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 Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyMer 4 Nov - 14:22

Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique X7sAKb-de-guerre-nazis-en-russie





Un projet préparé avant
l’invasion de juin 1941
Des crimes d’une grande ampleur
L’extermination des prisonniers de guerre soviétiques
L’extermination des Juifs en Union Soviétique
L’extermination de populations civiles et la destruction de l’économie soviétique
Le recul allemand à partir de 1943
► Opération Bagration
Bilan






Les crimes de guerre nazis en Union soviétique sont les crimes perpétrés par les forces armées allemandes  au cours de la Seconde Guerre mondiale  en URSS.



Le 18 décembre 1940, Adolf Hitler ordonne à ses généraux de préparer l'invasion et la destruction de l’Union soviétique. Six mois plus tard, débute l'opération Barbarossa qui sera la première phase de ce que les Soviétiques appellent la Grande Guerre patriotique. La Guerre germano-soviétique débute et va s'accompagner de l'extermination de populations civiles, extermination qui prendra une ampleur sans précédent.


En 2001, un groupe officiel d'historiens russes estimait les pertes de ce conflit à 26,2 millions de tués (environ 16 % de la population de l’Union soviétique de 1940) dont probablement 11 millions de soldats et officiers (6,8 millions de tués directs et 3,8 millions de prisonniers de guerre décédés entre les mains de la Wehrmacht), et surtout 15 millions de civils qui constituent donc près de 60 % du total des pertes soviétiques. Le nombre de soldats de l'armée soviétique tués au combat représente près de 5 000 morts par jour, soit des pertes quatre fois plus élevées que celles subies par l’armée impériale russe sur ce même front entre 1914 et 1917. Les pertes de l'armée allemande sur le front de l'Est étaient estimées en 2000 à 4 millions de tués et disparus (7 millions selon d'autres sources). C’est dire que la guerre germano-soviétique de 1941-1945 fut sans doute le conflit le plus sanglant de l’histoire humaine.


Dans l’image laissée par l’opération « Barbarossa » dans la mémoire populaire allemande, on retrouve une vision déformée de la réalité qui exagère considérablement la part des évènements militaires et des souffrances des soldats, alors que l’aspect singulier de cette invasion, à savoir son caractère intrinsèquement criminel, est passé sous silence et « normalisé ». La guerre conduite par le Reich en Union soviétique a été une guerre très particulière composée de volets complémentaires, militaire (objectif d'anéantissement de l'Armée rouge), mais aussi politique (liquidation d'un État et de ses institutions), humain (extermination complète ou partielle de larges couches de populations), et économique (asservissement économique des populations, pillages extrêmes, destruction des infrastructures et des outils de production non nécessaires aux besoins immédiats du IIIe Reich). Ces volets dessinent un projet d'ensemble revendiqué par les théoriciens nazis : la création d’un Lebensraum à l’Est, qui sera édifié sur les cendres du monde slave ramené à un stade pré-civilisationnel. Pour organiser l'espace conquis, un « nettoyage » est indispensable. Himmler en sera chargé par une directive signée de Wilhelm Keitel le 16 mars 1941.


Par son ampleur gigantesque sans précédent (vingt millions d'Allemands portèrent à un moment ou à un autre l'uniforme de la Wehrmacht  sur le front russe tandis que près de 35 millions de Soviétiques furent mobilisés de 1941 à 1945, 65 millions de Soviétiques se retrouvèrent sous occupation nazie au plus fort des conquêtes de la Wehrmacht, 17 millions de personnes furent déplacées vers l'Est en 1941 afin d'échapper à cette occupation), par les conséquences tragiques qu'il a entraînées dans la vie et le destin de dizaines de millions d'êtres humains, ce projet idéologique, accompagné de ses mises en œuvre concrètes, constitue sans doute un phénomène unique dans l'histoire européenne.


Cette volonté d’anéantissement a joué le rôle essentiel dans les immenses pertes en vies humaines de l'Union soviétique en 1941-1945. Hormis les commandants des Einsatzgruppen, et certains haut-gradés, en particulier, le maréchal Wilhelm Keitel (pendu après le procès de Nuremberg), l’écrasante majorité des officiers supérieurs de la Wehrmacht, du RSHA et de la Waffen-SS ayant participé aux massacres de masse commis en Union soviétique n’ont pas été inquiétés après la capitulation à Berlin du 8 mai 1945.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_nazis_en_Union_sovi%C3%A9tique


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyMer 4 Nov - 19:53

Un projet préparé avant l’invasion de juin 1941


Le 31 mars 1941, Adolf Hitler avait réuni ses généraux pour les informer que la guerre contre l’Union soviétique serait d’une « nature spéciale ». Il déclare : « Le communisme n'a jamais été et ne sera jamais pour nous un camarade. La lutte qui va s'engager est une lutte d'extermination ». Avant que l’armée allemande n’envahisse l’Union soviétique, les soldats reçurent des ordres précisant clairement la nature de l’« Opération Barbarossa » : il s’agissait d’une guerre différente de toutes les campagnes antérieures, d’une « guerre entre idéologies » dans laquelle les adversaires ne pouvaient être considérés comme des « camarades en armes ».

Les guerres à l'ouest n'ont pas été motivées par une croisade d'anéantissement telle qu'elle doit avoir lieu sur le front de l'Est. Les Anglais, les Français ou les Tchèques ne sont pas perçus comme des peuples « dégénérés », même s'ils sont présentés comme inférieurs et décadents. La haine antisémite trouve un prolongement dans la volonté obsessionnelle de détruire l'Union soviétique : celle-ci est supposée constituer l'opposé de la nation allemande, par le communisme et par sa composition traditionnellement pluriethnique (l'Union soviétique est alors un empire laïque cimenté par la dictature du Parti unique), par la place accordée aux Juifs depuis la Révolution, et par ce qui est présentée par les idéologues nazis comme une identité asiatique arriérée. L'Union soviétique est figurée comme une expression de l'anti-civilisation européenne, peuplée d'« Untermenschen » (sous-hommes) slaves indignes de vivre, qui seront soit éliminés soit impitoyablement exploités.




Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique PsuAKb-carte-superposant-les-frontieres
Carte superposant les frontières antérieures à la 2e GM et les découpes à la serpe des zones des quatre Reichskommissariat de l'Est, telles que décidées par l'Ostinstitut : le Generalplan Ost, conceptualisé par Himmler, est l'œuvre d'Alfred Rosenberg qui le décline en planification détaillée par zone géographique.



La Wehrmacht ne doit donc pas livrer une guerre ordinaire mais conduire une campagne d’assassinats et de destructions. Elle devra faire la guerre à l’Armée rouge, mais aussi, et particulièrement, aux civils. Son comportement en Russie occupée ressort alors davantage de celui d’une organisation criminelle que d’une armée en campagne. L’espace russe est destiné à devenir l'« espace vital » allemand, une fois expurgé de ses populations slaves. Les populations urbaines devront être anéanties, celles rurales soumises à un joug impitoyable afin de produire les surplus agricoles destinés à l'Allemagne et à la colonisation aryenne. Selon Alfred Rosenberg, l'idéologue du parti nazi, l'Union soviétique devra être liquidée en tant que structure politique et, afin d'organiser le pillage et sa mise en coupe réglée, son territoire sera démembré en quatre grandes zones d’exploitation. Dans les territoires qui seront conquis, Himmler annonce la liquidation par la famine programmée de 30 millions de personnes (la préméditation reste cependant controversée selon l'historien Jean Stengers). Quant aux survivants de cette politique, ils seront libérés du bolchevisme afin que les Allemands puissent les asservir (les Slaves, réduits en esclavage, sont destinés à devenir un réservoir de main d'œuvre exploitable sans merci pour l'économie du Reich).

La politique d’extermination est définie dans ses grandes lignes en mars 1941, quatre mois avant l’invasion. La décision d'utiliser des unités du Reichssicherheitshauptamt (RSHA - services de sécurité) pour accomplir des « actions politiques spéciales » (euphémisme pour désigner l’organisation de massacres) est prise au début de la planification de l'invasion. Le général Wilhelm Keitel, commandant de l'OKW (« Oberkommando der Wehrmacht » - haut commandement des armées allemandes), dote le plan Barbarossa d'un supplément qui traite de « tâches spéciales », indépendantes des besoins militaires de l'invasion, et qui seront supervisées par Himmler qui a les pleins pouvoirs pour agir en Russie. Dans le cadre plus général d’une extermination de masse, certaines tâches spécifiques sont confiées à des unités spécialisées, les Einsatzgruppen, « groupes d’intervention » chargés d’éliminer derrière le front, de manière organisée, c’est-à-dire systématique, les Juifs soviétiques et des catégories particulières de la population russe. Le 28 avril 1941, un décret ordonne aux officiers de la Wehrmacht de collaborer avec les  Einsatzgruppen.

L’extermination des Juifs d’Europe centrale et orientale et celle des Slaves relèvent de deux projets différents. Celle des populations juives, qui débute en Russie soviétique dès les premières semaines de l’opération  Barbarossa, se veut totale et absolument prioritaire, systématique et la plus rapide possible ; elle s’appuie sur la doctrine raciale du nazisme et sur le mythe du « judéo-bolchévisme ». Elle est voulue, pensée et organisée avant l’invasion (l’idée des camps d’extermination, elle, serait venue à Himmler à Minsk en août 1941). L’extermination des Slaves, si elle est voulue, se veut partielle, d’ampleur limitée dans un premier temps, et sa mise en œuvre se fera progressivement au gré des circonstances. Elle a surtout des objectifs « utilitaires » d’autant que les besoins aigus du IIIe Reich en main d’œuvre tempèreront, à partir de 1942, les résolutions raciales des dirigeants allemands. Il n’en reste pas moins, qu’en pratique et même sur une échelle limitée, elle sera massive et dévastatrice puisqu’au moins 11 millions de civils furent anéantis du fait d'une action directe et intentionnelle de l’Allemagne nazie lors de l’occupation de la partie occidentale de l'Union soviétique (massacres, exécutions sommaires, famines organisées, bombardements, déportations, sur-exploitation au travail forcé).

Le 13 mai 1941, deux semaines avant l’invasion, un décret parvient dans les états-majors relatif à « l’exercice de la juridiction militaire en temps de guerre dans la zone Barberousse, et à des mesures spéciales à exécuter par les troupes » : plus de conseils de guerre ni de cours martiales. Les sévices et atrocités commis par les soldats allemands à l’égard des civils (pillages, viols, meurtres gratuits, assassinats collectifs) ne seront plus sanctionnés mais encouragés. Le général SS Bach-Zelewski, chargé de la lutte contre les partisans en Union soviétique, rapporte que des ordres explicites avaient été donnés par les plus hautes autorités du Troisième Reich afin que les soldats auteurs de crimes contre les civils ne fussent ni traduits en justice ni punis par les tribunaux militaires. Les généraux devaient faire montre d’un « manque total de pitié », les villages seraient brûlés avec leurs habitants, les villes rasées, les opposants anéantis. Lors de ses préparatifs de guerre, et deux mois avant l’invasion, le général von Küchler, commandant de la 18e armée, déclare à ses commandants de division : « le but doit être la destruction de la Russied’Europe ». Les instructions données à la VIe arméepar le maréchal Reichenau sont sans ambiguïté : « Les troupes ont des missions à remplir qui dépassent le cadre de leurs devoirs ordinaires. On ne traite pas assez sérieusement la lutte contre l'ennemi, derrière la ligne de front. On continue à faire prisonniers des partisans et des femmes. La fourniture d'aliments aux habitants et aux prisonniers de guerre est un acte d'humanité mal compris. La disparition des symboles extérieurs de la domination bolchevique, y compris les bâtiments, correspond aux buts de la guerre d'anéantissement. À l'est, les objets de valeur historique et les objets d'art n'ont aucune importance ». Le général d’armée Erich Hoepner, commandant le 4e groupe de Panzer, écrit le 2 mai 1941 : « Cette lutte doit avoir pour but la démolition de la Russie actuelle et doit donc être menée avec une rigueur sans précédent. Chaque opération, dans sa conception et son exécution, doit être guidée par une volonté absolue d’anéantissement total et impitoyable de l’ennemi ». L'« ordre sur les commissaires » du 8 juin 1941, exige l’exécution immédiate et systématique de tous les commissaires politiques de l’Armée rouge, assimilés en majorité plus ou moins explicitement à des Juifs conformément aux postulats du « judéo-bolchévisme ». En juillet et août 1941, des décrets prévoient l’exécution immédiate de tous les citoyens qui refuseront d’obéir ou feront preuve de la moindre marque d’hostilité envers l’occupant allemand.

Ces instructions donnent une base légale aux assassinats, vols, viols, tortures et destructions sur une grande échelle, dont allaient être victimes les 65 millions de Soviétiques (40 % de la population de l'Union soviétique) qui se retrouveront dans les territoires conquis par la Wehrmacht en 1941 et 1942 En pratique, l’armée ne se contentera pas de fermer les yeux sur les actions criminelles du régime, elle ordonnera aux troupes de les réaliser. La guerre de conquête et de destruction de l’Union soviétique offrira aux soldats allemands d’innombrables occasions de tuer, de détruire, de piller, de violer et de torturer, avec ou sans l’assentiment de leurs chefs. Ils furent rarement punis pour ces actions et assez souvent félicités par leurs supérieurs. En outre, l’aggravation des difficultés de la Wehrmacht sur le front russe, dès l’hiver 1941-1942, après son échec devant Moscou, entraînera très rapidement une brutalisation radicale du comportement des soldats. Cette brutalisation sera encouragée par la hiérarchie de la Wehrmacht car elle offrait un exutoire à une discipline de combat très dure imposée aux unités combattantes. Les crimes de guerre deviendront un élément du quotidien de l’armée allemande.

