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 Article annexe : Femmes de réconfort

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 10:00

Article annexe : Femmes de réconfort UHd8Kb-femmes-de-reconfort





Origine
Organisaton et fonctionnement
► Recrutement des femmes de réconfort
► Les conditions de vie
► L’enlèvement des femmes et des jeunes filles
Nombres des victimes
La reconnaissance internationale
Negationnisme et révisionnisme9
Positions internationales
► Le soutien des Nations Unies
**** Deux premiers rapports
**** Une demande formelle sans réponse du gouvernement japonais
► Le tribunal international des femmes pour la répression des crimes de guerre




Article annexe : Femmes de réconfort UHd8Kb-photo-jeune-chinoise
Une jeune Chinoise venant d'un centre de « femmes de réconfort » attend
d'être « interrogée » dans un camp à Rangoun (8 août 1945).



« Femmes de réconfort est l'euphémisme employé au Japon  à propos des victimes, souvent mineures, du système d'esclavage sexuel  de masse organisé à travers l'Asie  par et pour l'armée  et la marine  impériales japonaises, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale . L'emploi de ce terme est fortement contesté par les organisations qui exigent du gouvernement japonais des excuses formelles et des réparations, et préfèrent le terme non édulcoré d'« esclaves sexuelles ».

La manifestation du mercredi  est une protestation publique ayant lieu en Corée du Sud  chaque mercredi à midi devant l'ambassade du Japon à Séoul depuis 1992 et qui a pour but d'obtenir justice du gouvernement japonais  pour ces faits.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_de_r%C3%A9confort


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MessageSujet: Re: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 21:27

Origine

À la suite du massacre de Nankin en 1937  et du tollé international qui s'ensuivit, le quartier-général impérial  entreprit de mettre en œuvre une façon de limiter les tensions causées par les viols, extrêmement nombreux, commis par les militaires de l'armée impériale  dans les territoires conquis.

L'objectif était également de maintenir le moral et la discipline des troupes et de les protéger des maladies vénériennes (en imposant l'usage du préservatif dans les maisons closes). Pour atteindre ce but, il fallait donc s'assurer en permanence de la disponibilité d'un nombre suffisant d'esclaves sexuelles.

Sous l'ordre de Hajime Sugiyama , ministre de l'Armée, et du prince Kotohito Kan'in , chef d'état-major et grand-oncle de Hirohito , l'Armée procéda à l'implantation en zone occupée de maisons closes  dites « centres de délassement » ou « maisons de confort », similaires à ceux mis en place en 1932  lors de la campagne de Shanghai par le général Yasuji Okamura . Selon les travaux de l'historien Zhiliang Su, au moins 149 maisons furent établies dans cette ville.


Organisation et fonctionnement

Les maisons closes , assez semblables aux BMC  français, étaient dirigées soit par l'armée ou la marine, soit par les gouvernements locaux ou encore par des particuliers. Officiellement nommées « stations de confort » (ianjo), ces établissements regroupant pour la plupart une dizaine ou une quinzaine de femmes étaient généralement dénommés par la troupe « P house », le P signifiant prostitute. Souvent simples baraquements et se déplaçant selon les théâtres d'opérations, leur nombre demeure difficile à évaluer, entre 1 000 et 2 000, répartis dans toute l'Asie occupée, y compris les îles du Pacifique.

Les dirigeants touchaient une part sur le prix des passes. Assez souvent les femmes ne recevaient rien, bien qu'une rémunération soit prévue par les règlements de l'armée japonaise. Ces règlements interdisaient aussi les armes et l'alcool.

Les dirigeants japonais avaient fixé des règles de fonctionnement, comme les heures d'ouverture (de 9 h à minuit, tous les jours), les jours de repos (2 jours par mois lors des menstruations), les désinfections des chambres, les visites médicales ou encore le traitement des femmes atteintes de maladies vénériennes .

► Recrutement des femmes de réconfort

Les femmes « recrutées » étaient généralement célibataires et souvent mineures. De faux recrutements de serveuses ou d'ouvrières furent organisés, afin d'enrôler de nouvelles femmes. La tromperie ne suffisant pas, des enlèvements furent organisés. Des Japonaises furent également trompées, par l'intermédiaire de la création du Corps des femmes volontaires, officiellement destinées à assurer la main-d'œuvre des usines. La police militaire (Kenpeitai ) assurait le recrutement en forçant généralement les chefs de village des territoires occupés à regrouper toutes les jeunes femmeset poursuivait les jeunes femmes désignées volontaires qui s'échappaient.

Les travaux de Yoshiaki Yoshimi , professeur à l'université Chūō , montrent la forte implication des administrations japonaises, non seulement celles de l'armée et de la Kōa-in , mais aussi celles des ministères de l'Intérieur, du Travail et des Finances. Ils établissent, après analyse des documents de l'armée japonaise, que celle-ci avait constitué de 1938 à 1945 environ 2 000 maisons de réconfort, dont notamment un centre de délassement de 1 000 femmes pour une armée de 100 000 hommes, en avril 1939 , dans le Guandong . Yoshimi a entre autres retrouvé une directive du 4 mars 1938 transmise par l'adjudant des chefs d'état-major de l'armée de Chine du Nord et du corps expéditionnaire de Chine intitulée « Concernant le recrutement des femmes pour les maisons de confort militaires », déclarant que « les armées sur le terrain contrôleront le recrutement des femmes ».

Selon Yoshiaki Yoshimi, les femmes provenaient du Japon, des Philippines, d'Indochine, de Birmanie, des Indes néerlandaises, de Singapour, de la Corée et de la Chine.

Selon l'historien Ikuhiko Hata, professeur à l'université Nihon  et l'une des figures de proue de l'organisation révisioniste Tsukurukai, l'administration collaborationniste coréenne aurait été la principale responsable du recrutement trompeur de jeunes filles.


►Les conditions de vie

Concernant les conditions de vie, il existe plusieurs témoignages différents. Selon les anciennes femmes de réconfort, bien que les dirigeants japonais aient fixé des règles, leur priorité n'était bien évidemment pas la santé et les conditions de vie des femmes, mais celles des soldats japonais.

Elles décrivent donc des conditions de vie assimilables à l'esclavage  : elles appartenaient à leurs maisons closes. Elles étaient souvent battues, torturées ou même mutilées par les soldats. Certaines d'entre elles étaient même exécutées parce que le soldat n'était pas satisfait. D'autres qui ont essayé de s'échapper ont été battues, parfois à mort.

