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 Article annexe : Bataille du Monte Casino

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyLun 14 Déc - 10:50

Article annexe : Bataille du Monte Casino SrJOKb-bataille-monte-cassino




La bataille de Monte Cassino (les termes « bataille du Mont-Cassin » ou « bataille du mont Cassin » sont aussi utilisés en français) couvre une série de quatre batailles de la Seconde Guerre mondiale  livrées, autour du mont Cassin  de janvier à mai 1944, par les Alliés  contre les forces allemandes pour percer la ligne Gustave , afin de faire la jonction avec les forces débarquées à Anzio  (à environ une centaine de kilomètres à vol d'oiseau à l'ouest du mont) et d'occuper Rome .


Durant cet épisode, des centaines de bombardiers anéantirent l'abbaye du Mont-Cassin






Article annexe : Bataille du Monte Casino UrJOKb-ruines-de-l-abbaye-du-monte-cassino
Les ruines de l'abbaye du Mont-Cassin.






Contexte et géopolitique
Chronologie

► janvier-mars 1944 : 2chec des attaques frontales anglo-américains sur Cassino
► Mai 1944 : Succè de la manœuvre française de débordement au sud de Cassino
► 18 mai : victoire polonaise sur le Monte Cassino
Bilan
Crimes de guerre et polémique après la bataille
► Les accusations
► Les archives et les travaux des historiens
► Le précédent de la « Hontenoire » contre l’armée française en Rhénanie
► Avis des officiers supérieurs
Personnalité ayant participé à la bataille de Monte Cassino





Article annexe : Bataille du Monte Casino UrJOKb-tableau-info
Article annexe : Bataille du Monte Casino UrJOKb-tableau-info-2




https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Monte_Cassino[/b][/b][/center]
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyLun 14 Déc - 13:16

Contexte et géopolitique


Après l'opération Husky (débarquement et prise de la Sicile par les Alliés) en septembre 1943, puis le débarquement en Calabre et la prise de Naples, le front d'Italie s'est enlisé. Certes les Allemands ne peuvent aligner qu'une armée réduite face aux Alliés, mais le front lui-même se réduit à la largeur de la botte italienne, qui est bien plus facile à défendre que les immensités de l'espace [color:b277=fa5858]russe.


L'Italie a théoriquement rejoint le camp allié, mais la plupart des troupes italiennes ont été désarmées ou froidement exécutées par les Allemands, comme la division Acqui sur l'île grecque de Céphalonie. Les Allemands ont installé une république fasciste fantoche dans le Nord de la botte, la république de Salò, dirigée par Mussolini. Si les Allemands disposent de troupes moins nombreuses que les Alliés, celles-ci sont solidement retranchées sur un solide dispositif de défense couvrant toute la largeur de la péninsule italienne, qui atténue leur infériorité numérique : échelonné sur plusieurs lignes, ce dispositif est constitué par une série de fortifications plus ou moins denses, qui utilisent les sommets des Apennins comme un véritable rempart. Les quelques vallées ou plaines littorales permettant les communications du sud vers le nord sont, quant à elles, entièrement minées et parsemées de réseaux de barbelés. La plus redoutable de ces rangées défensives est la ligne Gustave fortifié du mont Cassin.

Le maréchal allemand Kesselring barre ainsi fermement la route de Rome aux Alliés, tandis qu'après la conférence de Téhéran, fin 1943[/b][/color] avec les Soviétiques, un autre front doit être ouvert en Europe occidentale. Le théâtre de la Méditerranée et des Balkans est relégué au second rang, au grand dam du ○1color=#40ff00]Royaume-Uni[/color], qui a bien du mal à influer sur le cours des événements entre les deux grandes superpuissances : l'Union soviétique et les États-Unis.

Du point de vue géopolitique, Winston Churchill voulait contrer directement et immédiatement l'avancée soviétique déjà amorcée dans les Balkans. Du point de vue militaire, la topographie montagneuse de la région favorise la défense et les combats auraient été très coûteux. Mais, après la campagne d'Afrique du Nord, les États-Unis mènent de plus en plus les affaires militaires par la valeur relative de leurs engagements, et l'URSS n'a aucun intérêt à voir ses ambitions en Méditerranée contrariées. Pour ces deux puissances, le débarquement en Sicile n'est que le préambule à la campagne d'Italie, qui elle-même n'est que le prélude à l'opération Overlord (nom anglo-saxon de la bataille de Normandie débutant par le débarquement en Normandie), en attendant que le renforcement en matériel et troupes destinés à cette dernière soit prêt au Royaume-Uni.

Début 1944, les Alliés ont donc finalement choisi la Normandie comme axe d'attaque principal, et le gros de leurs efforts se concentre sur la préparation de cette opération gigantesque. Dans ces conditions, les opérations alliées en Italie n'ont pas la priorité. De plus, les Allemands ne semblent pas prêts à abandonner Rome sans en faire payer le prix fort.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyLun 14 Déc - 19:30

Chronologie



► Janvier - mars 1944 : échec des attaques frontales anglo-américaines sur Cassin


Les Alliés veulent rompre la ligne Gustave pour pouvoir atteindre Rome, tandis que les Allemands essayent de freiner au maximum l'avance alliée. Le général Eisenhower, commandant suprême des forces alliées, le général Clark de la Ve armée américaine, et le général Leese de la VIIIe armée britannique, sont opposés au feld-maréchal Albert Kesselring, commandant en chef, et au général Heinrich von Vietinghoff, commandant de la Xe armée allemande.


Article annexe : Bataille du Monte Casino TrJOKb-plan-alliee-de-loffensive-de-janvier-1944
Plan allié de l’offensive de Janvier 1944


Kesselring va définir la situation de la bataille autour du mont en tenant une coupe de vin d'Asti en présence de ses officiers : « Les Anglo-Américains et leurs alliés français occupent le fond de ce verre. Et nous, nous sommes assis sur le bord ! »

Les Alliés engagent à l'origine une division blindée et six divisions d'infanterie, puis, par la suite, trois divisions blindées et treize divisions d'infanterie, soit 300 000 hommes. Les Allemands ont au début quatre divisions de Panzers et cinq divisions d'infanterie, auxquelles s'ajoutent par la suite une division de Panzergrenadiere et cinq divisions d'infanterie, soit 100 000 hommes.


Il faut quatre opérations aux Alliés pour qu'ils parviennent à s'emparer du mont Cassin et de son monastère, pour dégager la vallée du Liri, seule voie pour prendre Rome. La hauteur sur laquelle se trouve le monastère (516 mètres) est la clef du dispositif défensif allemand. Elle surplombe la ville de Cassino (aussi nommée en français « Cassin »), ainsi que la route nationale 6 Via Casiliana, et domine les vallées du Rapido au sud-est et du Liri au sud-ouest. Durant trois mois, le général Von Senger und Etterlin renforce ses défenses. La première division parachutiste d'élite des Fallschirmjäger soutenue par des bataillons d'infanterie et le 14e Panzerkorps sont chargés de sa défense.


Article annexe : Bataille du Monte Casino TrJOKb-plan-allie-de-l-offensive-de-janvier-au-nord-de-monte-cassino
Plan allié pour l'offensive de janvier dans le secteur au nord de Cassino.



Au début du mois de janvier, les Alliés lancent une succession de raids de 3 000 bombardiers contre les voies de communication allemandes. Le 15 janvier 1944, le 2e corps américain du général Keyes prend le mont Trocchio avec le soutien du Corps expéditionnaire français (CEF). Cette unité française, composée essentiellement de troupes de l'armée d'Afrique et commandée par le général Alphonse Juin, est en effet engagée sur le front d'Italie aux côtés des Américains depuis le mois de décembre 1943.


Le 17 janvier 1944 commence la première bataille du Monte Cassino. Initialement, le plan prévoyait que le CEF opère une attaque de diversion visant à déborder Cassino par la montagne, au nord-est, en atteignant Atina par le mont Santa Croce et le Carella ; tandis que le 2e corps américain, avec une partie de la 1re division de chars, marche sur les villes de Cassino et de Sant'Angelo, et que le 10e corps britannique progresse vers Minturno. Toutes ces opérations doivent préparer l'opération Shingle, qui consiste en un débarquement à Anzio-Nettuno, prévu pour le 22 janvier 1944, sur les arrières du flanc droit de la ligne Gustave. Lors de la première phase des opérations, le 10e corps britannique du général McCreery parvient à franchir le fleuve Garigliano, près de son embouchure. Il arrive le 19 janvier près de Castelforte. À partir du 20 janvier, les Allemands lancent des contre-attaques qui sont repoussées au bout de douze jours. Dans une seconde phase, le 2e corps américain du général Keyes lance la 36e division contre Sant'Angelo, appuyée par la 34e division qui attaque Cassino. La tentative de franchissement du Rapido par la 36e division échoue toutefois le 20 janvier 1944. La 34e division réussit presque à prendre Cassino et le monastère : ils approchent à 300 mètres seulement de l'objectif. Lorsque la 4e division indienne vient relever les Américains, la division ne compte plus que 840 hommes sur les 3 200 présents au début de l'attaque.