La Stavka soviétique agit symétriquement en imposant elle aussi à ses troupes une rigueur au combat particulièrement sévère : les défaillances sont durement sanctionnées (mutilation volontaire, désertion et complicité de désertion auxquelles sont assimilées la reddition même involontaire à l’ennemi, et aussi « défaitisme » ou « manque de combativité » auxquels sont assimilés toute réticence à participer aux atrocités). Quand ils n’étaient pas fusillés par le NKVD, les récalcitrants partaient dans les « shtrafbat » (bataillons pénitentiaires). Selon les sources militaires russes, 422 700 hommes moururent dans les unités pénitentiaires pendant la guerre.


Des crimes d’une grande ampleur




Dès le déclenchement de l’invasion, en juin 1941, l’armée allemande fait le tri des prisonniers pour découvrir les commissaires politiques et les militants communistes, qu’elle fusille aussitôt. À noter que cette extermination immédiate a un cadre plus large encore puisqu’elle inclut également les officiers et sous-officiers, ainsi que tous les membres de l’intelligentsia (Intelligentzler) : instituteurs, universitaires, scientifiques, ingénieurs... Plus généralement, la Wehrmacht tue à l’aveuglette, sur de simples soupçons, « tous ceux qui regardent de travers » selon les ordres de Hitler. Dans les territoires conquis, tout refus d’obéissance à l’occupant, voire toute objection verbale, vaut immédiatement une balle dans la nuque. Le 23 juillet 1941, un mois à peine après le début de l’invasion, Wilhelm Keitel donne l’ordre de renforcer la terreur « afin de détruire dans la racine toute tentative de résister ». En août 1941, Himmler rend visite à l'Einsatzgruppe B, il assiste alors à une exécution de masse de civils à Minsk. Dans les villes, la Wehrmacht a instruction de fusiller immédiatement et systématiquement 50 otages pour un soldat allemand blessé par la résistance, 100 otages pour un soldat abattu. Dans les campagnes, et sous couvert de lutter contre les partisans, la Wehrmacht organise de gigantesques exterminations. Le 10 octobre 1941, Walther von Reichenau, de la Wehrmacht, se réjouit en public d’avoir fait mourir plusieurs milliers de civils. En novembre 1941, le général Hermann Hoth, commandant de la 17e armée allemande, rappelle dans ses instructions à ses soldats que « la compassion et la faiblesse à l’égard de la population sont déplacées », et appelle les soldats à comprendre « la nécessité de mesures sévères contre les éléments étrangers à la nation [allemande] et à l’espèce ». Dans un rapport, le commandant de la Wehrmacht en Biélorussie déclare avoir fusillé 10 431 prisonniers sur 10 949 pris lors de « combats avec les partisans » au cours du seul mois d’octobre 1941. L’opération avait coûté la vie à deux soldats seulement du côté allemand. Ces chiffres ne concernent qu’une des nombreuses offensives « anti-partisans » qui étaient en réalité de purs et simples massacres de civils désarmés.




Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique PsuAKb-pendaison-de-partisans-russes
Pendaison de partisans russes par l'armée allemande (janvier 1943).



L’extermination semble avoir eu une portée générale. À Charkhov, en Ukraine, dès l’arrivée des troupes allemandes à l’automne 1941, des centaines d’hommes sont pendus aux balcons de la ville où ils restent exposés pendant plusieurs jours (cité par Philippe Burin dans l'« Armée d'Hitler »). Aurel Kowatsch, commandant de la division Das Reich, s’étonnait d’une exclamation horrifiée du préfet Pierre Trouillé protestant contre des exécutions d'otages à Tulle. Il expliqua alors que pour la seule ville de Kiev, c'étaient plus de 100 000 civils, tous sexes et âges confondus, qu'ils avaient pendu en représailles à des actions des partisans. Lors de la Bataille de Moscou les Allemands raseront les villages dans un rayon de 100 km autour de la capitale, massacrant leurs habitants.

Lorsque le terme « partisans » sembla insuffisant pour légitimer la brutalité, en particulier lorsque des civils manifestement sans défense étaient en cause, l’armée recourut parfois à un euphémisme précieux, « agent » ou « espion », qui transformait des innocents en coupables. Friedrich Schmidt, l’un des tortionnaires ordinaires de la Wehrmacht, « responsable de la sécurité » dans le village de Boudionnovka, près de Marioupol, note dans ses carnets : « 9 mars : journée difficile. Je dois mettre à mort 30 adolescents capturés. À 10 heures, on m’a amené encore deux jeunes filles et six jeunes gens. J’ai dû les frapper impitoyablement. Depuis ça a été des exécutions en masse : hier, six, aujourd’hui trente-trois. Le fossé est à peu près rempli. Comme elle sait mourir héroïquement cette jeunesse soviétique ! Certains d’entre eux, les jeunes filles surtout, n’ont pas versé une larme - 14 mars. J’ai fait fusiller Ludmila Tchoukanova, 17 ans – 23 mars : j’ai interrogé deux gamins qui avaient voulu passer sur la glace jusqu’à Rostov. On les a fusillés comme espions ».

Les Allemands ne faisaient pas prisonnières les femmes qui portaient l’uniforme (800 000 jeunes femmes servirent comme volontaires dans l’Armée rouge) : ils les abattaient sur place. Les généraux de la Wehrmacht n’avaient pas de scrupules à ordonner l’exécution de tous les hommes d’un village ou l’évacuation de toute une population. Ils redoutaient cependant que l’exécution de femmes et d’enfants ne créent des problèmes de discipline au sein de la troupe, et préféraient en général laisser aux Einsatzgruppen le « soin » d’accomplir ces tâches. En octobre 1941, la 12e division d’infanterie avertit ses hommes que « les renseignements sont en général fournis par des jeunes de 11 à 14 ans » et présenta « le fouet comme le moyen le plus recommandé pour les interrogatoires ». Des milliers de villages furent pillés et incendiés, les habitants fusillés, pendus ou brûlés vifs, femmes et enfants inclus. Maria Timofeïevna Savitskaïa, agent de liaison pour la Résistance, se souvient : « Tout brûlait autour de nous, les villages étaient incendiés avec leurs habitants. On brûlait les gens sur de grands bûchers... dans les écoles... dans les églises... Je ramassais les restes carbonisés. Je ramassais pour une amie tout ce qui était resté de sa famille. On retrouvait des os, et quand il subsistait un lambeau de vêtement, ne fût-ce qu’un infime morceau, on savait aussitôt qui c’était ».

Les massacres massifs de civils désarmés furent ininterrompus durant toute la durée de l’occupation de l’Union soviétique par le Reich nazi.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyMer 4 Nov - 20:48

L’extermination des prisonniers de guerre soviétiques


La première application de la politique nazie de « dépopulation » appliquée à la Russie soviétique se retrouve dans le traitement inhumain réservé aux officiers et soldats soviétiques faits prisonniers, sort qui doit peu au hasard ou aux conditions de la guerre. Le 20 novembre 1941, le général Erich von Manstein, commandant de la 11e Armée, précise que « ce combat n’est pas mené contre l’armée soviétique selon des méthodes conventionnelles guidées par les seules règles de la guerre européenne... ». Durant les six premiers mois de la campagne, environ 2 millions de prisonniers de guerre soviétiques sur 3,3 millions moururent victimes d’exécutions sommaires sur une vaste échelle, de marches à pied épuisantes et de faim. Selon les ordres de la Wehrmacht, les prisonniers survivants devaient être nourris « avec les moyens les plus primitifs », se voyaient confisquer tous leurs vêtements chauds en hiver, et interdiction était faite aux médecins allemands de soigner les blessés de l’Armée rouge. Ils étaient parqués sans soin, ni nourriture, ni abri dans d’immenses camps de concentration à ciel ouverts. Le camp de Minsk par exemple, regroupait en moyenne 120 000 prisonniers ; le taux de mortalité y était proche de 20 % par mois. Ceux qui parvenaient à survivre étaient déportés dans les camps d'extermination de Pologne et d’Autriche ou furent utilisés comme main d'œuvre forcée pour les besoins du Reich.



Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique PsuAKb-fosse-commune-de-prisonniers-sovietiques
Fosse commune de prisonniers soviétiques tués par l'armée allemande au camp de concentration de Deblin (Pologne occupée par la Wehrmacht).



Environ 3,5 % des prisonniers de guerre anglais et américains et moins de 2 % des prisonniers de guerre français moururent en captivité. En revanche, sur les 5,4 millions de soldats et officiers soviétiques faits prisonniers par l’Ostheer, au moins 3,8 millions périrent soit 70 %. Ils moururent de faim, d’inanition, de froid, de maladie, d’exécutions sommaires et de gazages (les premiers à être gazés à Auschwitz furent des Russes et des Polonais même si la majorité des victimes d’Auschwitz furent des Juifs). Des 80 généraux de l’Armée soviétique capturés par la Wehrmacht, seuls 37 survécurent à leur captivité. Leur grade ne leur conférait ainsi aucun traitement de faveur, ce dont témoigne le sort du général Karbouchev Héros de l'Union soviétique, torturé à mort le jour même de son arrivée au camp d’extermination de Mauthausen (Autriche). Les ordres de la Wehrmacht concernant les soldats soviétiques et les éléments politiquement ou « racialement » dangereux apportèrent non seulement une caution officielle à une campagne d’assassinats systématiques, mais ils ouvrirent la voie à une vague massive d’exécutions collectives, perpétrées par des soldats dont les ordres étaient d’assassiner des militaires désarmés et des civils sans défense. Pour rendre ces ordres « acceptables », la propagande de la Wehrmacht présentait les Slaves dans leur ensemble comme des « Untermenschen » ne méritant pas de vivre et animés d’une haine farouche pour les Allemands « plus civilisés », alors que des milliers de militaires soviétiques, au début de l’opération Barbarossa, s’étaient non seulement volontairement rendus sans combattre, mais, ignorant la nature réelle du nazisme, imaginaient les Allemands en libérateurs et demandaient à combattre contre le stalinisme.

Les exécutions sommaires de prisonniers de guerre soviétiques eurent un caractère massif sur toute l’étendue du front soviéto-allemand, durant toute la durée du conflit. 600 000 personnes au moins furent fusillées sur le champ en tant que prisonniers de guerre, mais l’estimation officielle des pertes est dramatiquement sous-évaluée puisqu'un nombre indéterminé, mais probablement très important, de soldats soviétiques furent exécutés par les soldats allemands après leur capture, avant même d’avoir été comptabilisés comme prisonniers. À la mi-septembre 1941, l’OKH (« Oberkommando des Heeres », Haut Commandement militaire, qui dépendait directement de Hitler) ajouta une précision aux ordres donnés aux divisions combattant à l’Est : tous les soldats soviétiques dépassés par l’avance de la  Wehrmacht et se réorganisant derrière la ligne de front devaient être traités comme des partisans, c’est-à-dire abattus sur le champ. Cet ordre semblait introduire une distinction subtile entre « soldats organisés » et « soldats non organisés ». En pratique, les commandants d’unité ne s’embarrassaient guère de telles nuances. Tel le commandant de la 12e division d’infanterie donnant ses ordres à ses officiers : « Tout soldat tue tout Russe trouvé derrière la ligne de front et qui n’a pas été fait prisonnier au combat ».


L’extermination des Juifs en Union Soviétique



Si, lors de la campagne de Pologne, « seulement » 10 000 Juifs environ avaient été éliminés (des hommes valides pour la plupart), la politique d'assassinats collectifs prit, à partir d’août 1941, dans les territoires conquis, une allure radicalement nouvelle. Selon l’historien Omer Bartov, la genèse de la solution finale est à rechercher dans l’opération Barbarossa.

Dès les premiers jours de l’invasion, les Juifs, considérés en bloc comme « bolchéviques », sont la cible de massacres systématiques. Au cours des cinq premiers mois de l’occupation, 550 000 Juifs de tout âge furent assassinés, par familles et villages entiers. On évalue au total à 2,8 millions (dont 1,5 million par les Einsatzgruppen) le nombre de Juifs soviétiques assassinés en Russie, en Biélorussie et en Ukraine (Shoah par balles), ou morts en déportation dans les camps d’extermination. La plupart des massacres de Juifs eurent lieu en Ukraine. Selon l’historien Alexandre Krouglov, 500 000 Juifs soviétiques furent assassinés en Ukraine en 1941 ; plus de 700 000 en 1942 et encore 200 000 en  1943 jusqu’à la retraite définitive des forces allemandes d’Ukraine en  1944. Moins de 1 % des Juifs rattrapés par l’avance allemande survécurent à l’occupation nazie.

Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique 4wuAKb-excution-de-juifs-a-ivanhorod
Exécution de juifs à Ivanhorod (Ukraine) par des Einsatzgruppen (1942)


Créés par Himmler et Heydrich spécifiquement pour l’invasion de l'URSS et dans le but d’exterminer le plus rapidement possible les Juifs, les communistes, les membres de l’intelligentsia et les Tsiganes, les  Einsatzgruppen opéraient dans les territoires occupés par la  Wehrmacht et avec la coopération d’unités régulières de l’armée et de milices auxiliaires locales (en Lituanie et en Ukraine en particulier : voir police de sécurité lituanienne et ukrainienne). Ils assassinèrent au moins un million et demi de personnes, dont une écrasante majorité de femmes et d’enfants (la plupart des hommes juifs valides avaient été mobilisés dans l’Armée rouge depuis le 22 juin 1941). Il semble que ce soit Himmler qui ait donné l’instruction de systématiser l’extermination des femmes et des enfants, sans considération de leur âge (du nourrisson au vieillard). La majorité des victimes des Einsatzgruppen furent des Juifs. Le procédé d’exécution était la plupart du temps les fusillades ou une balle dans la nuque. Au nombre de quatre, ces Einsatzgruppen furent rattachés pour trois d’entre eux (Einsatzgruppen A, B, et C) à la Wehrmacht sur le front de Russie centrale, le quatrième (Einzatzgruppe D) opérant seul en Ukraine. La plupart des crimes perpétrés eurent lieu en Ukraine et dans les pays baltes de Lettonie, Estonie et Lituanie où la population juive était plus nombreuse qu’ailleurs (voir « zone de résidence »). Il y avait approximativement 600 à 1 000 hommes dans chaque Einsatzgruppe, bien que beaucoup fussent du personnel de soutien. Leurs membres actifs provenaient de différentes organisations militaires et non-militaires du Troisième Reich. La majorité des membres appartenait aux Waffen-SS (la branche militaire des SS) et au personnel du Reichssicherheitshauptamt (RSHA). Otto Ohlendorf, dernier commandant survivant d'un Einsatzgruppe (Einsatzgruppe D), fut pendu en 1952 en RFA pour les 90 000 assassinats qui lui furent reprochés (en particulier le massacre de Simferopol en Crimée). Le SS letton Viktors Arājs, qui travaillait de près avec l’Einzatzgruppe A, dirigeant le Sonderkommando Arājs, responsable à lui seul de la mort d’entre 50 000 et 100 000 personnes, ne sera lui arrêté qu’en 1975 et condamné à perpétuité en 1979.

En raison du stress psychologique provoqué chez les membres incomplètement déshumanisés des Einsatzgruppen, les autorités du Troisième Reich décidèrent à fin 1941 de recourir à une méthode moins « personnelle » que les tueries par balle. C’est ainsi que fut mis en place le système des chambres à gaz, principalement en Pologne. Pour des raisons logistiques cependant, la « Shoah par balles » se poursuivit jusqu’en 1944 dans les territoires soviétiques conquis par la Wehrmacht : en Ukraine, par exemple 80 % des Juifs furent tués par les commandos SS ou leurs auxiliaires locaux ; les autres 20 % ont été déportés et gazés à Belzec, Sobibor et Auschwitz.

Du 28 au 30 août 1941, 23 600 personnes (principalement des Juifs de Hongrie, mais non-hongrois, livrés par le régime d'Horthy) sont massacrées à Kamenetz-Podolsk. Berditchev, au sud de Kiev, est occupée par la Wehrmacht le 7 juillet 1941. Dans la nuit du 14 au 15 septembre, environ 12 000 Juifs, femmes et enfants compris, y sont massacrés par groupes de 40 au bord d’immenses fosses avec l’aide de collaborateurs locaux. 18 000 autres Juifs y sont assassinés dans les mois qui suivent (pour l'ensemble de la ville, seuls six Juifs survécurent au massacre). 58 000 Juifs d’Odessa sont brûlés vifs à Berezovka, à 80 kilomètres au nord d’Odessa (une partie dans des wagons, une autre est conduite dans une clairière, arrosée d’essence et brûlée).


En 1942, 90 000 Juifs d’Odessa sont massacrés à Domanevka (40 kilomètres au nord de Berezovka), principalement par la milice ukrainienne recrutée par les Allemands. Le seul massacre de Babi Yar, près de Kiev, du 29 au 30 septembre 1941 (soit trois mois après le début de l’invasion) fait 33 771 morts en deux jours d’exécutions ininterrompues (plus de 100 000 civils, Juifs et non Juifs, y seront assassinés par les Allemands avec l’aide de miliciens nationalistes ukrainiens du 201e bataillon Schutzmannschaft de 1941 à 1943). Les officiers du quartier général de la 6e armée (6e armée qui sera vaincue à Stalingrad), alors commandée par le feld-maréchal Walther von Reichenau, apportèrent leur contribution active à ce massacre en organisant le regroupement et l'acheminement des civils qui allaient être abattus.

« Après une longue marche, ils arrivaient à un passage formé par des soldats allemands avec des massues et des chiens policiers. Les Juifs étaient fouettés sur leur passage. Les chiens se jetaient sur ceux qui tombaient mais la poussée des colonnes qui se pressaient derrière était irrésistible et les faibles et les blessés étaient piétinés. Meurtris et ensanglantés, paralysés par le caractère incompréhensible de ce qui leur arrivait, les Juifs débouchaient sur une clairière d'herbe. Ils étaient arrivés à Babi Yar, devant eux se trouvait le ravin. Le sol était jonché de vêtements. Des miliciens ukrainiens, surveillés par des Allemands, ordonnaient aux Juifs de se déshabiller. Ceux qui hésitaient, qui résistaient, étaient battus, leurs vêtements arrachés. Il y avait partout des personnes nues, ensanglantées. L'air était empli de cris et de rires convulsifs. Les victimes étaient alignées au bord du ravin et abattues par des équipes de mitrailleurs. » Paul Blobel, commandant du Sonderkommando 4a de l'Einsatzgruppe C, responsable des massacres de Babi Yar, reçut à ce titre la Croix de fer, la plus haute décoration allemande pour « bravoure ».


L’extermination de populations civiles et la destruction de l’économie soviétique


L’invasion de l'Union soviétique fut, dès le début, une entreprise d’asservissement et de pillage sans précédent. Hitler : « Les vrais profiteurs de cette guerre, c'est nous ! Quand nous en sortirons, nous éclaterons de graisse. Nous ne rendrons rien et nous prendrons tout ce qui pourra nous servir. » Les autorités civiles et militaires organisèrent l’exploitation impitoyable des territoires occupés. À la tête de l'Office du plan quadriennal, Göring était chargé de la politique économique dans les territoires occupés. Il déclarait : « J'ai l'intention de piller et de piller abondamment ». Les responsables allemands savaient que cette politique entraînerait la mort par la famine de millions de Russes. En décembre 1941, Hermann Göring déclare au ministre italien des affaires étrangères Ciano : « Cette année, entre 20 et 30 millions de Russes vont mourir de faim en Russie. Peut-être est-il bon qu'il en soit ainsi car certaines nations doivent être décimées ». À Kharkov, par exemple, en Ukraine, 80 000 personnes décédèrent de la famine. Outre cette mise à mort programmée de vastes parties de la population, l’exploitation économique totale des territoires occupés se traduisit, dès les premières semaines de l’invasion, par la déportation en Allemagne de travailleurs forcés, les « Ostarbeiter » (travailleurs de l'Est) : plus de 4 millions de personnes (57 % de femmes) furent déportées en Allemagne à la suite des « programmes Sauckel ». Plus d'un million d'entre eux périrent de faim ou d'épuisement.

En 1943, alors que la Wehrmacht bat déjà en retraite sous les coups de l'Armée rouge, la production industrielle, dans la partie de la Russie occupée par le Reich, s’est effondrée à 10 % seulement de son niveau d’avant-guerre, et la production agricole, à la moitié (V.Faline).

Dans sa retraite, la Wehrmacht mène une impitoyable politique de la terre brûlée. Tout ce qui présente une valeur industrielle quelconque est systématiquement détruit de manière irréparable. Les mines de charbon du Donetsk sont noyées sous des millions de tonnes d’eau. Les ponts sont détruits les uns après les autres, le bétail abattu, les puits sont empoisonnés, les routes minées. Sur des centaines de kilomètres, le long des routes de la retraite allemande, ce ne sont que des ruines qui restent des villes russes. Lors de sa retraite, la Wehrmacht rase systématiquement tous les villages qu’elle rencontre, après avoir déporté ou exterminés les hommes qu’elle y trouve et laisse derrière elle femmes et enfants dans le plus grand dénuement, les condamnant à mourir de faim (les hivers, les femmes et les enfants des villages rasés sont chassés vers des zones désolées, sans ressources alimentaires, par des froids de – 30/– 40°). L’Ukraine, la Biélorussie et les régions centrales de Russie perdent les quatre cinquièmes de leurs capacités de production. Les Allemands y ont détruit 80 000 kilomètres de voies ferrées, même les traverses ont été détruites. 80 000 kilomètres, c’est plus que la longueur de tous les chemins de fer allemands avant la Seconde Guerre mondiale (V.Faline). À l’heure du bilan, fin 1945, une source russe évalue à 1 700 le nombre de villes et 70 000 le nombre de villages partiellement ou totalement détruits par l’Allemagne lors de la guerre.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyMer 4 Nov - 20:57

Le recul allemand à partir de 1943


En août 1943, les Allemands sont mis en échec lors de la bataille de Koursk. Durant l’occupation de la ville, la Wehrmacht a fusillé 3 000 civils, 10 000 sont décédés de famine et de maladie, 10 000 autres ont été déportés en Allemagne comme « esclaves pour le travail ». Les soldats russes découvrent qu’à Rostov-sur-le-Don plus de 40 000 civils ont été abattus par l’armée allemande, 53 000 autres ont été déportés en Allemagne. La totalité du tissu industriel de cette vaste zone de la Volga a été systématiquement rasée. À la libération d’Orel, en août 1943, les Soviétiques y dénombrent plus de 11 000 civils massacrés. Le 24 août 1943, Kharkov est libérée. On estime aujourd’hui qu’environ 300 000 personnes, civils et prisonniers de guerre, ont été exécutés à Kharkov, et que plus de 160 000 habitants ont été déportés en Allemagne. En septembre 1943, le Donbass, la première zone d’extraction de charbon d’Union soviétique, est totalement libéré. Plus de 167 000 civils ont été tués à Stalino (la ville de Donetsk s'appelait Stalino en 1941), première ville du Donbass, affamés ou exécutés. Le 6 novembre 1943, Kiev est libérée. Plus de 195 000 civils y ont été exécutés, 100 000 personnes auraient été déportées. Les destructions y sont telles qu’à sa libération 80 % des habitants n’ont plus de domicile. Le 10 avril 1944, Odessa est libérée. Les Allemands y ont fait périr 82 000 civils et déporté 78 000 personnes. Le 9 mai, Sébastopol est libérée. 27 000 civils y ont été abattus, la quasi-totalité de la ville a été rasée. En décembre 1943, la plus grande partie de l’Ukraine est libérée.

En Ukraine, près de 5 millions de personnes ont été tuées par les Allemands (3,5 millions de civils et 1,5 million de prisonniers de guerre) tandis que 2,4 millions d’habitants ont été déportés.
Le 19 janvier 1944, Novgorod est libérée. Lors de son occupation, les Allemands y ont abattu 201 000 civils et prisonniers de guerre. Le 23 juillet, Pskov est reprise. Les Allemands y ont exécuté 290 000 personnes et déporté 11 000 autres. Dans le milieu de l’été, les territoires de l'actuelle Fédération de Russie sont libérés. Les crimes commis par le Troisième Reich en Russie y ont pris l’allure d’un véritable génocide. Plus de 1,8 million de civils y ont été exécutés par les Allemands, tandis qu'1,3 million de personnes ont été déportées en Allemagne. Plus de trois millions d’immeubles ont été rasés. On compte en 1944 plus de 11 millions de Russes sans abri du fait des destructions.







Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique PsuAKb-engin-equipe-de-lance-flamme
Schützenpanzer équipé de lance-flamme (Sonderkraftfahrzeug 251), en train de détruire un village de Russie centrale en août 1944 au moment de la retraite sur le front de l'Est.



Cette politique de destructions massives sera de grande ampleur en Biélorussie.





►Opération Bagration

Ainsi est dénommé l'offensive d'été 1944, le 23 juin exactement. Les Nazis sont attaqués sur plusieurs fronts par plusieurs groupes d'armées soviétiques (Fronts) de l'opération Bagration.

Le 26 juin 1944, Vitebsk, est libérée. La ville ne ressemble plus qu’à un véritable champ de ruine. Environ 140 000 civils et prisonniers de guerres soviétiques y ont été exécutés. Le 3 juillet, c’est Minsk, la capitale de la Biélorussie, qui est libérée. Plus de 400 000 personnes y ont péri du fait des exactions et des massacres commis par la Wehrmacht et les unités spéciales d’extermination. Le 28 juillet, Brest-Litovsk est libérée. 84 000 civils y ont été assassinés durant son occupation. En Biélorussie, la GFP (police secrète de campagne), la police auxiliaire et l'Abwehr (contre-espionnage) imposaient un ordre impitoyable, multipliant les rafles et les exécutions sommaires. L'arrivée du gauleiter Wilhelm Kube au poste de commissaire général, pour la Biélorussie occupée, marqua le début des massacres. Les nazis asphyxiaient les victimes avec les gaz d'échappement de camions. Les Allemands avaient créé 260 camps de concentration en Biélorussie où plus de 1,2 million de personnes trouvèrent la mort. Plus de 200 000 personnes ont été exterminées dans le camp d'extermination de Maly Trostenets près de Minsk. Les victimes n'ont été plus nombreuses qu'à Auschwitz, Majdanek et Treblinka. Le gauleiter Wilhelm Kube fut abattu le 21 septembre 1943 par la résistante soviétique Yelena Mazanik qui sera honorée du titre de Héros de l'Union soviétique.