L'une des victimes d'origine coréenne confia aux enquêteurs internationaux avoir maintes fois craint pour sa vie. « J'ai été presque assassinée à plusieurs reprises pendant mon séjour comme « femme de réconfort ». Il y avait des soldats qui étaient saouls et qui brandissaient leurs sabres vers moi pendant qu'ils me faisaient leurs demandes de perversions sexuelles… Les menaces qu'ils faisaient étaient explicites : ils me tueraient si je ne coopérais pas. » .

Selon le témoignage de quinze victimes d'un réseau de prostitution  implanté en 1942 au Timor oriental  par la marine impériale japonaise , les prostituées, dont certaines étaient prépubères, ont été forcées de travailler sans salaire, les vêtements et la nourriture devant même leur être fournis par leurs parents. Ces propos sont confirmés par divers témoins dont un ancien chef de village s'étant fait ordonner par des militaires de trouver des jeunes femmes pour ce type de réseau.

En 2014, lors de sa tournée européenne pour sensibiliser l'opinion publique à ce drame historique encore nié par le Japon, la coréenne Kim Bok-Dong  témoigne : « C’était des écoles ou des bâtiments administratifs réquisitionnés par les militaires. Il était impossible d’en sortir. (...) C’était en fin de semaine que les soldats défilaient. Le samedi de 8h à 17h et le dimanche de midi à 17h. Ça n’arrêtait pas. À la fin de la journée, je ne pouvais même plus m’asseoir. (...) Au début j’étais très en colère. Je ne savais pas ce qu’était un homme. Je refusais de me laisser prendre. J’ai reçu beaucoup de coups. Et puis, je suis devenue plus passive.»

Le passage à la station de confort semble être généralisé pour la troupe, d'autant que les superstitions attribuaient au rapport sexuel un gage contre les blessures. Des soldats réticents furent semble-t-il victimes de brimades pour ne pas avoir cautionné la pratique. Cependant, les statistiques laissent entendre qu'une ianfu sur six mourut de maladies, mauvais traitements, voire massacrée lors des déroutes ou contrainte au suicide.

► L’enlèvement des femmes et des jeunes filles

L'enlèvement des femmes et des jeunes filles par l'armée impériale a fait l'objet de débats, en particulier à la suite du témoignage de Yoshida Seiji (voir la rubrique La reconnaissance).

Des documents retrouvés dans les archives du Tribunal de Tokyo, rendus public lors des procès et retrouvés en 2007 par les professeurs Yoshiaki Yoshimi  et Hirofumi Hayashi , démontrent que des membres de la Tokkeitai , la police militaire navale, ont enlevé des femmes en Chine, dans la péninsule indochinoise  et en Indonésie pour les forcer à passer un examen médical et les ont expédiées ensuite dans des maisons de réconfort.

Le 12 mai 2007 , le journaliste Taichiro Kaijimura a annoncé la découverte, dans les archives du gouvernement néerlandais , de trente documents officiels soumis au ○1color=#bf8273[Tribunal de Tokyo[/color]  comme preuve d'un incident de prostitution de masse à Magelang, en Indonésie , en 1944 . Selon le journaliste, ces documents démontrent de façon claire que les femmes ont été enlevées par l'armée japonaise et contraintes à la prostitution dans des maisons de réconfort.

Lors d'un témoignage sur son expérience au front, le vétéran de l'armée japonaise, Yasuji Kaneko, a raconté que les femmes « pleuraient mais peu nous importait si elles vivaient ou mouraient. Nous étions les soldats de l'empereur. Que ce soit aux bordels militaires ou dans les villages, nous violions sans aucune réticence. » .

Par ailleurs, le 4 mars 1938, l'état-major du corps expéditionnaire de Chine diffusa une directive, nommée Gun ian-jo jungyô-fu tô boshû ni kansuru ken (L'affaire concernant le recrutement des femmes de réconfort). Ce document, découvert par Yoshimi dans la bibliothèque de l'Agence de défense du Japon, demandait aux soldats de l'armée impériale en Chine du Nord et en Chine centrale de faire attention aux proxénètes chinois qui pratiquaient les enlèvements et déclarait que « les armées sur le terrain assureraient le contrôle du recrutement des femmes » .

Nombre des victimes

Concernant le nombre des victimes, plusieurs estimations ont été faites, certaines en partant de moyennes d'esclaves par soldat japonais, des statistiques parfois consignées par l'administration japonaise :
Yoshiaki Yoshimi  a estimé leur nombre à au plus 200 000 au total, en comptant les Coréennes, les Chinoises, les Japonaises, les Philippines, les Taïwanaises, les Birmanes, les Indonésiennes, les Néerlandaises et les Australiennes ;
• La Korean Central News Agency  propose le chiffre de 200 000 pour les seules Coréennes.
• Certains chercheurs chinois évoquent un total de 410 000 victimes. Su Zhiliang évoque 360 000 à 410 000 victimes, dont 200 000 chinoises et 142 000 coréennes.
• Les révisionnistes avancent des chiffres sans commune mesure. Selon Ikuhiko Hata, le nombre total des femmes de réconfort n'était que de 20 000, et les Japonaises (prostituées professionnelles dites karayuki, plus ou moins volontaires) représentaient le principal contingent des « prostituées » (40 %), pour 20 % de Coréennes et 10 % de Chinoises, le restant étant composé de Taïwanaises, Indonésiennes, Vietnamiennes, et Philippines ). Cette estimation de 1999 constitue elle-même une révision radicale de ses propres estimations de 1993 (90 000).
Joanna Bourke  avance le chiffre de 160 000 femmes de différentes nationalités, mais dont 80 % seraient coréennes.
• Les archives font état de 1 004 prostituées pour la seule XXIe armée japonaise, dont les effectifs varièrent entre 40 000 et 50 000 hommes, soit une femme pour moins de 50 soldats.