Article annexe : Bataille du Monte Casino TrJOKb-diables-verts-utilisant-un-mortier-sur-le-monte-cassino
Des « Diables verts » se servant d'un mortier sur le mont Cassin.



Au début du mois de février, les Allemands ont reconquis la majeure partie du terrain perdu. Le ○1color=#2efec8]6 février 1944[/color], la 36e division américaine est relevée par la 2e division néo-zélandaise. Les troupes débarquées à Anzio sont, quant à elles, immobilisées par les forces allemandes.

De son côté, si le CEF n'a pu s'emparer du mont Santa Croce et du Carella, faute de réserves, il a enregistré de nombreux succès sur un terrain escarpé particulièrement difficile : la prise de La Selva, de la Costa San Pietro (1 450 mètres d'altitude), d'Acquafondata et de la Monna Casale (dont les deux sommets jumeaux culminent à 1 220 et 1 225 mètres) ont constitué souvent autant d'exploits sportifs que militaires. En deux mois, la 2e DIM puis la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA), appuyées par deux groupements de tabors marocains (GTM), ont obtenu des résultats significatifs : une avance de plus de 15 kilomètres à certains endroits en pays montagneux, la capture de 1 200 prisonniers, la mise hors de combat d'une division allemande en entier. Au cours de l'offensive de janvier 1944, les tirailleurs nord-africains ont été les seuls à menacer sérieusement la ligne Gustave, réussissant même à la rompre au Belvédère lors de l'incroyable assaut du 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT). Plus tard, dans ses mémoires, le général de Gaulle écrira que lors de cette bataille, ○1color=#ffffcc]« le 4e régiment de tirailleurs tunisiens accomplit un des faits d'armes les plus brillants de la guerre au prix de pertes énormes »[/color]. Mais ces opérations sur le flanc nord-est de Cassino ne constituent pas la priorité de l'état-major anglo-américain, qui persiste à vouloir enfoncer le verrou du mont Cassin par une attaque frontale.

Du 15 au 18 février 1944 se déroule ainsi la deuxième bataille du Monte Cassino. La 4e division indienne et la 2e division néo-zélandaise se préparent à prendre d'assaut le mont Cassin, en passant par la crête de la Tête de Serpent, et à s'emparer également de la gare du chemin de fer de Cassino.

Le 15 février 1944, le commandement allié ordonne le bombardement du monastère du Mont-Cassin. Deux cent vingt-quatre appareils larguent quatre cent vingt tonnes de bombes qui rasent le monastère : les Alliés pensaient que des observateurs allemands se trouvaient sur les toits, ce qui était faux. La destruction du monastère permet toutefois aux Allemands d'en faire une véritable forteresse. L'attaque terrestre est déclenchée le 16 février. Les Néo-Zélandais prennent la gare de Cassino, mais doivent peu après s'en retirer. Le 17 février, la 78e division britannique se joint au corps néo-zélandais, mais le lendemain, l'opération est suspendue. Le mauvais temps neutralise les mouvements durant trois semaines. Du 14 au 22 mars, la bataille reprend. Le général néo-zélandais Freyberg attaque en direction du sud, le long des deux rives du Rapido, après des bombardements intensifs. Les Alliés veulent s'emparer de la ville de Cassino, mais après six jours de combat, le corps néo-zélandais est obligé de se retirer. La situation s'enlise et la propagande allemande s'en donne à cœur joie : sur les murs de l'Europe occupée une affiche compare l'avancée des armées alliées en Italie à celle d'un escargot.


► mai 1944 : succès de la manœuvre française de débordement au sud de Cassino



Du 11 au 19 mai ont lieu simultanément les troisième et quatrième batailles du Monte Cassino : la bataille des Français et celle des Polonais.


Article annexe : Bataille du Monte Casino TrJOKb-plan-de-l-offensieve-de-mai-44
Plan de l'offensive de mai 1944.


Au printemps 1944, les Alliés opèrent un repositionnement de leurs unités en vue de leur nouvelle offensive. La VIIIe armée britannique et le Corps expéditionnaire français sont ainsi redéployés en secret. L'offensive alliée qui se prépare s'appuie sur les plans audacieux du général Juin, qui a réussi à imposer ses vues à l'état-major anglo-américain. Juin veut éviter toute nouvelle attaque frontale contre le mont Cassin, dont les défenses ont été encore renforcées et d'où les troupes allemandes d'élite paraissent impossibles à déloger. C'est au contraire par la montagne, là où l'ennemi ne s'y attend pas, qu'il faut porter l'effort principal : à travers les monts Aurunci, à 25 kilomètres au sud-ouest de Cassino, considérés par les Allemands comme « impénétrables aux armées ».

Dans le plan d’attaque, le plus gros effort incombait à la VIIIe armée qui devait tâcher de « briser les lignes de défenses ennemies dans la vallée du Liri et avancer en direction de Rome ». La 5e armée avait reçu l’ordre d’attaquer et de pénétrer dans la vallée du Liri, par les monts Aurunci, ainsi que d’opérer le long de la route côtière no 7, pour se diriger vers Minturno.


Dans le cadre de ce plan les rôles furent distribués ainsi :
• pour la 8e armée :
o le 2e corps polonais doit « conquérir le mont Cassin et opérer contre Piedimonte »,
o le 13e corps britannique doit traverser le Gari et attaquer dans la vallée du Liri,
o le 1er corps canadien doit avancer par la vallée du Liri à la suite du 13e corps,
o le 10e corps britannique, ayant une tâche défensive, dans le secteur nord-est du Monte Cairo, c’est-à-dire à droite du 2e corps polonais, doit simuler sur son aile gauche une attaque en direction d’Atina ;
• pour la 5e armée :
o le corps français doit opérer contre les monts Aurunci et ensuite sur le cours supérieur du Liri,
o le 2e corps américain doit opérer le long de la route côtière no 7.

Ce plan doit permettre de couper les positions arrière de l'ennemi, enveloppant ainsi toute la ligne Gustave. Pour Juin, seul le CEF est capable de mener à bien cette opération, grâce à l'aptitude au combat en montagne des tirailleurs et des goumiers du général Guillaume, ainsi que leurs trains muletiers.

Le plan prévoit une attaque du 2e corps polonais contre le monastère par le nord, tandis que le 13e corps britannique doit franchir le Rapido pour couper la route nationale et isoler la ville.


Tout en acceptant ce plan, Anglais et Américains doutent néanmoins que les Français puissent réussir à accomplir la manœuvre de débordement qui permettrait d'ouvrir enfin les portes de Rome. La date et les objectifs de cette offensive restent inconnus des Allemands, comme en témoigne l'envoi de leurs réserves vers Anzio, où ils prévoient une tentative de percée des Alliés. Une autre inconnue inquiète Kesselring : « savoir où et comment le CEF avec ses divisions entraînées pour la montagne et ses solides combattants marocains allait être engagé. »

L'opération de rupture de la ligne Gustave est initialement confiée à la 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM) , « le bélier du CEF » selon l'expression de Juin, qui doit s'emparer pour cette mission des monts Faito et Majo. L'offensive générale des Alliés se déclenche le soir du 11 mai 1944, à 23 heures, sur l'ensemble du front italien. Une intense préparation d'artillerie de 2 000 canons précède l'attaque. Mais dans le secteur de la 2e DIM, ce bombardement n'arrose que les crêtes, sans détruire le dispositif de défense allemand (blockhaus, barbelés, mines…), qui sillonne les pentes que doivent gravir les tirailleurs marocains avant de pouvoir s'emparer des sommets. Dans les autres secteurs d'attaque du CEF, comme celui de la 4e division marocaine de montagne (4e DMM) , aucune préparation d'artillerie n'a lieu. Cet assaut va s'avérer redoutable. Les régiments de la 2e DIM se lancent ainsi dans une attaque de nuit aux combats souvent confus et très meurtriers, mais la ligne Gustave tient toujours. Juin décide la reprise de l'offensive pour la nuit suivante, après une préparation d'artillerie plus importante et mieux ciblée. Très tôt dans la matinée du 13 mai, c'est la ruée des tirailleurs marocains sur les positions allemandes, ravagées par le « rouleau de feu » des canons français, qui finissent par céder. La prise du mont Majo par les troupes marocaines de la 2e DIM est saluée par un drapeau français de 30 m2 hissé à son sommet (940 mètres) et visible à des kilomètres à la ronde, par les troupes du CEF comme par les Allemands.

L'exploitation est maintenant possible vers les monts Aurunci puis, plus à l'ouest, les monts Lépins. C'est la 4e DMM et les trois Groupes de Tabors marocains, formant le corps de montagne du CEF, qui s'en chargent dès le 14 mai, à « un train d'enfer ». « Les Français avancent si rapidement, que les communiqués ne peuvent suivre leur rythme », rapporte un journaliste américain7. À la suite de cet assaut des goumiers marocains dans les monts Aurunci, les Britanniques prirent l'habitude de qualifier toute attaque audacieuse de « goumisation ». Les combattants marocains prennent par la suite le mont Fammera (1 175 mètres) et le mont Revole (1 307 mètres).


