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 Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptyJeu 12 Nov - 19:41

Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis GDrDKb-ollaboration-dans-l-europe-occupee-par-les-nazis


Différents types
► Collaboration neutre
► Collaboration inconditionnelle
► Collaboration conditionnelle
► Collaboration tactique

Pays occupés par l’Allemagne
► Belgique
► Danemark
► France
► Grèce
► Luxembourg
► Norvège
► Pays-Bas
► Pologne
► Tchécoslovaquie
► Union Soviétique
**** Biélorussie
**** Russie
**** Ukraine
**** Lituanie
► Yougoslavie

Pays alliés de l’Allemagne
► Bulgarie
► Finlande
► Hongrie
► Italie
► Croatie
► Roumanie






Au cours de la période 1940-1945, l'Allemagne nazie domine un certain nombre de pays européens. La collaboration désigne le soutien apporté par différents pays occupés aux forces d'occupation du Troisième Reich. Cela a pu se faire par le biais de gouvernements en place, comme en Norvège ou en France, d'administrations obéissant aux autorités d'occupation nazies, de partis politiques et de journaux favorables aux nazis, ou encore d'initiatives privées (dans l'entreprise, le monde de l'art et du spectacle, etc.).


Le collaborationnisme va au-delà de l'acte de la collaboration. Ce terme désigne le soutien de principe, l'apologie et la promotion de la collaboration sur tous les plans, y compris l'alliance militaire. Il comporte une adhésion idéologique aux formes locales ou allemande de nazisme.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_dans_l%27Europe_occup%C3%A9e_par_les_nazis


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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptyVen 13 Nov - 20:44

Différents types

Selon Werner Rings (Leben mit dem Feind: Anpassung u. Widerstand in Hitlers Europa, 1939-1945, Kindler 1979), sociologue originaire de Suisse, il existe différents types de collaborations.

► Collaboration neutre

Le collaborateur dit : « j'accepte que la vie continue. En toute connaissance, et parce que c'est mon intérêt, je travaille directement ou indirectement pour la puissance occupante, sans pour autant adhérer aux principes politiques et idéologiques du National-Socialisme. Mon attitude est dictée par des circonstances qui échappent à mon pouvoir. La seule alternative serait la banqueroute, le chômage, la famine, le chaos et la ruine. Dans la mesure de mes moyens, je veux survivre à la guerre et à la défaite de mon pays. »

L'auteur Werner Rings place dans cette catégorie l'action des administrations de pays comme la Belgique et les Pays-Bas dont les gouvernements se sont réfugiés en Grande-Bretagne. Il range aussi la collaboration économique des pays comme la France ou le Danemark. En principe, le vainqueur peut imposer tout ce qu'il veut, au besoin par la force, mais il sait aussi qu'un pays pacifique et conciliant est plus facile à diriger et plus productif qu'un pays en révolte. D'après Rings, c'est pour cette raison que l'Allemagne reconnaît la souveraineté et la neutralité de la France et du Danemark qui conservent un gouvernement.

Pour Rings, non seulement les industriels qui font des affaires avec les occupants pratiquent une « collaboration neutre » , mais également, à leur niveau, les travailleurs qui partent gagner leur vie en Allemagne.


► Collaboration inconditionnelle

Le collaborateur inconditionnel dit : « je joins mes forces à celles de l'occupant parce que j'approuve ses principes et son idéal. Mon attitude n'est pas le fruit des circonstances, mais la conséquence d'une allégeance au National-Socialisme. Je suis prêt à faire des sacrifices pour la puissance occupante aussi longtemps que je pourrai servir notre cause commune. »

C'est typiquement l'attitude de Vidkun Quisling qui s'installe au pouvoir en Norvège en 1942. Dans tous les pays occidentaux, on vit apparaître ce que Rings appelle des « Hitler en miniature » et qui auraient pu ou auraient voulu jouer le même rôle que Quisling, mais que les Allemands ne mettent pas au pouvoir. C'est le cas d'Anton Mussert aux Pays-Bas et de Frits Clausen au Danemark. Quisling, Mussert et Clausen sont les chefs de partis nazis locaux. Ils peuvent se revendiquer authentiquement nazis parce qu'ils sont considérés comme proches de la race Allemande par les nazis allemands. Dans les autres pays, il y a également des partis très proches du nazisme et qui voudraient que leurs pays deviennent de vrais alliés des Allemands. On les appelle généralement des «collaborationnistes » .

Parmi les collaborationnistes, on peut citer le parti national Flamand (VNV) de Staf De Clercq, le parti rexiste de Léon Degrelle en Wallonie, le Rassemblement national populaire de Marcel Déat et le PPF
de Jacques Doriot, ou le Parti national breton. D'après Rings, aucun de ces leaders qu'il soit un pur nazi ou simplement un fasciste n'a jamais obtenu la confiance d'Hitler. Seule exception, le russe Bronislaw Kaminski qui bénéficie de la pleine confiance des occupants dans sa République Lokot, près de Briansk.


► Collaboration conditionnelle

Le collaborateur conditionnel dit : « je coopère avec la puissance occupante bien que je n'approuve que certains des aspects de la doctrine nazie. Avec réserve, je suis prêt à collaborer fidèlement parce que je veux changer les circonstances qui m'ont conduit à cette attitude. »

Selon Rings, la collaboration conditionnelle est la politique officielle de la France de Vichy et le gouvernement Danois la pratique partiellement. En octobre 1940, Pétain propose une collaboration qu'Hitler n'avait pas réclamée. Dans un discours radiodiffusé, il explique aux Français, que « ...pour maintenir l'unité française, ..., dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration. Ainsi, dans un avenir prochain, pourrait être allégé le poids des souffrances de notre pays, amélioré le sort de nos prisonniers, atténuée la charge des frais d'occupation Ainsi pourrait être assouplie la ligne de démarcation et facilités l'administration et le ravitaillement du territoire. » (bouclier Pétain).

Pour Rings, l'attitude de Vlassov, fondateur du Comité russe de libération et de l'Armée russe de libération, ressortit également à la « Collaboration conditionnelle » .


► Collaboration tactique

Le collaborateur tactique dit : « J'accepte de collaborer malgré mon hostilité vis-à-vis du National-Socialisme et de l'Allemagne nazie. Je le fais pour un certain nombre de raisons : libérer le pays du joug étranger et recouvrer ma liberté, éviter, autant que possible, le massacre de masse de gens innocents, ... la collaboration dissimule la résistance et une forme de combat. »


Pour illustrer cette forme de collaboration, Rings cite l'exemple d'employés de chemin de fer qui pouvaient faire circuler des trains le jour et pratiquer le sabotage la nuit. Autre exemple de cette sorte de collaboration : en janvier 1941, après que les Allemands ont menacé de bloquer l'approvisionnement en charbon du Danemark, ce dernier accepte de livrer des vedettes lance-torpille, mais après les avoir rendu pratiquement inutilisables. Une telle attitude a également été celle du président Emil Hácha de Bohême-Moravie, qui continue, en 1939[/color][/b], de rester en contact avec Edvard Beneš, réfugié à Londres.

D'après Rings, certains groupes ou organisations sont amenés à pratiquer la collaboration tactique : les consistoires juifs, pour gagner du temps, les partis communistes avant juin 1941, pour exister politiquement. Parfois également, certains groupes de résistants sont amenés à négocier avec l'occupant : Tito, en mars 1943, pour un échange de prisonniers, les Tchetniks, de façon beaucoup plus répétée, aussi bien avec les Allemands qu'avec les Italiens. En France, en 1944, l'OCM de Bordeaux, accepte de livrer aux Allemands 45 tonnes d'armes parachutées depuis Londres en échange de la libération de 300 prisonniers.

En avril 1942, juste après son évasion, le général Giraud accepte de rencontrer Otto Abetz mais refusera les propositions qui lui sont faites.

Rings souligne que, sous la pression des évènements, la collaboration tactique ne peut pas durer longtemps : bien vite, le gouvernement d'Emil Hácha, président de la Tchécoslovaquie, puis du Protectorat de Bohême-Moravie de 1939 à 1945, doit passer de la collaboration tactique à la collaboration conditionnelle, puis, inconditionnelle à partir de l'été 1940. Les partis communistes passent carrément à la résistance à partir de juin 1941, et même au Danemark, la collaboration prudente du gouvernement danois doit prendre fin en août 1943 date de sa dissolution.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptyVen 13 Nov - 21:39

Pays occupés par l’Allemagne

► Belgique

En Belgique, le gouvernement Hubert Pierlot part en exil à Londres, en désaccord avec la capitulation décidée le 28 mai 1940 par Léopold III. Le roi se considère prisonnier de guerre, mais sans apporter son soutien au gouvernement en exil. Divisant pour mieux régner, les Allemands essaient de susciter le collaborationnisme des Flamands en pratiquant la Flamenpolitik, tout en s'ingéniant à opposer ce mouvement aux Rexistes Wallons de Léon Degrelle[/b].


