée rouge d'encercler dans Stalingrad 300 000 soldats de la 6e armée allemande et de la IV. Panzerzarmee du général Paulus. Afin de profiter de la situation, l'état-major soviétique lance une série d'offensives durant l'hiver sous le nom de code Saturne.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Saturne


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Général Gordov


Vassili Nikolaïevich -Gordov (30 décembre 1896 - 24 août 1950) était un officier supérieur soviétique.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Gordov


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STAVKA

La Stavka  est le quartier-général du commandant des forces armées de la Russie impériale, puis de l'Union soviétique. Le terme désigne autant le personnel que l'emplacement. Il signifiait en ancien russe « tente ». Stavka est parfois écrit de façon erronée en majuscules dans la littérature occidentale, comme un acronyme.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Stavka
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 10:53

Komsomol


Komsomol est le nom courant de l'organisation de la jeunesse communiste du Parti communiste de l'Union soviétique fondée en 1918 et disparue en 1991, après la dislocation de l'URSS.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Komsomol


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Front du Sud-Est


Le front du Sud-Est est une unité militaire soviétique de la Grande guerre patriotique.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_du_Sud-Est


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Générale Hube


Hans-Valentin Hube, né le 29 octobre 1890 à Naumbourg et mort le 21 avril 1944 près d'Obersalzberg) dans un accident d'avion, surnommé « Papa Hube » par ses hommes ou aussi « der Mensch » (l'homme), était un général allemand durant la Seconde Guerre mondiale, qualifié de « brillant et lucide ».


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Hans-Valentin_Hube


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Général von Wietersheim


Gustav Anton von Wietersheim (11 février 1884 - 25 avril 1974) était un General der Infanterie de l'armée allemande (Heer) au sein de la Wehrmacht où il servit de 1902 à 1942. Il fut le commandant du XIVe corps motorisé (renommé XIVe Panzerkorps à partir du 21 juin 1942) depuis sa création le 1er avril 1938 jusqu'au 14 septembre 1942, durant la bataille de Stalingrad où il est démis de ses fonctions par son supérieur le général Paulus.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustav_Anton_von_Wietersheim



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Lopatine


Anton Ivanovitch Lopatine est un militaire russe puis soviétique, né le 18 janvier 1897 et décédé le 9 avril 1965. Il fut un lieutenant général de l'Armée soviétique.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Lopatine


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Krylov

Nikolaï Ivanovitch Krylov, né le 29 avril 1903 dans le Gouvernement de Saratov sous Empire russe et mort le 9 février 1972 à Moscou en URSS, est un militaire soviétique. Le titre de Héros de l'Union soviétique lui est décerné à deux reprises. Membre du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique depuis 1961, il fut promu maréchal de l'Union soviétique en 1962. Il commanda les Troupes de missiles stratégiques de 1963 à 1972.

Il est le chef de l'état-major de la 62e armée de Tchouikov lors de la bataille de Stalingrad.

Dans son village natal, Vichnevskoïe dans l'actuelle oblast de Penza, un monument et une église sont érigés pour honorer sa mémoire.

[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Ivanovitch_Krylov


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Martin Fiebig

Martin Fiebig (7 mai 1891 - 23 octobre 1947) est un General der Flieger allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Durant la Bataille de Stalingrad, il est le commandant de la VIII. Fliegerkorps (un des principaux corps de la Lufftwaffe) dans le secteur de Stalingrad.

À la fin de la guerre, Fiebig est emprisonné par les yougoslaves à Belgrade et exécuté pour crimes de guerre en 1947.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Fiebig
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyLun 21 Déc - 23:49

Wolfram von Richthofen


Wolfram Freiherr von Richthofen, né le 10 octobre 1895 à Barzdorf près de Striegau (aujourd'hui Strzegom) en Silésie prussienne (dans l'actuelle Pologne) et mort le 12 juillet 1945 à Bad Ischl en Autriche, est un officier de l’armée de terre puis de l’armée de l'air allemandes. À compter de 1943, il a le grade de Generalfeldmarschall dans la Luftwaffe.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfram_von_Richthofen



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Nachthexen


Le 588e NBAP (du russe :  Notchnoï Bombardirovotchny Aviatsionny Polk ; en français : régiment de bombardiers de nuit) renommé plus tard Gv 46 NBAP « Taman » , était un régiment soviétique de bombardement nocturne durant la Seconde Guerre mondiale. Il se distinguait par le fait qu'il était exclusivement composé d'équipages féminins. Il était rattaché au groupe d'aviation no 122.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/588_NBAP


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Katiouchas

Katioucha, est le surnom donné par les Soviétiques à un lance-roquettes multiple de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs batteries de Katiouchas étaient généralement alignées, dans le but de créer un tir de barrage et de destruction très important. Leur puissance de feu était néanmoins altérée par une forte imprécision du tir.


