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 Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyLun 11 Jan - 22:20

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EgeZKb-axe-rome-berlin-tookyo



L'axe Rome-Berlin-Tokyo, les forces de l'Axe (en allemand Achsenmächte, en italien Potenze dell'Asse, en japonais 枢軸国 (Suujikukoku), en hongrois Tengelyhatalmak, en roumain Puterile Axei et en bulgare Сили от Оста (Sili ot Osta)) ou simplement l'Axe  regroupait les nations en guerre contre les Alliés  lors de la Seconde Guerre mondiale.  L'Axe Rome-Berlin fut proclamé le 1er novembre 1936  et transformé le 27 septembre 1940  en pacte tripartite  regroupant l'Allemagne nazie,  le Japon  et l'Italie fasciste , qui formèrent ainsi une alliance militaire. Par la suite d'autres pays rejoignirent l'alliance.



Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EgeZKb-drapeau-nazi
Drapeau nazi militaire allemand et drapeau du royaume d'Italie.


Contrairement aux opérations militaires alliées, celles de l'Axe n'impliquèrent pas d'opérations majeures communes aux trois principaux pays le composant : l'Allemagne et l'Italie intervinrent très peu sur les théâtres d'Océanie  et d'Asie du Sud-Est  du conflit mondial — bien que des opérations allemandes eussent eu lieu en Océanie  avant l'entrée en guerre du Japon — tandis que le Japon n'intervint pas militairement sur les théâtres européen  et moyen-oriental . À son apogée, l'Axe contrôlait de vastes territoires en Europe, en Afrique du Nord  et en Asie . La Seconde Guerre mondiale se termina par la défaite totale des membres restants et par la dissolution de l'organisation.


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EgeZKb-affiche-propagande-japonaise
Affiche de propagande japonaise à l'occasion de la signature du pacte tripartite, présentant des effigies d'Adolf Hitler, Fumimaro Konoe et Benito Mussolini.


Chronologie
Nations participantes
• Puissances dominantes
► Allemagne nazie
► Italie fasciste
► Japon Shōwa
• Etats Satellites
► Hongrie horthyste
► Roumanie antonescienne
► Bulgarie filovienne
► Yougoslavie en 1941
Cobelligérants
• Union des républiques socialistes soviétiques
• Finlande
• France pétainiste
• Irak
• Thaïlande
Gouvernements fantoches dans les pays occupés
• Gouvernement fantoches établis par le Japon
► Mandchoukouo (Mandchourie)
► Mengjiang (Mongolie intérieure)
► Gouvernement national réorganisé de la République de Chine
► République des Philippines
► Viêt Nam (empire du Viêt Nam)
► Cambodge
► Inde
► Birmanie
• Gouvernements fantoches établis par l’Allemagne
► Slovaquie
► Danemark
► Norvège
► Serbie
► Italie
• Etats fantoches de l’Allemagne et de l’Italie
► Albanie
► Croatie
► Grèce
Coopération entre l’Allemagne et le Japon
Pays neutres impliqués
• Espagne
• Suède
• Suisse


https://fr.wikipedia.org/wiki/Axe_Rome-Berlin-Tokyo
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 1:52

Chronologie


Il semble que le terme d'Axe fut utilisé pour la première fois par le Premier ministre fasciste  hongrois Gyula Gömbös qui soutenait l'idée d'une alliance entre l'Allemagne, l'Italie et la Hongrie et servit d'intermédiaire pour apaiser les tensions entre les deux pays en vue de former une telle association1. La mort subite de Gömbös en 1936 et l'arrivée de son successeur non fasciste Kálmán Darányi  mit fin à l'implication initiale de la Hongrie mais le rapprochement de l'Allemagne et de l'Italie était de plus en plus clair.


25 juillet 1936  : l'Allemagne reconnaît la conquête de l'Éthiopie  par l'Italie.
Octobre, 1936  : Ciano  à Berlin.
1er novembre 1936  : proclamation de l'Axe à Milan  par Benito Mussolini.
25 novembre 1936  : le pacte anti-Komintern  est signé par l'Allemagne nazie  et l'empire du Japon.
6 novembre 1937  : le royaume d'Italie  adhère au pacte anti-Komintern.
Mai, 1938  : Hitler  à Rome.
7 avril 1939  : Benito Mussolini attaque l'Albanie.
22 mai 1939  : l'alliance entre Berlin et Rome est renforcée par un traité militaire : le pacte d'Acier.
27 septembre 1940  : le pacte tripartite  est signé par l'Allemagne, l'Italie et le Japon qui forment à présent l'Axe Rome-Berlin-Tokyo.
Novembre 1940 : le royaume de Hongrie , la République slovaque[/b] , le royaume de Bulgarie  et le royaume de Roumanie  rejoignent l'Axe.
8 septembre 1943  : l'Italie  quitte l'Axe et lui déclare la guerre.
23 août 1944  : la Roumanie  quitte l'Axe et lui déclare la guerre.
8 septembre 1944  : la Bulgarie  quitte l'Axe et lui déclare la guerre.
4 avril 1945  : avec la prise de Bratislava (capitale slovaque)  par les Alliés, l'Axe se réduit au Troisième Reich , au Japon  et aux gouvernements fantoches de la « république de Salò » de Mussolini et du chef hongrois Szálasi.
8 mai 1945  : la défaite allemande marque la fin de l'Axe ; le Japon résiste encore presque quatre mois.



Nations participantes

• Puissances dominantes


► Allemagne nazie


 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo FozdLb-reich-allemand
Reich allemand



L'Allemagne nazie fut de manière non officielle le leader de l'alliance qu'elle avait permis de créer avec le Pacte tripartite. L'Allemagne était menée par Adolf Hitler et par son Parti national-socialiste des travailleurs allemands ou Parti nazi.


Les citoyens allemands ressentirent comme une humiliation le traité de Versailles qui, mettant fin à la Première Guerre mondiale, amputait l'Allemagne de larges parties de son territoire. La pression des réparations, provoquant une hyperinflation au début des années 1920, et l'occupation de la Ruhr fragilisèrent la République de Weimar. Bien que l'Allemagne commençât à se relever à partir du milieu des années 1920, la Grande Dépression entraîna un effondrement de l'économie et la montée de forces politiques promouvant des solutions radicales aux problèmes du pays. Les nazis menés par Adolf Hitler propagèrent la légende du coup de poignard dans le dos[/b] selon laquelle l'Allemagne avait été trahie par les Juifs et les communistes et promirent de ramener l'Allemagne au rang des grandes puissances en rassemblant les populations allemandes d'Europe au sein d'une Grande Allemagne.


Avec la remilitarisation de la Rhénanie en 1936, l'Allemagne viola les clauses du traité de Versailles et commença à réarmer. Elle annexa ensuite l'Autriche en 1938, la région des Sudètes puis toute la Tchécoslovaquie en 1939. L'invasion de la Pologne en septembre 1939 fut l'élément déclencheur de la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, l'Allemagne envahit l'Europe du Nord, de l'Ouest et du Sud. En juin 1941, elle se lança à la conquête[/color][/b] de l'Union soviétique. Elle subit de terribles revers à Stalingrad et à Koursk sur le Front russe et à El-Alamein en Afrique. Les débarquements en Normandie et en Italie créèrent une guerre sur trois fronts qui provoqua l'effondrement des armées allemandes et du Troisième Reich au printemps 1945.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 12:45

► Italie fasciste

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo HozdLb-royaume-ditalie-et-empire-italien
Royaume d’Italie et Empire italien


Le royaume d'Italie était dirigé par le dictateur fasciste Benito Mussolini au nom du roi Victor-Emmanuel III d'Italie.

Au cours de la Première Guerre mondiale, l'Italie était entrée en guerre contre l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie en 1915 en espérant obtenir les territoires qu'elle convoitait. À la fin de la guerre, les gains étaient inférieurs à ce qui lui avait été promis lors du pacte de Londres en 1915. Les nationalistes et l'opinion publique virent cela comme une injustice et un affront envers les 600 000 soldats italiens tués. Ce ressentiment associé aux dissensions internes et aux problèmes économiques permit aux fascistes menés par Benito Mussolini de prendre le pouvoir en 1922.

À la fin du XIXe siècle, après l'unification italienne, un mouvement nationaliste se développa autour de l'idée d'Italia Irredenta qui devait permettre d'incorporer les régions italophones comme la Dalmatie sous domination étrangère au sein de l'Italie. Le régime fasciste avait également l'intention de créer un « nouvel Empire romain » dans lequel l'Italie dominerait la Méditerranée. En 1935-1936, elle envahit l'Éthiopie. La Société des Nations protesta mais, même si aucune action ne fut prise à son encontre, l'Italie se retrouva isolée sur la scène internationale. En 1937, elle quitta la Société des Nations et rejoignit le pacte anti-Komintern signé par le Japon et l'Allemagne l'année précédente. En mars-avril 1939, l'Italie annexa l'Albanie et, le 22 mai, elle signa le Pacte d'Acier[/color][/b] avec l'Allemagne.


L'Italie n'entra dans la guerre que le 10 juin 1940 et elle signa le pacte tripartite en septembre avec le Japon et l'Allemagne. L'armée italienne n'était cependant pas prête pour une guerre de cette envergure et ses opérations en Grèce et en Afrique du Nord se transformèrent rapidement en débâcle. Elle n'évita un désastre militaire complet que grâce à l'intervention allemande dans les Balkans et en Libye. Malgré des succès initiaux, les Allemands et les Italiens furent chassés d'Afrique en 1943 et la même année, les Alliés prirent pied en Sicile et dans le sud de la péninsule italienne. La population, épuisée, perdit confiance en Mussolini.

Le 25 juillet 1943, le roi Victor-Emmanuel III démit Mussolini de ses fonctions et entama des négociations secrètes avec les Alliés. L'armistice fut signé le 8 septembre et l'Italie rejoignit le camp des Alliés en tant que cobelligérant. L'Allemagne désarma l'armée italienne, prit le contrôle du reste nord de la péninsule et y installa un gouvernement fantoche, la République sociale italienne gouvernée par Mussolini qui exista jusqu'en avril 1945.






 ► Japon Shōwa


 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo HozdLb-empire-du-japon
Empire du Japon


Le Japon était la principale puissance de l'Axe en Asie et dans le Pacifique. L'empire du Japon était une monarchie constitutionnelle dont le souverain, l'Empereur Showa, jouissait d'un statut quasi-divin.

À la suite de tensions internes et du ralentissement économique des années 1920, les militaires japonais prirent le contrôle du gouvernement. Depuis la Restauration de Meiji dans les années 1870, le Japon s'était lancé dans une série de conquêtes militaires en Asie en vue de s'approprier les ressources qui lui manquaient. Il annexa la Corée en 1910 puis la Mandchourie[/color][/b] en 1931. Cette politique expansionniste lui valut l'hostilité des membres de la Société des Nations qu'il quitta en 1933[/color][/b]. Il se rapprocha alors de l'Allemagne et de l'Italie qui menaient une politique d'expansion similaire. Le Japon signa le pacte anti-Komintern en 1937 pour se prémunir d'une attaque soviétique.

En 1937, le Japon se lança dans une guerre contre la Chine. Malgré des succès initiaux, l'Armée impériale japonaise s'avéra incapable de contrôler un territoire aussi vaste et instable que la Chine et l'invasion s'arrêta. À la suite du revers de Halhin Gol face aux soviétiques en 1939, le Japon décida de mettre en place une politique expansionniste vers le sud, et ce, en se mêlant aux conflits européens. En effet, la Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas avaient de grandes colonies dans le Sud. C’est pourquoi le Japon s'intéressa à former un pacte avec l’Allemagne et l’Italie (KE p. 146). Ce pacte pouvait supposer pour le Japon d'entrer dans un conflit avec l'Europe mais aussi avec les États-Unis. Conscients du danger, les dirigeants japonais restèrent sur leur décision et continuèrent d'avancer vers le sud. Cette décision leur vaudra un arrêt de la distribution du pétrole de la part des États-Unis.


Une alliance avec l’Allemagne ne fût pas une solution évidente ; refusée en premier lieu, puis abordée avec ambiguïté (du 30 juillet au 27 septembre 1940), elle fut enfin acceptée sous certaines conditions. Le 14 septembre encore, ils avaient encore envisagé l’alternative de signer un pacte avec la Grande-Bretagne et les États-Unis. Pourtant, la décision finale semblait évidente : l’affrontement avec les États-Unis était très probable, le Japon décida d’opter pour l’expansion du sud et l’alliance avec l’Allemagne (KE p. 197). L’Allemagne de son côté espérait, en signant ce pacte, dissuader les États-Unis d’entrer en guerre (KE p. 185).


Du point de vue des Japonais, l’hésitation se faisait étonnamment sentir, la situation politique et économique du Japon risquait sa perte en cas de défaite de l’Allemagne. En effet, intervenir contre les États-Unis était tout autant avantageux que dangereux (KE p. 192) mais étant donné la relation actuelle avec les États-Unis, ils prirent la décision de former un pacte avec l’Allemagne plutôt qu’avec les États-Unis.


Après la chute de la France en 1940, le Japon s'empara de l'Indochine française. Cependant, les États-Unis décidèrent d'organiser un embargo sur le pétrole à destination du Japon pour le pousser à cesser sa politique expansionniste.


À partir de décembre 1941, le Japon mena une offensive fulgurante et s'empara des Philippines, de la Malaisie, de l'Indonésie, de la Birmanie et de nombreux archipels dans le Pacifique. Son expansion fut stoppée en 1942 lors des batailles de Midway et de Guadalcanal. La puissance industrielle des États-Unis fit que le Japon fut progressivement repoussé jusque sur ses îles principales. La guerre du Pacifique dura jusqu'en septembre 1945 lorsque le Japon capitula à la suite des bombardements atomiques et de la déclaration de guerre de l'Union soviétique.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 16:02

• Etats Satellites


État satellite est un terme politique désignant un pays officiellement indépendant de droit, mais en fait sous la coupe ou sous la forte influence politique, économique et militaire d’un autre pays, par analogie avec des lunes tournant autour d’une grosse planète.


► Hongrie horthyste


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo GozdLb-royaume-de-hongrie
Royaume de Hongrie

La Hongrie était gouvernée par le régent Miklós Horthy. La Hongrie fut le premier pays à adhérer au pacte tripartite en septembre 1940 à la suite de ses membres fondateurs, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.


À la fin des années 1910 et au début des années 1920, l'instabilité politique fit s'effondrer la jeune république et un régime de régence permanente fut établi par Miklós Horthy en 1920. Horthy était un aristocrate hongrois et avait servi en tant qu'amiral dans la marine austro-hongroise. Les nationalistes hongrois étaient poussés par l'envie de récupérer les territoires perdus lors du traité de Trianon. La Hongrie se rapprocha donc de l'Allemagne et de l'Italie qui partageaient avec elle l'envie de réviser les modifications territoriales consécutives à la Première Guerre mondiale. Ce positionnement pro-allemand permit aux Hongrois de recevoir des territoires tchécoslovaques et roumains lors des arbitrages de Vienne en 1939-1940. Elle participa également à l'invasion de la Yougoslavie et annexa des territoires au nord de la Serbie.

