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 Article annexe : Armistice du 22 juin 1940

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMar 29 Déc - 4:56

Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 KHfUKb-armistice-22-juin-1940




L’armistice du 22 juin 1940 est une convention  signée en forêt de Compiègne  entre le représentant du Troisième Reich  allemand et celui du gouvernement français  de Philippe Pétain  afin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre  de la France envers l'Allemagne le 3 septembre 1939 , marquées notamment par la bataille de France  déclenchée le 10 mai 1940 .

L'armistice  est signé en violation de l'engagement interallié du 28 mars 1940  à ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi, et il établit les conditions de l'occupation partielle de la France par l'Allemagne , le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l'Allemagne. Du point de vue territorial, il résulte de la convention (en particulier en ses articles 2 et 3) que la France métropolitaine  est divisée en deux parties par une ligne de démarcation , la zone occupée  par l'Armée allemande  et la zone dite « libre » . Un nouveau régime sera instauré en juillet 1940 en France  : le Régime de Vichy . En France d'outre-mer , si une majorité des territoires l'acceptent, l'armistice ne sera en revanche jamais reconnu par Félix Éboué  qui choisit de continuer le combat et place directement le Territoire du Tchad  sous le contrôle de la France libre  donnant à celle-ci les attributs légaux d'un État souverain.

Dans la nouvelle Europe sous domination nazie , la souveraineté française est reconnue sur l'ensemble du territoire, y compris dans l'Empire colonial . Dans la zone occupée, on distingue deux types de territoire dans la zone interdite  : la zone du Nord-Est, comprenant notamment le Nord (deux départements, le Nord  et le Pas-de-Calais ) rattaché au gouvernorat militaire allemand en Belgique , la « zone réservée » de l'est, ou encore les territoires annexés de l'Alsace  et de la Moselle , ainsi que la zone côtière le long des côtes de la Manche  et de l'Atlantique . Dans le sud de la France, l'Italie reçoit également une petite zone d'occupation.

L'entrée en application de cet armistice ne doit se faire qu'après la signature de celui entre l'Italie et la France , signé le 24 juin à 18 h 35. Le cessez-le-feu entre en vigueur six heures après, soit à 0 h 35 le 25 juin 1940.







Annonce de l’armistice
Les délégations
La discussion des clauses
Les motivations d’Hitler
Les conditions
La question de la flotte française
Les enregistrements sonores des discusions
L’armistice du 24 juin avec l’Italie






Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 MHfUKb-wagon-de-larmistice
Le 21 juin 1940, après avoir abattu un mur du musée abritant le wagon de l'Armistice depuis 1927, les soldats allemands extraient la voiture pour l'amener à son emplacement du 11 novembre 1918, en prévision du passage de Hitler.




https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_du_22_juin_1940
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MessageSujet: Re: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMar 29 Déc - 7:26

Annonce de l’armistice


Après l'enfoncement de plusieurs lignes de défense françaises vers le 10 juin 1940, la défaite française dans la bataille de France apparaît inéluctable. Dans ces conditions, le maréchal Pétain, nouveau chef du gouvernement français, s'exprime dans un discours radiophonique à 12 h 30 le 17 juin depuis Bordeaux où il annonce qu'il faut cesser le combat : « C'est le cœur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut cesser le combat » ; il indique également qu'il recherche avec l'adversaire « les moyens de mettre un terme aux hostilités » . Immédiatement, cet appel est largement relayé par les Allemands pour que les troupes françaises déposent les armes sans combattre.

Néanmoins, dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin atténue les mots du maréchal et indique :


« […] Voilà pourquoi le gouvernement présidé par le maréchal Pétain a dû demander à l'ennemi quelles seraient ses conditions de paix. Mais il n'a pas pour autant abandonné la lutte, ni déposé les armes. Comme l'a dit ce matin le maréchal Pétain, le pays est prêt à rechercher dans l'honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités. II n'est pas prêt, et ne sera jamais prêt à accepter des conditions déshonorantes, à abandonner la liberté spirituelle de notre peuple, à trahir l'âme de la France. […] »




Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 MHfUKb-hitler-main-au-cote-devant-statue-de-foch
Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et de ses généraux, regardant la statue du maréchal Foch avant d’entrer dans la voiture pour le début des négociations de l'armistice, signé le lendemain en son absence.



Dès le lendemain depuis Londres, le sous-secrétaire d'État à la Défense et à la Guerre, le général de Gaulle lance son appel du 18 Juin sur les ondes de le BBC, reprochant à Pétain le principe même de l'armistice et invitant les Français à résister à l'ennemi, mais il n'est que peu entendu dans la Métropole :

« […] Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des États-Unis. […] »


Néanmoins, les négociations s'engagent et une rencontre formelle est organisée dans la forêt de Compiègne, à l'endroit imposé par Hitler.



Les délégations


Adolf Hitler exige que l'armistice soit signé au même endroit que l'armistice de 1918, dans la clairière de Rethondes, près de Compiègne dans le département de l'Oise. Il fait sortir le wagon de l'Armistice, qui avait servi à signer celui de 1918, du bâtiment qui l'abrite, et le fait placer à une centaine de mètres de là, à l'emplacement exact où il se trouvait le 11 novembre 1918, afin d'y organiser la cérémonie de revanche sur la Première Guerre mondiale (le wagon va ensuite être convoyé à Berlin). Le 21 juin, lors de la journée inaugurale des négociations, les Allemands sont représentés par Adolf Hitler en personne et le général Wilhelm Keitel, chargé des négociations en tant que chef du Haut Commandement de l'armée allemande.

Plusieurs hauts dignitaires de l'Armée allemande et du régime nazi assistent à la cérémonie : Rudolf Hess, Hermann Göring, Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, l'amiral Raeder, commandant en chef de la Kriegsmarine et le général von Brauchitsch, commandant en chef de la Heer, l'Armée de terre allemande.


Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 KHfUKb-21-juin-ribbentrop-keitel-and-Co
Le 21 juin, Ribbentrop, Keitel (de profil), Göring, Hess, Hitler, Raeder (caché par Hitler) et Brauchitsch, devant le wagon de l'Armistice.



