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 Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée

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Lanaelle
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MessageSujet: Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée   Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée EmptyMar 27 Oct - 10:51

Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée 20102708310122443817097914



Contexte
Les crimes
► Les viols
► Témoignage sur les « marocchinate »
►  Les réactions des autorités
Interprétation historiographiques
►  Temoins contemporains et travaux des historiens
►  Le faux message du général Juin
Position de l’Etat italien



Les crimes de 1944 en Ciociaria désignent des violences (homicides, viols, pillages) commises contre la population civile italienne entre avril et juin 1944 par des éléments du corps expéditionnaire français en Italie de l'Armée d'Afrique qui servaient sous les ordres du général Juin lors de la bataille de Monte Cassino, en Italie.

Considéré comme un crime de guerre, cet épisode est désigné en italien sous le nom de marocchinate — littéralement « maroquinades ».

Ces crimes ont été, à l'époque des faits, en partie jugés par les autorités militaires compétentes : 207 soldats ont été traduits devant les tribunaux et sur ce total, 39 furent acquittés et 28 ont été fusillés.
Le nombre de victimes est difficile à estimer avec précision. Ces faits criminels, qui ne se limitent pas à la province de Frosinone (et à la ciociaria), ont été, durant les décennies suivantes, largement oblitérés par l'histoire officielle, et jusque dans les représentations récentes. Sans être toujours relayés par l’opinion publique, ces événements ont laissé des traces très profondes dans la mémoire collective.

En 1996, le Sénat italien a produit une proposition de loi visant à reconnaître et indemniser les victimes ; puis, à partir de 2004, l'Etat italien se mit en devoir de rendre hommage aux victimes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_1944_en_Ciociarie


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée   Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée EmptyMar 27 Oct - 13:58

Contexte

Les Goums, formations de l'Armée d'Afrique (à distinguer de l'armée coloniale), étaient recrutés de manière régulière, mais collectivement par unités complètes, encadrement compris. Ces troupes contractuelles appelées goums marocains, mais avec un statut particulier, proche des coutumes locales de la zone de recrutement, fournissaient l'ossature de l'infanterie d'une division d'infanterie marocaine. Ils appartenaient au CEF (Corps expéditionnaire français) aux côtés de la 2e division d'infanterie marocaine, de la 3e division d'infanterie algérienne, de la 4e division marocaine de montagne et de la 1re division d'infanterie motorisée (1re DIM) qui se faisait appeler la 1re division française libre. Les goums étaient sous les ordres du général français Augustin Guillaume.

Le 14 mai 1944 les goumiers, avec leurs convois de mules, passèrent par un endroit réputé infranchissable dans les monts Aurunces et contournèrent les lignes de défense allemandes dans la vallée du Liri, permettant au XIIIe Corps britannique d'enfoncer la ligne Gustav et d'avancer jusqu'à la ligne de défense suivante que les troupes allemandes avaient préparée, la ligne Hitler. C'est après cette bataille qu'eurent lieu les violences sur les populations civiles.


Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée 20102708310122443817097915
Soldats marocains postés sur le front de Monte Cassino en janvier 1944.

Les crimes

► Les viols

Lors de sa première visite sur le front italien en mars 1944, de Gaulle prévoit déjà de rapatrier les goumiers au Maroc et de les employer uniquement à des tâches d'utilité publique. La demande pressante de ses officiers pour renforcer le contingent de prostituées à hauteur de 300 Marocaines et de 150 Algériennes avait débouché sur la venue de seulement 171 Marocaines.

En Italie, les exactions des goumiers marocains ont donné naissance aux termes « marocchinate », « marocchinare » qui se rapportent aux viols commis. Du 15 au 17 mai, plus de 600 femmes sont violées, beaucoup d'hommes subissent le même sort ainsi qu'un prêtre. Un rapport anglais révèle que des femmes et des jeunes filles, des adolescents et des enfants sont violés dans la rue, des prisonniers sodomisés et des notables castrés. Dans l'Italie de l'après-guerre, parler des « maroquinades » évoque toujours des scènes de pillages et de viols.

La première mention de quatre cas de viols date du 11 décembre 1943 où sont impliqués des soldats du 573e régiment commandé par un lieutenant français « qui semblait incapable de les contrôler ». L'écrivain français Jean-Christophe Notin avance qu'il s'agit des « premiers échos des comportements réels, ou plus souvent imaginaires, dont les Marocains devaient être accusés ».