Les recherches en Corée ont été les plus poussées pour le moment, les autres pays touchés ayant commencé bien plus tard. Il faut donc s'attendre à de nouvelles estimations dans les années à venir, en particulier pour la Chine, où le système des « femmes de réconfort » a continué jusqu'en 1947, et où les langues n'ont commencé à se délier que sur le tard. Les survivantes ont longtemps vécu dans la honte, mais l'exemple des « halmoni » coréennes, désormais reconnues internationalement, en a aidé certaines à briser le silence. À l'occasion du "Symposium on the Japanese Military Sexual Slavery Issue" organisé à Séoul le 13 août 2013 par le Korean Council for the Women Drafted for Military Sexual Slavery by Japan, la juriste chinoise Kang Jian a fait état des vastes investigations en cours en Chine. Les chercheurs ont déjà recueilli des centaines de témoignages de survivantes, mais aussi des centaines de témoignages d'officiels et soldats de l'armée impériale japonaise. Ils analysent également de nombreux documents ayant échappé à la vague de destruction de preuves à la fin de la guerre.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 21:33

La reconnaissance internationale


Le premier témoignage public sur le sort des esclaves sexuelles du régime Shōwa  fut publié en 1971 par une Japonaise écrivant sous le pseudonyme de Suzuko Shirota. Accueilli dans l'indifférence générale, cet ouvrage racontait l'expérience de cette femme, orpheline de mère à 14 ans, et vendue par son père à 18 ans à un tenancier de maison de confort faisant affaire à Taïwan avec l'armée impériale japonaise .

En 1982 , un Japonais nommé Yoshida Seiji raconte dans une conférence son expérience dans l'enlèvement des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Puis en 1983, Yoshida Seiji publie son ouvrage Watashi no sensō hanzai (Mon crime de guerre). C'est cet ouvrage qui a popularisé le problème des femmes de réconfort avec l'aide du quotidien Asahi Shinbun . Pourtant, en 1996 , Yoshida Seiji a avoué que l'enlèvement raconté était une pure fiction. Et en août 2014, Asahi Shinbun a reconnu que les témoignages de Yoshida Seiji sur l'enlèvement des filles sur lesquels les articles publiés par le journal sur ce sujet étaient basés doivent être jugés comme une fabrication : « The Asahi Shimbun has run, as far as it can confirm, at least 16 articles about Yoshida. The first appeared in the Sept. 2, 1982, morning edition in the city news page published by the Osaka head office. The article was about a speech that he gave in Osaka in which he said, "I 'hunted up' 200 young Korean women on Jeju Island. »

C'est en 1991 que le scandale émergea véritablement au niveau international, avec la demande d'une procédure judiciaire contre le Japon  par une ancienne femme de réconfort, Kim Hak Sun. Depuis, de nombreuses autres femmes ont porté plainte, ainsi que certains pays comme la Corée du Sud, où les survivantes manifestent chaque mercredi depuis 1992 devant l'Ambassade du Japon à Séoul .

La publication en 1992  des travaux de l'historien [color:2b60=#ccff99[Yoshiaki Yoshimi  portant sur des documents saisis par les alliés en 1946  et entreposés à la bibliothèque du National Institute for Defense studies de Tokyo établit finalement un lien tangible entre l'armée de l'ère Shōwa  et les maisons de confort.

Le contenu de ces travaux fut rapporté par certains médias japonais le 12 janvier 1993 . En réaction, le gouvernement japonais reconnut le jour même, par l'entremise de Koichi Kato, l'implication de l'armée impériale japonaise dans l'implantation des maisons de confort. Le 17 , ce fut au tour du premier ministre Kiichi Miyazawa  de s'excuser lors d'un voyage en Corée du Sud . Le gouvernement procéda ensuite à certaines auditions et le secrétaire général du Cabinet  Yōhei Kōno  émit le 4 août 1993 une déclaration  par laquelle il reconnaissait entre autres que l'armée impériale était « directement ou indirectement impliquée » dans l'implantation et la gestion des maisons de confort et que les femmes étaient recrutées « dans bien des cas contre leur gré » .

Le 1er mars 2007 , le premier ministre Shinzō Abe, se prononçant sur le projet de résolution d'appui aux victimes présenté au Congrès américain, a nié l'implication de l'armée impériale dans l'enlèvement physique des femmes en déclarant : « Le fait est qu'il n'y a pas de preuve qu'il y avait eu usage de contrainte » .

Le député Nariaki Nakayama  a quant à lui fait valoir qu'on « peut comparer ces bordels à des cafétérias dirigées par des compagnies privées qui recrutent leurs propres employés, offrent la nourriture et fixent leurs prix. Mais affirmer que les femmes ont été contraintes par les militaires japonais en service est à côté de la coche. Ce dossier doit être reconsidéré, pour le bien de l'honneur du Japon. » . Certains intellectuels ou journalistes japonais comme Yoshiko Sakurai  relativisent également l'implication de l'armée impériale japonaise.

Le 17 avril 2007 , les historiens Hirofumi Hayashi et Yoshiaki Yoshimi déclarèrent avoir trouvé dans les archives du [color:2b60=#bf8273[Tribunal de Tokyo  sept documents relatifs à des témoignages de membres de la marine Shōwa confessant avoir arrêté des civiles indonésiennes[/color][/b]  sous de faux prétextes ou se référant à des membres de la Tokeitai ayant enlevé des Chinoises et des Indonésiennes.

Le 26 juin 2007 , le Comité des Affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis a adopté une résolution demandant entre autres au Japon de « reconnaître formellement, de s'excuser et d'accepter sa responsabilité historique d'une façon claire et sans équivoque pour la contrainte employée par ses militaires afin de forcer des femmes à l'esclavage sexuel pendant la guerre. ». Cette résolution a été adoptée par la Chambre des Représentants le 30 juillet 2007, au grand dam de Shinzō Abe, trouvant « regrettable » cette décision.

Dans la foulée des États-Unis, d'autres assemblées ont passé des résolutions demandant au gouvernement japonais d'agir :
• au niveau national, comme les Pays-Bas le 8 novembre 2007, le Canada le 28 novembre 2007, le Parlement Européen le 13 décembre 2007, la république de Corée le 8 octobre 2008, ou Taiwan le 5 novembre 2008 ;
• à un niveau plus local, comme au New Jersey ;
• au Japon même, des dizaines de collectivités locales appellent le gouvernement national à prendre les mesures nécessaires.

En particulier face à la disparition progressive des dernières survivantes et à la poussée du révisionnisme  au Japon, la tendance est à la multiplication des musées, monuments et mémoriaux en souvenir des victimes. Un monument représentant une jeune victime a été inauguré à l'occasion de la millième manifestation du mercredi des survivantes sud-coréennes, le 12 décembre 2011 . Un premier monument aux États-Unis a été inauguré en 2012 à Palisades Park (New Jersey) , suivi d'un second en 2013 à Glendale (Californie) .