La délégation française est présidée par le général Huntziger et comprend le général d'aviation Bergeret, le vice-amiral Le Luc et l'ambassadeur Léon Noël.



Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 MHfUKb-keitel-a-gauche-devant-wagon-de-l-armistice
Keitel (à gauche) devant le wagon de l'Armistice.


Après la cérémonie militaire, les délégations prennent place dans la voiture et Hitler donne la parole à Keitel qui prononce un discours. Puis le texte des conditions d'armistice est remis aux Français et les Allemands, à l'exception de Keitel et de l'interprète Schmidt, quittent les lieux. Le général Jodl rejoint alors les délégués avec quelques officiers.




La discussion des clauses


Avant son départ pour Rethondes, le général Huntziger, chef de la délégation française, est reçu par Pétain en présence de membres du gouvernement : le nouveau ministre de la Défense, le général Weygand et le ministre des Affaires étrangères, Paul Baudouin ; au cours de cet entretien, le chef du Gouvernement fait part de ses « instructions formelles » qui sont de « […] rompre immédiatement la négociation si l'Allemagne exige premièrement la remise totale ou partielle de la flotte, deuxièmement l'occupation de la métropole, ou troisièmement l'occupation d'une partie quelconque de l'empire colonial. »




Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 MHfUKb-siganture-de-lar-mistice
Signature de l'armistice. À gauche le général Keitel, à droite, la délégation française avec le général Huntziger entouré du général d'aviation Bergeret et du vice-amiral Le Luc (de profil, à droite).


Parallèlement, les services du ministère des Affaires étrangères rédigent une note : « Liste succincte des concessions qui ne pourraient être faites sans porter atteinte à l'honneur» ; aux trois points indiqués par Pétain, s'ajoutent la livraison de l'aviation et la sauvegarde des institutions de la France et sur l'intégrité du territoire il est précisé que cela concerne particulièrement l'Alsace-Lorraine et la Corse.




Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 LHfUKb-general-huntziger
Le général Huntziger signe l'armistice pour la France.



Ayant pris connaissance des conditions d'armistice édictées par les Allemands, Huntziger en rend compte à Weygand, le 21 juin à 20 h, au cours d'un long entretien téléphonique — conversation écoutée par les Allemands — où il dicte le texte intégral de la convention, aussitôt transmise au Conseil de ministres réuni à Bordeaux.

La délégation française considère que les conditions qui sont imposées à la France par l'Allemagne, bien que dures, sont toutefois acceptables car elle garde sa flotte et ses colonies — conformément aux souhaits de Pétain — et n'est pas entièrement occupée. En fait, au moment de la signature de l'armistice, les Allemands n'exigent aucune des trois conditions qui, selon les instructions de Pétain, auraient été susceptibles de provoquer la rupture des négociations : « En effet, le territoire ne serait pas occupé dans sa totalité puisqu'une ligne de démarcation définirait la délimitation de la zone sous contrôle allemand […]. Mais au cours des négociations, cette ligne ne fut pas présentée comme intangible […]. » . La flotte serait simplement désarmée et la question de l'Empire ne fut pas l'objet de ces négociations.


Lors des pourparlers qui se déroulent toute la journée du 22, entrecoupés de nouvelles communications téléphoniques entre Huntziger et Weygand, la délégation française obtient néanmoins deux modifications : l'article 5 sur la livraison des avions militaires et l'article 17 sur les transferts de valeurs et de stocks, sont amendés. Les Allemands refusent toute autre concession, en dépit des protestations françaises, en particulier sur l'article 19 concernant le droit d'asile et sur l'Italie (la France n'ayant pas été vaincue [color:676c=#faf0 5]dans les Alpes). À la suite de l'ultimatum du général Keitel, chef de la délégation allemande, Huntziger reçoit l'ordre depuis Bordeaux de signer l'armistice.

Après ces deux jours de discussion, l'armistice est donc signé le 22 juin à 18 h 36 par les généraux Keitel et Huntziger.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMar 29 Déc - 7:32

Les motivations d’Hitler


Les conditions  de l'armistice sont motivées par les préoccupations d'Adolf Hitler à cette époque : il faut bien sûr empêcher de façon durable que la France ne redevienne une grande puissance militaire, mais à court terme, il faut veiller à ce que sa flotte et l'aviation ne rejoignent pas le Royaume-Uni, qui reste le dernier pays à vaincre ou à séduire, car un accord de paix avec le Royaume-Uni reste souhaité en cette fin du mois de juin.


Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 NHfUKb-williamn-L-Shirer
Le correspondant de guerre de CBS, William L. Shirer (à gauche sur le banc), frappant le texte d'un reportage sur la négociation ou la signature de l’armistice. Le bâtiment à l'arrière-plan est le musée dans lequel se trouvait le wagon de 1918, avant que sa sortie en plein air n’en soit demandée par Hitler pour abriter les négociations et la signature du nouvel armistice.



Enfin, il ne faut froisser ni l'allié italien, ni le potentiel allié espagnol.  Hitler a rencontré Mussolini le 18 juin à Munich pour le convaincre de s'en tenir à ses vues : le Duce voulait s'emparer de la flotte et de l'aviation françaises, occuper la France jusqu'au Rhône, annexer Nice, la Savoie, la Corse, la Tunisie, la Côte française des Somalis, les villes d'Alger, d'Oran et de Casablanca, ce qui n'entrait pas dans les plans de Hitler qui considérait ces prétentions démesurées et de nature à compromettre la signature de l'armistice. Ce sont toutes ces considérations complexes qui vont déterminer le contenu de la convention d’armistice.