Au début des années 1950, l'Unione Donne Italiane (Union des femmes italiennes), une organisation communiste féminine, a cherché à obtenir des indemnités pour environ 12 000 femmes victimes de violences sexuelles de la part du corps expéditionnaire français. Mais les chiffres à cet égard divergent beaucoup. L'historien italien Giovanni De Luna  le situe entre un minimum de 300 (nombre des inculpations) et un maximum de 60 000 (nombre total des demandes d'indemnisation).

► Témoignages sur les « marocchinate »

Le maire d'Esperia (commune de la province de Frosinone) a affirmé que dans sa ville, qui comptait au total 2 500 habitants, 700 femmes furent violées et quelques-unes en moururent.

Selon un témoignage recueilli par le professeur Bruno D'Epiro, on raconte que le curé d'Esperia chercha en vain à sauver trois femmes des violences des soldats : il fut attaché, sodomisé toute la nuit et mourut des suites de ces violences.

À Pico, selon quelques témoignages, des soldats américains auraient voulu se joindre aux goumiers pendant que ces derniers accomplissaient les violences, mais ils en furent empêchés par leurs officiers.

L'écrivain Norman Lewis, à l'époque officier britannique sur le front de Montecassino, a raconté les événements dans un livre :

« Récemment, toutes les femmes de Patrica, Pofi, Isoletta, Supino, et Morolo ont été violées. À Lenola, pris par les Alliés le 21 mai, cinquante femmes ont été violées, et — comme il n'y en avait pas assez pour tous — des enfants et même des vieux furent violés. Il semble normal que deux Marocains s’en prennent simultanément à une femme, l’un ayant une relation normale, tandis que l'autre la sodomise. »
— Norman Lewis, Naples '44: A World War II Diary of Occupied Italy

Cependant ces violences ne se limitèrent pas à cette seule zone de l'Italie : le phénomène aurait déjà commencé en juillet 1943 en Sicile, avant de se propager par la suite dans toute la péninsule et il n'aurait pris fin qu'en octobre 1944, avec le transfert en Provence des CEF. En Italie du Sud, les goumiers auraient eu des heurts très sévères avec la population pour cette raison : on parle de quelques centaines de tirailleurs qu'on aurait retrouvé tué avec les parties génitales coupées. Avec l'avancée des alliés le long de la péninsule, des événements de ce genre sont aussi rapportés dans le Nord du Latium et le Sud de la Toscane où les goumiers violèrent, et parfois tuèrent, des femmes et des enfants après la retraite des troupes allemandes, sans épargner des membres de la résistance italienne.

Les mêmes méfaits se sont répétés lors de la prise de Freudenstadt, en Allemagne, les 16 et 17 avril 1945, quand au moins 600 femmes ont été violées par les troupes françaises, dont une partie de goumiers.

► Les reactions des autorités

Le 18 juin 1944, le pape Pie XII sollicita le général de Gaulle afin qu'il prenne des mesures face à cette situation. La réponse qu'il reçut du général montrait à la fois sa compassion et son irritation.
La justice militaire traduisit 207 soldats qui furent jugés pour violences sexuelles ; 39 d'entre eux furent acquittés, faute de preuves, et 28 qui furent pris sur le fait, ont été fusillés.

Interprétations historiographiques

► Témoins contemporains et travaux des historiens

Dans une lettre adressée au général de Gaulle le 18 juillet 1944, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny écrit à propos des goumiers marocains : « je sais qu’ils sont accusés d’actes de violences commis à l’encontre des populations civiles italiennes, mais je crois que de tels faits ont été singulièrement déformés et exagérés à des fins anti-françaises ».

Un projet de loi du sénat italien de 1996[/b][/color] estime le nombre de victimes à 2 000 femmes et de 600 hommes violés. Selon les archives du S.H.A.T, établies à partir de documents émanant du QG de la Ve armée américaine où furent enregistrées les plaintes des victimes ou des parents des victimes, on dénombre 160 informations judiciaires concernant 360 individus. Il y eut 125 condamnations pour des affaires de viol, 12 pour attentat à la pudeur et 17 pour homicide volontaire. Les affaires les plus graves furent selon ces archives commises du 29 au 31 mai.