Ce projet de batteries à fusées mobiles était baptisé « l'Erésa  » par l'état-major soviétique.
Son surnom vient de la célèbre chanson traditionnelle Katioucha , très populaire à la veille de la guerre.[…]

Les Cosaques  l'appelèrent « Maria Ivanovna  » du nom de l'épouse d'un général populaire chez eux : Golikov.

Elle était surnommée par les Allemands « orgue de Staline »  (Stalinorgel) à cause notamment du rugissement caractéristique que chaque roquette produisait lors de son tir. De plus, le fait que celles-ci soient disposées en rangée sur un châssis de camion, pouvait effectivement faire penser à un ensemble de tuyaux d'orgue .


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Katioucha


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Kourgame mamaïev


Le kourgane Mamaïev est une hauteur dominant la ville de Volgograd, autrefois Stalingrad, dans le sud de la Russie. En russe, son nom signifie « kourgane de Mamaï ».

On trouve sur cette colline un mémorial commémorant la bataille de Stalingrad. Cette bataille, probablement une des plus célèbres victoires de l’URSS sur les forces de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale, fut également l'une des plus meurtrières de l'Histoire militaire.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kourgane_Mama%C3%AFev


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Général Rodimtsev


Alexandre Ilitch Rodimtsev, né le 8 mars 1905 dans le gouvernement d'Orenbourg et décédé le 13 avril 1977, à Moscou, est un militaire soviétique. Général de division dans l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, il se distingua à la bataille de Stalingrad. Il fut récompensé à deux reprises par le titre de Héros de l'Union soviétique, en 1937 et en 1945.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Rodimtsev


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Jean Lopez

Jean Lopez, né le 11 mars 1952, est un journaliste et historien français.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lopez


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Franz Halder


Franz Ritter Halder, né le 30 juin 1884 et mort le 2 avril 1972, est un général allemand, chef d'état-major adjoint de l'Armée de terre allemande (la Heer) de 1938 à septembre 1942, date à laquelle il est destitué à la suite de fréquents désaccords avec Adolf Hitler.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_Halder


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Maison Pavlov

La maison Pavlov (russe :  dom Pavlova) est le nom d'un bâtiment fortifié tenu par les Soviétiques durant la bataille de Stalingrad du 27 septembre 1942 au 2 février 1943. Il tient son nom du sergent Yakov Pavlov qui a commandé un temps le peloton de la 13e division de la garde qui a pris et défendu le bâtiment.

La résistance de la maison Pavlov a été très utilisée par la propagande soviétique, qui a largement « enjolivé » l'Histoire.

Des références à la maison Pavlov sont faites dans plusieurs jeux vidéo.

Cette maison servit en particulier de modèle à Vassili Grossman dans son roman Vie et Destin sous le nom de maison "6 bis".

Le bâtiment donne sur la place du 9 janvier, nommé d'après le Dimanche rouge de 1905. Il perd une partie de sa structure et de sa toiture lors de bombardements.

Le 27 septembre 1942, sur l'ordre du capitaine Naumov, un groupe du 42e régiment de la 13e division de la garde, dirigé par le sergent Yakov Pavlov accompagné de 3 hommes, le caporal Glouchtchenko et les soldats Tchernogolov et Aleksandrov, est envoyé en reconnaissance dans le bâtiment. Le trouvant peu gardé, ils réussissent à en prendre le contrôle.

Le bâtiment devient un poste d'observation important pour les soviétiques car, situé à l'angle de la place du 9 janvier, il offre une vue dégagée sur trois côtés et il couvre le "dépôt de locomotives", un bâtiment qui domine la Volga, seule voie de ravitaillement pour les troupes soviétiques. Le groupe du jeune sergent Pavlov est rapidement renforcé par la section de mitrailleuses du lieutenant Afanasiev qui prend le commandement, mais le bâtiment garde le nom de la première personne à y avoir pénétré. L'immeuble est raccordé aux positions russes par une tranchée et devient un véritable bastion avec mortiers, engins antichars et mitrailleuses, protégé des mines et des barbelés, hébergeant dans les étages des observateurs d'artilleries et des snipers. Les vagues successives de soldats allemands échouent à reprendre ce fort.