Le 4 octobre 2015, néanmoins, des négociations prévues au sujet des femmes de réconfort ouvrent la voie à un espoir d'amélioration quant aux relations entre la Corée du Sud et le JaponAu terme de ces négociations, le Japon et la Corée du Sud concluent un accord historique daté du 28 décembre 2015. Le premier ministre japonais, Shinzo Abe , a exprimé aux victimes ses « excuses et son repentir, du plus profond de son cœur » et le Japon accepte de verser 1 milliard de yens (7,5 millions d’euros) de dédommagement aux femmes de réconfort. L'accord a été salué par les autorités américaines, qui ont possiblement fait pression sur la présidente coréenne Park Geun-hye  pour qu'elle adoucisse sa position.

Cet accord est cependant attaqué au Japon par des nationalistes, qui estiment qu’il s’agit là d’une « traîtrise », et critiqué en Corée du Sud par d'anciennes victimes, qui reprochent l’absence de responsabilité officielle de la part du Japon, et que l'argent soit versé comme une aide, et non comme une compensation formelle. Il fait de plus grincer des dents à Taïwan, en Chine, aux Philippines et en Indonésie, qui ont également eu à subir ces actes de la part de l’armée japonaise.

Le 28 décembre 2016  néanmoins, l'installation d'une statue en mémoire des femmes de réconfort devant le consulat japonais à Busan , a ravivé les tensions entre la Corée du Sud  et le Japon , ce dernier ayant notamment rappelé son consul et son ambassadeur.

En décembre 2017, le président coréen Moon Jae-in  brise l'accord de 2015.

Nagationnisme et révisionnisme

Le Japon estime que le traité nippo-sud-coréen du 22 juin 1965  règle tous les contentieux historiques liés à l’occupation japonaise et rejette les propositions de la Corée du Sud pour des discussions bilatérales au sujet des femmes de réconfort.

Depuis que les faits historiques ont été maintes fois confirmés, il devient de plus en plus délicat pour les révisionnistes  de les nier publiquement. Puisqu'il leur est désormais impossible de nier l'existence du système organisé, ils tentent de le minimiser en le présentant comme une série de débordements marginaux, d'épiphénomènes habituels en temps de guerre, ou d'essayer de recentrer le débat autour de la prostitution, le plus loin possible de l'esclavage sexuel, et de préférence en présentant les victimes comme des prostituées professionnelles consentantes.

Les provocations d'élus de l'extrême droite japonaise sont désormais immédiatement condamnées par la communauté internationale, comme lorsque le maire d'Osaka Tōru Hashimoto  a osé déclarer que les « femmes de réconfort » avaient été une « nécessité » .

En mai 2012, les élus conservateurs japonais qui ont tenté de faire enlever le monument de Palisades Park ont surtout réussi à souder la population locale autour du projet, et à braquer les projecteurs internationaux sur la cause des victimes.

Le public japonais commence à se lasser de provocations qui nuisent à l'image du pays, et refuse d'être associé à une minorité d'extrémistes. Une majorité de Japonais n'accepte pas qu'on justifie les « femmes de réconfort ». Les activistes Zainichi  défendant la mémoire des victimes ont manifesté pour la première journée internationale consacrée à la cause, exigeant du gouvernement qu'il assume enfin ses responsabilités.

Les provocations sont plus rares à l'étranger. Un ex-officier sud-coréen et commentateur de droite, Ji Man-Won, a provoqué des controverses en Corée en faisant l’éloge du Japon pour avoir modernisé la Corée et a déclaré, au sujet des femmes réduites en esclavage sexuel : « la plupart des vieilles femmes qui prétendent avoir été des femmes de réconfort ou des esclaves sexuelles des soldats japonais au cours de la Seconde Guerre mondiale sont des imposteurs » .

La plupart des membres du Cabinet de Shinzō Abe , à commencer par le Premier Ministre lui-même, sont affiliés au lobby ouvertement révisionniste Nippon Kaigi , qui nie l'existence de crimes de guerre japonais , y compris l'esclavage sexuel pour les militaires. Le Ministre des Affaires Etrangères, Hirofumi Nakasone , dirige une commission établie pour envisager « des mesures concrètes pour restaurer l'honneur du Japon au sujet des femmes de réconfort » , alors même que son propre père, l'ancien Premier Ministre Yasuhiro Nakasone, à l'époque un lieutenant dans l'armée de l'air impériale, avait été félicité par la hiérarchie pour avoir organisé en 1942 une station de réconfort en Indonésie. Le premier ministre Shinzo Abe assure en 2007 que « rien ne prouve que [les esclaves sexuelles pendant la guerre] se sont prostituées sous la contrainte, aucune preuve.»

Positions internationales

► Le soutien des Nations Unies

**** Deux premiers rapports


En 1996, une juriste sri lankaise , Radhika Coomaraswamy , a présenté son rapport sur l'esclavage militaire pendant la guerre à la Commission des droits de l'homme des Nations unies .

En 1998 , une rapporteuse spéciale américaine, Gay McDougal, a présenté son rapport à propos des femmes de réconfort (étant l'annexe et son rapport principal est sur le viol en Yougoslavie) qui recommande au Japon de :
• reconnaître pleinement sa responsabilité dans l'instauration du système de réconfort et reconnaître que ce système violait le droit international ;
• présenter des excuses complètes et honnêtes, en assumant sa responsabilité légale et en offrant des garanties pour que ces crimes ne se répètent jamais ;
• indemniser, par l'entremise du gouvernement, les victimes et les survivantes et celles qui ont droit à une indemnisation par suite des violations déclarées aux présentes, avec des montants suffisants pour réparer le tort causé et empêcher qu'il se reproduise ;
• mettre en place un mécanisme d'enquête rigoureux sur le système d'esclavage sexuel militaire, rendre ce mécanisme accessible à la population et assurer la préservation historique de la documentation ;
• envisager, en consultation avec les survivantes, l'établissement d'une Commission de vérité et de réconciliation  qui créera un dossier historique des crimes sexospécifiques commis pendant la guerre, la période de transition et l'occupation ;
• reconnaître les victimes et les survivantes et leur rendre hommage par la création de monuments commémoratifs, d'un musée et d'une bibliothèque consacrés à leur mémoire et par la promesse que de tels crimes ne se produiront jamais plus ;
• créer des projets éducatifs, tant formels qu'informels, comme l'inclusion de ce chapitre de l'histoire dans des manuels à tous les niveaux et l'appui aux universitaires et aux écrivains pour leur permettre d'informer la population, en particulier les jeunes et les générations futures, sur les violations commises et les souffrances subies ;
• appuyer des initiatives de formation en matière de relation entre le système d'esclavage militaire et l'inégalité des sexes, et des préalables nécessaires pour assurer l'égalité des sexes et le respect de l'égalité pour les peuples de la région ;
• rapatrier les survivantes qui souhaitent l'être ;
• rendre publics tous les documents et autre matériel en sa possession au sujet des postes de réconfort ;
• identifier et juger les principaux responsables de l'établissement et du recrutement des postes de réconfort ;
• retrouver et rendre aux familles ou aux personnes proches qui le souhaitent les restes des femmes mortes pendant cette période.
Ces deux rapports n'ont pas été adoptés par l'ONU.