Parallèlement, le 4e régiment de spahis marocains (4e RSM) , incorporé temporairement à la 3e DIA, œuvre à la prise de Castelforte, sur le Garigliano, qui ouvre la route d'Ausonia dans la vallée de l'Ausente ; ce qui permet de déboucher sur la vallée du Liri, au sud-ouest de Cassino, derrière les lignes allemandes. De son côté, le 3e régiment de spahis marocains (3e RSM), mis provisoirement à la disposition de la 1re division de la France libre (1re DFL), participe au mouvement général de cette division qui s'engage dans la haute vallée du Liri via San Apollinare (six kilomètres au sud de Cassino), en débordant également Cassino par le sud.


Tandis qu'une attaque aérienne détruit le quartier général de la Xe armée allemande, l'avancée du CEF, tant en montagne que dans les vallées, entame le dispositif défensif allemand de la ligne Gustave et facilite la progression des Britanniques et des Américains. Ces derniers atteignent ainsi rapidement Spigno, sur l’axe Minturno - Cassino. Le 17 mai 1944, Kesselring ordonne à ses troupes de laisser Cassino de côté, de crainte de se voir envelopper par la manœuvre française. Le même jour, la route nationale est coupée par le treizième corps.
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyLun 14 Déc - 23:51

► 18 mai 1944 : victoire polonaise sur le mont Cassin


Dans le même temps, les Polonais du 2e corps polonais du général Anders mènent la quatrième et ultime bataille. Ils ont commencé le 11 mai 1944 leur assaut sur le monastère, et, au terme de combats acharnés, prennent le monastère du Mont-Cassin qui tombe le 18.

Débarqués en Sicile en juillet 1943, 50 000 soldats du 2e corps polonais du général Władysław Anders, sous le commandement du général Eisenhower ont participé à la campagne d'Italie. Alors que la progression des Alliés était arrêtée au pied du mont Cassin, ils prirent part de manière décisive à une bataille parmi les plus dures de toute la campagne d’Europe.




Article annexe : Bataille du Monte Casino SrJOKb-armee-polonaise-sur-le-monte-cassino
L'armée polonaise au mont Cassin (carte polonaise).



L'assaut avait été précédé de préparatifs, courts et discrets pour ne pas alerter l'adversaire : les sapeurs polonais ont aménagé, de nuit, chemins et routes pour acheminer en secret équipements et munitions le plus près possible du sommet et de l'abbaye. Ce chemin conserva longtemps son appellation de « Chemin du génie [ou des sapeurs] polonais ».


Participèrent à la bataille la 5e division des Confins, commandée par le général Nikodem Sulik, et la 3e division de chasseurs des Carpates, commandée par le général Duch.


La partie sommitale, complètement à découvert, offrait peu d'abris naturels. Les Polonais s’accrochèrent néanmoins au terrain sous le feu allemand.


Mettant un terme à deux mois d'infructueux assauts alliés contre le rocher du monastère bénédictin et au prix d’énormes sacrifices, le 18 mai 1944 à 10 h 20, les soldats polonais du général Anders eurent l'honneur de hisser sur les ruines du monastère du Mont-Cassin, le drapeau du 12e régiment de lanciers Podolski, faute de drapeau national polonais disponible. Un clairon fit sonner le hejnal mariacki, la mélodie jouée chaque heure à la basilique Sainte-Marie de Cracovie. Un chant polonais intitulé Les Coquelicots rouges du Mont Cassin dit que « là-bas », au Monte Cassino, les coquelicots seront toujours plus rouges car ils se sont abreuvés du sang des Polonais. La victoire était chèrement acquise, mais la route de Rome était ouverte.




Article annexe : Bataille du Monte Casino UrJOKb-soldat-polonais-sonnant-le-hejnal-au-mont-cassin
Soldat Polonais sonnant le Hejnał au mont Cassin.




Les pertes polonaises s'élevèrent à :
• tués : 72 officiers, 788 sous-officiers et hommes de troupe ;
• blessés : 204 officiers, 2 618 sous-officiers et hommes de troupe ;
• disparus : 5 officiers, 97 hommes de troupe.

Le 18 mai 2004, le Pape Jean-Paul II dit dans un discours s’adressant au président de la République de Pologne, Aleksander Kwaśniewski :

« Chaque Polonais se souvient avec orgueil de cette bataille qui, grâce à l'héroïsme de l'armée commandée par le général Anders, ouvrit aux Alliés la route de la libération de l'Italie et de la défaite des envahisseurs nazis. Au cimetière militaire du mont Cassin, se trouvent des tombes surmontées de croix latines et grecques, ainsi que des pierres tombales portant l'étoile de David. Là-bas reposent les héros tombés au feu, unis par l'idéal de lutter pour « votre liberté et pour la nôtre », qui inclut non seulement l'amour pour sa propre patrie, mais également la sollicitude pour l'indépendance politique et spirituelle d'autres nations. »


Bilan

Les Alliés ont perdu environ 115 000 hommes (tués et blessés). Les Français de la première division française libre ainsi que les goumiers marocains et les tirailleurs tunisiens subirent des pertes effroyables. Les Allemands perdirent 60 000 hommes. Le 19 mai, Kesselring écrit « Les Français et surtout les Marocains ont combattu avec furie et exploité chaque succès en concentrant immédiatement toutes les forces disponibles sur les points qui faiblissaient ».

Les forces françaises eurent 6 255 soldats tués et 23 500 soldats blessés, dont environ les deux tiers étaient originaires du Maghreb.

Il est également à noter qu'un certain nombre de Malgré-nous sont morts durant la bataille. Ils sont toujours enterrés à Rome dans un cimetière militaire allemand.

Le 20 mai, les Allemands — qui battent en retraite — voient leur situation s'aggraver : le 23, la percée des troupes alliées les encercle dans Anzio. Le 25 mai, Piedimonte, extrémité est de la ligne Hitler, est pris par les Polonais. Le 26 mai, spahis et tirailleurs marocains s'emparent de la ville de Pastena, tandis que la 3e DIA occupe la localité de San Giovanni, après une lutte très violente et le plus grand combat de chars de la campagne d'Italie, au cours duquel se sont illustrés les tankistes français. La bataille du Garigliano est terminée, l'ensemble des monts Aurunci est alors aux mains de l'armée française, qui a réussi où ses alliés avaient échoué durant des mois : faire sauter le verrou de Cassino et ouvrir la route de Rome. Le 4 juin 1944, la capitale italienne est libérée. Le colonel allemand Böhmler, l'un des défenseurs de Cassino, confie dans ses mémoires : « La grande surprise fut l'attitude au combat du Corps expéditionnaire français. C'est Juin qui, en s'emparant du mont Majo et en faisant irruption dans la vallée du Liri, a réduit en miettes la porte de Rome. ». Le 29 mai, Kesselring note dans son rapport quotidien : « Spécialement remarquable est la grande aptitude tout terrain des troupes marocaines, qui franchissent même les terrains réputés impraticables, avec leurs armes lourdes chargées sur des mulets, et qui essaient toujours de déborder nos positions par des manœuvres et de percer par derrière ». La plupart des analystes militaires considèrent la manœuvre des goumiers comme la victoire critique qui a finalement ouvert la route de Rome aux Alliés.

Après la libération de [b]Rome
, les Alliés continuent leur avancée en direction du nord de l'Italie avant de s'embourber de nouveau, au cours de l'automne 1944, face à une nouvelle ligne de défense allemande, la ligne gothique, au nord de l'Arno. Auparavant, plusieurs de leurs unités, dont celles du CEF, sont retirées d'Italie durant l'été pour participer à l'opération Anvil : le débarquement allié qui se prépare en Provence, programmé le 15 août 1944. Celui-ci constitue le deuxième acte de la priorité stratégique anglo-américaine définie en 1943 pour le front Ouest, après le débarquement du 6 juin 1944. Malgré l'intensité des combats pour s'emparer de Cassino, le courage et les sacrifices des troupes alliées engagées dans cette bataille, les exploits de l'armée française permettant une libération de Rome fort prometteuse, la campagne d'Italie reste donc reléguée à un rôle secondaire : « L'une des tragédies de la campagne d'Italie fut que le triomphe des armées alliées coïncida avec le début du débarquement en Normandie ». À la suite du retrait du CEF d'Italie, le général Clarke dans une lettre au général Juin soulignera « combien la part vitale prise par les troupes françaises de la Ve armée pendant toute la campagne d'Italie contre l'ennemi commun a été universellement reconnue. ».