Au total, la Biélorussie perd 25 % de sa population (essentiellement en 1942-1943) du seul fait de l’occupation nazie (2,2 millions de disparus), sans distinction d’âge et de sexe, 380 000 personnes ont été déportées en Allemagne. 209 villes ont été rasées, 9 200 villages réduits en cendres, les habitants massacrés sur place. Environ 3 millions de personnes se retrouvent sans abri en Biélorussie en août 1944.

Enfin, le Troisième Reich, considérant les slaves et les juifs comme des « sous-hommes » et voulant effacer les traces de leurs civilisations, dynamite et brûle délibérément et sans nécessité stratégique, comme en Pologne, tout le patrimoine culturel et monumental russe, biélorusse, ukrainien et juif (églises, monastères, synagogues, bibliothèques, palais et divers monuments, déjà en partie détruits par le régime soviétique notamment dans le cadre de sa politique anti-religieuse). Le traitement infligé au palais Peterhof de Saint-Pétersbourg est exemplaire de cette volonté délibérée de destruction.

Bilan

La commission d'historiens constituée lors de la perestroïka en 1987 évalua le bilan des pertes à 26,2 millions dont un peu plus de 10 millions de soldats soviétiques, 11 millions de pertes civiles directes et 5 millions de pertes civiles indirectes (surmortalité) :

• 11,15 millions de soldats soviétiques ont été tués dont 6,8 millions au combat et 3,8 millions dans les camps de prisonniers allemands.
• 550 000 soldats soviétiques sont morts dans des accidents ou fusillés par le NKVD.
• 1,8 million de personnes ont été tuées en Russie, dont 170 000 Juifs
• 3,5 millions de personnes ont été tuées en Ukraine, dont 1,43 million de Juifs.
• 2,2 millions de personnes ont été tuées en Biélorussie, dont 810 000 Juifs.
• Environ 1 million de personnes sont mortes de la famine lors du siège de Leningrad qui se déroula entre le 8 septembre 1941 et le 18 janvier 1944.
• 5,365 millions de personnes sont mortes des suites de la famine, des bombardements, et des maladies.

Près de 1 710 villes et plus de 70 000 villages, 32 000 entreprises industrielles, 100 000 fermes collectives et étatiques, 4 700 000 maisons, 127 000 écoles, universités et bibliothèques publiques ont été détruits. Dans l’ensemble, les pertes matérielles ont été estimées à 600 milliards d’euros.

Le bilan de 26,2 millions entre 1941 et 1945 en URSS des suites de l'invasion Allemande est un chiffre officiel, mais non définitif. Pour certains historiens, démographes, et spécialistes, ce chiffre peut monter jusqu'à plus de 30 millions de morts, car le bilan n'a cessé d'évoluer depuis 1947, année ou un premier bilan global affichait plus de 20 millions de morts. De plus, de nos jours, ce sont plusieurs états qui peuvent commenter de tels chiffres : par exemple, l'Ukraine est devenue indépendante de l'URSS en 1991, et peut commenter avec plus de transparence le bilan de ses victimes, dont les chiffres peuvent évoluer sensiblement de ceux affichés jadis par l'URSS. Autre exemple : les pays Baltes furent envahis par l'URSS avant 1941, en 1939-1940, puis par les Allemands à partir de Juin 1941.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_nazis_en_Union_sovi%C3%A9tique


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyJeu 5 Nov - 12:00

Adolf Hitler

Adolf Hitler  est un idéologue et homme d'État allemand, né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie (aujourd'hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l’Allemagne) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin. Fondateur et figure centrale du nazisme, il prend le pouvoir en Allemagne en 1933 et instaure une dictature totalitaire, impérialiste, antisémite, raciste et xénophobe désignée sous le nom de Troisième Reich.

Membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP, le parti nazi), créé en 1920, il s'impose à la tête du mouvement en 1921 et tente en 1923 un coup d'État qui échoue. Il met à profit sa courte peine de prison pour rédiger le livre Mein Kampf dans lequel il expose ses conceptions racistes et ultranationalistes.

Dans les années 1920, dans un climat de violence politique, il occupe une place croissante dans la vie publique allemande jusqu'à devenir chancelier le 30 janvier 1933, pendant la Grande Dépression. Son régime met très rapidement en place les premiers camps de concentration destinés à la répression des opposants politiques (notamment socialistes, communistes et syndicalistes). En août 1934, après une violente opération d’élimination physique d’opposants et rivaux — connue sous le nom de nuit des Longs Couteaux — et la mort du vieux maréchal Hindenburg, président du Reich, il se fait plébisciter chef de l'État. Il porte dès lors le double titre de « Führer » (en français : « guide ») et « chancelier du Reich », sabordant ainsi la république de Weimar et mettant fin à la première démocratie parlementaire en Allemagne. La politique qu'il conduit est pangermaniste, antisémite, revanchiste et belliqueuse. Son régime adopte en 1935 une législation anti-juive et les nazis prennent le contrôle de la société allemande (travailleurs, jeunesse, médias et cinéma, industrie, sciences, etc.).


L'expansionnisme du régime est l'élément déclencheur du volet européen de la Seconde Guerre mondiale. L'Allemagne connaît d'abord une période de victoires militaires et occupe la majeure partie de l'Europe, mais elle est ensuite repoussée sur tous les fronts, puis envahie par les Alliés : à l'Est par les Soviétiques, à l'Ouest par les Anglo-Américains et leurs alliés, dont des forces issues des pays occupés par l'Allemagne. Au terme d'une guerre totale ayant atteint des sommets de destruction et de barbarie, Hitler, terré dans son bunker, se suicide alors que Berlin en ruines est investie par les troupes soviétiques.
Le Troisième Reich, qui, selon Hitler, devait durer « mille ans », n'en dura que douze mais a provoqué la mort de dizaines de millions de personnes et la destruction d'une grande partie des villes et des infrastructures en Europe. L'ampleur sans précédent de massacres comme le génocide des Juifs européens et des Tziganes — commis par les Einsatzgruppen puis dans les centres de mise à mort massive — , la mort par la faim de millions de civils soviétiques ou l'assassinat des personnes handicapées, auxquels s'ajoutent les innombrables exactions contre les populations civiles, le traitement inhumain des prisonniers de guerre soviétiques ou encore les destructions et les pillages dont il est responsable, ainsi que le racisme radical singularisant sa doctrine et la barbarie des sévices infligés à ses victimes, valent à Hitler d'être jugé de manière particulièrement négative par l'historiographie et la mémoire collective. Sa personne et son nom sont considérés comme des symboles du mal absolu.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler[/color][/color][/b]


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Opération Barbarossa

L’opération Barbarossa (en allemand : Unternehmen Barbarossa), nommée en référence à l'empereur Frédéric Barberousse, est le nom de code désignant l'invasion par le IIIe Reich de l'Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale, à partir du 22 juin 1941.

Le 23 août 1939, l’Allemagne nazie et l’Union soviétique signent un traité de non-agression et de partage de l'Est de l'Europe. Cependant, le 21 juillet 1940, moins d’un an après, Hitler demande à son état-major de préparer un plan d’invasion de l’Union soviétique. Confiant, il déclenche le 22 juin 1941, un an exactement après la signature de l'armistice entre la France et le IIIe Reich, l’opération Barbarossa. Celle-ci ouvre le front de l’Est, qui devient le principal théâtre d’opérations de la guerre terrestre en Europe, et qui joue un rôle déterminant dans la défaite du Troisième Reich. Les plus importantes et sanglantes batailles terrestres de la Seconde Guerre mondiale se déroulent sur ce front. Les conventions de Genève n’y sont pas respectées et les prisonniers, maltraités et affamés, connaissent des mortalités de masse. De 1941 à 1945, 80 % des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe.

L'opération Barbarossa est la plus grande invasion de l’histoire militaire en termes d’effectifs engagés et de pertes : près de quatre millions de soldats de l’Axe pénètrent en Union soviétique. En plus des troupes, l’opération Barbarossa a mobilisé 600 000 véhicules et 600 000 chevaux. Cette invasion marque aussi un tournant dans la guerre, jusqu’alors encore assez localisée et européenne. Elle va bientôt embraser le monde entier.

La Wehrmacht possède une supériorité initiale considérable en hommes (de deux contre un au minimum) et en équipements. Elle est mieux organisée, bien mieux commandée et dispose, du moins jusqu’à la gigantesque bataille de Koursk de juillet 1943, d’une incontestable supériorité tactique. Elle bénéficie de l’effet de surprise. L’Armée rouge, décapitée par les Grandes Purges, dispose cependant d’importantes réserves humaines et d’avantages matériels (bases industrielles, armements). Après le choc initial, l’éveil du patriotisme russe permettra à Staline de compter sur la troupe et le peuple pour sauver le régime en même temps que le pays. En ne laissant aux « Untermenschen » d’alternative que la mort ou l’esclavage, le nazisme joua un rôle clé dans ce sursaut patriotique et dans le virage nationaliste du stalinisme. Par ailleurs, à l’arrière du front, les SS et les Einsatzgruppen massacrent un million de juifs et autant de civils slaves.

Comme en 1914 au début de la Première Guerre mondiale, l’Allemagne entend agir rapidement : le plan Barbarossa fixe à quatre mois le délai nécessaire à l’anéantissement militaire de l’Union soviétique. En pratique, l’opération Barbarossa dure de juin 1941 à janvier-février 1942, l’échec allemand de la bataille de Moscou achevant la première phase du conflit sur le front russe. Les « justifications » du Reich de cette invasion sont historiques (récupération de territoires perdus à la suite du traité de Versailles), stratégiques (conquête rapide du cœur économique russe, levier de la domination globale du continent eurasiatique), militaires (vaincre une puissance voisine disposant d'une importante armée et ainsi apparaître comme le vainqueur incontestable du second conflit mondial) et idéologiques (la mise en œuvre géopolitique des plans nazis pour abattre le communisme et pour conquérir un espace vital à l’est : le Lebensraum). L'État nazi allemand estimait surtout que le conflit avec la Russie communiste était inévitable et que leur meilleure chance de l'emporter était une attaque surprise avant que l'Armée rouge ait fini de se moderniser.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Barbarossa


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Grande guerre patriotique


Le terme de front de l’Est, ou Grande Guerre patriotique, appellation soviétique, désigne, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le théâtre d'opérations qui oppose l'Allemagne nazie à l'Union soviétique entre juin 1941 et mai 1945. Ces deux régimes dictatoriaux se livrent à une guerre totale qui ne respecte pas les conventions de Genève et se déroule d'abord en Union soviétique, puis dans les pays de l'Europe de l'Est occupés par les forces de l'Axe ou alliés au Reich, et enfin en Allemagne nazie. L'Allemagne bénéficie de l'aide de l'Italie, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Finlande. Du côté des Alliés, l'Union soviétique est soutenue par des unités polonaises et roumaines puis, au fil de la conquête de l'Europe de l'Est par l'Armée rouge, par les armées roumaine, bulgare et yougoslave. Bien qu'ils ne se soient jamais directement engagés dans des actions militaires sur le front de l'Est, le Royaume-Uni et les États-Unis fournissent un soutien économique sensible à l'Union soviétique ; la France est, avec la Roumanie, le seul pays européen à compter des combattants simultanément engagés dans les deux camps lors des opérations en Union soviétique : la Légion des volontaires français et la division Charlemagne soutiennent le Reich et ses alliés, alors que l'escadrille Normandie-Niemen est engagée aux côtés des pilotes soviétiques.
Les noms donnés à ce théâtre d'opération sont nombreux et varient suivant les pays. Les Russes (et les Soviétiques avant eux) appellent ce conflit la « Grande Guerre patriotique » (russe : Великая Отечественная Война), par allusion à la guerre patriotique de 1812 contre Napoléon Ier). Les Allemands nomment le conflit front de l'Est (allemand : die Ostfront), campagne orientale (allemand : der Ostfeldzug) ou campagne de Russie (allemand : der Rußlandfeldzug). Les Finlandais, qui combattent aux côtés des Allemands, nomment la partie des combats qui se déroule sur leur territoire entre 1941 et 1944 guerre de Continuation, car elle constitue la prolongation de la guerre d'Hiver de 1939-1940. On parle également de front russe.

Il s'agit du plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale et probablement de toute l'histoire militaire. Le front de l'Est est le lieu d'une guerre féroce, occasionnant d'énormes destructions et des déportations de masse, ce qui entraîne de gigantesques pertes militaires et civiles par suite de la guerre elle-même, de famine, de maladie, de conditions météorologiques extrêmes et de massacres. Les pertes civiles et militaires sur le front de l'Est sont estimées à environ 30 millions de personnes, soit environ la moitié des morts liées à la Seconde Guerre mondiale.