► Danemark

Voir :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Danemark_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

Et

https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_national-socialiste_des_travailleurs_danois


► France

En France, la politique de collaboration est mise en place par le Maréchal Pétain sous l'occupation allemande, pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est Pétain lui-même qui lance ce terme dans son discours radiodiffusé du 30 octobre 1940, où il invite les Français à collaborer avec l'ennemi. Mais Hitler, qui tient la France pour une puissance devenue secondaire, ne cherche pas à entraîner la France dans une guerre aux côtés de l'Allemagne. Malgré leurs divergences, les dirigeants allemands veulent avoir pour interlocuteur un pouvoir légal et reconnu comme légitime par la majorité de la population afin de mener l'exploitation du pays à moindre frais. [color:83a8=#db7093[/color][/b]Yves Durand[/b] oppose, dans les projets d'Hitler, la France à un pays comme la Norvège : « Pour Hitler lui-même, la France n'est ni un partenaire racial, ni un partenaire central dans le pays où il a engagé l'Allemagne » . Pétain et la majorité des forces vichystes admettent qu'ils peuvent collaborer avec l'occupant. En croyant préserver les intérêts de la France, ils servent mieux les intérêts de l'Allemagne que n'auraient pu le faire des fascistes déclarés.


► Grèce

En Grèce, Hitler nomme premier ministre le 30 avril 1941 Georgios Tsolakoglou. Les autres dirigeants collaborateurs grecs sont des civils qui composent le gouvernement pro-Nazi, tels Konstantínos Logothetópoulos et Ioánnis Rállis.


► Luxembourg

Cf. : Vincent Artuso, La collaboration au Luxembourg durant la Seconde Guerre mondiale (1940-1945) - Accommodation, adaptation, assimilation ; Francfort-sur-le-Main (Peter Lang), 2013.

► Norvège

Vidkun Quisling, chef du parti nazi local Nasjonal Samling, tente dès le début de l'occupation de diriger un gouvernement pro-allemand, mais la résistance norvégienne dissuade les Allemands de l'imposer. Après une période d'administration militaire directe, Quisling revient finalement au pouvoir en 1942, dirigeant le gouvernement collaborateur norvégien. Le nom de Quisling devient ensuite une insulte, servant pendant la guerre à désigner les dirigeants collaborateurs ; l'expression est toujours en usage dans les langues anglaise et scandinaves.

► Pays-Bas

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Pays-Bas_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

► Pologne

Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pologne_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale


Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis GDrDKb-police-juive-dans-ghetto-varsovie
La Police juive du Ghetto de Varsovie.


► Tchécoslovaquie

La Tchécoslovaquie est démembrée en 1939, son territoire étant divisé pour l'essentiel en deux zones : la Bohême-Moravie, protectorat où le président Emil Hácha reste aux affaires, mais sans aucun pouvoir et soumis à des administrateurs militaires allemands, et la Slovaquie, pays indépendant dirigé par Jozef Tiso, qui s'engage activement sur le Front de l'Est aux côtés des Allemands.


► Union Soviétique

En Union soviétique, dans les zones contrôlées par la Wehrmacht, de nombreuses personnes ont aidé les nouveaux occupants, que ce soit par antistalinisme ou par patriotisme (pour les régions comme les pays baltes annexés en 1940 par l'URSS).



Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis GDrDKb-miliciens-collaborateurs-bielorusse
Miliciens collaborateurs biélorusses à Mohilev.



C'est Antony Beevor qui dans son livre Stalingrad paru en 1999, surnomme les soviétiques-collaborateurs les Hiwi.


Andreï Vlassov, général de l'Armée rouge, fait défection après sa capture et constitue une force armée, désignée couramment sous le nom d'Armée Vlassov et destinée à aider les Allemands.


**** Biélorussie

Il y eut des conflits entre les partisans soviétiques et des groupes désireux d'établir des régimes nationaliste en Biélorussie. Quelques groupes de résistance dans les États baltes et en Pologne souhaitaient rétablir les régimes pré-1939. Les Nazis créèrent aussitôt un gouvernement biélorusse, la Rada biélorusse centrale, qui reprenait des principes de la République populaire biélorusse mais en s'appuyant sur un nationalisme exacerbé.


Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis GDrDKb-resistants-bielorusse
Des Résistants biélorusses en 1943. Au 1er plan, armement fusil Mosin-Nagant et baïonnette russes, grenades à manche et baïonnette de prise allemands.


Ce gouvernement était faible et entièrement soumis à Berlin. Il servait surtout à faire appliquer un régime de terreur et de répression. Environ 700 villages furent brûlés, parfois avec leurs habitants, et des milliers de personnes furent tuées ou déportées sous l'administration de la Rada, qui n'avait pas le soutien de la population locale. La Biélorussie était avant la guerre un des pays ayant une des plus grandes diasporas juives, les Juifs biélorusses furent presque totalement décimés dès 1942. Le pays comptait par ailleurs plusieurs ghettos, dont celui de Lakhva, célèbre pour la révolte contre les nazis qui s'y déroula en 1942.


**** Russie
Voir : [/color][/b]https://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_russe_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

**** Ukraine

Voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_en_Ukraine_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale

**** Lituanie

Voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Occupation_de_la_Lituanie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale

Et
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_provisoire_de_Lituanie


► Yougoslavie

Après l'invasion du pays, l'Axe démembre le territoire du Royaume de Yougoslavie et crée plusieurs États indépendants, où les occupants Allemands et Italiens installent des gouvernements collaborateurs en s'appuyant sur les revendications séparatistes locales. Le gouvernement collaborateur serbe, dirigé par Milan Nedić et l'État indépendant de Croatie, dirigé par le chef des Oustachis Ante Pavelić sont ainsi mis en place. La tentative de création d'un Monténégro avorte et les Italiens font de ce territoire un gouvernorat. Une autre partie du territoire yougoslave est divisée en protectorats allemands, italiens, hongrois ou bulgares. Dans ces zones, les occupants utilisent contre la résistance les services de forces armées comme la Milice volontaire anti-communiste, la Garde nationale slovène ou le Corps Russe.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptyVen 13 Nov - 22:57

Pays alliés de l’Allemagne

Le terme de « collaboration » est discuté pour ces pays dont les motivations et situations étaient différentes : certains cherchaient à s'agrandir et leurs gouvernements déjà en place avant-guerre ont délibérément choisi de rejoindre l'Axe (Italie, Hongrie, Bulgarie) : dans ce cas, il s'agit d'une « alliance offensive » et non d'une collaboration ; d'autres cherchaient à récupérer des territoires perdus au profit de l'URSS en application du pacte germano-soviétique (Finlande, Roumanie) : il s'agit d'« alliances de circonstances » ; d'autres ont adhéré à l'Axe à la suite des coups d'État pro-allemands (Roumanie) : dans ce cas c'est une « satellisation» ; d'autres encore ont été militairement occupés par l'Allemagne pour avoir voulu sortir de l'Axe (Italie, Finlande, Hongrie) et dans ce cas le mot « collaboration », au sens de collaboration politique intérieure, devient clairement pertinent pour la période et les territoires concernés ; quatre sur cinq ont fini par se trouver en état de guerre contre l'Allemagne (Italie, Finlande, Roumanie et Bulgarie).


► Bulgarie

Perdante de la Première Guerre mondiale, la Bulgarie du roi Boris III s'est alliée à l'Allemagne le 19 avril 1941 en raison de ses demandes de révision des traités et frontières de 1918) et de ses revendications territoriales sur la Yougoslavie (Macédoine), la Roumanie (Dobroudja du sud) et la Grèce (Thrace égéenne). La collaboration a été surtout militaire (contre la Yougoslavie et la Grèce) et a peu affecté la politique intérieure, même si le régime était autoritaire. La Bulgarie n'a pas participé à la guerre allemande contre l'URSS mais a mis ses aérodromes à la disposition de la Luftwaffe.

Les juifs bulgares n'ont pas été inquiétés en tant que tels (même si certains ont été déportés, mais pour faits de résistance). En revanche, dans les territoires pris aux pays voisins, notamment à la Grèce, les juifs locaux, tels les Romaniotes grecs, n'ont pas reçu la nationalité bulgare et ont été livrés à l'Allemagne qui les a déportés et exterminés. La Bulgarie rompt son alliance avec l'Allemagne le 6 septembre 1944, lendemain de l'entrée de l'Armée rouge sur son territoire, et rejoint les Alliés le 8 septembre 1944.

