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 Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptyVen 6 Nov - 21:33

Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht AtiBKb-imes-de-guerre-de-la-wehrmacht





Crimes de guerre
► Invasion de la Pologne
► Conquête de la Belgique
► Invasion de la France
► Crimes de guerre en Italie
► Crimes de guerre en URSS
**** Ordre relatif aux commisaires politiques
**** Traitement des prisonniers soviétiques
► Massacres des prisonniers de guerre en dehors du front russe
► Le décret Nuit et Brouillard (Nacht und Nebel)
► Actions de représailles
► Viols
► Meurtre de prisonniers de guerre
► Destruction de Varsovie
Appréciation d’après-guerre





Les crimes de guerre de la Wehrmacht sont les crimes perpétrés par les forces armées allemandes  traditionnelles au cours de la Seconde Guerre mondiale . Alors que les principaux responsables de l’Holocauste  parmi les forces armées allemandes étaient les unités nazies politisées (les Waffen-SS  et particulièrement les Einsatzgruppen ), les forces armées traditionnelles de la Wehrmacht  ont elles-mêmes commis des crimes de guerre , dès le début du conflit, et en particulier sur le front de l’Est dans la guerre contre l’Union soviétique . L’historien britannique Ian Kershaw  affirme : « Quand on compare le nombre de victimes à l’Est à la guerre à l’Ouest, alors on le voit très clairement : la guerre sur le front de l’Est fut une guerre d’extermination » .

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale le Tribunal de Nuremberg  a conclu que la Wehrmacht n’avait pas le caractère d’une organisation criminelle mais qu’elle avait commis des crimes au cours de la guerre.




Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht AtiBKb-massacre-prisonniers-de-guerre
Massacre d'environ 300 prisonniers de guerre polonais
par des soldats de la Wehrmacht à Ciepielów le 9 septembre 1939.




https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_guerre_de_la_Wehrmacht


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptySam 7 Nov - 0:33

Crimes de guerre


Les crimes de guerre commis par la Wehrmacht incluent notamment les opérations ci-après.


► Invasion de la Pologne

Les crimes de guerre commencèrent dès les premiers jours de l'invasion. Du 1er au 4 septembre 1939, on recense au moins 18 massacres de 25 à 700 victimes. La Wehrmacht a tué des milliers de civils polonais pendant la campagne de Pologne de septembre 1939 par des exécutions, des bombardements des villes ou des meurtres. Tout acte de résistance a été réprimé de manière impitoyable.

La direction de l'Armée a cherché à décourager les tirs dits « sauvages » et des procédures judiciaires de cour martiale  ont été engagées contre quelques-uns des officiers subalternes qui avaient mené ces tirs. Par exemple dans la nuit du 18 au 19 septembre 1939, le SS-Obermusikmeister Hermann Müller-John de la Leibstandarte SS Adolf Hitler  organise le Massacre de Błonie  où il ordonne de fusiller 50 civils. Le Generalleutnant Joachim Lemelsen  apprenant cela, rapporte ces faits à ses supérieurs et le General Walter von Reichenau  arrête Müller-John pour le traduire devant la justice militaire. Adolf Hitler gracie le 4 octobre 1939 tous les militaires qui sont impliqués dans des crimes de guerre en Pologne, la procédure contre Müller-John est arrêtée, et Hitler met le 17 octobre 1939 les troupes SS sous une juridiction séparée à la demande de Heinrich Himmler.

À la suite de l'arrêt des hostilités, au cours de l'administration de la Pologne par la Wehrmacht, qui dura jusqu'au 25 octobre 1939, 531 villes et villages furent brûlés. La Wehrmacht se rendit également coupable de 714 exécutions de masse, ainsi que de nombreux cas de pillage, de brigandage et d'assassinat. Au total, on estime que 16 376 Polonais ont été victimes de ces atrocités. Environ 60 % de ces crimes aurait été commis par la Wehrmacht. Tous les chefs militaires de rang élevé étaient au courant de ce qui se passait en Pologne.

De septembre 1939 jusqu'au printemps 1940, les Allemands entreprennent la liquidation de l'intelligentsia polonaise lors de l'opération Intelligenzaktion  avec les Einsatzgruppen . L'historien Wolfram Wette précise que c'est en Pologne, et non dans l'Union Soviétique, que les Allemands ont commencé leur politique d'extermination et les crimes contre la dignité humaine et les lois internationales. Il note aussi que si la Wehrmacht ne participe pas directement aux massacres contre des populations entières , elle ne fait rien pour que l'occupation allemande se conforme aux lois internationales alors que les unités SS sont des unités de police sous sa juridiction selon Wolfram Wette, et que donc « en tant qu'institution, la Wehrmacht en Pologne a perdu le droit de se sentir innocente des crimes de l'Etat hitlérien » . Wette remarque toutefois que des officiers se sont plaints. Notamment le Général Blaskowitz  qui proteste de manière répétée contre les actions des SS, surtout pour des raisons pragmatiques et tactiques, plutôt que pour des considérations morales. Ses protestations restant lettre morte auprès du commandant en chef Walther von Brauchitsch, Blaskowitz et les autres généraux ne s'opposent plus ouvertement. De plus, Blaskowitz tombe en disgrâce auprès d'Hitler après ces protestations et ne recevra plus de promotion. Un autre général, Georg von Küchler , est démis de ses fonctions après avoir aussi protesté et refusé d'utiliser des soldats pour persécuter des civils. D'autres historiens, comme Rupert Butler , pensent qu'à partir du décret du 17 octobre 1939 la Wehrmacht n'a plus de moyens légaux pour arrêter les SS étant donné qu'ils ont alors leur propre juridiction spéciale.

À cette administration militaire succéda une administration civile, notamment dans le Gouvernement général . Celle-ci fut mandatée, à compter de juillet 1941, par le Ministère du Reich aux Territoires occupés de l'Est  qui systématise les évacuations dans les divers territoires de l'Occupation de la Pologne.