Plus de 500 000 soldats hongrois combattirent sur le front de l'Est. Cependant, les armées hongroises manquaient souvent d'équipement et d'entraînement. À partir de 1944, l'avancée soviétique poussa le régent Horthy à tenter de négocier un armistice avec les Alliés. Cependant, les Allemands envahirent le pays et y installèrent un gouvernement de confiance mené par Ferenc Szálasi. Budapest fut finalement prise en février 1945 après une dure bataille.


► Roumanie antonescienne

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo GozdLb-royaume-de-roumanie
Royaume de Roumanie


Lorsque la guerre débuta en septembre 1939, la Roumanie était un royaume proche de la France et de la Grande-Bretagne et était alliée à la Pologne. Elle était gouvernée par le roi Charles II de Roumanie. Cependant après l'invasion de la Pologne puis de la France, la Roumanie se retrouva isolée et les éléments fascistes et pro-allemands commencèrent à se développer. Le pays perd un tiers de son territoire à la suite de la cession de la Bessarabie à l'Union soviétique, de la [color:356c=#Transylvanie septentrionale[/color][/b] à la Hongrie et de la Dobrogée méridionale à la Bulgarie. Pour apaiser les éléments fascistes et obtenir la protection de l'Allemagne, le roi dut nommer le général Ion Antonescu au poste de Premier ministre en septembre 1940.


Deux jours plus tard, Antonescu força le roi à abdiquer et installa le fils du roi, Michel, sur le trône puis se proclama maréchal, « Pétain roumain » et Conducător (« guide ») avec des pouvoirs dictatoriaux. Les troupes allemandes entrant sur le territoire en octobre 1940 pour s'assurer le contrôle des riches ressources en céréales et en pétrole, la Roumanie rejoignit le pacte tripartite le 23 novembre 1940 et participa à l'invasion de l'URSS en juin 1941 pour récupérer la Bessarabie, mais ne s'en contentant pas, occupa la Transnistrie et poursuit son offensive jusqu'à Stalingrad. Cependant avec le reflux des armées allemandes, le roi Michel organisa un coup d'État contre Antonescu le 23 août 1944 et rejoignit le camp des Alliés. Les armées roumaines combattirent en Hongrie et en Tchécoslovaquie aux côtés des Soviétiques jusqu'à la fin de la guerre.



► Bulgarie filovienne


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo FozdLb-royaume-de-Bulgarie
Royaume de Bulgarie


La Bulgarie était dirigée par le roi Boris III et Bogdan Filov lors de l'entrée du pays dans l'Axe en mars 1941. La Bulgarie avait été un allié de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale et elle espérait récupérer les territoires qu'elle convoitait depuis les guerres balkaniques. Durant les années 1930, l'extrême-droite poussa le pays vers l'Allemagne nazie et en 1940, la Bulgarie put obtenir grâce au soutien allemand la Dobroudja du Sud qu'elle avait perdu au profit de la Roumanie en 1913.

La Bulgarie participa à l'invasion de la Yougoslavie et de la Grèce auxquelles elle annexa des portions de territoires. Malgré les demandes allemandes, la Bulgarie ne participa pas à la guerre contre la Russie aux côtés de l'Allemagne du fait des liens historiques entre les deux pays. En revanche, elle déclara la guerre aux Alliés occidentaux, ce qui lui valut d'être souvent bombardée par les aviations alliées. Après la chute de la Roumanie, l'Armée rouge arriva aux portes de la Bulgarie et lui déclara la guerre le 5 septembre 1944. L'armée bulgare ne se battit pas et Sofia tomba trois jours plus tard. Le nouveau gouvernement déclara la guerre à l'Allemagne et rejoignit le camp allié.


► Yougoslavie en 1941

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo GozdLb-royaume-de-yougoslavie
Royaume de Yougoslavie


La participation de la Yougoslavie à l'Axe dura moins de quinze jours. Créée à l'issue de la Première Guerre mondiale par l'union de l'état des Slovènes, Croates et Serbes, de la Serbie  et du Monténégro , la Yougoslavie regroupait des slaves méridionaux. Ses voisins hongrois, italien et allemand (depuis l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne) revendiquaient bruyamment diverses parties de son territoire, et les oustachis croates envisageaient de faire sécession. Pour éviter l'invasion de son pays par l'Axe, le prince Paul, alors régent, adhère au Pacte tripartite le 25 mars 1941. Cette décision provoque la colère de la population et un coup d'État militaire place le jeune Pierre II sur le trône. Bien que le nouveau roi n'ait pas renié l'adhésion à l'Axe, Hitler suspecte les Britanniques d'être à l'origine du coup d'État.


L'Allemagne et ses alliés attaquent donc le pays le 6 avril[/b] (opération Châtiment). La Yougoslavie s'effondre en dix jours et capitule le 17 avril. Les Croates prennent leur indépendance et le pays est démantelé : ses diverses entités deviennent des états satellites de l'Allemagne et de l'Italie. Une terrible guerre civile commence alors entre les Serbes et les Croates, mais également entre les monarchistes et les communistes.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 17:34

Cobelligérants



Plusieurs états se retrouvèrent en position d'être des cobelligérants de l'Axe sans en faire partie.


XXXXXXXXXXLa cobelligérance est la poursuite d'une guerre en coopération contre un ennemi commun sans traité formel d'alliance militaire.

La cobelligérance est un statut plus large et moins précis de partenariat en temps de guerre qu'une alliance militaire formelle. Les cobelligérants peuvent se soutenir mutuellement matériellement, échanger des renseignements et avoir une coordination opérationnelle limitée. Les objectifs de guerre, à laquelle les cobelligérants participent, peuvent différer considérablement. Le terme de cobelligérance indique un certain éloignement entre les parties cobelligérantes en terme culturel, religieux, idéologique ou autres, alors que l'alliance indique une proximité entre les parties prenantes.
XXXXXXXXXX


• Union des républiques socialistes soviétiques


 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo HozdLb-urss
URSS


L'URSS n'était pas signataire du pacte tripartite et ne faisait donc pas de jure partie de l'Axe, mais, par le Pacte germano-soviétique d'août 1939, elle est devenue une alliée de facto de l'Allemagne et, à partir du 17 septembre 1939, une cobelligérante, en participant à l'invasion de la Pologne. L'URSS elle-même se considérait officiellement comme cobelligérante, puisqu'elle considéra l'assistance estonienne à l'évasion du sous-marin polonais Orzeł vers la Grande-Bretagne comme un casus belli. Les deux puissances totalitaires pouvaient ainsi s'agrandir au détriment de leurs voisins : l'Allemagne pouvait se lancer dans la guerre sans craindre une guerre sur deux fronts et l'URSS put envahir sans difficultés non seulement l'est de la Pologne mais aussi les pays baltes, la Bessarabie roumaine et la Carélie finlandaise.

Même si leurs idéologies divergeaient, la pratique politique des deux puissances (quadrillage policier, dictature, terreur, camps) était parallèle. Leur alliance se prolongea durant un an et dix mois, durant lesquels l'URSS et le Troisième Reich collaborèrent sur les plans économique et militaire, l'URSS fournissant des matières premières dont avait besoin l'Allemagne comme le pétrole[/b], le caoutchouc ou des céréales en échange de matériels et de techniques allemandes. Mais le 22 juin 1941, l'attaque-surprise allemande poussa l'URSS dans le camp des Alliés, et ses adversaires, la Finlande et la Roumanie, dans le camp de l'Axe. Le pacte anti-Komintern rendu caduc par le pacte germano-soviétique, fut alors réactivé.

De son côté, le Japon, échaudé par la défaite de Halhin Gol ne participa pas à la guerre contre l'Union soviétique. Le conflit entre les deux pays ne recommença qu'à l'été 1945 avec l'invasion de la Mandchourie.


• Finlande



 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo FozdLb-republique-de-finlande
République de Finlande


La Finlande n'a jamais signé le pacte tripartite et ne faisait donc pas légalement (de jure) partie de l'Axe. Au début de la guerre, ses combats contre l'Union soviétique, alors alliée de facto à l'Allemagne, lui valurent l'aide des Alliés. Mais à partir de juin 1941, l'attaque allemande contre l'URSS l'aligna avec les membres de l'Axe. Elle signa par exemple le pacte anti-Komintern en novembre 1941. La Finlande fut le seul membre de l'Axe à ne pas être une dictature. Néanmoins, le maréchal Mannerheim peut être considéré comme l'homme fort du pays pendant la guerre.

À la suite de la Première Guerre mondiale, la Finlande avait [color:ff22=#ffffff○3acquis son indépendance vis-à-vis de la Russie tsariste et se méfiait de l'expansionnisme soviétique, manifesté en 1939 par l'attaque contre la Pologne, conforme au pacte germano-soviétique signé en août 1939, qui plaçait la Finlande dans la zone d'influence soviétique. L'URSS attaqua la Finlande en novembre 1939, pensant en venir à bout aussi facilement que de la Pologne. À la surprise générale, les Finlandais résistèrent durant tout l'hiver mais le déséquilibre des forces était trop important et elle dut abandonner des territoires à l'URSS tout en parvenant à conserver son indépendance. Lors de l'opération Barbarossa, elle se rapprocha de l'Allemagne pour recouvrer ses anciens territoires (guerre de Continuation). La Finlande s'en contenta et évita de prendre part au siège de Léningrad ; elle mena ses opérations militaires indépendamment de l'Allemagne. De même, elle ne mit pas en place de mesures de ségrégation envers les Juifs comme ce fut le cas dans le reste de l'Europe occupée. La Finlande et l'Allemagne n'étaient donc alliés que de facto et se battaient toutes deux contre l'URSS mais pour des raisons différentes.

À partir de 1943, la Finlande entreprit des négociations secrètes avec l'URSS qui débouchèrent sur l'armistice de Moscou en septembre 1944. Selon les termes de l'armistice, la Finlande devait expulser les troupes allemandes se trouvant sur son territoire (guerre de Laponie). Finalement, la Finlande parvient à conserver son indépendance contrairement aux pays libérés par l'Armée rouge.


• France pétainiste

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo JFzdLb-etat-francais
État français

En 1941, l’État français, officiellement neutre, est néanmoins de facto en co-belligérance avec l’Allemagne de Hitler lors de la campagne de Syrie contre les Alliés, chaque fois que des officiers généraux comme [color:ff22=#db7093[Charles Noguès donnent ordre à des troupes françaises de combattre contre les Alliés, comme en Afrique du Nord en 1942. Il est en outre, comme les gouvernements fantoches pro-nazis des pays occupés par l'Allemagne et comme les gouvernements pro-japonais d'Asie, en état de guerre civile contre ceux de ses citoyens qui résistent à l'occupant ou combattent du côté allié. Mais la France n'est jamais officiellement devenue co-belligérante aux côtés des puissances de l'Axe, en grande partie du fait d'Hitler qui y était opposé.

Le statut de l'« État Français » (co-belligérant ou fantoche) est controversé, car il a été mis en place sous la contrainte de la défaite, après que la France, qui avait déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre 1939, a perdu la bataille de France et que le gouvernement français, dirigé par le maréchal Pétain, président du Conseil, a demandé un armistice le 22 juin 1940. D'après les termes de l'armistice et de ses documents annexes, l'Allemagne occupe environ les trois cinquièmes du pays, selon un axe nord-est sud-ouest ; la souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire y compris l'empire colonial et la France conserve une armée d'armistice de 100 000 à 120 000 hommes en métropole. Le gouvernement du maréchal Pétain s'installe à Vichy, situé dans la zone non occupée autrement appelée zone libre. Ce gouvernement remplace le terme « République française » par « État français » et pratique la collaboration. Après l'armistice, les relations entre Vichy et le Royaume-Uni se détériorent rapidement. Craignant que la flotte française ne tombe entre les mains des allemands, Churchill ordonne sa destruction à Mers el-Kébir en Algérie. La France rompt alors ses relations avec la Grande-Bretagne. Néanmoins, les États-Unis continueront de considérer les dirigeants de l’État français comme les véritables représentants de la France jusqu'en octobre 1944 et la reconnaissance du Gouvernement de la France Libre.

Le 10 juillet 1940, l'Assemblée nationale octroie les pleins pouvoirs constituants à Pétain par une loi constitutionnelle. À la différence des autres pays occupés, la France conserve une autonomie relative car, pour Hitler, la souveraineté française sert les intérêts allemands et facilite l'exploitation du pays.

La résistance française se met en place dès 1940 et prend de l'ampleur à partir de 1941. La radicalisation du régime et le sentiment que l'Allemagne va perdre la guerre poussent de nombreuses personnes à rejoindre les maquis. Pour lutter contre cette menace, Vichy augmente la répression et met en place la Milice, qui compte jusqu'à 35 000 hommes. La France libre, créée par le général de Gaulle, s'organise en Angleterre et combat en Afrique. Environ 7 000 hommes combattent aux côtés de l'Allemagne sur le front de l'Est au sein de la Légion des volontaires français.

Le retour de Laval aux affaires, en avril 1942, entraîne la radicalisation du régime et une collaboration accrue avec l'Allemagne avec par exemple la mise en place du Service du travail obligatoire.

Pétain bénéficiait d'un soutien populaire qu'il perd en grande partie après le débarquement allié en Afrique du Nord, l'opinion ne comprenant pas qu'il ordonne aux soldats de s'opposer aux Alliés. Craignant que le régime ne bascule dans le camp allié, Hitler ordonne l'occupation de la zone libre en novembre 1942. Les débarquements alliés en Normandie et en Provence marquent la fin du régime. Le général de Gaulle, devenu chef du Gouvernement provisoire de la République française, annule la plupart des décisions du régime de Vichy.


• Irak

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo HozdLb-royaume-dirak
Royaume d’Irak


L'Irak fut brièvement un allié de l'Axe en combattant le Royaume-Uni en mai 1941.

À la suite de la Première Guerre mondiale, le Royaume-Uni avait obtenu un mandat sur l'actuel Irak. Le pays obtient l'indépendance en 1932 mais restait sous tutelle britannique. En avril 1941, le Premier ministre Rachid Ali al-Gillani demanda aux Britanniques d'abandonner leurs bases militaires et de quitter l'Irak. Ali espérait obtenir le soutien de l'Allemagne et de l'Italie sans toutefois être ouvertement pro-nazi. Les hostilités commencèrent le 2 mai 1941 mais tournent rapidement en défaveur des Irakiens. Les Allemands et les Italiens utilisèrent les bases aériennes de Syrie alors contrôlée par le régime de Vichy ce qui entraînera par la suite l'occupation du territoire[/b] par les Britanniques. Bagdad est prise le 31 mai avant que l'Allemagne et l'Italie n'aient eu le temps d'organiser un soutien efficace.