Ce théâtre d'opérations constitue le plus déterminant dans la chute du Troisième Reich. La défaite du Reich à l'Est entraîne la destruction de l'Allemagne comme puissance militaire, l'accession de l'Union soviétique au rang de superpuissance, la constitution du bloc soviétique en Europe de l’Est (derrière le rideau de fer) et la division de l'Allemagne.

Le 9 mai, jour de la reddition allemande pour le fuseau horaire de Moscou, est une fête nationale en Russie et dans certaines des anciennes républiques soviétiques (День Победы, littéralement « le Jour de la Victoire »).


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_de_l%27Est_(Seconde_Guerre_mondiale)


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Asservissement économique des populations


Le recours au travail forcé et à l'esclavage dans le Troisième Reich et dans toute l'Europe sous domination nazie pendant la Seconde Guerre mondiale fut d'une ampleur sans précédent. Ce fut une part importante, considérée comme vitale, de l'exploitation économique allemande des territoires conquis, contribuant également à l'extermination massive des populations en Europe occupée par les Allemands. Les Allemands ont environ mobilisés 12 millions de personnes dans près de vingt pays européens ; les deux tiers environ venaient d'Europe centrale et d'Europe de l'Est. De nombreux travailleurs succombèrent en raison de leurs conditions de vie dût aux mauvais traitements, une malnutrition sévère, ou sous la torture, ce qui étaient les principales causes de décès.

De nombreux autres devinrent des victimes civiles des bombardements ennemis sur leurs lieux de travail (notamment les usines) tout au long de la guerre. À son apogée, les travailleurs forcés représentaient 20% de la main-d'œuvre allemande. En comptant les décès et le renouvellement des effectifs, environ 15 millions d'hommes et de femmes furent travailleurs forcés à un moment donné pendant la guerre.

La défaite de l'Allemagne nazie en 1945 fit libérer environ 11 millions d'étrangers (classés comme « personnes déplacées »), dont la plupart étaient des travailleurs forcés et des prisonniers de guerre. En temps de guerre, les forces allemandes déportèrent dans le Reich 6,5 millions de civils en plus des prisonniers de guerre soviétiques pour du travail forcé dans les usines ; les renvoyer chez eux fut une priorité pour les Alliés. Cependant, concernant les citoyens de l'URSS, le retour signifiait souvent des soupçons de collaboration et donc une déportation vers le Goulag. L'Administration des Nations unies pour le secours et la reconstruction (UNRRA), la Croix-Rouge et les opérations militaires ont fourni de la nourriture, des vêtements, un abri et une assistance pour leur retour chez eux. En tout, 5,2 millions de travailleurs étrangers et de prisonniers de guerre ont été rapatriés en Union soviétique, 1,6 millions en Pologne, 1,5 millions en France et 900 000 en l'Italie, ainsi que 300 000 à 400 000 en Yougoslavie, en Tchécoslovaquie, aux Pays-Bas, en Hongrie et en Belgique.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_forc%C3%A9_sous_domination_nazie_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale




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Lebensraum (espace de vie)


Le Lebensraum, ou « espace vital », est un concept géopolitique créé par des théoriciens géographes allemands au XIXe siècle et qui devint particulièrement populaire dans les milieux impérialistes allemands, tels que la Ligue pangermaniste, avant d'être incorporé au nazisme. Lié au darwinisme social, il renvoie à l'idée de territoire suffisant pour, dans un premier temps, assurer la survie, notamment culturelle, d'un peuple et, dans un deuxième temps, favoriser sa croissance via l'influence territoriale.

Créé par Friedrich Ratzel (1844-1904), le concept a été utilisé pour justifier la politique expansionniste de l'Allemagne nazie, en particulier sur le front de l'Est.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lebensraum


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Himmler

Heinrich Himmler est l’un des plus hauts dignitaires du Troisième Reich, né le 7 octobre 1900 à Munich et mort par suicide le 23 mai 1945 à Lunebourg. Il est Reichsführer-SS, le maître absolu de la SS, Chef der deutschen Polizei (chef de toutes les polices allemandes, dont la Gestapo) et, à partir de 1943, ministre de l'Intérieur du Reich et Chef der Heeresrüstung und Befehlshaber des Ersatzheers (responsable de l'équipement militaire de l'Armée de terre et commandant en chef de l'Armée de terre de réserve). Criminel de guerre, il est qualifié par certains auteurs allemands de « meurtrier du siècle » (Jahrhundertmörder).


Himmler, avec l'aide de Reinhard Heydrich, son adjoint direct de 1931 à juin 1942, porte la responsabilité la plus lourde dans la liquidation de l'opposition en Allemagne nazie et dans le régime de terreur qui a régné dans les pays occupés ; les camps de concentration et d'extermination dépendaient directement de son autorité et il a eu la charge de mettre en œuvre la Shoah.

En fuite après la capitulation allemande, il est arrêté par les troupes britanniques, mais parvient à se suicider à l'aide d'une capsule de cyanure au moment même où son identité est découverte, échappant ainsi à la justice.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Himmler



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Wilhelm Keitel


Wilhelm Keitel est un officier général allemand, né le 22 septembre 1882 à Helmscherode, près de Hanovre, et mort exécuté le 16 octobre 1946 à Nuremberg. Il a été Generalfeldmarschall et chef de l’Oberkommando der Wehrmacht de 1938 à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il a été condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Il est l'un des instigateurs du décret Nuit et brouillard (Nacht und Nebel).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Keitel
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyVen 6 Nov - 8:22

RSHA


Le Reichssicherheitshauptamt (Office central de la sûreté du Reich, abréviation : RSHA) est une organisation créée le 27 septembre 1939 par le Reichsführer-SS Heinrich Himmler en fusionnant le Sicherheitsdienst (SD) et la Sicherheitspolizei (Sipo) afin d'accroître l'efficacité de la lutte contre les « ennemis du Parti et de l'État national-socialiste ainsi que contre toutes les forces de désagrégation dirigées contre eux ». Le RSHA, en tant que l'un des douze principaux offices centraux de la SS, représente avec ses presque 3 000 employés, la principale administration centrale qui dirigeait l'essentiel des organes de répression allemands au temps du national-socialisme.

Une grande partie des services individuels et des groupements administratifs étaient répartis sur l'ensemble de la ville de Berlin. Son siège se situait dans le Prinz-Albrecht-Palais, au 101 de la Wilhelmstrasse, où se trouvaient les bureaux de Reinhard Heydrich et d'Ernst Kaltenbrunner, et au 8 de la Prinz-Albrecht-Strasse (aujourd'hui : Niederkirchnerstrasse à Berlin-Kreuzberg), où se trouvait le siège de la Gestapo. Le site se trouvait à l'emplacement actuel du mémorial de la Topographie de la terreur créé en 2004.

À partir de l’été 1941, par le biais des Einsatzgruppen qu'il supervise, le RSHA a la tâche d'organiser la déportation et l'extermination des Juifs d'Europe — appliquant en cela les directives de la « solution finale de la question juive », die Endlösung der Judenfrage en allemand, confirmée par la conférence de Wannsee — en étroite collaboration avec les « chefs supérieurs de la SS et de la Police » (les HSSPf) des divers pays d’Europe occupés.

Le RSHA est l'une des plus grandes organisations du IIIe Reich, en dehors de l'armée — la Wehrmacht — et de la Waffen-SS. Il est d'abord dirigé par le SS-Obergruppenführer Reinhard Heydrich, jusqu’à la mort de celui-ci le 4 juin 1942, puis par Himmler qui assure lui-même l'intérim, puis le contrôle attentivement même après la nomination en décembre 1942 du successeur de Heydrich : le SS-Obergruppenführer Ernst Kaltenbrunner.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Reichssicherheitshauptamt


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Einsatzgruppen



Les Einsatzgruppen (en français : « groupes d'intervention ») étaient des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, créées dès l’Anschluss et chargées, à partir de l'invasion de la Pologne, de l'assassinat systématique des opposants réels ou supposés au régime nazi, et en particulier des Juifs. Ces groupes, eux-mêmes divisés en sous-groupes (Einsatzkommando), sous l'autorité administrative de l'armée, dépendaient du Reichssicherheitshauptamt (« Office central de la sécurité du Reich » ou RSHA) pour les ordres opérationnels, et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne, Union soviétique et pays baltes), à l'arrière du front de l'Est. Le RSHA fut créé par Heinrich Himmler et dirigé par Reinhard Heydrich, jusqu'à sa mort en 1942, puis par Ernst Kaltenbrunner. Les Einsatzgruppen étaient le bras armé de cet organisme chargé de la mise en œuvre de la Shoah.

Ils étaient principalement composés :

• de membres de la SS venant du RSHA — la SiPo (c'est-à-dire la Gestapo et la Kripo) et le SD ;
• de membres de l’Ordnungspolizei (l’OrPo) ;
• d’auxiliaires locaux de la police de sécurité, la Schutzmannschaft.

Les missions d'extermination des Einsatzgruppen furent successivement l'élimination en masse des cadres polonais, des Juifs et des Tziganes1, puis, à partir de la rupture du Pacte germano-soviétique et de l'invasion de l'Union soviétique à partir du 22 juin 1941, des prisonniers de guerre et des civils soviétiques, des partisans (qualifiés par les SS de « saboteurs » et de « terroristes »), des cadres soviétiques, dont les commissaires politiques et des communistes au sens général du terme.

De 1940 à 1944, les Einsatzgruppen assassinèrent plus d'un million et demi de personnes, essentiellement des Juifs. Leur action fut la première phase de la Shoah, s'effectuant dans un premier temps au travers de fusillades, appelées « Shoah par balles », et dans un deuxième temps au moyen de camions à gaz itinérants, avant la mise en place définitive des camps d'extermination à partir de fin 1941.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Einsatzgruppen


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Waffen-SS

La Waffen-SS (littéralement « escadron de protection en armes ») était la branche militaire de la Schutzstaffel (SS), dont elle constitua l'une des composantes les plus importantes avec la SS générale (Allgemeine SS), le service de sécurité (Sicherheitsdienst) et les unités à tête de mort (SS-Totenkopfverbände).

Elle fut conçue à l'origine par Heinrich Himmler comme une armée raciale et politique, uniquement constituée de nationaux-socialistes convaincus, soumis à de sévères critères de sélection notamment basés sur les théories raciales nazies. Au fil du temps, et surtout à partir de la fin de l'année 1942, elle intégra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche (personnes d'origine germanique mais hors du Reich) et des malgré-nous alsaciens et mosellans dans une première phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupés, de la Belgique à l'Albanie, du Danemark à l'Ukraine, sans se soucier de leur éventuelle origine germanique. Ces unités non allemandes furent largement majoritaires à partir de 1944, avec près de 700 000 hommes sur un total de près d'un million de membres de la Waffen-SS pendant toute la durée du conflit. Avec des motivations diverses, allant de l'engagement nazi ou des convictions anticommunistes jusqu'aux conflits ethniques locaux, les unités étrangères de la Waffen-SS furent un appoint important aux opérations militaires allemandes.

Présentes sur tous les fronts de 1939 à 1945, à l'exception de l'Afrique du Nord, les unités de la Waffen-SS se révélèrent d'engagement variable : nombre d'entre elles firent preuve d'une grande combativité, essentiellement sur le front de l'Est, à partir de 1943. Elles se singularisèrent par le nombre de leurs exactions et de leurs crimes sur tous leurs théâtres d'opérations.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Waffen-SS


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« Untermenschen »


Untermensch (pluriel : Untermenschen) littéralement « sous-homme » est un terme utilisé par les nazis pour décrire des « personnes inférieures » non-aryennes, souvent appelées « les masses de l'Est », c'est-à-dire des Juifs, des Roms et des Slaves - principalement des Polonais, des Serbes et plus tard aussi les Russes. Le terme a également été appliqué aux Noirs, Mulâtres et aux peuples finno-ougriens. Les Juifs devaient être exterminés dans l'Holocauste, ainsi que les Roms et les handicapés physiques et mentaux. Selon le Generalplan Ost, la population slave de l'Europe du centre-est devait être réduite en partie par des assassinats massifs dans l'Holocauste, avec une majorité expulsée vers l'Asie et utilisés comme esclaves au Reich. Ces concepts étaient une partie importante de la politique raciale nazie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Untermensch



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Alfred Rosenberg


Alfred Rosenberg, né le 12 janvier 1893 à Reval et mort le 16 octobre 1946 à Nuremberg, est un homme politique, architecte et essayiste allemand, membre du Parti national-socialiste des travailleurs allemands et l'un des théoriciens du nazisme. Durant la Seconde Guerre mondiale, il occupe le poste de ministre du Reich aux Territoires occupés de l'Est. Il fait partie des principaux criminels de guerre condamnés à mort lors du procès de Nuremberg puis est exécuté par pendaison.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Rosenberg


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Quatre grandes zones d’exploitation


Le Generalplan Ost (en français : « schéma directeur pour l'Est ») est un projet nazi d'organisation planifiée du Lebensraum conquis par l'Allemagne en Europe centrale et orientale. Élaboré sur près de trois années, entre la fin de l'année 1939 et les premiers mois de l'année 1943, le Generalplan Ost s'est fixé pour but de redessiner, après la victoire envisagée du Reich, la carte de l'Europe et de réorganiser la société européenne selon des critères raciaux.