► Conquête de la Belgique



Entre le 25 et le 28 mai 1940 , la Wehrmacht commit le Massacre de Vinkt . Des otages furent capturés afin d’être utilisés comme boucliers. Comme l’armée belge  continuait de résister, des fermes furent fouillées (et pillées) pour prendre plus d’otages qui devaient être exécutés par la suite. En tout, 86 civils furent exécutés mais le total des victimes s’élève probablement à 140. Outre le massacre de Vinkt , d'autres massacres et fusillades dans la Belgique font 600 victimes.



► Invasion de la France


Lors de l'invasion de la France en 1940, les crimes de guerre sont beaucoup moins nombreux que lors de l'invasion de 1914. Ils sont aussi beaucoup moins nombreux que lors de la campagne de Pologne en 1939. A cet égard l'amnistie générale prononcée le 4 octobre 1939 pour tous les crimes commis en Pologne n'a pas eu d'effet délétère. Comme en Belgique quelques jours plus tôt, les crimes de guerre sont principalement le fait de divisions mal encadrées et non aguerries, n'ayant pas fait la campagne de Pologne. Ils sont essentiellement concentrés dans le temps et dans l'espace lors la bataille d'Arras du 21 mai  et lors de la bataille des canaux qui s’est ensuite déroulée dans le quadrilatère Arras - Béthune - Lille - Douai.


Sur plus 20 000 personnes tuées pour fait de résistance, on estime que 6 000 à 7 000 victimes furent en fait des civils innocents. Le 15 décembre 1941, par exemple, la Wehrmacht exécuta 47 Juifs, transférés de Drancy et Compiègne  au Mont Valérien  au titre de représailles à des attentats communistes, de même que 50 autres Juifs écroués à Fresnes. 61 000 personnes furent déportées dans des camps allemands, 40 % d’entre elles y moururent.

Entre 1 500 et 3 000 soldats noir africains enrôlés par l'armée française furent massacrés après leur capture par des unités de la Wehrmacht. Bien que motivés par des considérations racistes ces crimes de guerre ne relèvent toutefois pas d'une politique délibérée de la Wehrmacht, qui n'avait pris aucune décision en ce sens, mais d'actes isolés.


► Crimes de guerre en Italie


En Italie , après le ralliement du pays aux Alliés, 5 300 soldats italiens furent tués par la Wehrmacht sur ordre d’Hitler sur l'île grecque de Céphalonie . Sur 700 000 soldats italiens envoyés dans les camps de prisonniers de guerre allemands, 46 000 moururent lors de leur transport en captivité.

On estime à près de 10 000 le nombre de civils tués lors d'opérations de représailles en Italie, une partie étant à mettre à charge des Waffen SS , la Wehrmacht y prenant néanmoins une part essentielle.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptySam 7 Nov - 0:37

► Crimes de guerre en URSS


La Wehrmacht joua un rôle actif dans les crimes de guerre commis en Union Soviétique. La Wehrmacht émit, relaya et appliqua les instructions conférant l'impunité aux troupes pour tout acte de nature criminelle perpétré contre les prisonniers de guerre et les populations civiles. Elle collabora avec les Einsatzgruppen  à l'extermination des populations juives ou la répression des partisans.

Les organisateurs de l’exposition de 1995 sur les crimes de guerre de la Wehrmacht ont estimé qu’entre 60 et 80 % des soldats sur le front de l’Est  (sur un total de près de 10 millions de soldats) participèrent à des actes qualifiables de crimes de guerre ; d’autres font état d’un total de 500 000 soldats coupables.

On notera par exemple les éléments suivants.


**** Ordre relatif aux commissaires politiques


L'ordre fut rédigé en 1941 par le commandement de la Wehrmacht au nom d’Hitler  et distribué aux commandants d’unités. En légitimant ces actions, la Wehrmacht devenait partie intégrante des atrocités nazies à l'Est.

L'ordre désignait la guerre contre l'Union Soviétique comme « une guerre entre deux idéologies, pas entre deux États ». À ce titre, les prisonniers de guerre soviétiques considérés comme commissaires politiques, les soldats soviétiques identifiés comme « imprégnés ou représentants actifs de l'idéologie bolchevique » ainsi que tous les prisonniers de guerre juifs devaient être remis aux Einsatzgruppen  afin d'être fusillés.

Cet ordre soustrayait à la justice militaire la responsabilité de juger les infractions punissables commises par des civils ennemis en Union soviétique . Les suspects devaient être déférés à un officier qui déciderait s'ils devaient être ou non abattus. Le même décret précisait qu'il n'était pas requis de poursuivre les infractions commises contre des civils par des membres de la Wehrmacht à moins que le maintien de la discipline ne le rende nécessaire. La troupe pouvait donc agir en toute impunité.

Cet ordre fut transmis à tous les échelons du commandement sans refus notoire. Dans leurs mémoires d'après-guerre, les généraux allemands tentèrent d'en minimiser l'impact. Erich von Manstein  affirme ne pas l'avoir transmis à ses troupes. Heinz Guderian  affirme ne l'avoir jamais reçu mais les archives de ses unités ont montré que l'instruction a bel et bien été reçue et transmise.

L'ordre sur les commissaires fut aboli à l'été 1942 , sans que cela change grand-chose au comportement et à l'impunité des troupes sur le terrain. Le dernier compte-rendu connu de la liquidation d'un responsable politique parvint d'une unité du groupe d'armées Sud en juillet 1943.



**** Traitement des prisonniers soviétiques



L'Allemagne avait ratifié en 1929  la troisième Convention de Genève  relative au traitement des prisonniers de guerre . Bien que l’URSS et le Japon impérial  ne la signèrent pas, l’Allemagne s’obligeait à traiter tous les prisonniers de guerre conformément aux dispositions de la Convention même en l'absence de réciprocité. (Ni l’URSS ni le Japon ne traitèrent les prisonniers de guerre conformément à la convention de Genève. Staline  lui-même ne se soucia guère de son propre fils, Yakov Djougachvili, déclinant une offre de l’échanger contre le général Paulus.)

Alors que les camps de prisonniers créés par la Wehrmacht pour les hommes capturés sur le front de l'Ouest satisfaisaient généralement aux conditions humanitaires prescrites par les accords internationaux, les prisonniers originaires de Pologne et d’URSS étaient emprisonnés sous des conditions significativement plus mauvaises. En décembre 1941, plus de 2,4 millions de soldats de l’Armée Rouge avaient été faits prisonniers. Enfermés mais délibérément affamés et laissés sans soins médicaux contre les maladies ou le froid, on estime que plus de deux millions d'entre eux moururent la première année de la guerre contre l'Allemagne.



Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht FrkBKb-prisonniers-de-guerre-sovietique
Prisonniers de guerre soviétiques nus
dans le camp de Mauthausen. Date inconnue.


L’échec des Allemands à atteindre la victoire espérée à l’Est leur fit reconsidérer le traitement des prisonniers : au début de 1942, les prisonniers de guerre des camps de l’Est — essentiellement des Russes — furent considérés comme une source de travail servile et gratuite destinée à permettre à l’industrie de guerre allemande de continuer à fonctionner.

Sur un total de 5,6 millions de soldats soviétiques faits prisonniers sur le front de l’Est, 3,6 millions moururent en captivité.



► Massacres de prisonniers de guerre en dehors du front russe


En dehors de la mise à mort délibérée des prisonniers de guerre soviétiques (voir ci-dessus), la Wehrmacht se rendit coupable de crimes de guerre envers les prisonniers sur la plupart des autres fronts, bien que sur une échelle bien moindre.

Les massacres de prisonniers de guerre par des soldats de la Wehrmacht commencèrent lors de la campagne de septembre 1939  en Pologne. Il existe de nombreux cas où des soldats polonais furent tués après avoir été capturés, comme à Sladow où 250 prisonniers de guerre furent abattus ou noyés, à Ciepielów  où environ 300 prisonniers furent tués et à Zambrów  où 200 autres prisonniers de guerre furent tués.

Environ cinquante soldats britanniques qui s’étaient évadés du Stalag Luft III  furent abattus après avoir été repris, et quinze officiers et hommes de l’armée américaine , bien qu’en uniforme, furent fusillés sans jugement en Italie. L’ordre d’Hitler sur les Commandos , publié en 1942, contenait une justification pour le meurtre de commandos ennemis qu’ils soient ou non en uniforme.

Les massacres comprennent également celui d’au moins 1 500 prisonniers de guerre français d’origine africaine et ont été précédés de propagande les décrivant comme des sauvages.


► Le décret Nuit et Brouillard (Nacht und Nebel)


Ce décret, publié par Hitler en 1941 et distribué avec une directive de Keitel, fut applicable dans les territoires conquis à l’Ouest (Belgique, France, Luxembourg, Danemark et Pays-Bas). Ce décret permettait de se saisir des personnes mettant en danger la sécurité de l’Allemagne et de les faire disparaître sans laisser de traces. La directive de Keitel précisait qu'une intimidation efficace ne pouvait être obtenue que par la peine capitale ou par des mesures interdisant aux proches du criminel et à la population de connaître son sort.


► Actions de représailles



Les actions de résistance et les groupes de partisans entraînèrent de nombreuses représailles tout au long de la guerre et dans la plupart des pays occupés. Ces représailles furent le fait de la Wehrmacht quand elle était directement chargée de l'occupation, en coordination avec la Gestapo  et les forces de police allemandes, et les éventuels collaborateurs locaux.



Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht FrkBKb-civils-grecs-massacres
Civils grecs massacrés par des parachutistes
allemands à Kondomari, en Crète, le 2 juin 1941



En Yougoslavie , rien qu’en juillet et août 1941, 1 000 soi-disant « partisans » furent pendus ou exécutés par la Wehrmacht. Une directive de l’OKW  du 16 septembre 1941, communiquée à la suite d’attaques de partisans serbes, ordonnait que pour chaque soldat allemand tué, 100 otages serbes seraient exécutés, et 50 pour chaque soldat blessé. Entre septembre 1941 et février 1942, la Wehrmacht exécuta 20 149 civils. À Kraljevo  en Serbie , à la suite d’actions armées de partisans en octobre 1941, la 717e D.I. rassembla la population et exécuta entre 4 000 et 5 000 civils au titre de mesures de représailles. Le même scénario se répéta à Kragujevac  où les 749e et 724e régiments d’infanterie exécutèrent 2 300 personnes. L’historien d’histoire militaire Klaus Schmider indique que pour la Yougoslavie, entre 300 000 et 350 000 personnes furent exécutées en tant que « partisans », un tiers devant avoir été de simples civils innocents.

Dans certains pays occupés, la réponse de la Wehrmacht aux attaques des mouvements de résistance était donc de prendre et d’abattre des otages, parfois jusqu’à 100 otages pour chaque Allemand tué. Dans les ordres donnés quant aux prises d’otages, Keitel avait précisé « il est important que ces derniers incluent des personnalités connues ou des membres de leurs familles. » Un officier de commandement en France déclara que « au plus les otages à abattre seront connus, au plus l’effet sera dissuasif sur les auteurs des méfaits. »

On notera les exemples suivants :
• En Italie, des soldats refusant de soutenir la cause allemande ont été massacrés par la Wehrmacht sur l’île grecque de Céphalonie . Des villages italiens ont été rasés et leurs habitants assassinés au cours d’opérations contre les résistants.
• En Pologne occupée et en URSS, des centaines de villages furent rayés de la carte et leurs habitants exterminés ; exécutée par des moyens militaires, cette liquidation a néanmoins été planifiée par une administration civile (voir (Generalplan Ost ). En URSS, les partisans soviétiques ou juifs capturés étaient utilisés pour nettoyer les champs de mines.
• En Grèce en octobre 41, à la suite de sabotages sur la voie ferrée vers la Bulgarie, 416 civils de sept villages furent massacrés par des hommes d'une division d'infanterie régulière. La Wehrmacht exécuta 317 habitants du village de Kommeno, puis 696 habitants de Kalavryata et des environs. On admet que 21 000 personnes furent exécutées par la Wehrmacht en Grèce en tant que soi-disant « terroristes ».
• Durant la Bataille de Crète , les parachutistes allemands furent violemment harcelés durant leur progression sur l'île par des partisans et des civils grecs. En représailles, plusieurs villages furent détruits et des otages y furent exécutés, comme à Kándanos  ou Kondomari  où 23 hommes furent fusillés le 2 juin 1941 par une unité de parachutistes commandée par le lieutenant Horst Trebes.