• Thaïlande


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo GozdLb-royaume-de-thailande
Royaume de Thaïlande


À la suite d'un coup d'État en 1932, la Thaïlande se dote d'une monarchie constitutionnelle et le général Plaek Pibulsonggram devient l'homme fort du régime. Lors de la guerre franco-thaïlandaise, le Japon intervient en faveur de la Thaïlande pour se ménager un allié en Asie du Sud-Est. Immédiatement après l'attaque de Pearl Harbor, le Japon envahit la Thaïlande mais un cessez-le-feu est rapidement décrété et le pays s'allie avec le Japonet déclare la guerre au Royaume-Uni et aux États-Unis. L'alliance formelle est signée le 25 janvier 1942.

La Thaïlande participa à des opérations militaires en Birmanie et en Chine. Avec le repli japonais, le soutien populaire s'amenuise et Pibulsonggram est renversé en juin 1944. Le nouveau gouvernement évacue rapidement ses troupes des territoires étrangers mais conserve des relations cordiales avec le Japon. Après la guerre, les États-Unis empêchèrent que la Thaïlande ne soit traitée comme un membre de l'Axe et les poursuites contre Pibulsonggram furent rapidement abandonnées devant l'hostilité de la population qui considérait qu'il avait agi pour protéger les intérêts du pays.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 18:59

Gouvernements fantoches dans les pays occupés


Les termes de gouvernement fantoche, État fantoche ou régime fantoche, surnommés aussi parfois république bananière sont des expressions péjoratives pour un gouvernement qui, bien que formellement autochtone et issu du peuple, doit son existence à un pouvoir plus puissant, fréquemment étranger, qui lui dicte son action et dont il défend les intérêts.

• Gouvernement fantoches établis par le Japon

Le Japon prétendait vouloir libérer l'Asie du colonialisme européen en créant la sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale. Néanmoins, l'objectif principal de ce projet était de permettre l'expansion coloniale du Japon et se caractérisa par la mise en place d'un pillage des pays occupés.

► Mandchoukouo (Mandchourie)

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo FozdLb-grand-empire-mandchou
Grand Empire Mandchou


La Mandchourie était une province chinoise qui fut envahie par le Japon en 1931. Ce dernier installa au pouvoir le dernier empereur de la dynastie Qing, Puyi. Cependant, le pays était contrôlé par les militaires japonais de l'Armée du Guandong. 23 pays de la Société des Nations reconnurent le nouvel État dont l'Allemagne, l'Italie et l'Union soviétique. Le Mandchoukouo servit de base pour l'invasion de la Chine. L'invasion soviétique de la Mandchourie en août 1945 entraîna la disparition du pays.


► Mengjiang (Mongolie intérieure)

   
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314622443817226665
Gouvernement autonome uni du Mengjiang.


Le Mengjiang (ou Mengguguo) était un État fantoche japonais situé en Mongolie-Intérieure. Il était nominalement dirigé par le prince Demchugdongrub mais en réalité, il était contrôlé par les militaires japonais. Le Mengjiang avait proclamé son indépendance en février 1936 et résista aux attaques chinoises jusqu'à l'intervention du Japon en Chine un an plus tard. Les Japonais entendaient utiliser le nationalisme mongol pour lutter contre les Chinois voire contre les Soviétiques. Lorsque les différents gouvernements fantoches de Chine furent unifiés par Wang Jingwei en mars 1940, le Mengjiang conserva son autonomie relative et une armée théoriquement indépendante. Comme le Mandchoukuo, le pays fut balayé par l'offensive soviétique à l'été 1945.


► Gouvernement national réorganisé de la République de Chine

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314622443817226667
Gouvernement nationale réorganisé de la République de Chine


Un gouvernement collaborationniste chinois fut mis en place le 29 mars 1940 par Wang Jingwei à Nankin.

Durant la guerre sino-japonaise, le Japon envahit de vastes territoires dans l'est et le centre de la Chine. De nombreux gouvernements fantoches furent mis en place comme le Gouvernement provisoire de la République de Chine à Beijing en 1937 ou le Gouvernement réformé de la République de Chine à Nankin en 1938. Ces différents régimes furent rassemblés au sein du Gouvernement de Nankin en 1940 ou Gouvernement de Wang Jingwei. Ce dernier reprenait les symboles du Kuomintang comme le drapeau, ce qui engendra des relations tendues avec le Japon.

Le Gouvernement de Nankin n'avait aucun pouvoir réel et servait principalement d'outil de propagande pour les Japonais. Il signa le pacte anti-Komintern en 1941 et déclara la guerre à la Grande-Bretagne et aux États-Unis en 1943. À partir de cette date, l'affaiblissement du Japon fit que l'Armée du Gouvernement de Nankin fut amenée à jouer un rôle plus important dans la défense de la Chine que ne l'avait prévu les Japonais et elle combattit continuellement la guérilla communiste.

Wang Jingwei mourut à l'hôpital de Nagoya en novembre 1944. Sa mort fit perdre le peu de crédibilité que conservait son régime. En septembre 1945, la zone de Nankin tomba aux mains des nationalistes. L'Armée de Nankin fut rapidement remobilisée pour combler le vide laissé par les Japonais et combattre les communistes dans le cadre de la guerre civile chinoise.


► République des Philippines


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314722443817226669
République des Philippines


Après la reddition des forces américaines, les Japonais établirent un gouvernement fantoche aux Philippines en 1942. José P. Laurel fut élu président par l'assemblée nationale. Le soutien populaire fut faible à cause des sentiments anti-japonais et des atrocités que ceux-ci avaient commis lors de l'invasion. La reconquête de l'archipel par les Américains sonna le glas du régime et Laurel quitta le pays en mars 1945. Il fut accusé de trahison par le gouvernement américain mais le nouveau président Manuel Roxas accorda l'amnistie générale aux collaborateurs ; Laurel ne fut jamais jugé et remporta même un siège au sénat.


► Viêt Nam (empire du Viêt Nam)


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314622443817226663
Empire du Viêt Nam

L'Indochine française dont faisait partie le Viêt Nam fut envahie par le Japon en 1940. Néanmoins, les administrateurs français vichystes conservèrent le contrôle formel du territoire jusqu'en mars 1945. Le Japon prend officiellement le contrôle du pays le 9 mars 1945 et nomme à sa tête l'empereur Bảo Đại qui doit gérer une terrible famine. L'empire du Viêt Nam disparaît le 23 août 1945 sous la pression du Việt Minh.


► Cambodge

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314822443817226672
Royaume du Cambodge (drapeau utilisé par le gouvernement indépendant en 1945)


À la mi-1941, les Japonais envahissent le Cambodge mais autorisent l'administration de Vichy à conserver le contrôle formel du territoire. À la fin de la guerre, le Japon tenta de gagner le soutien de la population en supprimant l'ordre colonial et en poussant le Cambodge à proclamer son indépendance. Le 9 mars 1945, le roi Sihanouk proclame l'indépendance du Kampuchea (nom khmer du Cambodge), il est cependant rapidement mis sous la tutelle du Premier ministre Son Ngoc Thanh. L'effondrement du Japon et le retour de la France entraînent la chute de Thanh qui sera condamné pour collaboration. Le Cambodge redevient un protectorat de l'Indochine française avec le roi Sihanouk à sa tête.


► Inde

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314722443817226668
Gouvernement provisoire de l’Inde Libre


Le Gouvernement provisoire de l'Inde libre était un gouvernement en exil mené par Subhash Chandra Bose, un nationaliste indien qui rejetait les idées de non-violence de Gandhi pour libérer l'Inde de l'occupation britannique. Étant l'un des leaders du Mouvement pour l'indépendance de l'Inde, Bose fut arrêté par les Britanniques à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. En janvier 1942, il s'échappe de sa prison et rejoint Singapour où il forme l'Armée nationale indienne composée principalement de prisonniers de guerre indiens. Bien qu'il ait proclamé l'indépendance de l'Inde en octobre 1943, son gouvernement ne contrôlait que les îles Andaman-et-Nicobar. Les 40 000 hommes de l'Armée nationale indienne combattent dans la campagne de Birmanie. La mort de Bose dans un accident d'avion en juillet 1945 entraine la disparition du gouvernement provisoire. Malgré ses actes, Bose reste l'une des figures de proue de l'indépendantisme indien.


► Birmanie


 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314622443817226664
État de Birmanie

L'armée japonaise et les nationalistes birmans menés par Aung San prennent le contrôle de la Birmanie au cours de l'année 1942 face aux Britanniques. L'État de Birmanie fut implanté le 1er août 1943 avec le nationaliste Ba Maw à sa tête. Le régime mit en place l'Armée nationale birmane dont les effectifs ne dépassèrent jamais 11 000 hommes et servit contre les Britanniques en Birmanie puis se retourna contre les Japonais en 1945, ce qui entraina la disparition du régime.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 19:35

• Gouvernements fantoches établis par l’Allemagne

Les administrations collaborationnistes dans les pays occupés par l'Allemagne en Europe disposaient de degrés d'autonomie variés et servaient comme en Asie à organiser le pillage des territoires. Par exemple le Gouvernement général implanté en Pologne ne peut pas être considéré comme un État fantoche car s'il contrôlait les forces de police locales, il ne disposait d'aucune administration propre et était dirigé exclusivement par les Allemands : c'est pourquoi les démarches historico-juridiques visant à rendre la Pologne co-responsable des crimes commis par les nazis sur son territoire, même avec la complicité de collaborateurs polonais, ont toutes échoué.


► Slovaquie


 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314722443817226670
République slovaque


À la suite du démembrement de la Tchécoslovaquie en 1939, la Slovaquie proclama son indépendance le 14 mars et entra dans un accord de protection avec l'Allemagne le 23 mars 1939. Elle participa à l'invasion de la Pologne en 1939. La Slovaque satellite de l'Allemagne était gouvernée par Jozef Tiso, évêque qui signa le pacte tripartite le 24 novembre 1940. La Slovaquie participa à la guerre contre l'URSS en fournissant 20 000 hommes. À l'approche des troupes soviétiques et roumaines, un soulèvement anti-nazi[/color][/b] a lieu le 29 août 1944 mais est immédiatement écrasé par les Allemands et par les troupes slovaques loyales à Jozef Tiso. Après la guerre, ce dernier est exécuté et la Slovaquie est réintégrée à la Tchécoslovaquie jusqu'en 1993.


► Danemark


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314822443817226673
Royaume du Danemark

Le 31 mai 1939, l'Allemagne et le Danemark signent un pacte de non-agression. Néanmoins, l'Allemagne envahit le Danemark dans le cadre de l'opération Weserübung en avril 1940. La faible armée danoise est rapidement écrasée et le pays est occupé. Cependant, les Allemands accordèrent une grande autonomie au Danemark. Le gouvernement et le parlement restèrent inchangés et l'administration intérieure comme la police et la justice restaient entre les mains des Danois. Contrairement aux souverains hollandais et norvégiens, le roi Christian X resta dans le pays durant toute la guerre. Le Danemark aligne sa politique extérieure avec celle de l'Allemagne en signant le pacte anti-Komintern et en coupant ses relations avec les Alliés.

En 1943, des élections sont organisées et les partis non-nazis obtiennent de bons résultats. Cela, ajouté à la désobéissance civile et aux grèves, pousse les Allemands à dissoudre le gouvernement et à établir la loi martiale. L'administration est toujours danoise mais le contrôle allemand se resserre. Les Danois parviennent cependant à cacher les Juifs et moins de 1 % d'entre eux périssent. La résistance prend de l'ampleur mais ses actions restent marginales. Le pays est libéré par le Royaume-Uni en 1945.


► Norvège

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314622443817226666
Gouvernement national norvégien

L'Allemagne envahit la Norvège au printemps 1940 mais le roi Haakon VII refuse d'abdiquer en faveur du nationaliste Vidkun Quisling. L'Allemand Josef Terboven est alors désigné par Hitler pour administrer le pays, la monarchie n'est cependant pas abolie. Pour offrir un semblant de légitimité à leur occupation, les Allemands autorisent la formation d'un gouvernement norvégien autour de Quisling le 1er août 1942. Détesté par la population, le régime n'eut qu'une autonomie limitée et disparut avec la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945. Quisling est exécuté le 24 octobre 1945.


► Serbie

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314822443817226674
Gouvernement de salut national

En avril 1941, l'Allemagne envahit la Yougoslavie. Le 30 avril, une administration pro-allemande fut mise en place. Cependant après l'attaque de l'Union soviétique, une guerre de guérilla fut lancée par les partisans communistes menés par Tito. Le gros de leurs troupes se trouvant en Russie, les Allemands mirent en place un régime capable de les soutenir militairement. Le général Milan Nedić fut choisi pour diriger le Gouvernement de salut national.

La Garde nationale serbe était le bras armé du régime et compta jusqu'à 35 000 hommes. Équipées par les Italiens et les Allemands, ces unités commirent de très nombreux massacres sur les populations croates, bosniaques et juives mais également contre les Serbes opposés aux nazis. L'arrivée de l'Armée rouge à l'automne 1944 entraine la désintégration du régime. Nedić fut capturé par les Britanniques et fut livré aux Yougoslaves. Il se suicida avant la tenue de son procès. La Serbie fut réintégrée au sein de la Yougoslavie.


► Italie

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 21012310314822443817226671
République sociale italienne

Après les nombreux revers, le Grand Conseil du fascisme italien destitue Mussolini le 25 juillet 1943. Tout en assurant l'Allemagne de son soutien, le roi Victor-Emmanuel III entame des négociations secrètes avec les Alliés. Le 23 septembre, l'Italie se retourne contre l'Allemagne en rejoignant les Alliés. ○1color=#db1701]Otto Skorzeny[/color] organise l'opération Eiche pour libérer Mussolini. Celui-ci devient le chef de la République sociale italienne, qui s'étend sur les territoires italiens encore sous contrôle allemand.