► Finlande

Une clause secrète du Pacte de non-agression plaçait la Finlande dans la sphère d’intérêt politique et militaire soviétique. L'opportunité d'exercer ce droit protocolaire fut donnée après le refus finlandais d’autoriser l'établissement de bases militaires soviétiques dans la Carélie. Moscou dénonce alors le pacte de non-agression signé avec la Finlande en 1932 et déclenche les hostilités militaires 30 novembre 1939. C'est le début de "la guerre d'hiver". A cette date, la Finlande est d'abord soutenue financièrement par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France lors de la guerre d'Hiver. Elle cède des territoires lors de la signature du Traité de Moscou en échange de la paix le 12 mars 1940 mais pour les récupérer, elle se trouve cobelligérante avec l'Allemagne à partir du 22 juin 1941 lorsque celle-ci attaque son ancien allié soviétique, épisode connu en Finlande comme étant la guerre de Continuation, faisant suite à la Grande Trêve. La collaboration est exclusivement militaire (contre l'URSS) et n'a pas affecté la politique intérieure, le régime restant démocratique. Les (rares) juifs finlandais n'ont pas été inquiétés. La Finlande rompt son alliance avec l'Allemagne et demande l'armistice à l'URSS le 4 septembre 1944. La Wehrmacht[/b] se comporte dès lors comme en pays ennemi, et la Finlande déclare la guerre à l'Allemagne le 4 mars 1945 lors de la guerre de Laponie.


► Hongrie

Grande perdante de la Première Guerre mondiale, la Hongrie de l'Amiral Horthy s'est alliée à l'Allemagne le 10 avril 1941 pour faire aboutir les revendications territoriales de sa politique révisionniste (exigeant la révision du Traité de Trianon et des frontières de 1918) en Roumanie, Tchécoslovaquie et Yougoslavie. Elle n'obtient que partiellement satisfaction : Hitler n'approuve pas la reconstitution de la Grande Hongrie et, par les deux arbitrages de Vienne, « coupe la poire en deux » en n'accordant à l'Amiral Horthy que la moitié nord de la Transylvanie roumaine, les régions frontalières et Ruthénie tchécoslovaques, et la moitié ouest de la Voïvodine yougoslave (Bačka).


La politique intérieure a suivi celle de l'Allemagne nazie, le régime déjà autoritaire tournant à la dictature militaire. Les juifs hongrois (ou devenus hongrois dans les territoires annexés) ont été exclus de la vie économique et publique, et 75 % d'entre eux ont été livrés à l'Allemagne nazie qui les a déportés et exterminés.

En octobre 1944, alors que les armées soviétiques et roumaines envahissent le pays, l'Amiral Horthy qui envisageait de demander la paix est arrêté par les Allemands. Ferenc Szálasi, chef des Croix fléchées, est imposé à la tête d'un nouveau gouvernement, qui poursuit la guerre jusqu'à la capitulation du 4 avril 1945.


► Italie

Le dirigeant italien Mussolini, allié de l'Allemagne depuis le 1er novembre 1936 (Axe Rome-Berlin), est destitué et arrêté Le 25 juillet 1943.

Le 12 septembre 1943, Otto Skorzeny le délivre sur ordre de Hitler. Il regroupe autour de lui les fascistes les plus radicaux, réorganisant ainsi le parti fasciste, destitue le roi et proclame la République, dans un contexte de guerre civile et étrangère. Le nouveau régime de la République sociale italienne se met en place dans les territoires contrôlés par les Allemands qui ont envahi l'Italie au cours des mois d'aout et septembre. À partir de ce moment, alors qu'à Rome le gouvernement royal formé par Badoglio signe un armistice le 3 septembre 1943, rejoint les Alliés et déclare la guerre au Reich le 13 octobre 1943, le régime républicain continue la guerre contre les Alliés. Maintenu dans une sujétion renforcée, le régime se voit accordé l'égalité dans les accords qui régissent ses relations avec le Reich, mais il ne se maintient que soutenu par les autorités allemandes, dont il n'est qu'un état fantoche, qui ne contrôle pas tout son territoire nominal, puisque la Résistance ne cesse de gagner du terrain, tandis que les Allemands de leur côté créent deux « zones d'opération » directement administrées par la Wehrmacht dans le nord-est : l’Alpenvorland (actuel Trentin-Haut-Adige) et l’Adriatisches Küstenland (Frioul et Istrie).

Parmi les juifs italiens, 17 % ont été déportés, dont les deux-tiers par la République de Salò. La République sociale italienne prend fin le 27 avril 1945 avec la mort de Mussolini, tué par la résistance italienne


► Croatie

L'État indépendant de Croatie était un régime proclamé le 10 avril 1941 sur une partie du territoire du royaume de Yougoslavie, démembré après son invasion par les forces de l'Axe en 1941. Il englobait la majeure partie de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine actuelles. Le mouvement indépendantiste et fasciste des Oustachis, dirigé par Ante Pavelić est mis au pouvoir par les occupants italiens et allemands. Il instaure d'emblée une dictature meurtrière, persécutant non seulement les Juifs et les Tziganes à l'instar des Allemands, mais également les populations serbes qui font l'objet de massacres à grande échelle. Rapidement, le régime oustachi est confronté à des insurrections, nationaliste serbe d'une part et communiste de l'autre ; jusqu'à la fin du conflit mondial, la Croatie « indépendante » connaît des combats parmi les plus sanglants du théâtre d'opérations yougoslave. L'État indépendant de Croatie cesse d'exister au printemps 1945, et son territoire est réintégré à la Yougoslavie désormais contrôlée par les forces communistes de Tito.


► Roumanie

Gagnante de la Première Guerre mondiale et membre de la Petite Entente, la Roumanie défend les Traités de 1918 : ses frontières sont garanties par la Grande-Bretagne et la France le 13 avril 1939. En septembre 1939, elle permet aux forces polonaises rescapées de rallier les forces britanniques à Alexandrie, mettant sa flotte à leur disposition. Le roi Carol II fait emprisonner les fascistes. Mais l'effondrement de la France, le démembrement de la Roumanie au profit de l'URSS, de la Hongrie et de la Bulgarie, puis le coup d'État du 6 septembre 1940 le contraignent à l'abdication, et le régime du maréchal Ion Antonescu s'allie à l'Axe le 22 juin 1941 pour récupérer les territoires perdus face à l'URSS.

C'est une dictature militaire qui exclut juifs et roms de la vie économique et publique, et extermine 47 % des premiers et 20 % seconds. Une Résistance se met en place. En mars 1944, l'Armée rouge atteint les frontières roumaines, et le 23 août 1944, Antonescu étant arrêté, la Roumanie déclare la guerre à l'Axe (mais les Alliés ne lui accorderont l'armistice que trois semaines après, le 12 septembre).




https://fr.wikipedia.org/wiki/Collaboration_dans_l%27Europe_occup%C3%A9e_par_les_nazis


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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptySam 14 Nov - 14:45

Vidkin Quisling

Vidkun Abraham Lauritz Jonnsøn Quisling  est un homme d'État norvégien né le 18 juillet 1887 et mort fusillé le 24 octobre 1945. Il est dans son pays le principal artisan de la collaboration avec l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom est passé dans le langage courant en Norvège et dans le monde anglophone comme synonyme de « traître ».

Fils d'un pasteur de l'Église de Norvège, Vidkun Quisling fait ses armes dans l'État-major de l'armée norvégienne, puis voyage dans toute l'Europe dans les années 1920. Durant cette période, il contribue à plusieurs projets humanitaires menés par son compatriote Fridtjof Nansen. Il rentre en Norvège en 1929 et se lance dans la politique. De 1931 à 1933, il est ministre de la Défense au sein d'un gouvernement agrarien. Au terme de sa carrière gouvernementale, il fonde un parti d'inspiration fasciste, le Nasjonal Samling (« Rassemblement national »), qui réalise des scores anecdotiques lors des élections de 1933 et 1936 et reste un acteur de second plan sur la scène politique norvégienne.