► Viols


En pratique les viols furent permis aux soldats allemands à l'Est et au Sud de l'Europe, tandis que les pays du nord et de l'ouest ont été relativement épargnés. L'historien Szymon Datner  a décrit dans son ouvrage le sort réservé aux prisonniers de guerre capturés par la Wehrmacht, ainsi que celui subi par des milliers d'infirmières  soviétiques, des médecins et des aides-soignants militaires  qui ont été victimes de viols quand ils étaient capturés avant d'être souvent assassinés par la suite.


Selon l'historienne Regina Mühlhäuser, la Wehrmacht a aussi utilisé la torture sexuelle et forcé les suspects à se déshabiller dans de nombreux cas d'interrogatoires.


Bien qu’en 1935, les lois de Nuremberg  sur la race interdisent le viol des femmes juives, considérées comme « impures », la Wehrmacht organise des viols collectifs publics et systématiques de femmes juives et non juives, en particulier dans les pays slaves (Pologne, Russie, Yougoslavie…). Au moins 50 000 femmes sont prostituées de force dans les camps nazis.

Les estimations concernant le nombre de viols commis par les soldats de la Wehrmacht sur des femmes soviétiques  atteint le nombre de 10 000 000. Entre 750 000 et 1 000 000 d'enfants sont nés du fait des viols.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptySam 7 Nov - 0:38

► Meurtres de prisonniers de guerre


Le meurtre de prisonniers de guerre  par des soldats de la Wehrmacht  a commencé pendant la Campagne de Pologne  (1939) . Dans de nombreux cas, des groupes de soldats polonais ont été assassinés après leur capture. En France, les massacres d'au moins 1500 prisonniers de guerre noirs issus de l'empire colonial français  ont été précédés par la propagande dépeignant les Africains  comme des « sauvages » .

À partir d'octobre 1942, la Wehrmacht a appliqué l'« Ordre Commando» qui ordonnait l'exécution sommaire de tous les commandos capturés, même s'ils étaient en uniforme. Après l'armistice de Cassibile , en 1943, de nombreux groupes de prisonniers de guerre italiens ont été exécutés quand les troupes italiennes ont résisté à leur désarmement forcé par les Allemands.

Le 26 mars 1944, quinze agents secrets d'un commando de l'armée américaine  (membre de l'OSS, ancêtre de la CIA), arrêtés en costume civil, sont fusillés sans jugement à La Spezia, en Italie, selon les ordres du commandant de la 75e armée allemande, le général Anton Dostler, malgré l'opposition de ses subordonnés de la 135e Brigade. Dostler a été condamné à mort par un tribunal militaire américain et a été fusillé en décembre 1945.


► Destruction de Varsovie



Près de 13 000 soldats et 250 000 civils furent tués par les forces allemandes au cours de l’insurrection de Varsovie  du 1er août au 2 octobre 1944. Des boucliers humains  ont été utilisés par les forces allemandes cours du massacre de Wola, 50 000 civils furent exécutés pour forcer les Polonais à se rendre.


Appréciation d’après-guerre


Après la fin de la guerre en 1945, plusieurs généraux de la Wehrmacht émirent une déclaration qui justifiait les actions contre les partisans, l’exécution d’otages et l’utilisation de main d’œuvre forcée pour l’effort de guerre. Ils firent en outre valoir que l’Holocauste avait été commis par la SS et les organisations qui lui étaient associées, et que le commandement de la Wehrmacht avait été tenu dans l’ignorance de ce qui se passait dans les camps d’extermination. Selon cette déclaration, la Wehrmacht avait combattu honorablement, ce qui donnait l’impression qu'elle n’avait pas commis de crimes de guerre et n’était pas ternie par ce qui s’était passé.

Un certain nombre d’officiers de haut rang appartenant à la Wehrmacht eurent toutefois à répondre de crimes de guerre devant des tribunaux. Le commandant en chef de l’OKW, le Feldmarschall Wilhelm Keitel et son chef d’état-major Alfred Jodl furent jugés et condamnés pour crimes de guerre par le Tribunal militaire international de Nuremberg  en 1946. Tous deux furent convaincus de toutes les charges qui leur étaient imputées, condamnés à la peine de mort et pendus. Alors que le tribunal avait déclaré que la Gestapo, le Sicherheitsdienst et la SS (y compris la Waffen-SS) étaient des organisations criminelles, la Cour ne tira pas la même conclusion en ce qui concerne le haut commandement de la Wehrmacht. Une partie considérable de l’opinion publique allemande considéra que cela avait pour effet de reconnaître que la Wehrmacht n’avait pas joué de rôle dans les crimes de guerre du régime nazi.

Les poursuites à charge des criminels de guerre passèrent au second plan des préoccupations au cours des années 1950 alors que la Guerre froide gagnait en intensité. Les deux Allemagnes devaient recréer des forces armées et ne pouvaient le faire sans les soldats et officiers entraînés ayant précédemment servi dans la Wehrmacht. Les priorités de la guerre froide et les tabous concernant la révision des aspects les plus déplaisants de la seconde guerre mondiale eurent pour effet que le rôle de la Wehrmacht dans les crimes de guerre ne fut pas sérieusement réexaminé avant le début des années 1980. L’idée d’une Wehrmacht étrangère à tout crime fut mise à mal par une exposition organisée par le Hamburger Institut für Sozialforschung (Institut des recherches sociales de Hambourg) intitulée Vernichtungskrieg. Verbrechen der Wehrmacht 1941 bis 1944 (Crimes de la Wehrmacht, Dimensions de la guerre d’extermination 1941-1944). L’exposition populaire et itinérante, vue par environ 1,2 million de visiteurs au cours de la dernière décennie démontrait, avec le support de documents écrits et de photographies, que la Wehrmacht avait été « impliquée dans la planification et la mise en œuvre d’une guerre d’annihilation contre les Juifs, les prisonniers de guerre et les populations civiles. » Après des critiques contre des descriptions et légendes incorrectes de certaines des images de l’exposition, la direction de l’Institut des recherches sociales de Hambourg suspendit l’exposition et soumit son contenu à un comité d’historiens allemands. En 2000, le rapport du comité établit que les accusations selon laquelle l’exposition serait fondée sur des documents falsifiés n’étaient pas fondées, mais que certains documents présentés dans l’exposition n’était pas exacts et que les arguments présentés étaient parfois trop généraux. En revanche, le comité réaffirma la fiabilité de l’exposition.