Crimes de guerre et polémique après la bataille


► Les accusations


Les goumiers du Corps expéditionnaire français ont été accusés de nombreux crimes de guerre qui ont été perpétrés au cours de cette campagne, notamment dans les environs de la région de la Ciociarie. Destruction de villages, vols et violences, mais surtout viols de masse (et assassinat de ceux qui essayaient de s'interposer) se seraient multipliés autour du mont Cassin. Si en 1950, l’Union des Femmes Italiennes, organisation communiste féminine, parle d'environ 12 000 victimeset tente d’obtenir des indemnités pour celles-ci, un rapport du Sénat italien de 1996 fait état de 2 000 femmes violées et de 700 hommes tués.

Ces viols commis autour du mont Cassin sont mis en relief pour leur gravité et pour le nombre de victimes : perpétrés en deux jours seulement, ils sont comparables en intensité à d'autres épisodes similaires, notamment les crimes soviétiques lors de la bataille de Berlin.


De ces événements viennent les expressions populaires italiennes « marocchinate » (littéralement « marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains ») et « marocchinare » (« marocaniser »). Ces événements servent de toile à un roman d'Alberto Moravia, adapté au cinéma par Vittorio De Sica : La ciociara.



► Les archives et les travaux d’historiens


Les archives du S.H.A.T., établies à partir de documents émanant du QG de la Ve armée américaine, où furent enregistrées les plaintes des victimes ou des parents des victimes, font état de 160 informations judiciaires concernant 360 individus. Il y eut 125 condamnations pour des affaires de viol, 12 pour attentats à la pudeur et 17 pour homicide volontaire. Les affaires les plus graves furent selon ces archives commises du 29 au 31 mai.

À titre de comparaison, l'historien américain J. Robert Tilly, dans son ouvrage La Face cachée des GIs, rend compte de 379 dossiers archivés, de 879 cas dénombrés officiellement, et extrapolant sur ces bases pour tenir compte des affaires n'ayant jamais donné lieu à des plaintes, estime que plus de 17 000 viols auraient été commis par les GIs pendant les campagnes de France et d'Allemagne entre 1942 et 1945. Les viols commis par l'armée soviétique sont quant à eux estimés à plus de deux millions en 1944-1945 (dont 100 000 pendant la seule bataille de Berlin, cf. l'ouvrage Une femme à Berlin) .

L'historien Jean-Christophe Notin  apporte d'autres explications :
sorte de « coupables passe-partout », les Marocains sont loin d'avoir été les auteurs de toutes les atrocités de cette campagne. Certains journalistes anglais ont reconnu que les seuls incidents dont ils se souviennent n'impliquèrent pas des Marocains, mais des GI's. Une enquête de 1946 constatera que le gouvernement italien versait 15 000 lires au plaignant à chaque dépôt de plainte, ce qui aurait pu encourager certaines dérives ;
• selon le général Guillaume, la campagne de dénigrement est probablement née dans les milieux diplomatiques de l'Axe en poste dans les pays neutres ;
• le Reich avait également tout intérêt à diffuser les pires rumeurs sur le Corps expéditionnaire français. Une grande partie des prisonniers allemands se sont déclarés surpris du bon traitement accordé par les Français après tout ce que leurs chefs leur avaient dit sur la cruauté des Alliés. En mettant au pilori les Marocains, les Allemands auraient également tenté de leur faire endosser la responsabilité d'une partie de leurs propres crimes. De nombreux villages ont été massacrés par des éléments de la Wehrmacht ;
• pour les Italiens, faire passer les nouveaux conquérants pour les pires démons permet sans doute d'effacer une part de l'humiliation nationale et de la déchéance du fascisme.


Jean-Claude Notin conclut « que les regrettables exactions avérées, débarrassées des élucubrations de ceux qui ont voulu faire porter aux Marocains le chapeau de leurs propres turpitudes, ne fassent toutefois jamais oublier que ce même idéal guerrier les fera libérer la France et conquérir le Reich. »

Pour Dominique Lormier, il s'agit de faits « largement exagérés dans leur ampleur, généralisés par la propagande de Goebbels, grossis par les communistes et repris par les néo-fascistes », Tommaso Baris confirme ce dernier point.


► Le précédent de la «Honte noire » contre l’armée française en Rhénanie



La « Honte noire » (Die schwarze Schande (am Rhein) ou également Die schwarze Schmach (am Rhein)) est le nom donné à une campagne de propagande nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des années 1920 afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises : celles-ci, composées de soldats sénégalais, marocains et malgaches, étaient accusées de se livrer à divers sévices, incluant viols et mutilations, à l'encontre de la population allemande.




► Avis des officiers supérieurs


Dans une lettre adressée au général de Gaulle le 18 juillet 1944, le général de Lattre écrit à propos des goumiers marocains, « je sais qu’ils sont accusés d’actes de violences commis à l’encontre des populations civiles italiennes, mais je crois que de tels faits ont été singulièrement déformés et exagérés à des fins anti-françaises ».



Personnalités ayant participé à la bataille du Monte Cassino

France :

o Mohamed Oufkir, général et homme politique marocain, a servi comme sous-lieutenant au 4e RTM de la 2e DIM pendant la bataille du Garigliano. Il est cité à l'ordre du Corps d'Armée, décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil après la bataille, puis de la Silver Star et de la Légion d'honneur.
o Ahmed Ben Bella, premier président de l'Algérie indépendante.
o Mohammed Boudiaf, quatrième président de l'Algérie indépendante.
o Mourad Kaouah, footballeur, homme politique français (élu FN).
o Alain Mimoun, athlète français vainqueur du marathon des Jeux olympiques de Melbourne en 1956, grièvement blessé au pied par un éclat d'obus lors de la bataille du mont Cassin le 28 janvier 1944, il évite de justesse l'amputation de sa jambe gauche.
o Frédéric Rossif, écrivain, documentariste et réalisateur français.
o Jean-Pierre Melville, réalisateur de cinéma.
o Walter M. Miller, auteur que le véritable traumatisme de la destruction de l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin conduira à l'écriture de son premier roman : Un cantique pour Leibowitz en 1959.

Pologne :
o Wladyslaw Anders, commandant en chef du 2e Corps polonais,
o Nikodem Sulik, général commandant la 5e Division polonaise,
o Bolesław Bronisław Duch, général commandant la 5e Division polonaise,
o Zygmunt Bohusz-Szyszko, général commandant la 3e Division polonaise,
o Wojtek, ours brun, caporal de la 22e compagnie de ravitaillement polonaise.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Monte_Cassino
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyMar 15 Déc - 10:40

Monte Cassino


Le mont Cassin (en italien : Montecassino ou Monte Cassino) est une colline culminant à 516 mètres d'altitude située en Italie, sur le territoire de la commune de Cassino, à l'ouest du village, dans la province de Frosinone et la région du Latium.

Vers 530, Benoît de Nursie y fonda l'abbaye du Mont-Cassin, où il rédigea une règle qui devint la règle de saint Benoît.

Le mont, dominant la route allant de Naples à Rome et gênant la progression des troupes alliées vers le nord, a été le théâtre d'intenses bombardements et de combats très meurtriers durant la Seconde Guerre mondiale, connus sous le nom de bataille de Monte Cassino.



https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_Cassin


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Opération Husky


]L’opération Husky est le nom de code donné au débarquement des troupes britanniques, américaines, françaises et canadiennes en Sicile, déclenché le 10 juillet 1943. L'ouverture d'un « Second front » en Europe, si souvent réclamée par Staline à ses alliés occidentaux, devient alors réalité.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Husky


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République de Salo




La République sociale italienne ou RSI (italien : Repubblica Sociale Italiana ou RSI ), également appelée république de Salò (italien : Repubblica di Salò) est un État fantoche fasciste établi par Benito Mussolini en Italie du Centre et du Nord, dans les zones contrôlées par la Wehrmacht (l'armée allemande), du 23 septembre 1943 jusqu'en avril 1945. Avant l'adoption le 25 novembre 1943 du nom officiel de l'État fasciste restauré, les noms État républicain d'Italie et État national républicain (italien : Stato Nazionale Repubblicano) étaient indifféremment utilisés. La RSI fut la seconde incarnation de l'État fasciste en Italie.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_sociale_italienne


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Mussolini


Benito Mussolini, né le 29 juillet 1883 à Predappio et mort le 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra, est un journaliste, idéologue et homme d'État italien.

Fondateur du fascisme, il est président du Conseil du royaume d'Italie, du 31 octobre 1922 au 25 juillet 1943, premier maréchal d'Empire du 30 mars 1938 au 25 juillet 1943, et chef de l'État de la République sociale italienne (RSI) de septembre 1943 à avril 1945. Il est couramment désigné par le terme
« Duce », mot italien dérivé du latin Dux et signifiant « Chef » ou « Guide ».