Le 9 avril 1940, Quisling met à profit l'invasion allemande pour s'emparer du pouvoir par un coup d'État, mais, faute de soutien populaire ou institutionnel, il est contraint à la démission au bout d'une semaine. Il joue néanmoins un rôle important auprès des autorités allemandes. En 1942, les occupants lui permettent de revenir au pouvoir : il devient alors « ministre-président » d'un gouvernement collaborateur composé de membres du Nasjonal Samling. Après la libération de la Norvège, il est arrêté et jugé pour haute trahison, meurtre et complicité de meurtre, vol et détournement de fonds. Il est condamné à mort et exécuté à la citadelle d'Akershus le 24 octobre 1945.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vidkun_Quisling

Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis 6YzrIb-barre-D

Anton Mussert

Anton Mussert, né le 11 mai 1894 à Werkendam et mort fusillé le 7 mai 1946 à La Haye, est un homme politique néerlandais. Il est chef du Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas (NSB) du 14 décembre 1931 au 6 mai 1945.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Mussert


Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis 6YzrIb-barre-D

Frits Clausen

Frits Clausen, né le 12 novembre 1893 à Åbenrå (province du Schleswig-Holstein) et décédé le 5 décembre 1947 à Copenhague (Danemark), est un homme politique danois, dirigeant du Parti national-socialiste des travailleurs danois entre 1933 et 1945.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Frits_Clausen

Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis 6YzrIb-barre-D


Parti national flamand

La Ligue nationale flamande (en néerlandais Vlaams Nationaal Verbond ou VNV) est un parti nationaliste flamand fondé le 8 octobre 1933 par Staf Declercq, qui obtint aux élections du 24 mai 1936 16 sièges à la Chambre des représentants, et 17 % des voix en Flandre aux élections de 1939. Ce parti se lança, pendant la guerre, dans la collaboration politique avec l'occupant nazi.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_nationale_flamande

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Staf De Clercq

Jérémie Gustave Théophile (Staf) Declercq, né à Everbeek, le 16 septembre 1884, et mort à Gand, le 22 octobre 1942, est un leader nationaliste flamand. Il est surtout connu pour sa collaboration avec Adolf Hitler et ses encouragements répétés à la collaboration des Flamands avec l'occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Staf_Declercq


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Parti rexiste

Le rexisme était un mouvement politique d'extrême droite, nationaliste et antibolchévique en Belgique, entre les années 1930 et 1945. Il était proche du fascisme italien, du phalangisme en Espagne ou de la Garde de fer de Corneliu Zelea Codreanu en Roumanie, puis après 1941, du nazisme.

Issu des éditions catholiques Rex, dont Léon Degrelle prit la direction en 1930, le rexisme devint un mouvement politique indépendant à la charnière des années 1935 et 1936 pour devenir le plus dangereux rival du Parti catholique, lors des élections législatives du 24 mai 1936. Après un succès électoral, le mouvement rexiste subit une lourde défaite le 11 avril 1937, lorsque Degrelle fut battu par Paul Van Zeeland lors d'une élection législative partielle à Bruxelles. Marginalisé dans la vie politique belge et en proie à de graves divisions internes, Rex devint de plus en plus fasciste et fut le symbole de la collaboration belge avec l'occupant allemand.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rexisme


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Léon Degrelle

Léon Degrelle, né le 15 juin 1906 à Bouillon (Belgique) et mort le 31 mars 1994 à Malaga (Espagne), était un journaliste, écrivain, et directeur de presse engagé dans la mouvance catholique belge. Il entama ensuite une carrière politique, en fondant le mouvement Rex, au départ parti nationaliste proche des milieux catholiques, qui devint rapidement un parti fasciste, puis durant la Seconde Guerre mondiale, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la collaboration avec l'occupant allemand. Combattant sur le front de l'Est avec la 28e division SS Wallonie, il termina la guerre en tant que SS-Sturmbannführer et Volksführer der Wallonen. Exilé en Espagne en 1945 et naturalisé en 1954, il y vécut près de cinquante années en construisant sa propre légende et s'érigeant comme un ardent défenseur du nazisme et des thèses négationnistes. Il s'imposa comme une référence de l'extrême droite.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Degrelle

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Rassemblement national populaire

Le Rassemblement national populaire (RNP) est un ancien parti politique français fasciste et collaborationniste, fondé par Marcel Déat pendant l'occupation allemande. Le RNP, qui a existé du 2 février 1941 jusqu'en 1944, avait une ligne politique néo-socialiste et embrassait le projet d'Europe nazie unifiée. Il se destinait ainsi à « protéger la race ».

Sa particularité est la prédominance dans ses instances dirigeantes d'éléments issus de la gauche pacifiste, très majoritairement de la SFIO, ce qui se traduit par un discours néo-socialiste et une activité syndicaliste.

Le RNP fut, pendant l'occupation, l'un des trois principaux partis collaborationnistes en France avec le Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et le Parti franciste de Marcel Bucard, prônant un alignement politique, social et militaire sur l'Allemagne nazie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rassemblement_national_populaire

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Marcel Déat


Marcel Déat, né à Guérigny (Nièvre) le 7 mars 1894 et mort à Turin (Italie) le 5 janvier 1955, est un homme politique français, socialiste puis néo-socialiste, figure de la Collaboration pendant l'Occupation.

Normalien, agrégé de philosophie, journaliste et intellectuel, il est député SFIO de 1926 à 1928 et de 1932 à 1936. En 1933, il est exclu du parti pour ses doctrines de plus en plus autoritaristes et son soutien au cabinet Daladier. Il participe la même année à la création du Parti socialiste de France, et devient le chef de file des néo-socialistes, de plus en plus séduits par les modèles fascistes. Il est ministre de l'Air en 1936, dans le cabinet Sarraut, et député « Rassemblement anticommuniste » en 1939.

Il fonde en 1941 le Rassemblement national populaire, parti « socialiste et européen » favorable à l'occupant nazi. Il termine sa carrière politique en 1944 comme ministre du Travail et de la Solidarité nationale dans le gouvernement de Vichy, et s'enfuit à Sigmaringen avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes, avant de se réfugier en Italie où il termine sa vie dans la clandestinité.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_D%C3%A9at

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PPF


Le Parti populaire français ou PPF (1936-1945), fondé et dirigé par Jacques Doriot, était le principal parti politique d’inspiration fasciste français en 1936-1939 et l’un des deux principaux partis collaborationnistes en 1940-1944, avec le Rassemblement national populaire (RNP) de Marcel Déat. Fortement anti-communiste et opposé à Moscou, bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du PCF, le PPF était également nationaliste et plus ou moins pacifiste. En 1938, Doriot salue ainsi les accords de Munich, ce qui mène nombre de militants, dont Pierre Drieu la Rochelle et Bertrand de Jouvenel, à le quitter - bien qu'une grande partie revient pendant le régime de Vichy.

Si plusieurs cadres étaient issus du communisme ou du socialisme, à l'instar de Simon Sabiani à Marseille (le PPF étant particulièrement bien implanté dans les Alpes-Maritimes), la plupart de ses membres étaient soit issus de l'extrême droite et notamment des ligues dissoutes en 1936, soit n'avaient jamais été affiliés auparavant à un parti. Soutenu financièrement par le patronat et le monde des affaires, le parti connaît une croissance rapide de ses effectifs, notamment issus des classes moyennes. S'il se déclare anticapitaliste, son programme n'envisage aucune nationalisation d'entreprise et n'entend pas porter atteinte à la grande propriété et au libre profit2. Sous Vichy, le PPF verse dans le collaborationnisme radical, notamment avec Doriot fondant en juillet 1941 la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) qui part se battre sur le front russe. À la fin de la guerre, Doriot et plusieurs membres fuient en Allemagne, et le PPF s'éteint en 1945.


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Jacques Doriot

Jacques Doriot, né à Bresles dans l'Oise le 26 septembre 1898 et mort à Mengen, dans le Wurtemberg (Allemagne), le 22 février 1945, est un homme politique et journaliste français, communiste puis fasciste engagé dans la collaboration.

En 1936, après son exclusion du Parti communiste, Doriot fonde le Parti populaire français (PPF) et reprend le journal La Liberté, qui prend position contre le Front populaire. Durant la guerre, Doriot est un partisan radical de la collaboration et contribue à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) et combat personnellement sous l'uniforme allemand sur le front de l’Est, avec le grade de lieutenant de la Waffen-SS.

À la Libération, en 1944, il se réfugie en Allemagne et tente de mettre en place un « Comité de libération française ». Il meurt lors du mitraillage de sa voiture par deux avions en maraude. Les circonstances de sa mort sont l'objet de controverses. Selon certaines thèses, il aurait été victime de divergences entre les nazis, mais les historiens penchent plutôt pour l'action d'avions alliés.



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Parti national breton


Le Parti national breton (en breton : Strollad Broadel Breizh) (abrégé en PNB) est un parti politique nationaliste breton qui a existé de 1931 à 1944.

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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptySam 14 Nov - 15:28

Bronislaw Kaminski

Bronislaw Wladislawowitsch Kaminski (né le 16 juin 1899 à Vitebsk, en Biélorussie et mort le 28 août 1944 à Łódź, en Pologne), est un criminel de guerre, le chef de la brigade Kaminski , une milice russe alliée à la Wehrmacht qui combattait à ses côtés les troupes soviétiques, avant de devenir une division de la Waffen-SS.

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Maréchal Pétain

Philippe Pétain, né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour (Pas-de-Calais) et mort en captivité le 23 juillet 1951 sur l'île d'Yeu (Vendée), est un militaire, diplomate et homme d'État français. Élevé à la dignité de maréchal de France en 1918, il est frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire en 1945.