Les conditions


La convention est un texte bref de vingt-quatre articles, qui contient notamment les clauses suivantes :

Les prisonniers de guerre (plus de 1,5 million d'hommes) restent en captivité jusqu'à la signature d'un accord de paix ;
La moitié nord, ainsi que la côte atlantique, passent sous occupation allemande : c'est la zone occupée, qui couvre à peu près les trois cinquièmes du territoire. Le reste constitue la « zone libre », c'est-à-dire non occupée, regroupée essentiellement au sud de la Loire. Les deux zones sont séparées par la ligne de démarcation ;
la France doit pourvoir à l'entretien de l'armée d'occupation. Il s'avéra que le montant de ces indemnités allait être fixé de façon quasi-discrétionnaire par les Allemands, et leur montant s'élèvera, en moyenne, à 400 millions de francs par jour ;
dans la zone libre, l'Armée française est limitée à 100 000 hommes et les troupes sont désarmées ;
la souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée, l'Alsace et le département de la Moselle, mais dans la zone occupée, il est stipulé que l'Allemagne exerce « les droits de la puissance occupante » , ce qui implique que l'administration collabore avec elle d'une « manière correcte » ;
l'Empire colonial français reste également sous l'autorité du Gouvernement français ;
les bâtiments de guerre rejoignent leur port d'attache du temps de paix, comme Cherbourg, Brest et  Lorient qui se trouvaient en zone occupée (« La désignation de ces ports sera faite d'après les ports d'attache des navires en temps de paix » ) ;
la France doit livrer les réfugiés politiques allemands ou autrichiens présents sur son sol.

La dernière condition (L’article 19 : « Le gouvernement français est tenu de livrer sur demande tous les ressortissants désignés par le gouvernement du Reich. » ) est généralement considérée comme « contraire à l'honneur » , en tout premier lieu par la délégation française à Rethondes


Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 LHfUKb-carte-france-decoupee-en-differentes-zones
La France coupée en différentes zones : zone libre, zone occupée, départements de l'Est annexés au Reich et départements du Nord rattachés au commandement militaire de Bruxelles.



La question de la flotte française


Le choix de Hitler de laisser à la France vaincue sa souveraineté et son empire peut paraître aujourd'hui surprenant. À l'époque, dans une lettre au Duce et lors de la réunion du 18 juin à Munich, Hitler a justifié ce choix (ainsi que celui de maintenir une zone non occupée) par le souci de ne pas pousser la France et sa puissante flotte à continuer la guerre à partir de ses colonies. La Marine allemande n'était pas en mesure de conquérir le vaste empire colonial outre-Méditerranée, et l'envoi de troupes dans des contrées éloignées n'entrait pas dans la stratégie de Hitler. Dans les faits, à l'exception de l'Afrique-Équatoriale française et de la Nouvelle-Calédonie, les colonies françaises ne se rallient ni à de Gaulle ni aux Alliés dans les mois qui suivent l'armistice, malgré la bataille de Dakar.



Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 LHfUKb-drapeau-nazis-sur-le-monument-alsaciens-lorrains
Désormais aux couleurs du IIIe Reich, le « monument aux Alsaciens-Lorrains » à la gloire des libérateurs de 1918, détruit comme l'ensemble du site (sauf la statue de Foch) peu après la signature de l’armistice.



De son côté, Churchill, face au risque insupportable de voir la flotte française rejoindre ses ports d'attache maintenant occupés par l'ennemi conformément aux conventions d'armistice, envoie le 3 juillet 1940 une force navale britannique, commandée par l'amiral Somerville, sommer l'escadre française de Mers el-Kébir de se joindre à elle, de se saborder, ou de rejoindre les Antilles françaises. L'amiral français Gensoul, en l'absence de tout moyen d’établir le contact avec le gouvernement français, est contraint pour l'honneur de sa patrie de rejeter l'ultimatum. Il s'ensuit un combat naval, au cours duquel le courage de la flotte française qui se bat dans une position bien délicate permet à quelques navires de s’échapper malgré de grosses pertes : le cuirassé Bretagne est coulé ; un second, le Provence, ainsi que le croiseur de bataille Dunkerque et le contre-torpilleur Mogador, sont mis hors de combat ; le tout cause la mort de 1 297 marins français.


L'amiral Darlan avait, par avance, refusé de diriger vers les ports occupés les unités qui y avaient leur base. Il ordonna à la totalité de la flotte de se replier en Afrique du Nord. L'attaque de Mers el-Kébir l'incita à la baser à Toulon dès la fin de l'année 1940.



Les enregistrements sonores des discussions


Dans l'incertitude de leur issue, les conversations et discussions entre les membres des deux délégations, et celles entre les membres de la délégation française et le gouvernement Philippe Pétain, furent enregistrées par les Allemands à l'insu des Français. À l'occasion de la découverte par le collectionneur Bruno Ledoux de l'unique copie qui fut, à la suite de la signature de l'Armistice et du début de la Collaboration, remise au maréchal Pétain, inconnue des historiens, France Télévision en diffuse de larges parties en février 2019. De courts extraits provenant de la copie des enregistrements originaux allemands, détenue aux Archives fédérales, en avaient auparavant été diffusés par Philippe Alfonsi sur Europe 1 dans les années 70 puis sur France Inter en 1990. Le document sonore retrouvé par Bruno Ledoux, comprenant, sous la forme de 45 disques 78 tours en aluminium une face, de plus de 3 heures, à en tête Présidence du Conseil, Administration de la Radiodiffusion nationale, Centre des enregistrements, et comportant les inscriptions manuscrites allemandes 22 juin 1940, Tag.2, Verhandlüng, Compiègne, contenant l'intégralité des discussions qui se sont tenues dans le wagon le 22 juin, sera offert par Bruno Ledoux à la France pour être conservé aux Archives Nationales.




L’armistice du 24 juin avec l’Italie


Le règlement du conflit avec l'Italie fasciste fait l'objet d'un autre armistice signé le 24 juin 1940.

L'Italie, bien que revendiquant, entre autres, l'ancien comté de Nice et la Savoie, dont elle n'est pas parvenue à s'emparer, doit se contenter de la zone d'occupation de Menton (Alpes-Maritimes). Les autres territoires revendiqués, depuis la frontière franco-italienne jusqu'au Rhône ainsi que la Corse, ne seront occupés par l'Armée italienne qu'ultérieurement, le 11 novembre 1942, lors de l'invasion de la zone antérieurement non occupée.



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MessageSujet: Re: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMer 30 Déc - 10:08

Philippe Pétain



Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.

Militaire de carrière s'étant démarqué à l'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive à outrance, il est sur le point de terminer son parcours comme colonel lorsque la Grande Guerre éclate, en 1914. Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la
bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917. Remplaçant Nivelle en mai 1917, il reste commandant en chef des forces françaises jusqu'à la fin de la guerre, bien que placé sous les ordres de son rival Ferdinand Foch nommé généralissisme des troupes alliées après la rupture du front le 28 mars 1918.