« Les thèses maîtresses de l’exposition au sujet de la Wehrmacht et de la guerre faite à l’Est n’en restent pas moins justes quant aux faits. Il est incontestable qu’en Union soviétique, la Wehrmacht ne s’est pas seulement « empêtrée « dans le génocide des juifs, dans les crimes commis contre les prisonniers de guerre et dans le combat contre la population civile, mais qu’elle y a participé, en jouant tantôt un rôle de premier plan, tantôt d’homme de main. Et il ne s’agit pas d’« exactions » ou d’« excès isolés », mais de mesures qui reposaient sur des décisions des dirigeants militaires les plus haut placés et des commandants de troupes, aussi bien sur le front que derrière le front ».

Le comité recommanda que l’exposition soit rouverte sous une forme revue, présentant les documents et, autant que possible, laissant à ses visiteurs le soin de tirer leurs propres conclusions. L’exposition remodelée ouvrit en 2001 et ferma en 2004.

Ce n’est qu’en 2004 qu’une exposition fut présentée sur les crimes de la Wehrmacht en Pologne.


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptySam 7 Nov - 2:27

Waffen-SS

La Waffen-SS (littéralement « escadron de protection en armes ») était la branche militaire de la Schutzstaffel (SS), dont elle constitua l'une des composantes les plus importantes avec la SS générale (Allgemeine SS), le service de sécurité (Sicherheitsdienst) et les unités à tête de mort (SS-Totenkopfverbände).

Elle fut conçue à l'origine par Heinrich Himmler comme une armée raciale et politique, uniquement constituée de nationaux-socialistes convaincus, soumis à de sévères critères de sélection notamment basés sur les théories raciales nazies. Au fil du temps, et surtout à partir de la fin de l'année 1942, elle intégra des troupes de toutes origines, des Volksdeutsche (personnes d'origine germanique mais hors du Reich) et des malgré-nous alsaciens et mosellans dans une première phase, puis des personnes essentiellement issues des pays occupés, de la Belgique à l'Albanie, du Danemark à l'Ukraine, sans se soucier de leur éventuelle origine germanique. Ces unités non allemandes furent largement majoritaires à partir de 1944, avec près de 700 000 hommes sur un total de près d'un million de membres de la Waffen-SS pendant toute la durée du conflit. Avec des motivations diverses, allant de l'engagement nazi ou des convictions anticommunistes jusqu'aux conflits ethniques locaux, les unités étrangères de la Waffen-SS furent un appoint important aux opérations militaires allemandes.

Présentes sur tous les fronts de 1939 à 1945, à l'exception de l'Afrique du Nord, les unités de la Waffen-SS se révélèrent d'engagement variable : nombre d'entre elles firent preuve d'une grande combativité, essentiellement sur le front de l'Est, à partir de 1943. Elles se singularisèrent par le nombre de leurs exactions et de leurs crimes sur tous leurs théâtres d'opérations.



[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Waffen-SS

Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht 6YzrIb-barre-D


Einsatzgruppen


Les Einsatzgruppen (en français : « groupes d'intervention ») étaient des unités de police politique militarisées du IIIe Reich, créées dès l’Anschluss et chargées, à partir de l'invasion de la Pologne, de l'assassinat systématique des opposants réels ou supposés au régime nazi, et en particulier des Juifs. Ces groupes, eux-mêmes divisés en sous-groupes (Einsatzkommando), sous l'autorité administrative de l'armée, dépendaient du Reichssicherheitshauptamt (« Office central de la sécurité du Reich » ou RSHA) pour les ordres opérationnels, et agissaient dans les territoires occupés de l'Est (Pologne, Union soviétique et pays baltes), à l'arrière du front de l'Est. Le RSHA fut créé par Heinrich Himmler et dirigé par Reinhard Heydrich, jusqu'à sa mort en 1942, puis par Ernst Kaltenbrunner. Les Einsatzgruppen étaient le bras armé de cet organisme chargé de la mise en œuvre de la Shoah.

Ils étaient principalement composés :

• de membres de la SS venant du RSHA — la SiPo (c'est-à-dire la Gestapo et la Kripo) et le SD ;
• de membres de l’Ordnungspolizei (l’OrPo) ;
• d’auxiliaires locaux de la police de sécurité, la Schutzmannschaft.

Les missions d'extermination des Einsatzgruppen furent successivement l'élimination en masse des cadres polonais, des Juifs et des Tziganes1, puis, à partir de la rupture du Pacte germano-soviétique et de l'invasion de l'Union soviétique à partir du 22 juin 1941, des prisonniers de guerre et des civils soviétiques, des partisans (qualifiés par les SS de « saboteurs » et de « terroristes »), des cadres soviétiques, dont les commissaires politiques et des communistes au sens général du terme.

De 1940 à 1944, les Einsatzgruppen assassinèrent plus d'un million et demi de personnes, essentiellement des Juifs. Leur action fut la première phase de la Shoah, s'effectuant dans un premier temps au travers de fusillades, appelées « Shoah par balles », et dans un deuxième temps au moyen de camions à gaz itinérants, avant la mise en place définitive des camps d'extermination à partir de fin 1941.