**** Une demande formelle sans réponse du gouvernement japonais

En novembre 2008, le Comité des droits de l'Homme  des Nations unies a formellement demandé au Japon d'assumer ses responsabilités : « Le Japon devrait accepter sa responsabilité légale et présenter des excuses sans réserve pour le système des « femmes de réconfort », d'une manière qui soit acceptable pour la majorité des victimes. À ce sujet, le pays devrait restaurer la dignité des victimes, poursuivre les responsables qui sont encore en vie, prendre immédiatement des mesures législatives et administratives pour indemniser de manière adéquate les survivantes, éduquer les élèves et le public sur la question et sanctionner toute tentative visant à diffamer les victimes ou nier les événements en cause.»


En 2014, le gouvernement japonais ne s'était pas encore conformé à ces recommandations.

► Le gouvernement international des femmes pour la répression des crimes de guerre

Le tribunal international des femmes pour la répression des crimes de guerre fut mis en place principalement par des groupes de féministes  et d'ONG . Il se déroula du 8 au 12 décembre 2000  à Tokyo . Il avait pour but de traiter de la condition des femmes durant les conflits et de faire reconnaître le viol comme un crime contre l'humanité . À cette occasion, de nombreux témoins et victimes ont pu témoigner, et des preuves ont été présentées. Le cas des femmes de réconfort fut une partie importante du procès. Les conclusions du Tribunal reconnaissent l'empereur Shōwa(Hirohito) comme l'un des principaux responsables de l'établissement de ces maisons closes, et demandent au Japon  de reconnaître et de faire des excuses aux victimes publiquement. Certains conservateurs critiquent le travail de ce tribunal en raison du fait que les accusés n'étaient ni présents (tous morts), ni défendus, que les opposants au Tribunal n'ont pas pu assister à une audience, et que les preuves et les documents n'ont pas été contre-vérifiés.
Le Tribunal recommande de plus que les anciennes nations alliées :
• rendent publics tous les dossiers militaires et gouvernementaux sur l'établissement et le fonctionnement du système de réconfort et les raisons pour lesquelles ces crimes n'ont pas été jugés par le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient  (TMIEO) ;
• rendent publics tous les dossiers militaires et gouvernementaux sur l'impunité de l'empereur Shōwa devant le TMIEO ;
• reconnaissent le fait qu'elles-mêmes n'ont entrepris ni enquête, ni poursuite contre les crimes commis contre les anciennes femmes de réconfort dans le cadre des procès intentés après la guerre et depuis les 55 dernières années.
Le Tribunal recommande en outre que les Nations unies et tous les États qui en sont membres :
• prennent toutes les mesures nécessaires pour faire en sorte que le Japon accorde pleine et entière réparation aux victimes, aux survivantes et à celle qui ont droit à l'indemnisation à la suite des violations commises contre elles ;
• demandent l'opinion de la Cour Internationale de Justice quant à l'illégalité des anciens postes de réconfort et à la responsabilité du gouvernement du Japon dans ce dossier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Femmes_de_r%C3%A9confort


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MessageSujet: Re: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 22:05

Manifestation du mercredi

La manifestation du mercredi est une protestation publique ayant lieu en Corée du Sud chaque mercredi à midi devant l'ambassade du Japon à Séoul depuis 1992. Elle a pour but d'obtenir justice du gouvernement japonais pour son système d'esclavage sexuel à grande échelle mis en place durant la Seconde Guerre mondiale et dont les victimes sont connues sous le nom de « femmes de réconfort ».

Elle porte officiellement le nom de « Manifestation du mercredi pour exiger que le Japon répare le problème des femmes de réconfort »

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestation_du_mercredi


Yoshiaki Yoshimi

Yoshiaki Yoshimi (né en 1946) est professeur d'histoire moderne du Japon à l'université Chūō à Tokyo. Yoshimi est un des membres fondateurs du Centre de recherche et documentation sur les responsabilités du Japon dans la guerre.
Né dans la préfecture de Yamaguchi, il étudie à l'université de Tokyo.


Yoshimi a réalisé un important travail sur l'étude des crimes de guerre perpétrés par l'armée impériale japonaise et la marine impériale japonaise durant la première partie de l'ère Shōwa. Il a publié ses recherches sur l'utilisation de l'arme chimique par l'armée, utilisation ordonnée par l'empereur Shōwa lui-même.

Yoshimi est surtout connu pour son travail relatif aux femmes de réconfort. Il a trouvé la première preuve documentaire dans la bibliothèque de l'agence de la défense à Tokyo que l'armée impériale japonaise a établi et géré des « centres de délassement ». L'une d'elles est un avis écrit le 4 mars 1938 par des adjudants pour les chefs d'état-major de l'armée de la zone japonaise du Nord de la Chine et de l'armée expéditionnaire du centre de la Chine intitulé
« En ce qui concerne le recrutement des femmes pour les stations militaires de délassement ». L'essentiel du document est rapporté ci-dessous :
« De nombreux agents auraient exigé une attention particulière. Certains d'entre eux ont tellement accentué le nom des armées qu'ils pourraient nuire à la crédibilité des armées et provoquer des malentendus parmi la population ; d'autres ont recruté des femmes sans contrôle par des correspondants de guerre ou des artistes de spectacle, et d'autres ont choisi de mauvais agents qui ont une approche du recrutement des femmes comparable à des enlèvements à tel point que les polices les ont arrêtés.