Alors que les assauts allemands ont cessé, car depuis le succès de l'opération Uranus le 23 novembre ce sont les Allemands qui sont encerclés, Pavlov est blessé dans la nuit du 24 au 25 novembre lors d'une attaque contre la maison blanche, de l'autre côté de la place. C'est de là que viennent les "58 jours de résistance" de la maison Pavlov ; mais la maison sera en réalité tenue par les Soviétiques jusqu'au 10 janvier 1943, date à laquelle la 13e division de la garde est envoyée vers l'usine Octobre rouge. Quand la division revient dans le secteur à la toute fin de la bataille, le 30 janvier, les Soviétiques trouvent la maison occupée par des Allemands et les en chassent.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Pavlov



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VVS

La Force aérienne russe (en russe : Voïenno-vozdouchnye sily Rossiï), ou BBC en russe (ou VVS en français), est la force aérienne de la Fédération de Russie et auparavant de l'Union soviétique.

Elle fut constituée sous sa forme actuelle en 1930, et perdura jusqu'en 1991, année où sa majeure partie resta sous le contrôle de la Russie. Mais on peut considérer qu'elle est la descendante des Forces aériennes impériales russes formées en 1910.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_de_l%27air_russe


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Bürgerbräukeller


Le Bürgerbräukeller (en traduction littérale, la « cave à bière du citoyen ») était une brasserie allemande située à Munich où se tenaient certaines réunions du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, l'autre brasserie utilisée était la Hofbräuhaus.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%BCrgerbr%C3%A4ukeller
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyMar 22 Déc - 0:22

Général Lioudnikov


Ivan Illitch Lioudnikov   (26 septembre 1902 - 22 avril 1976) était un colonel-général soviétique.

Lioudnikov commande la 138e division d'infanterie qui se bat dans la ville de Stalingrad en octobre novembre 1942. Au maximum de l'extension allemande la division sera séparée du reste de la 62e armée, isolée dans un rectangle de 700 m sur 400 m entre l'usine Barricade et la Volga.

Du juin 1944 à mai 1947 il commande la 39e armée (Union soviétique).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Lioudnikov


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Général Voronov

Nikolaï Nikolaïevitch Voronov, né le 5 mai 1899 à Saint-Pétersbourg et décédé le 28 février 1968 à Moscou, fut un militaire soviétique, maréchal en chef de l'artillerie (1944) , promu au titre de Héros de l'Union soviétique le 7 mai 1965.

Nikolaï Voronov a été décoré de l'ordre de Lénine (à six reprises), de l'ordre de la Révolution d'Octobre, de l'ordre du Drapeau rouge (à quatre reprises), de l'ordre de Souvorov (à trois reprises), de l'ordre de l'Étoile rouge, ainsi que de cinq ordres étrangers, de nombreuses médailles et d'une arme honorifique.

Il est enterré dans la nécropole du mur du Kremlin, sur la place Rouge, à Moscou.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Voronov


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Général Pojanski


Nikolaï Mitrofanovitch Pojarski, né le 22 avril 1899 (ou le 6 mai) dans le village de Kline (oblast de Toula), décédé 12 septembre 1945, est un militaire soviétique, commandant de l'artillerie de la 8e armée de la garde, lieutenant général d'artillerie, [color:3d0e=#Héros de l'Union soviétique[/color].

Commandant de l'artillerie de la 62e armée (qui devint la 8e armée de la garde) qui défendit Stalingrad.