Il est d'abord membre du Parti socialiste italien (PSI) et directeur du quotidien socialiste Avanti! à partir de 1912. Anti-interventionniste convaincu avant la Première Guerre mondiale, il change d'opinion en 1914, se déclarant favorable à l'entrée en guerre de l'Italie. Expulsé du PSI en novembre 1914, il crée son propre journal, Il Popolo d'Italia (Le peuple d'Italie) qui prend des positions nationalistes proches de celles de la petite bourgeoisie. Dans l'immédiate après-guerre, profitant du mécontentement de la « victoire mutilée », il crée le
Parti national fasciste (PNF) en 1921 et se présente au pays avec un programme politique nationaliste, autoritaire, antisocialiste et antisyndical, ce qui lui vaut l'appui de la petite bourgeoisie et d'une partie des classes moyennes industrielles et agraires.

Dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre, il vise la prise du pouvoir en forçant la main aux institutions avec l'aide des paramilitaires squadristi et l'intimidation qui culminent le 28 octobre 1922 avec la marche sur Rome. Mussolini obtient la charge de constituer le gouvernement le 30 octobre 1922. En 1924, après la victoire contestée des élections et l'assassinat du député socialiste Giacomo Matteotti, Mussolini assume l'entière responsabilité de la situation. La série de
lois fascistissimes lui attribue, à partir de 1925, des pouvoirs dictatoriaux et fait de l'Italie un régime fasciste à parti unique.

Après 1935, il se rapproche du régime nazi d'Adolf Hitler avec qui il établit le Pacte d'acier (1939). Convaincu d'un conflit à l'issue rapide, il entre dans la Seconde Guerre mondiale au côté de l'Allemagne nazie. Les défaites militaires de l'Italie et le débarquement des Alliés sur le sol italien entraînent sa mise en minorité par le Grand Conseil du fascisme le 24 juillet 1943 : il est alors destitué et arrêté par ordre du roi. Libéré par les Allemands, il instaure en Italie septentrionale la République sociale italienne. Le 25 avril 1945, alors qu'il tente de fuir pour la Valteline déguisé en soldat allemand, il est capturé par un groupe de partisans. Il est ensuite fusillé avec sa maîtresse Clara Petacci ; leurs corps sont livrés à une foule en colère et pendus par les pieds au carrefour de Piazzale Loreto, à Milan.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini


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Ligne Gustave



La ligne Gustave ou ligne d'hiver est une série de fortifications construites en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale par l'Organisation Todt de l'Allemagne nazie.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Gustave

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Albert Kesselring




Albert Kesselring (30 novembre 1885 - 16 juillet 1960) était un Generalfeldmarschall allemand de la Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant sa carrière militaire qui s'étendit sur les deux guerres mondiales, Kesselring devint l'un des commandants les plus décorés du Troisième Reich, étant l'un des 27 soldats ayant reçu la croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne, glaives et brillants. Surnommé « Albert le souriant » par les Alliés et « oncle Albert » par ses hommes, il était l'un des généraux allemands les plus populaires de la Seconde Guerre mondiale.

Kesselring rejoignit l'armée bavaroise en tant qu'aspirant en 1904 et servit dans l'artillerie. Il termina son apprentissage comme observateur embarqué en ballon en 1912. Durant la Première Guerre mondiale, il combattit sur les fronts de l'Ouest et de l'Est et entra à l'état-major, quoiqu'il ne fût pas diplômé de l'académie de guerre de Bavière. Kesselring resta dans l'armée après la guerre mais fut libéré en 1933 pour devenir directeur du département administratif du ministère de l'Aviation du Reich où il participa à la reconstruction de l'industrie aéronautique et à la recréation de la Luftwaffe dont il fut le chef d'état-major entre 1936 et 1938.

Au début la Seconde Guerre mondiale, il commanda les forces aériennes allemandes lors de l'invasion de la
Pologne et de la France, dans la bataille d'Angleterre et dans l'opération Barbarossa. En décembre 1941, il prit le commandement de toutes les armées allemandes pour l'Europe du Sud et participa aux combats du théâtre Méditerranée, où il opposa une résistance tenace aux Alliés, lors de la campagne d'Italie, jusqu'à ce qu'il soit blessé dans un accident en octobre 1944. À la fin de la guerre, il commanda les forces allemandes sur le front de l'Ouest. Il gagna le respect de ses adversaires pour ses actions militaires mais sa carrière fut entachée par les massacres commis par les troupes sous son commandement en Italie.

Après la guerre, Kesselring fut jugé pour
crimes de guerre et condamné à mort mais sa peine fut commuée en emprisonnement à perpétuité. Une campagne médiatique entraîna sa libération en 1952 pour raisons de santé. Il fut l'un des trois seuls Generalfeldmarschall à avoir publié ses mémoires, intitulées Soldat bis zum letzten Tag (« Soldat jusqu'au dernier jour »).


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Kesselring
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyMar 15 Déc - 10:50

Winston Churchill



Sir Winston Churchill , né le 30 novembre 1874 à Woodstock et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d'État britannique. Sa ténacité face au nazisme, son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d'orateur et à ses bons mots, ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus du XXe siècle. Ne disposant pas d'une fortune personnelle, il tire l'essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d'écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé.



[…]



Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l'Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l'ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l'Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il plaide également, en 1944, auprès du président américain Franklin D. Roosevelt pour qu'il reconnaisse le gouvernement de la France libre, dirigé par Charles de Gaulle, lequel éprouva une tumultueuse mais forte amitié à l'égard du Premier ministre. Il intercède une fois de plus, l'année suivante, auprès de Roosevelt et de Staline pour que la France obtienne une place au Conseil de sécurité des Nations unies et une zone d'occupation en Allemagne.


[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Winston_Churchill



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Campagne d’Italie


La campagne d'Italie, appelée aussi libération de l'Italie, est une campagne militaire de la Seconde Guerre mondiale ayant duré de juillet 1943 à mai 1945. Cette campagne est née d'un compromis entre les Alliés à la conférence de Casablanca en janvier 1943. À ce moment du conflit, la victoire en Afrique du Nord étant acquise, la suite logique était la conquête de l'Europe du Sud afin de libérer définitivement les routes maritimes en Méditerranée.


Churchill pensait que les Balkans, en tant que « ventre mou de l'Axe », constituaient un objectif idéal. Franklin Delano Roosevelt était quant à lui en faveur d'une attaque de front, c'est-à-dire par la voie la plus courte, en traversant la Manche au départ du Royaume-Uni, pour atteindre le cœur de l'Allemagne via le nord-ouest de la France. Finalement, Churchill réussit à convaincre le président américain de lancer une attaque en Italie pour l'été 1943.

À la suite de l'opération Overlord du 6 juin 1944, la campagne d'Italie devient un théâtre d'opérations secondaire en Europe de l'Ouest. Elle se solde par la victoire des troupes alliées et la capitulation des forces allemandes le 2 mai 1945. Cette campagne a contribué à l'épuisement des forces de l'Axe même si sa durée a été plus longue que prévu, à cause de l'efficacité avec laquelle celles-ci ont fait retraite.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_d%27Italie_(Seconde_Guerre_mondiale)




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Dwight Eisenhower



Dwight David Eisenhower, surnommé Ike, né le 14 octobre 1890 à Denison (Texas) et mort le 28 mars 1969 à Washington, est un militaire et homme d'État américain membre du Parti républicain, 34e président des États-Unis pour deux mandats, du 20 janvier 1953 au 20 janvier 1961. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est General of the Army et commandant en chef du Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force.

Il est chef d'État-Major général des Forces armées des États-Unis de 1945 à 1948 et commandant suprême des forces alliées en Europe du 2 avril 1951 au 30 mai 1952.

En tant que président des États-Unis, il supervise le cessez-le-feu en Corée, lance la course à l'espace, développe le réseau des autoroutes inter-États et fait du développement de l'armement nucléaire l'une de ses priorités dans le cadre de la guerre froide avec l'URSS. Élu le 4 novembre 1952, réélu triomphalement le 6 novembre 1956, son vice-président est durant huit années Richard Nixon qui se présente à sa succession, à l'élection présidentielle de 1960 et est défait par John Fitzgerald Kennedy.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Dwight_D._Eisenhower



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Mark Clark


Mark Wayne Clark, né à Sackets Harbor (New York) le 1er mai 1896 et mort à Charleston (Caroline du Sud) le 17 avril 1984, est un général américain de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre de Corée.

[…]


Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut le commandant en second de l'opération Torch, l'invasion alliée de l'Afrique du Nord. Adjoint du général Eisenhower, lors d'une visite secrète du sous-marin britannique HMS Seraph, il débarque sur la côte algérienne à Messelmoun les 21 et 22 octobre 1942 pour rencontrer les mouvements de résistance français avec le consul Robert Murphy, où sont conclus les accords de Cherchell, qui vont contribuer significativement au succès rapide du débarquement Allié à Alger, le 8 novembre 1942 (16 jours après) et de toute l'opération Torch.