Dans l'avenir, les armées sur le terrain doivent contrôler le recrutement et la sélection des agences avec circonspection et correctement, et devraient constituer un lien plus étroit avec les polices locales et les polices militaires locales dans la mise en œuvre du recrutement.
Faites attention de ne pas créer des problèmes qui ont le potentiel de nuire à la crédibilité de l'armée ou ne sont pas acceptables selon les normes sociales»

.
La publication de ces documents a conduit à des déclarations d'admission par les chefs de cabinet: Kōichi Katō, secrétaire du parti libéral-démocrate (Japon), le 12 janvier 1993 et Yōhei Kōno le 4 août 1993. La déclaration Kōno en particulier a joué un rôle important dans la question des femmes de réconfort.

En juillet 2004, Yoshimi et l'historien Yuki Tanaka ont annoncé la découverte de documents dans les Archives nationales d'Australie qui ont démontré que du gaz cyanure a été testé sur des prisonniers australiens et néerlandais en novembre 1944 sur les îles Kai.

Le 17 avril 2007, Yoshimi et son collègue historien Hirofumi Hayashi ont tenu une conférence de presse et annoncé la découverte de documents dans les archives du tribunal de Tokyo qui montrent que des membres de la Tokkeitai ont contraint ou forcé d'une façon ou d'une autre des femmes d'Indonésie, d'Indochine et de Chine à l'esclavage sexuel.

Bien que Yoshimi avait auparavant fait des déclarations dans lesquelles il concédait qu'« il n'y a aucune preuve matérielle pour soutenir l'enrôlement forcé des femmes de réconfort par les militaires dans les colonies (Taïwan et Corée) », il a déclaré sans équivoque que d'après la documentation qu'il a mise au jour, il est clair qu'
« il y a eu coercition sur ces femmes à l'esclavage sexuel et ce sont les autorités japonaises qui ont décidé de mettre en place des maisons closes en temps de guerre ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Yoshiaki_Yoshimi


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Université Chūō

L’Université Chūō, littéralement Université centrale, est une université privée japonaise située à Tokyo. Elle est surtout connue pour sa faculté de droit d'où sont issus plusieurs grands chefs d'entreprises japonais. Elle dispose de 3 campus, l'un à Hachiōji pour les arts, à Korakuen pour les sciences, et à Ichigaya pour le droit. Elle compte 6 facultés, 10 graduate schools, et 9 instituts de recherche. Elle gère par ailleurs 3 lycées.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Ch%C5%AB%C5%8D


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Ikuhiko Hata


Ikuhiko Hata,né le 12 décembre 1932 à Hōfu, est un historien japonais.


Titulaire d'un doctorat de l'université de Tokyo, il a enseigné l'histoire dans plusieurs universités.

Il est l'auteur de nombreux livres et études sur l'histoire du Japon, y compris sur des sujets controversés comme le massacre de Nankin et les « femmes de réconfort ».

Il a reçu le prix Kan Kikuchi en 1993.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ikuhiko_Hata

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Université Nihon

L’université Nihon ou Université du Japon (Nihon Daigaku, Nichidai) est une université privée au Japon. Elle fut fondée en 1889 par le ministre de la Justice Yamada Akiyoshi.
[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_Nihon
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MessageSujet: Re: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 22:30

Kim Bok-Dong


Kim Bok-dong, née le 19 avril 1926 et morte le 28 janvier 2019 en Corée du Sud, est une activiste coréenne. Elle fait partie des 200 000 femmes de réconfort qui ont été contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise, pendant la Seconde Guerre mondiale. Depuis 1992, elle demande justice et réparation au gouvernement japonais pour la reconnaissance des victimes.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Kim_Bok-dong

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Tribunal de Tokyo

Le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, en abrégé TMIEO, aussi nommé Tribunal de Tokyo, Tribunal militaire de Tokyo, est créé le 19 janvier 1946 pour juger les grands criminels de guerre japonais de la Seconde Guerre mondiale lors du Procès de Tokyo.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribunal_militaire_international_pour_l%27Extr%C3%AAme-Orient


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Hirofumi Hayashi

Hirofumi Hayashi?, né le 6 avril 1955, est un historien japonais qui fait autorité sur l'histoire moderne du Japon. Il est professeur de sciences politiques à l'Université Kantō Gakuin (en). Il a mené des recherches sur l'occupation japonaise de l'Asie du Sud-Est, les crimes de guerre du Japon Shōwa, et les procès des crimes de guerre, y compris ceux ayant trait aux femmes de réconfort.

Diplômé de l'Université de Tokyo en 1979, Hayashi obtient son diplôme de maîtrise de l'Université Hitotsubashi. En 1985, il est accepté en tant que conférencier à temps plein au collège d'économie à l'université Kanto Gakuin, devient professeur adjoint et occupe son poste actuel de professeur en 1999.

Diplômé de l'Université de Tokyo en 1979, Hayashi obtient son diplôme de maîtrise de l'Université Hitotsubashi. En 1985, il est accepté en tant que conférencier à temps plein au collège d'économie à l'université Kanto Gakuin, devient professeur adjoint et occupe son poste actuel de professeur en 1999.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirofumi_Hayashi


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Tokkeitai

La Tokkeitai, (Tokubetsu-keisatsu-tai, « corps de police spéciale ») est la police militaire de la Marine impériale japonaise durant l’Empire du Japon, l’équivalent du Kenpeitai pour l’Armée impériale japonaise. Elle a été créée pour limiter l’influence de la Kenpeitai dans les rangs de la marine.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokkeitai


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Korean Central News Agency

L’agence centrale de presse coréenne (KCNA, de l’anglais : Korean Central News Agency) est l'agence de presse gouvernementale de la Corée du Nord. Elle existe depuis le 5 décembre 1946 et ses quartiers généraux sont situés à Pyongyang, capitale de la Corée du Nord. En plus du coréen, elle publie des dépêches en anglais, en chinois, en russe, en espagnol et en japonais.