Militaire de carrière s'étant démarqué à l'École de guerre de la doctrine dominante de l'offensive à outrance, il est sur le point de terminer son parcours comme colonel lorsque la Grande Guerre éclate, en 1914. Chef militaire à l'action importante, il est généralement présenté comme le vainqueur de la bataille de Verdun et, avec Georges Clemenceau, comme l'artisan du redressement du moral des troupes après les mutineries de 1917.

Remplaçant Nivelle en mai 1917, il reste commandant en chef des forces françaises jusqu'à la fin de la guerre, bien que placé sous les ordres de son rival Ferdinand Foch nommé généralissisme des troupes alliées après la rupture du front le 28 mars 1918.

Auréolé d'un immense prestige au lendemain de la guerre, il est le chef de l'armée d'après guerre. En 1925, il commande personnellement les forces françaises combattant aux côtés de l'Espagne dans la guerre du Rif, remplaçant le maréchal Lyautey.

Devenu académicien en 1929, il occupe les fonctions de ministre de la Guerre de février à novembre 1934, puis est nommé ambassadeur en Espagne en 1939, alors que le pays est dirigé par le général Franco.
Rappelé au gouvernement le 17 mai 1940, après le début de l'invasion allemande, il s'oppose à la poursuite d'une guerre qu'il considère comme perdue et dont il impute bientôt la responsabilité au régime républicain. Il devient président du Conseil en remplacement de Paul Reynaud le 16 juin ; le lendemain, il appelle à cesser le combat. Selon la volonté d'Adolf Hitler, il fait signer l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich, à Rethondes. Investi des pleins pouvoirs constituants par l'Assemblée nationale, le 10 juillet 1940, il s'octroie le lendemain le titre de « chef de l'État français », qu'il conserve durant les quatre années de l'occupation de la France par l’Allemagne nazie.

Installé en zone libre à Vichy à la tête d'un régime autoritaire, il abolit les institutions républicaines et les libertés fondamentales, dissout les syndicats et les partis politiques, et instaure une législation antimaçonnique et antisémite en août-octobre 1940. Il engage le pays dans la Révolution nationale et dans la collaboration avec l'Allemagne nazie. Le « régime de Vichy », qu'il dirige jusqu'en juillet 1944, est déclaré « illégitime, nul et non avenu » par le général de Gaulle à la Libération.

Emmené contre son gré par les Allemands à Sigmaringen puis en Suisse, où il se rend aux autorités françaises, Philippe Pétain est jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice en juillet 1945. Il est frappé d'indignité nationale, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Alors que la cour recommande la non-application de cette dernière en raison de son grand âge, sa peine est commuée en emprisonnement à perpétuité par le général de Gaulle. Il meurt sur l’île d'Yeu, où il est inhumé.


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Vlassov

Andreï Andreïevitch Vlassov(14 septembre 1900 - 2 août 1946) est un général soviétique qui se rallia à Hitler et combattit dans les rangs de la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale.


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Emil Hácha

Emil Hácha est un avocat et homme politique tchèque, né le 12 juillet 1872 à Trhové Sviny et mort le 26 juin 1945 à Prague.

De 1938 à 1939, il est le troisième président de la République tchécoslovaque, amputée par les accords de Munich. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'Allemagne nazie en mars 1939 et l'exil de la majeure partie des gouvernants tchécoslovaques à Londres, Hácha demeure à son poste en tant que président du protectorat de Bohême-Moravie, subordonné aux gouverneurs (en allemand : Reichsprotektor) allemands. En mai 1945, après la libération de la Tchécoslovaquie, il est arrêté pour collaboration ; il meurt quelques semaines plus tard, âgé de près de 73 ans.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Emil_H%C3%A1cha


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Edvard Beneš

Edvard Beneš, dont le nom est souvent francisé en Édouard Bénès ou Benes, est un homme d'État tchécoslovaque, né le 28 mai 1884 à Kožlany et mort le 3 septembre 1948 à Sezimovo Ústí. Il est l'un des fondateurs de la Tchécoslovaquie et président de la République tchécoslovaque de 1935 à 1938 et de 1939 à 1948 (en exil de 1939 à 1945, en tant que président du Gouvernement provisoire tchécoslovaque).

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Edvard_Bene%C5%A1



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Tito

Josip Broz Tito, né Josip Broz le 7 mai 1892 officiellement à Kumrovec (Autriche-Hongrie, actuelle Croatie) et mort le 4 mai 1980 à Ljubljana (RS de Slovénie), communément appelé le maréchal Tito, est un homme d'État yougoslave.

Josip Broz participa durant l'entre-deux-guerres aux activités du Parti communiste yougoslave clandestin, puis mena diverses missions en Europe pour le compte du Komintern. Il utilisa, pendant cette période, les noms de guerre de « Walter », puis de « Tito ». Revenu en Yougoslavie à la fin des années 1930, il prit la tête du Parti communiste. Durant la Seconde Guerre mondiale, il prit la tête de la résistance communiste en Yougoslavie et parvint, au bout de quatre ans de conflit sanglant, à triompher de l'ensemble de ses adversaires et à réunifier sous sa bannière la Yougoslavie qui avait été démembrée à la suite de l'invasion de 1941.

S'étant assuré le monopole du pouvoir dès 1945, il fonda après-guerre le régime communiste yougoslave, dont il resta le principal dirigeant jusqu'à sa mort en 1980, avec les titres officiels de président du Conseil exécutif (chef du gouvernement), puis de président de la République (président à vie à partir de 1974). Il était également « maréchal de Yougoslavie » (du 29 novembre 1943 à sa mort, en 1980), le grade le plus élevé de l'armée de ce pays, dont il fut le seul titulaire. En tant que chef de gouvernement puis chef d'État, Tito utilisait de manière officielle le nom de Josip Broz Tito (parfois orthographié Josip Broz-Tito), en accolant son nom de guerre à son nom de naissance.

La Yougoslavie ayant rompu avec l'URSS en 1948, Tito opta ensuite, pendant la guerre froide, pour une politique de neutralité et de bonnes relations avec l'Ouest. Il fut, à ce titre, l'un des fondateurs du mouvement des non-alignés.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Josip_Broz_Tito

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Tchetniks

Les Tchetniks, dont le nom est orthographié en anglais Chetniks (serbe : Četnik, pluriel Četnici, cyrillique четник), sont une force armée yougoslave, active durant la Seconde Guerre mondiale, fondée par Draža Mihailović, officier de l'armée royale yougoslave, pour mener la résistance contre l'occupation de la Yougoslavie par les forces de l'Axe. Le nom Tchetniks signifie Membre d'une compagnie militaire ou de manière plus générique Combattant armé. Bien que d'autres groupes aient été, à des époques différentes, désignés sous ce nom, le terme de Tchetniks désigne généralement, depuis la Seconde Guerre mondiale, l'organisation de Mihailović.
Mihailović lui-même avait choisi le nom de Tchetniks, son but étant de reprendre les méthodes traditionnelles de guérilla utilisées par les Serbes contre les Ottomans, puis pendant les guerres balkaniques et la Première Guerre mondiale. Ses Tchetniks étaient également surnommés le Mouvement de Ravna Gora, du nom de leur lieu de fondation. Une fois reconnus par le gouvernement en exil du royaume de Yougoslavie, les Tchetniks de Mihailović ont reçu le nom officiel de Jugoslovenska vojska u otadžbini (Југословенска војска у отаџбини, ou JVO), traduit en français par Armée yougoslave dans la patrie, Armée yougoslave dans le pays, ou Armée yougoslave de l'intérieur.

Reconnus et soutenus initialement par les Alliés, les Tchetniks ne disposent pas d'une organisation centralisée et entrent en conflit avec l'autre force de résistance, les Partisans dirigés par le chef communiste Josip Broz Tito. Quelques chefs tchetniks, agissant indépendamment de Mihailović, privilégient bientôt le combat contre les communistes, et c'est pourquoi les Tchetniks furent, après-guerre, qualifiés par l'historiographie titiste (et, à sa suite, internationale) d'« organisation nationaliste serbe collaborant avec l'occupant et ayant massacré des populations civiles croates et musulmanes », amalgamant ainsi les tchetniks antifascistes de la résistance avec les tchetniks noirs, pro-fascistes et collaborationnistes.