Le siège du gouvernement se trouvant dans la ville de Salò, le régime fut surnommé la république de Salò. L'armée compta jusqu'à 50 000 hommes qui combattirent principalement les résistants italiens. L'offensive de printemps 1945 en Italie entraîna la capture et l'exécution de Mussolini et la disparition de la République.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 24 Jan - 20:11

• Etats fantoches de l’Allemagne et de l’Italie


► Albanie

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Kl1dLb-royaume-dalbanie
Royaume d’Albanie


L'Albanie est envahie par l'Italie le 7 avril 1939. Le roi Zog Ier est chassé du pouvoir et Mussolini établit un protectorat. Après l'invasion de la Yougoslavie, le protectorat s'étend dans le Kosovo. En septembre 1942, Les différents groupes de résistance bien qu'opposés comme le Balli Kombëtar conservateur et le Parti communiste d'Albanie se regroupent au sein du Mouvement de libération nationale (MLN). Au moment de la chute de l'Italie fasciste, les partisans contrôlent une bonne part du nord du pays et avancent vers la capitale Tirana. Le ○1color=#77b5fe]9 septembre 1943[/color], les Allemands interviennent et repoussent les partisans. Néanmoins, l'Allemagne accepte l'existence d'une Albanie indépendante et neutre et met en place un gouvernement de régence mené par Mehdi Frashëri, chef du Balli Kombëtar qui avait quitté le MLN noyauté par les communistes. Les Allemands n'exercent pas un contrôle aussi sévère que dans la plupart des autres territoires occupés. Par exemple, l'Albanie est le seul État européen occupé par les Allemands dont la population juive a augmenté au cours de la guerre. En 1944, la guerre civile fait rage entre les royalistes et les communistes mais l'arrivée de l'Armée rouge entraîne la chute du régime et Enver Hoxha met en place un gouvernement provisoire d'inspiration communiste. Il restera le dirigeant de la République populaire socialiste d'Albanie jusqu'en 1985.


► Croatie

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Kl1dLb-etat-independant-de-croatie
État indépendant de Croatie


Le 10 avril 1941, l'État indépendant de Croatie (Nezavisna Država Hrvatska, ou NDH) est proclamé et devient membre de l'Axe en signant le pacte tripartite. Benito Mussolini place sur le trône du nouvel État le duc d'Aoste Aymon Ier qui refusera le rôle de pantin qu'on lui propose. Ante Pavelić devient alors le vrai dirigeant du nouvel État. La Garde nationale croate devient le bras armé du régime et participe à la guerre sur le front de l'Est. Elle compte 130 000 hommes en 1943. Le mouvement ultra-nationaliste des oustachis se déchaîne contre les Serbes, les Juifs, les musulmans dans le but de créer une Croatie ethniquement homogène. Le camp d'extermination de Jasenovac sera le troisième camp le plus meurtrier de la guerre après ○1color=#ffff99]Auschwitz[/color] et Treblinka. La résistance s'organise et comptera jusqu'à 100 000 hommes. Elle est cependant divisée entre les partisans communistes et les Tchetniks qui s'affrontent occasionnellement. Certains Tchetniks iront même jusqu'à collaborer avec l'Allemagne. Le territoire de l'État indépendant de Croatie perd 700 000 habitants durant la guerre dont une majorité de Serbes. Le régime s'effondre avec l'avancée des partisans et de l'Armée rouge en 1944 et disparaît officiellement en 1945. Pavelić parviendra à s'enfuir en Argentine puis en Espagne où il mourra sans avoir été jugé. La Croatie est réintégré dans la Yougoslavie jusqu'en 1991.


► Grèce

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Kl1dLb-etat-grecque
État grec

Après l'invasion allemande, le gouvernement grec part en exil en Crète puis en Égypte. À l'origine, l'Italie souhaitait annexer le pays mais l'Allemagne fit pression pour éviter des troubles et un régime fantoche fut mis en place. L'Italie occupe la majeure partie du pays mais les régions clés comme Athènes ou la Macédoine-Centrale sont contrôlées par les Allemands. Le général Georgios Tsolakoglou est nommé à la tête du gouvernement de collaboration qui ne recevra jamais un grand soutien de la part de la population. À partir de 1943, la résistance grecque principalement d'inspiration communiste libère de larges régions au centre du pays et y installe une administration provisoire. Des bataillons de sécurité sont mis en place pour lutter contre la rébellion et comptèrent jusqu'à 25 000 hommes. Après l'effondrement de l'Italie fasciste, l'Allemagne envahit la zone d'occupation italienne. À l'automne 1944, les forces allemandes en Grèce sont menacées d'encerclement par l'Armée rouge qui avance rapidement en Yougoslavie et en Bulgarie. Le retrait allemand signe la fin du régime et le début de la [color:48e6=#guerre civile[/color][/b] entre les communistes et les royalistes.


Coopération entre l’Allemagne et le Japon

Le Japon avait déclaré la guerre à l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale et avait annexé les îles du Pacifique faisant partie de son empire colonial. Cependant la montée du nationalisme et du militarisme dans les deux pays les rapprocha. Les deux pays signent le pacte anti-Komintern visant à se prémunir d'une attaque soviétique en 1936. Le Japon hésitait sur sa politique d'expansion : fallait-il attaquer l'Union soviétique au nord ou les colonies européennes au sud ? Dans le même temps, l'Allemagne envisageait une guerre contre l'URSS. Des études pour des plans d'attaques communs furent lancées, mais la défaite de Halhin Gol convainquit le Japon de s'attaquer aux possessions européennes au sud jugés moins défendues.

L'Allemagne dut également choisir entre la Chine et le Japon. Les [cd5c5c]relations entre l'Allemagne et la Chine étaient prometteuses avec l'envoi de conseillers militaires comme le général Falkenhausen et une aide pour l'industrialisation du pays. Le déclenchement de la guerre sino-japonaise en 1937 força l'Allemagne à faire un choix. Elle reconnut le Mandchoukuo, État fantoche du Japon en 1938 et cessa toute aide militaire. En 1941, le gouvernement allemand cessa toute relation diplomatique avec la République de Chine en reconnaissant le gouvernement pro-japonais de Nankin comme le seul représentant de la Chine.

L'opération Barbarossa fut une quasi-surprise pour le Japon qui, comme l'Italie, n'avait pas été prévenu de l'attaque. Néanmoins, le Japon ne fit pas évoluer sa position et n'attaquerait l'URSS qu'en cas d'effondrement total de celle-ci. L'armée japonaise se contente de manœuvres et d'exercices pour fixer des unités soviétiques. En effet, Staline ne croyait pas en la neutralité japonaise et continua de laisser des unités sur la frontière entre les deux pays. En novembre 1941, un espion soviétique au Japon, Richard Sorge, avertit Moscou que le Japon n'entrera pas en guerre contre l'URSS, ce qui permet à l'Armée rouge de redéployer les divisions sibériennes qui joueront un rôle décisif dans la bataille de Moscou.

Le 7 décembre 1941, le Japon attaque la base navale de Pearl Harbor et les colonies britanniques d'Asie du Sud-Est sans prévenir ses alliés. Le 11 décembre 1941, l'Allemagne et l'Italie déclarent la guerre aux États-Unis espérant sans doute que le Japon déclarerait la guerre à l'Union soviétique. Néanmoins, la paix fragile entre les deux pays continuera jusqu'en 1945.

L'Allemagne et le Japon combattirent ainsi indépendamment l'un de l'autre à la différence des Alliés qui coordonnèrent leurs offensives. De plus, les Alliés contrôlaient les océans et pouvaient donc plus facilement déployer leurs unités et leurs ressources. L'Union soviétique reçut ainsi des quantités colossales de matériel. Les échanges commerciaux entre le Japon et l'Allemagne ne pouvaient se faire que par sous-marins. Seuls six sous-marins réussirent le trajet pour une contribution à la guerre anecdotique. Une base sous-marine commune était établie dans le port de George Town dans l'île de Penang.


Pays neutres impliqués

• Espagne

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Kl1dLb-espagne-franquiste
Espagne franquiste


Au cours de la guerre d'Espagne, les forces nationalistes menées par Franco avaient reçu le soutien de l'Allemagne et de l'Italie et avaient finalement remporté la guerre. Franco ne cessa de se déclarer en « cobelligérance morale » du côté de l'Axe. Lors de l'entrevue d’Hendaye avec Hitler, il fait des demandes préalables à son entrée dans l'Axe tellement élevées qu'elles sont inacceptables pour l'Allemagne.

De plus, l'Espagne signe le pacte anti-Komintern et devient cobelligérant de facto avec 50 000 hommes sur le front russe avec la Division bleue. Elle livre également de grandes quantités de minerais, en particulier du tungstène. Après la guerre, le pays accueille de nombreux fascistes européens fuyant les représailles dans leur pays.


• Suède

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Ll1dLb-royaume-de-suede
Royaume de Suède

Depuis les guerres napoléoniennes, la Suède a toujours revendiqué un statut de pays neutre. Lors de la guerre d'Hiver entre son voisin finlandais et l'Union soviétique, le pays apporte un soutien logistique et militaire à la Finlande et achemine celui des Alliés, mais n'intervient pas lors de l'invasion du Danemark et de la Norvège. À partir de ce moment la Suède est entourée par des pays de l'Axe et obligée de faire des concessions. L'une des raisons de l'invasion de la Norvège était la sécurisation du port de Narvik où transite une grande partie du minerai de fer suédois produit à Kiruna et indispensable à l'effort de guerre allemand. Ainsi la Suède alimenta l'industrie allemande en acier tout au long de la guerre. Cette coopération a longtemps fait l'objet de débats mais comme il était impossible de rester complètement à l'écart de la guerre, le gouvernement suédois a tout fait pour éviter une invasion. Lors de la guerre de Laponie, elle autorise par exemple le retrait de troupes allemandes à travers l'extrême nord de son territoire.

• Suisse

 
Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo Ll1dLb-suisse
Suisse

Entourée de toutes parts par des pays de l'Axe ou occupés pendant la guerre, la Suisse réussit à éviter une occupation en donnant des gages de bon voisinage, tout en acceptant tout de même plus de 30 000 réfugiés sur son territoire, en majorité des Juifs allemands. Une poignée de Suisses furent incorporés comme volontaires dans la 11e SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Nordland.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Axe_Rome-Berlin-Tokyo[/size]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyMar 26 Jan - 23:22

De jure


De jure est une locution latine signifiant « de droit », « de par le droit » ou encore « par la loi ». Elle s'oppose couramment à la locution « de facto » (signifiant « de fait » ou « dans les faits»).

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/De_jure

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D

De facto

De facto  (prononcer « dé facto ») est une locution latine signifiant « de fait », « dans les faits » ou encore « dans la pratique ». Elle s'oppose couramment à la locution « de jure » (signifiant « concernant la loi » ou « en droit »).

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/De_facto

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D



Casus belli

Casus belli est une locution latine, signifiant littéralement « cas de guerre », qui désigne un acte de nature à motiver, pour un gouvernement, une déclaration de guerre.

Dans la plupart des cas il peut s'agir de querelles de succession, du franchissement d'une frontière ou d'une
 zone démilitarisée par des troupes, d'atteintes physiques à la personne d'un ou de plusieurs ressortissants, d'aide à un mouvement terroriste ou factieux, d'arraisonnement de navire, d 'attentat terroriste , de remise en cause d' engagements internationaux , etc. Il existe des casus belli provenant de griefs multiples, l'accumulation des sujets de conflit rendant plus sérieuse la solution  belliciste.

Le motif réel d'une guerre, lorsqu'il n'est pas légitime, est souvent dissimulé derrière un casus belli factice. Des incidents de frontières, des événements violents fortuits, comme un  assassinat politique  ou un attentat , provoqués ou montés de toutes pièces (opérations dites sous fausse bannière ) ont souvent été utilisés par les nations pour justifier, par la voie d'une propagande , leur initiative d'un conflit armé ouvert présentée comme une riposte nécessaire (ou pour obtenir l'entrée en guerre d'un allié à leur côté) à l'encontre d'un pays tiers.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Casus_belli

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D

Pacte tripartite

Le Pacte tripartite  est un pacte militaire signé à  Berlin le 27 septembre 1940 qui a établi  l'axe Rome-Berlin-Tokyo  de la  Seconde Guerre mondiale.

Le Pacte a été signé par les représentants du  Troisième Reich (Adolf Hitler) , de l' Italie fasciste (ministre des Affaires étrangères  Galeazzo Ciano ) et de l' empire du Japon  (ambassadeur du Japon en Allemagne  Saburō Kurusu ).

Dans les mois qui suivent, le Pacte est également signé par :
la  Hongrie (Pál Teleki) le 20 novembre 1940;
la  Roumanie (Ion Antonescu) le 23 novembre 1940 ;
la  Slovaquie (Vojtech Tuka)  le 24 novembre 1940;
la  Bulgarie (Bogdan Filov)  le 1er mars 1941 ;
la  Yougoslavie (Dragiša Cvetković)  le 25 mars 1941 : la participation de ce pays au Pacte est cependant très éphémère, le gouvernement signataire étant renversé deux jours plus tard ; malgré les assurances du nouveau gouvernement que l'adhésion serait maintenue, l'Allemagne, l'Italie et leurs alliés  envahissent la Yougoslavie  moins de deux semaines plus tard ;
l'État indépendant de Croatie (Ante Pavelić) , pays formé après le démantèlement de la Yougoslavie, le 15 juin 1941.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_tripartite


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D


Pacte anti-komintern

Le  pacte anti-Komintern , est un traité signé le  25 novembre 1936  entre l' Allemagne nazie et l'Empire du Japon , lesquels sont ensuite rejoints par d'autres États ayant des gouvernements fascistes, à tendances fascistes ou soutenant l'Axe pour des raisons politiques

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_anti-Komintern


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D


Pacte d’acier

Le  Pacte d'acier  (en allemand : Stahlpakt; italien : Patto d'Acciaio) est le pacte germano-italien signé le  22 mai 1939 à Berlin  par les ministres des Affaires étrangères allemand et italien,  Joachim von Ribbentrop et Galeazzo Ciano.  Il s’agit d’un pacte militaire offensif, qui scelle de manière officielle l'union des  forces de l'Axe.

Le  1er septembre  suivant, l'Allemagne  attaque la  Pologne et déclenche la  Seconde Guerre mondiale.  Le  27 septembre 1940 , un pacte tripartite est signé par l'Allemagne, l'Italie et le  Japon  qui forment à présent l'Axe Rome-Berlin-Tokyo.  Le Pacte d'acier sera formellement abrogé après la chute de  l'Italie fasciste en 1943.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_d%27acier



Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D



Pacte de Londres

Le  pacte de Londres , du  26 avril 1915, est un traité secret signé par le gouvernement italien avec les représentants de la  Triple-Entente  (France, Royaume Uni et Russie impériale) par lequel l’Italie s’oblige à entrer en guerre contre les  Empires centraux lors de la Première Guerre mondiale  en échange de substantielles compensations territoriales. Cet acte est décidé par le gouvernement, le roi et la hiérarchie militaire, sans la consultation du Parlement.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_de_Londres
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyMer 27 Jan - 21:13

Pacte germano-soviétique


Le Pacte germano-soviétique, officiellement traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique , est un accord diplomatique signé le  23 août 1939 à Moscou , par les ministres des Affaires étrangères allemand,  Joachim von Ribbentrop , et soviétique,  Viatcheslav Molotov , en présence de  Joseph Staline . Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.