[…]


https://fr.wikipedia.org/wiki/Einsatzgruppen


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Ian Kershaw


Ian Kershaw, né le 29 avril 1943 à Oldham, est un historien britannique connu pour ses travaux sur la Seconde Guerre mondiale, Adolf Hitler et le nazisme. Il est l'auteur d'une biographie en deux tomes, une des principales références actuelles sur le dictateur allemand, et de l'ouvrage Hitler – Essai sur le charisme en politique, qui explique comment la dictature nazie a pu s'installer. Il en voit les causes primordiales dans Hitler lui-même, la forte xénophobie traditionnelle, une société déboussolée, des élites inconscientes et autoritaires et le traumatisme de la Première Guerre mondiale et la guerre civile qui a suivi : l'une des avancées marquantes de son analyse du système hitlérien repose sur la notion de pouvoir charismatique.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ian_Kershaw


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Tribunal de Nuremberg



Le procès de Nuremberg intenté par les  puissances alliées contre 24 des principaux responsables du Troisième Reich, accusés de complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, se tient du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 dans le Palais de justice de Nuremberg et constitue la première mise en œuvre d'une juridiction pénale internationale.
Sur la base de différentes négociations intervenues entre les Alliés, ce procès se déroule sous la juridiction du
Tribunal militaire international siégeant à Nuremberg, alors en zone d'occupation américaine. Le tribunal siège en exécution de l'accord de Londres signé le 8 août 1945par les gouvernements des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, de l'Union des républiques socialistes soviétiques et par le gouvernement provisoire de la République française, afin de juger les dirigeants du Troisième Reich. Quatre chefs d'accusation sont invoqués : complot, crimes contre la paix, crimes de guerre, et crimes contre l'humanité, ce dernier point étant une notion partiellement nouvelle.

Le choix des accusés est contraint par l'absence de plusieurs hauts responsables nazis, qui par leur mort ou leur fuite échappent à la mise en accusation. Mis sous le feu des projecteurs par la présence de la presse internationale, le cours du procès est plusieurs fois perturbé par des tensions créées par les avocats des accusés ou les procureurs, voire par l'un des juges. Mais malgré ces difficultés et autres incompatibilités de point de vue qui se manifestent également lors des délibérations, le procès se déroule de manière assez calme, voire lente pour de nombreux observateurs.

Il aboutit à la condamnation à mort par pendaison de douze condamnés :
Martin Bormann (par contumace), Hans Frank, Wilhelm Frick, Hermann Göring (qui se suicide juste avant l'exécution de la sentence), Alfred Jodl, Ernst Kaltenbrunner, Wilhelm Keitel, Joachim von Ribbentrop, Alfred Rosenberg, Fritz Sauckel, Arthur Seyß-Inquart et Julius Streicher. Des peines de prison allant jusqu'à la perpétuité sont prononcées contre Karl Dönitz, Walther Funk, Rudolf Hess, Konstantin von Neurath, Erich Raeder, Baldur von Schirach et Albert Speer. Enfin, Hans Fritzsche, Franz von Papen et Hjalmar Schachtsont acquittés. Robert Ley est mort avant le procès ; Gustav Krupp von Bohlen und Halbach est considéré médicalement inapte à être jugé.

D'autres procès concernant les faits découverts durant ces audiences ont eu lieu. Suivant cet exemple, une cour similaire, le Tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient, est réunie pour juger des crimes commis sur le front du Pacifique. De nombreuses critiques ont été faites qui pointent des problèmes quant à la forme et au fond de la procédure choisie.

Le procès de Nuremberg a permis de poser certaines des règles reprises ensuite par les tenants d'une justice internationale et reste dans l’Histoire comme la première mise en application de la condamnation pour crime contre l'humanité.




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https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s_de_Nuremberg


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Leibstandarte SS Adolf Hitler


La 1re division SS « Leibstandarte SS Adolf Hitler » ou la division « Leibstandarte SS Adolf Hitler » (appellations allemandes successives : la Leibstandarte SS Adolf Hitler (LSSAH), puis la SS-Panzergrenadier-Division „Leibstandarte SS Adolf Hitler“ et enfin la 1. SS-Panzer-Division „Leibstandarte SS Adolf Hitler“) est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale. L'unité était souvent désignée par le sigle LSSAH ou encore LAH (pour « Leibstandarte SS Adolf Hitler »). La LSSAH a tenu le double rôle d’unité de protection du Führer et d'unité de combat. À ce titre, elle a été présente sur tous les théâtres d’opérations de la Seconde Guerre mondiale sur le territoire européen.

Comme son nom le suggère, la « Leibstandarte » est née aux débuts du parti nazi, en tant que garde personnelle d’Hitler, composée uniquement de membres de la SS. Ensuite, la Waffen-SS a été créée (sous son premier nom de Verfügungstruppe, ou SS-VT) pour que des SS puissent incorporer des unités destinées à combattre. La Leibstandarte se développa à fur et à mesure jusqu'à devenir une Panzer-Division (en français : « division blindée ») : elle reçut sa désignation finale le 22 octobre 1943. Un détachement de la LSSAH resta toutefois en permanence avec Hitler pour assurer sa sécurité.

L'emblème de la division représente un passe-partout de serrurier en l'honneur de son premier chef Josef « Sepp » Dietrich (en allemand Dietrich veut dire passe-partout).

Connue pour s'être illustrée à de nombreuses reprises sur le plan militaire, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses exactions et crimes de guerre. En particulier, son nom reste associé au massacre de Baugnez-Malmedy.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/1re_division_SS_Leibstandarte_SS_Adolf_Hitler



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Joachim Lemelsen


Joachim Lemelsen (28 septembre 1888 à Berlin -30 mars 1954 à Göttingen) était un officier allemand, General der Panzertruppen de la Wehrmacht. Il fut décoré croix de chevalier de la croix de fer avec feuilles de chêne.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_Lemelsen




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Walter von Reichenau
Walter von Reichenau, né le 8 octobre 1884 à Karlsruhe et mort le 17 janvier 1942 à Poltava, est un militaire allemand qui a été promu Generalfeldmarschall au début de la Seconde Guerre mondiale.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_von_Reichenau



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Intelligentzaktion



L'Opération Tannenberg est le nom de code d'une action d'extermination dirigée contre les cadres de la société polonaise conçue par l'Allemagne nazie en mai 1939 et mise en œuvre en septembre et octobre 1939. Elle est aussi connue sous le nom d'Intelligentzaktion.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Tannenberg




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Blaskowitz


Johannes Blaskowitz est un Generaloberst de l'armée de terre du Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, né le 10 juillet 1883 à Paterswalde  en province de Prusse-Orientale et mort le 5 février 1948 à Nuremberg.