Le rapport du capitaine Umberto Pittali daté du 28 mai 1944 archivé par l'Archivio Storico del Ministero degli Affari Esteri (ASMAE - « Archives historiques du Ministère des Affaires extérieures ») décrit dans le détail les atrocités commises :
« Quiconque se trouve sur leur route est attaqué à main armée […]. Ils s’emparent de tout […], et si dans le groupe se trouvent des femmes, elles sont déshabillées avec violence en cas de résistance. Si, par exemple, ils s’engouffrent dans quelques fermes encore habitées, ils s’adonnent à un vrai saccage ; à la suite de quoi, les armes à la main, ils chassent les hommes des maisons et violent les femmes sans aucun respect ni pour les jeunes ni pour les personnes âgées. […] Dans tous les cas, on déplore que les actes de violence charnelle s’accompagnent de coups très violents. Les rapports médicaux mentionnent dans leurs diagnostics des déflorations associées à des lésions multiples, des ecchymoses et autres traumatismes […]. Dans l’ensemble, on peut affirmer, sans risque d’être démenti, que 90 % des personnes qui ont traversé la zone d’opérations des troupes marocaines ont été détroussées de tous leurs biens, qu’un nombre élevé de femmes ont été violentées, et que l’on a compté un nombre important d’hommes auxquels on a fait subir des actes contre nature. »

À titre de comparaison (mais se référant à un effectif global des armées bien plus important que les bataillons ici en cause, une zone géographique beaucoup plus grande et des années au lieu de mois) le professeur de sociologie et de criminologie américain J. Robert Lilly, dans son ouvrage La face cachée des Gi’s compte d'après l'étude des 34 volumes du BOR/JAG 854 victimes et 436 condamnés, et extrapolant sur ces bases pour tenir compte des affaires n'ayant jamais donné lieu à des plaintes estime qu'entre 17 000 et 18 000 viols auraient été commis par les militaires américains en Angleterre, en France et en Allemagne entre 1942 et 1945. Les viols commis par l'Armée soviétique sont quant à eux estimés à plus de deux millions de femmes allemandes violées en 1944-1945 (dont 100 000 pendant la seule bataille de Berlin).
L'écrivain Jean-Christophe Notin apporte d'autres explications :
• sorte de « coupables passe-partout », ceux-ci sont loin d'avoir été les auteurs de toutes les atrocités de cette campagne. Certains journalistes anglais ont reconnu que les seuls incidents dont ils se souviennent n'impliquèrent pas des Marocains, mais des GI's. Une enquête de 1946 constatera que le gouvernement italien versait 15 000 lires au plaignant à chaque dépôt de plainte, ce qui a pu encourager certaines dérives ;
• selon le général Guillaume, qui commandait les goumiers marocains au moment des faits, la campagne de dénigrement serait née dans les milieux diplomatiques de l'Axe en poste dans les pays neutres ; propagande qui n'est pas nouvelle et qui reprend la Honte noire, campagne nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des années 1920 afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises ;

• le Reich avait également tout intérêt à diffuser les pires rumeurs sur le Corps expéditionnaire français. Une grande partie des prisonniers allemands se sont déclarés surpris du bon traitement accordé par les Français après tout ce que leurs chefs leur avaient dit sur la cruauté des alliés. En mettant au pilori les Marocains, les Allemands auraient également tenté de leur faire endosser la responsabilité d'une partie de leurs propres crimes. De nombreux villages ont été massacrés par des éléments de la Wehrmacht ;
• pour les Italiens, faire passer les nouveaux conquérants pour les pires démons permet sans doute d'effacer une part de l'humiliation nationale et de la déchéance du fascisme.

Jean-Claude Notin conclut « que les regrettables exactions avérées, débarrassées des élucubrations de ceux qui ont voulu faire porter aux Marocains le chapeau de leurs propres turpitudes, ne fassent toutefois jamais oublier que ce même idéal guerrier les fera libérer la France et conquérir le Reich. »

► Le faux message du général Juin

Un document édité en 1965[/b][/color] par l'association nationale des victimes civiles de la guerre (ANVCG) fait état d'une « feuille volante » en français et en arabe qui aurait circulé parmi les goumiers et selon laquelle le général Juin aurait promis à ses soldats cinquante heures de « liberté » après la bataille :
« Au-delà des monts, au-delà des ennemis que cette nuit vous tuerez, il y a une terre abondante et riche de femmes, de vin, de maisons. Si vous réussissez à passer outre cette ligne sans laisser un seul ennemi vivant, votre général vous le promet, vous le jure, vous le proclame : ces femmes, ces maisons, ce vin, tout ce que vous trouverez sera à vous, à votre bon plaisir et votre volonté. Pour cinquante heures. Et vous pourrez avoir tout, faire tout, prendre tout, tout détruire ou tout emmener, si vous avez vaincu, si vous l’avez mérité. Votre général tiendra sa promesse, si vous obéissez pour la dernière fois jusqu’à la victoire. »
— Traduction du texte tel que présenté en italien par l'ANVCG.