Le Generalplan Ost peut être défini comme un projet de planification territoriale de grande ampleur pour la Neue Europa (en français : « Nouvelle Europe »), conçu sous la responsabilité du bureau III B du RSHA. Destiné à réaliser le programme racial du national-socialisme, il visait à édifier un nouvel ordre européen, pensé comme scientifique et rational, mettant en application les principes raciaux édictés par Hitler et ses proches depuis les années 1920. Konrad Meyer-Hetling aspire ainsi à modeler et à pérenniser l'existence en Europe d'un empire germanique, regroupant non seulement tous les Allemands et germanophones, mais également toutes les populations germaniques, réalisant ainsi, selon Konrad Meyer-Hetling, « l'idée national-socialiste ».

Élaborés entre la conquête de la Pologne et le printemps 1943, ces projets ont fait l'objet de différents plans de plus en plus ambitieux au fil des années. Ainsi, finalisés au début de l'année 1940, les premiers projets concernent la Pologne. En 1941, le déclenchement du conflit avec l'Union soviétique pousse les responsables allemands à commander divers projets aux différents bureaux chargés de la politique raciale. De cette manière, la première mouture est proposée à Himmler par Konrad Meyer-Hetling dès le 15 juillet 1941, à peine un mois après le déclenchement de la guerre à l'Est. Par la suite, d'autres versions, englobant toujours davantage de territoires, se succèdent jusqu'au premier semestre de l'année 1943.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Generalplan_Ost


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Famine programmée


Le Hungerplan (en français « Plan de la faim ») fait référence à la stratégie mise en place en 1941 par l'Allemagne nazie et son secrétaire d'État au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, Herbert Backe, dans le cadre de la guerre contre l'Union soviétique. Elle prévoit que toute la nourriture produite dans les régions occupées par la Wehrmacht soit livrée aux troupes d'occupation et à la population du Troisième Reich. Les concepteurs de cette politique estiment que cette privation de nourriture aura pour conséquence une famine touchant 30 millions de personnes en Union soviétique. Ce plan est conçu et porté par un grand nombre de responsables de l'économie de guerre nazie. Même si son exécution échoue partiellement à cause de l'échec du Blitzkrieg sur le front soviétique, des dizaines de millions de Soviétiques souffriront de la famine et plusieurs millions en mourront.

Le Hungerplan a suscité un débat historiographique : s'agissait-il, dans le cadre du Plan de quatre ans développé par Hermann Goering, d'une planification détaillée de la famine découlant de la politique officielle du régime nazi et de son idéologie, ou plutôt du calcul économique des conséquences d'un approvisionnement de la Wehrmacht aux dépens des populations locales ? La plupart des historiens considèrent le plan comme la conséquence du racisme et de l'économie de guerre. À mesure de l'élaboration du plan, l'économie de guerre du Reich est dédiée tout entière aux impératifs de la Wehrmacht et du Reich allemand et rejoint ainsi, dans ses conséquences formulées explicitement et systématiquement justifiées par ses acteurs, la politique nazie d'extermination qui comprend l'élimination d'une grande partie de la population slave et la destruction de la totalité de la population juive.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hungerplan
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyVen 6 Nov - 8:33

Bolchevisme


Les bolcheviks, bolchéviks, bolcheviques, ou bolchéviques  (du russe : большевик  litt. « majoritaire ») sont les membres d'une des deux factions du Parti ouvrier social-démocrate de Russie, celle créée en 1903 sous la direction de Lénine, majoritaire au sein du POSDR, devenue ensuite parti indépendant en 1912, l'autre faction étant composée des mencheviks. Les Bolcheviks prônent l'organisation d'un parti de cadres, formé de révolutionnaires professionnels, par opposition aux Mencheviks qui, autour de Julius Martov, préconisent un parti de masse, où l'adhésion est ouverte au plus grand nombre.
Après la révolution russe de février 1917, les bolcheviks prennent le pouvoir au nom des soviets en octobre 1917 dans le cadre de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. En 1918, le Parti bolchévique est renommé Parti communiste. Après la mise en place de l'URSS (1922), il devient le Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), ajoutant jusqu'en 1952 à ce nom l'adjectif bolchevik (placé entre parenthèses).



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolcheviks

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VIe armée

La 6e armée (en allemand : 6. Armee) était une armée (regroupement d'unités) de la Deutsches Heer (armée de terre allemande) pendant la Première Guerre mondiale, puis de la Heer (armée de terre de la Wehrmacht) lors de la Seconde Guerre mondiale.

Au cours du second conflit mondial, elle est surtout connue pour avoir capitulé lors de la bataille de Stalingrad, sous le commandement de Friedrich Paulus, le lendemain de la promotion de ce dernier au grade de Generalfeldmarschall.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/6e_arm%C3%A9e_(Allemagne)


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Erich Hoepner


Erich Hoepner est un général allemand de la Seconde Guerre mondiale, né le 14 septembre 1886 à Francfort-sur-l'Oder et mort exécuté le 8 août 1944 à Berlin. Il participe à la campagne de Pologne, la campagne de France puis à l'invasion de l'Union soviétique dans l'avance sur Leningrad puis lors de la bataille de Moscou. Début janvier 1942, face à la contre-offensive soviétique, il replie ses troupes sur une ligne plus facile à défendre sans en informer son supérieur. Hitler le relève alors de son commandement et le chasse de l'armée. Il participe au complot du 20 juillet 1944 contre ce dernier, est jugé de manière expéditive, condamné à mort et pendu peu après.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_Hoepner

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Commissaire politique


Un commissaire politique est un officier désigné auprès d'une unité militaire et répondant à une ligne hiérarchique politique, distincte de la hiérarchie militaire.

Le commissaire politique peut remplir trois types de fonctions, éventuellement combinées, l'encadrement idéologique, le contrôle politique des décisions des officiers et le maintien de la cohésion disciplinaire des troupes. Il répond à une hiérarchie propre liée, dans les États communistes, à la police politique et non à la ligne de commandement militaire : par exemple, aucun soldat de l'Armée rouge n'ignore que son autorité prime sur celle des gradés militaires.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_politique


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Stavka

La Stavka (en russe : Ставка) est le quartier-général du commandant des forces armées de la Russie impériale, puis de l'Union soviétique. Le terme désigne autant le personnel que l'emplacement. Il signifiait en ancien russe « tente ». Stavka est parfois écrit de façon erronée en majuscules dans la littérature occidentale, comme un acronyme.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Stavka

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Walther von Reichenau

Walter von Reichenau, né le 8 octobre 1884 à Karlsruhe et mort le 17 janvier 1942 à Poltava, est un militaire allemand qui a été promu Generalfeldmarschall au début de la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_von_Reichenau

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Hermann Hoth


Hermann Hoth est un militaire allemand, né le 12 avril 1885 à Neuruppin en province de Brandebourg et mort le 26 janvier 1971 à Goslar en Allemagne de l'Ouest.

Il a été Generaloberst de l'armée de terre de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est connu pour ses victoires (en France et sur le front de l'Est) et pour ses défaites (à Stalingrad, Koursk et Kiev). À l'issue du conflit, il a été condamné à six ans de prison pour crime de guerre.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Hoth

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Division Das Reich

La 2e division SS « Das Reich » ou la division « Das Reich » (appellations allemandes successives : la SS-Verfügungsdivision, puis la SS-Division « Reich » (mot.) et enfin la 2. SS-Panzer-Division « Das Reich ») est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, composée de volontaires et de Volksdeutsche, notamment des Alsaciens-Mosellans incorporés de force.

La division, formée en 1939, prend part en 1941 à l'invasion des Balkans puis de l'URSS. En novembre 1942, elle contribue à l'assaut sur le port de Toulon. Renvoyée sur le front de l'Est début 1943, elle participe activement à la reprise de Kharkov, puis à la bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, durement touchée sur le front de l'Est, elle vient se reformer près de Montauban dans le Sud-Ouest de la France ; elle combat en Normandie notamment lors de la contre-attaque de Mortain et sort très éprouvée de la poche de Falaise et de la retraite qui suit. À la fin de l'année 1944, la division repart de nouveau à l'offensive au cours de la bataille des Ardennes. Début 1945, elle retourne en Europe centrale où elle participe à une tentative en vue de briser le siège de Budapest. Après divers combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en mai 1945.

Connue pour sa valeur combative, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses violences et crimes de guerre commis sur le front de l'Est, et en France où son nom reste indissolublement associé aux massacres commis en juin 1944 à Tulle, à Combeauvert, à Argenton-sur-Creuse et à Oradour-sur-Glane.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_division_SS_Das_Reich


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Pierre Trouillé


Pierre Trouillé, né le 25 janvier 1907 à Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées) et mort le 20 janvier 1986, est un haut fonctionnaire français, préfet de la Corrèze durant la Seconde Guerre mondiale.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Trouill%C3%A9
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyVen 6 Nov - 9:21

Exécutions d’otages à Tulle

Le massacre de Tulle est un ensemble de crimes commis dans la ville de Tulle par la 2e division SS « Das Reich » le 9 juin 1944, trois jours après le débarquement en Normandie. Après une offensive des FTP, les 7 et 8 juin 1944, au cours de laquelle les troupes allemandes assassinent dix-huit garde-voies, l'arrivée d'éléments de la « Das Reich » contraint les maquisards à évacuer la ville. Le 9 juin 1944, après avoir raflé les hommes de 16 à 60 ans, les SS et des membres du Sipo-SD vouent 120 habitants de Tulle à la pendaison, dont 99 sont effectivement suppliciés. Dans les jours qui suivent, 149 hommes sont déportés à Dachau, où 101 perdent la vie. Au total, les crimes de la Wehrmacht, de la Waffen-SS et du Sipo-SD font 218 victimes civiles à Tulle.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Tulle


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Erich von Manstein

Erich von Lewinski, connu sous son nom d'adoption d’Erich von Manstein, est un militaire allemand, né le 24 novembre 1887 à Berlin et mort le 9 juin 1973 à Irschenhausen (Icking) en Bavière. Il a atteint le grade de Generalfeldmarschall pendant la Seconde Guerre mondiale.
Souvent considéré comme l'un des plus brillants généraux allemands de la Seconde Guerre mondiale, Manstein est célèbre pour ses propositions en 1939-1940 concernant le plan d'offensive contre la France et pour ses combats en URSS. Manstein s'est parfois opposé à Hitler, par exemple lors de la retraite suivant la bataille de Koursk ou en suggérant que ce soit un militairea qui dirige la guerre sur le front de l'Est.

Jugé pour crimes de guerre en 1949 à Hambourg, Manstein est condamné à 18 ans de prison, peine réduite par la suite à 12 ans. Finalement libéré en 1953, Manstein devient conseiller militaire auprès du gouvernement de la République fédérale d'Allemagne.
Ses mémoires ont contribué grandement à exonérer la Wehrmacht de toute implication dans le déclenchement de la guerre et des crimes qu'elle y a commis, créant ainsi le mythe d'une Wehrmacht propre.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Erich_von_Manstein

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Auschwitz

Auschwitz (en allemand : Konzentrationslager Auschwitz , « camp de concentration d'Auschwitz ») est le plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich, à la fois camp de concentration et camp d'extermination. Il est situé dans la province de Silésie, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Cracovie, sur le territoire des localités d'Oświęcim (Auschwitz en allemand) et de Brzezinka (Birkenau en allemand), annexées au Reich après l'invasion de la Pologne en septembre 1939.
Le camp de concentration, dirigé par les SS, est créé le 27 avril 1940 à l'initiative de Heinrich Himmler ; il est complété par un camp d’extermination (dont la construction démarre à la fin de 1941) et par un second camp de concentration destiné au travail forcé (créé au printemps 1942). Ces camps sont libérés par l'Armée rouge le 27 janvier 1945.
En cinq années, plus d’un million cent mille hommes, femmes et enfants meurent à Auschwitz, dont 900 000 le jour même de leur arrivée, en général par train. 90 % des victimes étaient juives, soit environ un million. Les victimes, de ce que les nazis appelèrent la « Solution finale », furent assassinées dans les chambres à gaz ou parfois par arme à feu, mais elles moururent aussi de maladies, de malnutrition, de mauvais traitements ou d'expériences médicales.
En raison de sa taille, Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres de masse commis par les nazis et plus particulièrement comme celui de la Shoah, au cours de laquelle près de six millions de Juifs furent assassinés.
Comme les autres camps de concentration nazis, Auschwitz était placé sous les ordres de Heinrich Himmler et de la SS. Le responsable du camp fut le SS-Obersturmbannführer Rudolf Höss (du 1er mai 1940 au 1er décembre 1943, puis de nouveau entre mai et septembre 1944), remplacé entre-temps par Arthur Liebehenschel, et ensuite par Richard Baer.
Monument historique et culturel majeur, qui contribue au « devoir de mémoire », Auschwitz est depuis 1979 inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
L'ensemble du camp et divers terrains annexes, dont le terrain avec une partie de voie ferrée de l'époque, a une superficie d’environ 55 kilomètres carrés dont environ 10 kilomètres carrés pour le camp à lui seul. C'est une enclave mémorielle perpétuelle sur le territoire polonais.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Auschwitz