Après la fin 1943, les hommes de Mihailović cessent d'être soutenus par les Alliés qui jugent les Partisans plus efficaces dans le combat contre les Allemands. Les Tchetniks sont défaits par les Partisans en 1944-45 ; Mihailović lui-même est condamné et exécuté pour collaboration par le nouveau régime communiste yougoslave.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tchetniks


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OCM

L'Organisation civile et militaire (OCM) était, pendant la Seconde Guerre mondiale en zone occupée, un grand mouvement de la Résistance intérieure française. Il fut l’un des huit qui constituèrent le Conseil national de la Résistance (CNR) en mai 1943.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_civile_et_militaire


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Général Giraud

Le général Henri Giraud, né le 18 janvier 1879 à Paris 13e  et mort le 11 mars 1949 à Dijon, est un militaire et homme politique français, général de brigade à partir de 1930, puis général d'armée à partir de 1936. Henri Giraud sert durant la Première Guerre mondiale, la guerre du Rif et la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de ce dernier conflit, il tient un rôle important dans le processus qui mène à la libération de la France.

Partisan de la reprise de la lutte contre l'Allemagne nazie et sans lien avec la France libre, il reçoit le soutien des Américains et fait figure de rival du général de Gaulle pour la direction des forces alliées françaises.

Après le débarquement allié de novembre 1942 et à la suite de la mort de l'amiral Darlan, Giraud est durant plusieurs mois au pouvoir en Afrique française du Nord à la tête d'abord du Haut-commissariat de la France pour l'Afrique, puis du Commandement en chef français civil et militaire ; il a sous ses ordres l'Armée d'Afrique, engagée aux côtés des Alliés dans les opérations contre les Allemands et les Italiens.

Une partie de la Résistance intérieure se réclame également de son patronage et de son inspiration : c'est notamment le cas des organisations résistantes initialement sympathisantes de Vichy, ou qui ne se sont pas mises sous l'autorité du général de Gaulle, comme le réseau Alliance ou l’Organisation de résistance de l'Armée (ORA).

Giraud maintient dans un premier temps en Afrique du Nord la législation de Vichy.

Les Alliés poussent Giraud et de Gaulle à s'entendre, pour unifier les forces françaises : de juin à novembre 1943, les deux généraux sont coprésidents du Comité français de Libération nationale (CFLN). Giraud est cependant évincé par de Gaulle, qui le prive progressivement de toute responsabilité, politique puis militaire, au sein des forces alliées.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Giraud_(militaire)#Premi%C3%A8re_guerre_mondiale


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Otto Abetz

Otto Abetz (né le 26 mai 1903 et mort le 5 mai 1958) est un diplomate allemand, ambassadeur d'Allemagne à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Abetz


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Hubert Pierlot

Le comte Hubert Pierlot, homme politique belge du Parti catholique, professeur de droit, président de l'Union catholique belge, est né à Cugnon le 23 décembre 1883 et mort à Uccle le 13 décembre 1963. Il était Premier ministre au moment où la Belgique fut entraînée dans la Seconde Guerre mondiale et, à ce titre, fut amené à diriger durant toute la guerre le gouvernement en exil à Londres.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubert_Pierlot



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Flamenpolitik

La Flamenpolitik, littéralement Politique des Flamands, est une politique pratiquée par les autorités d'occupation allemandes lors des Première et Seconde Guerres mondiales en Belgique afin de permettre sa scission et sa germanisation.

Les Allemands ont fondé cette politique sur l'exploitation des problèmes linguistiques en Belgique, en particulier la discrimination de la langue néerlandaise en cours avant la Première Guerre mondiale et sur le pangermanisme.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Flamenpolitik


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Leopold III

Léopold III (Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel) (3 novembre 1901 - 25 septembre 1983) est le quatrième roi des Belges ; il a régné du 23 février 1934 au 16 juillet 1951. Il était le fils d’Albert Ier et d’Élisabeth en Bavière. Léopold III a abdiqué au terme de la longue polémique et de la crise nationale suscitée par son comportement controversé lors de la Seconde Guerre mondiale.

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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptySam 14 Nov - 18:11

Yves Durant

Yves Durand est un historien français, né en 1929 dans la Creuse. Agrégé d'histoire, il a enseigné l'histoire contemporaine à l'Université d'Orléans-La Source.

Son livre Vichy 1940-1944 publié en 1972 a été considéré comme un livre précurseur à l'égal de Paxton1, mais sa contribution de référence reste son travail sur l'histoire des prisonniers de guerre français publiée en 1982.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Durand_(historien)

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Giorgios Tsolakoglou

Georgios Tsolakoglou est une personnalité politique et militaire grecque. Il est né à Rentina, dans le Nome de Karditsa en 1886.
Après sa sortie de l'école militaire, il participe aux guerres balkaniques, à la Première Guerre mondiale, et à la guerre gréco-turque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général Tsolakoglou dirige le troisième corps d'armée sur le front de l'Épire et repousse l'offensive italienne en Albanie. Le 20 avril 1941, il signe la reddition des troupes grecques face à la Wehrmacht. Les Allemands le nomment le 30 avril 1941 à la tête d'un gouvernement collaborateur ; il occupera ce poste jusqu'au 2 décembre 1942, cédant sa place au vice-président du Conseil des Ministres, le docteur Konstantínos Logothetópoulos.

En 1945, Tsolakoglou est jugé pour trahison et condamné à mort ; toutefois eu égard à ses faits d'armes antérieurs, sa peine est modifiée en emprisonnement à perpétuité. Tsolakoglou meurt à l'hôpital "NIMTS" (Hôpital du Fonds des Pensions de l'Armée) d'Athènes en 1948 à l'âge de 62 ans, après un an d'hospitalisation, atteint par une leucémie.

Ses mémoires furent publiées 11 ans après sa mort, par les soins de sa veuve, Catherine.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Georgios_Tsolakoglou
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Konstantinos Logothetópoulos

Konstantínos Logothetópoulos  (1878-1961), est un médecin et un homme politique grec. Il est deuxième Premier ministre du gouvernement collaborateur pendant l'occupation de la Grèce pendant la seconde guerre mondiale.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Konstant%C3%ADnos_Logothet%C3%B3poulos

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Ioánnis Ráblios

Ioánnis Rállis  (1878-1946) fut le troisième et dernier Premier ministre collaborationiste du gouvernement grec durant l’occupation lors de l'occupation de la Grèce par l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Son gouvernement a duré du 7 avril 1943 au 12 octobre 1944, succédant à Konstantinos Logothetopoulos dans le gouvernement fantoche grec contrôlé par les nazis à Athènes .

Il fut condamné à la prison à vie par le Tribunal Spécial et mourut en prison le 26 octobre 1946.

Il était le fils de Dimitrios Rallis, plusieurs fois Premier ministre, et le père de Georges Rallis.

Membre du Parti populaire royaliste, il fut quatre fois ministre entre 1920 et 1933.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Io%C3%A1nnis_R%C3%A1llis
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Nasjonal Samling

Nasjonal Samling (terme qui signifie en norvégien « Rassemblement national », et qui est souvent abrégé en NS) était un parti d’extrême droite norvégien, fondé en 1933, qui a été actif durant la période 1933-1945. Ses membres ont participé au gouvernement collaborateur de Vidkun Quisling durant l'occupation allemande.

Il a totalement disparu après son interdiction, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.


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Jozef Tiso

Jozef Tiso (13 octobre 1887 - 18 avril 1947 à Bratislava) est un prêtre catholique devenu député au Parlement tchécoslovaque et homme d'État, membre du gouvernement tchécoslovaque et finalement président de la République slovaque pendant la Seconde Guerre mondiale. Il était couramment appelé « monseigneur ».
Militant indépendantiste, il accède au pouvoir à la suite du démembrement de la Tchécoslovaquie en 1939 sous la pression du Troisième Reich. Il impose alors un régime de parti unique antisémite et vassal de facto d'Hitler. Il fait participer l'État slovaque à la guerre contre l'Union soviétique à partir de 1941 et à la Solution finale. En avril 1945, l'avance de l'Armée rouge le force à quitter le pouvoir. Il est pendu en 1947 après avoir été inculpé et condamné alors que le pays est sous la direction du gouvernement d'union nationale tchécoslovaque.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jozef_Tiso

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Antony Beevor

Antony Beevor est un historien britannique, né le 14 décembre 1946, ayant étudié au Winchester College et à l'académie royale militaire de Sandhurst. Il suivit les cours d'un des plus célèbres historiens de la Seconde Guerre mondiale, John Keegan. Beevor est l'auteur de nombreux ouvrages portant notamment sur les batailles de la Seconde Guerre mondiale1, mais aussi d'une importante histoire de la guerre d'Espagne qui fait référence, y compris en Espagne, ainsi que sur le XXe siècle en général.

En tant qu'ancien officier du 11e hussards au sein de l'armée britannique, il a eu accès, pour Stalingrad comme pour Berlin, aux archives soviétiques, qui étaient inaccessibles jusqu'en 1991. Il a ainsi pu donner à l'histoire militaire et politique de la Seconde Guerre mondiale de nouvelles mises en perspectives.