Nommé Héros de l'Union soviétique le 6 avril 1945 pour son action lors du passage de la Vistule.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Pojarski


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Flotille de la Volga


La Flottille de la Volga était une unité de marine fluviale de la marine soviétique durant la guerre civile russe et la Grande Guerre patriotique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Flottille_de_la_Volga



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Contre-amiral Rogatchev


Dmitri Dmitrievitch Rogatchev , né le 2 octobre 1895 et mort le 1er juin 1963, est un militaire soviétique. Il prit part à la Révolution russe et à la Seconde Guerre mondiale et fut élevé au grade de contre-amiral en 1941.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Dmitri_Rogatchev


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Vassili Grigorievitch Zaïtsev



Vassili Grigorievitch Zaïtsev (né le 23 mars 1915 à Ieleniskoï et mort le 15 décembre 1991 à Kiev) est un tireur d'élite soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale qui tua 225 soldats et officiers de la Wehrmacht et de ses alliés entre le 10 novembre et le 17 décembre 1942 pendant la bataille de Stalingrad.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Grigorievitch_Za%C3%AFtsev




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Opération Mars


La seconde offensive de Rjev-Sytchiovka ou opération Mars est une offensive stratégique lancée par les forces soviétiques contre les troupes allemandes durant la ○1color=#afeeee]Seconde Guerre mondiale
. Elle se déroula entre le 25 novembre et le 20 décembre 1942 dans un saillant à proximité de Moscou.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Mars


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Opération Jupiter


L'opération Jupiter est le nom donné à une offensive militaire britannique de la bataille de Normandie qui eut lieu les 10 et 11 juillet 1944 au niveau de la cote 112 (en anglais : Hill 112). Ce point géographique est en fait une petite hauteur, à  approximativement 10 km au sud-ouest de Caen, près d'Esquay-Notre-Dame, juste au-dessus d'une jonction routière (D8).


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Jupiter


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Maskirovka


La○1color=#ff866a] Maskirovka[/color] (en russe : Маскировка, littéralement : camouflage) est l'art russe de la désinformation militaire.

Elle ne recouvre aucune pratique spécifiquement russe mais trouve son originalité dans l'appréhension des techniques de désinformation comme un tout, depuis le simple camouflage à l'échelon individuel jusqu'au niveau stratégique.

On parle habituellement de Maskirovka pour un certain nombre de batailles menées pendant la Seconde Guerre mondiale, les plus connues étant Rjev-Vyazma, Stalingrad, Koursk et l'opération Bagration.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Maskirovka
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille de Stalingrad   Article annexe : Bataille de Stalingrad EmptyMar 22 Déc - 0:57

Reinhard Gehlen


Reinhard Gehlen (né le 3 avril 1902 à Erfurt en province de Saxe - mort le 8 juin 1979 à Berg) est un officier allemand de la Wehrmacht sous le Troisième Reich. En 1944, chef du service des renseignements à l'Est récemment promu Generalmajor, hostile aux choix stratégiques de Hitler, il fut proche des conspirateurs de juillet.

Il a collaboré avec les États-Unis après la guerre. En outre, il fut le fondateur et le chef du BND, les services de renseignements ouest-allemands, et ce jusqu'en 1968.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Gehlen



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Général Heim


Ferdinand Karl Theodor Heim, né le 27 février 1895 à Reutlingen en royaume de Wurtemberg et mort le 14 novembre 1977 à Ulm en royaume de Wurtemberg, est un Generalleutnant allemand qui a servi au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Heim


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Son quartier général

La Wolfsschanze (en français : «la Tanière du Loup » ) était le nom de code désignant le principal Quartier général d’Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était situé dans les bois près du hameau de Forst Görlitz (aujourd'hui Gierłoż), non loin de Rastenburg (alors en Prusse-Orientale, désormais Kętrzyn en Pologne).

Il consistait en un ensemble de blockhaus et de maisons en rondins aux toits recouverts d'herbe situés dans une épaisse forêt, le tout protégé par plusieurs cercles de fils de fer barbelés, de champs de mines et de positions défensives. Il était desservi par un aérodrome situé dans le voisinage.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfsschanze


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Poche de Demiansk


La poche de Demiansk est un combat d’encerclement des forces allemandes par l'Armée rouge qui s’est déroulé, autour de la ville de Demiansk située au sud de Léningrad, du 8 février au 1er mai 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Poche_de_Demiansk


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Groupe d’armées Don


Le groupe d'armées Don (en allemand : Heeresgruppe Don) est un regroupement d'armées allemandes et roumaines de la Wehrmacht durant la Seconde Guerre mondiale.

Le groupe d'armées du Don a été créé le 22 novembre 1942 à partir de l’État-Major de la 11e armée à la suite de l'encerclement des forces de l'Axe à Stalingrad. Le groupe d'armées n'a duré que jusqu'en février 1943, lorsqu'il fut renommé groupe d'armées Sud.