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Mauthausen


Le camp de Mauthausen (ou Mauthausen-Gusen après l'été 1940) était un camp de concentration (KZ ou KL) instauré par le régime nazi du Troisième Reich autour des villages de Mauthausen et de St. Georgen/Gusen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz.
L'emplacement du camp de concentration de Mauthausen a été sélectionné avec celui du deuxième camp de concentration de Gusen, en mars 19381. On construisit d'abord le premier camp de prisonniers à Mauthausen, mais il se développa avec le deuxième camp de Gusen I pour devenir l'un des plus grands camps de travail en Europe occupée. En plus des quatre camps situés à Mauthausen et dans les environs de Gusen, plus de 50 camps annexes, situés en Autriche et dans le Sud de l'Allemagne dépendaient du complexe de Mauthausen-Gusen et utilisaient les prisonniers comme main-d'œuvre. Parmi les camps annexes du KZ Mauthausen-Gusen se trouvaient des carrières, des fabriques de munitions, des mines, des usines d'armement et d'assemblage d'avions.
En janvier 1945, l'ensemble des camps dirigés depuis le bureau central de Mauthausen rassemblaient plus de 85 000 prisonniers. Le nombre total des victimes est inconnu mais la plupart des sources parlent de 122 766 à 320 000 morts pour l'ensemble du complexe. Les camps formaient l'un des premiers grands complexes concentrationnaires nazis et furent parmi les derniers à être libérés par les Alliés. Les deux camps principaux, Mauthausen et Gusen I, étaient les seuls camps du système concentrationnaire nazi en Europe classés « camps de niveau III », ce qui signifiait qu'ils étaient destinés à être les camps les plus durs à l'intention des « ennemis politiques incorrigibles du Reich ». Mauthausen-Gusen était plus particulièrement destiné à l'élimination par le travail de l'intelligentsia des pays occupés par l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_concentration_de_Mauthausen


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Omar Bartov

Omer Bartov, né le 17 avril 1954 en Israël, est un historien contemporain, professeur d'histoire européenne et de germanistique à l'université Brown, aux États-Unis. Il s'est spécialisé dans l'étude de la Shoah, notamment à propos du rôle de la Wehrmacht dans les territoires de l'Est. Son essai sur L'Armée d'Hitler, traduit en français en 1999, fait figure d'ouvrage de référence.


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Solution finale

La Shoah (hébreu :  « catastrophe ») est l’extermination systématique par l'Allemagne nazie d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers des Juifs d'Europe et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. On utilise aussi les termes d'« Holocauste », de « génocide juif » ou « génocide nazi », voire « Génocide » tout court, de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe » (Raul Hilberg), des débats opposant historiens et linguistes sur le terme adéquat.

Les Juifs, désignés par les nazis comme leurs « ennemis irréductibles » et assimilés par leur idéologie à une race inférieure, sont affamés jusqu'à la mort dans les ghettos de Pologne et d'Union soviétique occupée, ou assassinés par l’emploi des méthodes suivantes : fusillades massives des Einsatzgruppen sur le front de l’Est — connues sous l'appellation « Shoah par balles » — ; travail forcé et sous-alimentation dans les camps de concentration ; gazage dans les « camions à gaz » ou dans les chambres à gaz des camps d'extermination. Dans ce dernier cas, les corps, privés de sépulture, sont éliminés par l'usage intensif des fours crématoires et la dispersion des cendres. Cet aspect de la Shoah en fait le seul génocide industrialisé de l'Histoire. L'horreur de ce « crime de masse » conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité » et de « génocide ». Ces crimes sont jugés imprescriptibles par la Convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, adoptée par les Nations unies en 1968. Ces notions sont utilisées postérieurement dans d'autres contextes (génocide arménien, génocide des Tutsi, génocide de Srebrenica). Le droit international humanitaire est également enrichi avec l'adoption des Conventions de Genève de 1949, qui protègent la population civile en temps de guerre. Les précédentes conventions de Genève (1929), en vigueur durant la Seconde Guerre mondiale, concernent uniquement les combattants blessés, malades ou faits prisonniers.

L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui rend l'action génocidaire nazie unique dans l'histoire de l'humanité. Paroxysme d'antisémitisme, ce génocide veut éliminer une population qui ne représente aucune menace militaire ou politique, sinon dans l'imagination des bourreaux. Les femmes, les enfants (y compris les nouveau-nés) et les vieillards sont tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. En particulier, 1 500 000 enfants sont victimes de l'anéantissement. L'extermination physique des Juifs est aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d'une part considérable de leur patrimoine culturel et religieux. Perpétré sur l'ordre d'Adolf Hitler, le crime est principalement mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht et par de nombreux experts et bureaucrates du IIIe Reich. Il bénéficie de complicités individuelles et collectives dans toute l'Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d'inspiration fasciste ou nazie et de la part de gouvernements ou d'administrations ayant fait le choix de la collaboration d’État. L'ignorance du début puis les passivités indifférentes ou lâches de beaucoup permettent aussi son accomplissement. Au contraire, de nombreux anonymes, souvent au péril de leur vie, se dévouent pour sauver des persécutés. Certains d'entre eux reçoivent après-guerre le titre honorifique de « Juste parmi les nations », tandis que des mouvements de masse sont rares, à l'exception de la grève générale de 1941 à Amsterdam pour protester contre les rafles.

Le Troisième Reich extermine aussi en masse les handicapés mentaux : leur gazage massif lors de l'Aktion T4 a précédé et préfiguré celui des Juifs d'Europe. Les Roms sont eux aussi victimes d’un génocide connu sous le nom de Porajmos. Les populations civiles slaves notamment polonaise et soviétique connaissent des pertes importantes causées par des crimes de guerre et des massacres. Seul le génocide des Juifs est conduit de façon systématique et avec acharnement, jusqu'aux derniers jours des camps en 1945. La Shoah constitue l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, historique, culturel et religieux est immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. À côté de l'investigation historique, la littérature de la Shoah offre quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l'horreur exceptionnelles du génocide.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shoah

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Heydrich

Reinhard Heydrich est un SS-Obergruppenführer allemand, criminel de guerre nazi, né le 7 mars 1904 à Halle (Saxe) et mort de ses blessures à la suite d'un attentat le 4 juin 1942 à Prague (protectorat de Bohême-Moravie). Au moment de sa mort, il est à la fois le directeur du Reichssicherheitshauptamt (RSHA) et le « vice-gouverneur » du Reich en Bohême-Moravie.
Adjoint direct de Heinrich Himmler dès 1933, il joue un rôle déterminant dans l'organisation de l'appareil répressif nazi et lors de l'élimination de la Sturmabteilung (SA) en tant que force politique, principalement lors de la nuit des Longs Couteaux à l’été 1934.
Il a également un rôle majeur dans l'organisation de la Shoah par la planification et le contrôle entre 1939 et 1942 de l'activité des Einsatzgruppen, dont la mission principale dans l'Est de l'Europe est l'extermination des Juifs par fusillade, et lors de la conférence de Wannsee qui organise la logistique des camps d'extermination, et qu'il préside le 20 janvier 1942.
Ayant imprudemment choisi d’être peu protégé malgré son rang, il tombe dans un guet-apens sommaire organisé par la résistance tchécoslovaque. Il n'est que légèrement atteint par l'explosion d’une bombe artisanale, se remet progressivement mais finit par mourir une semaine plus tard, son état s'étant subitement dégradé à cause d’une surinfection inattendue de ses blessures. Sa disparition prive le régime hitlérien d'un dirigeant particulièrement efficace. En effet, homme très déterminé, il était depuis 1931 un maillon essentiel de la terreur nazie.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhard_Heydrich

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Police de sécurité lituanienne et ukrainienne


Police de sécurité lituanienne

La police de sécurité lituanienne, également connue sous le nom de Saugumas (lituanien : Saugumo policija), était une unité de police paramilitaire collaborationniste active de 1941 à 1944, pendant l’occupation de la Lituanie lors de la Seconde Guerre mondiale.
En collaborant avec la Sipo (police de sécurité) et le SD (agence de renseignement de la SS), l’unité était directement subordonnée à la Kripo (police criminelle). Elle prit une part active à la Shoah en Lituanie, dans la persécution de la résistance polonaise et des partisans soviétiques.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Police_de_s%C3%A9curit%C3%A9_lituanienne


Police auxiliaire ukrainienne

La police auxiliaire ukrainienne ou Ukrainische Hilfspolizei (ukrainien : Українська допоміжна поліція, Ukrains'ka dopomizhna politsiia) était une unité de police paramilitaire mise en place par l’Allemagne nazie dans le Reichskommissariat Ukraine, pendant l’occupation de l’Ukraine soviétique lors de la Seconde Guerre mondiale.

La police auxiliaire ukrainienne a été créée par Heinrich Himmler à la mi-août 1941 en tant qu'unité de police militaire de la police de l'ordre nazi (Orpo) sur le territoire du gouvernement général de Pologne ; le Reichskommissariat Ukraine étant formé officiellement que le 20 août 1941. La force armée était composée en grande partie d'anciens membres de la milice populaire ukrainienne créée par l'OUN en juin. Il existait deux catégories d'organisations armées ukrainiennes sous contrôle allemand : la première comprenait des unités de police mobiles le plus souvent appelées Schutzmannschaft ou Schuma, organisées en bataillons afin de lutter contre la résistance dans la plupart des régions de l’Ukraine et pour assister les massacres de masse de Juifs lors de la Shoah ukrainienne par balles. La seconde était constituée par la police auxiliaire locale, appelée simplement police ukrainienne (UP) par l’administration allemande, que les SS avaient le mieux réussi à former dans le district de Galicie qui s’étendait au sud-est du gouvernement général. Le district de Galicie constituait une unité administrative distincte de l'actuel Reichskommissariat Ukraine. Ils n'étaient pas liés politiquement les uns aux autres.

Les formations UP apparurent également plus à l'est dans l'Ukraine soviétique occupée par l'Allemagne dans d'importantes villes et villes telles que Kiev. Les forces auxiliaires étaient subordonnées au commandant allemand de la police chargé de la protection de l'État (Schutzpolizei ou Schupo) ; les postes de police ruraux étaient subordonnés au commandant allemand de la gendarmerie de zone. Les structures Schupo et Gendarmerie étaient elles-mêmes subordonnées au commandant de zone de l'Orpo.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Police_auxiliaire_ukrainienne


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Zone de Résidence


La Zone de Résidence était la région ouest de l'Empire russe frontalière avec les puissances d'Europe centrale, où les Juifs enregistrés comme tels étaient cantonnés par le pouvoir impérial jusqu'en février 1917.
Représentant 20 % de la surface de la Russie européenne, la Zone de Résidence, créée par l'impératrice de Russie Catherine II, correspond aux territoires conquis par l'Empire russe à partir de 1791 au détriment de la République des Deux Nations (Pologne–Lituanie) et de la Principauté de Moldavie vassale de l'Empire ottoman, territoires où les juifs étaient plus nombreux qu'ailleurs et où leur implantation était ancienne et importante sur les plans économique, culturel et religieux. Elle inclut la plus grande partie de ce qui est à présent la Lituanie, la Biélorussie, la Pologne, la Moldavie, l'Ukraine et des parties ouest de la Russie. Les plus grandes villes à l'intérieur de la zone, telle Kiev, en sont initialement exclues. Seul un nombre limité de Juifs, en général non-enregistrés comme tels, mais comme « allemands » (Немцы), « polonais » ou « russes », est autorisé à vivre en dehors de la Zone de Résidence et dans les grandes villes de l'Empire.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_R%C3%A9sidence


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Otto Ohlendorf


Otto Ohlendorf, né le 4 février 1907 à Hoheneggelse, district de la commune de Söhlde et mort le 7 juin 1951 à la prison de Landsberg, est un SS-Gruppenführer. Intellectuel brillant, il mène une double carrière travaillant à la fois pour le RSHA, notamment en tant que directeur du SD Inland, et pour le Ministère du Reich à l'Économie dont il devient secrétaire d'État.

Il est surtout connu pour sa participation à la Shoah, dans son rôle de commandant de l'Einsatzgruppe D, responsable de 90 000 assassinats, essentiellement de Juifs - hommes, femmes et enfants - à l'arrière de la 11e armée qui opère dans le Sud de l'Ukraine, notamment en Crimée, en Bessarabie et dans la région du Caucase lors de l'invasion de l'Union soviétique. Ohlendorf exerce son commandement de juin 1941 à juillet 1942, avant de reprendre ses activités au sein du SD Inland et au Ministère du Reich à l'Économie.
Important témoin de l'accusation lors du procès procès de Nuremberg, lorsqu'y sont évoqués les crimes contre l'humanité, il ne manifeste aucun remords ou regret et affirme qu'il n'a fait que son devoir. Il adopte la même position lors du procès des Einsatzgruppen où il est le principal accusé. Condamné à mort le 18 avril 1948 pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, il est exécuté par pendaison trois ans plus tard.