Les circonstances de sa mort, apparemment un suicide au cours d'un des procès de Nuremberg, restent toutefois obscures car il allait être acquitté.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Blaskowitz



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Georog von Küchler



Georg Karl Friedrich Wilhelm von Küchler (30 mai 1881 – 25 mai 1968) était un Generalfeldmarschall du Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale.
En mars 1939, il coopère avec Heinrich Himmler pour l'annexion du territoire de Memel en Lituanie.
En septembre 1939, durant la campagne de Pologne, il commande la IIIe Armée basée en Prusse-Orientale.
Commandant de la 18e Armée, Küchler se voit confier le commandement du siège de Léningrad en octobre 1941.
Il est condamné à vingt ans emprisonnement pour crime de guerre et crime contre l'humanité dans le cadre du procès du Haut Commandement militaire mais sa condamnation est réduite à douze ans en 1951 et il est libéré en 1953 pour raisons médicales.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Georg_von_K%C3%BCchler



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Rupert Butler



Rupert Butler, né en 1933, est un essayiste britannique dont l'œuvre est focalisée sur l'époque du national-socialisme.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Butler
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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht   Article annexe : Crimes de guerre de la Wehrmacht EmptySam 7 Nov - 2:54

Ministère du Reich aux Territoires occupés de l’Est



Le ministère des Territoires occupés de l'Est (Reichsministerium für die besetzten Ostgebiete) est un ministère du Troisième Reich créé par un décret de Hitler du 17 juillet 1941 et confié à Alfred Rosenberg.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Minist%C3%A8re_des_Territoires_occup%C3%A9s_de_l%27Est

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Commissaires politiques



Un commissaire politique est un officier désigné auprès d'une unité militaire et répondant à une ligne hiérarchique politique, distincte de la hiérarchie militaire.

Le commissaire politique peut remplir trois types de fonctions, éventuellement combinées, l'encadrement idéologique, le contrôle politique des décisions des officiers et le maintien de la cohésion disciplinaire des troupes. Il répond à une hiérarchie propre liée, dans les États communistes, à la police politique et non à la ligne de commandement militaire : par exemple, aucun soldat de l'Armée rouge n'ignore que son autorité prime sur celle des gradés militaires.




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https://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_politique


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Heinz Guderian


Heinz Guderian, né le 17 juin 1888 à Kulm (Province de Prusse-Occidentale) et mort le 14 mai 1954 à Schwangau en Bavière, est un général (Generaloberst) de l'Armée de terre allemande de la Seconde Guerre mondiale. Surnommé « Heinz le Rapide » (Schneller Heinz), il est l'un des concepteurs de l'arme blindée allemande. Il a appliqué la doctrine de la guerre éclair (en allemand : Blitzkrieg), incluant l'utilisation intensive des chars d’assaut, lors des invasions de la France (1940) et de l’Union soviétique (1941).

Tombé en disgrâce auprès de Hitler après son échec lors de la bataille de Moscou à la fin 1941, il est rappelé comme inspecteur de l'arme blindée en 1943, puis comme responsable du front de l'Est de juillet 1944 à mars 1945.

Prisonnier de guerre des Américains de 1945 à 1948, il est libéré sans être inculpé de crimes de guerre. Après sa libération, il devient un des conseillers pour l’organisation des forces blindées de la future armée de l'Allemagne de l'Ouest, la Bundeswehr. Celle-ci voit le jour un an et demi après sa mort, le 12 novembre 1955, pour être aussitôt intégrée à l‘Alliance atlantiquea, alors en guerre froide contre le bloc soviétique. L'image qu'il se donne à travers ses mémoires, niant tout rapport avec les exactions meurtrières du régime nazi, participe à la création du mythe d'une Wehrmacht aux mains propres durant la guerre.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinz_Guderian


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Staline


Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Empire russe, actuelle Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire bolchevik et homme d'État soviétique d'origine géorgienne. Il dirige l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort en établissant un régime de dictature personnelle absolue. Les historiens le jugent responsable, à des degrés divers, de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes.

Iossif Vissarionovitch Djougachvili, surnommé Sosso (diminutif de Iossif ou de Iosseb) pendant son enfance, il se fait ensuite appeler Koba (d'après un héros populaire géorgien) par ses amis proches et dans ses premières années de militantisme clandestin au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), auquel il adhère en 1898. Il utilise ensuite le pseudonyme de Staline, formé sur le mot russe сталь (stal), qui signifie acier.

Acteur marginal de la révolution d’Octobre, il étend peu à peu son influence politique pendant la guerre civile russe, tissant des liens étroits avec la police politique, la Tcheka, et devenant, en 1922, secrétaire général du Comité central du Parti communiste. Après la mort de Lénine en 1924, il mène un jeu patient d'intrigues souterraines et d'alliances successives avec les diverses factions du Parti, et supplante un à un ses rivaux politiques, contraints à l’exil ou évincés des instances dirigeantes.

S'appuyant sur la bureaucratisation croissante du régime et la toute-puissance de l’appareil policier, la Guépéou puis le NKVD, il impose progressivement un pouvoir personnel absolu et transforme l'URSS en un État totalitaire. Le culte de la personnalité construit autour de sa personne, le secret systématiquement entretenu autour de ses faits et gestes, le travestissement de la réalité par le recours incessant à la propagande, la falsification du passé, la dénonciation délirante de complots, de saboteurs et de traîtres, l’organisation de procès truqués, la liquidation physique d’adversaires politiques ou de personnalités tombées en disgrâce sont des caractéristiques permanentes de son régime.

Il procède à la nationalisation intégrale des terres, décrétant la « liquidation des koulaks en tant que classe », et industrialise l'Union soviétique à marche forcée par des plans quinquennaux ambitieux, au prix d'un coût humain et social exorbitant. Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937. Il pratique aussi bien des déplacements de population massifs, dont la déportation intégrale d'une quinzaine de minorités nationales, que la sédentarisation forcée non moins désastreuse de nomades d'Asie centrale. Il nie aussi l'existence des famines meurtrières de 1932-1933 (Holodomor) et de 1946-1947 après les avoir en partie provoquées par une politique impitoyable de réquisitions forcées de produits agricoles dans les campagnes.