Clark obtint le commandement de la
5e Armée des États-Unis peu de temps avant la prise de Salerne, en Italie, en septembre 1943. En décembre 1944, il prit le commandement du 15e groupe d'armées, contrôlant ainsi toutes les troupes en Italie. Sa conduite des opérations pendant la bataille de Monte Cassino fut contestée, comme le furent la lenteur de la reconquête de l'Italie et son incapacité à capturer les unités allemandes de la ligne Gustave, où Clark hâta ses unités afin d'être le premier à entrer dans Rome plutôt que d'exploiter une faille dans les positions allemandes. Du fait des choix de Clark, la ligne Gustave ne fut brisée qu'un an plus tard.

[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Wayne_Clark



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Oliver Leese



Oliver William Hargreaves Leese (27 octobre 1894 - 22 janvier 1978) fut un général britannique durant la Seconde Guerre mondiale.
Leese étudiait au collège d'Eton quand la
Première Guerre mondiale éclata, il s'enrôla dans les "Coldstream Guards". Il fut blessé durant la bataille de la Somme en 1914. Il resta dans l'armée, une fois la guerre terminée.

En 1940, durant la Seconde Guerre mondiale, il commandait la British 20th Independent Infantry Brigade (Guards) chargée de la défense de Boulogne pendant la
bataille de France. Il fut alors promu au grade de major-général et les commandements accordés furent la "British 15th (Scottish) Division" en 1941 et la British Guards Armoured Division pendant sa formation et son entraînement. Plus tard dans l'année, il combattit lors de la campagne d'Afrique du Nord contre l'Afrika Korps de Rommel. Après quoi, il devint major-général.

Quand le général Bernard Montgomery quitta la 8e armée britannique en 1943 pour préparer la bataille de Normandie, Leese lui succéda et conduisit cette armée lors de la
Bataille du Monte Cassino.

La fin de sa carrière dans le Sud-Est asiatique ne fut pas un grand succès. Il se retira de l'armée en 1946 et devint un horticulteur de renom.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Oliver_Leese



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Heinrich von Vietinghoff


Le baron Heinrich Gottfried Otto Richard von Vietinghoff, genannt von Scheel, né le 6 décembre 1887, à Mayence et mort le 23 février 1952, à Pfronten-Ried, est un général allemand de la Wehrmacht de la Seconde Guerre mondiale. Il commanda la Xe armée allemande en Italie.


[…]



Le 24 novembre 1938, Vietinghoff est nommé commandant de la 5e division de Panzer et prend part àor=#ccccff] l'invasion de la Pologne sous les ordres du général Wilhelm von Leeb. Il est promu général en juin 1940 et dirige ensuite le 46e corps Panzer en Yougoslavie qui prend une part déterminante dans l'invasion des Balkans. Pendant l'opération Barbarossa, il intègre le groupe d'armées Centre sous les ordres du général Fedor von Bock. À cette époque, il a un accident qui lui vaut le surnom de «Panzerknacker » (écraseur de char). Vietinghoff sert aussi plus tard sous les ordres du général Guderian dans la 2e armée Panzer.

À partir de décembre 1942 jusqu'en août 1943, il est commandant en chef de la XVe armée allemande, dont le quartier général est à Tourcoing (aujourd'hui au musée du 5 juin 1944). La Xe armée est recréée en août 1943 et le commandement est confier à Vietinghoff le 26 août, commandement qu'il gardera jusqu'au 31 octobre 1944 exception faite d'un intermède du général der panzertruppen Joachim Lemelsen entre le 5 novembre et le 31 décembre 1943. Il s'oppose d'abord aux forces alliées qui débarquent à Salerne en septembre 1943 sans pouvoir les rejeter à la mer. Ensuite il tient diverse lignes de résistance en Italie dons la principale, la ligne Gustave qui cédera en mai 1944 quand le mont Cassin sera pris par les troupes du général Harold Alexander ouvrant ainsi la route de Rome et de l'Italie centrale pendant l'absence de Vietinghoff qui est en Allemagne pour recevoir la
croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne des mains d'Hitler. Les Allemands des Xe et XIVe armées étant alors rejetés jusqu'à la ligne Gothique. Vietinghoff succède au général Kesselring, lorsque celui-ci est hospitalisé pendant trois mois, après une collision le 25 octobre 1944. Vietinghoff est en Prusse en janvier 1945, puis il est au poste de commandant suprême en Italie le 23 mars 1945. Il se rend le 2 mai 1945 et reste prisonnier de guerre du 23 mai 1945 jusqu'en 1946 au camp spécial no 11 de Bolzano.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Vietinghoff


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Panzergrenadiere


Le terme Panzergrenadier désigne, à partir de 1942, l'infanterie spéciale des forces armées allemandes (Heer, Waffen-SS, et Luftwaffe) chargée d'accompagner les chars de combat. De nos jours, le terme est toujours employé au sein de la Bundeswehr (les forces armées allemandes), mais aussi dans la Bundesheer autrichienne et l'Armée suisse, pour désigner l'infanterie mécanisée d'élite des bataillon de chars.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Panzergrenadier
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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyMar 15 Déc - 10:58

Corps expéditionnaire français


Le corps expéditionnaire français d'Italie (CEF ou CEFI), commandé par le général Juin, est un ensemble de quatre divisions militaires constituées en grande partie de soldats issus de l'Armée d'Afrique, qui de novembre 1943 à juillet 1944 combattirent avec les Alliés lors de la campagne d'Italie, repoussant les forces allemandes d'une grande partie de la péninsule.

Le CEF s'est particulièrement illustré au cours de la
bataille du Monte Cassino lors de la percée de la ligne Gustave en mai 1944 qui permit aux Alliés de reprendre leur progression vers Rome, interrompue depuis janvier 1944.

En 1944, il redonne à la France son prestige et son rang de quatrième grande puissance. Sa réputation est néanmoins ternie par l'importance des exactions, ainsi que par les nombreux viols, commis envers les populations civiles qui vont jusqu'à provoquer un scandale diplomatique.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_exp%C3%A9ditionnaire_fran%C3%A7ais_en_Italie



Général Juin


Alphonse Juin, né le 16 décembre 1888 à Bône (département de Constantine) et mort le 27 janvier 1967 à Paris (5e arrondissement), est un général d'armée élevé à la dignité de maréchal de France.

Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le monte Cassino.

Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952.



[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Juin


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Opération Shingle



L'opération Shingle était un assaut amphibie allié de la Seconde Guerre mondiale durant la campagne d'Italie. Commandé par le Major General américain John P. Lucas  et lancé le 22 janvier 1944 dans les environs d'Anzio et de Nettuno, sur la côte du Latium, en Italie centrale. Il avait pour but de déborder les forces allemandes de la ligne Gustave, ce qui aurait ainsi permis une attaque sur Rome. Le combat qui s'ensuivit est généralement appelé la bataille d'Anzio.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Shingle


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2e division néo-zélandaise


La 2e division d'infanterie néo-zélandaise fut l'unité militaire envoyée par l'armée de terre néo-zélandaise pour combattre en Afrique et en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, à la suite de la déclaration de guerre de la Nouvelle-Zélande aux forces de l'Axe. Elle combattit sur plusieurs théâtres de 1940 à 1945.

[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_division_d%27infanterie_(Nouvelle-Z%C3%A9lande)


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3e division d’infanterie algérienne (3 DIA)


La 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA) était une division d'infanterie de l'armée d'Afrique qui participa à la Seconde Guerre mondiale.
Formée à la suite de la libération de l'Afrique du Nord française, elle s'illustre particulièrement en Italie en 1944 au sein du corps expéditionnaire français du général Juin, en Provence, lors des libérations de Toulon et Marseille, dans les Vosges, lors des difficiles combats pour la libération de Basse-sur-le-Rupt et Cornimont, et en Alsace au sein de la 1re armée française du général de Lattre de Tassigny.

Considérée par les généraux de Monsabert et Juin comme la « digne héritière » de la légion romaine d'Afrique du Nord, la IIIe Augusta, la 3e DIA était aussi appelée Division des Trois Croissants car elle avait pour ossature trois régiments de tirailleurs : le 3e RTA, le 4e RTT et le 7e RTA.

La 3e DIA, avec 4 citations à l'ordre de l'armée entre 1943 et 1945, est avec la 1re division française libre (4 citations également) la division française la plus décorée de la Seconde Guerre mondiale et tous ses régiments ont obtenu une fourragère.

Son héritière est la 3e division (3e DIV).


« Les tirailleurs de la 3e DIA, la division des trois croissants, écriront sur les pentes des Apennins quelques-unes des plus belles pages d'héroïsme de l'histoire de l'armée française. »
— Pierre Montagnon


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/3e_division_d%27infanterie_alg%C3%A9rienne


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4e régiment de tirailleurs tunisiens


Le 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT) était un régiment d'infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique qui dépendait de l'armée de terre française.

En activité entre 1884 et 1956, il est l'un des régiments les plus décorés de l'armée française. Il se distingue particulièrement lors de la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est cité six fois à l'ordre de l'Armée et obtient la Légion d'honneur, puis lors de la Seconde Guerre mondiale, au sein de la 3e division d'infanterie algérienne, notamment lors de la campagne d'Italie avec le[/b] corps expéditionnaire français[/b] du général Juin ; il est à nouveau cité quatre fois à l'ordre de l'Armée.