Auréolé d'un immense prestige au lendemain de la guerre, il est le chef de l'armée d'après guerre. En 1925, il commande personnellement les forces françaises combattant aux côtés de l'Espagne dans la guerre du Rif, remplaçant le maréchal Lyautey. Devenu académicien en 1929, il occupe les fonctions de ministre de la Guerre de février à novembre 1934, puis est nommé ambassadeur en Espagne en 1939, alors que le pays est dirigé par le général Franco.


Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.


Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain


Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 6YzrIb-barre-D


France métropolitaine


La France métropolitaine, également appelée la Métropole, la France hexagonale ou, selon le droit international public, le territoire européen de la France, désigne la partie de la République française localisée en Europe. Elle comprend son territoire continental et les îles proches de l'océan Atlantique, de la Manche et de la mer Méditerranée, comme la Corse. La France métropolitaine se différencie ainsi de la France d'outre-mer, c'est-à-dire les parties de la République française précisément situées en dehors du continent européen. Cette distinction est plus géographique que législative, ainsi cinq des territoires français situés outre-mer (la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion et Mayotte) disposent des statuts de régions et départements au même titre que les territoires métropolitains.

Les termes « Métropole » ou « France métropolitaine » sont davantage utilisés en France et dans les
pays francophones comme la Belgique et la Suisse, tandis qu'en droit européen et international, on utilise l’expression « Territoire européen de la France », en particulier pour désigner le territoire de la France inclus dans l'espace Schengen. La partie continentale de la France métropolitaine est appelée couramment l'Hexagone.


[…]




https://fr.wikipedia.org/wiki/France_m%C3%A9tropolitaine

Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 6YzrIb-barre-D

Régime de Vichy



Le nom de régime de Vichy désigne le régime politique dirigé par Philippe Pétain, qui assure le gouvernement de la France au cours de la Seconde Guerre mondiale, du 10 juillet 1940 au 20 août 1944 durant l’occupation du pays par le Troisième Reich. Le régime est ainsi dénommé car le gouvernement siégeait à Vichy, situé en zone libre.

Après le
vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, par l’Assemblée nationale (réunion de la Chambre des députés et du Sénat), la mention « République française » disparaît des actes officiels ; le régimeest dès lors désigné sous le nom d’« État français » . Du fait de son aspect particulier dans l’histoire de France, de son absence de légitimité et du caractère générique de son nom officiel, le régime est le plus souvent désigné sous les appellations « régime de Vichy », « gouvernement de Vichy », « France de Vichy » ou simplement par métonymie « Vichy » .

Les Allemands, qui occupent d’abord le Nord et l’Ouest du territoire national et, à partir du 11 novembre 1942, avec les Italiens, la métropole tout entière, laissent l’administration française sous l’autorité d’un gouvernement français installé à Vichy, dans le sud-est de l'Allier, et dirigé par Pétain. Nommé le 17 juin 1940, en pleine débâcle, président du Conseil par le président Albert Lebrun, Pétain se substitue en juillet 1940 au président de la République, qui, bien que n'ayant pas démissionné de son mandat, se retire de la fonction, Pétain se nommant lui-même « chef de l’État français », puis met en œuvre une politique de collaboration avec les nazis et instaure des lois antisémites.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, cette collaboration prend plusieurs formes : coopération économique, arrestations de résistants, de francs-maçons, et d'opposants politiques (dont les communistes), rafles de Juifs étrangers, réfugiés en France avec la montée du nazisme dans les années 1930, sur le territoire métropolitain, remis aux Allemands et déportés. Sur le plan militaire, le régime n’est pas un allié officiel du Troisième Reich mais le sixième gouvernement Laval reconnaît la Légion des volontaires français (LVF) comme une association d’utilité publique et contribue aussi à l’effort de guerre allemand au moyen de la collaboration de son industrie militaire. Il fournit en outre à l’occupant une force armée supplétive de répression en métropole, avec la Milice française, responsable d'exactions meurtrières sur tout le territoire. Au regard du peu de troupes d'occupation allemandes réparties sur un territoire aussi grand que la France, l'ordre nazi n'aurait pu s'exercer sans la totale implication de toute la machine étatique, policière et administrative française alors sous les ordres du régime de Vichy, ce qui reste un exemple unique dans les pays d'Europe occupés.

Considérant que la République française n’a jamais cessé d’exister, le général de Gaulle déclare le régime de Vichy « illégitime, nul et non avenu » à la Libération à l'été 1944. La responsabilité de l'État français dans la persécution et la déportation des Juifs durant l'occupation n'est reconnue qu'en 1995 par Jacques Chirac.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gime_de_Vichy

Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 6YzrIb-barre-D


France d’outre-mer


La France d'outre-mer ou les Outre-mer ou encore les outre-mers comprend les territoires de la République française éloignés de la France métropolitaine, située sur le continent européen. On parle également de DROM-COM (départements et régions d'outre-mer et collectivités d'outre-mer) ou encore de DOM-TOM (départements d'outre-mer et territoires d'outre-mer).

Issus des anciens
empires coloniaux français (XVIe – XVIIIe siècles et XIXe – XXe siècles), ces territoires sont situés en Amérique, Océanie, dans l'océan Indien et en Antarctique et sont soumis à des régimes administratifs et juridiques très différents.

Avec une superficie terrestre de 120 369 km2 (ou 552 528 km2 en incluant la Terre Adélie) et une population supérieure à 2,8 millions d'habitants en 2019, l'outre-mer représente 17,9 % du territoire terrestre et 4 % de la population de la France.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/France_d%27outre-mer



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Félix Ebouré


Félix Éboué, né le 26 décembre 1884 à Cayenne (Guyane) et mort le 17 mai 1944 au Caire, est un administrateur colonial, résistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français. Humaniste, franc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu'en septembre 1939. Sitôt la France hexagonale occupée par les armées du IIIe Reich, étant le gouverneur du Tchad, alors possession coloniale française, il range le territoire du côté de la France libre dès qu'il entend l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d'un État souverain et devient, suivant la volonté du général de Gaulle, le troisième Compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_%C3%89bou%C3%A9


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France libre


La France libre est le régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son appel du 18 juin 1940. La veille, le lundi 17 juin, face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République avait appelé l’armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui les signèrent cinq jours plus tard, le samedi 22 juin.