Il s'agit d'une simple affirmation que l'association italienne n'a plus reprise par la suite. Celle-ci n'est pas mentionnée par le Sénat italien dans son projet de loi de 1996. Aucun exemplaire de cette « feuille volante » n'a jamais été présenté et aucune archive française n'en fait mention. Reprise depuis, et entre autres, par l'extrême-droite italienne, « l’idée des cinquante heures de « carte blanche » s’est fortement enracinée dans l’imaginaire collectif ».

D'autres prétendent que ce sont « les Américains [qui] ont donné carte blanche aux Marocains, pour qu’ils percent la ligne de front », car « sans carte blanche, les Marocains ne combattaient plus et n’avançaient plus ».

Position de l’Etat italien

L'État italien a officiellement reconnu les événements qui se sont produits dans la province de Frosinone et Latina à la suite de la rupture de la ligne Gustave. Les communes de Esperia et Lenola ont reçu la Médaille d'Or du Mérite Civil, tandis que Castro dei Volsci, Ceccano, Campodimele, Pofi, Saturnia ont reçu la Médaille d'Argent. Les crimes commis par les troupes marocaines sont explicitement mentionnés dans les motivations d'attribution.

Le 14 mars 2004, le président de la République italienne, Carlo Azeglio Ciampi a déclaré à cet égard à Cassino : « Personne ne pourra jamais pardonner la violence infligée aux femmes, aux enfants, aux personnes âgées dans Esperia et dans de nombreux autres villages. »

Une stèle de bronze pour rappeler le souvenir du viol des femmes des communes de Monti Aurunci, Ausoni et Lepini a été inaugurée le 27 juillet 2006 à Campodimele par la vice-présidente de la Chambre des députés italiens [b○3Giorgia Meloni[/b].

En 2010, la ville de Rome promulgue une motion à la mémoire des victimes.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crimes_de_1944_en_Ciociarie


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MessageSujet: Re: Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée   Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée EmptyMar 27 Oct - 14:52

Corps expéditionnaire français

Le corps expéditionnaire français d'Italie (CEF ou CEFI), commandé par le général Juin, est un ensemble de quatre divisions militaires constituées en grande partie de soldats issus de l'Armée d'Afrique, qui de novembre 1943 à juillet 1944 combattirent avec les Alliés lors de la campagne d'Italie, repoussant les forces allemandes d'une grande partie de la péninsule.

Le CEF s'est particulièrement illustré au cours de la bataille du Monte Cassino lors de la percée de la ligne Gustave en mai 1944 qui permit aux Alliés de reprendre leur progression vers Rome, interrompue depuis janvier 1944.

En 1944, il redonne à la France son prestige et son rang de quatrième grande puissance. Sa réputation est néanmoins ternie par l'importance des exactions, ainsi que par les nombreux viols, commis envers les populations civiles qui vont jusqu'à provoquer un scandale diplomatique.

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Corps_exp%C3%A9ditionnaire_fran%C3%A7ais_en_Italie

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Général Juin

Alphonse Juin, né le 16 décembre 1888 à Bône (département de Constantine) et mort le 27 janvier 1967 à Paris (5e arrondissement), est un général d'armée élevé à la dignité de maréchal de France.

Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le monte Cassino.
Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952.

[…]

Article annexe : Crimes de 1944 en Ciociarée 0HAbIb-4764a084b7d6

Crime de guerre

Un crime de guerre est une violation du droit de la guerre d'une gravité particulière.

Au sein des Nations-Unies, le crime de guerre est défini par des accords internationaux. Le Statut de Rome (les 59 alinéas de l'article 81) régi les compétences de la Cour pénale internationale (CPI) pour poursuivre des violations graves du droit international humanitaire qui reposent notamment sur les conventions de Genève de 1864, 1906, 1929 et 1949 qui définissent les crimes de guerre. Ceci inclut principalement les cas où une des parties en conflit s'en prend volontairement à des objectifs non militaires, aussi bien humains que matériels. Un objectif non militaire comprend les civils, les prisonniers de guerre et les blessés, a fortiori des villes ne comportant pas de troupes ou d'installations militaires.