Il est également connu sous les dénominations de  pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline  (surtout dans les pays concernés) et Pacte de non-agression de 1939 (dans les sources soviétiques et apparentées).

Il fait suite auxaccords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux , menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexion de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.

Le pacte est brisé le  22 juin 1941 , par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant l'opération Barbarossa , laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate  avec l'Angleterre.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D

Traité du Trianon

Le traité de Trianon signé le  4 juin 1920 au Grand Trianon de Versailles  fait suite au  traité de Versailles et vient officialiser la dislocation de la Hongrie austro-hongroise  à la fin de  1918 . Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la  Première Guerre mondiale : le  Royaume-Uni, la France, les États-Unis, l'Italie, la Roumanie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui devient le Royaume de Yougoslavie en 1929) et la  Tchécoslovaquie  qui s'appliquent à elles-mêmes le principe du  « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain Woodrow Wilson dans le dixième de ses fameux  « 14 points » , et d'autre part par  l'Autriche-Hongrie  vaincue, représentée par la  Hongrie  (séparée de l'Autriche depuis le 31 octobre 1918).


Au traité de Trianon, le  « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes »  est refusé aux  Magyars comme il avait été refusé aux Allemands d'Autriche-Hongrie au  traité de Saint-Germain . Cela a pour conséquence de faire passer 3,3 millions de Hongrois (soit plus de 30 % d'entre eux) sous domination étrangère. C'est un traumatisme historique pour la Hongrie : sa demande de révision du traité est un point essentiel de sa politique étrangère durant  l'entre-deux-guerres et concourt au rapprochement du pays avec l'Allemagne nazie . Une partie de ces revendications est toujours présente après la dislocation du  bloc de l'Est et le gouvernement nationaliste de  Viktor Orbán  avait préparé une commémoration qu'il souhaitait « grandiose et tragique » pour le centième anniversaire du traité de Trianon en 2020, mais ce projet a dû être revu à la baisse en raison de la pandémie de Covid-19.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Trianon

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D

Armistice de Moscou

La Finlande et  l'Union soviétique  signèrent l’armistice de Moscou le 19 septembre 1944 , mettant fin à la guerre de Continuation.  Cet armistice ne doit pas être confondu avec le  traité de Paix de Moscou de 1940  mettant fin à la  guerre d'Hiver entre les deux pays.  Le traité de paix final  fut signé entre la Finlande et l'URSS à Paris en  1947.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_de_Moscou

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Gyulia Gömbös

Vitéz Gyula Gömbös de Jákfa  (en hongrois: Vitéz jákfai Gömbös Gyula ; né le  26 décembre 1886 , mort le  6 octobre 1936 ) est un homme politique et Premier ministre  conservateur du Royaume de Hongrie  de 1932 à 1936.  Son successeur fut Kálmán Darányi.

Gyula Gömbös né en 1886 à Murga, dans le comitat de Tolna de l'Autriche-Hongrie, de Gyula Gömbös, maître de l'école du village, et de Mária Weitzel. Ses ancêtres sont principalement allemands, bien que la famille se vante aussi d'une ascendance noble hongroise. Sa famille fait partie de la communauté évangélique de Hongrie.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyula_G%C3%B6mb%C3%B6s

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Kálmán Darányi

Kálmán Darányi  (Pusztaszentgyörgyi és tetétleni Darányi Kálmán en hongrois ; né le  22 mars 1886 à Budapest et décédé le  1er novembre 1939 à Budapest) est un homme politique  et Premier ministre du Royaume de Hongrie de 1936 à 1938.

https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A1lm%C3%A1n_Dar%C3%A1nyi

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Ferenc Szálasi

Ferenc Szálasi  est un  homme d'État hongrois né le  6 janvier 1897 et mort le  12 mars 1946 , chef du  Parti des Croix fléchées . Il dirigea le  Royaume de Hongrie  en tant que chef du  Gouvernement d'unité nationale , un éphémère régime pro-nazi au pouvoir du  16 octobre 1944  au printemps 1945.

Né à Kassa (aujourd'hui en Slovaquie), il était le fils d'un sous-officier de l'armée austro-hongroise d'origine arménienne dont les ancêtres se sont installés en Transylvanie, à Ebesfalva, sous le prince Abaffi Ier. Son grand-père participa comme soldat de la honvéd à la Révolution hongroise de 1848 et épousa une autrichienne de Vienne, dont Ferenc Szálasi (1866°), son père, qui fit l'école des cadets de Kassa et termina comme fonctionnaire dans l'armée. Sa mère, Erzsébet Szakmár (1875°), d'ascendance slovaque et hongroise, éleva son fils dans la religion gréco-catholique et vécut à ses côtés jusqu'en 1944. Les frères de Szálasi, Béla, Károly et Rezső, servirent également dans l'armée.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferenc_Sz%C3%A1lasi

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Benito Mussolini

Benito Mussolini , né le  29 juillet 1883 à Predappio  et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un journaliste,  idéologue  et  homme d'État italien.

Fondateur du fascisme , il est  président du Conseil du royaume d'Italie,  du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la  République sociale italienne  (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme  « Duce »,  mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien  (PSI) et directeur du quotidien socialiste  Avanti!   à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la  Première Guerre mondiale,  il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en novembre 1914, il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia  (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la  « victoire mutilée » , il crée le Parti national fasciste  (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des paramilitaires  squadristi et l'intimidation qui culminent le 28 octobre 1922 avec la  marche sur Rome.  Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le 30 octobre 1922. En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste  Giacomo Matteotti,  Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs  dictatoriaux  et fait de l'Italie  un régime fasciste à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le  Pacte d'acier (1939). Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale  au côté de  l'Allemagne nazie.  Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des  Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le  Grand Conseil du fascisme le 24 juillet 1943 : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne.  Le 25 avril 1945, alors qu'il tente de fuir pour la  Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe  de partisans.  Il est ensuite fusillé avec sa maîtresse Clara Petacci ; par les pieds au carrefour de Piazzale Loreto, à Milan.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini

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Victor Emmanuel III d’Italie

Victor-Emmanuel III (en italien Vittorio Emanuele III), né à Naples (Italie) le  11 novembre 1869 et mort en exil à  Alexandrie  (Egypte) le  28 décembre 1947,  est roi d'Italie du 29 juillet 1900  après l'assassinat de son père  Humbert Ier, jusqu'au 9 mai 1946, date de son abdication en faveur de son fils  Humbert II, peu avant la  proclamation de la République.  Il porte dès sa naissance le titre de prince de Naples. Il est le fils d'Humbert Ier et de Marguerite de Savoie.

Victor-Emmanuel III a également porté les titres d'empereur d'Éthiopie de 1936 à 1941 et de roi d'Albanie de 1939 à 1943

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Emmanuel_III

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Empereur Showa


Hirohito ou Hiro-Hito, né le  29 avril 1901 à Tokyo et mort le 7 janvier 1989  dans la même ville, est  empereur du Japon  du 25 décembre 1926  à sa mort.  Bien que le nom de « Hirohito » soit usuel en Occident, au Japon on le désigne, depuis sa mort, par son nom de règne posthume,  Shōwa Tennō   (« empereur Shōwa »).

Fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, frère des princes Yasuhito Chichibu, Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa, il est le 124e empereur selon la tradition shinto. Son règne, le plus long de l'histoire japonaise (62 ans), définit l'ère Shōwa d'où il tire son nom posthume.

L'empereur Shōwa est un des personnages majeurs de la Seconde Guerre mondiale  ; il est, avec Adolf Hitler  et  Benito Mussolini,  l'un des trois grands dirigeants de l'Axe. La question de sa responsabilité personnelle dans les activités militaires et les  crimes de guerre du Japon en Asie avant puis durant la  Seconde Guerre mondiale  a eu une grande importance politique et fait l'objet de nombreux travaux historiques. Les  Américains,  alors qu'ils occupent provisoirement le Japon au sortir de la guerre,  décident malgré tout de le maintenir à la tête d'un empire au sein duquel il n'a plus qu'un rôle symbolique. Il restera ainsi empereur près de quarante-cinq ans après la fin du conflit, sans jamais être inquiété.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirohito

Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D

Miklòs Horthy


L'amiral Miklós Horthy de Nagybánya, né le 18 juin 1868 à Kenderes et mort le 9 février 1957 à Estoril,  au Portugal, est un militaire et homme d'État hongrois, régent du royaume de Hongrie  du 1er mars 1920 au 15 octobre 1944.

Issu d'une famille aristocratique et calviniste, Miklós Horthy entre à l'Académie navale de Fiume (aujourd'hui en Croatie) en 1882 et reçoit une formation d'officier de marine. Entre 1901 et 1918, il assure divers commandements. Durant la Première Guerre mondiale, il s'illustre à la bataille du détroit d'Otrante (1917) et est promu contre-amiral en 1918. Devenu commandant en chef de la marine impériale en février 1918, il est fait vice-amiral le 30 octobre avant de quitter ses fonctions le lendemain, à la suite de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie.

En 1919,  Horthy prend la tête d'un gouvernement contre-révolutionnaire hongrois opposé au régime communiste de Béla Kun. Après l'écrasement de ce dernier par les troupes serbes, roumaines et françaises, l'amiral et ses troupes entrent à Budapest et s'emparent du pouvoir. Élu régent du « royaume sans roi » de Hongrie, Miklós Horthy établit un gouvernement autoritaire, nationaliste et conservateur durant l'entre-deux-guerres, menant à l'extérieur une politique irrédentiste en réclamant la révision du traité de Trianon.

À la fin des années 1930, la politique étrangère d'Horthy le conduit à une alliance réticente avec l'Allemagne nazie contre la Russie soviétique. Avec le plein soutien d' Adolf Hitler, la Hongrie récupère certaines de ses anciennes possessions d'avant-guerre en Slovaquie (1938), Ruthénie subcarpatique (1939),  Transylvanie (1940),
 puis en  Yougoslavie (1941), où l'armée hongroise intervient directement aux côtés des forces germano-italiennes. Enfin, la Hongrie participe activement à l'invasion allemande de l'URSS à partir de l'été 1941.

Cependant, au vu des réticences d’Horthy à contribuer à l'effort de guerre de l’Axe ainsi qu’à livrer les Juifs hongrois aux autorités allemandes, et après plusieurs tentatives infructueuses du régent de négocier avec les Alliés une sortie du conflit pour son pays, les troupes allemandes prennent le contrôle du royaume en  mars 1944  dans le cadre de l’opération Margarethe.  En octobre suivant, après avoir annoncé la fin des hostilités, l'amiral est mis en état d’arrestation par les Allemands puis contraint à l'abdication. Il passe les derniers mois de la guerre interné en Bavière, où les Américains le libèrent en mai 1945.

Après avoir comparu comme témoin au procès de Nuremberg en 1948, l’ex-régent Horthy s’exile au Portugal, où il publie ses mémoires en 1953 avec comme titre Ein Leben für Ungarn (« Une vie pour la Hongrie ») .

Bien que ses restes aient été rapatriés en Hongrie en 1993, il demeure aujourd’hui encore une figure controversée de l’histoire contemporaine de son pays.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikl%C3%B3s_Horthy
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyDim 7 Fév - 21:52

de jure


De jure est une locution latine signifiant « de droit », « de par le droit » ou encore « par la loi ». Elle s'oppose couramment à la locution « de facto » (signifiant « de fait » ou « dans les faits»).

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/De_jure


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D


de facto

De facto (prononcer « dé facto ») est une locution latine signifiant « de fait », « dans les faits » ou encore « dans la pratique ». Elle s'oppose couramment à la locution « de jure » (signifiant « concernant la loi » ou « en droit »).

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/De_facto


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D



Casus belli


Casus belli est une locution latine, signifiant littéralement « cas de guerre », qui désigne un acte de nature à motiver, pour un gouvernement, une déclaration de guerre.

Dans la plupart des cas il peut s'agir de querelles de succession, du franchissement d'une frontière ou d'une
zone démilitarisée par des troupes, d'atteintes physiques à la personne d'un ou de plusieurs ressortissants, d'aide à un mouvement terroriste ou factieux, d'arraisonnement de navire, d'attentat terroriste, de remise en cause d'engagements internationaux, etc. Il existe des casus belli provenant de griefs multiples, l'accumulation des sujets de conflit rendant plus sérieuse la solution belliciste.

Le motif réel d'une guerre, lorsqu'il n'est pas légitime, est souvent dissimulé derrière un casus belli factice. Des incidents de frontières, des événements violents fortuits, comme un assassinat politique ou un attentat, provoqués ou montés de toutes pièces (opérations dites sous fausse bannière) ont souvent été utilisés par les nations pour justifier, par la voie d'une propagande, leur initiative d'un conflit armé ouvert présentée comme une riposte nécessaire (ou pour obtenir l'entrée en guerre d'un allié à leur côté) à l'encontre d'un pays tiers.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Casus_belli


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Pacte tripartite


Le Pacte tripartite est un pacte militaire signé à Berlin le 27 septembre 1940 qui a établi l'axe Rome-Berlin-Tokyo de la Seconde Guerre mondiale.


Le Pacte a été signé par les représentants du Troisième Reich (Adolf Hitler), de l'Italie fasciste (ministre des Affaires étrangères Galeazzo Ciano) et de l'empire du Japon (ambassadeur du Japon en Allemagne Saburō Kurusu).

Dans les mois qui suivent, le Pacte est également signé par :


la Hongrie (Pál Teleki) le 20 novembre 1940 ;
la Roumanie (Ion Antonescu) le 23 novembre 1940 ;
la Slovaquie (Vojtech Tuka) le 24 novembre 1940 ;
la Bulgarie (Bogdan Filov) le 1er mars 1941 ;

la Yougoslavie (Dragiša Cvetković) le 25 mars 1941: la participation de ce pays au Pacte est cependant très éphémère, le gouvernement signataire étant renversé deux jours plus tard ; malgré les assurances du nouveau gouvernement que l'adhésion serait maintenue, l'Allemagne, l'Italie et leurs alliés envahissent la Yougoslavie moins de deux semaines plus tard ;
l'État indépendant de Croatie (Ante Pavelić) , pays formé après le démantèlement de la Yougoslavie, le 15 juin 1941.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_tripartite


Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo 6YzrIb-barre-D


Pacte anti-komintern


Le pacte anti-Komintern, est un traité signé le 25 novembre 1936 entre l'Allemagne nazie et l'Empire du Japon, lesquels sont ensuite rejoints par d'autres États ayant des gouvernements fascistes, à tendances fascistes ou soutenant l'Axe pour des raisons politiques

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_anti-Komintern


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Pacte d’acier


Le Pacte d'acier (en allemand : Stahlpakt; italien : Patto d'Acciaio) est le pacte germano-italien signé le 22 mai 1939 à Berlin par les ministres des Affaires étrangères allemand et italien, Joachim von Ribbentrop et Galeazzo Ciano.  Il s’agit d’un pacte militaire offensif, qui scelle de manière officielle l'union des forces de l'Axe.