Quelques semaines plus tard, le lundif0e36b] 10 juillet, l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).


Ce même mardi, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).


Le
13 juillet 1942, la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'adhésion de la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance ».

Le
3 juin 1943, la France libre (France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de Libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de cette Assemblée se tient au palais Carnot d’Alger le 3 novembre 1943. La même année, le[colr=#d0c07a] 1er août 1943
, les Forces françaises libres (FFL) devinrent l'Armée française de la Libération.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/France_libre
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MessageSujet: Re: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMer 30 Déc - 15:29

Bataille de France


La bataille de France ou campagne de France désigne l'invasion des Pays-Bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France, par les forces du Troisième Reich, pendant la Seconde Guerre mondiale. L'offensive débute le 10 mai 1940, mettant fin à la « drôle de guerre ». Après la percée allemande de Sedan et une succession de reculs des armées britannique, française et belge, ponctuées par les batailles de la Dyle, de Gembloux, de Hannut, de la Lys et de Dunkerque, elle se termine par la retraite des troupes britanniques et la demande d'armistice du gouvernement français, qui est signé le 22 juin, les militaires ayant refusé la capitulation.

Le territoire des quatre pays est alors occupé militairement selon différentes modalités : en France, une
zone occupée par le Troisième Reich au Nord et à l'Ouest, une zone très réduite occupée par l'Italie dans le Sud-Est et une zone libre sous l'autorité du gouvernement de Vichy. Dans la zone nord de la France occupée, une zone dite « zone interdite » se compose des départements du Nord rattachés au gouvernement militaire de la Belgique occupée, sous les ordres du général von Falkenhausen, qui a tous les pouvoirs. Les cantons d'Eupen et de Malmedy, partie germanophone de la Belgique, à l'est du pays, devenus belges en 1919, sont annexés à l'Allemagne de facto ; il en est de même pour l'Alsace et le département de la Moselle ainsi que pour le Grand-duché de Luxembourg. Les Pays-Bas sont sous l'autorité d'un gouverneur issu du parti nazi, un gauleiter, qui dispose de tous les pouvoirs par délégation spéciale de Hitler. L‘ensemble de ces territoires n'est libéré par les offensives alliées qu'à partir de juin 1944 ; les derniers ne le seront qu'en mai 1945.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_France


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Paul Baudouin


Paul Louis Arthur Baudouin, né le 19 décembre 1894 à Paris et mort le 8 février 1964 dans la même ville, est un banquier et homme politique français.



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Homme de confiance de Paul Reynaud, il est nommé par celui-ci dans son gouvernement le 30 mars 1940, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil et secrétaire du cabinet de guerre et du comité de guerre, puis sous-secrétaire d'État aux Affaires étrangères le 6 juin suivant. Il se sépare progressivement de son mentor en prenant position pour l'armistice. Il joue un rôle important dans le succès du camp de l’armistice, notamment aux côtés d'Yves Bouthillier, alors ministre des Finances. Il a su placer des hommes de confiance dans l’entourage de Paul Reynaud tout en écartant les tenants d’une politique favorable à une résistance tenace.

Il est
ministre des Affaires étrangères du 17 juin au 26 octobre 1940 dans le gouvernement du maréchal Pétain, puis dans celui de Pierre Laval. Il signe la loi en date du 3 octobre 1940 portant « statut des Juifs » , publiée au Journal officiel du 18 du même mois, aux côtés de Pétain, Pierre Laval, Raphaël Alibert, Marcel Peyrouton, Charles Huntziger, Yves Bouthillier et François Darlan.

Il est secrétaire d'État à la présidence du Conseil d'octobre à décembre 1940, puis après le départ de Laval, ministre de l'Information de décembre 1940 jusqu'au 2 janvier 1941.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Baudouin


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Général de Gaulle


Charles de Gaulle, communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.

Il est notamment chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République, fondée en 1958, et président de la République de 1959 à 1969, étant le premier à occuper la magistrature suprême sous ce régime.

Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit une carrière d'officier. Au cours de la
Première Guerre mondiale, il est blessé et fait prisonnier. Par la suite, il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine. En mai 1940, devenu colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est dans la foulée promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l'exode qui suit, il est sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Rejetant l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie, il lance de Londres, à la BBC, l'« appel du 18 Juin », qui incite le peuple français à résister et à rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par contumace et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il entend incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies, mais reconnu par la Résistance, il entretient des relations froides avec Franklin Roosevelt, mais bénéficie généralement de l'appui de Winston Churchill. En 1943, il fusionne la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à partir de la Libération ; favorable à un pouvoir exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires et démissionne en 1946. Il fonde l'année suivante le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'écarte de toute responsabilité.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle


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Appel du 18 juin


L’appel du 18 Juin est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940. Ce texte est un appel à tous les militaires, ingénieurs ou ouvriers français spécialistes de l'armement qui se trouvent en territoire britannique à se mettre en rapport avec lui pour continuer le combat contre l'Allemagne et où il prédit la mondialisation de la guerre.

Ce discours, très peu entendu sur le moment, a donné lieu à la publication le lendemain dans le Times et le Daily Express de la version écrite issue du Ministry of Information (MOI), reprises par quelques journaux français. Il est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.

Comme l'Appel du 18 Juin n'a pas été enregistré, la version sonore qui est connue est celle de l’appel du 22 juin 1940, jour de l'Armistice, qui comporte un texte similaire, mais remanié. Une version filmée a été réalisée encore plus tard, le 2 juillet 1940, pour les actualités cinématographiques. L'affiche qui est connue comporte aussi un texte différent, car il s'agit d'une affiche publiée le 5 août 1940 et seulement dans quelques rues de Londres.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Appel_du_18_Juin


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Armistice de 1918


L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), reconnaissant de facto la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre, cet armistice étant prévu pour durer 36 jours, puis il a ensuite été renouvelé.