Il a été créé pour tenir la jonction entre le groupe d'armées A et le groupe d'armées B.

Il se composait de la 6e armée qui regroupait toutes les unités prises dans la poche de Stalingrad, et du nord au sud du front défendu, du détachement d'armée Hollidt, de la 3e Armée roumaine et de la 4e Armée de Panzers, cette dernière subordonnant la 4e Armée roumaine.

Par la suite, le regroupement d'armée se vit rattacher en janvier 1943 le détachement d'armée Fretter-Pico à l'ouest du détachement d'armée Hollidt, puis récupéra la 1. Panzer-Armee vers la fin janvier 1943 alors qu'elle évacue le Caucase, et est envoyée sur l'aile ouest du groupe d'armées. Le 2 février 1943 les derniers éléments existants encore à Stalingrad déposent les armes, mettant fin à l'existence de la 6e armée.

Le rôle du groupe d'armée a été l'attaque des forces soviétiques pour mettre un terme au siège de Stalingrad et de reprendre les positions occupées (opération Wintergewitter). Après l'échec de cette opération et le déclenchement de l'opération Petite Saturne soviétique, le groupe d'armées Don retraite vers l'Ukraine, étant pressée sur son front et menacée sur ses arrières par l'effondrement du groupe d'armées B sur le Don, mais devant permettre le repli des unités du groupe d'armées A dans le Caucase.


Au moment de sa redésignation, le groupe d'armées est passé à l'ouest du Mious et son aile ouest est débordée par les forces soviétiques qui cherchent à atteindre le Dniepr à Zaporojié et Dnipropetrovsk, sur le point de couper le ravitaillement du groupe d'armées. La 4. Panzer-Armee, libérée par le repli sur le Mious, y est envoyé par le chef du groupe d'armées qui prépare une contre offensive.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27arm%C3%A9es_Don



Article annexe : Bataille de Stalingrad 6YzrIb-barre-D


Détachement de l’armée Hallidt


L'Armee-Abteilung Hollidt (en français : Détachement d'armée Hollidt) est un détachement d'armée allemand de la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale, formé le 23 novembre 1942 pendant la bataille de Stalingrad et nommée d'après son chef, Karl-Adolf Hollidt. Le 6 mars 1943 la nouvelle 6. Armee est formée à partir de cette unité.

Formée sur le nord est de la boucle du Don, l'unité fait partie de la Heeresgruppe Don (regroupée dans la Heeresgruppe Süd en février 1943) pour résister à l'offensive d'hiver soviétique et colmater les brèches formées par l'opération Uranus puis l'opération Saturne. L'Armee-Abteilung Hollidt protège notamment le passage stratégique de Rostov, qui permet d'évacuer du Caucase le groupe d'armées A. Après la chute de la ville, en février 1943, il établit des positions défensives sur le Mious, qu'il tient jusqu'à sa transformation en 6. Armee.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9tachement_d%27arm%C3%A9e_Hollidt


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Opération Petit Saturne


L'opération Saturne est une opération lancée par l'Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, de décembre 1942 à février 1943 sur le front de l'Est, qui déboucha sur des batailles au nord du Caucase et dans le bassin du Don.

Le succès de l'opération Uranus, lancée le 19 novembre 1942, permit à l'Armée rouge d'encercler dans Stalingrad 300 000 soldats de la 6e armée allemande et de la IV. Panzerzarmee du général Paulus. Afin de profiter de la situation, l'état-major soviétique lance une série d'offensives durant l'hiver sous le nom de code Saturne.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Saturne


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Front du Sud

Le front du Sud est une unité militaire de l'Armée rouge puis de l'Armée soviétique, un « front » correspondant à un groupe d'armées dans les autres forces armées.