[…]



https://fr.wikipedia.org/wiki/4e_r%C3%A9giment_de_tirailleurs_tunisiens


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Bernard Freyberg


Bernard Cyril Freyberg, 1er baron Freyberg , né le 21 mars 1889 à Richmond et mort le 4 juillet 1963 à Windsor, est un général et homme d'État britannique.


Vétéran de la Première Guerre mondiale, Freyberg participa au désastreux débarquement de Gallipoli lors de la tentative infructueuse des armées franco-britanniques de franchir les Dardanelles . L'échec de cette opération eut des conséquences lourdes sur la suite de la guerre et coûta son poste de premier lord de l'Amirauté à Churchill qui en avait été un des instigateurs . Freyberg fut décoré de la croix de Victoria pour ses actes de bravoure. Dès le début de la Grande Guerre, Freyberg devint un ami de Churchill :
« Ils s'étaient rencontrés pour la première fois, en 1914, à l'Amirauté, lorsque Freyberg était arrivé, nanti d'une lettre d'introduction, sur la foi de laquelle Churchill lui avait délivré un brevet d'officier à la Royal Naval Division. » (La chute de la Crète, p. 45).

Freyberg dirigea les forces terrestres néo-zélandaises lors la Seconde Guerre mondiale. Il commanda les troupes alliées, la Creforce, lors de la bataille de Crète. Ce fut Churchill qui décida de lui confier le commandement de la Creforce. Freyberg mettait en doute les capacités de défense de l'île. Il avait dit à Wavell « qu'il n'y avait pas suffisamment d'hommes dans l'île pour la conserver » et « qu'il fallait reconsidérer la décision de tenir en Crète » . Cependant, quand il apprit avoir été choisi par Churchill, il changea de discours, afin de ne pas le décevoir. « Le colonel Kippenberger qui devait prendre l'année suivante, le commandement de la Division néo-zélandaise, était probablement le meilleur officier de l'île » (p. 113)

Par la suite, il participa à la guerre du désert. En février 1944, il ordonna le bombardement de l'abbaye de Monte Cassino, grand centre culturel médiéval. Cette initiative est très controversée : l'abbaye séculaire fut détruite (elle fut ensuite restaurée). Les Allemands utilisèrent les ruines en appui de leur défense alors qu'ils n'occupaient pas l'édifice auparavant. Toutefois, la grande popularité de Freyberg au sein des nations du Commonwealth et l'amitié de Winston Churchill lui évitèrent d'être inquiété pour cette erreur.

Après la guerre, il fut gouverneur général de Nouvelle-Zélande (1946–1952).


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Freyberg

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Goumiers


Les goumiers marocains étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée d'Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956.

D'abord supplétifs, puis réguliers, les goumiers se sont surtout illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, entre 1942 et 1945, période au cours de laquelle les quatre groupements de tabors marocains (GTM) regroupant chacun trois tabors (bataillons) lesquels rassemblent trois ou quatre goums (compagnies) chacun, principalement sous les ordres du général Guillaume, ont obtenu, entre 1942 et 1945, dix-sept citations collectives à l'ordre de l'armée et neuf à l'ordre du corps d'armée, puis en Indochine de 1946 à 1954.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Goumiers_marocains



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Général Guillaume


Augustin Léon Guillaume est un général d'armée français, né le 30 juillet 1895 à Guillestre (Hautes-Alpes) et mort le 9 mars 1983 dans la même ville. Au cours de la Seconde Guerre mondiale il s'illustre principalement lors de la campagne d'Italie au sein du corps expéditionnaire français puis, à la tête de la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA), lors des campagnes de France et d'Allemagne qui suivent le débarquement de Provence en août 1944. Après avoir été résident général de France au Maroc en 1951, il achève sa carrière au poste de chef d'état-major des armées.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Guillaume



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2e corps polonais


Le 2e corps polonais (également baptisée l’armée Anders ou Armée polonaise de l'Ouest) est unité militaire polonaise de la Seconde Guerre mondiale formée par le général Władysław Anders pour appuyer les Alliés dans leur lutte contre le nazisme. À l'été 1941, à la suite du changement d'alliance de l'Union soviétique qui vient d'être attaquée par son allié allemand, le corps polonais est initialement constitué en 1941-1942 en URSS à partir des prisonniers de guerre polonais faits par les Soviétiques (lors de leur attaque conjointe avec les nazis sur la Pologne en septembre 1939). Il est normalement prévu que l'armée Anders combatte les nazis au côté des Soviétiques, mais devant les résistances chez ses hommes et le peu de coopération soviétique, Anders perd sa confiance en Staline et demande l'évacuation de son corps polonais pour rejoindre l'armée britannique. Il obtient difficilement cette autorisation et parvient à transférer son armée en prenant la direction de l'Iran puis du Moyen-Orient. Il fait alors la jonction avec la 8e armée britannique. Il combat ensuite en Italie à Monte Cassino, Ancône et à Bologne jusqu’en avril 1945. Le 2e corps polonais a subi, sans jamais dévier de la voie que lui traçait son chef, des épreuves et avatars rares dans la vie d’une unité. Ce fait est d’autant plus à souligner que bien peu, à l’issue de la guerre, ont songé à en reconnaître les mérites et la valeur.

Trois phases majeures jalonnent ainsi son évolution : sa formation en URSS et son évacuation vers l'iran ; ses combats au Moyen-Orient et en Palestine ; sa victorieuse campagne d'Italie.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/2e_corps_polonais

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2e division d’infanterie marocaine


La 2e division d'infanterie marocaine (2e DIM), formée au Maroc le 1er mai 1943, sous le commandement du général Dody, était une division d'infanterie de l'armée d'Afrique qui participa à la Seconde Guerre mondiale.

Formée à la suite de la libération de l'Afrique du Nord française, elle s'illustre particulièrement en Italie en 1944 au sein du Corps expéditionnaire français du général Juin, puis en Provence, lors de la libération de Toulon et Marseille, et en Alsace au sein de la
Première Armée française du général de Lattre de Tassigny.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Bataille du Monte Casino   Article annexe : Bataille du Monte Casino EmptyMar 15 Déc - 11:01

Général Wladyslaw Anders



Władysław Albert Anders est un général de l’armée polonaise (général d'armée), né le 11 août 1892 à Błonie (Pologne) et mort le 12 mai 1970 à Londres.

Pendant la seconde guerre mondiale, il a été commandant en chef de l’armée polonaise en Union soviétique à la suite du déclenchement de l'opération Barbarossa puis au Moyen-Orient et en Italie de 1942 à 1945, sous l'autorité du chef suprême de l'armée polonaise, le général Władysław Sikorski, puis du général Kazimierz Sosnkowski après la mort de Sikorski.

Son nom reste attaché aux durs combats et à la
victoire de Monte Cassino, parachevée par les forces polonaises qu'il commandait, et parmi lesquelles il a souhaité être enterré en 1970.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/W%C5%82adys%C5%82aw_Anders

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Nikodem Sulik


Nikodem Sulik, né le 15 aout 1893 à Stara Kamienna (powiat de Sokółka, voïvodie de Podlachie, mort le 14 janvier 1954 à Londres), est un officier général polonais.


D’abord militaire dans l’armée impériale russe, il rejoint l’armée de la Deuxième république de Pologne au cours de la Guerre soviéto-polonaise.

En 1939, il est commandant du régiment Sarny du KOP. Il participe à la Bataille de Kock, dont il réchappe. Il parvient à rejoindre la Résistance. Jusqu’en 1941, il commande, pour le district de Wilno, le SZP, première formation de l’armée clandestine.

En mars 1941, il est arrêté par le NKVD et déporté en URSS. Interné d'abord à la prison de Lefortovo (où il est torturé), il est ensuite transféré à la Loubianka, où il partage brièvement la cellule du général Anders. Il est libéré en vertu des accords Sikorski-Maïski d'août 1941 et se voit confier la mission de recruter pour l'armée les Polonais internés dans les camps de prisonniers de guerre. On lui donne ensuite le commandement du 13e régiment de l’armée polonaise en URSS (l’armée Anders), jusqu’en 1943. La même année, il est placé à la tête de la 7e Division d’infanterie polonaise.

Après le transfert de l’armée polonaise en Iran, Nikodem Sulik est placé à la tête de la
5e division d'infanterie des Confins du Deuxième corps polonais sous le commandement du général Anders. Il participera avec cette unité à la Campagne d'Italie et s’illustrera à la Bataille du Monte Cassino. Il est promu général de brigade le 1er mars 1944.

À la fin de la guerre, il restera en exil au Royaume-Uni.
Il avait utilisé plusieurs pseudonymes dont les plus connus sont Ładyna et Sarnowski.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikodem_Sulik


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Boleslaw Duch


Bolesław Bronisław Duch (1896-1980) est un officier général polonais (général de division). Il naît le 15 novembre 1896 à Borchtchiv (Royaume de Galicie et de Lodomérie, Autriche-Hongrie), près de Tarnopol (Ternopil), aujourd'hui en Ukraine.