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Hiwi

Le terme Hiwi est l'abréviation du mot allemand Hilfswillige (auxiliaire volontaire) ou Hilfswissenschaftler (auxiliaire de recherche). De nos jours, le mot existe encore en allemand et désigne une personne exécutant des tâches subalternes.

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Hilfswillige étaient des volontaires recrutés parmi la population des territoires occupés d'Europe de l'Est qui servirent d'auxiliaires dans la Wehrmacht. Ils portaient souvent leur ancien uniforme avec parfois un brassard sur lequel était écrit
Im Dienst der Deutschen Wehrmacht,« Au service de la Wehrmacht allemande ».

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Milan Nedic

Milan Nedić, en serbe cyrillique Милан Недић, (né à Grocka le 2 septembre 1878 – mort à Belgrade le 4 février 1946) est un général et homme politique serbe. Pendant l'occupation de la Yougoslavie durant la Seconde Guerre mondiale, il fut à la tête du Gouvernement de salut national (Влада Националног Спаса, tr. Vlada Nacionalnog Spasa) installé par les Allemands dans la Serbie occupée.

L'écrivain et réalisateur Stanislav Krakov est son neveu.


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Oustachis

Les Oustachis, c'est-à-dire les insurgés (en croate : Ustaše) étaient un mouvement séparatiste croate, antisémite, fasciste et anti-yougoslave. Le mouvement lui-même était appelé Oustacha (Ustaša), le nom d’oustachis étant donné, de manière générique, à l'ensemble de ses membres. Après des années de clandestinité, les oustachis prirent le pouvoir en Croatie en 1941 avec le soutien de l'Allemagne et de l'Italie, après l'invasion et le démembrement de la Yougoslavie : ils instaurèrent l'État indépendant de Croatie, une dictature particulièrement arbitraire et meurtrière, qui se signala par de nombreux massacres des populations serbes, tziganes et juives de Croatie et de Bosnie-Herzégovine.

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Ante Pavelić

Ante Pavelić (14 juillet 1889 – 28 décembre 1959) est un homme d'État croate. Fondateur des Oustachis (Ustaše), un mouvement nationaliste croate de type fasciste, il est de 1941 à 1945 le dirigeant de l’État indépendant de Croatie (Nezavisna Država Hrvatska, NDH) allié de l'Axe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il s’engage en politique au sein du Parti croate du Droit, un mouvement nationaliste partisan de l’indépendance de la Croatie. Élu député en 1927, il est contraint à l’exil en 1929 lors de l’avènement du roi Alexandre Ier. À Rome où il s'installe, il fonde le parti des Oustachis en collaboration avec les membres de la faction dure du Parti croate du Droit, exilés comme lui. Le groupe s'inspire des méthodes et reçoit les conseils de l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne (ORIM), avec laquelle il organise l'assassinat à Marseille le 9 octobre 1934 d'Alexandre Ier.

Après l'invasion de la Yougoslavie par les forces de l’Axe en avril 1941, Pavelić devient le dirigeant de l’État indépendant de Croatie, mis en place par les Allemands et les Italiens. Ce régime persécute et assassine 35 000 Juifs, entre 172 000 et 290 000 Serbes et 25 000 Tziganes, ainsi que les opposants croates (notamment communistes). Après avoir promulgué des lois anti-juives, Pavelić crée le camp de concentration de Jasenovac. En mai 1945, face à la progression des Partisans communistes, il s’enfuit et se réfugie en Autriche, puis à Rome, avant de s’installer en Argentine. En 1957, il est blessé lors de deux tentatives d’assassinat, vraisemblablement commanditées par les services secrets yougoslaves. Il se réfugie à Madrid, où il meurt en 1959. Il est inhumé au cimetière Saint-Isidore.


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Gouvernorat

Le Gouvernorat du Monténégro est le nom officiel du territoire monténégrin occupé par l'Italie, à la suite de l'invasion de la Yougoslavie, durant la Seconde Guerre mondiale. Les Italiens tentent d'abord, en 1941, de restaurer le Royaume du Monténégro pour en faire un État-satellite, soit dans le cadre d'une union dynastique, soit dans le cadre d'un strict contrôle politique et économique. Mais, immédiatement confrontés à une insurrection armée, les occupants ont renoncé à un gouvernement monténégrin et fait le choix d'une administration militaire directe.

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Milice volontaire anti-communiste

La Milice volontaire anticommuniste (en italien : Milizia volontaria anticomunista, MVAC, ou M.V.A.C., ou encore Bande V.A.C., le terme de Banda, pluriel Bande - en français, Bandes - pouvant désigner en italien des unités militaires irrégulières) était le nom collectif donné à un ensemble de formations paramilitaires en Yougoslavie occupée durant la Seconde Guerre mondiale, et utilisées par les autorités de l'Italie fasciste pour lutter contre les Partisans communistes de Tito.

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Garde nationale slovène

La Garde nationale slovène (slovène : Slovensko domobranstvo) est une milice organisée en Slovénie par les puissances de l'Axe pour combattre la résistance durant l'occupation de la Yougoslavie. Ses membres sont appelés Domobranci, à ne pas confondre avec ceux de la Garde nationale croate (Domobrani).

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Corps russe

Le Corps russe est un corps formé en Yougoslavie par des émigrés Russes blancs pendant la Seconde Guerre mondiale pour combattre les communistes, en particulier les partisans de Tito.

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Pacte germano-soviétique

Le Pacte germano-soviétique, officiellement traité de non-agression entre l'Allemagne et l'Union soviétique, est un accord diplomatique signé le 23 août 1939 à Moscou, par les ministres des Affaires étrangères allemand, Joachim von Ribbentrop, et soviétique, Viatcheslav Molotov, en présence de Joseph Staline. Des protocoles additionnels seront signés le 28 août et le 28 septembre.

Il est également connu sous les dénominations de pacte Molotov-Ribbentrop, pacte Ribbentrop-Molotov (surtout en Occident), pacte Hitler-Staline (surtout dans les pays concernés) et Pacte de non-agression de 1939 (dans les sources soviétiques et apparentées).
Il fait suite aux accords de Munich de 1938 entre Hitler et les pays occidentaux, menant au démantèlement de la Tchécoslovaquie, et à l'échec des négociations soviéto-occidentales en vue d'une éventuelle alliance contre l'Allemagne nazie. Outre un engagement de neutralité en cas de conflit entre l'une des deux parties et les puissances occidentales, le Pacte germano-soviétique comportait un protocole secret, qui délimitait entre les deux pays des sphères d'influence, et dont la mise en œuvre se traduira par l'invasion, l'occupation et l'annexation de certains Etats ou territoires (Pologne, Finlande, pays baltes, Bessarabie). Signé pendant l'offensive soviétique contre les Japonais en Mongolie, le pacte dégrade notablement la relation entre l'Allemagne et le Japon et met un terme aux plans antisoviétiques japonais.

Le pacte est brisé le 22 juin 1941, par la décision de Hitler d'attaquer l'URSS en déclenchant l'opération Barbarossa, laquelle entraîne une alliance soviétique immédiate avec l'Angleterre.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis   Article annexe :  Collaborations dans l'Europe occupée par les Nazis EmptySam 14 Nov - 21:00

Boris III

Boris III (30 janvier 1894 – 28 août 1943, Sofia), de son nom bulgare complet Борис Клемент Роберт Мария Пий Луи Станислав Ксавие Сакскобургготски (Boris Klement Robert Maria Pie Louis Stanislav Ksavie Sakskoburggotski, en français Boris Clément Robert Marie Pie Louis Stanislas Xavier de Saxe-Cobourg-Gotha), a été roi des Bulgares du 3 octobre 1918 au 28 août 1943.

Monarque extrêmement populaire en Bulgarie, Boris III est l’un des personnages clés des Balkans durant l’entre-deux-guerres et la Seconde Guerre mondiale.

Fils aîné du roi Ferdinand Ier, il accède prématurément au trône après l’abdication de son père qui venait d’entraîner la Bulgarie dans le camp des vaincus de la Première Guerre mondiale. Assumant ces erreurs, il reprend à l’âge de vingt-quatre ans un État ruiné au bord du chaos, meurtri par les rivalités entre extrémistes de gauche et de droite. Malgré ses efforts pour stabiliser la vie politique de son pays, Boris est impuissant face à l'autoritarisme de ses présidents du Conseil, Aleksandăr Stamboliski puis Aleksandăr Cankov.

Philanthrope, Boris effectue de nombreux voyages au sein de son pays pour venir en aide à ses sujets les plus démunis. Il se rend également de nombreuses fois à l’étranger pour tenter de rétablir la considération que son pays avait perdue. C’est au cours d’un de ces voyages qu’il rencontre la princesse Jeanne d'Italie, qu’il épouse en 1930.