Il a été créé successivement cinq fois : les deux premiers pendant la guerre civile russe, d'abord du 11 septembre 1918 au 10 janvier 1920, ensuite du 21 septembre au 10 décembre 1920 ; les deux suivants pendant la Grande Guerre patriotique, le troisième du 25 juin 1941 jusqu'au 28 juillet 1942, puis le quatrième du 31 décembre 1942 au 20 octobre 1943 ; le cinquième lors de l'invasion de la Tchécoslovaquie en 1968.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_du_Sud


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Bund Deutscher Offiziere


La Bund Deutscher Offiziere (en français, Association des officiers allemands) est fondée le 12 septembre 1943 par 95 officiers allemands dans le camp de prisonniers de Lunjowo, près de Moscou. Peu de temps après sa création, la Bund fusionne avec le Nationalkomitee Freies Deutschland.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bund_Deutscher_Offiziere


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Walther von Seydlitz-Kurzbach



Walther von Seydlitz-Kurzbach, né le 22 août 1888 à Hambourg et mort le 28 avril 1976 à Brême, était un lieutenant allemand durant la Première Guerre mondiale puis un General der Artillerie au cours de la Seconde Guerre mondiale. Fait prisonnier après la défaite de Stalingrad, il collabore entre 1943 et 1945 avec le pouvoir soviétique pour inciter les soldats allemands prisonniers à créer une armée de libération antinazie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walther_von_Seydlitz-Kurzbach


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Les résistants allemands au nazisme


La résistance allemande au nazisme (1933-1945), longtemps méconnue hors d'Allemagne, s'est manifestée sous diverses formes, en provenance de tous les milieux politiques, sociaux et confessionnels, quoique les communistes aient organisé les groupes de résistance actifs les plus importants.

On distingue plusieurs formes de résistance au nazisme à l'intérieur de l'Allemagne même et des territoires annexés. Ses éléments les plus connus, bien que d'importance numérique très différentes, sont l'organisation communiste Orchestre rouge, le groupe d'étudiants chrétiens de La Rose blanche à Munich, ou le regroupement très informel des groupes de la Rose blanche de Hambourg, et la résistance militaire.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9sistance_allemande_au_nazisme


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La Rose Blanche



La Rose blanche (en allemand Die Weiße Rose) est le nom d'un groupe de résistants allemands, fondé en juin 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, et composé de quelques étudiants et de leurs proches. Ce nom aurait été choisi par Hans Scholl en référence à la romance de Clemens Brentano (Les Romances du Rosaire, 1852), ou au roman de B. Traven La Rose blanche (1929). Ce groupe a été arrêté en février 1943 par la Gestapo et ses membres ont été exécutés.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rose_blanche


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Attentats contre Hitler


Le complot du 20 juillet 1944 est une tentative d'assassinat visant Adolf Hitler, planifiée par des conjurés civils et militaires souhaitant le renversement du régime nazi afin de pouvoir négocier la fin de la Seconde Guerre mondiale avec les puissances alliées.

La tentative d'assassinat et de putsch, qui fait suite à de nombreux projets antérieurs dont les premiers remontent à 1938, comprend deux étapes étroitement imbriquées : la première phase consiste en l’assassinat d’Adolf Hitler, la seconde en la prise du pouvoir et la mise en place d’un nouveau régime, en détournant de son objectif un plan d’urgence établi par les nazis — l'opération Walkyrie — prévu pour permettre à l’armée de réprimer une insurrection.

La première phase du complot échoue : la bombe déposée par le colonel Claus von Stauffenberg dans une des salles de la Wolfsschanze explose, mais Hitler n'est que légèrement blessé. L’incertitude sur le sort de Hitler et l’impréparation des conjurés retardent en outre le lancement du coup d'État. Ce retard et l’annonce de la survie de Hitler permettent aux partisans du Führer de faire échouer le coup d'État, qui ne reçoit quasiment aucun soutien de la part de la population civile ou de l'immense majorité des militaires.

L’échec de la conjuration est suivi par une répression particulièrement féroce. Plusieurs dizaines de participants au complot sont jugés par le Tribunal du peuple présidé par Roland Freisler et condamnés à mort. Cet échec accroît les rôles de Heinrich Himmler, Martin Bormann et Joseph Goebbels au sein du régime et renforce la méfiance de Hitler à l’égard du corps des officiers de la Wehrmacht, au profit de la SS.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Complot_du_20_juillet_1944#Ant%C3%A9c%C3%A9dents


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Henning von Tresckow


Henning von Tresckow est un Generalmajor allemand, né le 10 janvier 1901 à Magdebourg et mort le 21 juillet 1944 à Ostrow, près de Białystok en Pologne. Pendant la Seconde Guerre mondiale[/color], il devient un opposant à Adolf Hitler et est l’un des principaux organisateurs de l’attentat du 20 juillet 1944 qui a failli coûter la vie au dictateur.


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