Le 1er septembre suivant,  l'Allemagne attaque la Pologne et déclenche la Seconde Guerre mondiale.

Le 27 septembre 1940,  un pacte tripartite est signé par l'Allemagne, l'Italie et le Japon qui forment à présent  l'Axe Rome-Berlin-Tokyo.   Le Pacte d'acier sera formellement abrogé après la chute de  l'Italie fasciste  en 1943.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_d%27acier


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Pacte de Londres

Le pacte de Londres,  du 26 avril 1915,  est un traité secret signé par le gouvernement italien avec les représentants de la Triple-Entente (France, Royaume Uni et Russie impériale) par lequel l’Italie s’oblige à entrer en guerre contre les Empires centraux lors de la Première Guerre mondiale en échange de substantielles compensations territoriales. Cet acte est décidé par le gouvernement, le roi et la hiérarchie militaire, sans la consultation du Parlement.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_de_Londres


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Pacte germano-soviétique


Le Pacte germano-soviétique,  officiellement traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique,  est un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou,  par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop,  et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline.  Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.


Il est également connu sous les dénominations de pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés) et Pacte de non-agression de 1939 (dans les sources soviétiques et apparentées).


Il fait suite aux accords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux, menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexion de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.


Le pacte est brisé le 22 juin 1941, par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant  l'opération Barbarossa, laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate avec l'Angleterre.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique[/color][/color]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyLun 15 Mar - 12:44

Traité du Trianon

Le traité de Trianon signé le  4 juin 1920  au Grand Trianon de Versailles  fait suite  au traité de Versailles  et vient officialiser la dislocation de la Hongrie austro-hongroise  à la fin de 1918. Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale :  le Royaume-Uni, la France,  les États-Unis,  l'Italie,  la Roumanie,  le royaume des Serbes,  Croates et  Slovènes (qui devient le Royaume de Yougoslavie en 1929) et la  Tchécoslovaquie  qui s'appliquent à elles-mêmes le principe du  « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain  Woodrow Wilson  dans le dixième de ses fameux « 14 points », et d'autre part par l'Autriche-Hongrie  vaincue, représentée par la Hongrie (séparée de l'Autriche depuis le 31 octobre 1918).


Au traité de Trianon, le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » est refusé aux  Magyars comme il avait été refusé aux Allemands d'Autriche-Hongrie au traité de Saint-Germain.  Cela a pour conséquence de faire passer 3,3 millions de Hongrois (soit plus de 30 % d'entre eux) sous domination étrangère. C'est un traumatisme historique pour la Hongrie : sa demande de révision du traité est un point essentiel de sa politique étrangère durant l'entre-deux-guerres et concourt au rapprochement du pays avec  l'Allemagne nazie. Une partie de ces revendications est toujours présente après la dislocation du  bloc de l'Est et le gouvernement nationaliste de Viktor Orbán avait préparé une commémoration qu'il souhaitait « grandiose et tragique » pour le centième anniversaire du traité de Trianon en 2020, mais ce projet a du être revu à la baisse en raison de la pandémie de Covid-19.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Trianon


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Gyulia Gömbös


Vitéz Gyula Gömbös de Jákfa (en hongrois: Vitéz jákfai Gömbös Gyula ; né le  26 décembre 1886, mort le  6 octobre 1936)  est  un homme politique  et Premier ministre conservateur du Royaume de Hongrie  de
1932 à 1936. Son successeur fut Kálmán Darányi.

Gyula Gömbös né en 1886 à  Murga, dans le comitat de Tolna de l'Autriche-Hongrie,  de Gyula Gömbös, maître de l'école du village, et de Mária Weitzel. Ses ancêtres sont principalement allemands, bien que la famille se vante aussi d'une ascendance noble hongroise. Sa famille fait partie de la communauté  évangélique de Hongrie.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gyula_G%C3%B6mb%C3%B6s

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Kálmán Darányi

Kálmán Darányi   (Pusztaszentgyörgyi és tetétleni Darányi Kálmán en hongrois ; né le  22 mars 1886 à Budapest et décédé le   1er novembre 1939   à Budapest) est un  homme politique et Premier ministre du  Royaume de Hongrie   de  1936 à 1938.

https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A1lm%C3%A1n_Dar%C3%A1nyi

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Ferenc Szálasi


Ferenc Szálasi est un homme d'État hongrois né le  6 janvier 1897 et mort le 12 mars 1946, chef du Parti des Croix fléchées. Il dirigea le  Royaume de Hongrie en tant que chef du Gouvernement d'unité nationale, un éphémère régime pro-nazi au pouvoir du 16 octobre 1944 au printemps 1945.

Né à Kassa (aujourd'hui en Slovaquie), il était le fils d'un sous-officier de l'armée austro-hongroised'origine arménienne dont les ancêtres se sont installés en Transylvanie, à Ebesfalva, sous le prince Abaffi Ier. Son grand-père participa comme soldat de la honvéd à la Révolution hongroise de 1848 et épousa une autrichienne de Vienne, dont Ferenc Szálasi (1866°), son père, qui fit l'école des cadets de Kassa et termina comme fonctionnaire dans l'armée. Sa mère, Erzsébet Szakmár (1875°), d'ascendance slovaque et hongroise, éleva son fils dans la religion gréco-catholique et vécut à ses côtés jusqu'en 1944. Les frères de Szálasi, Béla, Károly et Rezső, servirent également dans l'armée.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferenc_Sz%C3%A1lasi

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Benito Mussolini

Benito Mussolini, né le 29 juillet 1883 à Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un  journaliste, idéologue et homme d'État italien.

Fondateur du fascisme, il est président du Conseil du royaume d'Italie, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la République sociale italienne  (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme  « Duce », mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en novembre 1914, il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des paramilitaires squadristi et l'intimidation qui culminent le 28 octobre 1922 avec la marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le 30 octobre 1922. En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime fasciste à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le  Pacte d'acier (1939). Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le 24 juillet 1943 : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne.  Le 25 avril 1945, alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans. Il est ensuite fusillé avec sa maîtresse Clara Petacci; leurs corps sont livrés à une foule en colère et pendus par les pieds au carrefour de Piazzale Loreto, à Milan.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini

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Victor Emmanuel III d’Italie

Victor-Emmanuel III (en italien Vittorio Emanuele III), né à Naples (Italie) le11 novembre 1869 et mort en exil à Alexandrie (Egypte) le 28 décembre 1947, est roi d'Italie du 29 juillet 1900 après l'assassinat de son père Humbert Ier,  jusqu'au 9 mai 1946, date de son abdication en faveur de son fils Humbert II, peu avant la proclamation de la République. Il porte dès sa naissance le titre de prince de Naples. Il est le fils d' Humbert Ier et de Marguerite de Savoie.

Victor-Emmanuel III a également porté les titres d'empereur d'Éthiopie de 1936 à 1941 et de roi d'Albanie de 1939 à 1943

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-Emmanuel_III

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Empereur Showa

Hirohito ou Hiro-Hito, né le 29 avril 1901 à Tokyo et mort le 7 janvier 1989 dans la même ville, est empereur du Japon du 25 décembre 1926 à sa mort. Bien que le nom de « Hirohito » soit usuel en Occident, au Japon on le désigne, depuis sa mort, par son nom de règne posthume, Shōwa Tennō ( « empereur Shōwa »).

Fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, frère des princes Yasuhito Chichibu, Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa, il est le 124e empereur selon la tradition shinto. Son règne, le plus long de l'histoire japonaise (62 ans), définit l'ère Shōwa d'où il tire son nom posthume.

L'empereur Shōwa est un des personnages majeurs de la Seconde Guerre mondiale ; il est, avec Adolf Hitler et Benito Mussolini, l'un des trois grands dirigeants de l'Axe. La question de sa responsabilité personnelle dans les activités militaires et les crimes de guerre du Japon en Asie avant puis durant la Seconde Guerre mondiale a eu une grande importance politique et fait l'objet de nombreux travaux historiques. Les Américains,  alors qu'ils occupent provisoirement le Japon au sortir de la guerre, décident malgré tout de le maintenir à la tête d'un empire au sein duquel il n'a plus qu'un rôle symbolique. Il restera ainsi empereur près de quarante-cinq ans après la fin du conflit, sans jamais être inquiété.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirohito



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Miklòs Horthy

L'amiral Miklós Horthy de Nagybánya,  né le 18 juin 1868 à Kenderes  et mort le 9 février 1957 à Estoril,
au Portugal,  est un  militaire et
homme d'État hongrois,
 régent du royaume de Hongrie  du  1er mars 1920 au 15 octobre 1944.

[…]

Après avoir comparu comme témoin au  procès de Nuremberg en 1948,  l’ex-régent Horthy s’exile au Portugal, où il publie ses mémoires en 1953 avec comme titre Ein Leben für Ungarn (« Une vie pour la Hongrie ») .

Bien que ses restes aient été rapatriés en Hongrie en 1993,  il demeure aujourd’hui encore une figure controversée de l’histoire contemporaine de son pays.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mikl%C3%B3s_Horthy

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Charles III de Roumanie


Carol II  (francisé en Charles II), né le  15 octobre 1893 à Sinaia   et mort le   4 avril 1953 à Estoril au Portugal , est  roi de Roumanie   de 1930 à 1940. Il est le fils de   Ferdinand Ier   et de Marie d'Édimbourg.  

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Carol_II
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyMar 16 Mar - 1:07

Ion Antonescu

Ion Antonescu , né à Pitești  le 15 juin 1882 et mort le 1er juin 1946 à  Jilava, est un  militaire et homme d'État roumain.

Il est chef du gouvernement roumain avec le titre de « chef de l'État du  royaume de Roumanie »  de 1940 à 1944. Appelé Conducător (« guide ») et classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, il engage son pays aux côtés de l'Allemagne nazie  dans la Seconde Guerre mondiale, en étroite coordination avec l'ambassadeur allemand à Bucarest,  Manfred von Killinger.

Destitué lors du passage de la Roumanie du côté Allié, il est livré à l'URSS à la demande de Joseph Staline  puis, après un an de détention, ramené en Roumanie où il est jugé, condamné à mort et fusillé pour crimes de guerre.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ion_Antonescu

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Michel

Michel Ier  (en roumain : Mihai I), né le 25 octobre 1921 à  Sinaia (Roumanie) et mort le 5 décembre 2017 à Aubonne (Suisse),  est le[color=#ffffcc] roi de Roumanie  du 20 juillet 1927 au 8 juin 1930 puis du 6 septembre 1940 jusqu'à sa  déposition le 30 décembre 1947.

Michel Ier est arrière-arrière-petit-fils de la reine Victoria du Royaume-Uni (et donc arrière-arrière-arrière-petit-neveu du roi Léopold Ier de Belgique), cousin au troisième degré de la reine  Élisabeth II du Royaume-Uni, des rois Juan Carlos Ier d'Espagne, Charles XVI Gustave de Suède, Harald V de Norvège et de la reine  Margrethe II du Danemark. Enfin, sa grand-mère paternelle est la cousine germaine de Nicolas II par son arrière-grand-mère Maria Alexandrovna de Russie.

Michel Ier est né à Sinaia en Roumanie, fils du prince héritier Carol et de la princesse née Hélène de Grèce, et petit-fils du roi Ferdinand Ier, qui règne à l'époque. C'est un des descendants de Christian IX de Danemark surnommé le « beau-père de l'Europe », son arrière-grand-père maternel.
Lorsque le prince Carol quitte le pays avec sa maîtresse Magda Lupescu, renonçant pour cela à ses droits à la Couronne le 28 décembre 1925, les autorités désignent comme héritier le petit Michel qui n'a que 4 ans.

Il monte à cinq ans sur le trône de Roumanie le 20 juillet 1927, à la mort de Ferdinand Ier, sous une régence composée de son oncle, le prince
Nicolas, du patriarche Miron Cristea  et de Gheorghe Buzdugan, président de la Cour de cassation. La régence laisse le parlement gouverner jusqu'au 8 juin 1930, quand son père Carol revient en Roumanie, soutenu par le  mouvement carliste, insatisfait de l'inefficacité du régime parlementaire face à l'agitation extrémiste. Carol II se proclame lui-même roi en désignant Michel comme prince héritier,  suspend la constitution, forme un Front de la renaissance (Frontul Renașterii) appelé dictature carliste  dont l'armée et la gendarmerie mènent une véritable  guerre civile  contre la Garde de fer (mouvement d'extrême droite xénophobe et antisémite) : assassinats ciblés et fusillades de rue ne sont pas rares. Le 5 septembre 1940, le gouvernement pro-nazi du maréchal Ion Antonescu monte un coup d'État contre le roi Carol II qu'il considère comme anti-allemand. Antonescu force Carol II à abdiquer en faveur de son fils le 6 septembre 1940 et à quitter le pays ; il proclame Michel roi.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Ier_(roi_de_Roumanie)


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Boris III



Boris III (30 janvier 1894 – 28 août 1943, Sofia) , de son nom bulgare complet Борис Клемент Роберт Мария Пий Луи Станислав Ксавие Сакскобургготски (Boris Klement Robert Maria Pie Louis Stanislav Ksavie Sakskoburggotski, en français Boris Clément Robert Marie Pie Louis Stanislas Xavier de Saxe-Cobourg-Gotha), a été roi des Bulgares du 3 octobre 1918 au 28 août 1943.

Monarque extrêmement populaire en Bulgarie, Boris III est l’un des personnages clés des Balkans durant l’entre-deux-guerres  et la Seconde Guerre mondiale.

Fils aîné du roi Ferdinand Ier, il accède prématurément au trône après l’abdication de son père qui venait d’entraîner la Bulgarie dans le camp des vaincus de la Première Guerre mondiale. Assumant ces erreurs, il reprend à l’âge de vingt-quatre ans un État ruiné au bord du chaos, meurtri par les rivalités entre extrémistes de gauche et de droite. Malgré ses efforts pour stabiliser la vie politique de son pays, Boris est impuissant face à l'autoritarisme de ses présidents du Conseil,  Aleksandăr Stamboliski  puis  Aleksandăr Cankov.

Philanthrope, Boris effectue de nombreux voyages au sein de son pays pour venir en aide à ses sujets les plus démunis. Il se rend également de nombreuses fois à l’étranger pour tenter de rétablir la considération que son pays avait perdue. C’est au cours d’un de ces voyages qu’il rencontre la princesse Jeanne d'Italie,  qu’il épouse en  1930.