De 1935 à 1938, il est à la tête du 73e régiment.
Il est ensuite directeur des études à l’École centrale d'infanterie.
Pendant la Campagne de Pologne (1939), il est commandant de la 39e division de réserve. Il parvient à s'échapper et à gagner la France.

Le
gouvernement polonais en exil du général Władysław Sikorski lui confie alors le commandement de la 1re division d'infanterie polonaise (division de grenadiers) qui participera à la Bataille de France.

Ayant rejoint le Royaume-Uni, il reste de 1940 à 1941 à la disposition du Commandant en chef.

De 1941 à 1942, il est à la tête de la mission militaire polonaise au Canada.

De 1942 à 1943, il commande la 1re brigade de chasseurs. Il est alors nommé à la tête de la
3e division de chasseurs au deuxième corps polonais opérant en Italie. Il restera à ce poste jusqu'en 1946.

Il meurt à Londres le 9 octobre 1980 (à 83 ans).



https://fr.wikipedia.org/wiki/Boles%C5%82aw_Bronis%C5%82aw_Duch

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Hejnal mariachki



Le Hejnał est une mélodie traditionnelle polonaise interprétée par un trompettiste toutes les heures de la tour la plus élevée de la Basilique Sainte-Marie de Cracovie. Il est joué vers les 4 points cardinaux successivement.


Selon la légende, le hejnał aurait pour origine l’invasion mongole de 1241. Lorsque le garde, du haut de sa tour, aperçut les Mongols qui s’apprêtent à attaquer Cracovie, il souffle dans son buccin pour donner l’alerte. Une flèche lui transperce la gorge et la sonnerie s’interrompt. Depuis ce jour, un trompettiste monte toutes les heures au sommet de la tour la plus élevée de la basilique Sainte-Marie et rappelle, par le hejnał brutalement interrompu, la flèche qui avait tué le garde en 1241.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hejna%C5%82



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Les coquelicots rouges du Monte Cassino


Les Coquelicots rouges du mont Cassin (Czerwone maki na Monte Cassino) est un chant militaire polonais de la Seconde Guerre mondiale.


Au début de l'année 1944, un bastion allemand retranché dans l'ancienne abbaye, au sommet du mont Cassin, bloquait l'avance vers Rome des Alliés. Les forces armées avaient tenté, depuis la mi-janvier, de prendre la forteresse allemande. Le 11 mai 1944, le quatrième assaut est majeur, les troupes polonaises livrent bravement bataille.

La chanson est composée au cours de la nuit du 17 mai 1944 au 18 mai 1944.

Feliks Konarski, poète et compositeur-interprète, soldat du 2e corps polonais du général Anders, alors en garnison à Campobasso, participe à une représentation du théâtre aux armées des soldats polonais. Plus tard dans la soirée, ne trouvant pas le sommeil à cause de la bataille toute proche, il commence à rédiger le texte d’une chanson sur le mont Cassin. Dans la nuit, il réveille Alfred Schütz, son compagnon de troupe, en le priant de mettre une musique sur les paroles à peine écrites. La troisième strophe, commandée par le général Władysław Anders, est écrite quelques jours plus tard, alors que Feliks Konarski croise une tombe de soldat ornée d’une croix rudimentaire, d’une bande blanche légèrement inclinée et un bouquet de coquelicots au fusil. Il compose alors le 3e couplet dans le camion qui les transporte :


« Vois-tu cette rangée de croix blanches… »

Le 18 mai 1944, la bataille prend fin et l’étandard blanc et rouge de la Pologne flotte sur le mont Cassin. Quelques jours plus tard, pour célébrer la victoire de la Pologne, la chanson est interprétée dans les quartiers généraux du général Anders : « les coquelicots rouges du Mont Cassin, au lieu de la rosée, buvaient du sang polonais... »

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Coquelicots_rouges_du_mont_Cassin

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Ligne Hitler


La ligne Hitler était une ligne de fortifications construite par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale pour empêcher les Forces alliées de s'emparer de Rome. Les places fortes de cette ligne se situaient à Aquino et Piedimonte San Germano. Elle fut renommée ligne Dora ou ligne Senger sur l'insistance d'Adolf Hitler, qui voulait minimiser la propagande en cas de percée de ce système défensif. Elle était située à quelques kilomètres au nord de la ligne Gustave. Cette ligne fut finalement enfoncée le 24 mai 1944 sur le front de la 8e armée britannique par les 1re et 5e divisions blindées canadiennes, attaquant avec le Deuxième corps polonais sur leur droite. Les Polonais capturèrent Piedimonte San Germano le 25 mai et la ligne s'effondra. La ligne défensive allemande suivante était la ligne Caesar C.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Hitler



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Ligne Gothique


En 1944, vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de la campagne d'Italie, la Ligne gothique (en allemand : Gotenstellung ; en italien : Linea Gotica ; en anglais : Gothic Line) désignait une ligne de fortifications organisée par le Maréchal Kesselring, au moment de la retraite des troupes allemandes. Située le long des Apennins, dans le nord de la péninsule, elle avait pour but de stopper la progression des armées alliées du général Alexander.

L'opération Olive est la plus grande offensive alliée de la campagne d'Italie, tant du point de vue du matériel engagé que de celui des troupes. Plus de 1 200 000 hommes y participèrent de part et d’autre. Elle visait à percer la Ligne gothique. Selon le général Sir Leese, commandant de la VIIIe Armée,
« la bataille de Rimini fut l'une des plus dures livrées par la VIIIe armée. Les combats furent comparables à ceux d'El Alamein, de Mareth et de la ligne Gustave (Monte-Cassino) ».

Adolf Hitler, conscient de l’importance que la Ligne gothique aurait dans le futur déroulement de la guerre, craignait qu’elle ne soit prise à revers par des débarquements de troupes alliées et ordonna que son nom de code soit rapidement changé. En effet, sa connotation historique trahissait à ses yeux l’importance que la Wehrmacht lui accordait et Hitler redoutait qu’en cas de percée alliée, leurs services de propagande n’en tire un immense profit. Suivant cet ordre, Kesselring rebaptisa la Ligne gothique en Ligne verte au mois de juin 1944.

À l’automne 1944, les forces armées du général Alexander transperçaient en deux endroits la ligne de défense allemande, sur l’aile droite ainsi qu’au centre, mais ne parvinrent cependant pas à rompre le front de manière décisive, les Allemands se repliant en bon ordre. Il faut attendre l’année suivante et la reprise de l’offensive au printemps pour que le front soit finalement rompu et la capitulation des forces allemandes et italiennes en Italie signée, le 2 mai 1945.



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Honte noire


« Honte noire » (Die schwarze Schande (am Rhein) ou également Die schwarze Schmach (am Rhein)) est le nom donné à une campagne de propagande nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des années 1920 afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises : celles-ci, composées de soldats sénégalais et malgaches, étaient accusées de se livrer à divers sévices, incluant viols et mutilations, à l'encontre de la population allemande.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Honte_noire


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Allemagne de Weimar


La république de Weimar (en allemand : Weimarer Republik) est le nom donné par les historiens au régime politique en place en Allemagne de 1918 à 1933.

Elle a été proclamée au cours de la révolution de 1918, le 9 novembre 1918, soit deux jours avant la fin des hostilités de la Première Guerre mondiale. La constitution de cette république a été adoptée le 31 juillet 1919 et promulguée le 11 août suivant. Weimar, la ville où l’Assemblée nationale constituante rédigea la constitution, donna a posteriori son nom à la période historique dans son ensemble2. L’État allemand continua durant cette période de porter le nom officiel de Reich allemand (en allemand : Deutsches Reich), comme sous l'Empire allemand précédemment.

Il s'agissait d'une démocratie parlementaire dirigée par le président du Reich, et gouvernée par le chancelier du Reich, nommé par le président du Reich, investi par une majorité des membres du Reichstag et responsable devant cette assemblée. L'histoire de cette république est marquée par de nombreuses tensions et des conflits internes. Ses institutions fonctionnent normalement jusqu'en 1930, date à laquelle le dernier cabinet appuyé sur une majorité parlementaire stable est mis en minorité et se trouve obligé de démissionner, provoquant des élections. À partir de septembre 1930, des cabinets minoritaires de droite soutenus par le président du Reich se succèdent, menant une politique de plus en plus autoritaire. À la suite de la nomination d'Adolf Hitler comme chancelier le 30 janvier 1933, le renforcement de la politique autoritaire mise en place durant la période 1930-1932, la confiscation progressive du pouvoir politique au profit du NSDAP et la modification des structures politiques entraînent la fin de facto de la république de Weimar et l'avènement du Troisième Reich. La Constitution de Weimar n'est abrogée officiellement qu'à l'issue de la Seconde Guerre mondiale en 1945, lorsque l'administration quadripartite alliée en Allemagne prend le contrôle du pays.



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