La KCNA délivre quotidiennement les actualités à toutes les organisations de presse nord-coréennes (journaux, radio, télévision…) et est également la principale organisation de presse nord-coréenne. La plupart des informations destinées à une audience internationale ainsi que celles citées par la presse internationale proviennent de la KCNA.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_centrale_de_presse_cor%C3%A9enne



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Joanna Bourkes


Joanna Bourke, FBA (née 1963 en Nouvelle-Zélande) est une historienne et universitaire britannique, professeur d'histoire à la Birkbeck, University of London.

Née de parents missionnaires chrétiens, Bourke est élevée en Nouvelle-Zélande, en Zambie, aux îles Solomon et en Haïti. Elle fréquente l'université d'Auckland où elle obtient un BA et une maîtrise d'histoire. Elle entreprend son PhD à l'université nationale australienne et par la suite occupe des postes académiques en Australie, à Cambridge et Londres. Joanna Bourke, qui se décrit elle-même comme « féministe socialiste » est l'auteur d'ouvrages consacrés à l'histoire de l'Irlande, l'histoire du genre, la culture de la classe ouvrière (en), la guerre et la masculinité, l'histoire culturelle de la peur, l'histoire du viol, etc. Elle réside à Londres. Elle est directrice du Birkbeck Trauma Project (anciennement, the Birkbeck Pain Project). En 2014, elle est élue fellow de la British Academy.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Joanna_Bourke



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Asahi Shimbun


Asahi Shinbun (littéralement Journal du Soleil-Levant), ou Asahi Shimbun, est un des grands quotidiens nationaux japonais. Avec un tirage de huit millions d'exemplaires, il est le deuxième journal le plus lu dans le monde après un autre quotidien japonais, le Yomiuri Shinbun. Globalement, le Asahi Shinbun se distingue de ses concurrents par ses prises de position plus proches de la gauche et ses analyses en profondeur de la société et de la vie politique japonaises.

Le journal fait partie du groupe de presse Asahi Shimbun Company.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Asahi_Shinbun



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Kiichi  Miyazowa


Kiichi Miyazawa (né le 8 octobre 1919 à Fukuyama dans la préfecture de Hiroshima et mort le 28 juin 2007 à Tokyo), est un homme d'État japonais. Il a été le Premier ministre du Japon du 5 novembre 1991 au 8 août 1993.

Il fut ministre par trois fois dont ministre des Affaires étrangères de 1974 à 1976 avant de devenir Premier ministre. Ensuite, il fut encore ministre des Finances de 1998 à 2001.
Son mandat fut marqué par son incapacité à gérer l'éclatement de la bulle financière et à mener les réformes qui s'imposaient.
Le 8 janvier 1992, le président américain George Bush père lui vomit dessus et s'évanouit durant un dîner d'État. Cet incident entraîna la création du terme japonais « busshu suru », littéralement « faire un Bush », ce qui désigne le fait de vomir en public de manière embarrassante. Il a en outre été repris par le film parodique Hot Shots! 2, sorti en 1993.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiichi_Miyazawa


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Yōhei Kōno


Yōhei Kōno, né le 15 janvier 1937 à Hiratsuka dans la préfecture de Kanagawa, est un homme politique japonais membre du Parti libéral-démocrate (PLD). Il a servi en tant que Président de la Chambre des représentants de novembre 2003 jusqu'à août 20091, date à laquelle le PLD perd sa majorité lors des élections législatives de 2009. Il a également présidé l'Association japonaise des fédérations d'athlétisme de 1999 à 2013.


Yōhei Kōno est diplômé de l'université Waseda et a travaillé pour la société Marubeni Corporation. Sa carrière politique débute en 1967. Kōno est connu pour être un personnage controversé dans le débat des « femmes de réconfort », pour la déclaration qu'il a faite le 4 août 1993, quand il était Secrétaire général du gouvernement. Dans sa déclaration, faite après que l'historien Yoshiaki Yoshimi ait annoncé qu'il avait découvert dans la bibliothèque de l'Agence de la Défense à Tokyo des preuves documentaires que l'Armée impériale japonaise avait créé des « centres de délassement», il a admis que l'Armée impériale avait été impliquée, directement et indirectement, dans la mise en place d'« équipements de confort » et que la coercition avait été utilisée dans le recrutement et la rétention des femmes.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C5%8Dhei_K%C5%8Dno


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Shinzo Abe

Shinzō Abe , né le 21 septembre 1954 à Nagato (préfecture de Yamaguchi), est un homme d'État japonais. Il est Premier ministre du Japon du 26 septembre 2006 au 26 septembre 2007 et du 26 décembre 2012 au 16 septembre 2020.

Issu de l'une des plus influentes familles politiques du pays, il est cadre d'entreprise et conseiller politique de profession. Il succède à Jun'ichirō Koizumi, dont il est proche, comme Premier ministre en 2006 après avoir été élu à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD). Il est alors le plus jeune chef du gouvernement japonais depuis Fumimaro Konoe, en 1937. À la suite de la défaite de son parti aux élections sénatoriales de 2007 et en raison de problèmes de santé, il doit céder la tête du gouvernement à Yasuo Fukuda.

En 2012, après cinq ans de retrait de la vie politique, il retrouve la présidence du PLD. Devenu chef de l'opposition parlementaire, il obtient du Premier ministre Yoshihiko Noda la convocation d'élections législatives en décembre 2012. À l'issue du scrutin, son parti l'emporte largement, ce qui lui permet de retrouver la fonction de Premier ministre. Fort d'une réelle popularité et profitant d'une opposition disparate et affaiblie, il provoque en 2014 des élections législatives à l'issue desquelles il conserve, avec son allié Kōmeitō, la majorité des deux tiers à la chambre basse de la Diète du Japon. Son parti obtient à nouveau la majorité des deux tiers après les élections législatives anticipées de 2017.

À la fin de l’année 2019, Shinzō Abe devient le Premier ministre à la longévité la plus importante de l'histoire du Japon. L'année suivante, alors que son autorité est relativement affaiblie par sa gestion de la pandémie de Covid-19 et par des affaires de corruption touchant son entourage, il annonce se retirer du pouvoir à cause d'un retour de sa maladie. Un de ses proches, Yoshihide Suga, lui succède
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MessageSujet: Re: Article annexe : Femmes de réconfort   Article annexe : Femmes de réconfort EmptyJeu 29 Oct - 22:44

Park Geun-hye

Park Geun-hye, née le 2 février 1952 à Samdeok-dong (district de Jung, Daegu), est une femme d'État sud-coréenne, présidente de la République de 2013 à 2017.