En 1934, la dépression économique et les luttes politiques entraînent un coup d’État militaire organisé par les officiers du Zveno qui instaurent un régime dictatorial et prévoient l’instauration d’une république. Boris, qui jusque-là est resté à l’écart du pouvoir, parvient, à l’aide de manœuvre politique, à chasser en 1935 les conspirateurs. Cependant, pour éviter une nouvelle crise politique il instaure, pour une période indéterminée, une dictature personnelle très limitée.

Hostile aux méthodes brutales des régimes totalitaires, Boris essaie vainement de se rapprocher des démocraties occidentales qui, indifférentes, le poussent à poursuivre ses relations commerciales avec l'Allemagne nazie et rendent son pays dépendant de cette dernière. Toutefois, en tant que pacifiste convaincu, Boris tente de garder tout au long des événements de la Seconde Guerre mondiale une position neutre ; mais en 1941 l’armée allemande, stationnée à la frontière bulgare, contraint Boris à adhérer au Pacte tripartite. Malgré cette alliance officielle, il refuse toujours de participer militairement au conflit et, partageant le sentiment populaire, refuse de déporter les juifs bulgares. Deux semaines après une entrevue avec Adolf Hitler, il décède de façon inopinée et mystérieuse en 1943. Son fils Siméon II lui succède.


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Romaniotes

Les Romaniotes (Ρωμανιώτες Rōmaniōtes, « citoyens de l'Empire romain d'Orient ») forment un groupe ethnique juif de culture grecque, issu du judaïsme hellénistique, qui a vécu autour de la Méditerranée orientale et de la mer Noire pendant plus de 2 400 ans. Son importance est largement méconnue tant dans le domaine des études hellénistes et byzantines, que dans l'histoire du peuple juif.

Vivant dans la sphère d'influence des académies de la terre d'Israël, les Romaniotes déterminent pendant longtemps la Loi juive en fonction du Talmud de Jérusalem (alors que la majorité du monde juif a adopté le Talmud de Babylone). Ils possèdent leur rite propre, leur langue propre et d'autres particularités, mais, avec l'arrivée des Juifs expulsés de la péninsule ibérique dans ce qui est devenu l'Empire ottoman, la culture romaniote se dissout progressivement dans celle des Séfarades. La communauté, décimée lors de la Shoah, ne compte plus qu'une dizaine de milliers de membres en Grèce et s'est en partie reconstituée en Israël et aux États-Unis.


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Amiral Horthy

L'amiral Miklós Horthy de Nagybánya (hongrois : vitéz nagybányai Horthy Miklós), né le 18 juin 1868 à Kenderes et mort le 9 février 1957 à Estoril, au Portugal, est un militaire et homme d'État hongrois, régent du royaume de Hongrie du 1er mars 1920 au 15 octobre 1944.

Issu d'une famille aristocratique et calviniste, Miklós Horthy entre à l'Académie navale de Fiume (aujourd'hui en Croatie) en 1882 et reçoit une formation d'officier de marine. Entre 1901 et 1918, il assure divers commandements. Durant la Première Guerre mondiale, il s'illustre à la bataille du détroit d'Otrante (1917) et est promu contre-amiral en 1918. Devenu commandant en chef de la marine impériale en février 1918, il est fait vice-amiral le 30 octobre avant de quitter ses fonctions le lendemain, à la suite de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie.

En 1919, Horthy prend la tête d'un gouvernement contre-révolutionnaire hongrois opposé au régime communiste de Béla Kun. Après l'écrasement de ce dernier par les troupes serbes, roumaines et françaises, l'amiral et ses troupes entrent à Budapest et s'emparent du pouvoir. Élu régent du « royaume sans roi » de Hongrie, Miklós Horthy établit un gouvernement autoritaire, nationaliste et conservateur durant l'entre-deux-guerres, menant à l'extérieur une politique irrédentiste en réclamant la révision du traité de Trianon.

À la fin des années 1930, la politique étrangère d'Horthy le conduit à une alliance réticente avec l'Allemagne nazie contre la Russie soviétique. Avec le plein soutien d'Adolf Hitler, la Hongrie récupère certaines de ses anciennes possessions d'avant-guerre en Slovaquie (1938), Ruthénie subcarpatique (1939), Transylvanie (1940), puis en Yougoslavie (1941), où l'armée hongroise intervient directement aux côtés des forces germano-italiennes. Enfin, la Hongrie participe activement à l'invasion allemande de l'URSS à partir de l'été 1941.

Cependant, au vu des réticences d’Horthy à contribuer à l'effort de guerre de l’Axe ainsi qu’à livrer les Juifs hongrois aux autorités allemandes, et après plusieurs tentatives infructueuses du régent de négocier avec les Alliés une sortie du conflit pour son pays, les troupes allemandes prennent le contrôle du royaume en mars 1944 dans le cadre de l’opération Margarethe. En octobre suivant, après avoir annoncé la fin des hostilités, l'amiral est mis en état d’arrestation par les Allemands puis contraint à l'abdication. Il passe les derniers mois de la guerre interné en Bavière, où les Américains le libèrent en mai 1945.

Après avoir comparu comme témoin au procès de Nuremberg en 1948, l’ex-régent Horthy s’exile au Portugal, où il publie ses mémoires en 1953 avec comme titre Ein Leben für Ungarn (« Une vie pour la Hongrie ») .

Bien que ses restes aient été rapatriés en Hongrie en 1993, il demeure aujourd’hui encore une figure controversée de l’histoire contemporaine de son pays.




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Ferenc Szálasi


Ferenc Szálasi est un homme d'État hongrois né le 6 janvier 1897 et mort le 12 mars 1946, chef du Parti des Croix fléchées. Il dirigea le Royaume de Hongrie en tant que chef du Gouvernement d'unité nationale, un éphémère régime pro-nazi au pouvoir du 16 octobre 1944 au printemps 1945.

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Croix fléchées

Le Parti des Croix fléchées - Mouvement hungariste (hongrois : Nyilaskeresztes Párt - Hungarista Mozgalom NP-HM) est un parti politique hongrois hungariste, fasciste, pro-allemand, antisémite, fondé en 1935. Dirigé par Ferenc Szálasi, il disparaît en 1945.

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Mussolini

Benito Mussolini, né le 29 juillet 1883 à Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien.

Fondateur du fascisme, il est président du Conseil du royaume d'Italie, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme « Duce », mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en novembre 1914, il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des paramilitaires squadristi et l'intimidation qui culminent le 28 octobre 1922 avec la marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le 30 octobre 1922. En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime fasciste à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le Pacte d'acier (1939). Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le 24 juillet 1943 : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne. Le 25 avril 1945, alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans. Il est ensuite fusillé avec sa maîtresse Clara Petacci ; leurs corps sont livrés à une foule en colère et pendus par les pieds au carrefour de Piazzale Loreto, à Milan.



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Otto Skorzeny

Otto Skorzeny (né le 12 juin 1908 à Vienne et mort le 6 juillet 1975 à Madrid) est un officier allemand et commando SS particulièrement connu pour ses missions audacieuses réalisées lors de la Seconde Guerre mondiale pour l'Allemagne nazie, souvent sur ordre direct d'Adolf Hitler. Il collabore après la guerre avec le Mossad israélien dans des actions contre les pays arabes.

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Badoglio

Pietro Badoglio, né le 28 septembre 1871 à Grazzano Monferrato (Piémont) où il est mort le 1er novembre 1956 (la ville ayant été rebaptisée Grazzano Badoglio en son honneur en 1939), est un militaire et homme d'État italien, président du Conseil de 1943 à 1944.

Maréchal, il commande l'armée italienne pendant la guerre d'Éthiopie et devient président du Conseil du royaume d'Italie après la chute de Mussolini en 1943.


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Caroll III

Carol II (francisé en Charles II), né le 15 octobre 1893 à Sinaia et mort le 4 avril 1953 à Estoril au Portugal, est roi de Roumanie de 1930 à 1940. Il est le fils de Ferdinand Ier et de Marie d'Édimbourg.

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Ion Antonescu

Ion Antonescu, né à Pitești le 15 juin 1882 et mort le 1er juin 1946 à Jilava, est un militaire et homme d'État roumain.

Il est chef du gouvernement roumain avec le titre de « chef de l'État du royaume de Roumanie » de 1940 à 1944. Appelé Conducător (« guide ») et classé à l'extrême droite de l'échiquier politique, il engage son pays aux côtés de l'Allemagne nazie dans la Seconde Guerre mondiale, en étroite coordination avec l'ambassadeur allemand à Bucarest, Manfred von Killinger.

Destitué lors du passage de la Roumanie du côté Allié, il est livré à l'URSS à la demande de Joseph Staline puis, après un an de détention, ramené en Roumanie où il est jugé, condamné à mort et fusillé pour crimes de guerre.


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