En 1945, le procès de Nuremberg, chargé après la Seconde Guerre mondiale de juger les responsables et les organisations nazis coupables de crimes de guerre, a ajouté une nouvelle incrimination de crime contre l'humanité définissait ainsi dans la Charte de Londres :
« Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation qui ne justifient pas les exigences militaires. »

Bien que cette définition ne soit ni la première, ni la meilleure, car elle est floue, a posteriori et ad hoc, elle a une importance considérable dans la mesure où c'est la dernière qu'aient reconnue les États-Unis, qui ne reconnaissent pas pour eux-mêmes la compétence de la Cour Pénale Internationale. La plus récente définition internationale de ce qui constitue un crime de guerre est donnée à l'article 8 du Statut de Rome, entré en vigueur en 2002 et définit les attributions de la CPI.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Crime_de_guerre

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Goums marocains

Les goumiers marocains étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée d'Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956.

[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Goumiers_marocains


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Augustin Guillaume

Augustin Léon Guillaume est un général d'armée français, né le 30 juillet 1895 à Guillestre (Hautes-Alpes) et mort le 9 mars 1983 dans la même ville. Au cours de la Seconde Guerre mondiale il s'illustre principalement lors de la campagne d'Italie au sein du corps expéditionnaire français puis, à la tête de la 3e division d'infanterie algérienne (3e DIA), lors des campagnes de France et d'Allemagne qui suivent le débarquement de Provence en août 1944. Après avoir été résident général de France au Maroc en 1951, il achève sa carrière au poste de chef d'état-major des armées.
[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Guillaume


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Ligne Gustav

La ligne Gustave ou ligne d'hiver est une série de fortifications construites en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale par l'organisation Todt de l'Allemagne nazie.
[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Gustave


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Ligne Hitler

La ligne Hitler était une ligne de fortifications construite par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale pour empêcher les Forces alliées de s'emparer de Rome. Les places fortes de cette ligne se situaient à Aquino et Piedimonte San Germano. Elle fut renommée ligne Dora ou ligne Senger sur l'insistance d'Adolf Hitler, qui voulait minimiser la propagande en cas de percée de ce système défensif. Elle était située à quelques kilomètres au nord de la ligne Gustave. Cette ligne fut finalement enfoncée le 24 mai 1944 sur le front de la 8e armée britannique par les 1re et 5e divisions blindées canadiennes, attaquant avec le Deuxième corps polonais sur leur droite. Les Polonais capturèrent Piedimonte San Germano le 25 mai et la ligne s'effondra. La ligne défensive allemande suivante était la ligne Caesar C.

[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Hitler[/b][/color][/center]


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de Gaulle

Charles de Gaulle, communément appelé le général de Gaulle ou parfois simplement le Général, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d'État et écrivain français.

Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Cinquième République fondée en 1958, il est président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République.

Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d'officier. Il est fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale. Il sert et publie dans l'entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l'usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d'une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l'exode de 1940.

Il rejette l'armistice demandé par Pétain à l'Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l'appel du 18 Juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s'oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l'isole dans une « traversée du désert » à l'écart de toute responsabilité.

De Gaulle revient au pouvoir après la crise de mai 1958, pendant la guerre d'Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l'industrie. Il renonce par étapes à l'Algérie française, malgré l'opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il poursuit la décolonisation de l'Afrique noire, et y maintient l'influence française. De Gaulle prône l'« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l'Atlantique à l'Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l'OTAN, oppose un veto à l'entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnaît la Chine communiste.

Sa vision du pouvoir, c'est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l'oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens. Ceux-ci critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d'État permanent », selon la formule de François Mitterrand contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de Mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l'Assemblée nationale. Mais en 1969 il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.

Charles de Gaulle, considéré comme un des dirigeants français les plus influents de l'histoire, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment laissé des Mémoires de guerre, où il affirme s'être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».


[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Gaulle


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Jean-Christophe Notin

Jean-Christophe Notin, né le 25 juillet 1970, est un écrivain, essayiste, romancier, et documentariste français.

Après des études scientifiques (ingénieur des Mines de Paris), il décide de se consacrer à l'écriture, avec un intérêt particulier pour l'histoire militaire et politique des XXe et XXIe siècles. Depuis 2005, Jean-Christophe Notin collabore régulièrement avec l'hebdomadaire L'Express.