Le
cessez-le-feu est effectif à 11 heures, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de] 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

La guerre est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le traité de Versailles.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_de_1918


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Wilhelm Keitel




Wilhelm Keitel est un officier général allemand, né le 22 septembre 1882 à Helmscherode, près de Hanovre, et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg. Il a été Generalfeldmarschall et chef de l’Oberkommando der Wehrmacht de 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il a été condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est l'un des instigateurs du décret Nuit et brouillard (Nacht und Nebel).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Keitel

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Rudolf Hess



Rudolf Hess est un homme politique allemand, né le 26 avril 1894 à Alexandrie (Égypte) et mort en détention le 17 août 1987 à Berlin-Ouest (Allemagne). Compagnon politique indéfectible d'Adolf Hitler depuis le tout début des années 1920, ministre sans portefeuille (Reichsminister ohne Geschäftsbereich) de son gouvernement dès son accession au pouvoir en 1933, alors porté à la direction du parti nazi sous le vocable Stellvertreter des Führers (« adjoint » du Führera en tant que chef du parti nazi), Hess est une personnalité majeure du Troisième Reich jusqu'en 1941, mais dont l'influence est restée limitée.

À Munich, en 1923, il s'investit dans la tentative du putsch de la Brasserie ; en conséquence, il est emprisonné avec Hitler et l'aide à dactylographier son manifeste politique, Mein Kampf.

Il participe activement en1935 à la rédaction des lois antisémites de Nuremberg. Le reste du temps, bien que dans le premier cercle de Hitler, il est cantonné à des rôles de représentation.

Le
10 mai 1941, il décolle seul, secrètement, pour l'Écosse aux commandes d'un avion Messerschmitt, soi-disant sans en informer Hitler, afin de proposer un traité de paix séparée avec le Royaume-Uni, peu avant l’attaque-surprise allemande contre l’Union soviétique, violant le pacte de non-agression. En Allemagne, son départ imprévu est publiquement assimilé à une désertion. À son arrivée, en Écosse, sa démarche n'est pas prise au sérieux ; il est arrêté et maintenu en détention jusqu'à la fin de la guerre, puis il est transféré à Nuremberg pour y être jugé avec les principaux responsables nazis : reconnu coupable de complot et de crime contre la paix, il est condamné à la prison à vie et détenu dans la prison de Spandau à Berlin-Ouest. En 1987, après quarante-six années de détention et âgé de 93 ans, il est trouvé pendu dans une maisonnette de jardin, dans l'enceinte de l'édifice pénitentiaire, qui lui servait de salle de lecture. Hess, pendant les vingt et une dernières années de sa vie, est resté le seul occupant de la prison berlinoise mobilisant ainsi pour son seul service des ressources non négligeables pour les puissances occupantes. La prison, vide après sa mort, est détruite peu après et les matériaux en sont dispersés en mer du Nord, dans le but de décourager toute velléité d’expression de nostalgie nazie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Hess



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Herman Göring


Hermann Göring, ou Goering (Rosenheim, 12 janvier 1893 – Nuremberg, 15 octobre 1946), est un militaire, homme politique et criminel de guerre allemand, dirigeant de premier plan du parti nazi et du gouvernement du Troisième Reich.

Décoré comme as de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le Parti nazi en 1922. Blessé lors du putsch de la Brasserie en 1923, il développe peu de temps après une dépendance à la morphine dont il ne se débarrassera qu'à la fin de sa vie. Nommé ministre sans portefeuille dans le premier cabinet d'Hitler en 1933, il est responsable de la création de laor=#cd853f] Gestapo, organisation dont il cédera le contrôle à Heinrich Himmler en 1934. Il est ensuite nommé commandant en chef de la Luftwaffe en 1935 et ministre de l'Aviation. Il cumule ces titres avec d'autres fonctions dont notamment responsable du Plan de quatre ans, ministre de l'Intérieur de Prusse, chef de la chasse du Reich, Reichsmarschall (plus haut grade de toute la Wehrmacht), etc. Pendant la durée du régime, il amasse une fortune gigantesque à coups de pressions, rackets internes au régime et spoliation des biens juifs. Il est connu pour son goût du luxe, des diamants ou des châteaux, dont il ordonne la construction en pleine guerre.

Condamné à mort par
pendaison à l'issue du procès de Nuremberg en raison de ses responsabilités écrasantes tout au long du régime, il se suicide en avalant une capsule de cyanure juste avant son exécution.

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Joachim von Ribbentrop




Joachim von Ribbentrop, né le 30 avril 1893 à Wesel (Empire allemand) et exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg, est un homme politique et diplomate allemand. Membre du NSDAP, il est ambassadeur d'Allemagne au Royaume-Uni entre 1936 et 1938, puis ministre des Affaires étrangères entre 1938 et 1945 sous le○1color=#bc8f8f] Troisième Reich.
Il est à l'été 1939 le signataire du traité de non-agression entre l'Union soviétique et l'Allemagne nazie connu sous le nom de pacte Ribbentrop-Molotov, qui prend fin de facto deux ans plus tard avec l'opération Barbarossa. Il fait partie des principaux criminels de guerre nazis poursuivis au procès de Nuremberg, où il est condamné à mort puis exécuté.


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Amiral Raeder



Erich Raeder, né le 24 avril 1876 à Wandsbek (région de Hambourg, Empire allemand) et mort le 6 novembre 1960 à Kiel, est un militaire allemand, qui a servi dans la Marine de son pays au cours de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.

Officier général de la Reichsmarine pendant l'entre-deux-guerres, puis de la Kriegsmarine dès sa création par le Troisième Reich, il atteint le plus haut rang de la hiérarchie militaire navale, celui de Großadmiral, en 1939. Il est le commandant en chef de la Kriegsmarine jusqu'à son remplacement au début de l’année1943 par Karl Dönitz. Il est condamné à la prison à vie au procès de Nuremberg puis est libéré en 1955, à près de 80 ans, pour raisons médicales.


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Général von Brauchitsch



Walther von Brauchitsch est un militaire allemand, Generalfeldmarschall du Troisième Reich, né le 4 octobre 1881 à Berlin et mort le 18 octobre 1948 à Hambourg.