Fille du dictateur militaire Park Chung-hee, qui dirigea la Corée du Sud entre 1961 et 1979, elle est députée de 1998 à 2012 et dirige le premier parti d'opposition, le Grand Parti national (GPN), conservateur, de 2004 à 2006. Elle est élue présidente de la République en 2012, devenant ainsi la première femme chef de l'État sud-coréen.

En novembre 2016, des centaines de milliers de Sud-Coréens défilent dans les rues pour demander sa démission, à la suite d'un scandale de corruption, la considérant comme étant sous l'influence de sa confidente Choi Soon-Sil. Ses pouvoirs sont suspendus par un vote de l'Assemblée nationale en décembre 2016, une décision confirmée en mars 2017 par la Cour constitutionnelle, qui prononce sa destitution.

Arrêtée et emprisonnée quelques semaines après sa destitution, elle est condamnée l'année suivante à une peine totale de 32 ans de prison pour notamment abus de pouvoir, corruption, coercition et détournement de fonds.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Park_Geun-hye

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Moon Jae-in


Moon Jae-in, né le 24 janvier 1953 à Geoje, est un avocat et homme d'État sud-coréen, président de la République de Corée depuis le 10 mai 2017.

Avocat de formation, s'occupant particulièrement des cas concernant les droits de l'homme, il devient secrétaire général du cabinet présidentiel de Roh Moo-hyun. Il est ensuite candidat malheureux du Parti démocrate unifié (PDU) à l'élection présidentielle de 2012. Il est à nouveau candidat, sous la bannière du Parti Minju, à la présidence lors du scrutin de 2017 et il est élu lors du tour unique avec 41,19 % des voix.

Le début de son mandat est notamment marqué par ses efforts en vue d'une réconciliation avec la Corée du Nord, qui aboutissent à la présence d'une délégation nord-coréenne aux Jeux olympiques de PyeongChang puis à un sommet historique avec Kim Jong-un en avril 2018, au terme duquel les deux pays expriment leur volonté de mettre fin aux hostilités.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Moon_Jae-in
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Traité nippo-sud-coréen du 22 juin 1965

Le traité nippo-coréen du 22 juin 1965 a normalisé les relations entre le Japon et la Corée du Sud, tout en permettant au Japon de devenir l’un des partenaires économiques privilégiés de la Corée du Sud.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_nippo-sud-cor%C3%A9en_du_22_juin_1965

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Tōru Hashimoto

Tōru Hashimoto est un avocat japonais, une vedette de la télévision, le gouverneur de la préfecture d’Osaka de 2008 à 2011 et le maire de la ville d'Osaka de 2011 à 2015.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/T%C5%8Dru_Hashimoto

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Zainichi

Les Zainichi sont les descendants de Coréens venus s'établir au Japon durant l'occupation de la Corée par le Japon, plus particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale.
Le terme japonais Zainichi signifie littéralement « qui reste au Japon ». En théorie, ce terme peut être appliqué à n'importe quelle personne qui réside au Japon sans avoir la citoyenneté japonaise, mais il est surtout utilisé pour désigner les Coréens arrivés avant 1945 et leurs descendants, qui forment le groupe minoritaire le plus important en termes démographiques dans la société japonaise. Le terme Zainichi sert donc d'ethnonyme pour désigner les descendants des migrants coréens arrivés au Japon pendant la période coloniale, de 1910 à 1945.
Les Zainichi ont subi historiquement et subissent encore aujourd'hui plusieurs discriminations liées au racisme dans la société japonaise. Ces discriminations s'expliquent par l'histoire du colonialisme japonais, qui s'appuyait sur une idéologie raciste envers les Coréens. Cela a donné lieu notamment au massacre qui a suivi le séisme du Kantō de 1923. L'hostilité envers les Zainichi s'exprime aujourd'hui dans les manifestations de groupes ultra-nationalistes comme Zaitokukai.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Zainichi

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Nippon Kaigi

Nippon Kaigi, qui pourrait se traduire en français par la « Conférence du Japon », est la plus grande organisation de droite conservatrice du Japon. Elle a été créée en 1997 et compte environ 38 000 membres. Le groupe est influent dans les branches législative et exécutive du gouvernement japonais à travers ses adhérents. Le Premier ministre Yoshihide Suga est membre de l'organisation.

Le groupe décrit ses objectifs comme étant de « changer la conscience nationale d'après-guerre basée sur la vision de l'histoire du Tribunal de Tokyo comme un problème fondamental » et de « réviser la Constitution actuelle ». Il voit sa mission dans la promotion de l'éducation patriotique, la révision de la Constitution du Japon et le soutien aux visites officielles au sanctuaire de Yasukuni-jinja et dans une interprétation nationaliste du shintoïsme d'État.

Nippon Kaigi soutient la révision de la Constitution japonaise, en particulier l'article 9 qui interdit une armée permanente.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Nippon_Kaigi

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Hirofumi Nakasone


Hirofumi Nakasone, né le 28 novembre 1945 à Takasaki dans la préfecture de Gunma, est un homme politique japonais, membre du Parti libéral démocrate (PLD). Il est élu à la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, pour la préfecture de Gunma depuis 1986. Il fut ministre des Affaires étrangères dans le 92e cabinet du Japon dirigé par Tarō Asō du 24 septembre 2008 au 16 septembre 2009.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hirofumi_Nakasone
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Yasuhiro Nakasone

Yasuhiro Nakasone, né le 27 mai 1918 à Takasaki et mort le 29 novembre 2019 à Tokyo, est un homme d'État japonais.
Il est le Premier ministre du Japon du 27 novembre 1982 au 6 novembre 1987.

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yasuhiro_Nakasone

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Radhika Coomaraswamy

Radhika Coomaraswamy, née le 17 septembre 1953, est une femme politique srilankaise, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés2. Elle est aussi membre du Cabinet du secrétaire général des Nations unies.

Elle est juriste de formation et Présidente de la Commission des droits de l’homme du Sri Lanka depuis 2003. Entre 1994 et 2003, elle était la Rapporteur spécial de la Commission des droits de l'homme des Nations unies.
Elle est titulaire d'une licence de l’université Yale; d’un diplôme de Juris Doctor de l’université d'Oslo et du Prix Robert S. Litvack de l’université McGill.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Radhika_Coomaraswamy
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