[…]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Notin


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Pie XII

Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli, né à Rome, le 2 mars 1876 et mort à Castel Gandolfo le 9 octobre 1958, est élu pour être le 260e évêque de Rome et donc pape de l’Église catholique, qu'il gouverne sous le nom de Pie XII (en latin : Pius XII, en italien : Pio XII) de 1939 à sa mort.
Né dans une famille de la noblesse pontificale, il progresse dans la curie, en tant que juriste dans la diplomatie vaticane. Nonce apostolique pendant la Première Guerre mondiale en Bavière puis en Allemagne, où il assiste à une révolte communiste et à la naissance du parti nazi, négociateur de plusieurs concordats, il devient en 1929 secrétaire d'État et est créé cardinal par le pape Pie XI. Il travaille avec lui au quotidien, en particulier sur les relations avec l'Allemagne où Hitler arrive au pouvoir avec l’appui du catholique Von Papen, avec lequel il négocie un concordat. Il travaille ensuite pour Pie XI à la lettre de condamnation du nazisme : Mit brennender Sorge. Ses capacités de diplomate et la confiance de Pie XI, qui meurt en 1939, en font le favori du conclave qui l'élit peu avant le début de la guerre.


[…]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_XII


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Jean de Lattre de Tassigny

Jean de Lattre de Tassigny, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Neuilly-sur-Seine (Seine), est un officier général français. Héros de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération, il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.

Jeune officier lors de la Première Guerre mondiale, il se bat sur différents fronts, dont Verdun. Il est blessé cinq fois et termine la guerre avec huit citations, la Légion d'honneur et la Military Cross.
Dans l'entre-deux-guerres, il participe à la guerre du Rif au Maroc, où il est de nouveau blessé. Il effectue ensuite une carrière d'officier d'état-major et de commandant de régiment.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai-juin 1940, plus jeune général de France, commandant la 14e division d'infanterie lors de la bataille de France, il tient tête à la Wehrmacht à la bataille de Rethel, en Champagne et sur la Loire, continuant à se battre jusqu'à l'armistice du 22 juin 1940.

Pendant le régime de Vichy, il reste dans l'armée d'armistice, où il occupe des postes de commandement à l'échelon régional, puis comme commandant en chef des troupes en Tunisie. Commandant de la 16e division militaire à Montpellier le 11 novembre 1942 lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes suite au débarquement des Alliés en Afrique du Nord, il est arrêté et condamné à dix ans de prison pour avoir désobéi au gouvernement et, seul général en activité à le faire, ordonné à ses troupes de s'opposer aux Allemands. Il parvient à s'évader et rallie la France libre, fin 1943.

Après son ralliement à de Gaulle, il est l'un des grands chefs de l'Armée de Libération entre 1943 et 1945, s'illustrant à la tête de la 1re armée qui, après le débarquement de Provence du 15 août 1944, mène la campagne victorieuse, dite « Rhin et Danube », contre le Troisième Reich. Il est le seul général français de la Seconde Guerre mondiale à avoir commandé de grandes unités américaines.

Il est le représentant français à la signature de la capitulation allemande à Berlin, le 8 mai 1945, aux côtés d'Eisenhower, Joukov et Montgomery.

Commandant en chef des forces françaises en Allemagne en 1945, il devient inspecteur général de l'Armée de terre et chef d’État-Major général de la Défense nationale en 1947. De 1948 à 1950 auprès du maréchal Montgomery, il est le premier commandant en chef des Forces terrestres de l’Europe occidentale.

Fin 1950, il est envoyé redresser la situation sur le front indochinois, et cumule alors les postes de gouverneur de l'Indochine et de commandant en chef du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient. Il remporte en 1951 plusieurs victoires importantes contre le Việt Minh mais, atteint par la maladie, il doit quitter l'Indochine dès la fin de l'année pour se faire soigner en France.

Mort le 11 janvier 1952, il reçoit des funérailles nationales pendant lesquelles il est fait maréchal de France.


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Lattre_de_Tassigny


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Honte noire

« Honte noire » (Die schwarze Schande (am Rhein) ou également Die schwarze Schmach (am Rhein)) est le nom donné à une campagne de propagande nationaliste et raciste déclenchée dans l'Allemagne de Weimar au début des années 1920 afin de dénoncer l'occupation de la Rhénanie par les troupes coloniales françaises : celles-ci, composées de soldats sénégalais et malgaches, étaient accusées de se livrer à divers sévices, incluant viols et mutilations, à l'encontre de la population allemande.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Honte_noire
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