Il est commandant en chef de l'armée de terre allemande (Heer) de 1938 à 1941, notamment au cours des deux premières années de la Seconde Guerre mondiale. Il est révoqué en décembre 1941, à la suite de l’échec des troupes allemandes
devant Moscou.

Un an et demi plus tôt, le 19 juillet 1940, après le succès de la bataille de France, il avait fait partie du groupe des douze officiers généraux promus par Hitler au grade, jusqu'alors réservé à de rares militaires, de Generalfeldmarschall.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walther_von_Brauchitsch
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MessageSujet: Re: Article annexe : Armistice du 22 juin 1940   Article annexe : Armistice du 22 juin 1940 EmptyMer 30 Déc - 18:22

Huntziger


Charles Huntziger est un officier général français, né le 25 juin 1880 à Lesneven (Finistère) et mort accidentellement le 12 novembre 1941 à Bréau-et-Salagosse (Gard).

Général d'armée, il signe l'armistice du 22 juin 1940 en forêt de Compiègne. Il est nommé commandant en chef des forces terrestres de la France de Vichy et, de septembre 1940 à août 1941, est également ministre de la Guerre du gouvernement de Pierre Laval. Il meurt dans un accident d'avion, de retour d'une mission en Afrique du Nord.

[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Huntziger

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Bergeret


Jean Bergeret, né à Gray (Haute-Saône) le 23 août 1895, mort le 30 novembre 1956 à Neuilly-sur-Seine, est un général d'aviation français.


Après la
Première Guerre mondiale, il fait l'École supérieure de guerre puis entre à l'état-major de l'aéronautique, en 1928. De décembre à août 1939, il est chef du troisième bureau de l'état-major de l'armée de l'air, puis, juste avant le début du conflit, il est nommé général de brigade.

Après l'armistice du 22 juin 1940 (pour lequel il fait partie de la délégation française), il est  nommé par le maréchal Pétain, le 6 septembre 1940, secrétaire d'Etat à l'Aviation à la place du général Maurice Pujo. Il restera dans cette fonction jusqu'au retour de Pierre Laval, le 18 avril 1942, remplacé par le général Jean-François Jannekeyn. Il est alors nommé inspecteur de la défense aérienne du territoire.

Le
9 mai 1941, le Commissariat général aux questions juives soumet au gouvernement de Vichy son projet de loi modifiant le statut des Juifs d’octobre 1940. Un seul ministère insiste pour que la loi soit plus restrictive : le secrétariat d’État à l’Aviation (SEA). Le 17 janvier 1941, il signale au vice-président du Conseil, qu’à la différence d’autres administrations, le SEA a refusé de donner d’autres emplois aux Juifs privés de leurs postes. Le ministère de l’Air du Reich, dirigé par les généraux Ernst Udet puis Erhard Milch, travaille avec le secrétaire d’État à l’Aviation et le Militärbefelhshaber in Frankreich (MBF), qui supervise l’industrie aéronautique française de zone occupée dont l’action antijuive prend de l’ampleur au début du conflit germano-soviétique, en juin 1941. Bergeret poursuit avec acharnement deux industriels d’origine juive : Marcel Bloch et Paul-Louis Weiller.

Quelques jours après l'Opération Torch, qui vit les alliés débarquer en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, il se rallie au général Giraud et remplit les fonctions de haut-commissaire adjoint au commandement civil et militaire en Afrique du nord. Le régime de Vichy le déchoit alors de sa nationalité française.

Il a reçu
l'ordre de la Francisque. (1)

À la fin de l'année 1943, des poursuites judiciaires sont intentées par le Comité français de Libération nationale d'Alger. Il est arrêté le 23 octobre 1943. Déféré devant la Haute Cour de justice, il est mis en liberté provisoire en septembre 1945, et le non-lieu définitif est rendu le 25 novembre 1948.


(1) francisque : L’ordre de la Francisque gallique est une décoration qui est attribuée par le régime de Vichy en tant que marque spéciale d’estime du maréchal Pétain.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bergeret_(militaire)




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Le Luc


Maurice-Athanase Le Luc (1885-1964) est un vice-amiral d'escadre français de la Seconde Guerre mondiale.

Né le 14 juillet 1885 à Lorient, ce fils de commerçant était adjoint au commandant en chef des Forces maritimes françaises, l'amiral Darlan, lorsqu'il fut promu vice-amiral en novembre 1939 et commandant des forces maritimes.

Le
22 juin 1940, il fut l'un des signataires de l'armistice dans la clairière de Rethondes, où il représentait la Marine aux côtés du général Charles Huntziger (armée de Terre) et du général Jean Bergeret (armée de l'Air).


Maurice Le Luc est considéré comme l'un des responsables de l'échec des négociations entre l'amiral britannique
Somerville et son homologue français Gensoul, échec qui provoqua la bataille de Mers el-Kébir. En effet, dans l'après-midi du 3 juillet 1940, un compromis était sur le point d'être trouvé, mais Le Luc fit savoir par radio à Gensoul que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours. Les Britanniques captèrent ce message et Londres ordonna à Somerville d'ouvrir le feu. Le Luc sert ensuite le gouvernement de Vichy et prend rang et appellation de vice-amiral d'escadre en mars 1941, restant le commandant des forces maritimes jusqu'en septembre 1941 puis de nouveau de novembre 1942 à début avril 1943.

Après-guerre, il est condamné à deux ans de prison pour collaboration le 25 février 1950. Amnistié en 1951, il est réintégré dans la deuxième section des officiers généraux de la marine en septembre 1961. Il meurt le 7 avril 1964 à Paris, dans le 4e arrondissement.

Il fut décoré de la
Francisque.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Le_Luc



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Léon Noël


Léon Noël est un diplomate, un homme politique, un industriel et un essayiste français, né le 28 mars 1888 à Paris 9e et mort le 6 août 1987 aux Monins à Toucy (Yonne).

Haut fonctionnaire puis ambassadeur avant-guerre, il représente le ministère des Affaires étrangères lors de la
négociation d'armistice dans la clairière de Rethondes en juin 1940 qu'il refuse de signer. Engagé dans la Résistance, gaulliste, député, il sera le premier président du Conseil constitutionnel de la Ve République de 1959 à 1965.