En 1934, la dépression économique et les luttes politiques entraînent un coup d’État  militaire organisé par les officiers du Zveno qui instaurent un régime dictatorial et prévoient l’instauration d’une république. Boris, qui jusque-là est resté à l’écart du pouvoir, parvient, à l’aide de manœuvre politique, à chasser en  1935  les conspirateurs. Cependant, pour éviter une nouvelle crise politique il instaure, pour une période indéterminée, une dictature personnelle très limitée.

Hostile aux méthodes brutales des régimes
totalitaires, Boris essaie vainement de se rapprocher des démocraties occidentales qui, indifférentes, le poussent à poursuivre ses relations commerciales avec l'Allemagne nazie et rendent son pays dépendant de cette dernière. Toutefois, en tant que pacifiste convaincu, Boris tente de garder tout au long des événements de la Seconde Guerre mondiale  une position neutre ; mais en 1941 l’armée allemande, stationnée à la frontière bulgare, contraint Boris à adhérer au  Pacte tripartite.  Malgré cette alliance officielle, il refuse toujours de participer militairement au conflit et, partageant le sentiment populaire, refuse de déporter les juifs bulgares. Deux semaines après une entrevue avec Adolf Hitler,  il décède de façon inopinée et mystérieuse en 1943. Son fils Siméon II lui succède.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Boris_III


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Bogdan Filov

Bogdan Filov (bulgare : Богдан Филов), né le 10 avril 1883 à Stara Zagora (Roumélie orientale) et mort le 2 février 1945 à Sofia, est un homme d’État bulgare, président du Conseil des ministres du Royaume de Bulgarie  de 1940 à 1943.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bogdan_Filov


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Paul


Paul de Yougoslavie, ou Paul Karađorđević (en serbe cyrillique Павле Карађорђевић ou en serbe translittéré Pavle Karađorđević), prince de  Yougoslavie, est né le  27 avril 1893 à Saint-Pétersbourg (Empire russe) et mort le 14 septembre 1976 à Paris. Membre de la dynastie Karađorđević,  il est régent du royaume de Yougoslavie pendant la minorité du roi Pierre II,   de 1934 à 1941.

Le prince Paul est le fils unique du prince Arsène Karađorđević,  frère cadet du roi Pierre Ier de Serbie, et de la princesse  Aurora Demidov,  une riche aristocrate russe.

[…]


En 1923, il épouse la princesse Olga de Grèce et de Danemark (1903-1997), sœur de Marina de Grèce, duchesse de Kent. […]

Le 9 octobre 1934, le roi Alexandre Ier est assassiné à Marseille et son successeur,  Pierre II, est encore mineur. Le prince Paul est alors désigné comme premier régent du royaume.

Le 4 mars 1941,  il rencontre Hitler pour discuter de l'adhésion de la Yougoslavie au pacte liant celle-ci aux puissances de  l’Axe. Le texte est signé le 25 du même mois à Vienne par le Premier ministre Dragiša Cvetković. Cette décision provoque d’importantes manifestations à Belgrade et, le 27 mars, un coup d'État  mené par les généraux Mirković et Simović, appuyé par des officiers favorables aux Alliés, dépose le régent et place le jeune roi Pierre II, bien qu'encore mineur, au pouvoir, avant de dénoncer le pacte. Le prince Paul signe alors sa démission de ses fonctions de régent.

En
représailles,  Hitler fait envahir la Yougoslavie qui capitule le 17 avril suivant. La Yougoslavie est occupée et démembrée.  Pour se mettre en sûreté, la famille royale se réfugie à l’étranger.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_de_Yougoslavie


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Pierre II

Pierre II (Petar II en serbe latin, Петар II en serbe cyrillique) est le dernier roi de Yougoslavie de la dynastie Karađorđević. Né le 6 septembre 1923 à Belgrade, il est mort le 3 novembre 1970 à Los Angeles (Californie, États-Unis). Roi titulaire de 1934 à 1945, il est exilé après l'invasion de la Yougoslavie d'avril 1941,  il est ensuite empêché de revenir au pays par la prise de pouvoir des communistes, qui abolissent officiellement la monarchie en novembre 1945.

Fils aîné du roi Alexandre Ier et de la reine Marie de Roumanie, ll succède à son père assassiné à Marseille. Mineur, une régence est mise en place sous la direction du prince Paul, cousin germain de son père.

En 1941, Adolf Hitler envoie un ultimatum à la Yougoslavie et au prince Paul : la Yougoslavie doit adhérer au pacte tripartite (avecl'Allemagne, l'Italie et le Japon) sous peine d'être envahie. Le prince Paul accepte et signe le traité que l'Allemagne nazie lui impose. Dans un regain de patriotisme, les généraux Mirković et Simović,  soutenus par le Royaume-Uni et par une révolte populaire spontanée, mettent le jeune Pierre II au pouvoir le 27 mars 1941, alors qu'il n'a que dix-sept ans.

Le roi promet de signer le pacte tripartite pour protéger son pays d'une attaque allemande, ce qui n'empêche pas dans les jours qui suivent, l'Allemagne et ses alliés d'attaquer simultanément la Yougoslavie et la Grèce, sans déclaration de guerre.[…]


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_II_(roi_de_Yougoslavie)


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Maréchal Mannerheim

Le baron Carl Gustaf Emil Mannerheim  est un maréchal de Finlande et homme d'État, né le 4 juin 1867 à Askainen  et mort le 27 janvier 1951 à Lausanne.

Régent en1918, il était le commandant en chef des forces finlandaises à la fin du premier conflit mondial,  poste qu'il occupe à nouveau durant la Seconde Guerre mondiale. Enfin, il fut président de la Finlande entre 1944 et 1946.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Carl_Gustaf_Emil_Mannerheim


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Maréchal Pétain

Philippe Pétain,  né le
 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée),  est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d' indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.  

[…] il est généralement présenté comme le vainqueur de la
bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917.

[…]

Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande,  il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d' Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940  avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale,  le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de  « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.

Installé en zone libre à Vichy  à la tête d'un régime  autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale  et dans la collaboration  avec l'Allemagne nazie. Le  « régime de Vichy »,  qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

Emmené contre son gré par les Allemands à  Sigmaringen  puis en Suisse,  il se rend aux autorités françaises,  Philippe Pétain est jugé pour  intelligence avec l'ennemi et haute trahison  par la Haute Cour de justice  en juillet 1945. Il est frappé d' indignité nationale,  condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort . Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en  emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain


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Pierre Laval

Pierre Laval, né le  28 juin 1883 à Châteldon (Puy-de-Dôme) et mort fusillé le  15 octobre 1945 à la prison de Fresnes (Seine), est un homme d'État français.

Maire d' Aubervilliers et parlementaire, il est plusieurs fois ministre et président du Conseil  sous la Troisième République.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il est, avec le maréchal Pétain, la personnalité la plus importante du »régime de Vichy et le principal maître d'œuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. D'abord vice-président du Conseil et dauphin désigné de Pétain jusqu'à son éviction soudaine, le 13 décembre 1940, il revient ensuite au pouvoir comme chef du gouvernement, du 18 avril 1942 au 19 août 1944.

En fuite à la Libération, il est arrêté, condamné à mort pour haute trahison et complot contre la sûreté intérieure de l'État par la Haute Cour de justice  et fusillé.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Laval
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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyMer 17 Mar - 6:59

Charles Noguès

Auguste Paul Charles Albert Noguès (Monléon-Magnoac, 13 août 1876 - Paris, 20 avril 1971)  est un général français de la Seconde Guerre mondiale. En 1942, il est résident général de la France au Maroc,  sous l'autorité du général Juin, commandant en chef des forces françaises d’ Afrique française du Nord de 1939 à 1943.

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Nogu%C3%A8s

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Général de Gaulle

Charles de Gaulle, communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général,  né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises,  est  un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.

Il est notamment chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale,  président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres de 1958 à 1959,  instigateur de la Cinquième République, fondée en 1958, et président de la République de 1959 à 1969, étant le premier à occuper la magistrature suprême sous ce régime.

Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit une carrière d'officier. Au cours de la
Première Guerre mondiale,  il est blessé et fait prisonnier. Par la suite, il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain,  prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine.  En mai 1940, devenu colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est dans la foulée promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l'exode qui suit,  il est sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Rejetant  l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie,  il lance de Londres, à la BBC,  l'« appel du 18 Juin », qui incite le peuple français à résister et à rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par contumace et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy,  il entend incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies, mais reconnu par la Résistance,  il entretient des relations froides avec Franklin Roosevelt, mais bénéficie généralement de l'appui de Winston Churchill.  En 1943, il fusionne la France libre au sein du Comité français de libération nationale,  dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à partir de la Libération ; favorable à un pouvoir exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires et démissionne en 1946. Il fonde l'année suivante le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'écarte de toute responsabilité.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle

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Rachid Ali al-Gillani

Sayyed Rachid Ali al-Gillani (né en 1892 à Bagdad et mort en 1965 à Beyrouth au Liban) est  un homme d'État irakien qui exerce la charge de Premier ministre du royaume d'Irak à trois reprises entre 1933 et 1941.

Gillani est surtout connu pour ses efforts d'introduire le
Royaume d'Irak dans la sphère d'influence de l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachid_Ali_al-Gillani

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Plaek Pibulsonggram

Plaek Phibunsongkhram,  de son nom de naissance Plaek Khittasangkha, né le 14 juillet 1897,  mort le 11 juin 1964, était un militaire et homme d'État thaïlandais.  Il était également désigné sous les noms de Chomphon Po (littéralement : le maréchal P) ou simplement Phibun.  Il fut Premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944,  puis de 1948 à 1957.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Plaek_Phibunsongkhram

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Puyi


Puyi (né à Pékin le 7 février 1906 et mort dans la même ville le 17 octobre 1967),  également orthographié Pou-yi ou P'ou-yi,  nom de naissance : Aisin Gioro Puyi, mais appelé également de son nom de règne Xuāntǒng,  est le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing,  la dernière qui régna sur l'Empire chinois.  

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Demchugdongrub


Le Prince Demchugdongrub (8 février 1902 - 23 mai 1966) fut le chef du mouvement d’indépendance enMongolie-Intérieure et du gouvernement autonome pro-japonais du Mengjiang durant la guerre sino-japonaise. Son nom chinois est Xixian.

C’est un personnage controversé. Certains voient en lui un nationaliste mongol partisan du Pan-mongolisme. D’autres le considèrent comme un traître et comme un pion entre les mains des Japonais durant la Seconde Guerre mondiale.

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Wang Jingwei

Wang Jingwei  (né le 4 mai 1883 – mort le 10 novembre 1944),  est un homme politique chinois. Proche collaborateur de Sun Yat-sen,  il fut membre de l’aile gauche du Kuomintang  (KMT) et dirigea un temps le gouvernement de la république de Chine.  Il fut au sein du Kuomintang l'un des principaux rivaux de Tchang Kaï-chek et fut finalement évincé par ce dernier. Il forma plus tard à Nankin le Gouvernement national réorganisé de la république de Chine,  un gouvernement de collaboration avec l'empire du Japon. Son nom de naissance était Wang Zhaoming  : il adopta son nouveau prénom au début de sa carrière politique.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Wang_Jingwei

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José P. Laurel

José Paciano Laurel y García,  né le 9 mars 1891 à Tanauan City, mort le 6 novembre 1959,  était un homme d'État philippin.  Il fut le chef du régime collaborateur philippin durant la Seconde Guerre mondiale

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Manuel Roxas

Manuel Roxas Acuña,  dit Manuel A. Roxas, né à Capiz le 1er janvier 1892, mort le 15 avril 1948,  était un homme d'État philippin.  Il fut, au moment de l'indépendance, le premier président de la République des Philippines.

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Lors de l'invasion des Philippines par l'Empire du Japon, il accompagne le président Quezon à Corregidor, puis dirige la résistance à Mindanao. Capturé par les Japonais en 1942, il est libéré pour prendre en charge le ministère des finances du gouvernement collaborateur philippin dirigé par José P. Laurel. Il maintient cependant ses contacts avec la résistance philippine. Lors de la libération des Philippines, il est arrêté par les Alliés et accusé de collaboration, mais libéré et blanchi par Douglas MacArthur.

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Báo Ðai

Bảo Đại est le nom d'intronisation du prince Nguyễn Phúc Vĩnh Thụy, fils unique de l'empereur Khải Định,  né le 22 octobre 1913 au palais Doan Trang Vien de Huế et mort le 31 juillet 1997 à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.

Treizième et dernier monarque de la dynastie des Nguyễn,  il est aussi le dernier empereur du Viêt Nam


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Sihanouk

Norodom Sihanouk, né le 31 octobre 1922 à Phnom Penh et mort le 15 octobre 2012 à Pékin,  est un homme d'État cambodgien,  figure dominante de la vie politique de son pays dans la seconde moitié du XXe siècle. Il a été tour à tour et parfois simultanément roi, Premier ministre, « chef d'État » du royaume, chef de plusieurs gouvernements en exil,  puis à nouveau roi.

Nommé le 24 avril 1941, à l'âge de 18 ans, roi du Cambodge alors sous protectorat français il fait accéder son pays à l’indépendance le 17 octobre 1953 avant d’abdiquer, le 3 mars 1955 au profit de son père pour remplir un rôle politique que la constitution refuse à sa fonction royale.

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Son Ngoc Thanh


Son Ngoc Thanh (1908-1977)  est un leader nationaliste et homme d'État cambodgien.

Il fut une première fois investi de ses fonctions de Premier ministre en 1945, profitant de l'éviction du pouvoir colonial par l'armée japonaise. Cela lui valut un exil en France à la fin de la guerre.


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Subhash Chandra Bose


Subhas Chandra Bose, né le 23 janvier 1897 à Cuttack et vraisemblablement mort le 18 août 1945 à Taipei,  est l’un des principaux dirigeants indépendantistes indiens à l'époque de la ]colonisation britannique. Surnommé Netaji (chef respecté), il s'est allié, au nom de l'anti-colonialisme,  à l'Allemagne nazie et  à l'Empire du Japon contre  l'Empire britannique durant la Seconde Guerre mondiale.

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Gandhi

Mohandas Karamchand Gandhi, né à Porbandar (Gujarat) le 2 octobre 1869 et mort assassiné à Delhi le 30 janvier 1948, est un dirigeant politique,  important guide spirituel de l'Inde et du mouvement pour l'indépendance de ce pays.  Il est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du sanskrit mahātmā, « grande âme »), voire simplement Gandhi, Gandhiji ou Bapu (« père » dans plusieurs langues en Inde). « Mahatma » étant toutefois un titre qu'il refusa toute sa vie d'associer à sa personne.