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https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Ohlendorf


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Viktor Arājs


Viktors Arājs (13 janvier 1910 – 13 janvier 1988) était un collaborateur nazi d'origine lettone, criminel de guerre commandant de la SS (Sturmbannführer) et dirigeant de l'unité paramilitaire de la police auxiliaire lettone dénommée Sonderkommando Arājs, responsable de la mort d'au moins 50 000 victimes sur le front de l'Est. On attribue l'extermination de la moitié des Juifs lettons à son commando 2. Libéré dans des circonstances non élucidées par les Britanniques en 1949, il fut finalement arrêté en 1975 et condamné à la perpétuité en 1979, en Allemagne, pour crimes de guerre et mourut en prison, le jour de son 78e anniversaire.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktors_Ar%C4%81js

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Sonderkommando Arājs


Le Sonderkommando Arājs (en français : « commando spécial Arājs ») était une unité paramilitaire lettonne, dirigée par le Sturmbannführer-SS (commandant ou major) letton Viktors Arājs, responsable de l'extermination de la moitié des Juifs tués lors de la Shoah en Lettonie. On estime qu'il massacra entre 50 000 et, si l'on compte ses opérations à Minsk (Biélorussie), 100 000 personnes. L'aviateur Herberts Cukurs, capitaine adjoint d'Arājs, fut exécuté en 1965 par le Mossad à Montevideo. Depuis 1991, la Lettonie n'a jugé aucun criminel de guerre nazi.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonderkommando_Ar%C4%81js


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyVen 6 Nov - 9:37

Belzec

Le camp d'extermination de Belzec est le premier des trois centres destinés à l'extermination des Juifs d'Europe dans le cadre de l’Aktion Reinhard, avant la mise en service de Sobibor et Treblinka, dont il constitue le prototype. Il est aussi le premier à être doté de chambres à gaz fixes construites à cet effet. En activité de mars à décembre 1942, soit pendant dix mois, il est le théâtre du gazage de 450 000 à 500 000 personnes, quasiment toutes juives. Il se situe à côté de la petite ville de Belzec en Pologne, dans le département de Lublin, au nord-ouest de Lwów.
Dirigé d'une main de fer par Christian Wirth, qui met en place une culture et des pratiques fondées sur une extrême violence, il permet de tester puis de roder le travail forcé de certains déportés, les Arbeitsjuden, au cœur même du processus d'extermination et de compenser la faiblesse de l'effectif SS par l'appel à des gardiens supplétifs formés à Trawniki. Preuve de la redoutable efficacité mortifère du camp, moins d'une dizaine de survivants sont identifiés après-guerre.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d%27extermination_de_Belzec


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Sobibor

Le camp d'extermination de Sobibór était un camp d'extermination nazi situé dans le Gouvernement général de Pologne. L'emplacement de cet ancien camp se trouve aujourd’hui dans le quart sud-est de la Pologne, à proximité des frontières actuelles avec l'Ukraine et la Biélorussie, à environ 250 km à l'est-sud-est de Varsovie.

De même que les camps d'extermination de Bełżec et de Treblinka, Sobibor entra en fonction dans le cadre de l'opération Reinhard. De mai 1942 à l'été 1943, les autorités allemandes y firent assassiner environ 250 000 Juifs.

Sobibor fut ensuite transformé en camp de concentration, puis liquidé fin 1943 après la révolte du 14 octobre 1943 où environ 320 prisonniers sur 550 s'échappent de ce camp et où seulement une cinquantaine de détenus sera en vie, après quelques mois de survie.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d%27extermination_de_Sobibor

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Massacrées à Komenets-Podolsk

Entre le 27 et le 29 août 1941, environ 23 600 Juifs sont massacrés à la périphérie de la ville ukrainienne de Kamenets-Podolski.

Cette exécution marque un changement d’échelle dans la politique de massacre de masse menée sur le front Est à partir de la fin du mois de juillet 1941. Ces massacres sont supervisés par les Einsatzgruppen, unités de tuerie mobiles rattachées au RSHA et à la SS.
La particularité des événements qui ont eu lieu à Kamenets-Podolski s'explique par le fait qu'il s'agit du premier massacre de grande ampleur qui a lieu (ou, en plus des hommes en âge de porter des armes, femmes, enfants et vieillards sont également massacrés) mais aussi par l'origine des Juifs qui sont exécutés. En effet, beaucoup venaient de Hongrie, dont le gouvernement avait décidé de déporter des milliers de Juifs étrangers ou apatrides sans même que l'Allemagne nazie ne lui en fasse la suggestion.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Kamenets-Podolski


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Babi Yar


Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah ukrainienne par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar.

D'autres massacres eurent lieu au ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu'à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets.
Babi Yar (« ravin des bonnes femmes » ; en russe : Бабий Яр ; en ukrainien : Бабин Яр, Babyn Yar ; en polonais : Babi Jar) est un lieu-dit de la ville de Kiev (Ukraine) entre les quartiers de Louk'ianivka (Лук'янівка) et de Syrets' (Сирець).



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Babi_Yar


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201e  bataillon Schutzmannschaft

Le 201e bataillon Schutzmannschaft était un bataillon de milice ukrainien qui fut créé, pendant la Seconde Guerre mondiale, par les SS pour lutter contre la résistance dans les pays occupés par l'Allemagne nazie.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/201e_bataillon_Schutzmannschaft


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Göring

Hermann Göring,ou Goering (Rosenheim, 12 janvier 1893 – Nuremberg, 15 octobre 1946), est un militaire, homme politique et criminel de guerre allemand, dirigeant de premier plan du parti nazi et du gouvernement du Troisième Reich.
Décoré comme as de l'aviation pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le Parti nazi en 1922. Blessé lors du putsch de la Brasserie en 1923, il développe peu de temps après une dépendance à la morphine dont il ne se débarrassera qu'à la fin de sa vie. Nommé ministre sans portefeuille dans le premier cabinet d'Hitler en 1933, il est responsable de la création de la Gestapo, organisation dont il cédera le contrôle à Heinrich Himmler en 1934. Il est ensuite nommé commandant en chef de la Luftwaffe en 1935 et ministre de l'Aviation. Il cumule ces titres avec d'autres fonctions dont notamment responsable du Plan de quatre ans, ministre de l'Intérieur de Prusse, chef de la chasse du Reich, Reichsmarschall (plus haut grade de toute la Wehrmacht), etc. Pendant la durée du régime, il amasse une fortune gigantesque à coups de pressions, rackets internes au régime et spoliation des biens juifs. Il est connu pour son goût du luxe, des diamants ou des châteaux, dont il ordonne la construction en pleine guerre.
Condamné à mort par pendaison à l'issue du procès de Nuremberg en raison de ses responsabilités écrasantes tout au long du régime, il se suicide en avalant une capsule de cyanure juste avant son exécution.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_G%C3%B6ring


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Ciano

Gian Galeazzo Ciano, comte de Cortellazzo et de Buccari (né à Livourne le 18 mars 1903 et mort à Vérone le 11 janvier 1944) est un homme politique italien, gendre de Benito Mussolini et personnalité majeure du régime fasciste. Issu d’une riche famille d’armateurs de Livourne1, il adhère très jeune au mouvement fasciste et participe en 1922 à la Marche sur Rome. Ayant de très bonnes relations avec la famille de Savoie (et en particulier l'héritier du trône Umberto, le futur Humbert II d'Italie), il reçoit le Collare della Santissima Annunziata, la plus haute décoration du royaume, qui lui confère la dignité de « cousin du roi » par droit. Ciano, éloigné du radicalisme fasciste, est, à ses débuts dans l'exercice de ses fonctions, un jeune homme cynique dont l'essentiel des occupations consiste à fréquenter les salons de la bonne société romaine.
Il commence une carrière fulgurante dans l'élite du régime grâce à la confiance de Mussolini envers son père, l'amiral Costanzo Ciano. Il bénéficie également de son mariage avec la fille aînée de Mussolini, Edda. En juillet 1943, dans un contexte de crise politique en Italie, il vote pour l'Ordre du jour Grandi, demandant que tous les pouvoirs soient remis au roi et à l'armée, ce qui entraîne l'arrestation de Mussolini. Il est condamné à mort au procès de Vérone, et fusillé le 11 janvier 1944.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Galeazzo_Ciano

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Sauckel


Ernst Friedrich Christoph Sauckel, né le 27 octobre 1894 à Haßfurt et mort le 16 octobre 1946 à Nuremberg, est un homme politique allemand, responsable nazi. Surnommé le « négrier de l'Europe », il organisa les déportations de travailleurs des pays occupés vers l'Allemagne.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_Sauckel


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Wilhelm Kube

Wilhelm Kube, né le 13 novembre 1887 à Glogau en province de Silésie et mort le 23 septembre 1943 à Minsk en Biélorussie, était un homme politique nazi, député au Reichstag, Gauleiter du Brandebourg, puis Commissaire général pour la Ruthénie Blanche, et à ce titre responsable du Ghetto de Minsk, et de sa liquidation.

[…]

Kube est tué dans un attentat le 23 septembre 1943. Une jeune femme, Yelena Mazanik, une domestique, avait caché une bombe dans une bouillotte placée dans son lit. En représailles, les SS tuent 1000 habitants de Minsk19. Mazanik parvient à s'enfuir pour rejoindre les partisans russes. Un mois plus tard, elle est décorée du titre de héros de l'URSS.
Dans un contexte marqué à la fois par la recrudescence des actes de résistance dans la circonscription dont il a la charge, le commissariat général de Ruthénie blanche et par la négation du problème de la résistance dans ce commissariat, son élimination par les partisans soviétiques fait prendre conscience aux dirigeants des organisations et ministères compétents dans le Reichskommissariat Ostland de l'ampleur et de l'efficacité des mouvements de résistance.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Kube
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique   Article annexe : Crimes de guerre nazis en Union Soviétique EmptyVen 6 Nov - 9:42

Police auxiliaire

La police auxiliaire biélorusse était une unité de police paramilitaire collaborationniste mise en place par l’Allemagne nazie en juillet 1941, pendant l’occupation de la Biélorussie lors de la Seconde Guerre mondiale. Composée de fonctionnaires biélorusses, il s'agissait ni plus ni moins de l'Ordnungspolizei allemande mise en place dans les territoires occupés, chargés du maintien de l'ordre public. Les activités de la formation étaient supervisées par les départements de la police de la défense, les bureaux des commandants locaux et les commandants de garnison. Les unités étaient composées d’un policier pour 100 habitants dans les zones rurales et d’un policier pour 300 habitants en ville.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Police_auxiliaire_bi%C3%A9lorusse


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Abwehr


L’Abwehr, mot allemand signifiant « défense », est une ancienne organisation de l'armée allemande qui opéra de 1921 à 1944. Elle constituait le service de renseignement de l'état-major allemand.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Abwehr

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Majdanek

Majdanek ou Maïdanek, officiellement le KL Lublin pendant la Seconde Guerre mondiale, est à la fois un camp d'extermination, un camp de prisonniers de guerre (soviétiques et polonais) et un camp de concentration nazi se trouvant à 2 km au sud du centre de la ville polonaise de Lublin. C'est le siège du quartier général de l’Aktion Reinhard sous la direction d'Odilo Globocnik. Il fonctionna de 1941 à 1944 lors de la Shoah en Pologne.[/b]


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_Majdanek


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Treblinka

Le camp d'extermination de Treblinka est l'un des camps d'extermination nazis de l’Aktion Reinhard, situé à proximité du village du même nom, à quatre-vingts kilomètres au nord-est de Varsovie, non loin de la ville de Malkinia.

Un des symboles de la Shoah à partir de l'occupation allemande, le site de Treblinka voit d'abord en 1941 l'ouverture d'un camp de travail pour les prisonniers polonais ayant porté atteinte aux troupes d’occupation (Treblinka I). Un peu moins d’un an plus tard, le camp d’extermination (Treblinka II) est créé à deux kilomètres du premier.

Construit sur le modèle des camps de Sobibor et Bełżec, ce camp d’extermination a l'apparence d'une gare de transit où les juifs devaient se présenter à la désinfection avant de repartir pour un hypothétique camp de travail. Cependant, sous la direction du premier commandant, Irmfried Eberl, la capacité des chambres à gaz est rapidement dépassée et la véritable nature du camp devient apparente dès son approche. La réorganisation du camp est confiée à Franz Stangl, ancien commandant de Sobibor, et les déportés, issus pour la plupart du ghetto de Varsovie, sont menés aux chambres à gaz avec une grande brutalité administrée par les SS et leurs auxiliaires, les Trawnikis. Après une révolte des détenus en 1943, suivie de leur évasion, le camp de Treblinka est démantelé sous la direction de Kurt Franz, puis « camouflé » en ferme. Au cours de sa période d’activité, entre sept cent mille et neuf cent mille déportés, pour la plupart juifs, y ont été exterminés : ceci fait de Treblinka le plus important centre d’extermination après celui d'Auschwitz.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_d%27extermination_de_Treblinka


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Yelena Mazanik

Yelena Grigórievna Mazanik, née le 4 avril 1914 à Minsk, alors dans l'Empire russe – 7 avril 1996, Minsk, Biélorussie) est une résistante biélorusse de la Seconde Guerre mondiale. Elle est connue pour avoir assassiné le nazi Wilhelm Kube — responsable du Ghetto de Minsk et de sa liquidation — en plaçant une bombe sous son lit.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Yelena_Mazanik


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Perestroïka

La perestroïka  est le nom donné aux réformes économiques et sociales menées par le président de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique d'avril 1985 à décembre 1991, selon trois axes prioritaires respectivement économique, social et éthique : l'accélération, la démocratisation et la transparence.
Le mot signifie en russe « reconstruction », « restructuration », avec un élément novateur de « péré- » = re-, et « stroïka » = construction.



[…]

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