Dans un contexte international de plus en plus tendu par la montée en puissance de l'Allemagne hitlérienne, Staline engage l'Union soviétique dans des négociations avec le régime nazi qui aboutissent, en août 1939, à la signature du pacte germano-soviétique, prélude au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La coopération économique entre les deux pays entreprise après la signature des accords commerciaux germano-soviétiques est brutalement interrompue par l'invasion allemande de juin 1941, précipitant l'Union soviétique dans la guerre aux côtés des Alliés. La victoire militaire finale dans un conflit qui a mis l'URSS au bord du gouffre et dont la bataille de Stalingrad est un tournant majeur confère à Staline un prestige international retentissant et lui permet d'affirmer son emprise sur un empire s'étendant de la frontière occidentale de la RDA à l'océan Pacifique.

Joseph Staline est également l'auteur de textes exposant ses conceptions du marxisme et du léninisme, qui contribuent à fixer pour des décennies, au sein des courants communistes liés à l'URSS, l'orthodoxie marxiste-léniniste. Sa pratique politique et ses conceptions idéologiques sont désignées sous le terme de stalinisme.

Après la mort de Staline, ces pratiques sont dénoncées par Nikita Khrouchtchev au cours du XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique de 1956 : la déstalinisation et la relative détente qui s'ensuivent n'entraînent cependant aucune démocratisation du bloc de l'Est. Ce n'est qu'à l'époque de la perestroïka mise en place par Mikhaïl Gorbatchev que les crimes de Staline peuvent être dénoncés en URSS dans toute leur ampleur.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Staline


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Yakov Djougachvili



Iakov Iossifovitch Djougachvili  (18 mars 1907 - 14 avril 1943) est l'un des trois enfants de Joseph Staline, avec Svetlana Allilouïeva et Vassili Djougachvili. Il est le fils de la première femme de Staline, Ekaterina Svanidzé.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Iakov_Djougachvili


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Paulus


Friedrich Paulus, né le 23 septembre 1890 à Guxhagen et mort le 1er février 1957 à Dresde est un Generalfeldmarschall du Troisième Reich qui s'est illustré au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Il mène en 1942 la 6e armée allemande jusqu'à Stalingrad, où il est encerclé et défait par l’Armée rouge : Paulus se rend le 31 janvier 1943, le lendemain de sa nomination par Hitler au grade de Generalfeldmarschall de l’Armée de terre allemande.

Collaborant avec ses anciens ennemis, il devient très critique à l'égard du régime nazi, servant la propagande de guerre soviétique. Il est un témoin à charge lors des procès de Nuremberg.



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https://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Paulus


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OKW


L’Oberkommando der Wehrmacht (OKW) était l'organe de commandement suprême des forces armées allemandes de 1938 à 1945.[/color]


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Szymon Datner



Szymon Datner (2 février 1902, Cracovie – 8 décembre 1989, Varsovie) est un historien polonais d'origine juive, plus connu pour ses études des crimes de guerre nazis commis en Pologne contre la population juive de Białystok (district de Bialystok) après l'attaque allemande contre l'Union soviétique en juin 1941.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Szymon_Datner


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Lois de Nuremberg



Les lois de Nuremberg sont trois textes adoptés par le Reichstag à l'initiative d'Adolf Hitler, lors d'une session du parlement tenue à Nuremberg à l'occasion du septième congrès annuel du Parti nazi, le 15 septembre 1935 :
• la Reichsflaggengesetz (loi sur le drapeau du Reich) ;
• la Reichsbürgergesetz (loi sur la citoyenneté du Reich) ;
• la Gesetz zum Schutze des deutschen Blutes und der deutschen Ehre (loi sur la protection du sang allemand et de l'honneur allemand).

Elles sont rédigées, dans la précipitation, sur instruction directe de Hitler et adoptées à l'unanimité par les membres du Reichstag. Les trois lois sont publiées au Reichsgesetzblatt le 16 septembre 1935 et entrent en vigueur le jour de leur promulgation.

La loi sur la citoyenneté du Reich, mise en œuvre par un décret du 14 novembre 1935, et la loi sur la protection du sang et de l'honneur allemand participent de manière essentielle à la transposition de l'antisémitisme nazi dans l'appareil législatif du Troisième Reich. Elles permettent de poursuivre et d'accentuer le processus d'exclusion des Juifs de la société allemande entamé dès avril 1933.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_de_Nuremberg


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«Ordre commando »


L'ordre Commando (en allemand : Kommandobefehl) est un ordre émis par Adolf Hitler le 18 octobre 1942 qui indiquait que tout commando allié fait prisonnier par les forces allemandes en Europe ou en Afrique devait immédiatement être exécuté, sans procès, même s'il était porteur d'un uniforme ou s'il s'était rendu de lui-même. Tout soldat commando, petit groupe de commando ou toute unité similaire, agents ou saboteurs en civil qui tombaient dans les mains des forces allemandes autres que par le combat devaient être remis immédiatement au Sicherheitsdienst (SD, service de renseignement de la SS). L'ordre, qui fut émis secrètement, stipulait précisément que tout commandant ou officier allemand qui ne l'appliquait pas proprement serait coupable d'un acte de négligence punissable selon la loi militaire allemande. C'était en fait le second "ordre Commando", le premier ayant été émis par le Generalfeldmarschall Gerd von Rundstedt le 21 juillet 1942, stipulant que les parachutistes devaient être remis à la Gestapo. Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors du procès de Nuremberg, l'ordre Commando fut reconnu comme une violation des lois de la guerre et les officiers allemands qui avaient mené ces exécutions illégales en appliquant cet ordre, furent reconnus coupables de crime de guerre.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_Commando


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Armistice de Cassibile



L'armistice de Cassibile, signé secrètement le 3 septembre 1943 à Cassibile, un village proche de Syracuse en Sicile, est l'acte par lequel le royaume d'Italie cesse les hostilités contre les forces alliées au cours de la Seconde Guerre mondiale.

En Italie, cet armistice (une capitulation, en fait) est communément appelé le « 8 septembre », date à laquelle il a été rendu public.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Armistice_de_Cassibile



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Anton Dostler


Anton Dostler (né le 10 mai 1891 à Munich - fusillé le 1er décembre 1945 à Aversa en Campanie) était un général d'infanterie allemande de la Wehrmacht lors de la Seconde Guerre mondiale.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Anton_Dostler
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