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Aung San


Bogyoke Aung San (13 février 1915 à Nat Mauk , dans la région de Magway – 19 juillet 1947 à Rangoun) est un militaire, homme politique et dirigeant nationaliste birman.

Il est le père d'Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991.

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Ba Maw


Ba Maw, né le 3 février 1893 à Maubin, mort le ]29 mai 1977, était un homme politique birman, chef de l'État de Birmanie sous domination japonaise durant la Seconde Guerre mondiale.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo   Article annexe : Axe Rome - Berlin - Tokyo EmptyMer 17 Mar - 10:10

Jozef Tiso

Jozef Tiso (13 octobre 1887 - 18 avril 1947 à Bratislava)  est un prêtre catholique  devenu député au Parlement  tchécoslovaque et homme d'État, membre du gouvernement tchécoslovaque et finalement président de la République slovaque  pendant la  Seconde Guerre mondiale.  Il était couramment appelé  « monseigneur ».

Militant indépendantiste,  il accède au pouvoir à la suite du démembrement de la Tchécoslovaquie en 1939 sous la pression du  Troisième Reich. Il impose alors un régime de parti unique  antisémite et vassal de facto d'Hitler. Il fait participer l'État slovaque à la guerre contre l'Union soviétique à partir de 1941 et à la Solution finale. En avril 1945, l'avance de l'Armée rouge  le force à quitter le pouvoir. Il est pendu en 1947 après avoir été inculpé et condamné alors que le pays est sous la direction du gouvernement d'union nationale tchécoslovaque.

[…]

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Christian X

Christian X (en danois : Christian 10 af Danmark og Island), né le  26 septembre 1870  au palais de Charlottenlund près de  Copenhague  – mort le  20 avril 1947  au château d'Amalienborg, fut  roi de Danemark   du 14 mai 1912 au 20 avril 1947, et d'Islande de 1918 à 1944.  Les réunions familiales durant la période estivale amenaient au Danemark les principaux souverains d'Europe (hormis le Kaiser,  la guerre des Duchés qui avait fait perdre au Danemark une grande partie de son territoire ayant laissé de profondes séquelles dans l'âme danoise). Christian X régna pendant les deux guerres mondiales mais malgré ses liens étroits avec les monarques européens, il sut rester neutre tout en accueillant sa tante  la tsarine douairière  en exil. On lui attribua une résistance aux nazis,  qui fit de lui l'un des monarques danois les plus populaires de la monarchie moderne.

[…]

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Haakon VII

Haakon VII (Carl af Glücksborg), né le  3 août 1872 au palais de Charlottenlund et mort le 21 septembre 1957 au palais royal d’Oslo,  est un  roi de Norvège issu de la maison d’Oldenbourg,  élu à la suite de la dissolution de  l’union entre la Suède et la Norvège.

[…]


La Norvège est envahie par les troupes navales et aériennes allemandes le 9 avril 1940. Fort de l'expérience de 35 années de règne, le souverain âgé de 68 ans refuse de se soumettre aux volontés des envahisseurs, qui lui demandaient de prendre pour ministre d'État un nazi,  de sorte que la Norvège aurait été aux ordres du  Troisième Reich.  Le 7 juin, il est évacué par les forces britanniques et emmené à  Londres,  pour former un gouvernement en exil. Il est sommé d’abdiquer le 27 juin, sans quoi tous les jeunes Norvégiens en âge de combattre seraient envoyés en camp de concentration, mais il décline l’ultimatum.

Pendant toute la
 Seconde Guerre mondiale,  il demeure ainsi un symbole de la résistance contre l’occupation allemande, si bien que les résistants norvégiens font du  monogramme H7  le symbole de leur cause, de leur solidarité et de leur fidélité envers leur roi exilé. Il vit une grande partie de son exil à Wormit en Écosse.

[…]

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Vidkun Quisling


Vidkun Abraham Lauritz Jonnsøn Quisling  est un homme d'État norvégien né le 18 juillet 1887 et mort fusillé le 24 octobre 1945. Il est dans son pays le principal artisan de la collaboration avec l'occupant nazi  pendant la  Seconde Guerre mondiale.  Son nom est passé dans le langage courant en Norvège et dans le monde anglophone comme synonyme de « traître ».

Fils d'un
 pasteur de l'Église de Norvège, Vidkun Quisling fait ses armes dans l'État-major de l'armée norvégienne, puis voyage dans toute l'Europe dans les années 1920. Durant cette période, il contribue à plusieurs projets humanitaires menés par son compatriote  Fridtjof Nansen.  Il rentre en Norvège en 1929 et se lance dans la politique. De 1931 à 1933, il est ministre de la Défense au sein d'un gouvernement agrarien.  Au terme de sa carrière gouvernementale, il fonde un parti d'inspiration fasciste, le Nasjonal Samling  (« Rassemblement national »), qui réalise des scores anecdotiques lors des élections de 1933 et 1936 et reste un acteur de second plan sur la scène politique norvégienne.

Le 9 avril 1940, Quisling met à profit l'invasion allemande pour s'emparer du pouvoir par un coup d'État, mais, faute de soutien populaire ou institutionnel, il est contraint à la démission au bout d'une semaine. Il joue néanmoins un rôle important auprès des autorités allemandes. En 1942, les occupants lui permettent de revenir au pouvoir : il devient alors « ministre-président » d'un  gouvernement collaborateur  composé de membres du Nasjonal Samling. Après la libération de la Norvège, il est arrêté et jugé pour haute trahison, meurtre et complicité de meurtre, vol et détournement de fonds. Il est condamné à mort et exécuté à la  citadelle d'Akershus le 24 octobre 1945.

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Josef Terboven


Josef Terboven  (23 mai 1898 à Essen (province de Rhénanie)-8 mai 1945 à Asker (Norvège)  est un dirigeant du parti nazi,  commissaire du Troisième Reich à la tête de la  Norvège occupée. Il se suicide le jour de la capitulation de l’Allemagne.

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Terboven

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Tito

Josip Broz Tito , né Josip Broz le 7 mai 1892 officiellement à Kumrovec (Autriche-Hongrie, actuelle Croatie)  et mort le 4 mai 1980 à  Ljubljana (RS de Slovénie), communément appelé le maréchal Tito,  est un homme d'État yougoslave.

Josip Broz participa durant l'entre-deux-guerres aux activités du  Parti communiste yougoslave clandestin, puis mena diverses missions en Europe  pour le compte du Komintern. Il utilisa, pendant cette période, les noms de guerre de « Walter », puis de « Tito ». Revenu en Yougoslavie à la fin des  années 1930, il prit la tête du Parti communiste. Durant la Seconde Guerre mondiale,  il prit la tête de la résistance communiste en Yougoslavie  et parvint, au bout de quatre ans de conflit sanglant,  à triompher de l'ensemble de ses adversaires et à réunifier sous sa bannière la Yougoslavie qui avait été démembrée à la suite de l'invasion de 1941.



[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Josip_Broz_Tito

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Milan Nedić

Milan Nedić, (né à Grocka le 2 septembre 1878 – mort à Belgrade le 4 février 1946)  est un général et homme politique serbe. Pendant l'occupation de la Yougoslavie  durant la  Seconde Guerre mondiale,  il fut à la tête du  Gouvernement de salut national installé par les Allemands dans la Serbie occupée.

L'écrivain et réalisateur Stanislav Krakov  est son neveu.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Milan_Nedi%C4%87

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Otto Skorzeny


Otto Skorzeny  (né le 12 juin 1908 à Vienne et mort le 6 juillet 1975 à Madrid)  est un officier allemand et commando SS particulièrement connu pour ses missions audacieuses réalisées lors de la Seconde Guerre mondiale  pour l'Allemagne nazie, souvent sur ordre direct d'Adolf Hitler. Il collabore après la guerre avec le Mossad israélien dans des actions contre les pays arabes.

Otto Skorzeny naît à
 Vienne dans une famille autrichienne de la classe moyenne



Il rejoint le Parti nazi  autrichien en 1931, puis les  SA. Personnage charismatique, Otto Skorzeny joue un rôle mineur lors de l'Anschluss du 12 mars 1938,  en protégeant le président autrichien Wilhelm Miklas de nazis prêts à le tuer.

En 1939, après  l'invasion de la Pologne,  il se porte volontaire pour servir dans la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, mais ayant dépassé la limite d'âge, sa candidature est rejetée. Il s'oriente alors vers la SS où il rejoint une formation motorisée, puis intègre la  1re division SS Leibstandarte Adolf Hitler.

En avril 1941,  il est promu  Hauptsturmführer  (équivalent de capitaine) avant de participer dès le 22 juin à l'invasion de l'Union soviétique où il parvient à faire de nombreux prisonniers.

Le 20 avril 1943,  il est de nouveau promu et devient responsable de la nouvelle unité commando d'élite Friedenthal.

Durant l'été
1943,  il reçoit comme consigne, d'Adolf Hitler en personne, de retrouver  Benito Mussolini,  alors emprisonné en Italie, et de le libérer.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Skorzeny


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Zog Ier


Ahmet Zogu (nom de naissance : Ahmet Muhtar Bej Zogolli)  (8 octobre 1895 – 9 avril 1961)  est un  homme d'État albanais.

Premier ministre à deux reprises puis président de la République  à partir du  31 janvier 1925,  et enfin  roi des Albanais  sous le nom de Zog Ier  (ou Zogu Ier), à partir du  1er septembre 1928,  après avoir remplacé la première République albanaise par le Royaume albanais.  Son règne prend fin le  8 avril 1939 lors de l'invasion italienne.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Zog_Ier


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Mehdi Frasheri


Mehdi Bey Frashëri  (né le 28 février 1872 dans le village de Frashër, mort le 25 mai 1963 à Rome), Italie, était un homme politique albanais.

Membre d'une famille influente, haut fonctionnaire sous l'Empire ottoman, il fut plusieurs fois ministre dans les années  1920, et Premier ministre du roi Zog Ier de 1935 à 1936. En 1943, afin de lutter contre la mainmise des communistes albanais sur les mouvements de résistance, il prend la tête du Haut conseil de régence mis en place par l'Allemagne nazie pour assurer le gouvernement du royaume d'Albanie occupé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mehdi_Frash%C3%ABri


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Enver Hoxha

Enver Hoxha,  également retranscrit en français sous l'orthographe phonétique Enver Hodja,  né le 16 octobre 1908 à Gjirokastër et mort le  11 avril 1985 à Tirana, est un dictateur et  un homme d'État albanais.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Enver_Hoxha


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Aymon Ier

Aymon de Savoie-Aoste (en italien : Aimone di Savoia-Aosta), duc de Spolète et quatrième duc d’Aoste  est un militaire et explorateur italien, né le  9 mars 1900 à Turin (Italie)  et mort le  29 janvier 1948 à Buenos Aires (Argentine).

Membre de la branche d'Aoste de la maison de Savoie,  la famille royale italienne, il est proclamé roi de Croatie  sous le nom de Tomislav II  durant la Seconde Guerre mondiale,  en vertu des accords entre l'Italie fasciste et le mouvement croate des oustachis.  Son « règne », qui dure de 1941 jusqu'à la capitulation italienne en 1943, demeure cependant purement théorique. En effet, il ne se rend jamais en Croatie, le royaume dont il est nominalement le roi.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tomislav_II


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Ante Pavelić

Ante Pavelić  (14 juillet 1889 – 28 décembre 1959)  est un homme d'État croate. Fondateur des Oustachis (Ustaše), un mouvement nationaliste croate de type fasciste, il est de 1941 à 1945 le dirigeant de  l’État indépendant de Croatie  (Nezavisna Država Hrvatska, NDH) allié de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale.

[…]


Après l'invasion de la Yougoslavie  par les forces de l’Axe en avril 1941, Pavelić devient le dirigeant de l’État indépendant de Croatie,  mis en place par les Allemands et les Italiens. Ce régime persécute et assassine  35 000 Juifs,  entre 172 000 et 290 000 Serbes et 25 000 Tziganes, ainsi que les opposants croates (notamment communistes). Après avoir promulgué des lois anti-juives, Pavelić crée le camp de concentration de Jasenovac.  En mai 1945,  face à la progression des Partisans communistes,  il s’enfuit et se réfugie en Autriche, puis à Rome, avant de s’installer en Argentine. En 1957,
il est blessé lors de deux tentatives d’assassinat, vraisemblablement commanditées par les  services secrets yougoslaves. Il se réfugie à Madrid, où il meurt en 1959. Il est inhumé au  cimetière Saint-Isidore.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ante_Paveli%C4%87

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Georgios Tsolakoglou

Geórgios Tsolákoglou est une personnalité politique et militaire grecque. Il est né à Rentína, dans le nome de Karditsa en 1886.

Après sa sortie de l'école militaire, il participe aux guerres balkaniques, à la Première Guerre mondiale,  et à la  guerre gréco-turque.


Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général Tsolákoglou dirige le troisième corps d'armée sur le front de l'Épire et repousse l'offensive italienne en Albanie.  Le 20 avril 1941, il signe la reddition des troupes grecques face à la Wehrmacht. Les Allemands le nomment le 30 avril 1941 à la tête d'un gouvernement collaborateur; il occupera ce poste jusqu'au  2 décembre 1942, cédant sa place au vice-président du Conseil des Ministres, le docteur Konstantínos Logothetópoulos.

En 1945, Tsolákoglou est jugé pour trahison et condamné à mort ; toutefois eu égard à ses faits d'armes antérieurs, sa peine est modifiée en emprisonnement à perpétuité. Tsolákoglou meurt à l'hôpital "NIMTS" (Hôpital du Fonds des Pensions de l'Armée) d'Athènes en 1948 à l'âge de 62 ans, après un an d'hospitalisation, atteint par une leucémie.

Ses mémoires furent publiées 11 ans après sa mort, par les soins de sa veuve, Catherine.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ge%C3%B3rgios_Tsol%C3%A1koglou

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Général Falkenhausen

Alexander von Falkenhausen,  né le 29 octobre 1878 à Gut Blumenthal, dans la province de Silésie (Empire allemand), et mort le  31 juillet 1966 à Nassau en Rhénanie-Palatinat (Allemagne de l'Ouest), est un militaire allemand qui a notamment servi pendant la  Seconde Guerre mondiale. Général de la Wehrmacht, il a été le gouverneur militaire de la Belgique et du Nord de la France (départements du Nord et du Pas-de-Calais) du 22 mai 1940 au 15 juillet 1944.

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Richard Sorge

Richard Sorge, né le  4 octobre 1895 à Adjikent, en Russie impériale, et mort le  7 novembre 1944 à Tokyo (Japon), est un  révolutionnaire et journaliste  allemand et soviétique. En poste en Allemagne et au Japon, il est surtout connu pour son travail d'espion au Japon au service de l'URSS,  avant et au début de la  Seconde Guerre mondiale. Son nom de code au  NKVD était « Ramsay »

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