[…]




https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_No%C3%ABl_(homme_politique)


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Schmidt


Paul-Otto Schmidt est un interprète de conférence allemand, né le 23 juin 1899 à Berlin et mort le 21 avril 1970 à Gmund am Tegernsee (Alpes bavaroises). Il est connu pour avoir été l'interprète officiel d'Adolf Hitler.

Schmidt parlait français, anglais, néerlandais, italien, espagnol, tchèque, slovaque, polonais et roumain. En revanche il ne parlait pas le russe même s'il fit partie de la délégation allemande reçue à Moscou au mois d'août 1939 dans le cadre de la préparation du pacte germano-soviétique.



[…]




https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Otto_Schmidt



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Jodl


Alfred Jodl est un Generaloberst de l'armée allemande, né à Wurtzbourg le 10 mai 1890 et mort exécuté à Nuremberg le 16 octobre 1946. Il a fait fonction de Chef des Wehrmachtführungsstabes im Oberkommando der Wehrmacht (en français : « chef de l'état-major de la conduite des opérations militaires au Haut Commandement de la Wehrmacht » ), l’OKW, pendant la totalité de la durée de la Seconde Guerre mondiale (de septembre 1939 à mai 1945) ; à ce titre, en tant que second du Generalfeldmarschall Wilhelm Keitel, il a pris une part importante dans la planification des opérations militaires allemandes.

Jodl a fait partie des vingt-quatre accusés devant le
tribunal militaire international de Nuremberg ; jugé coupable des quatre chefs d'accusation le 1er octobre 1946, il a été exécuté par pendaison.


[…]




https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Jodl



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Général Weygand


Maxime Weygand, né à Bruxelles le 21 janvier 1867 et mort à Paris le 28 janvier 1965, est un officier général français et membre de l'Académie française. Il joue un rôle important lors des deux guerres mondiales.

Bras droit du
maréchal Foch à la fin de la Première Guerre mondiale, il est notamment chargé, le[/color=#afeeee] 11 novembre 1918, de lire les conditions de l'Armistice à Rethondes à la délégation allemande.

Nommé le
17 mai 1940, par le président du Conseil Paul Reynaud, commandant en chef de l'armée française en remplacement du général Gamelin, il ne peut pas empêcher la défaite lors de la bataille de France. Il est alors le premier à se déclarer partisan d'un armistice (comme lors de la Première Guerre mondiale) avec l'Allemagne alors que le président du Conseil et d'autres membres du gouvernement sont partisans d'abandonner le territoire métropolitain et de poursuivre la lutte depuis l'Afrique du Nord avec les Britanniques.

Le 17 juin 1940, il devient ministre de la Guerre du
gouvernement Pétain, prépare l'armistice, signé le 22 juin, puis participe durant deux mois augouvernement de Vichy, avant d'être nommé, le 4 septembre 1940, délégué général pour l'Afrique du Nord, où il crée et organise l'armée d'Afrique en relation avec les services américains et britanniques. Rappelé et relevé par Pétain de son commandement en novembre 1941 sous la pression allemande, il est assigné à résidence dans une villa en Provence.

Arrêté par la
Gestapo la veille de l'invasion de la zone libre par les Allemands le 11 novembre 1942, il est déporté en Allemagne et interné jusqu'à la fin de la guerre. Arrêté à son retour d'Allemagne, accusé de haute trahison et emprisonné par le Gouvernement provisoire de la République française dirigé par le général de Gaulle, il bénéficie d'un non-lieu en 1948. Il se fait le défenseur de la mémoire du maréchal Pétain et soutient les partisans de l'Algérie française pendant la guerre d'Algérie.


[…]



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Somerville

James Fownes Somerville (17 juillet 1882 - 19 mars 1949) est un amiral britannique, connu pour avoir été à la tête de la Force H au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il participa à la bataille de Mers el-Kébir, au siège de Malte, ou encore à la poursuite du Bismarck. À partir de 1942, il devient commandant en chef de la Flotte britannique d'Orient.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Fownes_Somerville

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Amiral Gensoul



Marcel Gensoul (né le 12 octobre 1880 à Montpellier, mort à Paris le 30 décembre 1973) est un amiral français.

Il commanda au début de la Seconde Guerre mondiale la Force de Raid regroupant les plus puissants navires de la marine nationale française, basée à Brest.


Il était amiral commandant une partie de l'escadre de la Méditerranée à Mers el-Kébir (près d'Oran) au moment de l'armistice de juin 1940. Dans l'après-midi du 3 juillet 1940, il négociait les propositions faites par l'amiral britannique Somerville au sujet de l'avenir de cette escadre juste après l'armistice, et un compromis était sur le point d'être trouvé lorsque son collègue, le vice-amiral Maurice Le Luc, lui fit savoir par radio que les escadres françaises de Toulon et d'Alger se portaient à son secours.

Les Britanniques captèrent ce message et Londres ordonna à Somerville d'ouvrir le feu : ce fut la bataille de Mers el-Kébir, qui conduit à la perte du cuirassé Bretagne, 997 marins périrent à bord à la mise hors de combat du croiseur de bataille Dunkerque, du cuirassé Provence et du contre-torpilleur Mogador. L'attaque britannique fit en tout 1 295 morts chez les marins français.

Un mois après Mers El-Kébir, en août 1940, Marcel Gensoul récompensa le Strasbourg et son équipage de la croix de guerre pour avoir réussi à échapper aux Anglais.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Gensoul

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Amiral Darlan



François Darlan, né le 7 août 1881 à Nérac (Lot-et-Garonne) et mort assassiné le 24 décembre 1942 à Alger, est un amiral et homme politique français.


Chef de la Marine française au début de la Seconde Guerre mondiale, il est ministre de la Marine du premier gouvernement du maréchal Pétain puis, en février 1941, chef du gouvernement de Vichy où il s'implique dans la politique de collaboration du régime avec l'Allemagne nazie. Remplacé par Pierre Laval en avril 1942, il reste commandant en chef des forces de Vichy. Présent à Alger lors du débarquement allié en Afrique du Nord en novembre 1942, Darlan se rallie avec réticences et hésitations aux Alliés. Il exerce dès lors le pouvoir sur une partie des colonies africaines de la France. Il est assassiné quelques semaines plus tard.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Darlan
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